[GOUVERNEMENT / GOVERNMENT] Au sein de la Présidence / Inside the Presidency / Ona sá tua Prisetois

La République de Saint-Marquise est dirigé par le Président, élu au suffrage universel direct, pour un mandat de quatre années renouvelable au maximum trois fois consécutives. Il est le commandant suprême de l'Armée Nationale dont tous les corps militaires (sauf l'Armée Civile Nationale, ACN) répondent à l'Ordre Présidentiel acquis, au préalable, par l'Aval de la Grande Assemblée.

Il est locataire avec sa famille, dans un bâtiment, la Résidence Présidentielle ou communément appelée "La Demeure Jaune", surnom donné dû à la couleur de la façade. L'édifice officiel du Président se situe à une rue du Capitole National.

Considéré comme étant le Chef de la Nation, le Président a tout de même un pouvoir assez limité, car il doit être en étroit partenariat avec la Grande Assemblée, l'union de la Chambre Citoyenne et du Sénat.

• Il a le pouvoir de nomination et de destitution envers le Premier Conseiller, le Général de l'Armée Nationale et le Haut Commissaire de la Police. Il peut également, sans l'aval direct de la Grande Assemblée, mettre une (ou plusieurs) région ainsi que le Haut-District en état de catastrophe naturelle et faire une déclaration d'urgence nationale minimale (Warning-Con Niveau 1 & 2). De plus, il peut effectuer des missions diplomatiques, avec ou sans le partage des Pouvoirs Présidentiels, selon la durée de la mission diplomatique.

• MAIS il doit faire une déclaration de guerre, de déploiement militaire, d'urgence nationale maximale (Warning-Con Niveau 3) et d'évacuation du Haut-District, avec l'accord direct de la Grande Assemblée.

Une fois qu'un nouvel élu accède à la Présidence issu de l'élection présidentielle, il doit, selon un rituel établi par le Premier Président John Mont-Law, prêter serment devant la Résidence Présidentielle ainsi que devant le Chef Législatif du Sénat et le Délégué Principal de la Chambre Citoyenne.
Pour que le serment de la présidence permette le début du nouveau gouvernement, il doit répéter deux fois le serment.

• Une fois en répétant, soit en français soit en anglais, soit en saint-marquois, le serment énoncé par le Chef Législatif du Sénat, tout en mettant la main gauche sur le livre de la Constitution et en levant la main droit,

• Et une seconde fois, dans la langue inverse de celle choisie en premier, le serment d'un trait par l'élu devant le peuple.

Voici ci-dessous le serment que l'élu doit prononcé :

• FRANÇAIS : "Moi, noms officiels de l'élu, jure solennellement d'exécuter la présidence de la République de Saint-Marquise, de protéger et défendre la Constitution, de respecter les droits communs et de préserver la souveraineté de la République avec tout mon être."

• ANGLAIS : "I, official names of the elected one, do solely swear to execute the presidency of the Republic of Saint-Marquise, to protect and defend the Constitution, to respect the common rights and to preserve the sovereignty of the Republic with all my being."

• SAINT-MARQUOIS : "Gu, naimar afeshiln tua h-iló, góren salonilmoí tu h-ichusichódim a prisetois tua Ripóblech tu Morchesán, tu pradigim í tu tifoitrim a Chaidhedóshaí, tu rispichdim a traúar chamán í tu prisirvim a sévurindí tua Ripóblech ovich dé maí h-idru."

Lorsque le Président est dans l'incapacité d'assurer sa fonction de façon temporaire ou permanente, il existe un ordre de succession pour l'intérim de la présidence.
1 Le Haut Sénateur.
2 La Grande Assemblée de façon collégial.

• Si dans le cas où le Président est dans l'incapacité temporaire (maladie bénigne, en procédure de destitution), la Présidence est assurée par le Haut Sénateur qui prend l'intérim à la demande du Premier Conseiller jusqu'à que le président ne reprenne ses fonctions (guéri, verdict de la procédure de destitution négatif).

