07/06/2013
17:13:00
Index du forum Continents Nazum Shuharri

Organisation de recherche, d'exploration et de colonisation spatiale de l'Union des Terres Australes de Shuharri (Programme spatial)

Voir fiche pays Voir sur la carte
Pas de moi, mais mieux que le premier ! Un autre pourrait venir plus tard.

L'un des plus importants projets à long terme de l'Union est son programme spatial. Il est conduit depuis les années 1970' par l'Ahak qui gère les projets à long terme de l'Union, mais avec la construction du pas de tir à partir de 2008, il est devenu important pour l'Union de se doter d'une organisation dédiée qui vise à fournir à l'ensemble des peuples de l'Union, voire au-delà, les moyens d'accéder à l'orbite terrestre, et éventuellement au système solaire. A long terme, la première phase de colonisation spatiale prévue par l'Ahak vise à l'établissement d'une colonie autonome sur une autre planète du système stellaire, ce qui pourrait se compter en décennies ou en siècles, les phases suivantes pourraient bien se compter en millénaires et impliquer des technologies encore inconnues à ce jour. L'agence spatiale accueille toutes les équipes scientifiques reconnaissant le traité de l'Union qui souhaitent participer au programme spatial et chaque équipe reçoit un pouvoir de décision sur les choix et le fonctionnement de l'agence spatiale. Toutefois, l'Ahak dispose d'un pouvoir important sur les décisions de l'agence car c'est elle qui s'assure du maintien et du développement à long terme du programme spatial.

Sur ce fil, seront fournies diverses informations et communications de l'agence spatiale généralement disponibles publiquement. Globalement, l'ORSU est assez peu tournée vers les media et ne dispose pas d'organisme dédié aux relations publiques, les communications présentes ici sont donc officieuses la plupart du temps (les communications officielles se feront dans la presse, par l'Ahak, ou éventuellement par des canaux diplomatiques), tout pays étranger souhaitant contacter l'agence spatiale peut le faire soit par l'entremise de la Gyasarr, soit par celle de l'Ahak (et si l'agence commence à régulièrement envoyer des satellites et accepte des contrats internationaux, un canal dédié pourrait être ouvert).

Le programme spatial concerne les trois régions sur lesquelles l'Ahak dispose d'un pouvoir de construction, le pas de tir sera situé à l'Est de Tumgao, dans une ville encore en construction.

Alors, c'est la théorie, en fait, tout ce qu'on fait a une fâcheuse tendance à exploser (involontairement, hélas), restez en ligne !
Quelques bases sur l'ORSU à destination des gouvernements de l'Union

L'Organisation de recherche, d'exploration et de colonisation spatiale de l'Union des Terres Australes de Shuharri (ORSU) constitue l'agence spatiale de l'Union, auquel il est lié par le biais de l'Ahak et du Vahal, il s'agit donc d'une institution interethnique ouvert à tous les peuples liés à l'Union, et dont les règles générales ne peuvent être modifiées que par des décisions collectives discutées sur la Zone de rencontre, soumises au Vahal et reconnue comme suffisamment acceptée par l'ensemble des peuples de l'Union. Tout groupe lié à l'Union peut envoyer une équipe compétente (ou plusieurs), ou former conjointement une équipe compétente pour travailler sur un projet du programme spatial ou sa maintenance générale. Une équipe est considérée compétente dans le cadre d'un travail de recherche ou de conception si l'Ahak, les équipes de coordination scientifiques de la Station Drahe, les universités reconnues de l'Union ou des institutions étrangères reconnues par la Gyasarr pour la participation au programme spatial reconnaissent la pertinence des chercheurs envoyés à travailler dans les disciplines qui leur seraient assignées. La compétence est reconnue à l'échelle de l'équipe elle-même, et il est possible que tous les membres ne soient pas reconnus compétents, si la présence de membres non compétents se justifie, par exemple à des fins de formation d'étudiants ou dans le but d'accomplir certains travaux non qualifiés ou requérant une compétence différente. Il est attendu que chaque gouvernement local garantisse la pérennité du travail de ses équipes, si toutefois un gouvernement souhaite participer au programme spatial sans disposer des moyens matériels d'entretenir une équipe, il est possible d'en incorporer les membres à d'autres équipes, ou de s'adresser à l'ORSU qui pourrait éventuellement prendre en charge les besoins de l'équipe. Il en va de même pour les équipes étrangères à l'Union qui pourraient travailler au sein du programme spatial, une équipe étrangère serait soit incorporée à d'autres équipes, soit placée sous l'administration de l'ORSU.

