08/07/2013
15:52:18
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[Grande Réunion pour une Union Médiane des Traditionalistes (UMT)] Nouvelle-Fidès, Tahoku, Xin, Clovanie et Maronhi qui est en observateur

Action Rp : Réunion des traditionalistes en vu de créer le groupe international
détail : je lance la convocation mais il va de soi que le programme peut être modifier à la convenance de chacun

La foule est assemblée nombreuse face au balcon du château ducal. L'équipe technique de la télévision est à l’œuvre pour filmer une performance en direct. Là, sous les cris hystériques de la population, des cris de joie et d’excitation, le chancelier ducal annonce tant bien que mal que le duc va prendre la parole, ce qui advient effectivement quelques instants plus tard.


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Henry Ier, duc de Nouvelle - Fidès

Il salue la foule, tente quelques paroles à travers la cacophonie, s’énerve, fait quelques remontrances au peuple qui se tait enfin et commence le cœur de l'allocution ducale :

" ...C'est pourquoi nous pensons, nous, votre duc, qu'il est grand temps d'inviter nos amis à confirmer nos engagements de manière plus formelle et plus forte. Nous le savons, la marche du monde avance inéluctablement vers l’abimes et nous savons bien que nous vivons à présent les temps qui sont les derniers. Nous ne devons cependant ni nous laisser abattre, ni nous laisser aller mais nous devons au contraire nous battre, nous battre défensivement certes, mais nous battre cependant, car il y a dehors un ennemi qui nous en veut, un ennemi implacable et invincible dont le nom ne vous est pas inconnu, braves gens : Cet ennemi c'est le Diable !

Et cet ennemi est multiforme et insidieux ! Tantôt c'est le libéralisme et son consumérisme décadent et hédoniste, tantôt c'est le communisme et son matérialisme utopique et meurtrier, mais dans les deux cas, c'est bien le même individu qui est à l’œuvre : le Diable ! Encore une fois, je ne parle pas de l'affronter directement, c'est impossible puisque c'est son heure, mais nous devons lui résister, lui opposer une ferme résistance. Comment doit s’opérer cette résistance ? Elle doit s'opérer par un éloignement total et radical de la cité du Diable !

Pour ce faire, nous ne devons pas rester seuls, nous avons, je l'ai dit, des amis estimables qui, certes, sont différent de nous mais comprennent à leur manière que le drame que nous vivons est grave et que nous devons nous en défendre. C'est pourquoi je viens de les inviter à venir par devant nous pour que nous établissions une fois pour toute un modus vivendi permanent, perpétuel et parfait entre nos peuples et nos civilisations.

Ce motus vivendi devra comporter plusieurs choses essentielles : La protection d'abords, nous ne pouvons plus nous permettre de perdre un des nôtres sous le coup des modernistes ; l'économie ensuite, nos systèmes sont les plus conformes à l'humanité et à la loi naturelle, il est honteux que nos économies ne soit pas puissantes ; la culture : notre influence mondiale doit grandir et il doit se lever dans le monde des hommes capables de nous comprendre et de nous rejoindre. Voici ce que j'ai envoyé à nos amis. Et vous, mes gens des trois Ordres, soyez assurés de ma parfaite détermination à vous servir jusqu'à ma mort. Sur ce, j'ai tout dit sur cette question ..."



Il passe à tout autre chose. De leurs cotés, les trois courriers sont partis pour les trois pays amis invitant à venir se présenter ici, les chefs d'états ou leur plénipotentiaire.Quand vient le jour convenu, tandis que les ambassadeurs sont attendus dans la salle du trône, salle dans laquelle a été installé une énorme table ronde, [on ne date pas, Tahoku est un peu débordé, les autres en revanche vous pouvez au moins vous introduire et on continue quand notre nippon est tout à nous], le duc se positionne devant la porte ouverte pour saluer les convives et leurs indiquer leur place.


