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Activités intérieures à Péronas

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Activités intérieures à Péronas

Ce sujet est fermé à tous les joueurs. Ici seront publié les RP concernant les activités menées par des ressortissants étrangers à Péronas.
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1er décembre 2008

Les premiers échos des dramatiques attentats survenus au Burujoa commencèrent à arriver. Lorsque la nationalité des terroristes est évoquée, aucun Péron ne pouvait rester calme. Tous furent choqués, et personne ne comprit pourquoi ces individus ont agis au nom de Péronas. Tous étaient rivés sur leurs téléphones pour justement chercher des informations, mais rare étaient ceux qui en parlaient. En effet, l’attentat avait lieu il y a environ 1 mois, et aucun média n’en a parlé. Sans doute une censure contrôlée du gouvernement visant à protéger la population de la désinformation, cependant ce qui allait arriver ensuite allait être plus dramatique.

Tous étaient rivés sur leurs téléphones, tous, y compris les touristes Starliens, Saint-Marquois, Burujois et bien d’autres, mais à 12H00 précises, le service d’information par téléphone Peron Alert envoya une notification à tous les téléphones originaires de Burujoa et connectés au réseau Péron. La notification est courte, claire et concise :
« Incident diplomatique. Tous les voyageurs Burujois ont interdiction de quitter le territoire Péron. »

Nombreux sont ceux perplexes face à ce message, alors pour s’informer ils décidèrent de consulter le site internet de l’ambassade Burujoise en Péronas, mais celui-ci semble être impossible d’accès. D’autres tentèrent d’appeler l’ambassade mais personne ne décrocha. Enfin, les plus chanceux purent tenter de s’y rendre sur place. Mais le bâtiment était intégralement protégé par la police.

Certains posèrent des questions aux policiers, la réponse était simple, répétée par tous, mots pour mots : « L’Empire Burujoa a décidé de rompre les relations diplomatiques avec Péronas. En attendant une désescalade, vous resterez à Péronas ». Les Burujois présent alors sur place s’énervaient et voulaient se révolter, mais lorsque les policiers pointèrent leurs armes de fonctions sur ces derniers, l’ambiance redevint calme immédiatement.

Un attroupement se forma alors auprès de l’ambassade, et c’est l’armée qui arriva. Elle ordonna à tout le monde de déguerpir et de fluidifier les lieux. Un message radio était alors projeté par quelques camions : « Tout citoyen Burujois a interdiction de quitter le territoire Péron, vous recevrez plus d’informations sur vos téléphones. En attentant, rentrez chez vous ou nous devrons faire usage de la force. » Ces quelques mots permirent à l’armée de désengorger les centaines de Burujois présent sur place. Bien que la situation sur place semblât s’améliorer, les Burujois eux, ne comprenaient rien.

Il fallut attendre le soir-même pour que tous les téléphones de Pérons reçoivent une notification avec un lien vers un communiqué du gouvernement.
Communiqué du gouvernement Péron a écrit :
À l’attention des personnes présentes à Péronas,

Ce 29 novembre, en répercussion d’un attentat perpétré par des Péronas au Burujoa et malgré les indications que ces individus ne représentent pas Péronas, l’Empire Burujoa a décidé de rompre tout contact diplomatique avec Péronas et d’abandonner tous ses concitoyens présents sur le sol Péron.

En l’attente de tentative d’amélioration de la situation par le gouvernement Burujois, tous les Burujois présents sur le territoire Péron ont interdiction de le quitter.

Des aides seront mises en place par le gouvernement Péron en attendant :
  • Ceux souhaitant obtenir la nationalité Pérone en échange de la nationalité Burujoise pourront se rendre en préfecture faire la demande.
  • Des vivres seront régulièrement distribués dans les centres-villes
  • Les citoyens Burujois souhaitant travailler se verront proposer des travails
Péronas est dans une démarche constructive, le gouvernement présente ses excuses si certains auraient pu se sentir offensé par les actions des policiers ou des militaires, mais nous devions contrôler la situation afin que cela ne dégénère pas.

Péronas se dit désolé de la tournure des choses et tient à s’excuser de la situation, et nous espérons que votre gouvernement ne va pas vous abandonner et tenter de vous récupérer.

D’autres informations vous seront transmises par vos téléphones.

Cordialement, Angel Coronil et Aurora Tasis, respectivement Ministre de l’Intérieur et Ministre des Affaires Étrangères

Toute personne présente sur Péronas pu enfin prendre connaissance de la situation, et de nombreux Burujois commencèrent à s’énerver, non pas que Péronas les retient en otage, mais que le Burujoa ne fasse rien pour les récupérer en révolte plus d’un.
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Financement des orphelinats de l’OCC par l’Etat

Alors que les sœurs de l’Ordre des Clarisse de la Charité ont ouvert quelques orphelinats à Péronas. On en compterait 7. Le parti Catholique de droite souhaite intervenir dans le développement de ces orphelinats, car pour l’heure, les conditions sanitaires, d’hygiène et de prise en charge ne sont pas forcément réglementaires.

C’est donc par une proposition de loi que le Partido de la Fidelita Catholica, présidé par Valentin Acosta, et par ailleurs observateur au sein de l’Union Médiane des Traditionalistes souhaite subventionner ces édifices afin de donner les moyens aux soeurs bénévoles de pouvoir continuer d’exercer ce qu’elles font.

Valentin Acosta qui proposa initialement une enveloppe annuelle de 5 millions de Francs Péronais, s’est retenu et souhaite finalement financer les 7 orphelinats à hauteur de 2 millions de Francs Péronais annuel au total, cet argent serait ainsi redistribué par les soeurs dans les orphelinats de la manière qu’elles le souhaitent.

Cette proposition qui a été fortement rejetée dans la globalité par la droite a cependant été soutenue par les partis de gauche et de centre. On s’attendait donc à un score serré au sein des deux institutions, et c’est à ce que nous avons donc assisté.

Dans l’Assemblée du Peuple, les estimations étaient convaincues que cette loi serait votée sans aucun problème, et c’est ce qu’il s’est passé : 211 votes pour, 55 contre et une quarantaine d’abstentions.


C’est donc à la Chambre Haute de trancher sur cette loi, là les estimations étaient plus hésitantes, beaucoup annonçaient que la loi passerait, mais plus difficilement.
Encore une fois, c’est ce qu’il s’est passé : 197 voix pour, 145 contre pour 8 abstentions.


La loi a donc été adoptée, ce financement sera versé sur une base mensuelle jusqu’en décembre 2014 pour l’instant, renouvelable indéfiniment et sur critères spécifiques que doivent valider les sœurs. Le financement peut en revanche également prendre fin à tout instant si l’usage de cet argent est détourné. Le Comité de Gestions des Subventions Pérons a d’ores et déjà pris les dispositions nécessaires pour veiller à son bon usage.

Le Gouvernement précise également que l’orphelinat doit rester en accord avec certaines valeurs Péronas et si ce dernier constate un certain détachement de ces valeurs et que la religion prend une part trop importante de l’éducation, le gouvernement n’hésitera pas à utiliser tout ce qui est en son pouvoir pour fermer ces orphelinats.
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Les contes de Ricardo Aguarao résonnent encore dans les classes d’écoles

13 décembre 2010, Institut des Rosiers, au sein d’une classe de Défiante

Contexte : Alors que cela faisait plusieurs jours voire semaines que le célèbre auteur de conte littéraire Ricardo Aguaro est décédé. Les hommages au sein du pays continuent de s’effectuer sous diverses formes. Nous allons assister à une institutrice de Péron lui rendant hommage à sa façon.

Il est 08h00, l’ensemble des élèves est assis à sa place. L’institutrice effectua l’appel, tout le monde était présent. Elle commença alors sa journée.


Institutrice : Eh bien, bonjour à tous. J’espère que vous allez bien ? J’espère que vous vous êtes tous procurés le livre que je vous ai demandé de vous procurer, en effet, aujourd’hui nous allons commencer la lecture du livre « Mes Premiers Contes » de Ricardo Aguaro, décédé le mois dernier. Avant toute chose, est-ce que vous connaissez Ricardo Aguaro ?

Aucune main ne se leva immédiatement, mais après quelques secondes une main timide se leva.

Institutrice : Je t’écoute Oscar, dis-nous ce que tu sais.

Oscar : Euh, je crois que c’est le plus grand écrivain à Péronas, il a fait beaucoup de contes pour enfant.

Institutrice : C’est exact, Ricardo Aguaro est l’écrivain par excellence à Péronas. Il s’est fait découvrir en 1985 après avoir publié le recueil que nous allons étudier aujourd’hui. Il est célèbre pour son mélanger fantaisiste et réaliste tout en apportant des moments de réflexion et de remises en question pour le lecteur. Il a commencé sa vie alors en bibliothécaire après avoir étudié la littérature à l’université de Rore. Son destin avec les livres semblait alors tracé. Bon, c’est assez pour sa biographie. Y’aurait-il quelqu’un qui a commencé la lecture chez lui ou alors personne n’a tenté de le lire seul ?

L’ensemble des enfants firent un signe de négation avec leur tête.

Institutrice : Il n’y a aucun mal à cela, je voulais juste vérifier. Bon, commençons, nous allons commencer par le conte le plus célèbre, à savoir les 1002 Portes. Je vous laisse ouvrir votre livre à la page 12. Nous allons commencer.

Alors que les élèves cherchent la page, l’institutrice pris une gorgée et se prépara à lire ce conte. Une fois que les élèves furent prêts, elle commença.


Institutrice : Il était une fois, dans un royaume lointain, une ville nommée Centum Portae, où se dressaient 1002 portes de toutes les couleurs et de toutes les formes. Chaque porte conduisait à un monde différent, avec ses propres merveilles et défis. Les citoyens de Centum Portae étaient connus pour leur courage et leur curiosité, car ils n'hésitaient jamais à franchir ces portes mystérieuses.

Parmi ces citoyens, il y avait une jeune fille du nom de Loreta. Malgré son jeune âge, elle avait déjà franchi plus de portes que quiconque. Chaque nouvelle porte représentait pour elle une aventure, un défi à relever et de nouvelles contrées à explorer.

Loreta avait jusque-là franchi quatre-cent-quatre-vingt-douze portes et elle passa plus de la moitié de son temps derrière l’une d’entre elle. Sa préférée est la porte 44, derrière cette dernière peut se retrouver un monde fantaisiste rempli de licorne et de mignons habitants tout petits et tout poilus. Dans ce monde Loreta est perçue comme une reine par ses habitants et elle est devenue l’amie des licornes.

En revanche, la porte derrière laquelle elle a passé son pire moment correspond à la porte numéro 889. Derrière cette dernière c’est un monde rempli d’araignée mesurant plusieurs dizaines de centimètres jusqu’à certaines atteignant un mètre. Cependant, à peine avait-elle franchie la porte qu’elle souhaitait faire marche arrière, pourtant, elle oublia une règle importante dans ce monde. À savoir que lors du franchissement d’une porte, on ne sait pas ce qu’il y a derrière, il faut donc pénétrer entièrement dans le monde, et dès ce moment, il est impossible de rouvrir la porte pour une durée de 10 minutes.

Ce furent les pires 10 minutes de sa vie, elle ne put que s’accroupir au sol et se mettre en position fœtale dans le seul but de se protéger, heureusement pour elle que les araignées étaient amicales et qu’aucune d’entre elle ne s’approcha de Loreta. Cette expérience traumatisa tellement Loreta que ce fut la dernière fois qu’elle décida de franchir une porte.

