22/06/2013
18:40:39
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[ACTUALITES] Télévision banairaise

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Télévision banairaise

La télévision banairaise compte de nombreuses chaînes, mais qui possèdent toutes un point commun : elles sont soit publiques, à savoir gérées par l'état ou une collectivité locale, soit de droit associatif, une particularité partagée avec la presse. Les media sont en effet protégés par le droit banairais qui interdit leur possession par des entreprises afin d'éviter l'accaparement de l'information, et ce depuis les années 1970, après de vifs combats en cour judiciaire et dans les assemblées contre un puissant lobby désormais démantelé.
La télévision est différemment utilisée par les chaînes et les acteurs qui les possèdent et les gèrent. Les habitudes de visionnage diffèrent selon les classes sociales et les régions (INSES). Les chaînes étatiques diffusent majoritairement de l'actualité nationale (35% du temps d'écran pour Banairah-1 selon l'INSES), de l'actualité internationale (28%), des documentaires (20%) et du divertissement (17%). Les chaînes étatiques proposent des programmes censées couvrir l'ensemble de la population, chaque ayant son domaine principal. Les chaînes locales quant à elles diffusent souvent des actualités locales dont sur les votes locaux en cours, du divertissement et des documentaires.
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BNH-1, la chaîne publique d'actualité nationale.

*Actualités politiques, édition du soir*

Présentatrice de l'édition du soir des actualités politiques sur BNH-1

D'une manière épurée et calme, l'introduction du programme du soir s'affiche à l'écran : en rouge et noir, on voit apparaître "BNH-1", puis une petite antenne stylisée envoyer quelques ondes à l'aide de sa parabole en forme de croissant. Pendant ce court laps de temps, une petite mélodie joue en arrière-plan. La présentatrice du soir apparaît.

Présentatrice télévision BNH-1 Aatifa al-Taha

Bonsoir et bienvenue sur Bnh-1 dans le journal du soir. Au programme, les actualités internationales résumées en quelques minutes. Comme à l'accoutumée, vous pourrez retrouver des enquêtes plus précises dans le courant de la semaine sur notre chaîne pour les sujets qui vous intéressent particulièrement.
Très brève pause. Puis premier sujet, durant lequel sont montrés quelques serrements de mains, de signatures de traité, ainsi qu'une carte du nord du continent ayant pour but de donner une idée de l'ampleur maximale que pourrait avoir l'organisation décrite.

Nous commençons avec LE sujet qui a enthousiasmé beaucoup d'entre nous, à savoir la création du Forum de Coopération d'Afarée du Nord regroupant comme pays fondateurs le Banairah, la Cémétie et l'Althalj. Cette nouvelle organisation se présente comme un lieu d'échanges, de projets communs et de coopération entre les différents états d'Afarée, et éventuellement d'autres organisations et états y ayant des liens, et ce donc en temps qu'état-partenaire. Ce Forum est le résultat de multiples tentatives d'organisations et de projets communs dans le continent, qui se sont souvent conclues par des échecs cuisants prenant origine dans les divergences politiques, et ayant proposé des projets d'organisation supranationale et rencontrant donc beaucoup de critiques et faisant dès le début face à des dissensions importantes. Par cette approche plus régionale et consensuelle, les états fondateurs espèrent ainsi poser les premières bases de ce qui pourrait devenir un acteur reconnu et pesant à l'international. La vision que propose la Cémétie au Banairah et à l'Althalj lors des discussions communes fait néanmoins l'objet de débats publics : en effet, doit-on accepter d'anciens empires coloniaux, possédant des territoires sur le continent, au sein de l'organisation ? Un point crucial qui fait débat, d'autant plus que la guerre au Kronos fait rage, et ce, entre autres, pour des raisons décolonialistes...En l'attente, cette initiative de l'implicite triumvirat afaréen a déjà enregistré des progrès avec la signature de traités d'amitié et de coopération entre les différentes parties prenantes, officialisant d'autant plus les rapports cordiaux et les rapprochements politiques ayant court entre les trois grands pays. La ratification des traités se passe au niveau de l'Ambe et de son Assemblée. Affaire à suivre sur BNH-1, les journaux nationaux et radioBNH.

Petite pause, le temps que la présentatrice repose sa voix et son souffle. Nouvelles images : des images de la bataille, des carcasses des bâtiments, des sauvetages en mer, de la marée noire et de la flotte de dépollution.