Pétroléon s'avança dans les couloirs du palais, accompagné comme toujours de Monsieur Razoumikhine. Le voyage qu'il venait de faire lui avait paru être le plus long de son existence et il souffrait déjà de se trouver éloigné de sa mère patrie. Mais heureusement, il se situait en pays ami. La Nouvelle Fides avait été cause de nombre de ses dernières joies et le projet que son souverain avait mis en place - à peine intronisé - avait provoqué en lui un engouement significatif. Attendant le début de la réunion, il se demanda jusqu'où cet union allait-il les mener.
Wama Toko était arrivé à l'aéroport neofidéssien dans la matinée. Ce fut pour lui son tout premier vol, qu'il passa évidemment en dormant comme un tatou géant tout le long du trajet, s'étant arrosé la veille d'une quantité non négligeable de cachiri. Chaman de sa commune reculée du grand bois, il avait été réélu au Conseil coutumier il y'a quelques années de cela avant de représenter les siens à l'Assemblée des Man.
Un peu plus tard dans la journée, le chaman, accompagné de la délégation maronhienne, traversa les couloirs du palais, arborant comme à son habitude sa coiffe de plumes et son labret. Le septuagénaire faisait bien tâche au milieu de ce qu'il appelait encore parfois "les chevaucheurs de la grande salée". Les Créoles qui composaient son cortège se tenaient droits comme des piquets et avançaient avec une raideur de soldat de bois.

Entrant dans la salle de la future rencontre, Wama Toko saluait ses hôtes et les autres invités, dégainant toujours un rire franc et affuté qui faisait son charme. Il se rendit par la suite à sa place, cherchant sur son siège une position confortable durant de longues minutes, plus habitué à son petit banc de bois sculpté. Les autres Maronhiens se placèrent autour de lui de la même manière, la difficulté en moins.

Wama Toko
Pour cette réunion exceptionnelle, l'Empereur Karasu Misao avait hésité à venir représenter lui-même le Tahoku, aussi avait-il coupé la poire en deux : au lieu de décevoir ses homologues ou de risquer un attentat envers sa personne, il avait envoyé là-bas une doublure accompagnée de son fidèle ami, le général Aki Iushige. L'idée était simple : pour des états ennemis, la rencontre en Nouvelle-Fidès constituait une cible de choix, réunissant divers pays réactionnaires, tous de potentielles cibles pour des pays comme le Grand Kah et autres pays libertaires interventionnistes, ou tout simplement des états aux intérêts divergents. En envoyant une doublure, on évitait les ennuis, et en y envoyant le plus loyaliste des loyalistes on évitait les potentiels dérapages.
La Cour Impériale malgré toutes ses divisions internes et ses avis divergeant arrivaient en de rares occasions à s'accorder unanimement sur certains points, et aujourd'hui, deux en particulier pouvaient en bénéficier. De fait, le premier soutenait que nul ne trouvait à redire à attendre à cette grande rencontre diplomatique organisée par la lointaine, mais appréciable par ses moeurs, Nouvelle-Fidès, fusse-t-elle en pleine transition gouvernementale et de facto quelque peu affectée sur la scène internationale. Toutefois, et cela venait en second point, personne ne pouvait concevoir que le Fils du Ciel quitte la cité interdite afin d'attendre à cet évènement, de même, l'Impératrice Douairière n'entendait pas se soustraire à la nécessité de sa présence constante au sein du Palais sous peine de voir ce dernier foisonner de complots plus encore qu'à l'habitude, sans compter de l'occasion que cela donnerait à tous et chacun de permettre diverses choses dans son dos le temps de son absence.

Les factions à couteaux tirés entres elles ne désirant pas s'engager aussi plus de raison, un consensus fut cependant trouvé lorsque le Haut-Magistrat de la Justice impériale, ni plus ni moins que l'oncle du fils du ciel du côté de son père, le Prince Xin Xi, dit "l'égide de l'ordre" se proposa afin de représenter l'Empire. Théoriquement affiliée aux intérêts du Grand Secrétariat, l'intéressé était cependant plus proche de sa famille que des bureaucrates, de fait, qu'on lui ait octroyée la mainmise sur la justice mais surtout le contrôle de la police d'état, nommée et traduite du Ushong traditionnel comme la "Yinwu Jin", n'avait rien d'un hasard en somme. Certes il y avait une part de népotisme, mais surtout et principalement une stratégie calculée de la part de la Régence dont la fidélité acquise de l'oncle était un atout inestimable.