Elle compta bien tenir sa promesse, et ce, malgré le fait que ses amies continuèrent d’explorer portes après portes. Mais, elle ne peut rien savoir sur ce qu’il y a derrière, une étrange aura empêche quiconque de partager son ressenti sur les portes visitées. Seule la personne elle-même peut se faire son propre avis.

Un jour, la porte numéro 1002 s'illumina, une première depuis toujours. Cette porte, contrairement aux autres, était immense et incrustée de gemmes scintillantes. La rumeur prétendait que derrière cette porte se cachait le secret de la prospérité éternelle du royaume. Toutefois, elle était restée close jusqu'à ce jour.

Loreta, curieuse et déterminée, décida de franchir la porte, au grand dam de sa promesse. Derrière celle-ci, elle découvrit un monde sombre et délabré, une ville autrefois prospère maintenant en ruines. Au centre de la ville se dressait un grand château, tout aussi dévasté. Mais au sommet du château, une lumière brillante attira l'attention de Loreta.

Loreta décida de s'y aventurer, malgré le danger évident. En chemin, elle rencontra de nombreuses créatures étranges, certaines menaçantes, d'autres amicales. Mais grâce à son courage et son intelligence, Loreta parvint à naviguer à travers ces défis, se rapprochant toujours plus du château.

Alors qu’elle fut plus près que jamais d’atteindre le sommet du château, elle assista à des apparitions magiques de certains de ses souvenirs se contextualisant devant elle. Y compris le jour horrible derrière la porte 889.

Elle vit le sommet, mais avant d’y parvenir, elle rentra dans une pièce enchantée où un parchemin enroulé était placé à proximité immédiate de l’entrée. Elle le déroula et vit marquer dessus « 3 questions, 3 bonnes réponses et le joyau t’appartiendra. »

Là, Loreta compris que le joyau était bel et bien réel. Pourtant, devant elle, 9 arches réparties en 3 lignes de 3 arches chacune. Pour passer à la ligne suivante, elle doit obligatoirement franchir une arche. La lueur du joyau fut perceptible derrière la dernière ligne d’arche.

Loreta compris que cela correspondait aux questions, et à peine eut-elle le temps de se demander comment savoir quelle était la question qu’une voix suave se fit retentir au sein du château. Cette voix prononça la question suivante « Combien de portes as-tu déjà visitées ? Tu prendras l’arche de gauche pour quatre-cent-quatre-vingt-onze, l’arche du centre pour quatre-cent-quatre-vingt-douze et l’arche de droite pour quatre-cent-quatre-vingt-treize.»

Loreta qui les avait comptées par cœur, était persuadée qu’il s’agissait de quatre-cent-quatre-vingt-douze. Elle décida donc de franchir l’arche centrale. Pourtant elle tomba dans immense trou qui après une chute d’une heure la fit téléporter de nouveau au pied des 3 arches. Elle se trouva donc devant les 3 arches, et une voix prononça « Même question, même réponses », là, Loreta ne compris pas tout, jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’elle a oubliée la porte 1002 qu’elle venait de franchir. Elle alla donc franchir l’arche de droite.

À son franchissement tout se passa bien, et elle passa donc la première ligne pour se retrouver devant la deuxième ligne. De là, la voix prononça « La prochaine mauvaise réponse te causera une chute libre de 24 heures. La question est la suivante. Soustrais le numéro de ta porte préférée à celui de ta porte derrière laquelle tu ne retourneras jamais. L’arche de gauche correspond à 845, et l’arche de droite à -845. L’arche du centre te permet de quitter ce monde définitivement.»

Loreta pris le temps de bien comprendre la question, elle se dit donc de faire 889-45, ce qui qui fait alors 845. Elle franchit donc la porte de gauche sans aucune hésitation. Et elle se retrouva enfin derrière la dernière ligne d’arche. Et la voix prit immédiatement la parole « Tu es à une bonne réponse de récupérer la clé du bonheur perpétuel. Pour cela, réponds à la dernière question. Quelle est la clef du bonheur selon toi ? Si tu penses aux portes tu franchiras l’arche de gauche, si tu penses à ta famille tu franchiras l’arche centrale, et si tu penses à autre chose, tu franchiras l’arche de droite.»

La question tritura l’esprit de Loreta, et instinctivement elle franchi l’arche centrale. Rien ne se passa, et elle continua à monter pour rejoindre le sommet du château.

Enfin, elle atteignit le sommet du château où la lumière brillait le plus. Elle découvrit alors une petite boîte ancienne, enveloppée d'un tissu d'or. En ouvrant la boîte, elle trouva un petit joyau qui émettait une lumière chaleureuse.

Soudain, une voix retentit : "Tu as prouvé ton courage et ta persévérance, jeune voyageuse. Ce joyau est le cœur de Centum Portae. Il a perdu sa lumière à cause de la peur et du désespoir qui ont envahi ce monde. Mais grâce à ton courage et ta détermination, il brille à nouveau. Grâce à ta réponse, toi et ta famille disposent désormais d’une source de bonheur infinie."

Loreta, remplie de joie, reprit le chemin du retour avec le joyau. À son retour, la ville s'illumina comme jamais auparavant. Les citoyens, émerveillés, célébrèrent le retour de Loreta et le renouveau de leur ville.

Et depuis ce jour, Loreta devint une héroïne dans son royaume, et chaque porte qu'elle ouvrait apportait lumière et espoir. Et ainsi, la légende de la porte 1002 continua à inspirer les citoyens de Centum Portae à être courageux, curieux et persévérants.

Et tous vécurent heureux et découvrirent encore plus de merveilles derrière les 1002 portes.

Et c'est ainsi que se termine notre histoire, celle de la petite Loreta et des 1002 portes de Centum Portae.

La lecture fut terminée, l'ensemble des élèves semblait en vouloir plus. L’institutrice commença alors à poser des questions aux élèves.

Institutrice : Comment-avez-vous trouvé cette histoire ?

Pas mal de mains se levèrent, mais l’institutrice interrogea le jeune Alonso, alors qu’il ne lève que rarement la main.

Alonso : J’ai bien aimé mais par contre à la place de Loreta je pense que j’aurais pas survit à la porte des araignées. J’ai trop peur de ça moi.

Institutrice : Tu as pourtant bien vu qu’elles n’ont fait de mal à personne ? Mais je suis content que tu aies apprécié.

Elle continua le tour des tables, et l’opinion majoritaire fut celle d’un conte entraînant. Nombre des élèves vont prendre l’initiative de continuer ce recueil seul chez eux
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La routine d’une famille Pérone au destin tragique

Melanò Tresci est un homme de quarante et un ans qui, en dépit d'une carrière à haut risque et du trépidant environnement du ferroviaire, a toujours su rester serein et confiant. Il se tient debout à six pieds de hauteur, la silhouette élancée et le teint mat, héritage de ses origines Pérone. Son visage, marqué par de subtiles rides d'expression, est dominé par des yeux couleur chocolat. Ces derniers sont comme deux fenêtres ouvertes sur son âme, brillant d'une lueur vive chaque fois qu'il parle de sa passion : les trains. Né et élevé dans la petite ville de Varera, dans le Nord-Est de Péronas, Melanò a toujours été fasciné par le réseau ferré qui traversait sa ville natale. D'aussi loin qu'il se souvienne, il avait toujours rêvé de comprendre la mécanique complexe qui se cachait derrière ces géants d'acier. C'est cette curiosité innée qui a conduit Melanò à étudier l'ingénierie au cours de ses études supérieures, avant de se spécialiser dans le domaine du ferroviaire. En 2008, Melanò travaille comme ingénieur pour la SEGRFP, où il supervise la conception et la maintenance de plusieurs grandes lignes à travers Péronas. Malgré les défis et le stress que représente son poste, Melanò est déterminé à améliorer la sécurité et l'efficacité du réseau ferroviaire Péron. Sa passion pour les trains n'a fait que s'intensifier au fil des ans, et sa connaissance encyclopédique du domaine fait de lui une figure respectée et estimée parmi ses collègues.

Cécilia Tresci est une femme d'une beauté singulière, possédant une aura qui évoque à la fois la douceur et la force. À trente-trois ans, elle a une chevelure blonde qui lui tombe en cascades jusqu'aux épaules, et des yeux d'un vert profond qui brillent d'une lueur emplie de curiosité et de sagesse. Son visage aux traits fins est éclairé par un sourire bienveillant, révélant une personnalité chaleureuse et empathique. Née à l’étranger, Cécilia a grandi entourée de livres, grâce à des parents qui l'encourageaient à cultiver un amour pour la lecture. C'est cette passion pour la littérature et le savoir qui l'a menée à étudier l'éducation à l'Université de Rore. Enseigner n'était pas seulement un métier pour elle, mais une vocation. En 2008, Cécilia est une professeure dévouée qui travaille dans un lycée d’excellence. Elle croit fermement à l'idée que chaque enfant mérite une éducation de qualité et s'efforce de faire en sorte que ses élèves développent non seulement leurs compétences académiques, mais aussi leur créativité et leur empathie. Son dévouement envers ses élèves et sa capacité à faire ressortir le meilleur d'eux-mêmes font d'elle une figure adorée et respectée dans sa communauté.

Melanò et Cécilia se sont rencontrés lors d'une soirée organisée par des amis communs, alors qu'ils étaient tous deux étudiants. Malgré leurs différences de caractère et de centres d'intérêt, ils se sont rapidement rendu compte qu'ils partageaient un même désir de construire un monde meilleur par le biais de l'éducation et de l'innovation. Leur union a été une belle synthèse de ces deux passions. Et de cette union, est née la petite Marina.

Marina Tresci est une jeune fille de treize ans à la fois pleine de vie et d'une maturité impressionnante pour son âge. Les traits délicats de son visage, avec ses grands yeux noisette hérités de son père, s'illuminent d'une lueur espiègle et curieuse. Sa chevelure blonde, cadeau de sa mère, cascade librement sur ses épaules, reflétant son esprit indépendant et audacieux. Excellente élève, Marina fait preuve d'une brillante capacité d'apprentissage, alliant la passion de sa mère pour les lettres et celle de son père pour les sciences. Qu'il s'agisse de résoudre une équation mathématique complexe ou d'analyser les nuances d'un poème, Marina se démarque par sa facilité à comprendre et à s'adapter. Ses enseignants la voient comme une étudiante exceptionnelle et prometteuse, non seulement en raison de sa performance académique, mais aussi de sa soif inextinguible de savoir. Sa famille est sa première source d'inspiration et de motivation. Elle admire profondément son père pour son expertise technique et sa capacité à résoudre les problèmes. De sa mère, elle admire la passion pour l'enseignement et l'attention portée à la transmission des connaissances. Entre eux, ils ont inculqué à Marina une curiosité sans limites et un amour pour l'apprentissage qui dépasse de loin les murs de sa salle de classe. En dehors de ses études, Marina a une passion dévorante pour la musique. Elle a commencé à jouer du violon à l'âge de six ans et a continué à se perfectionner, captivée par la beauté et la complexité de cet instrument. Son rêve est de jouer un jour dans un orchestre symphonique, un rêve qu'elle poursuit avec détermination et enthousiasme. Marina est une jeune fille déterminée, brillante et passionnée, qui, malgré son jeune âge, possède déjà une vision claire de ce qu'elle veut réaliser. Chaque jour est pour elle une nouvelle opportunité de découvrir, d'apprendre et de grandir.

