06/06/2013
12:40:15
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Nouveau pacte de fraternité : le Syndikaali cherche deux millions de nouveaux citoyens

Nouveau pacte de fraternité
Le Syndikaali cherche deux millions de nouveaux citoyens

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Situé à la frontière de deux mondes, sur les berges du Détroit du nord, la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale a toujours été une terre de mélange, d'échange et de partage. Une terre de liberté et d'émancipation, pour ceux prêts à tenter la grande aventure.
Aujourd'hui plus que jamais, ce pacte de fraternité doit être renouvelé.

Le Syndikaali a besoin de bras.
Le Syndikaali a besoin d'amis.

La croissance ne pourra se soutenir par la seule force des Pharois.
L'amitié entre les hommes ne pourra être bâtie sans mains tendues.


Dès demain, embarquez pour le Syndikaali. La Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale propose d'ouvrir sa citoyenneté à deux millions de travailleurs, qualifiés ou non, s'ils acceptent deux conditions :

  • Si jugé nécessaire, condition de formation, subventionnées par l’État, pendant deux ans minimum, dans la Commune d'Albigärk, dans le port industriel d'Helmi ou dans les ports libres du Syndikaali.
  • Restriction d'installation d'une durée de cinq ans, par déclaration sur l'honneur. Afin de répondre aux besoins très inégaux selon les régions, certaines d'entre-elles seront provisoirement interdites à l'installation, pour une durée fixe dans le temps. Cette restriction se basera sur l'engagement sur l'honneur et n'est pas restrictive, des incitations financières peuvent toutefois être mises en place pour décourager l'installation hors des régions prioritaires.

Tout dossier sera également soumis à un examen de citoyenneté, afin de vérifier que le nouvel arrivant comprend les enjeux historiques autour du pacte de fraternité Pharois, en prend la mesure, et accepte d'y participer en toute conscience.


Citoyens du monde, n'hésitez plus !
Le Syndikaali vous tend les bras.




Formulaire d'immigration :

[b]Pays de départ :[/b]
[b]Pays d'arrivée (rayer la ou les mentions inutiles) :[/b] Pharois Syndikaali / Commune d'Albigärk / Porto Mundo / République de Peprolov
[b]Motif du transfert (raisons qui poussent vos citoyens à émigrer) :[/b]
[b]Période de flux migratoires (à quelle date l'ensemble des citoyens intéressés auront immigrés) :[/b]
[b]Population en mouvement (nombre de citoyens total souhaitant émigrer) :[/b]
[b]Facultatif - population refoulées (nombre de citoyen n'ayant pas passé l'examen de citoyenneté) :[/b]
[b]Facultatif - nombre de citoyens pour les différentes entités du pays[/b]
[list][*]Pharois Syndikaali :
[*]Commune d'Albigärk :
[*]Porto Mundo :
[*]République de Peprolov (attention, cette destination est soumise à des restrictions et ne concerne que les profils de marins, commerçants, entrepreneurs) :[/list]
[b]Orientations politiques des immigrés (préciser les grandes tendances, ou l'apolitisme des populations. Celles-ci peuvent également se contenter d'adopter les idées pharoises et intégrer le système politique classique du Syndikaali) :[/b]
[b]Commentaire ? (si volonté d'espionnage, de sabotage, si populations spécifiques, avec des idées radicales, etc.)[/b]
Pays de départ : Empire Suprême du Tahoku
Pays d'arrivée (rayer la ou les mentions inutiles) : Porto Mundo / République de Peprolov
Motif du transfert (raisons qui poussent vos citoyens à émigrer) :