Les objectifs de l'ORSU
L'ORSU a été fondée dans le but de coordonner les efforts :
- De recherche spatiale, c'est-à-dire d'observation, d'expérimentation et de collecte de données depuis l'espace, généralement mais pas uniquement, lors de projets conjoints avec des équipe scientifiques non nécessairement liées à l'ORSU.
- D'exploration spatiale, c'est-à-dire l'extension de la compréhension de l'univers qui nous entoure aux corps célestes et au vide spatial, et ce, d'un point de vue spatial, et non plus uniquement par des observations depuis la Terre.
- De colonisation spatiale, c'est-à-dire de formation de colonies humaines dans l'espace ou sur des corps célestes, dans un but d'occupation à long terme de l'espace.

En tant qu'institution interethnique, l'ORSU dispose également d'une visée diplomatique, les équipes conjointes entre plusieurs peuples sont donc fortement encouragées. Les projets menés dans le cadre du programme spatial seront accessibles à toutes les équipes compétentes.

Le programme spatial est également un projet de long terme et n'a par conséquent pas vocation à être suspendu. L'Ahak et l'ORSU garantissent donc des équipes indépendantes de tout gouvernement local assurant au minimum la maintenance et le maintien des savoirs produits.

La militarisation de l'espace ne fait pas partie des attributions de l'ORSU, et celle-ci refusera tout envoi d'armement dans l'espace, que celui-ci soit envoyé sur demande d'une faction interne ou externe à l'Union, à l'exception d'armements destinés à neutraliser un autre armement spatial menaçant une population civilisée ou un écosystème, sur ou hors de la Terre. Les équipements militaires hors armes tels que les satellites d'observation, de géolocalisation et de télécommunication destinées aux armées peuvent être lancées par le biais de l'ORSU. De l'équipement clairement destiné à de la surveillance de masse de population entières, quelque soit la faction, ne sera pas non plus lancées par l'ORSU.

Fonctionnement du programme spatial
Les objectifs et stratégies à long terme du programme spatial sont définis par les traités qui lient l'ORSU à l'Union des Terres australes de Shuharri, qui sont définis lors de délibérations sur la Zone de rencontre soumises au Vahal, et appliquées par l'Ahak qui garantit également le maintien du programme spatial indépendamment des décisions de la zone de rencontre (comme pour tout projet à long terme, l'idée étant que pleins de raisons peuvent décider les peuples de l'Union à arrêter un programme, mais que la planification à long terme suppose une garantie de maintien inconditionnel), l'inverse est également vrai d'ailleurs, le Vahal garanti le maintien du programme spatial peu importe les décisions de l'Ahak, il faudrait donc l'accord du Vahal, de l'Ahak, de l'ORSU et de ses travailleurs pour arrêter le programme spatial.