Mais peu importaient ces considérations politiques purement internes, le Haut-Magistrat reçu finalement l'approbation de tous et toutes au sein de la cour, des Wang aux aristocrates en passant par les bureaucrates, nul ne trouva à redire à la chose. Dans les faits, cela permettait de conserver un équilibre et une stabilité au sein de la cour tout en envoyant un représentant prestigieux, membre de la famille impériale qui plus est, afin de faire bonne figure à l'étranger. De plus, au fait des lois et aux tendances observatrices, le seigneur Xin Xi était tout à fait à même de s'assurer des intentions de tous et toutes qui seraient présents à la table des discussions et le cas échéant défendre les intérêts impériaux si cela devait s'avérer nécessaire.

Et bien évidemment, atours des plus colorés et traditionnels fait de la meilleure soie qui soit, ainsi qu'un escadron de scribes et autres bureaucrates à ses côtés avec enfin des membres de la garde impériale arborant leurs plus belles armures mais surtout le fleuron de l'industrie militaire transblême serait de la partie, ainsi que quelques présents impériaux adressés au Duc de Nouvelle-Fidès afin de pourvoir aux formes diplomatiques et à la bienséance.

Xin Xi, l'égide de l'ordre
Xin Xi, dit "l'égide de l'Ordre" Haut Magistrat de la Justice Impériale ainsi que Oncle du fils du ciel.
Action Rp : Création d'une nouvelle organisation internationale
Détail : nous n'avons pas repris le verbatim de nos discussions, nous voulions entériner l'alliance pour pouvoir discuter sereinement dans le cadre de l'institution internationale à présent constituée.

Après de longues discussions durant lesquelles chacune des délégations put parler librement et autant qu'elle le désirait, une position commune fut arrêtée. Elle se définissait par un texte qui se voulait être comme les prolégomènes d'une union intime qui ne demandait qu'à advenir une fois que l'on se serait donné un cadre dans lequel, protégés et sereins, l'on pouvait discuter de question de fond plus tranquillement. Ainsi naquit la UMT dont voici le manifeste universel :

Par la présente, Nous, les honorables pays signataires de cette Union Médiane des Traditionalistes (UMT) qui sommes aussi les peuples vrais et les défenseurs universels des belles traditions authentiques, après en avoir longuement débattus en toute liberté et amitié, déclarons au monde ce qui suit :

Premièrement, que dorénavant nous nous protégerons tous, et par tout les moyens possibles, de tous ceux qui par voie de guerre, d'influence ou d'ingérence tenteront d'intenter à nos identités ce qui, se faisant, s'apparente pour nous à une tentative de meurtre culturel et civilisationnel.

Deuxièmement, que désormais nous protégerons également et nous laisserons nous rejoindre tout ceux qui, tout en étant en paix avec leurs voisins ou bien étant en guerre mais de bonne fois et d'une guerre qu'ils n'ont pas désiré, désirent vivre sereinement dans leurs traditions et les transmettre à leurs enfants pour que ceux-ci les transmettent à leur tour aux leurs et ce jusqu'à la fin des temps.

Troisièmement, que tout les signataires de cette alliance, autant qu'il leur est possible, chercheront à tisser entre eux des liens économiques, politiques et culturels pour évoluer ensembles dans un monde authentique et sein, une modernité enracinée et sereine, exempte de dégénérescence morale et de vices sociétaux et contrenatures issus de cette postmodernité destructrice et aliénante que nous abhorrons tous.

Fait le 16/05/2008 à Nouvel-Evreux, toutes les délégations étant présentes.

Le Duché Catholique de Nouvelle-Fidès y souscrit,
La République Impériale Petroléonienne y souscrit,
Le Céleste Empire des Ushong de la dynastie Xin y souscrit,
L'Empire Suprême de Tahoku y souscrit,
La République Nationale-Socialiste de Maronhi y souscrit.
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