Les Tahokais forment un peuple riche en nombre et pauvre en ressources. Coincée dans une période depuis longtemps laissée à l'abandon et embourbée dans des conflits larvés au sein même du pays, la société tahokaise cherche désespérément sa voie, du moins une partie de la société. Nombreux sont les sujets de l'Empire n'aspirant qu'au prolongement d'une situation qui, à défaut de leur être favorable, leur est connue et maîtrisée. Le milieu paysan comme urbain est enfermé dans sa conception figée d'un ordre social considéré comme naturel et souhaitable, et l'Empereur actuel constitue la seule voix crédible pour une modernisation du pays, son argument principal de légitimité politique avec celui de son envoi divin en tant que Prophète de la Destinée. Les textes sacrés du Culte Impérial, seule religion officiellement reconnue par l'administration centrale, spécifient que le Monde est en perpétuelle évolution, et que l'ordre naturel est d'embrasser la fugacité des choses. Le Tahoku est pour ainsi dire incité à évoluer selon les préceptes de l'Ordre Impérial pour réaliser la Prophétie portée par le Trône Terrestre : l'Empire est en ce monde pour grandir, se développer, et apporter la Lumière Divine sur le reste de la Planète. En découle que tout moyen technologique est considéré comme un mal pour un bien pour parvenir aux fins célestes, un précepte qui aide à l'acceptation de la science au sein de la société, mais qui peut mener le peuple à l'hérésie. En effet, des rumeurs racontent que des sujets de l'Empire considéreraient les machines comme des divinités à part entière, ce qui reste en accord avec les Textes Sacrés, et les placeraient comme étant les véritables voix célestes. Immortelles de par leur nature, elles montrent le chemin de la matière pure et infaillible contrairement à l'Empereur-Prophète qui, malgré sa réincarnation à travers ses fils, reste une divinité temporelle et faillible. Cette hérésie est celle de ceux que l'on nomme les Mécanistes, des croyants qui se sont perdus sur le chemin, préférant l'Eternité à la Temporalité, ignorant les préceptes des Textes Sacrés. Adorateurs des saintes paroles des Cieux, ces hérétiques étudient le fonctionnement de toute machine à leur portée, du matériel de siège mécanisé au simple grille-pain listonien, les considérant comme des allégories des diverses divinités et esprits qui peuplent la mythologie tahokaise. Chassés par l'Inquisition au sein du domaine impérial (Akibayo principalement), ils tendent à s'ouvrir vers l'étranger à la recherche du savoir sacré, et également de ressources financières à même de financer leurs familles et la religion. Tamasaa, siège secret de l'Eglise Mécaniste, a pu intercepter les communications du Syndicalii faisant état d'une demande de main d'œuvre de 2 millions de travailleurs. Commerçants, marins, techniciens, ouvriers ou simples citoyens à même d'apprendre pouvaient partir pour un lieu où ils ne seraient pas persécutés pour leurs croyances, et au sein duquel ils seraient même aidés sur le chemin de la foi. Considérant cette proposition comme une aubaine, le Saint Siège a ordonné une Grande Exode vers les terres promises du nord, transmettant le message à toutes les stations radio des fidèles. Ces derniers ont reçu un message d'espoir, un message presque inespéré qui leur promettaient non seulement la richesse (du moins selon les standards du pays), la connaissance et la possibilité de revenir plus fort sur les terres sacrées du Tahoku. De nombreux prêtres-mécaniciens répondirent à l'appel, motivant leur famille à venir avec eux, galvanisés par la mission qui leur était confiée. Les simples fidèles se joignirent en masse sous la coupe de leurs prêtres locaux. Nombreux étaient ceux qui ne possédaient que trop peu pour faire autrement, et la peur de la persécution persuada ceux qui n'abandonnèrent pas leur foi sous la violence. Bénis par le corps religieux local, tous s'en allèrent, mais certains pour de bon. Sans compter les multiples dangers à travers les montagnes et vallées tahokaises qui décidaient qui était assez pur pour poursuivre son chemin, l'intention des migrants différaient. Pourquoi revenir d'un pays qui, paraît-il, était si merveilleux ? Regorgeant de nourriture, d'or, de tissus fabuleux et d'esprits mécaniques ? Et plus le message prophétique de la Grande Exode se propageait dans les terres, plus il gagnait en mythe, méticuleusement dépiécé, refaçonné, fondu et cristallisé au sein des engrenages organiques du cerveau humain. Le bouche-à-oreille ne fit qu'amplifier le phénomène, et on raconta bientôt qu'un divin royaume les accueillait bras ouverts, bien loin, dans des terres glaciales que seuls les Tahokais des montagnes pouvaient supporter. Un royaume aux multiples facettes et aux multiples vassaux pour lesquels ils pourraient travailler : Porto Mondo, Peprolov, Albigärk, ... A première vue, les cortèges se déplaçaient vers les deux premiers, qui par leur nom même attestaient de leur sainteté : Porto Mondo, constitué dans l'alphabet local de 10 lettres, symbole du langage divin (le binaire), et Peprolov, une terre récemment libérée et qui de ses 8 cryptogrammes symbolisaient l'infini, l'Eternité. Du moins était-ce que l'on entendait, et Albigärk faisait également rêver. Lequel d'entre eux n'aurait pas pu succomber à l'appel de la Cité aux Milles Eglises, hébergeant des temples du Savoir des Dieux Machines ? Et ainsi de suite. Néanmoins, un ordre restait : pour accomplir leur mission sacrée, il fallait que les pélerins restent soudés, et donc s'établissent en larges communautés afin d'organiser la Sainte Mission. Il a donc été décidé que les prêtres-mécaniciens prennent la charge de groupes de fidèles, et ce selon leur attache régionale au sein du Tahoku, leur pays de sang, de culture et de cœur. Et le reste des Tahokais, les fidèles du culte impérial, ou les serviteurs corrompus des autres hérésies consumant le pays ? Eux aussi profitèrent du bouche-à-oreille, se joignant à l'exode en prétendant suivre la Foi. Les irréductibles fidèles sujets de l'Empereur Suprême -héroïque soit sa destinée- ne succombèrent pas à l'appel de la Corruption, et gare aux infidèles si l'un d'entre eux dénonçaient les fuilards au Trône...

Période de flux migratoires (à quelle date l'ensemble des citoyens intéressés auront immigrés) : La population émigrante commença son exode dès l'appel de Tamasaa, Saint Siège de la Foi Mécaniste. Usant de leur ancrage local, les Mécanistes purent utiliser des convois commerciaux pour transporter les pélerins vers Prepolov, première destination du fait de sa proximité avec le Tahoku.
Population en mouvement (nombre de citoyens total souhaitant émigrer) : 2,7 millions (Tamasaa étant une base secrète du culte, les fidèles de cette zone se trouve en majorité sur les côtes tahokaises : 1,8 millions viennent du nord-est du Subaru côtier (là où vivent la majorité des croyants persécutés, et qui figurent parmi les plus traqués par l'Inquisition du fait deleur proximité avec la capitale impériale), 700 000 de Fujima (qui souffre moins de la persécution grâce à l'éloignement) et le reste des côtes du Kaneshiro où vivent de petites communautés fortement persécutées).