Cette famille que rien ne peut séparer vit alors jusque là en parfaite harmonie. Les querelles sont rares, les moments de partages eux sont fréquents. Les voisins le savent, leurs amis le savent. Tous vivent une vie paisible, à l’abri de tous problèmes et dans le cadre strict et légal de la constitution et de la loi Pérone. La volonté d’être de citoyens honnêtes, travailleurs et méritant est ce qui se ressent le plus dans cette petite famille.

Nous sommes le jeudi 5 juin 2008, un ciel azur d'une clarté resplendissante se reflétait dans les vitrines scintillantes du quartier chic des Lorigo à Rore, au Péronas. La journée s'était éveillée avec une douceur prometteuse, enveloppant la ville dans une atmosphère de sérénité et d'expectative. Cette atmosphère se faisait ressentir au cœur de la demeure des Tresci. Une jolie petite villa avec piscine et un très grand jardin, de quoi ravir les moments de détente de Marina, qui comme toutes les enfants a besoin de ce genre de jeu pour se détendre.

Il est 7h00 du matin, le réveille sonne pour l’ensemble de la famille. Le doux soleil et sa lueur orange transperce la faible ouverture des stores et vient se poser directement dans les yeux du couple. De son côté, Marina se réveille sans difficulté, prête à affronter cet avant-dernier jour d’école avant le départ au ski. Pour les parents, c’est évidemment le même schéma qui s’applique. Melanò et Cécilia n’ont plus que deux jours de travails avant leurs vacances. La famille a, pour ces vacances, organisés un séjour au ski d’une semaine dans les stations de ski les plus prisées de Péronas. La famille doit partir dimanche, tôt le matin pour éviter les embouteillages, et elle devrait arriver dimanche soir, au sein de leurs somptueux hôtel 4 étoiles à flanc de montagne. Mais avant cela, il fallait aller au travail pour les grands et à l’école pour la petite.

L’école était à 15 minutes à pied de la maison, passant par les rues les plus touristiques de Péronas et les moins dangereuses également. Marina était donc autorisée à s’y rendre seule. Marina était déjà en Fulgurante, elle a sauté plusieurs classes, à savoir la Marquante et la Pressante. Ses instituteurs et institutrices étaient très heureux d’avoir Marina dans leurs classes et ils n’hésitaient pas à le faire savoir à Marine. Certains en étaient jaloux et n’hésitaient pas à le faire savoir également, ce qui leur valait le droit d’être réprimandé, Marina en était-elle que gratifiée ; et de savoir que son travail se faisait remarquer la poussait à se donner encore plus. Cela passe par des devoirs supplémentaires donnés par les instituteurs ou les instutrices ou alors par des devoirs facultatifs que Marina trouve elle-même bon de faire pour améliorer ses facultés. Le seul endroit où Marina n’excellait pas autant qu’ailleurs était au sport, elle était très forte, mais pas aussi forte que certains ou certaines.

Pour le père, il alla au travail, en train, ironiquement. Pas aussi grand, pas aussi rapide que sur celui sur lequel il travaille, mais le réseau de métro de Péronas reste considéré comme un réseau de train au vu des caractéristiques d’exploitation se faisant à l’aide d’un contact fer/fer. Une station de métro se situe à 400 mètres de leurs domiciles et le siège de la SEGRFP dans lequel Melanò possède son bureau et son équipe de travail ; car Melanò n’est plus qu’un simple ingénieur, il est à la tête du développement de l’offre Grande Vitesse à Péronas et pour mener à bien ce travail, il dispose d’une équipe d’ingénieures et d’ingénieurs qualifiés. La SEGRFP étant l’une des entreprises les plus convoités par les excellents profils, car cette entreprise possède un arsenal de connaissance grandissime et tend à l’exporter à l’international.

Pour la mère, son haut niveau de connaissance la fait travailler dans la prestigieuse école de la Luna, dans le centre-ville de Rore, à deux pas de la mairie et de la grande place. Là, elle occupe le rôle d’institutrice de Littérature dans les classes d’Entraînante, de Motivante et de Résultante. Elle enseigne à différentes classes et différents groupes, elle possède une pédagogie forte intéressante pour les élèves, en effet, c’est eux qui décident du sujet étudié car elle part du principe que si les élèves savent ce qu’ils vont faire, et que de plus, cela les intéresse, les connaissances rentreront mieux. La dernière fois, elle avait proposé aux personnes d’une classe de Motivante de choisir ce qui allait être étudié entre de la littérature romantique, de la littérature classique ou de la littérature pour enfant, les élèves ont choisi celle pour enfant, de là, la professeure a décidé d’étudier les plus célèbres contes pour enfants de Ricardo Aguaro. Elle a profité de l’âge et de la maturité des élèves pour pousser l’interprétation à son paroxysme et, ce que l’on pense comprendre jeune ne peut être qu’illusoire et avec l’âge notre imagination va percevoir différemment certaines choses. Les élèves avaient donc le temps de préparer le travail sur un sujet les intéressant, et Cécilia se rappelle encore avoir entendu des choses auxquelles elle n’aurait jamais pensé seule.

La journée de Cécilia se passa pour le mieux, aujourd’hui elle reçut 4 groupes différents. Des groupes constitués en moyenne de 20 à 25 élèves ayant donc pris pour Littérature comme option obligatoire. Parmi ces groupes, l’un d’eux flanchait justement sur une composition écrite de l’un de ces contes, le conte des 1002 Portes. Cécilia, imaginative comme elle est, a décidée de donner aux élèves 3 questions philosophiques sur ce conte, sur lesquels les élèves auront 4 heures pour plancher :
- Le conte suggère que le bonheur perpétuel se trouve dans la famille plutôt que dans l'exploration constante de nouvelles expériences (symbolisées par les portes). En quoi cette idée remet-elle en question l'attitude contemporaine qui valorise l'expérience individuelle et la recherche constante de nouveauté ?
- Le conte met en scène la notion de courage face à l'inconnu et l'importance de la persévérance face aux défis. Comment ces concepts peuvent-ils être interprétés dans le contexte de nos vies modernes, où les défis sont plus souvent psychologiques ou sociaux que physiques ?
- Le personnage de Loreta fait face à une série de questions qui testent sa connaissance de soi et sa capacité à faire des choix significatifs. Qu'est-ce que ce récit nous enseigne sur l'importance de l'introspection et du choix conscient dans notre quête de bonheur et d'épanouissement personnel ?

Pour Mr Tresci, c’est une arrivée au bureau en retard dû à des problèmes techniques et d’exploitation sur la ligne de métro empruntée. Des signaux fonctionnant à l’aide du circuit de voie se sont retrouvés défaillant à la suite de plusieurs shuntages et déshuntages successifs causés par un matériel roulant assez usé. Bien que pour le commun des mortels cette explication semble être incompréhensible, pour Melanò, c’était l’ouverture d’une nouvelle fenêtre de recherche qu’il s’empressa alors de raconter à son équipe. En effet, le matériel est récent et les installations aussi, pourtant, le déshuntage peut, lorsqu’il se produit, provoquer de graves incidents aux circulations. Il indiqua donc à son équipe d’effectuer des recherches sur le circuit de voie et le shuntage afin d’étudier les causes et les risques du déshuntage et de voir ce qu’il était possible de faire pour éviter que le déshuntage n’ait un impact sur les circulations. Son adjoint et l’ensemble de son équipe se mit alors aussitôt au travail. En effet, l’équipe de Melanò travaille souvent en autonomie et possèdent un grand nombre de libertés professionnelles et financières leur permettant d’accomplir les travaux nécessaires.

Pour Marina, sa journée se déroula comme une journée classique dans les instituts. Les cours se suivent et ne se ressemblent pas, chaque minute vécue est du savoir acquis. Marina souhaite plus tard devenir vétérinaire, un peu comme toutes les jeunes filles de son âge, cependant, bien qu’elle possédât une passion pour les instruments de musiques et la musique en général. Sa passion pour les animaux était d’un niveau supérieur et à plusieurs reprises elle a pu assister à des opérations chirurgicales sur des animaux domestiques et de manière plus générale à des consultations. Elle était convaincue que c’est ce qui lui plaisait.

La journée se termina donc pour l’ensemble de la famille. Chacun rentra par ce qui l’a emmené ce matin. Marina grâce à ses pieds, plus tout frais après avoir effectué de l’athlétisme à son institut. Melanò à l’aide des transports en commun, qui cette fois-ci a fonctionné sans encombres, et Cécilia à l’aide la voiture familiale, une somptueuse berline noire de 145 chevaux en tout équipée. C’est une voiture à la pointe de la technologie pour son année. Elle permet très facilement d’atteindre les 150 km/h à savoir la vitesse limite sur l’autoroute à Péronas à ce moment-là.

L’ensemble des membres était alors rentré pour 17h30. La famille en profita donc pour aller se détendre dans un petit parc non-loin de leur domicile. Ce petit parc d’à peine 1 kilomètre carré est pourtant doté d’une verdure splendide et d’aires de jeux fortement interactives sur laquelle un enfant de tout âge pourrait s’amuser. Pendant donc que les parents s’assoient sur le premier banc libre, Marina alla s’amuser et se détendre non pas avec les jeux installés, mais avec un livre philosophique plutôt corsé, dont Marina est convaincue qu’elle arrivera à comprendre et percer le mystère derrière. Les balades au parc sont également l’occasion pour chacun de retrouver des proches ou des amis, par exemple, Marina retrouve le petit Mario, son meilleur copain, lui aussi excellent élève. Il est très mignon et Marina n’a pas hésité à le lui faire savoir. Cependant, leur relation semble s’être dégradée depuis que Mario a avoué à Marina qu’il était amoureux d’elle et que Marina répondu : « C’est gentil Mario mais j’ai besoin de me concentrer sur mes études pour devenir vétérinaire ensuite je m’intéresserais aux garçons. » Ce discours fort de sens pour une jeune fille de cet âge fit pleurer instantanément Mario qui s’en alla avant que Marina ne pense dans sa tête qu’il n’est qu’immature et qu’il ne sera jamais plus qu’un bon ami.

Pour Melanò et Cécilia, c’est également l’occasion de retrouver Marco et Pauloa, un couple d’adulte très sympathique, parents d’Amelia et d’Olivio, deux jeunes enfants de 11 et 12 ans respectivement, également habitués au parc. Les deux couples en profitent pour se raconter leurs vies sur des sujets plus ou moins intéressants. Par exemple, Marco, est un chercheur au sein de Vivana Corporation, il raconte et explique le développement d’une pandémie du patient zéro jusqu’à une contamination à l’échelle mondiale. Cela passe par des explications scientifiques sur comment le corps humain peut faire face à un virus en passant par des statistiques complexes sur la démographie humaine sans oublier le vocabulaire poussif et complexe utilisé par Marco. Melanò et Cécilia écoutèrent jusqu’au bout par respect, bien que seulement 30% des informations sont comprises par eux deux compris. Durant toute son explication, Pauloa tentait en vain de l’arrêter pour essayer de lui expliquer que c’était incompréhensible, mais Marco trop concentré à raconter ce qui lui plaît fit abstraction du bruit derrière et n’était concentré que sur son explication. Après avoir donc parlé de sujets divers et variés, le moment d’évoquer les enfants de chacun arriva, et chaque couple encensa évidemment l’enfant de l’autre sans pour autant rabaisser le sien. Il est vrai qu’Amelia et Olivio, à défaut d’être deux génies comme Marina, sont très débrouillards et fusionnels, et à 2, ils arrivent bien souvent à bout que ce soit de leurs jeux, de leurs activités ludiques ou quoi que ce soit.

