10/08/2013
14:45:15
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Une rencontre lunaire entre Antégrie - Loduarie - Svobansky-Normanie

Aujourd'hui, l'ambiance va chauffer au Bureau du Ministère des Affaires Etrangères Antègres de Layek . En effet, une rencontre entre l'Antégrie, la Loduarie et la Svobansky-Normanie a été organisée par le gouvernement antègre, pour parler de diverses raisons, mais principalement d'une potentielle sortie de l'Antégrie de l'UNCS. En effet, cette entrée a été contestée par le peuple antègre, par de nombreuses émeutes et manifestations. Et même le gouvernement antègre en personne a regretté ce choix, tout simplement car après avoir rejoins cette alliance, le gouvernement s'est rendu compte de l'erreur : nous n'étions pas à notre place, au sein de ces nations léninistes.

Les gens festoyaient dans les rues, avec des slogans anti-UNCS. Ils attendaient avec impatiente les représentants loduariens et normaniens, lorsque tout à coup, la joie s'intensifia : le cortège arriva, avec sur les voitures, les drapeaux de la Svobansky-Normanie et de la Loduarie. Les gens s'écartèrent et applaudissaient le cortège. Le cortège était impressionnant : avec des vingtaines de véhicules de police, et 2 voitures noires, dans lesquelles voyageaient les représentants normaniens et loduariens.

Le cortège roulait et traversait la ville de Layek, jusqu'à arriver à un très grand bâtiment : le 13 Rue de la Libération, autrement dit, le Bureau du Ministère des Affaires Etrangères Antègres de Layek. C'est un très beau bâtiment, avec une architecture plutôt ancienne, faisant penser à ces monuments de pierre de l'Antiquité, mais qui bizarrement, parais moderne, probablement du fait de la rénovation récente.
le Bureau du Ministère des Affaires Etrangères Antègres de Layek

Quelques minutes plus tard, les représentants se retrouvaient en privé, dans la salle de conférence. Un débat avait lieu...
Kristensen Vandavič
Le vent de la liberté, apporte avec lui, l’orage et la pluie des problèmes


Vendredi 3 décembre 2008, Bureau du Premier ministre, 22h30

Peut de temps après l’ouverture de l’Antégrie au monde, le dirigeant local sur proposition de l’impérialiste qu’est la Loduarie Communiste, a demandé son adhésion au seins d’une organisation obsolète et moquée de tous. Celle-ci, fut acceptée dans les plus bref délais, ne laissant le temps aux états frontaliers de se préparer économiquement et diplomatiquement. Une fois de plus, les méthodes intimidatrices et impérialistes du Secrétaire général, Lorenzo Geraert-Wojtkowiak ont un peu plus enflammées l’Eurysie.

- Un homme toqua à la porte -

- Entrez.

- Monsieur le Premier ministre ?

- Que se passe t-il ?

- Je viens de recevoir une information de la plus haute importance… en provenance de l’Antégrie.

- Dites moi ce qui se passe au lieu de tourner autour du pot mon bon Nikita !

- La République Socialiste d’Antégrie viens de rejoindre l’Union des Nations Communiste Socialistes.

- Kristensen leva alors les yeux de ces documents, ce qu’il n’avait pas daigné faire depuis le début de la conversation. Il retira alors ces lunettes qu’il posa calmement sur son bureau avant de joindre ces mains et prendre un air grave. Il sourit. -

- Pouvez-vous répéter Nikita ?

- La République socialiste d’Antégrie, viens de rejoindre l’UNCS.

- Comment ça se fait que je n’ai jamais été mis au courant de leurs candidature ?

- D’après le ministère des affaires étrangères, ils auraient gardé cela secret le temps d’obtenir une réponse des membres de l’organisation.

- Laissez moi seul je vous prie, encore merci de cette information. Mieux vaut tard que jamais.

- Entendu vôtre excellence.