La guerre au Kronos, un des plus grands conflits de notre siècle, semble rester en faveur de la coalition de l'ONC au grand dam des puissances de l'UNCS. Après une victoire navale écrasante se soldant par la destruction complète des bâtiments de guerre de l'alliance communiste, la coalition youslevo-alguerano-lofotène contrôle l'ensemble du détroit leucytaléen. Cette victoire militaire face à ce que certains appellent "l'esclavagiste rouge", "la fausse république" ou encore "la révolte ratée" vient malheureusement avec une marée noire sans précédent, une marée pouvant polluer l'ensemble de la célèbre mer eurysio-afaréenne ainsi que les golfes paltoterrans suite aux courants maritimes. Le Lofoten et l'Aquitagne ont répondu présent aux opérations de nettoyage aux côtés de la flotte de dépollution althlajir, une flotte dont l'accès à la mer a été autorisé avec enthousiasme et protégée par la flotte de l'ONC pour garantir le bon déroulé des manoeuvres. Une flotte de dépollution banairaise a également pu participer, avec un peu de retard dû à l'éloignement géographique, aux opérations.

Autre mini-pause. Cette fois-ci, des images du Gondo et de la Clovanie s'affichent, ainsi que quelques estimations de déplacements de troupes pondus par des experts militaires, sans oublier une carte du Gondo avec ses villes, ses ressources, sa population et les différents camps de la guerre civile.

De nouveaux mouvements au Gondo de la part de la Clovanie et du gouvernement en place...Un envoi de plusieurs milliers d'hommes aurait été détecté par les forces militaires ilhamiques althlajirs lors de leur passage près de l'espace aérien souverain du pays. Un accord de soutien à la lutte contre les rebelles aurait été signé entre l'Empire de Clovanie et le Gondo, une ancienne colonie gallouèse. Pour l'Empire, il s'agirait d'une mission de paix, mais les états afaréens en général s'inquiètent de ce qui pourrait être une manœuvre néocoloniale, sans réelle preuve avancée pour le moment. Le contexte international tendu et les récentes manoeuvres, avortées, du Kronos avec la tentative d'installation de silos de missiles sur le continent participent au climat de suspicion vis-à-vis de l'Eurysie.


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BNH-1, la chaîne publique d'actualité nationale.

*Actualités , édition du soir*

Plateau télé de BNH-1

D'une manière toujours aussi épurée et calme, l'introduction du programme du soir s'affiche à l'écran : en rouge et noir, on voit apparaître "BNH-1", puis une petite antenne stylisée envoyer quelques ondes à l'aide de sa parabole en forme de croissant. La mélodie de l'édition du soir joue en arrière-plan alors qu'apparaît le plateau-télévision et que se dessinent les traits de la présentatrice Samila, une des présentatrices de la chaîne publique nationale.

Présentatrice télévision BNH-1 Samila Messoudi

Bonsoir et bienvenue sur Bnh-1 dans le journal du soir. Au programme, les informations nationales et internationales en résumé. Pour plus de détails sur les sujets du jour, n'hésitez pas à vous référer aux émissions suivantes au programme sur notre antenne.
Sourire léger, pause, et début du premier sujet. A l'écran, de vastes surfaces grises et bleues se détachent du jaune ocre rocailleux du désert du Jaarallah et du Hajid : des centrales géothermiques, mais aussi des centrales solaires, certaines photovoltaïques, d'autres héliothermiques, se concrétisent dans les pixels des images de synthèse. Plusieurs officiels du ministère de l'énergie, du ministère de l'industrie et le Khasser apparaissent à l'écran, étudiant des plans, serrant des mains, puis plusieurs projections d'efficacité énergétique se succèdent alors que Samila aborde l'actualité en elle-même :