Après une bonne petite heure de détente pour certains et de discussions pour d’autre. Il était 18h30, et le famille Tresci décida donc de commencer à rentrer jusqu’à leur domicile se situant à quelques centaines de mètres de ce petit havre de paix. Sur le chemin du retour, Marina demanda à aller manger dans un petit restaurant chic et cosy rencontré sur le chemin, les parents acceptèrent et la famille Tresci se retrouva dans un petit restaurant se vantant d’être gastronomique, pas cher et apportant de la nourriture en quantité largement suffisante le tout dans une nuance occidentale. Mariana choisit une salade avec des thon frais mariné, olives, œufs durs, haricots verts croquants et une vinaigrette à l'ail rôti, suivi d’un semblant de cassoulet avec saucisse, cuisse de canards confites et haricots blancs, servi avec un mini pain maison à l’ail et pour terminer une tarte tatin caramélisée service avec une boule de glace à la vanille Pérone et une garniture de coulis de chocolat. La mère elle succomba pour une soupe à l’oignon gratinée avec croûtons et fromage râpé suivi d’un coq au vin mijoté lentement avec des carottes, des champignons et du lard, servi avec des pommes de terre rissolées à l’ail et au persil avec en note finale un moelleux au chocolat avec cœur coulant accompagné de son coulis de fruit rouge. Le père pris lui une terrine de foie gras de canard maison servie avec des toasts grillés et une confiture d’oignons rouge au porto enfin un confit de canard accompagné d’une purée de pomme de terre à l’huile de truffe et ses légumes de saison rôti et en guise de dessert une crème brûlée à la vanille et aux amandes avec son sucre caramélisé décoré d’une madeleine goût vanille pistache. L’attente était relativement courte et la qualité des plats était elle relativement élevée au vu du prix payé. Ce restaurant chic était à juste titre prisé par les passants et la famille est arrivée au bon moment, à peine 19h est passée, le monde commença à affluer et une file d’attente commença même à se créer vers 19h25. Après ce bon repas, la note s’éleva à 470 Francs Péronais ce que la famille trouva fortement abordable au vu des services fournis.

Il était aux alentours de 19h30 quand la famille Tresci termina donc de payer l’addition à laquelle un pourboire de 10% a été donné au serveur, la culture du pourboire à Péronas se voulant de donner comme chacun le souhaite, il n’est pas rare de voir des clients ne rien donner. Le restaurant était lui qu’à 4 minutes à pied de leur domicile. Sur la route, Marina discuta avec ses parents de son projet d’avenir et ses parents tenaient à la motiver et ils lui ont donnés la promesse que son projet se réalisera et que si elle n’y arrive pas par la voie scolaire, de l’argent a déjà été mis de côté pour payer les frais du parcours privé, plus long, moins intense mais dans lequel la motivation est la clef de la réussite.

Aussitôt rentré à la maison, la famille se posa et alluma la télé, plus particulièrement la chaine numéro 5 qui à 19h45 diffuse un journal condensant l’essentiel de l’information en moins de 15 minutes. Dans ce journal on entend parler de l’augmentation des morts sur les autoroutes dû à la vitesse limite se fixant à 150 kilomètres par heures. Le journal évoque une potentielle baisse à 130, et cela ne manque pas de faire réagir Melanò qui compare les vitesses entre les voitures et les trains justifiant selon lui que le problème n’est pas la vitesse mais les mesures que l’on prend pour éviter les accidents. De plus, c’est quelque 1'000 kilomètres sur les routes qu’attend la famille et en descendant la vitesse de 150 kilomètres par heures à 130 kilomètres par heure, le temps de trajet des Tresci se verrait augmenter de plus d’une heure. Le couple espère donc pouvoir effectuer le trajet dimanche à une allure de croisière de 150 kilomètres par heure sur l’ensemble du parcours autoroutier afin d’arriver dans les meilleurs délais.

Le couple décida donc de profiter de ce jeudi soir pour commencer à préparer les affaires à emmener en vacances. Seuls les équipements de ski eux-mêmes n’ont pas été prévus à emporter mais seront loués sur place. Le couple veille donc bien à ce que chacun ait des pantalons de ski, des vestes de ski, des sous-vêtements thermiques, plusieurs chaussettes de ski, des polaires, des gants, des bonnets, des écharpes, des lunettes de ski ; concernant la protection de la crème solaire avec une forte protection UV ; concernant les vêtements pour l’après-skis, des pantalons chauds, des pulls, des pyjamas, des sous-vêtements, des chaussures assez chaudes sans oublier des maillots de bain qui seront utilisés dans la piscine de l’hôtel ; enfin pour les choses à ne pas oublier quels que soit la destination on recense la trousse de secours, les médicaments, des en-cas, des livres, des jeux, de quoi prendre des photos, les appareils multimédias et leurs accessoires et pour terminer, les documents d’identités de chacun, bien que ces deux dernières catégories seront revues le jour J pour être sûr de bien les avoir pris.

La famille termina ensuite sa soirée devant un film d’animation créé par un grand studio de film d’animation de Péronas. Le film raconte la vie d’un petit rat qui effraie les enfants alors que son but c’est de découvrir le monde merveilleux et formidable des êtres humains. Au fur et à mesure de son histoire, il va faire la connaissance de Gonzalo, un petit enfant de 10 ans qui va adorer la manière de se comporter de Kiwi, le rat. Cependant, Kiwi va vite faire la rencontre des parents de Gonzalo qui vont alors tenter de la chasser. Ce film mélange humour, tristesse et tragédie. En effet, la plupart des films de cette société sont connus pour leurs issues pas toujours heureuses, créant alors du suspens chez le spectateur qui la plupart du temps lorsqu’il regarde un film d’animation s’attends à une fin heureuse ou du moins un dénouement créant de la satisfaction, ce qui-là, est tout le contraire. Le rat va en effet mourir écrasé par le père, après une longue bataille et après que le spectateur s’est fortement attaché à Kiwi. Marina ne put retenir ses émotions à la fin du film, et elle pleure face à ce qu’elle considère comme une abomination, pour elle les rats c’est « trop mignon, il ne faut pas tenter de les écraser. » Ce à quoi ses parents ont répondu que la leçon de morale est aussi qu’il faut faire attention car plus souvent ce sont les meilleurs qui partent en premier, que ce soit par accident ou pour d’autres raisons obscures, preuve en est avec ce petit Kiwi à qui on a donné notre affection mais qui a perdu la vie pour avoir voulu réaliser son rêve.

Marina partit dans sa chambre pour s’endormir, le tout en restant triste de ce film qu’elle a malgré tout apprécié. Avant de s’endormir elle pouvait compter sur sa mère venue la réconforter en lui racontant des histoires. Cela s’est terminée en discussion sur la souffrance animale pendant que le père lui commençait ses premiers ronflements dans la chambre conjugale. La mère arrêta les discussions vers 23 heures et alla rejoindre son époux qui pour l’instant la trompe avec Morphée. Elle le rejoignit sans faire le moindre bruit, puis tout le monde se mit à dormir assez rapidement.

La nuit passa, le quartier étant très calme, le sommeil n’est pas perturbée par la circulation ou par les passants un peu trop alcoolisés venant de faire la fête ou encore par le bruit de pétards comme cela peut se faire entendre quasiment tous les soirs dans certaines cités compliquées de Péronas où le pouvoir n’est plus réellement détenu par le gouvernement mais par les jeunes eux-mêmes qui décident des personnes qui rentrent et qui peuvent à tout instant te demander justification sur tes actes.
Il est 7h00 du matin, le réveille sonne à la même que la veille pour l’ensemble de la famille. Cette fois-ci pas de soleil venant réveiller le couple, d’épais nuages viennent cacher le ciel qui au vu de leurs couleurs ne devraient pas tarder à se transformer en pluie voire en grêle. Cette fois-ci Marina a quelque difficulté à se réveiller au vu de l’heure à laquelle elle s’est couchée hier soir, elle est encore fatiguée ce qui lui arrive que très rarement. Melanò lui est en pleine forme pour affronter ce dernier jour de travail avant sa pause vacances, surtout que comme on le dit, la nuit porte conseil, et visiblement cette nuit lui a porté des conseils sur le projet sur lequel il est en train de réfléchir, bien que conscient que ce projet va nécessiter des semaines à des mois de recherches, mais que le début est pour l’instant sur des chapeaux de roues. Cécilia elle, n’arrive pas à sortir du lit, elle se sent également fatiguée, c’est son mari qui va la forcer à se lever avec l’aide de câlins complices.

Ce matin la famille se posa autour de la table et prit un petit déjeuner ensemble, des tartines, de la confiture, des émissions jeunesses, tout ce qu’il fallait afin de bien commencer la matinée. Le tout était accompagné tout logiquement de discussions et d’échanges productifs pouvant servir à aider Marina.

Le trajet pour rejoindre les différents lieux de travails était strictement le même que la veille, à l’exception prêt que cette fois-ci, Melanò arriva à l’heure cette fois-ci, bien avant l’ensemble de ces collègues pour essayer de mettre au point l’idée à laquelle il a réfléchi au cours de la nuit. Cela s’est avéré moins exceptionnel que prévu, cependant il a commencé quelques approfondissements dans cette perspective de recherche, et il semble pouvoir obtenir quelque chose de positif, cependant, par suite de l’arrivée de ses collègues, il a dispatché les différentes recherches pour lui se concentrer sur un autre axe d’étude. La journée de Melanò va globalement ressembler à cela, et à l’issue de la journée, aucune grande avancée n’a été effectuée, ce à quoi il s’attendait.

Pour Cécilia, la journée ressembla à la précédente sans le contrôle effectué. Cette fois-ci elle a pu partager ses connaissances et avoir des sujets de conversations intéressants avec des élèves motivés sur des littératures de tout genre, cela lui a permis de partir en vacances sur des bases sereines. Elle a donnée à chaque groupe un devoir assez original, plutôt que de simplement lire des littératures de tel ou tel genre et de l’assimiler, elle a donné comme devoir à chacun la rédaction d’une nouvelle sur des littératures précises, pour cela elle fournit des textes de références selon la littérature attribuée. Elle donna principalement des consignes sur la littérature épistolaire, narrative et argumentative. Elle sait qu’elle aura beaucoup de lectures à la rentrée, cependant elle ne doute pas de la qualité de cette dernière.

Pour Marina c’est un jour d’école avant les vacances, peu voire pas de travail ce qui aurait pourtant ravi n’importe quel élève de n’importe quel âge, mais elle, elle n’en est pas ravie et durant la première récréation elle va même dire à son institutrice référente que « ce n’est pas normal de ne pas travailler aux heures de travails. » De là, on lui a expliqué que si elle le souhaite elle peut aller dans la salle d’étude qui ressemble plus à une bibliothèque travailler sur les chapitres étudiés au retour des vacances, ce qu’elle s’empressa évidemment d’aller faire.

C’est malgré tout sur une note plutôt positive que la journée de travail se termine pour les trois membres de la famille Trecsi qui comme la veille sont rentrés aux alentours de 17h30. Comme la veille la famille va se poser dans le petit parc où Marina va lire son livre et discuter avec son ami et où les parents vont retrouver leurs amis et se plonger dans des discussions parfois profondes, parfois pas, parfois intéressantes, parfois pas, parfois inutiles et parfois très inutiles.