• Si dans le cas où le Président est dans l'incapacité permanente (coma, décès, dépression, démission, destitution acquise), la présidence est assurée par le Haut Sénateur si celui-ci l'accepte. De ce fait, si accepté, il effectue l'intérim jusqu'à la fin du mandat de l'ancien président et une nouvelle élection sénatoriale d'urgence est ordonnée car il ne peut assurer deux postes à la fois.

• Si dans le cas où le Haut Sénateur ne peut ou ne veut assurer la présidence, c'est la Grande Assemblée qui assure l'intérim de façon collégiale, par le biais du Premier Conseiller de la République, mais pour un délai de trois mois. Cette échéance passée, une nouvelle élection présidentielle doit être ordonnée ainsi qu'une nouvelle élection citoyenne.

Pour que le Président soit destitué de ses fonctions, il faut que celui-ci ait effectuer une ou plusieurs actions contraires à la Constitution.

Si c'est le cas, alors la Grande Assemblée se réunit à l'insu du Président et avec les preuves de culpabilité du Chef de la Nation en main, elle invoque la Court Suprême du Sénat pour juger le président de ses actes. Cette procédure peut durer deux à trois mois.

Ces Pouvoirs confèrent au Président de la République de Saint-Marquise une autorité militaire maximale lorsque si, et seulement si, la nation serait en État de Guerre, soit le Warning-Con de Niveau 3 : Alerte Critique aurait été décrété et que si la République serait menacée directement.
Sans ces deux conditions réunies, les Pouvoirs Stratégiques d'Urgence ne seraient pas donnés car ils sont uniquement accordés par la Grande Assemblée au Chef de l'État.

Avec cette autorité en place, le Président aura le devoir de mener tous les corps armés que dispose la République à neutraliser le conflit. Quant aux deux Chambres Constituantes auront un rôle d'organisation des services d'urgence (tel que la Police Nationale et l'Armée Civile Nationale).
Lorsque le conflit aura été neutralisé, le Chef de l'État devra immédiatement restituer à la Grande Assemblée les Pouvoirs Stratégiques d'Urgence, car si il y a un manquement, le Président fera un objet d'une procédure de destitution instantanée.

10h00
Une foule attend la première personne qui va ouvrir cette cérémonie qui est à la fois inattendue et sensible.
Le Délégué Principal de la Chambre Citoyenne, Yannick Merval, prend place sur le podium devant le micro :


Pendant la minute de silence imposée, Yannick Merval baisse les yeux accompagné des spectateurs.
L'instant passé, Yannick Merval reprend la parole.


Anton Markon et George Aldor montent sur le podium, le Président à gauche du Délégué Principal de la Chambre Citoyenne et le Haut Sénateur à droite.


Il tend le livre de la Constitution à Anton Markon et fait d'un geste pour placer les deux hommes en face du pupitre devant la foule venu exprès et les caméras et Anton Markon, malgré le chagrin toujours présent, prend cette fois-ci la parole :


GEORGE ALDOR

ANTON MARKON

GEORGE ALDOR

ANTON MARKON

GEORGE ALDOR

ANTON MARKON

GEORGE ALDOR

ANTON MARKON

GEORGE ALDOR

ANTON MARKON

GEORGE ALDOR

ANTON MARKON

GEORGE ALDOR

Suite à la prononciation du Serment, Anton Markon serre la main de George Aldor en le félicitant d'être le Président par intérim de la République de Saint-Marquise.
Le Délégué Principal reprend la parole :


L'hymne de la République de Saint-Marquise retentit dans les hauts-parleurs installés. Une minute trente plus tard, le Délégué Principal reprend :


Sous des acclamations solennelles et presque silencieuses, George Aldor s'avance vers le pupitre dont Yannick Merval lui a laissé la place. En se tenant au pupitre des deux mains, George Aldor se met à prononcer un discours improvisé :


Après un discours émouvant, George Aldor s'écarte et Yannick Merval reprend le relais :


Honorine Glasway monte et prend la place de Yannick Merval :


C'est ainsi que se termine la cérémonie de Passation de Pouvoir, Anton Markon quitte la Demeure Jaune pour laisser place à George Aldor qui va prendre ses marques pour son futur job pendant cinq mois.