- Alors que l’homme quittait la pièce, le premier ministre Kristensen Vandavič saisit fermement son téléphone disposé à droite de son bureau, composant rapidement le numéro du standardiste de la ligne privé du Capitol national -

- Mettez moi en contact avec le ministre des affaires étrangères.

- Entendu monsieur le Premier ministre.

- Quelques secondes s’écoulèrent -

- Vous êtes en relation avec le Ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale.

- Monsieur le premier ministre ?

- Oui Viktór, j’ai reçu le rapport d’une de vos équipes concernant l’Antégrie.

- Je vois déjà où vous voulez en venir, sachez que nous ne pouvions avoir ces informations plus tôt. Les autorités antègres ont instauré un black-out total sur le sujet…

- Je le sais ne vous inquiétez pas, toutefois j’aimerais savoir votre opinion sur le sujet.

- Votre excellence, l’étalement de l’UNCS et plus globalement du communisme radical est extrêmement préoccupant. Nous devons prendre en note leur réputation catastrophique et la position de la scène internationale qui est largement hostile à celle. Je prend également en note que les autorités antègres n’ont pas eu l’intelligence de nous prévenir de leurs candidatures, ou celles-ci avaient l’interdiction de le faire.

- Le premier ministre écoutait attentivement les dires de son ministre, tenant entre ces doigts un stylo bic qu’il frappait de manière régulière sur son bureau, la chaise tournée de quelques degrés vers la droite. -

- Privilégions la diplomatie, car seule elle pourra apaiser les tensions et peut-être débouchés sur un antxit.

- Antxit ?

- Oui vôtre excellence. C’est le therme que l’ont utilise dans le jargon des diplomates pour symboliser la sortie d’un état dans tel ou tel organisations.

- Bon écoutez, il n’y a que deux issues. Soit vous vous débrouillez à faire en sorte que nous nous rencontrions dans les plus brefs délais afin que l’on règle le problème rapidement mais sûrement. Soit nous allons régler le problème mais beaucoup moins cordialement. Pas de communistes dans les Balkans.

- Entendu monsieur le premier ministre, je vous rappellerais dès que la rencontre sera planifiée.

- Deux jours défilèrent au Capitole national. Le téléphone du bureau de Kristensen sonna. Sans attendre une seconde, il le saisit. -

- Votre excellence, monsieur Viktór Marković souhaite entrer en liaison avec vous.

- Faites.

- Vous êtes en relation avec le Ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale.

- J’écoute ?

- Bonjour monsieur le premier ministre, la rencontre a été planifiée le 5 décembre 2008 dans la capitale antègre.

- Parfait, je vous remercie Viktór.

- Il raccrocha avant de quitter la pièce -

Le premier ministre pris quelques jours plus tard l’avion en direction de la capitale antègre afin d’assister en personne à la rencontre. Une fois sur le sol voisin, il monta dans un véhicule mis à disposition par les autorités locales. Une fois là bas il vit les manifestants titanesques contre l’UNCS et les drapeaux normaniens que tenaient quelques habitants. Cela prouvait qu’une seule chose : que le peuple était contre cette adhésion. Peut de temps après être monté dans le véhicule, Kristensen arriva au lieu de la rencontre, un sublime bâtiment aux colonnes antiques.

- Le premier ministre ouvrit alors la portière de sa voiture, passant sur le tapis rouge entouré de soldats aux garde à vous avant de venir serrer la main de son homologue antègre et de rentrer dans l’enceinte de l’édifice -

- Bonjour monsieur le président, j’ai bien peur malheureusement que pour vous, ce soit le début des problèmes…
Le Président Antègre Talkan Tarkov répondit :

- Bienvenue à notre Bureau, son excellence. Que voulez-vous dire par "C'est le début des problèmes" ? Si vous parlez du fait que la Loduarie vient à cette rencontre, c'est complétement compréhensible. Mais passons, allons attendre ce cher Lorenzo dans mon bureau, nous y serons mieux pour parler en privé. Ces manifestants sont bruyants et en plus de cela, il fait un froid atroce ici.