Facultatif - population refoulées (nombre de citoyen n'ayant pas passé l'examen de citoyenneté) : Malheureusement, le Syndicalii a fait un appel pour 2 millions de travailleurs, et non plus. A moins que les autorités soient clémentes et accueillent la totalité des arrivants, elles devront faire partir au moins 700 000 personnes, perdues à plus de 5000 kilomètres de chez elles...Elles choisiront probablement les plus qualifiées, à savoir les prêtres-mécaniciens, qui souvent possèdent le niveau de mécanicien ou de technicien, ce avec de solides compétences en informatique grâce à leur lecture des textes binaires, des textes sacrés visant à la fois à élever l'esprit et améliorer les compétences des lecteurs dans les sciences sacrées (informatique, mécanique, balistique, ...). Les archevêques ou archi-prêtres mécanistes possèdent quant à eux un savoir dépassant toutes les attentes pour les standards tahokais : secrètement formés par les universités impériales ou par les universités contrôlées par les mécanistes, ils possèdent un niveau équivalent à celui d'un ingénieur ou d'un doctorant.

Facultatif - nombre de citoyens pour les différentes entités du pays 1,8 millions proviennent des côtes (nord-)est du Subaru et 700 000 du Fujima, le reste provenant du Kaneshiro côtier. La répartition à l'arrivée ne reflète pas les besoins des entités accueillant les migrants, ceci n'est donc qu'une répartition temporaire en l'attente de la réaction des autorités locales.

  • Pharois Syndikaali : 650 000
  • Commune d'Albigärk : 450 000
  • Porto Mundo : 900 000
  • République de Peprolov (attention, cette destination est soumise à des restrictions et ne concerne que les profils de marins, commerçants, entrepreneurs) :
de nombreux marins et petits commerçants affluent au Peprolov. 700 000
Orientations politiques des immigrés (préciser les grandes tendances, ou l'apolitisme des populations. Celles-ci peuvent également se contenter d'adopter les idées pharoises et intégrer le système politique classique du Syndikaali) :

Les immigrés restent très féodalistes et sont des intégristes religieux. Néanmoins l'image positive reçue sur les entités leur permet de rester relativement ouverts. Néanmoins, ils resteront des communautés très soudées qui auront du mal à intégrer tous les traits sociétaux du Syndicalii ou de toute entité trop progressiste. Albigärk risque par exemple de poser problème, les immigrés ayant entendu des rumeurs assez contradictoires avec la nature de la ville anti-monarchiste. Il est probable qu'un réarrangement naturel s'opère selon les affinités. Porto Mondo est un état assez centralisé et à tendance autoritaire, ce qui ne choquera pas les arrivants, au contraire, sauf problème d'acceptation des arrivants sur place, et ce de même pour Peprolov, à tendance conservatrice et centralisatrice.
Commentaire ? (si volonté d'espionnage, de sabotage, si populations spécifiques, avec des idées radicales, etc.)

(Je compléterai ça plus tard...demain ptetre mais je me permets de poster pour conserver mon texte)
Pays de départ : Youslévie

Pays d'arrivée Pharois Syndikaali / Commune d'Albigärk / Porto Mundo / République de Peprolov

Motif du transfert (raisons qui poussent vos citoyens à émigrer) : La grande majorité des futurs immigrés sont des vasques. Cette ethnie, minoritaire en Youslévie a souvent été mise côté voir persécuté. De plus les vasques n'ont jamais eu peur de partit à l'aventure et de s'exiler loin de leur terre natale.
Ces deux raisons ont donc logiquement poussées les vasques à émigrer, ce qui entraîne donc une diaspora assez conséquentes partout sur le globe, et cette logique à l'air de continuer même à notre époque malgré des conditions de vie améliorées.

Période de flux migratoires (à quelle date l'ensemble des citoyens intéressés auront immigrés) : L'immigration vasque vers le Pharois Syndikaali, la Commune d'Albigärk, Porto Mundo ou encore la République de Peprolov risque de se dérouler de la même manière que les autres immigrations vasques au cours de l'histoire. Cela se déroule en trois actes:
Le premier est l'arrivée des hommes dans le pays. Ces derniers à la recherche de travail s'installent et jugent en même temps si toutes les conditions à une installation durable sont réunis. Cette période dure environ entre six mois et un an.
Le deuxième acte est l'arrivée des familles qui rejoignent donc les travailleurs du premier acte. Le gros de l'immigration se fait alors et c'est aussi à ce moment-là que la population vasque s'organise et établit souvent des quartiers dans les plus grandes villes, il est même possible que les vasques créent eux-mêmes des villages. On peut aussi noter que c'est à ce moment là que les hommes pas convaincus par les conditions d'accueils du pays hôte quittent les lieux. Les familles arrivent sur un laps de temps d'environ trois à six mois mais l'organisation et l'aménagement définitif de la nouvelle minorité vasque peut prendre plusieurs années comme quelques mois.
Enfin le troisième et dernier acte est l'arrivée de nouvelle famille. Ce sont souvent des cousins ou des proches d'immigrés de la première vague qui ayant eu des échos d'une nouvelle contrée hospitalière quittent à leur tour la Youslévie et viennent rejoindre les premiers immigrés vasques.
Cette période commence quand toute l'organisation de la communauté vasque est terminé et dure un peu moins d'une décennie en générale, les arrivées se faisant au goutte à goutte.