La base du fonctionnement de l'ORSU est l'équipe de travail, souvent de recherche et d'ingénierie, mais également les équipes administratives, de maintenance... L'ORSU elle-même dispose d'équipes en son nom propre qui assure au minimum la maintenance des infrastructures et le maintien des savoirs acquis dans le cadre du programme spatial, quand bien même celui-ci serait au point mort. Une équipe contient dix (10) à cent cinquante (150) personnes, une équipe peut être compétente même si tous ses membres ne le sont pas, à condition que la présence des membres non compétents soit justifiée auprès de l'administration de l'ORSU, une justification peut par exemple être la présence d'étudiants en formation, ou la présence parmi une équipe de recherche de personnel sans savoir technique ou scientifique assurant des fonctions importantes pour l'équipe. L'ensemble des gouvernements locaux liés à l'Union peut envoyer une ou plusieurs équipes compétentes pour travailler sur un ou plusieurs projets actuels du programme spatial, ou, de préférence, les affecter de manière permanente au programme spatial. Il est par défaut attendu du gouvernement qui envoie l'équipe de fournir les ressources qui lui permettent de vivre et de travailler. L'ORSU dispose toutefois de ressources pour entretenir des équipes, tout gouvernement local souhaitant participer au programme spatial, mais estimant ne pas disposer des ressources nécessaires à son entretien peut demander à ce que ses équipes soient incorporées à d'autres, ou que l'ORSU prenne en charge l'entretien de telles équipes, dans les limites des ressources disponibles.

Les équipes sont réunies en grands projets, qui chacun vise à réaliser une mission précise, que ce soit un projet de recherche scientifique (généralement conjoint avec une équipe scientifique externe), la conception d'une technologie, l'établissement d'une station ou d'une colonie spatiale. Selon les domaines d'expertise d'une équipe, celle-ci peut être affectée à plusieurs projets, voire collaborer avec l'ensemble des projets en cours. Chaque équipe devra disposer d'au moins une personne, idéalement dix, disposant du temps et des moyens de se documenter sur les autres projets en cours dans lesquels son équipe n'est pas nécessairement impliquée, de disposer d'une vue d'ensemble du programme spatial et de l'expliquer au reste de l'équipe si besoin est.

Les équipes sont autonomes pour assurer les opérations quotidiennes. Les stratégies et décisions à moyen terme (moins d'un siècle), telle que la définition des grandes missions et leur ordination, sont décidées par délibération de l'ensemble des équipes concernées au sein du programme spatial, une équipe est concernée par une stratégie ou une décision si elle va travailler dessus à une étape ou une autre du processus, ou si sa réalisation ou son accomplissement va altérer le travail ou la vie d'un des membres de l'équipe. L'Ahak dispose également d'équipe affectées à son nom au programme spatial et est habilité à vérifier si la stratégie et les décisions à moyen terme de l'ORSU, ou même ses opérations quotidiennes sont cohérente avec les stratégies à long terme établies qui ont elles été discutés par l'ensemble des peuples de l'Union. L'Ahak et les équipes travaillant sur le programme spatial peuvent décider collectivement par délibération d'exclure, modifier, refondre, dissoudre ou entamer un procès avec une équipe s'il était établi que celle-ci agissait contre les intérêts de l'ORSU, ou de l'Union elle-même. Une telle opération, si elle était décidée, fera l'objet d'une enquête de la part de l'Iksatov pour s'assurer que de telles mesures ne seraient pas prises pour des motifs abusifs (s'il s'avère que le motif est abusif, la mesure est refusée).

Il existe trois grands centres d'organisation du programme spatial. La gestion des ressources, des importations, et l'administration du programme spatial sont basés à Hohhothai, de même qu'une partie des centres manufacturiers, les raisons étant la présence d'usines pouvant être remis en fonctionnement et adaptées, d'ouvriers qualifiés, ainsi qu'une bonne connaissance des codes sociaux et économiques internationaux. Le pas de tir sera situé à la ville d'Oworri dans la région de Tumgao, la région étant relativement proche de l'équateur, permettant un effet de fronde lors du lancement de charges en orbite, le climat étant constant et généralement ensoleillé, même pendant la saison des pluie, et disposant d'eau au Sud et d'une région faiblement peuplée à l'Est Les communautés shuhes afaréennes se sont également avérées enthousiastes vis-à-vis du programme spatial et le centre spatial pourrait constituer une part importante du développement économique de la région. Les programmes scientifique, la conception technique et le programme habité seront gérés aux Terres australes, depuis Braha et la Station Drahe, les raisons étant que les Terres australes dispose d'une infrastructure scientifique déjà très développée, que l'Ahak y dispose de son centre principal et y conçoit déjà un programme spatial depuis les années 1970 ap. J-C., et qu'il s'avère d'après l'observation d'équipes dans les bases polaires que les habitants des Terres australes sont déjà habitués à la vie sous des conditions hostiles et qu'ils formeront probablement la part la plus importante et aisée à former des astronautes dans les premiers temps.