" "Montrer la voie d'une énergie pérenne et fiable", tels sont les mots du Khasser Saroud Al'Tenhè lors de sa rencontre officielle avec les dirigeants de l'entreprise minière publique Kara Korp, experte en énergies fossiles et dérivés pétrochimiques et mastodonte de l'économie banairaise. Le géant économique tient depuis maintenant 4 ans une véritable politique de diversification de ses activités, qui s'étendent désormais de l'industrie pétrolière à l'industrie métallurgique en passant par les matériaux de construction et les énergies renouvelables : géothermie, solaire et éolien, voilà de quoi ont parlé les ministères de l'énergie et de l'industrie avec le Khasser et le président de la corporation minière. Alors que le marché du pétrole fait craindre une baisse des rentes de l'or noir avec l'entrée du Rasken, de l'Esmea et de plusieurs autres pays dans le cercle des pays producteurs, le Khasserat pousse d'autant plus fort à la diversification de l'économie banairaise, en passant notamment sur des énergies renouvelables dont la connaissance théorique et technique donnerait un avantage décisif, un potentiel marché d'exportation d'infrastructures dans le cadre du secteur du BTP, mais également de maintenance ou de technologies de pointe, notamment via l'aérospatial, où les satellites d'un programme spatial afaréen pourraient avoir besoin de hautes compétences dans les panneaux photovoltaïques, un programme certes encore à l'état de projet, mais qui fait rêver les milieux scientifiques et pan-afaréens. Le plan de diversification de l'énergie tient également pour but de, je cite, "apporter de la résilience au système matériel et économique national" et "de préparer l'avenir à moyen et long terme". Le spectre toujours redouté d'un pic définitif de la production pétrolière incite les instances nationales à "prévoir au mieux et optimiser l'utilisation des ressources nationales" dans le cadre d'un scénario pessimiste des ressources pétrolières présentes sur le territoire, ce afin de n'utiliser le pétrole que pour des usages de défense nationale, de productions à haute valeur ajoutée et de contrats financièrement intéressants, notamment les exportations à l'étranger. La rencontre avait suscité quelques inquiétudes quant à des prévisions alarmistes sur les énergies fossiles, mais recueillit au final plus de commentaires rassurés que le contraire. A la clé : efficacité économique et énergétique, et collaboration accrue entre les ministères. Du côté de la géothermie, le ministère de l'énergie va proposer aux Benbhè de la région du Hajid l'installation d'une première centrale géothermique sur la base des puits pétroliers désaffectés de la région. Cette première expérience, fort documentée grâce aux données de l'ancien site, devrait permettre selon le ministère de gagner l'expérience nécessaire à la continuation du projet de géothermie prévu dans la région. La région, ainsi que celle du Jaraallah, devrait accueillir en cas de réponse positive des Benbhè deux centrales héliothermiques et deux centrales solaires photovoltaïques dans un but double d'expérimentation et de production. Les centrales héliothermiques semblent conquérir l'opinion des professionnels pour son efficacité supérieure, son absence de besoins en métaux rares et sa production nocturne en différé. Les panneaux solaires, quant à eux, seront installés sur de grands centres industriels afin d'utiliser l'espace disponible sur les toits et étudier leur utilisation dans de tels contextes. Quant au projet éolien, celui-ci est toujours à l'étude, notamment quant à sa position en mer ou sur terre.
En l'attente, plusieurs projets avec le ministère de l'économie et des transports sont en cours afin de déterminer les leviers possibles à une restructuration de la filière.

Petite pause, et changement d'images : cette fois-ci, d'énormes tas d'algues forment un mur à l'écran, alors que de douces vagues portent les bâteaux côtiers d'une exploitation du nord du pays.

Sécurité alimentaire au Banairah : qu'en est-il en cette fin de mandat du Qasse ? Beaucoup mieux, d'après le collectif TAHLEB de spécialistes de l'Institut de Recherche Agronomique de Balaya : grâce à la croissance sans précédent du secteur des algues, et plus particulièrement de l'algoculture, le pays peut désormais compter sur un apport conséquent en masse calorique, mais surtout en nutriments essentiels comme plusieurs vitamines, notamment la vitamine B12, et divers minéraux, dont le magnésium. Les macro-algues ont le vent en poupe, et cela entre autres parce qu'elles n'ont pas ou peu besoin de surface sur la terre ferme, qu'elles ont de hautes concentrations en nutriments essentiels, qu'elles ne perdent pas leur valeur nutritionnelle lorsqu'elles sont séchées ou encore de leur facilité de transport. Et au vue des espaces maritimes banairais, le potentiel est énorme : eaux chaudes, courants marins nourriciers et grandes capacités portuaires, le secteur de l'algoculture n'est pas prêt de rétropédaler. Alors que l'eau reste toujours un facteur limitant pour les cultures hautement mécanisées qu'on retrouve en Eurysie et en Aleucie/Paltoterra, la culture des macro-algues en mer et en lagon dispense de l'utilisation d'eau douce, une aubaine pour une agriculture nationale qui pousse toujours plus loin ses techniques d'économie d'eau avec le paillage mécanisé ou encore les pratiques agroforestières. En ce début d'année 2011, le tonnage du secteur des macro-algues est estimé à un million de tonnes, et implique dans les 300 entreprises de production, de transport et de transformation, avec un nombre d'emplois s'élevant à plusieurs dizaines de milliers. L'augmentation de l'offre d'emplois tiendra majoritairement selon TAHLEB du secteur de la transformation, qui en cas d'excédents commerciaux, pourrait soit exporter la production alimentaire à l'étranger, soit utiliser le restant en tant que produits médicaux, cosmétiques, dans les biocarburants ou encore comme colorants dans l'industrie textile.

[EN REDACTION...]
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