Population en mouvement (nombre de citoyens total souhaitant émigrer) :Selon un dernier sondage, la population maximum qui pourrait quitter la Youslévie pour de nouvelles terres serait de 150 000 individus (on ne compte pas ici les potentiels arrivants de la troisième vague, car ce chiffre pourrait alors presque doubler et cette troisième vague reste assez hypothétique dans les faits).

Facultatif - population refoulées (nombre de citoyen n'ayant pas passé l'examen de citoyenneté) :Pas de chiffres

Facultatif - nombre de citoyens pour les différentes entités du pays
  • Pharois Syndikaali : 15 000
  • Commune d'Albigärk : 5 000
  • Porto Mundo : 30 000
  • République de Peprolov (attention, cette destination est soumise à des restrictions et ne concerne que les profils de marins, commerçants, entrepreneurs) : 100 000 : les vasques sont parmi les meilleurs marins du globe mais sont aussi de très bons commerçants. Il est donc normal que ces derniers soient plus qu'intéressés par un pays où ces deux marchés sont libres.

Orientations politiques des immigrés (préciser les grandes tendances, ou l'apolitisme des populations. Celles-ci peuvent également se contenter d'adopter les idées pharoises et intégrer le système politique classique du Syndikaali) :Les vasques venant de milieux populaires ont longtemps eu une tendance socialiste et même communiste, même si de plus en plus de vasques cèdent aux sirènes de l'extrême droite. Cependant il n'est pas exclu que ces derniers votent pour une mouvance politique ou un parti chrétien, et plus précisément catholique, si il en existe un dans le pays d'accueil de ces vasques.

Commentaire ? (si volonté d'espionnage, de sabotage, si populations spécifiques, avec des idées radicales, etc.)
Aucune volonté d'espionnage ou quoi que ce soit. Les vasques recherchent juste une terre d'accueil où ils pourront exercer leurs métiers, leur religion et élever leurs enfants en toute quiétude.
Ils souhaitent cependant juste être certain de pouvoir continuer à être vasque, c'est-à-dire transmettre leur culture, leur langue et autre à leurs enfants sans pour autant être rejeter par la société comme cela a pu être le cas par le passé en Youslévie.
L'appel d'offre se clôturera mi-janvier 2009, à l'occasion de la nouvelle année.
Les douanes pharoises rendront alors leur décision.
Pays de départ : Communes, républiques et syndicats du Grand Kah
Pays d'arrivée : Pharois Syndikaali
Motif du transfert : Établissement de Phalanstères sur une nouvelle terre propice.
Période de flux migratoires : 25/11/2008
Population en mouvement : 32 140
Facultatif - nombre de citoyens pour les différentes entités du pays
  • Pharois Syndikaali : 24 040
  • République de Peprolov : 8 100
Orientations politiques des immigrés : Les adeptes du Phalanstères tirent leurs racines des premières socialismes utopiques. Dans les faits, cependant, ils passent pour assez discrets, gardant leurs croyances et conceptions politiques pour l'intérieur de leurs communautés dont l'existence justifie justement cet exil dans le nord. Le Phalanstères sont des communautés agrariennes organisées selon des notions égalitaristes et communales, très développées sur les territoires frontaliers au Grand Kah, le modèle a été adopté, abandonné, exporté et importé dans de nombreux pays et continue lentement mais sûrement de se développer à travers le monde, selon une base simple : créer des phalanstères et, par leur succès et un évangélisme efficace au sein des populations agraires, villageoises, de petites zones urbaines etc étendre leur modèle. Ils sont aussi de bon cultivateurs, exportant les méthodes alternatives de production et s'entêtant à faire pousser dans des zones habituellement laissées en friche, faisant - selon leurs termes - donner à la Terre ce qu'elle peut donner. C'est cet attrait pour les terres les plus difficilement exploitables à première vue qui facilite leur installation : leur acquisition est peu couteuse, et leur rentabilisation tend à satisfaire les gouvernements.
Politiquement ils votent plutôt pour des mouvements de gauches traditionnelle ou écologiques.
Pays de départ : Communes, républiques et syndicats du Grand Kah
Pays d'arrivée (rayer la ou les mentions inutiles) : Commune d'Albigärk
Motif du transfert : Des étudiants, des professeurs, des formateurs et les familles des formateurs militaires kah-tanais envoyés en mission longue dans la région viennent s'installer à Albigärk.
Période de flux migratoires : 30/12/2008, bonne année.
Population en mouvement : 1814
Orientations politiques des immigrés : La plupart de ces kah-tanais ont leurs propres tendances politiques. Les formateurs militiares et leurs familles sont plutôt des kah-tanais interventionnistes, ce qui les place du côté des mouvements révolutionnaires, internationalistes, d'avant-garde etc. Les professeurs et étudiants représentent un panel assez large de la population kah-tanaise, quoi que tendant plutôt du côté des idées modérées. Socialisme démocratique, réformisme, fédéralisme etc.
Commentaire ? Il se trouve dans le lot quelques étudiants sympathisants de l'étrange et charismatique leader de la Section Défense. Mouvement aux contours idéologiques flous mais clairement violents et futuristes. Ceux-là tenteront probablement de s’immiscer dans la vie politique locale en radicalisant les étudiants autour des questions de fierté nationale, de tolérance armée de baïonnette, et plus important, de création de sections de défense autonomes comparables à celles de Kotios, dont se réclame le nouveau-nationalisme kah-tanais.
Pays de départ : République socialiste de Damanie
Pays d'arrivée (rayer la ou les mentions inutiles) : République de Peprolov
Motif du transfert : C'est un transfert de population motivé par une nécessité politique. La République Socialiste de Damanie, bien décidée à conserver et protéger le communisme en mer du nord, a décidé d'envoyer des ingénieurs et des médecins volontaires dans cette région du monde pour aider à sa reconstruction.
Période de flux migratoires : Après les élections.
Population en mouvement : 14 000
Orientations politiques des immigrés : Ces émigrés sont tous, à divers degrés, proches du pouvoir républicain-communiste de Damanie. Sachant que le communisme Damans et est une idéologie mêlant allégrement populisme, socialisme et nationalisme et que sa coalition politique lui imposer des compromis avec les Républicains, plus modérés, qui passeraient pour des sociaux-démocrates du fait de leur ligne égalitariste (et démocratique). Cependant ils viennent moins faire de la propagande idéologique qu'aider la région à se reconstruire.
Commentaire ?
- 700 Ingénieurs, techniciens et leurs familles.
- 12 00 Infirmiers et leurs familles.
- 800 Médecins, chirurgiens, et leurs familles.
Pays de départ : Communes, républiques et syndicats du Grand Kah
Pays d'arrivée : Porto Mundo
Motif du transfert :
Période de flux migratoires : 1/10/2009
Population en mouvement : 1213
Population refoulées : 318
Orientations politiques des immigrés : Ces gens sont tous, autant qu'ils sont tous, sans exception, adhérents ou partisans du Syndicat des brigades.
Le Syndicat des Brigades a été fondé par la citoyenne Dolores Xi-Chiang après la dernière révolution, en réponse à un constat simple : l'armée avait été dissoute et l'organisation de la défense territoriale, laissée aux seules communes, laissait à désirer sur à peu près tous les points. Révolutionnaire fermement internationaliste, la citoyenne considérait que la mission du Grand Kah restait avant tout une mission militaire, et que l'amélioration des conditions de vie au sein de l'Union seule était parfaitement inutile - pire - contre-révolutionnaire dans un contexte largement capitaliste. Opposée avant tout aux systèmes capitalistes et monarchistes, elle créa un syndicat visant à faire coopérer les brigades, traditionnels groupes de volontaires humanitaires et militaires partant du Grand Kah pour agir à l'extérieur, et leur insuffler l'organisation qui leur manquait. En quelques années les Brigades devinrent un véritable État dans l’État, sur lequel fut largement basé le réarmement de l'Union. Communaliste jusqu'au bout des ongles, Xi-Chiang ne croit cependant pas aux réformes. Elle considère que le Grand Kah doit devenir l'Armée de la Révolution. Le Syndicat qu'elle a fondé défend cette ligne : le Grand Kah doit, selon ses membres, s'armer et lutter pied à pied contre l'oppression, essaimer les révolutions et faire changer l'ordre mondial avant de migrer vers un système communaliste pur et parfait, considéré idéal mais fragile. Dans ce contexte le Syndicat n'est pas opposé à une "centralisation tactique et temporaire" et la confédération.
Officiellement, maintenant, ils sont plutôt des modérés politiques, voir carrément apolitiques, cherchant surtout du travail en Eurysie et ayant choisi le Porto Mundo du fait de leur langue lusophone.