Sur le retour cette fois-ci Marina fait preuve d’un peu plus de retenue et ne demanda pas à manger au restaurant mais elle commençait à tâter le terrain et à s’informer sur les activités et tout ce qui sera faut au ski en ce qui concerne la restauration, les activités ludiques et tout ce qui pourrait donc amuser la petite Mariana, mais les parents ne laissent fuiter aucune information et continuent de laisser planer le doute, en effet, leur objectif est de surprendre Marina et de lui faire pleins de surprises. Marina pourtant, qui a pour habitude convaincre ses parents pour la moindre petite chose va se retrouver pour la première fois de sa vie dans une situation où l’on peut assimiler cela à de l’échec. Pourtant cela ne la lui taraude pas plus que ça et rationnellement elle vient à penser que cela ne va servir à rien de persévérer ou de s’énerver.

Finalement, la soirée fit similaire à celle d’hier soir, à l’exception que ce soir le programme à la télévision était peu intéressant, du coup, tout le monde se retrouva autour d’un jeu de société de type question/réponses où les questions s’adaptent en difficulté, et même si Marina demanda à être jugée sur des questions de types 16-18 ans, elle arriva sans problème à se débrouiller, bien qu’elle perdra face à sa mère et à son père qui termineront le jeu avant elle, quoi qu’il en soit, Marina se sera amusée ce soir-là. Il était donc à peine 22 heures quand l’activité se termina. Cette fois-ci, pour prévoir le départ tôt le dimanche et donc essayer de se réveiller tôt. Tout le monde alla se coucher et enclencha son réveil à 6 heures, ce qui va fonctionner étant donné que tout le monde était déjà fatigué, et tout le monde va se réveiller le lendemain, à 6 heures, en étant fatigué.

Au réveil, c’est donc la fatigue qui prend le dessus, mais la joie de partir en vacances le lendemain est comme quelque chose de magique qui arrive à les réveiller tous d’un coup. En effet, c’est la veille du grand départ et la famille doit donc s’occuper des derniers préparatifs. Fort heureusement l’ensemble des bagages étaient terminés il ne restait donc plus que les multimédias avec les téléphones et les chargeurs ainsi que les différents documents d’identité nécessaires pour le voyage. Cependant cela était très rapide, et il restait donc toute la journée du samedi à occuper. Cécilia se proposa donc d’effectuer les préparations sur la voiture, ce que Melanò accepta. Marina voulut l’accompagner et l’accompagna donc s’occuper du plein de la voiture, de vérifier le bon gonflage des pneus, de constater que le bande d’usure est suffisamment correcte, que les liquides de la voiture soient à des niveaux corrects enfin elle alla au magasin pour se procurer des chaînes à neige, en effet, ce détail lui est revenu au dernier moment.

La journée continua d’avancer et cette fois-ci ils étaient officiellement prêt au départ… bien que le départ n’ait lieu que le lendemain. La famille décida donc d’aller à la piscine au cœur de la plus grande piscine du pays pouvant atteindre une profondeur de 4.70 mètres par endroit ce qui intéressa fortement Marina qui voulait se dépasser et tenter de toucher le fond et de pouvoir remonter. Ses parents l’ont alors mis en garde concernant les risques mais Marina assez grande écouta jusqu’au bout avant de conclure sur le fait qu’elle connaissait déjà les risques. Dans la piscine on retrouve également un plongeoir à une hauteur de 5 mètres, du haut duquel Marina se lança plusieurs fois sans jamais effectuer un plat, en effet, à cette hauteur le plat pouvant être dangereux. Enfin, après plusieurs heures et avant de partir, elle se lança enfin dans son défi premier celui d’atteindre le fond et de remonter et malheureusement pour elle, elle échouera. Il manque toujours un petit quelque chose, mais étant trop peu sûre de la quantité d’oxygène qu’il lui reste, elle remonte toujours trop tôt. Quoi qu’il en soit, après plusieurs heures dans cette piscine qui plus est chauffée, la famille rentra chez elle, et se reposa pour le grand départ.

Les deux parents sont allés se coucher vers 20 heures tandis que Marina elle, avait du mal à s’endormir, elle a parié sur le fait de ne pas dormir de la nuit mais de dormir en voiture demain, comme ça, la voiture qui habituellement lui donne des maux de ventres va passer extrêmement rapidement étant donné qu’elle n’aura qu’à dormir le long du trajet. Pour passer la nuit elle décida donc de prendre quelques livres tout en regardant la télévision et les programmes qu’elle jugeait intéressant, tout en évitant les programmes nocturnes plus malsains pour elle qu’autre chose. Ce fut une nuit assez longue pour elle, où la fatigue a failli prendre le dessus, mais à 4 heures, ses parents se sont enfin réveillés.

Tout était prêt, les téléphones étaient chargés, le système de géolocalisation aussi, les papiers étaient rassemblés. Marina monta en voiture vers 4h20, ses parents l’ont suivi de peu, et à 4h30 tout le monde était prêt au départ. C’est dans un Rore bien vide que la famille Tresci démarra son voyage, le temps de voyage estimé était de 10 heures 30, pendant lequel Cécilia et Melanò se relaieront à la conduite. Là, ils mirent une vingtaine de minutes dans les petites rues de Rore à rejoindre le périphérique de Rore, qu’ils prirent pour une dizaine de minutes même pas avant de rejoindre l’échangeur du périphérique avec l’Autoroute A1. De là, c’était plus de 950 kilomètres sur cette autoroute que la famille allait devoir conduire.

Il n’y avait presque personne, c’était très fluide, les 150 kilomètres par heures sont atteints de tous, certains se permettant même des petits pics à 160. Les kilomètres défilaient, Marina commence alors à s’endormir, sa stratégie semble donc avoir fonctionnée. Pendant ce temps, les routes commencent à se gorger de monde cependant il est toujours aisé d’atteindre la vitesse limite, les distances de sécurité n’en sont pas impactées. Le soleil commence à se lever vers 8 heures, le départ des vacances est visible de part et d’autre de l’autoroute. Surtout à la première aire de repos à laquelle la famille va s’arrêter. Cécilia qui avait commencée à conduire se retrouve trop fatiguée et laisse donc sa place à Melanò qui prend le relai après une courte pause à l’aire. Pendant ce temps Marina reste endormie.

La voiture continua son bout de chemin, le réservoir de carburant ne montrait pas de signe de fatigue, en effet, ils ont profités de la précédente aire de repos pour en faire le plein. Il est bientôt 12 heures 30, Marina se réveille et prétend avoir faim, ce à quoi les parents répondent qu’ils s’arrêteront à l’aire prochaine, au point kilométrique 560. La voiture est actuellement au point kilométrique 550 et elle continue son avancée, il ne lui reste plus que 400 kilomètres sur autoroute, le plus dur a été fait. Pourtant, tout va basculer au point kilométrique 553.

Melanò circule sur la voix de gauche à une vitesse de 155 kilomètres par heures plus ou moins constante, il s’apprête à dépasser un car pour le moins vétuste circulant sur la voix du centre à environ 140 kilomètres par heure. On est au point kilométrique 554, la voiture est en train de dépasser le car, au même moment pour une raison obscure, le car vire à droite, tapant une première voiture, là, Cécilia et Marina sont en train de dormir, Melanò lui essaie d’éviter au maximum ce danger, pourtant le car vient finalement tourner à gauche et se coucher au sol, percutant de plein fouet la voiture de la famille Tresci avec l’ensemble de ses occupants à bord, ce qui les a poussé contre le mur à une vitesse d’environ 140 kilomètres par heure. Il est 12h31, la voiture de la famille Tresci est réduite en miette, il ne reste rien de ce que l’on pouvait connaître avant.

Melanò Tresci, Cécilia Tresci et Marina Tresci se sont tous les trois vus retirés leurs vies le 8 juin 2008, à la suite d’un accident provoqué par le car à la suite d’une défaillance de frein. Cela peut montrer à quel point la vie est injuste, Cécilia et Marina elles, sont décédées en paix, respectivement à l’âge de 33 et 13 ans, tandis que Melanò lui, a vu le car partir en perte de contrôle, s’il avait freiné cela aurait pu être bon, s’il avait fortement accéléré cela aurait pu être bon, il a été déconcentré par le premier décalage à droite, et plutôt que de se concentrer sur la route, il s’est focalisé sur le car, qu’il a vu foncer vers lui à toute vitesse.

Cet accident sera retransmis sur l’ensemble des télévisions Pérones, le cas de la famille Tresci va être évoqué de nombreuses fois et sert d’exemple sur le fait que la vie peut partir à tout instant, et que les routes sont quelques choses de dangereux. La famille Tresci va toucher le cœur des Pérons et des cagnottes vont être organisés en hommage à la famille, cet argent sera redistribué aux parents de Melanò et Cécilia bien que rien ne pourra leur rendre leurs enfants et petit-enfant, et que cet accident prouve qu'il est important de lutter pour l'abaissement de vitesse sur les autoroutes et que pour les trajet de grande distances, privilégier le train et les voitures de location.

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Le merveilleux destin d’un Péron fier de rejoindre l’Armée


Dans les rues sinueuses et colorées d'Abruste, une ville vibrante de Péronas, est né en 1990 un jeune homme nommé Miguel Ángel Torres. Élevé dans une famille modeste, marquée par une culture hispanique riche et vivante, Miguel a grandi entouré de l'amour de ses parents, Carlos et Maria, et de sa jeune sœur, Lucia. La famille de Miguel appartient à la classe moyenne de Péronas, le père de famille Carlos travaille comme commercial d’une société de fenêtres, et la mère, Maria, elle, est une femme de ménage dans les bureaux d’une société d’high-tech, ce qui, fort heureusement, lui permet d’obtenir un salaire supérieur au salaire minimum. Le couple vit donc avec des revenus plutôt corrects, permettant de subvenir aux besoins primaires de la famille.

Le quartier d'Abruste, avec ses maisons peintes en couleurs vives et ses marchés animés, a été le terrain de jeu et d'apprentissage de Miguel, en effet, Miguel est un enfant très joueur et très sportif. Il s’entend bien avec un bon nombre de ses camarades, qu’il part rejoindre sur les terrains de football pour s’affronter entre amis. C’est une sorte de petit rituel de tous les enfants de 10 à 13 ans. Péronas disposes de nombreuses installations de ce type permettant de libérer toute l’énergie de ces enfants et Miguel, dès son plus jeune âge, a montré une curiosité insatiable et une soif d'aventure. Il passait ses journées à parcourir les ruelles d'Abruste et à chercher à en apprendre davantage sur le monde qui l’entoure. Il aime également s’inventer des histoires plus farfelues les unes que les autres et es récits épiques, la majorité du temps teintés d'héroïsme et de bravoure, car elles semaient en lui les graines d'un rêve grandissant : celui de rejoindre l'armée de Péronas. Il s’amusait souvent à jouer à la guerre avec ses camarades, c’est en partie grâce à ce petit jeu, que Miguel façonne un esprit aventurier et un mental prêt à toute épreuve.

À l'école, Miguel se démarquait par sa vivacité d'esprit et son leadership naturel. Ses professeurs voyaient en lui un potentiel exceptionnel, souvent freiné par les limites économiques de sa famille du fait que Miguel était très intéressé par la visite de musées et la lecture de livres d’histoires sauf que ses parents ne pouvaient pas lui offrir tout ce qu’il désirait. Malgré ces contraintes économiques, Miguel excellait dans ses études, surtout en histoire, où il se passionnait pour les récits des grands leaders et héros de Péronas et du monde entier. Miguel se voyait en ces leaders, et espérait un jour, pouvoir suivre leurs traces.