Les opérations conjointes
Des opérations conjointe peuvent être menées entre l'ORSU et des groupes extérieurs. Les équipes peuvent décider de manière autonome de collaborer avec des équipes ou des individus externes, sauf décision collective contraire, et à condition que cela n'altère pas l'intérêt de l'ORSU ou de l'Union. L'ORSU et l'Ahak peuvent également établir des coopérations avec des institutions externes, telles que des universités ou des agences spatiales étrangères si cela est décidé collectivement à la zone de rencontre, ou si les équipes travaillant au programme spatial l'acceptent collectivement et que le Vahal (qui assure un suivi des traités de l'Union), la Gyasarr (qui constitue notamment la représentation internationale de l'Etat Shuharri), le Vuûl (qui gère entre autres la coordination interethnique des armées et les services de renseignements militaires) et la Synaptique (l'agence de renseignement de l'Union) n'émettent aucun avis contraire. Une telle collaboration prendra la forme de projets conjoints, au cours desquels les deux institutions établissent les règles de coopération. Si l'institution externe est liée à l'Union des Terres australes de Shuharri, le projet conjoint s'effectue soit sur le mode de la délibération collective soit sur le mode de la coordination par une institution habilitée à diriger le projet. Si l'institution externe est également extérieure à l'Union des Terres australes de shuharri, un ou plusieurs diplomates seront dédiés à l'entretien de relations avec l'institution extérieure, en plus des équipes concernées. Un projet pourrait être suspendu, renégocié ou arrêté par le Vahal, la Gyasarr, le Vuûl ou la Synaptique si une coopération entre l'ORSU et une institution externe s'avérait dangereuse ou inégalitaire. Si la mission le justifie et si l'institution impliquée ne présente pas de risque pour les intérêts du programme spatial, de l'Union ou de populations tierces, l'ORSU et les équipes impliquées sont encouragées à mener des projet conjoints avec des institutions externes.
Sortir de l'atmosphère, pourquoi ce ne sera pas fait demain ?

Revue des obstacles s'opposant à un vol suborbital au sein de l'Union des Terres australes de Shuharri en février 2009.

Le programme spatial étant désormais lancé en tant qu'entité à part entière, et l'ensemble des travaux réalisé à ce sujet depuis les années 1970 ayant été passé en revue, les prochaines étapes qui attendent l'ORSU consistent à construire l'infrastructure personnelle et industrielle qui permettrait de l'alimenter (en cours dans les trois régions), et de permettre un premier vol suborbital : cela impliquerait que l'infrastructure est en place et que les prochaines étapes du programme spatial pourraient majoritairement être réalisées avec des améliorations graduelles de l'infrastructure existante.

Les gens et l'infrastructure
Tout est à construire. Le pas de tir est en construction dans la ville en construction d'Oworri, dans la région de Tumgao. La logistique permettant de loger des gens à Oworri comme l'approvisionnement en eau, en électricité et en nourriture est aussi en construction, et nous comptons actuellement sur les nomades de l'Union qui circulent dans la région pour maintenir le chantier sans allonger en permanence les délais. L'intervention au Kodeda a suspendu le chantier à Oworri qui par conséquent prendra plus de temps que prévu à être terminé. Le port d'Oworri est également en pleine construction, le port de Tumgao doit être étendu en permanence le l'expansion de la ville de Tumgao elle-même prends une part des ressources et de la logistique disponible au sein de l'Union. Les habitants sont généralement des autochtones nomade ou des migrants afaréens qui n'ont pas eu l'occasion d'apprendre à construire une infrastructure spatiale, il faut donc les former et fournir du personnel qualifié.