Commentaire ? Il s'agit en fait d'une brigade révolutionnaire au grand complet, bien décidée à faire éclater une révolution - pas tant anti-pharoise qu'anti-Edmundo Estrela - dans cette région. Comme une façon de rappeler aux gouvernements du Liberalintern que leurs dépendance n'ont pas droit à la trahison idéologique.
- Bordel de…

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Quand le Pharois Syndikaali avait lancé son nouveau pacte de fraternité, espérant attirer du reste du monde les bras qui manquaient désespérément à sa croissance, il ne s’était certainement pas attendu à un tel afflux de migrants, venus du lointain Nazum, et d’apparence si atypique. Traditionnellement, le Syndikaali était terre d’accueil. Longtemps resté une République de bric et de broc, sa souveraineté s’était construite sur sa capacité à attirer à lui toutes les âmes déviantes de la région, en quête de liberté et d’opportunité. Cette politique d’accueil, si elle avait porté ses fruits dans les ports libres, villes cosmopolites situées sur le Détroit, n’engageait pas à grand-chose le reste du territoire, très inhospitalier et où peu nombreux étaient ceux qui désiraient s’installer durablement. A choisir, un étranger préférait toujours les autres provinces de la péninsule plutôt que sa pointe, si désespérément austère et stérile.

Et voilà que des millions d’individus se présentaient à présent, en flux continu, aux douanes du Syndikaali. Le gouvernement avait été contraint de débloquer en urgence un budget pour augmenter ses capacités à filtrer les nouveaux arrivants – le pays n’étant clairement pas suffisamment bien préparé pour faire face à un tel raz-de-marée. Les ministres Kaapo, ministre de la Terre, des villes et des propriétés et Marketta, ministre de la Planification, avaient passé une semaine entière enfermés dans un bureau, à tenter d’organiser et de canaliser ce mouvement d’ampleur.