Les connaissances de Miguel sont telles, que discuter avec Miguel de la guerre d’indépendance de Péronas au 18ème siècle équivaut à discuter avec un chercheur ayant étudié ce sujet pendant des années. Il est incollable sur ce sujet, et sur tant d’autres, tels que le fonctionnement de l’armée, ses grades, ses missions, ses branches, leurs opérations, principalement l’opération Abattre tout terroriste, qui est une opération dans laquelle Miguel aurait adoré participer.

L'adolescence de Miguel a cependant été marquée par un événement tragique : la perte de son père d’une crise cardiaque brutale à l’âge de 45 ans. Miguel, lui n’en avait que 14. Ce tournant douloureux a forcé Miguel à mûrir rapidement, prenant des responsabilités supplémentaires pour soutenir sa famille. Il aidait sa mère après l'école et les week-ends, tout en s'assurant que sa sœur Lucia poursuive ses études, pour cela, il n’hésita pas à enchaîner petit boulot sur petit boulot malgré une fatigue physique qui s’accumulait. Il prit soin également de garder une condition physique des plus respectables bien qu’il ne possédât aucun équipement permettant d’effectuer ces exercices.

Miguel trouvait du réconfort dans les longues discussions avec son oncle, Luis, un ancien militaire, qui partageait avec lui des histoires sur la discipline, le courage et le sacrifice de la vie militaire. Ces échanges alimentaient son désir de servir son pays et d'emprunter un chemin empreint d'honneur et de dévouement. Luis, était comme un mentor pour Miguel ; il a pris sa retraite au grade de Sous-Lieutenant du fait qu’il ait toujours refusé d’entrer dans le corps de commandement car il ne voulait pas quitter le terrain. De ce fait, Luis a pu partir à la retraite à 50 ans, après avoir servi dans l’armée pendant plus de 30 ans. Luis est donc quelqu’un d’important pour Miguel, il est toujours prêt à lui raconter une anecdote ou bien même l’emmener visite son ancienne base d’entraînement. C’est grâce à son oncle que Miguel en était convaincu, à ses 18 ans, il candidaterait pour pouvoir intégrer les forces armées de Péronas.

À ses 18 ans, et malgré la forte réticence de sa mère, qui souhaitait voir son fils continuer les études et intégrer une université prestigieuse, Miguel prit sa décision et postula pour intégrer l’armée. Il avait selon lui tout ce qu’il fallait, il était fort, endurant, véloce, cependant, en raison de la crise politique à Péronas et la forte volonté du peuple de voir Quora Sensei quitter la présidence, l’armée informa Miguel que sa candidature a été mise en attente le temps que la situation se stabilise.

Il faut savoir qu’à Péronas, l'armée est un symbole d'unité nationale et de fierté. Elle représente une institution où les citoyens de toutes origines et de toutes classes sociales peuvent se retrouver, partageant un engagement commun envers leur pays. Pour beaucoup de jeunes Péronas comme Miguel, elle incarne une opportunité de transcender les clivages sociaux et de contribuer activement à l'avenir de leur nation.

Finalement, après quelques semaines d’incertitudes liés à la situation politique interne du pays, et après la chute de Quora Sensei et la mise en place du gouvernement Ricci, l’armée pu reprendre les recrutements et informa Miguel en Janvier 2009 que sa candidature a été retenue et qu’il allait pouvoir commencer le processus de recrutement.

À Péronas le processus de recrutement prend du temps, contient beaucoup d’étapes, mais avec de la motivation ces étapes ne sont que de simples formalités.
La première étape que Miguel a donc passée avec succès correspond à la phase de candidatures, chaque candidat doit fournir une lettre de motivation, un curriculum vitae, une copie des diplômes obtenus ainsi qu’un historique médical. Cette étape permet dans un premier temps d’écarter les candidats ayant une pathologie contraire à l’armée telle que le diabète, ou de ceux par exemple qui sont connus des services juridiques pour des crimes ou délits commis antérieurement.
La seconde étape correspond aux tests physiques qui permettent d’évaluer évaluer la condition physique, l'endurance et la force des candidats. Pour cela le candidat affrontera 6 épreuves, une course de deux kilomètres à réaliser dans le temps imparti, une quantité de pompes, d’abdominaux et de tractions à réaliser dans un temps imparti, un parcours d’obstacles permettant de tester l’agilité, l’équilibre et la coordination, puis une épreuve de nage. Cette étape est considérée comme la plus compliquée et est redoutée de la plupart des candidats du fait que le taux de réussite ne soit que de seulement 20%.
La troisième étape correspond à des tests médicaux, le candidat va dans un premier temps consulter un praticien généraliste qui va s’occuper de prendre les constantes de tailles, de poids, de pression artérielle etc. Ensuite l’urine et le sang du candidat seront étudiées pour vérifier le taux de sucre, la présence de stupéfiants etc. Par la suite, le candidat effectuera un examen ophtalmologique auprès d’un ophtalmologue pour vérifier l’acuité visuelle et le daltonisme entre autres, puis c’est avec un ORL que le candidat va mesurer son audition qui ne doit pas être trop basse avant de finir avec un cardiologue pour étudier le cœur avec un électrocardiogramme, la présence d’anomalies à l’ECG est la première cause de refus des examens médicaux.
La quatrième étape consiste en des entretiens, au nombre de 3. Le premier se fait avec un psychologue qui va déterminer l’aptitude ou non du candidat à intégrer l’armée, le second avec un membre des ressources humaines qui va évaluer les motivations du candidat et le dernier avec un instructeur qui aura pour but de mettre sous pression le candidat par le biais de mise en situation en lui exposant des anecdotes parmi lesquelles le décès et l’invalidité à vie sont évoquées.
La cinquième étape consiste en une évaluation simple des compétences de lectures, de calcul et d’écritures. Les candidats disposant de qualifications supplémentaires tels que le fait de parler plusieurs langues sont mises en avant.

Enfin, si le candidat réussit à passer l’entièreté de ces épreuves, il reçoit alors une convocation afin de pouvoir débuter la formation qui dure 1 an. Cette convocation a une date de début qui commence en règle générale 1 mois après la réception de la lettre, ce qui laisse le temps au convoqué de se préparer mentalement et physiquement, ainsi que le temps d’avertir les proches etc. En effet, une fois la formation débutée dans la base d’entraînement, la famille ne peut recevoir de nouvelles de leurs proches jusqu’à la fin de la formation et l’affectation dans une unité.

Miguel n’était pas effrayé à l’idée d’être coupé de sa famille, au contraire, c’est un garçon, maintenant homme, ayant toujours ressenti le besoin de s’émanciper, et, l’armée est pour lui un bon moyen. Cependant, il le sait, mais le chemin est encore long pour parvenir à entrer en formation, mais il se donne tous les moyens pour y arriver. Notamment avec l’aide de son oncle Luis.

Miguel n’avait pas énormément de temps pour s’entraîner pour les tests physiques du fait qu’il ait reçu une convocation pour une session collective le 11 février 2009 alors que nous étions déjà la mi-janvier. Il se donna alors intensément et chercha toujours à se dépasser de plus en plus. Jour après jour, accompagné de Luis qui était devenu son coach, Miguel alla à la salle de sport pour s’entraîner là où il en aura besoin. C’était éprouvant, il n’en pouvait plus, parfois il vomissait, mais, il savait que cela lui serait utile.

Sa mère l’aidait comme elle le pouvait, pendant 1 mois elle modifia entièrement l’alimentation de son fils afin de maximiser la prise de muscle et l’amélioration des performances, cela nuisait quelque peu à sa petite sœur, cependant, elle prit sur elle et accepta de faire quelques concessions le temps que son frère puisse réaliser son rêve. Après tout, il lui manquera si elle ne peut le voir pendant un an.
Tout ce changement d’hygiène de vie lui était plutôt favorable et ses performances s’amélioraient, il pouvait désormais enchaîner plusieurs dizaines de tractions, pompes, abdominaux sans difficultés. Il restait néanmoins un seul problème : la natation. Il n’a eu que très rarement le temps de s’entraîner du fait des tarifs exorbitants des piscines aux alentours d’Abruste, et à chaque fois qu’il s’entraînait, il était très légèrement en-dessous du temps de qualification, ce qui, est pourtant positif, mais journée après journée, son temps diminuait.

Le jour J arriva et l'aube était à peine levée lorsque Miguel se trouvait parmi une foule de candidats rassemblés sur le terrain d'entraînement de l'armée de Péronas. C'était le jour des tests physiques, un moment décisif sur le chemin qu'il avait choisi. Miguel pouvait sentir son cœur battre dans sa poitrine, un mélange d'excitation et de détermination. Il jeta un regard autour de lui, observant ses concurrents, certains masquant leur nervosité par de bruyantes fanfaronnades, d'autres silencieusement concentrés.

La première épreuve était la course. Miguel s'était préparé pour ce moment, courant chaque jour dans les rues d'Abruste, s'entraînant pour cette épreuve d'endurance qui lui semblait maintenant si cruciale car il savait qu’il devait obtenir un bon temps. Au coup de sifflet, il s'élança avec la masse des coureurs, ses jambes trouvant rapidement leur rythme. La brise matinale caressait son visage tandis qu'il courait, concentré sur le rythme de sa respiration. Quand il franchit la ligne d'arrivée, ses poumons brûlaient mais il était satisfait ; il avait atteint son objectif, même mieux, il fut le 3ème arrivé à peine quelques secondes derrière les deux premiers qui se sont suivis toute la course. Puis vint le test de pompes. Allongé sur le sol, Miguel se préparait mentalement. Il commença, ses bras soulevant et abaissant son corps dans un rythme régulier. Il pensa à son père, se rappelant des longues heures de travail acharné de l'homme qui l'avait élevé. Chaque pompe était un hommage silencieux à sa mémoire. Elles devenaient plus difficiles les unes que les autres, au bout de la 40ème, il commençait à trembler, mais il savait qu’il devait se donner à fond, il n’en reste plus que 15 à faire pour atteindre le score qualificatif de 55. Finalement, sans s’en rendre compte, il dépassa ce score qualificatif et chuta à la 61ème. Les tractions étaient plus ardues. Les muscles de Miguel n’avaient pas réellement eu le temps de se reposer des pompes, et protestaient à chaque remontée, mais il s'accrochait, tirant son corps vers le haut, encore et encore, jusqu'à ce que ses bras tremblent fortement sous l'effort. Il savait que chaque traction le rapprochait de son but qui était de faire 10 tractions. La dixième fut la plus douloureuse, mais on pouvait sentir de la fierté sur le visage de Miguel quand il l’eut fini. Le test d'abdominaux suivit. Allongé sur le dos, Miguel releva son torse encore et encore, sentant ses muscles se contracter avec chaque mouvement. Il fixait un point sur le plafond, se concentrant sur son objectif, poussant son corps à aller plus loin que ce qu'il croyait possible. En effet, il ne fallait en faire que 50, mais il s’arrêta non pas par fatigue mais par lassitude au 75ème. Enfin, il était temps pour le test de natation. Miguel pénétra dans l'eau fraîche de la piscine militaire, ressentant un frisson le parcourir. La natation était ce qui le préoccupait le plus, il avait pourtant tout réussi, mais il savait que tout pouvait s’arrêter là. Chaque coup de bras le propulsait à travers l'eau. Fort heureusement pour lui, la tendance générale s’est inversée et il réussit même à battre son meilleur temps. Le dernier défi était le parcours d'obstacles. Miguel aborda chaque obstacle avec un mélange de technique et de pure volonté. Il courait, grimpait, se faufilait et sautait avec une détermination marquée. L'épuisement s'accumulait, mais son esprit restait inébranlable. Lorsqu'il passa la ligne d'arrivée du parcours, un sentiment profond de réalisation l'envahit.