À PARTIR DE 10h00
Une foule de parapluie attendait sous une pluie battante, la première personne qui allait ouvrir cette cérémonie.
Le Haut Sénateur, Amanda Portnell, prend place sur le podium devant le micro :


Lecture de la Lettre par AMANDA PORTNELL

Isabelle Deprey monta sur le podium, elle se mit à gauche du Haut Sénateur déjà présent


Yannick Merval monta à son tour sur le podium et tendit le livre de la Constitution à Isabelle Deprey et prit la parole :



ISABELLE DEPREY

YANNICK MERVAL

ISABELLE DEPREY

YANNICK MERVAL

ISABELLE DEPREY

YANNICK MERVAL

ISABELLE DEPREY

YANNICK MERVAL

ISABELLE DEPREY

YANNICK MERVAL

ISABELLE DEPREY

YANNICK MERVAL

ISABELLE DEPREY

En ce jour du 18 Septembre, le Président convoqua exceptionnellement les représentants de la Grande Assemblée, le Haut Sénateur Daniel Gregston et le Délégué Principal de la Chambre Citoyenne Andrew Doric.

Tous les deux assis devant le Président dans le Bureau Présidentiel de la Demeure Jaune où un gros dossier étaient sous les yeux de Joshua Andrew Caleb.

PRÉSIDENT JOSHUA ANDREW CALEB :

"Ce que j'ai devant moi, Messieurs, est très important pour l'avenir de notre pays."

Les deux hommes étaient subjugués par les déclarations du Président, ils voulaient une petite explication.

HAUT SÉNATEUR DANIEL GREGSTON :

"Où voulez-vous en venir, Monsieur le Président ?."

Le Président ouvrit le dossier et Andrew Doric vit le titre qui lui sautait aux yeux.

DÉLÉGUÉ PRINCIPAL DE LA CHAMBRE CITOYENNE ANDREW DORIC :

"Restructuration Institutionnel ?."

Le Président acquiesça de l'interrogation d'Andrew Doric.

PRÉSIDENT JOSHUA ANDREW CALEB

"Exactement.
Ce que je veux vous proposer est de changer le gouvernement de l'intérieur en rassemblant les deux Chambres constituantes que l'on a actuellement en une seule qui deviendrait l'Assemblée Citoyenne, les grands délégués et sénateurs auront désormais un autre nom qui feront plus qu'un."

DÉLÉGUÉ PRINCIPAL DE LA CHAMBRE CITOYENNE ANDREW DORIC :

"Vous voulez dissoudre la Chambre Citoyenne ?."

HAUT SÉNATEUR DANIEL GREGSTON :

"Monsieur le Président, je ne sais pas si c'est une bonne idée de faire cette restructuration institutionnel."

Le Président Joshua Andrew Caleb voyait que ce qu'il voulait faire n'était pas assez explicite, il se leva de son fauteuil et se dirigea vers la fenêtre.

PRÉSIDENT JOSHUA ANDREW CALEB :

"Je fais ça pour la République, Messieurs. Si cette restructuration institutionnel que je vous ai proposé est approuvée par vos soins, cela sera un nouveau tournant pour la République de Saint-Marquise."

HAUT SÉNATEUR DANIEL GREGSTON :

"Monsieur le Président, si cette restructuration institutionnel est approuvée par la Grande Assemblée, il faudra modifier la Constitution, en soit formuler une nouvelle."

Le Président le coupa.

PRÉSIDENT JOSHUA ANDREW CALEB :

"Je sais mais c'est pour cela que je vous ai convoqué, pour voir avec vous si ce que je vous propose est envisageable ou non."

Les deux représentants discutaient entre eux sur la proposition du Président de la République.

Après de longues minutes à se concerter, les deux représentants de la Grande Assemblée revinrent vers le Président qui s'était rassis.
HAUT SÉNATEUR DANIEL GREGSTON :

"Monsieur le Président, ce que vous proposez, est très audacieux mais a l'occurrence, il faudra tout de même adopter une nouvelle Constitution afin de définir les pouvoirs de cette Assemblée Citoyenne envers l'exécutif."

Le Président était d'accord avec ce qu'affirmait le Haut Sénateur par rapport à l'écriture d'une nouvelle constitution

PRÉSIDENT JOSHUA ANDREW CALEB :

"Je suis d'accord avec vous, Monsieur Gregston, une nouvelle constitution serait effectivement à l'étude."