Tout juste peuplé d’une dizaine de millions d’habitants, une quinzaine en comptant Albigärk, le Syndikaali avait parfaitement conscience de la complexité d’accueillir sur son sol une population étrangère et si culturellement éloignée des Pharois. Il y avait des secrets, au Syndikaali, des mœurs et des façons de faire atypiques, même pour un pays libertaire, et l’arrivée de citoyens venus d’une lointaine dictature n’augurait pas forcément une intégration facile. Pourtant, ce sentiment se disputait à un autre : on ne laissait personne sur le carreau, et certainement une minorité opprimée comme c’était le cas des Tahokais. La force du Syndikaali reposait aussi sur ce qu’elle avait su fraterniser toutes sortes de peuples différents, un prérequis nécessaire au commerce, et à la survie.

Pendant des siècles, les mauvaises conditions de vie sur le territoire pharois avaient poussé le peuple à émigrer, fuir vers des horizons lointain, plus accueillants et chauds. Cela faisait partie du mythe national, il fallait partir, au moins provisoirement, partir pour revenir peut-être, mais partir malgré tout, voir le monde, sortir des eaux gelées du nord et se confronter à des mers étrangères. Pendant des siècles, oui, les Pharois s’étaient répandus sur le monde, partir à sa rencontre par curiosité autant que par nécessité. On leur avait parfois fait mauvais accueil, et parfois bon. Il était impensable de ne pas rendre la pareil à présent.
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Parce qu’on était plus familier des Kah-tanais, et parce que les douanes étaient clairement débordées, l’arrivée de quelques milliers de citoyens venus du Grand Kah passa comme une lettre à la poste. On était simplement content de régler les dossiers et comme il ne s’agissait pas d’un peuple en fuite, arrivé sans le sous et un peu forcé par le destin, mais bien volontaire et désireux de s’intégrer, on se contenta de valider tous les dossiers sans plus de formalités. Bien sûr, il existait quelque part un bureau de la C.A.R.P.E. où s’accumulaient des piles de feuillets rédigés par le Renseignement sur ces nouveaux citoyens, mais les lois sur la vie privée limitaient le fichage et puis, quelques espions de plus ou de moins, ce n’était pas tant que ça un problème. Les secrets pharois étaient moins cachés que dilués dans une masse de crimes et de complots à toutes les échelles ce qui brouillait l’information au lieu de la dissimuler. La structure du Syndikaali, dépourvue d’instances centralisatrices, décomposées, adaptées pour chaque territoire, grouillante de rapports de force, n’arrivait assurément pas à la cheville en termes d'efficacité des services de renseignement intérieurs des nations équivalentes en taille et en poids, mais avait au moins le mérite de constituer une protection efficace face à des espions habitués à ce que tout soit bien rangé.


DE L’IMMIGRATION KAH-TANAISE, RAPPORT DE DOUANES
Ce document a été validé par le Citoyen Ministre Kaapo


PHAROIS SYNDIKAALI

Nationalité : Kah-Tanaise
Population en mouvement : 24 040
Observation des douanes : aucune remarque particulière
Localisation : côtes pharoises

Avis des autorités : favorable, encourageons le mélange avec les communautés de pêcheurs et phalanstères déjà présents
Avis des autorités locales : globalement positif, la volonté manifeste des Kah-Tanais d'adopter les mœurs et modes de gouvernance pharoises a été apprécié. Si certaines régions reste réfractaires à la venue d'étranger, d'autre espèrent pouvoir compter sur l'installation de nouvelles communautés pour se développer.

Avis conclusif : VALIDE


COMMUNE D’ALBIGÄRK

Nationalité : Kah-Tanaise
Population en mouvement : 1814
Observation des douanes : aucune remarque particulière
Localisation : Commune d’Albigärk (ville)

Avis des autorités : favorable, la Commune a vocation à accueillir un maximum d’étudiants et d’enseignants de tous les horizons possibles, tant que ces derniers respectent l’éthique scientifique. Au vu des profils des migrants accueillis, un risque d'espionnage industriel est possible, restons attentifs.

Avis conclusif : VALIDE


PORTO MUNDO

Nationalité : Kah-Tanaise
Population en mouvement : 1213
Observation des douanes : aucune remarque particulière
Localisation : Porto Mundo (ville)

Avis des autorités : aucun commentaire

Avis conclusif : VALIDE
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- Bon. Ça c’est fait.

La douanière Sirpa reposa le document sur le sommet de la pile. Les Kah-Tanais, c’était bon, pour les autres, on attendait la réponse de Peprolov, enfin, la République Sociale du Prodnov depuis quelques jours. Aucune idée de comment Malyshev allait traiter tout ça, il flottait une certaine incertitude depuis la victoire de la coalition rouge aux élections.

Le dossier suivant concernait quelques dizaines de milliers de Youslèves, réfugiés politiques ceux-là, le sort des populations vasques n’était pas inconnus aux Pharois, naturellement attentifs aux questions de liberté et d’émancipation des peuples en Eurysie. Il fallait également leur accorder qu’étant traditionnellement de bons marins, Vasques et Pharois avaient eu l’occasion de collaborer, mais également de se faire concurrence au cours de l’histoire. Deux peuples minoritaires dans une entité politique plus large, tournés vers l’océan, bien qu’ils ne bordent pas la même mer leurs destins se faisaient écho l’un à l’autre. Il aurait été incompréhensible aux yeux de l’opinion publique de ne pas les accueillir.