Le représentant Normanien acquiesçai et le suivi dans son bureau. Ils traversèrent les longs couloirs du bâtiment et finirent par arriver dans un somptueux petit bureau, fort chaleureux, décoré avec des immenses bibliothèques remplies de livres et avec un tableau relevant d'un talent artistique exceptionnel. Talkan ouvrit la porte. Kristensen le suivi et s'asseyait sur un fauteuil en cuir.

Bureau

- Sortez, Kosker, laissez nous discuter en privé avec son excellence. Ne vous inquiétez pas, vous serez au courant grâce à un compte rendu du débat qui vous sera faxé demain.

- D'accord, j'y jetterais un œil, et d'ailleurs, n'hésitez pas à me consulter si vous avez des doutes. Je serais dans mon bureau.

-Kosker sorti de la pièce et se rendit dans son bureau-

- Bon, profitons de l'absence de ce cher Lorenzo pour parler en privé. Je vous avoue que nous avons regretté cette entrée à l'UNCS, que ce soit à cause des manifestations et émeutes, mais également car nous avions mal compris le terme "communistes". Nous pensions qu'ils étaient des communistes, tout ce qu'il y a de plus normal, mais non, ce sont des léninistes. Nous qui nous battons contre cette idéologie venons de tomber dans un piège. Ainsi, lors de cette rencontre, nous allons essayer de convaincre la Loduarie de nous laisser sortir sans aucune conséquence de l'UNCS. Nous n'y sommes pas à notre place et de plus, cette alliance n'est pas du tout ce à quoi nous nous attendions. Êtes-vous d'ccord pour nous aider à négocier notre sortie de l'UNCS ? Cela nous rendrait un grand service.
Peu après avoir sorti cette phrase choc, le jeune premier ministre suivit son homologue jusqu’à un petit salon chaleureux à l’abri des regards tel un cocon chaud au milieu d’une forêt glacée. Il prit place sur le sofa rouge, croisant ces jambes et mettant à ces oreilles un traducteur afin d’entendre les paroles de son collègue. Kristensen écouta attentivement les dires de son homologue à travers le traducteur, le regardant droit dans les yeux inclinant légèrement de haut en bas sa tête afin de montrer à son interlocuteur qu’il avait toute son attention. Une fois que celui-ci semblait avoir terminé de jacasser il put placer quelques mots.

- Tout d’abord, pourquoi avez vous accepté de rejoindre cette alliance obsolète et moquée de tous ? Je ne suis pas un socialiste, encore moins un communiste mais il ne me semble pas qu’il faille être un génie pour savoir qu’il y a bien mieux sur terre.

- Il remis alors sa frange en regardant brièvement le sol avant de répondre une nouvelle fois à son homologue. -

- De plus, je vois qu’il y a des émeutes un peu partout chez vous, alors pourquoi mon bon Talkan as-tu imposé ta volonté personnelle contre celle du peuple ? Ne tombe pas dans le totalitarisme, laisse ça à la République kronienne ou bien à la Loduarie Communiste.

- Kristensen observa alors la porte avant de reprendre une nouvelle fois la parole -

- L’UNCS est une menace et pour toi et pour les Balkans eurysiens, alors bien sur que je vais t’aider à t’en sortir. Mais encore une fois je vais avoir besoin de ton soutien sans faille et que surtout, tu ne me contredise pas ! Approuve mes propos ou je serais en position de faiblesse et ce sera foutu.
Après que Kristensen eut fini de parlementer, Talkan répondit :

- Nous avons choisi cette alliance sur un coup de tête. Elle paraissait correct mais ce fut un piège, cette alliance nous a vite dégoûté. Mais les arguments loduariens étaient intéressants, que nous avons été naïfs... D'ailleurs, j'ai une question Kristensen : aurez-vous une alliance qui nous correspondrait à nous proposer ? Nous ne voulons pas rester sans alliance... Bien évidemment, cela reste secret entre nous deux.
La Loduarie arrive


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SOLDATS, GARDE À VOUS !