L'infrastructure industrielle sera construite à Hohhothai, qui était commerçante et industrielle jusqu'en 2006. La région reste fortement polluée par des années de politique industrielle dérégulée, cela occasionne déjà beaucoup de maladies, complique l'agriculture, la pêche, l'élevage, et complique tout le processus de reconstruction de la ville en plus de nécessiter d'importants travaux de dépollution. Les groupes criminels traditionnels tels que les Triades et les Yakse, certains mouvements spirituels également, ainsi que l’Élite des Survivants mènent encore des affrontements pour reprendre le contrôle de la ville mais font désormais face à une police et une armée régulière, ça reste tout de même une zone peu stable pour y conduire un programme spatial. Il reste que Hohhothai a été une puissance industrielle quelques années auparavant et que beaucoup d'habitant de hohhothai sont d'anciens ouvriers disposant du savoir et de l'expérience d'ouvriers, sans compter le fait que la reprise industrielle est le meilleur moyen pour la ville de reprendre une activité économique durable. Il y a donc difficilement des moyens de traverse pour cela : Hohhothai reste le meilleur endroit pour construire l'infrastructure industrielle, mais pour cela, les usines doivent être adaptées aux besoins et aux exigences de l'Union, notamment en terme d'influence sur les écosystèmes avoisinants, continentaux et mondiaux.

Si les centres scientifiques sont déjà bien présents dans les Terres australes, le programme spatial augmente suffisamment les besoins en espace de recherche pour impliquer des construction de laboratoires supplémentaires dans les trois régions, le besoin de chercheurs supplémentaires est tout autant flagrant. Les Terres australes dispose de moyens d'éducation et en construit encore de nouveaux actuellement. La formation de chercheurs doit aussi être accélérée à Tumgao, bien que l'éducation soit déjà élevée en priorité dans la région, et à Hohhothai, dont la population restante reste en bonne partie composée d'ouvriers dont l'éducation n'a jamais été une priorité des entreprises dirigeant la villes, les révolutionnaires restants restent les mieux éduqués et disposent déjà de chercheurs expérimentés.

Toute fusée se doit d'être produite quelque part ! A côté des autres usines qui produisent les composants, c'est mieux (dans ce cas du moins).

Le savoir
La recherche fondamentale, l'ingénierie et la technologie s'est non seulement largement développée sur les Terres australes, mais fait partie de la façon dont elle gère les conflits internes et a pénétré de nombreux pan de la culture des Terres australes. Des moyens conséquents sont dédiés à la recherche scientifique et maintenues sur de longues périodes. L'Union est donc un centre de recherche majeur à l'échelle de la planète et le développement de nouvelles technologies peut se faire très rapidement. De plus, le programme spatial est un projet commencé il y a plus de trente ans et un travail théorique a déjà été fourni, le projet est loin de partir de rien. Plusieurs problèmes se posent toutefois : la base démographique sur laquelle fonder une filière technologie est basse, même si l'entrée des peuples de Hohhothai dans l'Union l'a fortement augmenté. Les domaines dans lesquels l'Union est technologiquement la plus avancée sont les recherches fondamentales en sciences humaines, les sciences du vivant, la biotechnologie, la biochimie, la géologie, la climatologie, le génie civil. Des domaines qui seront très utiles à long terme dans le cadre d'un programme spatial (l'Union recycle par exemple la quasi-totalité des nutriments de plusieurs centaines de milliers de personnes), mais les lanceurs requièrent des savoirs technologiques tels que la propulsion, la mécanique, les télécommunications, la métallurgie, la chimie.