Épuisé mais exalté, Miguel quitta le terrain d'entraînement, conscient d'avoir tout donné. Les résultats du test importaient, certes, mais pour lui, la véritable victoire était d'avoir relevé le défi, de s'être poussé au-delà de ses propres limites. Il était prêt pour les prochaines étapes, quels que soient les défis à venir.

Après les tests physiques exténuants de la veille, Miguel se réveilla dans son modeste foyer à Abruste. Le soleil du matin passaàt à travers les rideaux, éclairant la pièce d'une lumière douce et chaleureuse. En s'étirant, il ressentit une douleur aiguë, un rappel de chaque muscle sollicité la veille. Ses bras, ses jambes, son dos... tout semblait protester contre le moindre mouvement. Mais cette douleur était un doux trophée de ses efforts et de sa détermination. Sa mère, Maria, remarqua sa démarche raide et son air fatigué en préparant le petit-déjeuner. « Tu as bien lutté, mon fils », dit-elle en posant une main affectueuse sur son épaule. « Maintenant, le plus difficile est d'attendre. » Miguel acquiesça, tout en grignotant son pain avec un mélange d'anxiété et d'espoir. « Même si je suis convaincu que tu as tout déchiré », dit sa mère avant de le resservir un verre de jus.

Les jours suivants furent un mélange de récupération physique et d'attente nerveuse. Chaque jour qui passait sans nouvelles semblait à la fois un soulagement et un tourment. Miguel passait ses journées à aider sa mère, à jouer avec sa sœur Lucia, et à se perdre dans des pensées sur son avenir, il se demanda sans cesse, qu’est-ce qu’il fera s’il a échoué ? Le soir, il discutait avec son oncle Luis, partageant ses espoirs et ses inquiétudes. Mais Luis tint à le rassurer, il ne veut pas porter l’œil, mais il est certain que ces entraînements porteront leurs fruits. Puis vint le jour de la lettre. Elle arriva un après-midi ensoleillé, portée par le facteur. Le cœur de Miguel battait la chamade alors qu'il décachetait l'enveloppe en provenance du Ministère des Armées. Il ne put attendre la présence de sa mère et de sa sœur pour la déballer, et ces mots sautèrent aux yeux : « Vous avez passés la phase des examens physiques, nous avons le plaisir de vous convier aux examens médicaux – étape suivante du processus de recrutement. » C'était un signe de réussite, une étape de plus franchie vers son rêve.

L'excitation fut à peine tempérée par la perspective de ces nouveaux tests. Miguel savait que cette étape serait cruciale pour déterminer s'il était apte au service militaire. Sa famille partagea son enthousiasme, sa mère exprimant à la fois sa fierté et son inquiétude maternelle. « Tu es fort, Miguel, à l'intérieur comme à l'extérieur », lui assura-t-elle. Quant à Luis, il était très content pour Miguel, et il invita alors toute la famille au restaurant pour fêter cela malgré les réticences de Miguel qui savait que ce n’était pas encore terminé et que fêter victoire trop vite peut porter préjudice.

Le matin des examens médicaux, Miguel se leva avant l'aube, la maison encore plongée dans l'obscurité. Il se prépara en silence, conscient qu'il entrait dans une journée décisive, mais sans vraiment savoir comment se préparer pour ce qui l'attendait. Il savait qu'il n'y avait pas de répétitions possibles pour les tests médicaux ; son corps et son esprit devaient simplement être prêts à révéler leur état naturel.

La route vers le centre médical était calme. Miguel regardait par la fenêtre du bus, les premières lueurs de l'aube colorant le ciel d'orange et de rose. Il réfléchissait à son parcours, aux épreuves qu'il avait déjà surmontées, et à l'incertitude de ce qui l'attendait. À son arrivée, il fut accueilli par l'effervescence ordonnée du centre médical militaire. Les candidats, chacun plongé dans ses pensées, attendaient leur tour. Miguel s'enregistra et s'assit, observant les autres, se demandant quels rêves et quelles craintes ils portaient en eux.

L'examen physique général fut le premier. Un médecin militaire l'invita dans un cabinet rudimentaire et commença l'examen. Taille, poids, pression artérielle, chaque mesure était méticuleusement enregistrée. Miguel se sentait comme un étranger dans son propre corps, observé et évalué sous tous les angles. Cependant, il y avait un sentiment de confiance aussi ; les nombreuses heures passées à courir, à s'entraîner, avaient préparé son corps à ce moment. Puis vinrent les tests de laboratoire. Des prises de sang furent effectuées, suivies d'analyses d'urine. Miguel était conscient de l'importance de ces tests pour détecter toute condition sous-jacente, mais il restait serein, confiant en sa bonne santé. Il savait également qu’il ne fumait pas et ne buvait pas, ce qui mettait hors de cause la présence de stupéfiant dans les urines et le sang. L'examen ophtalmologique et l'audiogramme le trouvèrent en territoire familier. Ayant toujours eu une bonne vue et une ouïe aiguisée, Miguel passa ces tests avec aisance. Les couleurs, les chiffres, et les sons n'étaient que de simples confirmations de ses sens bien affûtés. Les médecins lui firent même remarqués qu’il possédait une ouïe et une vue bien supérieure à la moyenne Le test cardiovasculaire fut plus intimidant. Connecté à un électrocardiogramme, Miguel pouvait entendre le rythme régulier de son cœur, il pouvait sentir son cœur s’accélérer, stressé à l’idée de se dire que tout peut s’arrêter maintenant, sur quelque chose dont il n’a même pas le contrôle.

Le dernier obstacle de la visite médicale était l'évaluation psychologique. Face à un psychologue, Miguel se trouva à partager ses motivations, ses peurs, et ses espoirs. C'était un dévoilement inattendu, une introspection qui allait au-delà du physique, Miguel avait quelque peu préparé cela, et était prêt de toute façon à improviser, Luis l’a bien entraîné là-dessus.

Psychologue : Bien, Miguel, commençons. Parlez-moi de pourquoi vous voulez rejoindre l'armée. Est-ce un choix influencé par des facteurs externes, ou se base-t-il sur une conviction personnelle plus profonde ?

Miguel : C'est une question que je me suis souvent posée. Je crois que c'est un mélange des deux. D'un côté, mon oncle, un ancien militaire, a exercé une grande influence sur moi. Ses histoires, son sens du devoir et du sacrifice m'ont toujours fasciné. Mais plus que cela, je ressens un appel intérieur, une envie de faire partie de quelque chose de plus grand que moi. C'est cette aspiration à servir et à protéger mon pays qui me motive principalement. L'idée de contribuer à la sécurité et au bien-être de Péronas me donne un sentiment de but et de direction.

Psychologue : Intéressant. Maintenant, imaginez que vous êtes confronté à une situation où vous devez choisir entre suivre un ordre que vous considérez moralement discutable et écouter votre conscience. Comment géreriez-vous cela ?

Miguel : C'est une situation difficile. En tant que militaire, je comprends l'importance de la discipline et du respect des ordres. Cependant, je crois aussi fermement aux principes de moralité et d'éthique. Si je me trouvais face à un ordre moralement discutable, je pense que je chercherais d'abord à comprendre le contexte et les raisons derrière cet ordre. Si, après réflexion, je le trouvais toujours contraire à mes principes éthiques, je crois que j'aurais le courage de parler et d'exprimer mes préoccupations. J'espère que dans l'armée, l'intégrité et le jugement moral sont aussi valorisés que la discipline.

Psychologue : Comment gérez-vous le stress et la pression, surtout dans des situations que vous ne pouvez pas contrôler ?

Miguel : Le stress est inévitable, surtout dans un environnement aussi exigeant que l'armée. J'ai appris à le gérer en me concentrant sur ce que je peux contrôler, ma réaction et mes actions. Quand je suis stressé, je prends un moment pour respirer profondément et évaluer la situation calmement. J'essaie de décomposer le problème en parties gérables et d'agir étape par étape. Je crois aussi beaucoup en la force du travail d'équipe et du soutien mutuel. Partager les défis et les solutions avec les autres peut transformer un stress débilitant en une expérience d'apprentissage constructive.

Psychologue : Dans l'armée, vous serez confronté à des situations difficiles, qui pourraient impliquer la perte de camarades ou de civils. Comment pensez-vous que vous réagiriez à la perte et au deuil ?

Miguel : Je suis conscient que c'est une réalité douloureuse de la vie militaire. Je ne prétendrai pas être immunisé contre la douleur ou le chagrin, mais je crois en l'importance de rester fort, tant pour moi-même que pour ceux qui m'entourent. Le deuil fait partie de la vie, et je pense que le faire dans un esprit de camaraderie et de soutien mutuel est essentiel. Je m'efforcerai de garder en mémoire les bons moments passés avec ceux qui sont partis et d'honorer leur mémoire en poursuivant la mission avec autant de dévouement et de courage qu'ils l'auraient fait.

Psychologue : Enfin, comment envisagez-vous votre vie après votre service militaire ? Avez-vous des plans ou des aspirations pour l'après-armée ?

Miguel : "Je vois mon service militaire non seulement comme un engagement envers mon pays, mais aussi comme une période de croissance personnelle et professionnelle. Après l'armée, j'espère utiliser les compétences et les expériences acquises pour contribuer à la société de Péronas d'une autre manière. Je m'intéresse beaucoup à l'éducation et à la formation des jeunes. Peut-être que je pourrais m'impliquer dans des programmes de développement de la jeunesse ou de l'éducation civique. L'idée de transmettre les valeurs de discipline, de respect et de service à la prochaine génération m'inspire beaucoup."

En quittant le centre médical, Miguel se sentait rassuré, aucun des médecins n’avait donné de contre-indications, seul l’entretien avec le psychologue pourrait lui faire défaut, mais même sur ce dernier il semble satisfait, il a réfléchi logiquement et a essayé de parler sincèrement plutôt que de dire ce que le psychologue voulait ou aurait voulu entendre.

Quelques jours plus tard, Miguel se tenait devant le miroir fissuré de leur petite salle de bain, ajustant soigneusement son col. C'était le matin de son entretien avec les ressources humaines de l'armée, un moment décisif qui allait définir son entrée dans un monde nouveau et rigoureux. Sa mère, Maria, avait déjà quitté la cuisine pour le rejoindre, observant son fils avec une mélange de fierté et d'inquiétude. « Tu as l'air sérieux et prêt, » dit-elle doucement, en lissant du bout des doigts une pliure imaginaire sur la chemise de Miguel. Miguel rencontra son regard dans le miroir. « Je veux juste faire bonne impression. Ce n'est pas seulement de rejoindre l'armée dont il s'agit, mais de comprendre ce que cela signifie pour ma vie... notre vie. » Maria acquiesça. « Je sais, mon fils. Mais souviens-toi, peu importe ce qu'ils te proposent, tu as ta propre valeur. Ne l'oublie pas. »

Le trajet jusqu'au centre de recrutement semblait plus long que d'habitude, probablement lié à l’angoisse. Miguel repassait dans sa tête les questions qu'il pourrait poser ou qu’on pourrait lui poser : pénibilité du métier, conditions de vie, opportunités de formation... Chaque question était pesée, chaque mot était compté. Il se remémorait les histoires de son oncle, les conseils de sa mère, et ses propres aspirations, essayant de tisser le tout en une toile cohérente de ses attentes.