Aussitôt, une cinquantaine de bottes se mirent à claquer sur le pont du porte-hélicoptère Loduarien, l'amiral Galaisie. Des soldats Loduariens, obéissant à l'appel du chef suprême et incontesté, se mirent au garde à vous d'une manière incroyablement rapide et discipliné. La navire tanguait, et 3 hélicoptères se préparaient à décoller. Ils n'attendaient que leurs occupants.

Camarades Soldats, Marins et Pilotes, ce jour est un grand jour. Une république Socialiste, l'Antégrie, a décidé de nous rejoindre, dans notre lutte contre le capitalisme !
Mais celle-ci, malheureusement, est traversée par de nombreux problèmes. À commencer par son taux de criminalité, le plus élevé au monde ! Mais également par l'impérialisme des nations balkaniques Eurysiennes, notamment son voisin, la Normanie ! Mais nous, Loduariens, nous nous sommes jurés, en accord avec le peuple Antègre de le protéger contre ces menaces ! Et de nous battre pour les aider ! Car il est de notre devoir, à nous les communistes, d'aider coûte que coûte nos camarades dans le besoin !
Dans ce cadre là, j'ai accepté de rencontrer le ministre Antègre. Mais je ne serai pas seul. Le 1er ministre de l'état impérialiste de Sovbansky-Normanie sera là lui aussi ! Alors il se dessine face à nous l'avenir de l'Antégrie. Après vous avoir parlé, je vais partir. En direction de l'Antégrie. Afin d'aider l'Antégrie à ne pas suivre un chemin qu'elle pourrait regretter, qui la mènerait face à l'impérialisme Normanien, et la chute du Socialisme en Antégrie ! Alors, camarades, je vous le dis maintenant : l'avenir du peuple Antègre est en jeu ! Mais nous devons garder espoir, et rester fort pour nos camarades ! HURA !


Les soldats reprirent 3 fois l'encouragement lancé par le Secrétaire Général.

HURA ! HURA ! HURAAAAA !

Lorenzo salua militairement les soldats, qui lui rendirent son salut. Il se dirigea vers l'un des hélicoptères, le plus gros, monta à bord, se tourna vers les soldats toujours au garde à vous en lanca un puissant ROMPEZ ! qui traversa le fracas des hélicoptères au décollage. Les soldats rompirent les rangs, et les hélicoptères décolèrent en direction de l'Antégrie.

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Les hélicoptères se posèrent sur l'aéroport. Lorenzo descendit, ainsi que les soldats présents à bord des 3 hélicoptères, tous armés. 10 soldats au total.
Sans broncher, le symbole de l'autorité suprême en Loduarie se dirigea vers les voitures qui lui avaient été désignés pour son transport jusqu'au lieu de rencontre. Il monta à bord, laissant les soldats à côté des hélicoptères dans un ultime salut militaire.
Le véhicule s'avança.

Tout le long de la route, il vit de nombreux manifestants Antègres. Il n'avait contre les manifestants en général, bien au contraire; mais ceux-ci abordaient des affiches et pancartes clairement contre... L'Union des Nations Communistes et Socialistes. Étrange. Mais Lorenzo commençait à avoir un avant goût de ce qui se tramait... Et qui expliquait en partie la présence des Normaniens dans des affaires qui ne les regardaient pas.

La voiture s'arrêta en face du Bureau du Ministère des Affaires Etrangères Antègres de Layek. Autrement dit, le lieu de rencontre. Lorenzo sortit de la voiture, remit en place son uniforme militaire correctement sur ses épaules, et attendit les responsables Antègres.

Des négociations tendues m'attendent.
C'est alors qu'un homme arriva face à Lorenzo : il s'agissait de Kosker, le ministre des affaires étrangères. Kosker accueillit Lorenzo en arborant un grand sourire aux lèves et le salua. Il lui ouvrit la porte du bâtiment, en l'accompagna dans les longs couloirs du bureau, pour enfin arriver devant un magnifique salon ancien. Kosker sortit :

Les longs couloir du bureau des affaires étrangères antègres

- Faites vite, très cher, les discussions ont déjà commencé entre son excellence et Talkan, notre président. Ils parlent pour l'instant en privé, je vais demander si vous pouvez rentrer.