L'étude de l'astronomie et de l'astrophysique a été largement compliquées jusque-là aux Terres australes, étant donné les difficultés de constructions que posent les milieux glaciaires et volcaniques, et la perte de visibilité liée aux tempêtes récurrentes. Un accélérateur de particules est prévu à Hohhothai, et un ensemble de télescopes opérant dans la lumière visible est prévu sur les plateaux dans la région de Tumgao, et sur les Terres australes sur un des hauts sommets qui percent à travers les nuages (plusieurs candidats possible, le choix reste à faire), ce qui n'est pas sans poser de problèmes logistiques pour la construction, il faut construire un village autonome entier pour espérer que des astronomes puissent y passer l'hiver. Tout comme pour une station polaire, lorsque vient la tempête, l'équipe est livrée à elle-même. Des partenariats avec des puissances étrangères permettraient de développer le réseau de télescopes en d'autres endroits. Des télescopes doivent être présents en différents endroits du monde pour suivre un satellite ou un objet céleste.

Collecter la lumier, compter les étoile... Et suivre des corps spatiaux !

Les ressources
Tant que les lanceurs n'ont pas été conçus, les ressources nécessaires au programme spatial sont inconnues. Il est toutefois certaines ressources qui manqueront à coup sûr (et qui dans les faits posent problèmes depuis des années) : terres rares diverses, métaux, carburants, minéraux, la liste est en train d'être dressée à l'heure actuelle. Il faudra soit se les procurer, soit les substituer. On ne parle pas non plus d'une infrastructure demandant des communautés astronomiques de ressources, mais à plus long terme, disposer des ses propres moyens de production ou de technologie ne requérant pas ces ressources permettraient de maintenir le programme malgré les changements mondiaux qui se produiront inévitablement. La recherches de composants alternatifs et de substituts est la voie privilégiée, dans la mesure où des moyens alternatif d'atteindre nos objectifs rends le programme plus résilient aux perturbations, en plus de permettre l'apprentissage de techniques, voire de connaissances fondamentales encouragée par de tels projets d'ingénierie.

Un des problèmes actuels qui se posent dans l'approvisionnement des ressources, est la fabrication d'électronique. L'électronique organique pourrait bien constituer un substitut à l'électronique au silicium.
Sujet : GROS BOUM

<Qigang> Euh, dites, la grosse explosion qu'on vient d'entendre, c'est le test du propulseur ?

<Natsiq> Ouaip !

<Qigang> Vous avez réussi à le faire exploser un peut plus lentement cette fois ?

<Natsiq> Non, mais c'était beaucoup plus impressionnant. Vous auriez dû voir ça !

<Qigang> Si on veut tout faire péter, on sait qui aller voir !

<Natsiq> 🖕

<Qigang> Bah, vous êtes peut-être en train de vous découvrir une vocation d'artificiers, si j'ai bien retenu une chose de la révolution, c'est qu'on a jamais trop d'artificiers.

<Natsiq> Je me souviendrais de pas suivre tes conseils ! Je crois surtout que c'est encore un problème de pression de plomberie à la mord-moi-le-nœud, et qu'on est parti pour des jours.

<Qigang> Et, j'imagine que les tuyaux que vous êtes sensé étudier sont en miettes sur la zone de test.

<Natsiq> On a des confettis, et l'enregistrement !

<Qigang> Arrête, tu me fais rêver, j'ai tellement envie de chercher des points de pression parmi des dizaines de tuyaux jusqu'à pas d'heures pour ensuite dire "j'ai pas trouvé".

<Natsiq> Oh mais ça, c'est le meilleur des cas. Dans le pire des cas, tu trouve, et tu dois encore trouver s'il y a un défaut dans la fabrication, des mauvais calculs, ou une hypothèse dans un des modèles qu'il fallait pas faire ! Et là, tu trouves pas.

<Qigang> Ou bien tu trouve, et tu corrige l'erreur en en faisant une autre, et le prochain prototype explose sans qu'on sache si c'est la même erreur pas corrigé, une nouvelle erreur, ou une correction mal faite.

<Natsiq> On appelle ça le progrès !

<Fusato> Coucou, alors, on a aussi trouvé un moyen de faire disjoncter tout l'atelier, quelqu'un sait où on range les fusibles ?

<Qigang> Pour préciser, pas seulement l'atelier...