Plus nombreux que les Kah-Tanais et également plus attachés à leur culture d’origine puisque leur exode s’avérait moins volontaire que pour ces-derniers, l’accueil des populations vasques fut un peu plus minutieuse.

Sirpa jeta un œil au reste des documents à transférer à Peprolov. Cent-mille immigrés, rien que ça. Ca faisait beaucoup quand même, mais à voir, la République Sociale avait peut-être des ambitions nécessitant un tel apport de main d’œuvre et l’orientation de son territoire vers la mer pouvait aider à l’intégration. Sans compter que plusieurs rapports attestaient de la présence de mouvement communistes et socialistes parmi les migrants. Cela pourrait sans doute peser dans la décision de Malyshev Alexei.


DE L’IMMIGRATION YOUSLEVE/VASQUE, RAPPORT DE DOUANES
Ce document a été validé par le Citoyen Ministre Kaapo


PHAROIS SYNDIKAALI

Nationalité : Youslève
Population en mouvement : 15 000
Observation des douanes : privilégions l’installation dans la ville d’Helmi en raison du besoin de main d’œuvre sur les chantiers navals et de la proximité avec l’océan du nord ce qui assurera aux populations accueillies une certaine familiarité avec l’élément marin. La ville de Kanavaportti est également privilégiée pour son patrimoine Albien et son climat plus doux qui rappellera les eaux chaudes de la Leucytalée et aidera à l’intégration. Tout cela a bien évidement été au préalable accepté par les collectivités locales.
Localisation : Helmi / Kanavaportti

Avis des autorités : favorable, une fraternisation rapide devra être organisée en mettant l’accent sur les proximités culturelles pharo-vasques.
Avis des autorités locales : globalement positif, les proximités culturelles et l'appartenance à la sphère eurysienne ont été mis en avant comme des facteurs d'intégrations perçus positivement. Le statut de réfugiés et de peuple marin a permis de convaincre certaines factions traditionalistes et nationalistes de laisser leur chance aux Vasques à la campagne. Dans les grandes villes, leur accueil n'a soulevé aucune objection.

Avis conclusif : VALIDE


COMMUNE D’ALBIGÄRK

Nationalité : Youslève
Population en mouvement : 5 000
Observation des douanes : aucune remarque particulière
Localisation : Commune d’Albigärk (ville)

Avis des autorités : favorable, la Commune n’a aucune raison de ne pas accueillir des populations en détresse. L’idéal anarcho-libertaire qui l’anime ferait de leur refoulement une faute politique.

Avis conclusif : VALIDE


PORTO MUNDO

Nationalité : Youslève
Population en mouvement : 30 000
Observation des douanes : les ports-libres sont déjà massivement multi-culturels, l’arrivée de populations étrangères ne devrait pas poser problème
Localisation : Porto Mundo (ville)

Avis des autorités : aucun commentaire

Avis conclusif : VALIDE
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Bien. Restait à présent à régler la question des Tahokais. Pas une mince affaire, mais l’avantage était que, demandeur, d’asile, ces populations nazuméennes se révélaient assez influençables, tout du moins on pouvait sans trop de difficultés orienter leur installation vers des lieux stratégiques pour l’économie pharoise. De toute façon c’était soit ça soit la mer, alors…
Le ministère de la Planification avait « passé commande » aussi sordide que celui puisse paraître et après de longs jours de réflexion, avait envoyé un plan d’implantation aux douanes. Ambitieux, celui-ci nécessiterait un certain temps pour être correctement appliqué, et pas mal de travail, mais s’il réussissait les nouveaux venus formeraient assurément une force d’appoint crucial pour le développement du Syndikaali. Cela avait nécessité de faire passer en vitesse devant les Chambres une loi d'augmentation des visas délivrés, mais les trois formations politiques au pouvoir s'accordaient assez unanimement sur la nécessite pour le Syndikaali d'accueillir des réfugiés, en particulier si ces-derniers étaient disposés à travailler. Il y eut bien quelques râleries de la part de la droite, mais même le Parti Populaire, pourtant dans l'opposition, s'était rendu à l'évidence que la croissance démographique naturelle du pays ne suffirait pas à soutenir très longtemps l'exceptionnel développement économique que connaissait le Pharois.

Il fallait des travailleurs, et des consommateurs.


DE L’IMMIGRATION TAHOKAISE, RAPPORT DE DOUANES
Ce document a été validé par le Citoyen Ministre Kaapo


PHAROIS SYNDIKAALI

Nationalité : Tahokaise
Population en mouvement : 1 100 000
Observation des douanes : très religieux, nous recommandons de privilégier l’installation dans des zones fortement urbanisées, quitte à mettre en place des quartiers communautaires, et éclater au maximum les groupes dans les villes afin de favoriser le contact avec les Pharois. La fascination mécaniste dont font preuves les Tahokais pousse à encourager leur installation dans les grands centres industriels du nord et dans les ports-libres. Diminuons également la part destinée à s’installer à Porto-Mundo pour les orienter vers les trois autres ports-libres afin de ne pas déstabiliser outre mesure les équilibres locaux.
Localisation : Helmi / les ports-libres / un peu dans la plupart des grandes villes

Avis des autorités : favorable, pas plus de 50 000 individus par ville, uniquement dans des villes ayant donné leur accord
Avis des autorités locales : mitigé, si certains grands centres urbains en quête de main d’œuvre et accueillant déjà des minorités culturellement étrangères telle que la métropole d'Helmi se sont exprimées favorablement, d'autres villes ont fait part d'une vive inquiétude quant à leur capacité à accueillir des populations si radicalement étrangères et ne désirant pas forcément s'intégrer à la communauté nationale. Le rejet a été particulièrement vif au niveau des campagnes et territoires pharois isolés, connus pour leur conservatisme. Chose rare, le caractère très religieux des populations migrantes a également provoqué la méfiance des factions anarchistes et libertaires pourtant traditionnellement favorables à l'ouverture des frontières.