Kosker toqua à la porte, et l'ouvrit.

- Bonjour, Talkan, Lorenzo vient d'arriver. Puis-je le faire rentrer ou dois-je attendre que vous ayez fini vos discussions ?

- Faites le entrer, nous avions fini nos discussions avec son excellence.

Puis, Talkan murmura quelque chose à l'oreille de Kristensen :

- Vous me direz plus tard, lorsque Lorenzo sera parti, si vous avez une alliance en tête à nous proposer.

Kosker ouvrit de nouveau la porte et fit rentrer Lorenzo dans la pièce, en lui lançant un :

- Je vous laisse discuter entre chefs d'états, moi, j'ai des affaires à régler. Et n'hésitez pas Talkan, si vous avez besoin de conseils pour une décision lors du débat, je serais dans mon bureau, juste à côté.

Alors le vrai débat pouvait enfin commencer. Talkan et Kristensen n'avaient qu'une idée en tête : négocier l'Antxit (sortie de l'Antégrie de l'UNCS).
Lorenzo vit le ministre des Affaires étrangères Antègres s'avancer vers lui.

Salutations à vous, camarade. J'espère que vous vous portez bien.

Après avoir salué, le ministre, il le suivit en direction de la salle de rencontre. Les chaussures militaires de Lorenzo claquaient sur le sol, d'une manière bruyante qu'il contrôlait parfaitement, après de nombreuses années passées au sein d'un camp militaire, notamment pendant la guerre civile Loduarienne.

Il suivit les indications de Kosker, attendit puis rentra dans la pièce. Kosker reparti et ferma la porte. Il dévisagea les deux ministres en face de lui, puis... Sourit. Il lanca de sa voix de militaire, en Ukrainien :

Salutations à vous, camarades !

Il sera les mains aux deux ministres, puis s'assit sur une chaise désigné.

Bien, camarades. Je viens ici selon vos requêtes conjointes, de part la voie aérienne, à partir du porte-hélicoptère Loduarien. Quelles sont donc vos requêtes, même si de ce que je vois dehors, je me fais déjà une idée de la demande qui va être formulé.
Le secrétaire général s’avançât vers le Premier ministre, qui ne lui tendit pas la main se contentant d’effectuer un bref signe de la main. Kristensen saisit alors des documents qu’il transportait dans sa veste tout en tenant son téléphone de l’autre main. Il posa froidement les papiers sur la table les mettant bien à porter de vue du dirigeant loduarien afin que celui-ci puisse les lires y sans les saisir. Toutefois, aucune inscription n’était notés dessus, deux pages entièrement blanches qui portaient juste la fonction des trois dignitaires pour y gravir en dessous leurs douces signatures. Cette action était forte et purement symbolique, la preuve qu’il y avait beaucoup à faire. Après avoir dégluti, il saisit alors son verre d’eau, qu’il renifla avant de le reposer, se rappelant des consignes de sécurité, surtout en présence d’un impérialiste. Le silence était palpable dans la salle éclairée seulement par une lampe, laissant à la rencontre un côté mystérieux et en dehors du temps. Après avoir longuement dévisagé son homologue loduarien, il se leva rapidement, mettant la main derrière le dos, observant de haut le secrétaire général afin d’y imposer une supériorité dont lui seul avait le secret.

- Lorenzo, vous n’êtes pas sans savoir que l’étalement de l’UNCS aux frontières est une fois de plus une provocation sans précédent ? Vous niez sans cesse mais personne n’est dupe ! Vous osez traiter les pays capitalistes d’impérialistes alors que vous et les autres puissances communistes radicales, ne sont rien d’autre que cela. Il en suffit ! Vous avez berné l’Antégrie avec vos promesses, que leur donnez-vous ? Je vais vous le dire. La dictature, la mort, le fascisme, la haine des autres nations !