<Natsiq> Sérieusement ? On s'améliore de jour en jour !

<Qigang> OK, alors là, vous vous êtes dépassé, ça tient du génie !

<Fusato> 🖕

<Natsiq> Sinon, cherche dans l'armoire à côté des fils électriques

<Fusato> Oui, mais non, j'ai regardé, quelqu'un s'est encore dit que ce serait plus efficace de les mettre ailleurs, et de ne surtout pas le dire aux autre !

<Natsiq> Sinon, va au marché en chercher un, ce sera sûrement plus rapide que de retrouver les boîtes.

<Qigang> Ça, c'est parce que vous savez pas vous projeter dans la tête de quelqu'un de logique !

<Fusato> Je vais gueuler un de ces jours, ça aidera peut-être à les retrouver.

<Qigang> Ce serait pas un problème, si vous ne faisiez pas sauter le jus !

<Fusato> C'est en faisant sauter les fusible, qu'on repousse les frontières de l'impossible.

<Qigang> Waouh, c'est beau ! Vous ratez vos prototypes avec tellement de poésie !

<Qigang> Sinon, il y a moyen que vous soyez libres ce soir ?

<Natsiq> Il y a moyen

<Qigang> Non mais sérieusement, il y a un concert de Radeon ce soir, le premier groupe de chez vous que j'ai jamais écouté, j'aimerais vous avoir avec moi !

<Fusato> Moi, je prends

<Qigang> Avec plaisir, et je suis lesbienne, je préfère préciser

<Fusato> Oh, ça va, je suis pas un dragueur !

<Natsiq> Alors, à ce propos, j'en sais plus qu'elle en sait...

<Fusato> Attention, si tu as des dossiers sur moi, j'en ai sur toi !

<Natsiq> Si la poudre de propulseur ne s'envole pas ce soir, je suis avec vous
Vers l'orée du monde lointain

Résumé de la première mission de l'ORSU : effectuer un vol suborbital. Et écouter l'espace proche de la Terre.

Alors que les singes du monde habité s'aventure lentement dans les calottes septentrionales désolées du Monde Inhabité, devant affronter des entités farouches et plurielles à laquelle leurs ancêtres n'auraient pas survécus, l'on commençait seulement à aborder un autre monde bien plus étrange : le Monde Lointain. Là, bien des peuples y voyaient des dieux ou des esprits, mais ils restaient distants, d'un autre monde. Désormais, ils s'affairaient à s'élancer vers eux. Et s'ils souhaitaient y survivre, il ne devront pas connaître ce monde par quelques généralités, ils devront apprendre à le connaitre comme leur région. Par où commencer ? Et si déjà, l'on arrivait à y envoyer simplement quelque chose ? Le terme technique : un vol suborbital. Ce serait la première mission de l'ORSU. L'on entrera en contact avec ce nouveau monde par une grande oreille de métaux et de silicium, la fabriquer sera un travail conséquent, mais plus encore, fabriquer le lanceur. Un lanceur, c'est comme un missile, mis à part que l'on ne souhaite pas le faire exploser. Personne ne se fait d'illusion toutefois : ils explosent quand même. Il faudra exploser beaucoup de lanceurs avant d'en avoir un qui revient de son vol.

Tentons de comprendre le problème : lancer un truc, une capsule en l'occurrence, avec tant de force, qu'il sortirait de l'atmosphère terrestre. Cela paraît simple, ça ne l'est pas. Appliquez trop de pression à votre objet, et il se désagrège. Qu'il soit accéléré avec trop de force ou qu'il soit si rapide qu'il affronte l'air comme s'il s'agissait de béton, et il est endommagé, bien avant d'avoir quitté l'atmosphère familière de notre planète. Il existe théoriquement plusieurs moyens d'obtenir une vitesse sortant la construction de l'atmosphère des rails permettant d'accélérer lentement une charge, un avion capable de voler jusqu'à l'atmosphère supérieur pour accélérer encore, des ballons remplis d'hélium... Si l'on souhaite une méthode éprouvée capable à l'avenir de mener une équipe en orbite, l'on fait difficilement mieux que les fusées chimiques. Le centre spatial d'Oworri sera donc un centre de tir pour des fusées chimiques.