Avis conclusif : VALIDE


COMMUNE D’ALBIGÄRK

Nationalité : Tahokaise
Population en mouvement : 450 000
Observation des douanes : attention au choc des cultures entre la société anarchiste d’Albigärk et celle plus rigoriste du Tahoku.
Localisation : Commune d’Albigärk (ville)

Avis des autorités : culture fascinante et particulièrement enthousiaste quant aux progrès de la science et de l’industrie, nous serons heureux de collaborer au plan d’accueil des réfugiés Tahokais.
Avis conclusif : VALIDE


PORTO MUNDO

Nationalité : Tahokaise
Population en mouvement : 450 000
Observation des douanes : avons diminué la part des entrées à destination de Porto Mundo pour ne pas trop déstabiliser l’équilibre démographique de la ville. Un budget supplémentaire sera accordé à Porto Mundo pour faire face à cet afflux de réfugiés. Pensons que les travailleurs Tahokais seront une bonne chose pour l’industrie lourde locale.
Localisation : Porto Mundo (ville)

Avis des autorités : aucun commentaire

Avis conclusif : VALIDE
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Communiqué officiel du service d’accueil à la citoyenneté prodnovienne.
Message du Premier Ministre, le camarade Malyshev Alexei Stanislavovich :


Chers amis, chers camarades,

Avec mon gouvernement, j'ai pris acte de votre volonté de rejoindre notre pays. En tant que République Populaire, l'internationalisme fait partie de nos valeurs, la fraternité de classe supplantera toujours les différences nationales. Tout homme et toute femme qui choisit de mettre sa force de travail au service du collectif a sa place au Prodnov et le Prodnov sera fier de le ou la compter parmi ses ressortissants.

Je sais que certains d'entre-vous fuient l'oppression. Je sais que certains d'entre-vous ne sont pas ici de gaieté de cœur. C'est toujours un déchirement, pour celui qui est attaché à la terre, de la quitter. L'homme simple, le travailleur fier, n'abandonne pas son pays volontairement, si celui-ci lui offre les opportunités de son épanouissement et de son émancipation.

Le Prodnov, avec votre aide, pourra être cette terre. Cette terre où l'homme se surpassera lui-même, dans une société sans classe. Une terre construite par le travail, pour le travailleur. Une terre où les individus sont libres, égaux, et frères.

En République Sociale du Prodnov, que nul ne s'attende toutefois à faire fortune. Il n'y a pas de place ni pour l'oisif, ni pour le traitre de classe, ni pour l'exploiteur, ni pour l'idéaliste. Le travail seul émancipe l'homme de sa condition. Le travail seul construira la société de demain. L'avenir est au travailleur, celui qui le spolie spolie l'avenir.
Ceux qui ne sont pas prêts à s'engager pleinement dans cette entreprise, ceux-là peuvent reprendre la mer, s'en aller au Pharois ou ailleurs, ceux-là n'ont pas leur place en République Sociale du Prodnov. Celui qui ne partage pas son pain, qui ne partage pas le fruit de son labeur avec le démuni, celui qui refuse d'agir pour la collectivité, celui qui ne prend pas part à la délibération, celui qui pense à son enrichissement au détriment de celui de son voisin, celui qui n'ouvre pas sa porte au vagabond, celui qui ne croit pas en la science et en la rationalité de l'homme, celui qui met son culte, sa croyance au dessus des lois, celui qui trouve dans son ethnie une fierté, celui qui ne respecte pas la femme, l'enfant, le voisin, celui qui ne s'engage pas pour défendre sa liberté et ses droits, celui qui pense tirer profit du travail des autres, celui qui spécule, ment, corrompt, celui qui consomme trop quand d'autres meurent de pas assez, celui-là n'a pas sa place en République Sociale du Prodnov !

Celui-là demeurera au banc de l'humanité.

Ensemble, frères et sœurs, camarades, le plus beau mot du monde, ensemble, levons nous, et demain, l'international sera le genre humain !


Réponse officielle du gouvernement prodnovien : les migrants qui le désirent doivent se rendre à Peprolov-port pour entamer leurs démarches de régularisation. Celle-ci leur permettra d'obtenir le statut de citoyen provisoire. Si dans cinq ans, le citoyen a donné des gages de respectabilité civique, la naturalisation se fera de manière automatique.
La moindre infraction est toutefois, sur décision d'un tribunal populaire, susceptible pendant la durée des cinq années probatoires, de révoquer au citoyen tous ses droits civiques, de prolonger ou d'annuler la procédure de naturalisation. En cas d'héroïsme ou de service rendu à la patrie, la durée de cinq années probatoires peut-être réduite.

Vive le communisme !
Vive la République Sociale du Prodnov !
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