- Kristensen s’arrêta quelques instant avant de reprendre de plus belle -

- Vous avez imposé cela alors que vous saviez que le peuple était hostile ! et vous dites gouverner pour lui et grâce à lui ? L’Antégrie me rejoint à ce sujet. Devant vous, sont disposés des feuilles vierges. Nous allons négocier l’Antxit, la sortie de l’Antégrie de l’UNCS. Soit vous acceptez avec les conditions fondamentales que nous vous proposons, soit ce sera un antxit dur ce que personne ne souhaite. La balle est et sera dans votre camp.
Lorsque Kristensen arrêta de parler, Talkan reprit :

- Eh oui, vous pensiez sérieusement que nous allions aimer cette alliance de léninistes ? Lorenzo, crois-moi, il vaut mieux nous laisser partir de cette alliance. Et puis, rend-toi à l'évidence, cette alliance n'est pas faite pour nous. Nous n'y sommes pas à notre place, en tant qu'état socialiste et démocrate. Vois-tu maintenant ce que nous voulons dire ?

Talkan fit une pause, afin de réfléchir à la suite, en fixant quelques secondes Kristensen, avant de reprendre :

- Cela fait tâche, une nation socialiste et démocrate au sein de nations léninistes fascistes et dictatoriales. Nous ne sommes clairement pas à notre place dans l'UNCS. Même le peuple antègre est contre cette adhésion, et nous, en Antégrie, c'est le peuple qui passe avant toute décision. Certes, nous ne l'avons pas consulté sur ce point là, certes mais ce fut une erreur ! Nous nous en sommes heureusement vite rendu compte et c'est réparable. Mais cela ne dépend plus que de vous désormais, Lorenzo. Un choix s'impose : nous laisser partir sans problèmes au plus vite avant que des dégâts s'imposent, où nous obliger à rester, et rendre notre pays encore plus instable politiquement et même socialement. L'avenir de l'Antégrie est entre vos mains, vous pouvez causer une révolte en Antégrie en fonction de votre choix, mais vous pouvez aussi l'éviter en nous laissant partir.

Talkan regarda Lorenzo, puis le papier posé par Kristensen. Il voulait insinuer à Lorenzo qu'il fallait le signer. Puis, après quelques minutes de silence, Talkan reprit :

- Vous voyez... Nous avons plus notre place dans d'autres alliances que dans l'UNCS. Et si nous quitterions l'UNCS, le peuple serais heureux et notre pays resterait stable, puis nous finirions par trouver une autre alliance, correspondant plus aux idées de l'Antégrie. S'il vous plaît Lorenzo, laissez nous partir de l'UNCS et signez ce papier, toute l'Antégrie compte sur vous.
- Kristensen Vandavič repris alors la parole. -

- Le communisme est dépassé, la chute du Vogimska ou de la République du Prodnov ne vous as pas suffit ?

- Il s’arrêta de nouveau, se tournant cette fois-ci face à son homologue antègre -

- Stoppe tes jérémiades toi aussi, tu n’avais qu’à réfléchir et nous consulter. Maintenant, il est temps que tu regarde la réalité en face et que tu t’affirme. Tu met en position de faiblesse avec tes supplications alors que ce n’est certainement pas toi la victime, c’est ton peuple ! Tu est maître de chez toi, cesse de te lamenter et soit ce que tu est, un chef d’état, le représentant de l’autorité sur ton sol !
Talkan semblait vexé par les propos violents mais pourtant vrais de Kristensen. Il répondit alors :

- Mais que croyez-vous Kristensen ? Que nous sommes des faibles ? Et bien ce n'est pas le cas ! Nous avons juste pris cette décision... Même pas nous, tout ça c'est de la faute de Kosker ! Cet abruti ne nous a pas contacté avant de rejoindre cette alliance ! Résultat : notre pays est en crise politique majeure à cause de lui et de l'UNCS. Nous allons nous prendre en main ! Mais sachez que nous sommes impuissants face à la Loduarie et à vous-même !