Si l'on peut effectuer un vol suborbital, le plus difficile est réalisé, une fusée plus grosse et plus maniable permettrait alors d'atteindre l'orbite basse, puis d'aller de plus en plus loin.

Un nouveau problème se pose : une fusée chimique, c'est lourd, il faut donc propulser ce poids sur 100 km de hauteur. Pour obtenir une propulsion efficace, il faut accélérer une grande quantité de matière très rapidement dans le sens opposé à notre trajet. Pour cela, il faut du carburant, donc des réservoirs pour les contenir et des moteurs pour les brûler, ce à quoi, il faut aussi ajouter le comburant qu'il faut amener car l'air ne peut pas assurer ce rôle dans l'espace, donc il faut aussi des réservoir d'oxygène. Or, ces réservoirs et ces moteurs, prennent également du poids, pour les accommoder, il faut donc rajouter des réservoirs et des moteurs. Pour augmenter la capacité de propulsion d'une fusée sans ajouter de réservoirs, il faut augmenter la densité énergétique du carburant, mais en général, c'est une propriété intrinsèque au produit chimique, à partir du moment où il est déjà liquide ou solide. Donc, il faut des carburants extrêmement dense que l'on n'utilise pas ou très peu dans la vie quotidienne. Dans une fusée, l'on appréciera l'hydrogène liquide ou l'hydrazine et possiblement, à l'avenir, pour de potentielles fusées réutilisables, le méthane liquide, ou du kérosène. S'il n'y a pas besoin d'éteindre et de rallumer un moteur, il est également possible d'utiliser des ergols solides. Certains carburant sont plus aisés à utiliser que d'autres, certains (les carburants pétroliers en premier lieu) sont difficilement disponibles et/ou transformables au sein de l'Union. Une fois le carburant désigné, il faut encore être capable de l'acheminer en grande quantité, mais précisément définie jusqu'au moteur, le tout pour engendrer une très forte poussée, ce qui implique du carburant sous pression, une plomberie capable de tenir cette pression, et dans la plupart des cas, une turbopompe. Il existe très peu d'industrie qui savent produire de la machinerie de fusée, encore moins qui sachent encore en concevoir. Autant dire que l'on va tâtonner.

Prochain problème : on a envoyé une capsule dans l'espace, bonne nouvelle, maintenant, elle va retomber. On souhaite pouvoir la récupérer entière, avec, espérons-le, de potentiels humains à l'intérieur en un seul morceau, et à l'état solide de préférence. Il faut donc découpler la coiffe de l'étage supérieur sans casser ce que l'on souhaite dans le processus, préparer une réentrée dans l'atmosphère sans faire fondre la capsule et tout ce qui s'y trouve à cause des frottements avec l'air (en général, un bouclier thermique ou une charge utile très légère), puis, ralentir la capsule avant qu'elle ne se crashe à plusieurs centaines de kilomètres heures sur le sol ou dans l'eau, ce qui demande de bons parachutes.

Une fois des lanceurs suborbitaux jugés fiables, eh bien, encore faut-il le rendre utile, un vol sera alors effectué avec une charge utile : une sonde. Sur cet appareil, seront installés différents capteurs : caméra, thermomètre, compteur Geiger, magnétomètre, accéléromètre, capteur de pression, boîte noire, et de potentielles expériences, les demandes sont ouvertes aux universités intéressées. Si l'on arrive à produire et lancer un lanceur suborbital, et à récupérer une sonde avec ses données, trois nouveaux projets commenceront : la construction d'un modèle de fusées-sondes permettant différentes études dans la haute-atmosphère et l'espace proche, le début du programme de vols suborbitaux habités et la conception d'un premier lanceur orbital.

21/09/2010
Haut de page