Depuis quelques jours, l'île de Solothurn, la province la plus septentrionale de la République, est totalement à l’arrêt depuis que le principal syndicat de l’île, Nordische Arbeiter Gewerkschaft, a lancé un appel à la grève auprès de ses militants. Si d’habitude les appels à la grève lancés à Solothurn sont peu suivis, il en est tout autre chose cette fois-ci.
Il faut dire que cette fois ci les travailleurs de Solothurn avaient de quoi se mobiliser tellement les raisons d’un mécontentement sur le “caillou du Nord” sont nombreuses. On peut citer pèle mêle : la suppression des liaisons par ferries publics de la rotation bi hebdomadaire vers Folisberg et de la liaison hebdomadaire vers Derena, le projet de fermeture de la station d’épuration de l’île ou encore la dégradation de l’accès à l’université de Solothurn.
Pour rappel, la commission des transports du comité régional avait décidé qu'à compter du 1er juillet 2008, les trois rotations hebdomadaires effectués par le ferry Das tapfere Rot vers Folisberg et Derena (Fineberg) pour "rééquilibrer les comptes budgétaires de la commission et améliorer le confort de tous les usagers du service public maritime régional”. D’après nos informations, la commission espérerait vendre le ferry à une compagnie de transport maritime étrangère pour une somme avoisinant le million de dollars.
Il est utile de rappeler que le ferry Das tapfere Rot transporterait près de 130.000 passagers par an pour plusieurs milliers de véhicules.
A cette occasion, les marins du Das tapfere Rot et leurs collègues des autres ferries régionaux sont en grève depuis l’annonce de la suppression des liaisons, c'est-à-dire depuis le 13 juin et bloque de nombreuses entrées du port de Solothurn, dont toutes celles du terminal roulier, par des incendies de pneus et palettes. Après près de 3 semaines de grèves, une centaine d’annulations de rotations maritimes et des bouchons incroyables aux alentours du terminal maritime, aucune réunion n’a eu lieu entre les marins et la commission des transports. De plus, un certain nombre de citoyens se sont rendus sur le port pour donner des vivres, divers produits du quotidienne voir même de l'argent pour aider les grévistes à vivre malgré leur absence de salaire.
Ensuite depuis le 18 juin dernier, les agents du service des eaux ont complètement arrêté le travail après que nos confrères du journal die angekettete Ente ont affirmé que la commission des ressources naturelles auraient demandé au gouvernement central de Mantar le Haut de fermer la station d’épuration régional afin “d’améliorer la salubrité publique en évitant l’émanation d’odeurs nauséabondes aux alentours de la station pour le bien être des riverains”.
Et bien évidemment il n’en fallait pas plus pour les fonctionnaires de la station pour exercer leurs droits de retraits en raison “d’une menace grave et imminente envers le bon fonctionnement de l'entreprise ou pouvant diminuer la pleine intégrité des salariés”. Et depuis 2 semaines plus une seule goutte d’eau usée n’est traitée et l’intégralité des eaux sales de l’île sont rejetées en mer. La présidente de la société publique des eaux, Fiona Clark, n’as pas encore réagi au projet de fermeture de la station en lui même mais elle a invité tous les habitants de Solothurn à "n’aller aux toilettes qu’une fois par jour, à manger 2 fois dans la même assiette et à utiliser les mêmes couverts toute la journée pour éviter de produire trop d’eaux usées”. Elle a également affirmé que les risques sur la faune et la flore aquatique sont négligeables “puisque nos pêcheurs font actuellement de très bons prélèvements en mer”.
Mais surtout la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’abandon par la commission des infrastructures du projet de “Nouvelle Université Nordique”. Ce projet était pourtant très attendu par toute la communauté éducative “nordique” qui voyait en cette nouvelle université un moyen de remédier à la salubrité importante de l’actuelle université des études nordiques.
Aussitôt après cette annonce, la branche étudiante du Nordische Arbeiter Gewerkschaft s'est massivement mobilisée et a totalement bloqué l'université le 22 juin puis le mouvement s'est étendu à toutes les branches du grand syndicat de Solothurn : fonction publique, ouvriers, employés…
Et donc après le blocus de l'université de nombreuses administrations sont totalement fermées depuis plus d’une semaine, après les transports publics, les agents du trésor public local qui ont bien évidemment été rejoint par des lycéens et des enseignants de tout le système éducatif. Depuis hier, des agents de la compagnie nationale d'électricité ont coupé le courant dans certains quartiers de l'île avec toujours des mêmes revendications "Un comité régional qui accepte enfin le dialogue avec les partenaires sociaux de l'île".