Talkan, troublé, fixait le sol quelques secondes, le temps de reprendre son souffle puis continua :

- Et puis je le répète : ce n'était pas mon choix de rejoindre l'UNCS, ni celui du peuple, c'est celui de Kosker ! Cet abruti ! KOSKER ! CET IDIOT, QUE DIS-JE, CET ENERGUMENE A RUINE L'ANTEGRIE ! RUINE CES ANNEES DE CONSTRUCTION POLITIQUE, TOUT CA A CAUSE DE SES CONVICTIONS LENINISTES A LA NOIX ! KOSKER !

Talkan n'avait pas fini de dire ce qu'il avait sur le cœur. Il prit une pause et reprit, toujours aussi violemment :

- ET VOUS LORENZO ? POURQUOI AVEZ VOUS ACCEPTE ALORS QUE LE GOUVERNEMENT ET LE PEUPLE ANTEGRE N'ETAIT PAS D'ACCORD ? VOUS LE SAVIEZ POURTANT QUE NOUS N'ETIONS PAS A NOTRE PLACE ! QUE NOUS N'AVIONS PAS LA MEME IDEOLOGIE ! MAIS REFLECHISSEZ LORENZO AVANT DE FAIRE CES DECISIONS : CONSULTEZ-NOUS !
- Surpris de la réaction du Président antègre il mis ces mains derrière le dos regardant la scène mémorable voir satisfaisante. -

- Cela suffit ! Tu dépasse les bornes des limites. Les membres de ton gouvernement sont sous tes ordres directs et tu est leurs représentants à l’étranger. Si tu n’a pas conscience de cela peut-être n’est-tu pas fait pour diriger et gouverner ton pays. Par conséquent, je demande à ce que tu démissionne après la rencontre, afin que ton pays puisse avoir un gouvernement stable et raisonné.

- Dit-il en s’asseyant -
Talkan sembla choqué. Il fixait le sol, en tremblant. Il répondit calmement :

- D'accord. Il est vrai que sur ce point je n'ai pas contrôlé mes ministres. Je démissionnerais comme tu l'as dis. Je ne mérite pas ce poste comme tu l'as dis. Un président se doit de contrôler ses ministres et se doit de faire preuve de sang froid. Je ferais ce que tu as dis. Des nouvelles élections serons faites. Je me retirerais du domaine politique, ce n'est pas ce à quoi je suis prévu je pense. Mais je souhaite une chose : que nos relations diplomatiques ne soient pas ruinées entre la Svobansky-Normanie et l'Antégrie. Je n'ai pas envie de confronter mon successeur à des problèmes de cette envergure. Je reviens, j'ai une chose à faire.

Talkan se leva, se dirigea vers la porte, l'ouvrit, puis la referma en disparaissant des les couloirs. Il arriva devant le bureau de Kosker, en ouvrit la porte et rentra furieusement à l'intérieur en lançant un :

- Kosker, tu es viré. De même pour tout le gouvernement, y compris moi. Nous partons dès ce soir de la présidence. Des nouvelles élections vont être faites. Et oui Kosker, je démissionne dès ce soir. Pour l'instant, ne l'annonce à personne, sauf aux autres ministres. Mais cela doit rester secret jusqu'à la conférence de presse d'après rencontre de ce soir.

- Mais... Mais pourquoi ?!! Le peuple nous aime bien ! On ne peut pas faire ça ! C'est impossible de démissionner comme ça sans donner la moindre raison Talkan et tu le sais très bien !

- Ma raison est privée Kosker, et tout ça c'est de ma faute. Je n'ai pas su gérer l'Antégrie. Mais ce n'est pas grave, ce court mandat fut tout de même une partie de plaisir. Va donc le dire aux autres ministres, qu'ils soient prêts pour la conférence de ce soir.