Josh Caleb ne voulait pas éterniser cette convocation avec les représentants car d'autres affaires le préoccupaient. Il donna le dossier de la Restructuration institutionnel aux deux représentants afin qu'ils le parcourent, Josh Caleb en détenait deux exemplaires.

PRÉSIDENT JOSHUA ANDREW CALEB :

"Je vous laisse ce dossier pour que vous fassiez une idée et je vous reconvoque dans deux semaines ici même."

Il fit signe de les libérer mais il les arrêta juste après.

PRÉSIDENT JOSHUA ANDREW CALEB :

"Ah oui, j'allais oublier, je pense que l'élection sénatoriale, on peut l'annuler, qu'en dites-vous ?."

Tous les deux représentants se regardèrent avec une attention qui voulait acquiesçait les affirmations du Président.

HAUT SÉNATEUR DANIEL GREGSTON :

"Oui, Monsieur le Président, je crois que nous sommes d'accord, l'élection sénatoriale sera annulé."

Après cet échange, les deux représentants partirent à leurs postes respectifs avec le dossier sous leurs mains.
Une fois partis, le Président Joshua Andrew Caleb se rassit et pensa à cette restructuration institutionnel qui pourrait changer le destin de Saint-Marquise à tout jamais.

Comme l'avait convenu le Président lors de la précédente convocation du 18 septembre dernier, il sollicita de nouveau les représentants de la Grande Assemblée pour faire le point avec la restructuration institutionnel que Josh Caleb comptait faire.

De nouveau réuni dans le bureau officiel de la Présidence. Les deux représentants étaient assis à nouveau devant le Président Joshua Andrew Caleb. Le Haut Sénateur Daniel Gregston prit la parole.

HAUT SÉNATEUR DANIEL GREGSTON :

"Monsieur le Président, nous vous remercions pour cette nouvelle convocation. Le Délégué Principal de la Chambre Citoyenne, Monsieur Doric et moi-même avions convenu que la Restructuration Institutionnelle aura lieu.
Nous avions parlé avec tous les membres des deux Chambres de votre intention de modifier le gouvernement de l'intérieur."

Daniel Gregston sortit de sa serviette qu'il l'avait amené expressément pour cette deuxième convocation, un énorme document contenant les ébauches d'une future et nouvelle constitution et déposa sur le bureau sous le nez de Josh Caleb.

HAUT SÉNATEUR DANIEL GREGSTON :

"Ce que vous tenez est une ébauche de la constitution en lien avec la restructuration institutionnelle que vous voulez faire."

Josh Caleb ouvrit le document qu'on lui avait posé sur son bureau, il était perplexe en le lisant, mais Daniel Gregston reprit la parole.

HAUT SÉNATEUR DANIEL GREGSTON :

"Je vous explique. Pour commencer, les pouvoirs seront divisés en deux, l'exécutif sera pour la présidence, le legislatif et le judiciaire sera pour la nouvelle assemblée qui réunira l'actuel Sénat et la Chambre Citoyenne en une seule, du nom d'ASSEMBLÉE CITOYENNE.
Les sénateurs et grands délégués auront pour nom de DÉLÉGUÉS PARLEMENTAIRES.
Cette assemblée sera représentée par un HAUT DÉLÉGUÉ qui aura pour rôle de juge impartial pendant les débats et votes législatifs. Il sera nommé par le Premier Conseiller de la République, mais la majorité parlementaire sera soumise au suffrage universel direct."

Josh Caleb écoutait attentivement ce que le Haut Sénateur lui annonçait sur le nouveau gouvernement que la République de Saint-Marquise allait accueillir.

HAUT SÉNATEUR DANIEL GREGSTON :

"L'ancienne Constitution sera mise en archive sous le nom de PREMIÈRE INSTITUTION tandis que la nouvelle remplacera en prenant l'appellation de SECONDE INSTITUTION."

Pour conclure, le président ferma le dossier et donna aux représentants de la Grande Assemblée un délai jusqu'au 20 janvier 2014 afin de permettre de mettre en place la nouvelle constitution lors du discours de mi-mandat.