À son arrivée, l'atmosphère sérieuse du centre de recrutement le frappa. Il fut accueilli par le Capitaine Ramirez, un homme au regard perçant et à la posture impeccable, qui le conduisit dans un bureau austère. Des drapeaux et des insignes militaires décoraient les murs, et Miguel sentit une vague d'appréhension et d'excitation.

Capitaine : Bonjour Miguel, je suis le Capitaine Ramirez, responsable des ressources humaines. Asseyez-vous, s'il vous plaît.

Miguel prit place, ses mains légèrement tremblantes mais soigneusement posées sur ses genoux. Capitaine Ramirez le regarda attentivement, un demi-sourire sur les lèvres, comme pour encourager Miguel à se détendre. L'entretien commençait, et Miguel sentait les mois de préparation, d'anticipation et de rêves converger vers ce moment. C'était ici et maintenant que son avenir allait prendre forme, que son engagement allait se transformer en réalité concrète.

Capitaine : Miguel, bienvenue. Commençons par l'essentiel. Pourquoi voulez-vous rejoindre l'armée de Péronas ? Qu'est-ce qui vous motive réellement ?

Miguel : Merci, Capitaine. Je veux rejoindre l'armée pour plusieurs raisons. Tout d'abord, je me sens profondément attaché à Péronas, à sa sécurité et à son bien-être. En outre, j'ai toujours été attiré par les défis et l'opportunité de me surpasser. L'armée, je crois, offre une plateforme unique pour cela. C'est aussi un moyen pour moi de contribuer concrètement à la société.

Capitaine : Intéressant. Et quelle est votre compréhension du rôle d'un soldat ? Au-delà des compétences militaires, qu'apportez-vous à l'armée ?

Miguel : Je crois que le rôle d'un soldat va au-delà du simple combat. C'est aussi de représenter et de défendre les valeurs de notre nation. Personnellement, je pense apporter mon engagement, ma capacité à travailler en équipe et ma détermination à apprendre et à m'adapter. J'ai aussi un intérêt profond pour la technologie et l'innovation, que j'espère pouvoir explorer et développer au sein de l'armée.

Capitaine : Bien. Parlez-moi de vos attentes concernant la vie en caserne. Comment envisagez-vous votre quotidien et votre intégration au sein de votre unité ?

Miguel : Je suis conscient que la vie en caserne est fondamentalement différente de la vie civile. Je m'attends à un environnement discipliné, avec une routine stricte. Pour moi, c'est une opportunité d'apprendre de nouvelles compétences et de renforcer mon esprit d'équipe. Je suis prêt à accepter les défis et à m'intégrer pleinement dans la dynamique de mon unité.

Capitaine : Très bien. Maintenant, abordons la question des risques. Êtes-vous prêt à faire face aux dangers inhérents au service militaire, y compris le risque de conflit armé ?

Miguel : Oui, Capitaine. J'ai longuement réfléchi à cela. Je comprends que le service militaire implique des risques, et je suis prêt à les assumer. Pour moi, accepter ces risques fait partie de mon engagement envers Péronas et ses citoyens.

À la fin de l'entretien, Miguel se leva, serrant fermement la main du Capitaine. Il quitta le bureau, se sentant plus préparé et plus déterminé que jamais à entamer sa carrière dans l'armée de Péronas. En sortant, il passa devant d’autres candidats, plus ou moins sereins, qui devront eux aussi discuter avec le Capitaine. Miguel n’a pas le temps de rêvasser, car il fut aussitôt conduit dans une autre salle pour rencontrer son instructeur, un Sous-lieutenant aux traits sévères et à l'allure rigoureuse. Le Sous-lieutenant prit un instant pour évaluer Miguel du regard avant de commencer.

Sous-lieutenant : Miguel, cet entretien va être différent. Je vais vous mettre en situation. Vous devrez réagir rapidement et précisément. Compris ?

Miguel acquiesça, sentant son pouls s'accélérer.

Sous-lieutenant : Première situation : Vous êtes en patrouille avec votre unité et vous tombez dans une embuscade. Vous êtes le seul à pouvoir communiquer avec la base. Que faites-vous ?

Miguel : Je m'assurerais de trouver une couverture pour moi et mes camarades. En même temps, j'établirais une communication avec la base pour demander des renforts, en donnant notre position exacte et le nombre d'ennemis estimé. La sécurité de mon unité est ma priorité.

Sous-lieutenant : Situation deux : Un de vos camarades est gravement blessé, mais vous devez continuer votre mission. Comment gérez-vous la situation ?

Miguel : Je m'occuperais d'abord des premiers secours pour stabiliser mon camarade. Ensuite, j'organiserais son évacuation tout en assurant la continuité de la mission avec les autres membres de l'unité. Je ferais en sorte que mon camarade blessé ne soit pas laissé derrière tout en remplissant nos objectifs.

Sous-lieutenant : Troisième situation : Vous avez des désaccords avec un ordre donné par un supérieur. Cet ordre va à l'encontre de vos valeurs personnelles. Comment réagissez-vous ?

Miguel : Je demanderais d'abord des clarifications pour m'assurer de bien comprendre l'ordre et son contexte. Si l'ordre reste contraire à mes valeurs et, surtout, s'il contrevient aux règles d'engagement militaires, j'en discuterais respectueusement avec mon supérieur, exprimant mes préoccupations et cherchant une solution alternative si possible.

Sous-lieutenant : Situation quatre : Vous êtes en mission de reconnaissance et vous capturez un ennemi. Il détient des informations vitales, mais refuse de parler. Que faites-vous ?

Miguel : J'emploierais des techniques d'interrogatoire non coercitives pour essayer d'obtenir les informations. La torture ou toute forme de mauvais traitements sont contraires aux valeurs de l'armée de Péronas et à mes propres principes. Je m'efforcerais de gagner la confiance de la personne ou d'utiliser sa situation pour obtenir les informations de manière éthique.

Sous-lieutenant : Dernière situation : Vous devez mener une opération qui risque de causer des dommages collatéraux, y compris des victimes civiles. Comment procédez-vous ?

Miguel : Ma première action serait d'évaluer toutes les options possibles pour minimiser les dommages collatéraux. La protection des civils est primordiale. Je chercherais à ajuster le plan d'opération pour réduire au maximum les risques pour les non-combattants, tout en accomplissant la mission.

Sous-lieutenant : Très bien Miguel, je vous remercie de vos réponses. Vous pouvez y aller.

Miguel sortit de la salle, ressentant un mélange de soulagement et de satisfaction. Ces mises en situation l'avaient forcé à plonger dans les réalités complexes du service militaire, mais il sentait qu'il avait fait face à ces défis avec honnêteté et intégrité.

Désormais une semaine s'était écoulée depuis ce petit marathon d'entretiens et de tests de Miguel et chaque jour, il scrutait la boîte aux lettres, espérant, redoutant, attendait le verdict de son avenir. Et puis, enfin, une enveloppe officielle avec l'emblème de l'armée de Péronas est arrivée. Il était assis à la table de la cuisine, cette fois avec sa mère à ses côtés, Miguel ouvrit l'enveloppe avec des mains tremblantes. Ses yeux parcoururent rapidement les lignes imprimées sur le papier. Un sourire se dessina lentement sur son visage. « Alors, mon fils ? », demanda sa mère. « Je suis passé, maman. Ils m'ont convoqué pour l'évaluation des compétences et de l'éducation. », rétorqua Miguel, un immense sourire aux lèvres. La joie dans ses yeux était mêlée d'un soulagement palpable. Maria l'étreignit, des larmes de bonheur perlant au coin de ses yeux. « Je savais que tu pouvais le faire, » murmura-t-elle.

Quelques jours plus tard, Miguel se rendit pour la dernière étape, au centre de recrutement pour l'évaluation des compétences et de l'éducation. Il savait que ses compétences en français et en Péron étaient solides, et son espagnol, bien qu'à un niveau scolaire, était suffisant pour les besoins de base. L'examinateur lui remit une série de tests qui ressemblaient à des épreuves d'un niveau bien inférieur à ce qu'il avait anticipé, semblables à ce qu'il aurait pu rencontrer en Marquante.

Alors qu'il remplissait les questionnaires, une partie de lui ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de déception. Il s'était préparé pour un défi, pour des épreuves qui pousseraient ses limites. Cependant, la simplicité de ces tests lui faisait croire qu’on se moquait de lui. Cependant, il ne se laissait pas démoraliser et se donna à fond.

Lorsque Miguel eut terminé, il remit sa copie à l’examinateur, puis il alla attendre dans une petite salle d’attente. L’examinateur corrigea alors sa copie, puis une fois qu’il eut fini, il remit une lettre à Miguel, cette fois-ci le résultat est connu en temps réel. Il s’était promis d’attendre d’être à la maison pour l’ouvrir, et il tient bon malgré l’immense envie de savoir s’il est pris ou pas, et une fois arrivé chez lui, sa mère l’attendait déjà. Il ouvrit la lettre, et, son rêve se réalisa. Cette lettre annonce à Miguel qu’il est apte à rejoindre l’armée, et qu’il recevra d’ici quelques temps, la convocation à la formation. Miguel et sa mère exultèrent leurs joies ensemble, ils se firent des câlins. Sa mère était très fière d’avoir vu son fils réussir l’entièreté de ces tests. Miguel appela aussitôt Luis pour lui annoncer la nouvelle, la conversation téléphonique dura près d’une demi-heure. Luis était ravi pour Miguel.

Les jours suivants passèrent dans un tourbillon d'activités. Miguel et sa mère discutèrent des préparatifs nécessaires pour son départ imminent. Ils parcoururent ensemble les listes de fournitures et d'équipements recommandés, s'assurant qu'il ne manque de rien. Puis arriva la convocation officielle pour la formation. En ouvrant l'enveloppe, Miguel ressentit un mélange d'excitation et de réalité. "C'est le début d'une nouvelle vie," murmura-t-il. Les instructions étaient claires : date, heure et lieu de rendez-vous pour le début de la formation militaire.

Les jours qui précédèrent son départ furent emplis de préparatifs minutieux. Miguel rassembla ses affaires, organisant et réorganisant son sac, veillant à n'emporter que l'essentiel. Sa mère, tout en l'aidant, lui dispensait des conseils et des encouragements. "Tu seras un grand soldat, mon fils," disait-elle, essayant de dissimuler son inquiétude de mère.

Le jour du départ arriva trop vite. Après des adieux émouvants, Miguel prit la route vers le camp militaire. Arrivé à destination, il fut frappé par l'ampleur et l'activité du lieu. Des rangées de bâtiments imposants, des soldats en uniforme se déplaçant avec assurance, l'écho lointain des ordres donnés... tout cela lui donnait un sentiment d'appartenance à quelque chose de plus grand. Se tenant là, devant l'entrée du camp, avec son sac à ses côtés, Miguel inspira profondément. "C'est bon, c'est fait," pensa-t-il, un sourire confiant naissant sur ses lèvres. Il avait franchi chaque étape, surmonté chaque défi, et maintenant, il était prêt à entamer sa carrière dans l'armée. Cette pensée lui apportait un sentiment de satisfaction et de détermination. Il fit son premier pas dans le camp, prêt à embrasser les défis et les opportunités que l'avenir lui réservait.
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