Talkan fit un signe de salut à Kosker et disparut dans les couloirs. Talkan marchait avec désespoir dans les couloirs, sans aucun bruit, dans ses pensées, avec juste le claquement de ses chaussures en cuir cirées sur le sol en bruit de fond. Puis, Talkan se retrouva devant le bureau. Il en ouvrit la porte, semblant interrompre un silence continue entre Kristensen et Lorenzo. Il lança un :

- Ca y est, c'est annoncé. J'écrirais la lettre ce soir et je l'annoncerais dans le discours de la conférence de presse d'après rencontre de ce soir. Attention ! Cela reste secret jusqu'à ce soir. Bref. Continuons ces discussions. Et d'ailleurs Lorenzo : pourquoi êtes-vous si silencieux depuis le début ? On dirait presque que vous n'existez pas !
Lorenzo écouta attentivement, observa attentivement, sans démontrer la moindre réaction, se vit insulté, manqué de respect et autres choses, alors que lui même était assis d'une manière nonchalante sur sa chaise. Il finit par prendre la parole au milieu du chaos total qui régnait.

Rapidement, il se leva, faisant claquer ses bottes militaires sur le sol, puis frappa violemment la table sur laquelle était placé les documents, tellement violemment que la table grinca et la moitié de ce qui tenait dessus tomba.

MAIS BON SANG, VOUS ALLEZ VOUS CALMER LÀ ?
Franchement, vous me désespérez. Rassurez moi, vous êtes des diplomates ? Ou des enfants qu'on aurait envoyé en leur apprenant un texte tout préparé ?
Je suis à une pièce de théâtre ou à une rencontre diplomatique ?


Il prit la feuille qu'on lui avait présenté, puis la déchira sans ménagement, avant de sortir une autre feuille de sa poche, qu'il plaqua sur la table violemment, où il était écrit en gros DÉCLARATION DE GUERRE

Vous préférez que je pète un câble et que je signe ce papier là ? Non, bien entendu, ALORS CALMEZ VOUS BON SANG DE BONSOIR !
Donc. Récapitulons. En aucun cas je ne vais débattre concernant les ignobles accusations que vous portez à l'encontre du Communisme, et de la branche léniniste communiste. Sauf que jusqu'à maintenant, je ne vois qu'un seul impérialiste ici.


Il lanca un regard brûlant à l'intention du soit disant premier ministre Normanien.

Mais quoi qu'il en soit, je ne peux en aucun cas accepter le départ de l'Antégrie de l'Union. Tout d'abord parce que je n'en ai pas l'autorité nécessaire. Et ensuite car l'Antégrie est libre de partir quand elle veut. Nous ne l'avons jamais retenu, contrairement à ce que vous pouvez penser.
Mais visiblement, je sens que des enseignements vont êtres tirés de cette rencontre. Mais je dois prendre avant tout plusieurs mesures radicales.
En tant que Secrétaire Général de la Loduarie communiste, en raison de la forte instabilité de votre nation, de la présence beaucoup trop impérialiste de la Sovbansky-Normanie en Antégrie et de l'incompétence des dirigeants Antègres, je me vois dans l'obligation de fermer l'ambassade Loduarienne en Antégrie, ainsi que de renvoyer l'ambassadeur Antègre et son équipe diplomatique chez lui en Antégrie. Par la même occasion, tous les accords conclus entre l'Antégrie et la Loduarie sont rompus. Quand à votre décision de vous retirer de l'Union, vous vous expliquerez avec l'Union elle même, comme je vous l'ai expliqué. Sur ce, messieurs, passer une bonne journée.


Lorenzo partit, et claqua la porte derrière lui.


Les trois hélicoptères se posèrent sur l'amiral Galaisie. Lorenzo en descendit. Il ne chercha même pas à passer en revue les soldats sur le pont du navire, se contentant de les saluer militairement rapidement. Il fila directement vers sa cabine. Là, il ouvrit un placard, avec plusieurs Vodkas à l'intérieur. Il en prit une, l'ouvrit puis but la moitié de la bouteille. Il commença à fouiller ses poches... Il retrouva le micro, qui avait tout enregistré. Parfait. Pour une fois qu'il allait servir. Le navire klaxonna bruyament. Il repartait vers la Loduarie.

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