Le Studentenbewegung a lancé un ultimatum au comité régional : si aucune délégation n'est reçu par au moins 15 membres du comité régional, leurs actions se radicaliseront et seront encore plus importantes.
Pour l'instant aucun membre du comité régional n'a réagi publiquement.
Il faut dire que cette fois ci les travailleurs de Solothurn avaient de quoi se mobiliser tellement les raisons d’un mécontentement sur le “caillou du Nord” sont nombreuses. On peut citer pèle mêle : la suppression des liaisons par ferries publics de la rotation bi hebdomadaire vers Folisberg et de la liaison hebdomadaire vers Derena, le projet de fermeture de la station d’épuration de l’île ou encore la dégradation de l’accès à l’université de Solothurn.
Pour rappel, la commission des transports du comité régional avait décidé qu'à compter du 1er juillet 2008, les trois rotations hebdomadaires effectués par le ferry Das tapfere Rot vers Folisberg et Derena (Fineberg) pour "rééquilibrer les comptes budgétaires de la commission et améliorer le confort de tous les usagers du service public maritime régional”. D’après nos informations, la commission espérerait vendre le ferry à une compagnie de transport maritime étrangère pour une somme avoisinant le million de dollars.
Il est utile de rappeler que le ferry Das tapfere Rot transporterait près de 130.000 passagers par an pour plusieurs milliers de véhicules.
A cette occasion, les marins du Das tapfere Rot et leurs collègues des autres ferries régionaux sont en grève depuis l’annonce de la suppression des liaisons, c'est-à-dire depuis le 13 juin et bloque de nombreuses entrées du port de Solothurn, dont toutes celles du terminal roulier, par des incendies de pneus et palettes. Après près de 3 semaines de grèves, une centaine d’annulations de rotations maritimes et des bouchons incroyables aux alentours du terminal maritime, aucune réunion n’a eu lieu entre les marins et la commission des transports. De plus, un certain nombre de citoyens se sont rendus sur le port pour donner des vivres, divers produits du quotidienne voir même de l'argent pour aider les grévistes à vivre malgré leur absence de salaire.
Ensuite depuis le 18 juin dernier, les agents du service des eaux ont complètement arrêté le travail après que nos confrères du journal die angekettete Ente ont affirmé que la commission des ressources naturelles auraient demandé au gouvernement central de Mantar le Haut de fermer la station d’épuration régional afin “d’améliorer la salubrité publique en évitant l’émanation d’odeurs nauséabondes aux alentours de la station pour le bien être des riverains”.
Et bien évidemment il n’en fallait pas plus pour les fonctionnaires de la station pour exercer leurs droits de retraits en raison “d’une menace grave et imminente envers le bon fonctionnement de l'entreprise ou pouvant diminuer la pleine intégrité des salariés”. Et depuis 2 semaines plus une seule goutte d’eau usée n’est traitée et l’intégralité des eaux sales de l’île sont rejetées en mer. La présidente de la société publique des eaux, Fiona Clark, n’as pas encore réagi au projet de fermeture de la station en lui même mais elle a invité tous les habitants de Solothurn à "n’aller aux toilettes qu’une fois par jour, à manger 2 fois dans la même assiette et à utiliser les mêmes couverts toute la journée pour éviter de produire trop d’eaux usées”. Elle a également affirmé que les risques sur la faune et la flore aquatique sont négligeables “puisque nos pêcheurs font actuellement de très bons prélèvements en mer”.
Mais surtout la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’abandon par la commission des infrastructures du projet de “Nouvelle Université Nordique”. Ce projet était pourtant très attendu par toute la communauté éducative “nordique” qui voyait en cette nouvelle université un moyen de remédier à la salubrité importante de l’actuelle université des études nordiques.
Aussitôt après cette annonce, la branche étudiante du Nordische Arbeiter Gewerkschaft s'est massivement mobilisée et a totalement bloqué l'université le 22 juin puis le mouvement s'est étendu à toutes les branches du grand syndicat de Solothurn : fonction publique, ouvriers, employés…
Et donc après le blocus de l'université de nombreuses administrations sont totalement fermées depuis plus d’une semaine, après les transports publics, les agents du trésor public local qui ont bien évidemment été rejoint par des lycéens et des enseignants de tout le système éducatif. Depuis hier, des agents de la compagnie nationale d'électricité ont coupé le courant dans certains quartiers de l'île avec toujours des mêmes revendications "Un comité régional qui accepte enfin le dialogue avec les partenaires sociaux de l'île".
Le Studentenbewegung a lancé un ultimatum au comité régional : si aucune délégation n'est reçu par au moins 15 membres du comité régional, leurs actions se radicaliseront et seront encore plus importantes.
Pour l'instant aucun membre du comité régional n'a réagi publiquement.