05/08/2013
07:07:27
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Jadirov&Fils, vente de blé.

16118
J&F

Jadirov&Fils est une entreprise spécialisée dans la vente de blé basée à Solgrad, en Clovanie. Cette dernière est en effet un pays riche en champs et en plaines fertiles, dont les paysans ont peaufiné l'art de les cultiver depuis des siècles et des siècles. Mais la Clovanie est surtout une terre de marin. Cette appellation peut sonner comme un oxymore aux oreilles étrangères, mais sachez que, comme on le dit chez nous : « la mer se cultive ». Tous les pays du monde peuvent commander l'excellent blé Clovanien, qui leur sera livré dans les meilleures conditions grâce aux majestueux navires de Jadirov&Fils, conduits par des marins au savoir-faire unique.

N'importe quel acteur de la scène internationale peut passer commande auprès de Jadirov&Fils, en indiquant le nombre de tonnes de blé demandé ainsi que le type de blé dont il souhaite faire l'acquisition. Nos services se feront un plaisir de vous acheminer votre commande et de répondre à n'importe laquelle de vos demandes à propos de notre marchandise.

Nos tarifs :

Prix par tonne

  • Blé du Bereg, fond de grenier :
  • Qualité 1 : 0,5 points
    Qualité 2 : 0,7 points
  • Blé du Bereg, fond de grenier :
  • Qualité 1 : 0,2 points
    Qualité 2 : 0,3 points
    Qualité 3 : 0,5 points
    Qualité 4 : 0,7 points
  • Blé du Bereg, bas de gamme :
  • Qualité 1 : 1 point
    Qualité 2 : 1,3 points
    Qualité 3 : 1,6 points
  • Blé du Bereg, très faible :
  • Qualité 1 : 2 points
  • Blé du Bereg, faible :
  • Qualité 1 : 2,1 points
    Qualité 2 : 2,3 points
  • Blé du Septentrion, faible :
  • Qualité 1 : 3 points
    Qualité 2 : 5 points
  • Blé du Septentrion, tendre :
  • Qualité 1 : 6 points
    Qualité 2 : 10 points
    Qualité 3 : 12 points
  • Blé du Septentrion, haute gamme :
  • Qualité 1 : 17 points
    Qualité 2 : 20 points
    Qualité 3 : 24 points
  • Blé des Polites, tendre :
  • Qualité 1 : 35 points
    Qualité 2 : 45 points
  • Blé de Yug, fond de grenier :
  • Qualité 1 : 24 points
    Qualité 2 : 28 points
    Qualité 3 : 30 points
  • Blé de Yug, faible qualité :
  • Qualité 1 : 40 points
    Qualité 2 : 50 points
  • Blé de Yug, blanc, faible qualité :
  • Qualité 1 : 40
    Qualité 2 : 50
  • Blé de Yug, dur :
  • Qualité 1 : 30 points
  • Blé de Yug, noir :
  • Qualité 1 : 50 points
  • Blé de Yug, blé de force :
  • Qualité 1 : 70 points
  • Blé de Yug, tendre :
  • Qualité 1 : 100 points
  • Blé de Legkibourg, dur :
  • Qualité 1 : 70 points
    Qualité 2 : 90 points
  • Blé de Legkibourg, blé de force :
  • Qualité 1 : 78 points
    Qualité 2 : 100 points
  • Blé de Legkibourg, tendre :
  • Qualité 1 : 150 points
  • Blé de l'Entre-Deux-Mers, bas de gamme :
  • Qualité 1 : 160 points
  • Blé de l'Entre-Deux-Mers, dur :
  • Qualité 1 : 200 points
    Qualité 2 : 245 points
  • Blé de l'Entre-Deux-Mers, tendre :
  • Qualité 1 : 260 points
  • Blé de l'Entre-Deux-Mers, noir :
  • Qualité 1 : 350 points
    Qualité 2 : 500 points


Notre histoire :

Jadirov&Fils a été fondée à Solgrad en 1928 par Michel Jadirov, initialement sous le simple nom de Jadirov. Michel Jadirov était, tout comme le premier souverain de Clovanie Clovan Ier, fils d'une mère paysanne et d'un père marin. Au début de sa vie, il oscillait entre les deux métiers, mais surtout, il excellait dans les deux disciplines. Dès l'enfance, il allait aider sa mère dans les champs un jour et partait en mer le jour suivant. Au milieu des épis, il excellait et il devint très rapidement un phénomène dans les banlieues de Solgrad. Les mères de famille accourraient chaque fois qu'il maniait la faux, tirant leurs propres enfants du bras en leur disant : « tu ne pourrais pas être comme lui ? Tu ne pourrais pas être aux côtés de ta mère comme Michel l'est aux côtés de la sienne? » Et Jeanne, la mère de Michel, continuait de faucher le blé en faisant mine d'être dérangée par ces inlassables admiratrices. En réalité, elle écoutait leurs éloges d'une seule oreille, faisant passer son silence concentré pour une modestie affairée, et peut-être même que ces compliments inopportuns constituaient une nourriture indispensable dans les moments où le blé manquait. Le jour d'après, donc, Michel troquait les cajoleries des paysannes contre le silence austère des matelots, les gerbes de blé contre les vagues écumantes, les gouttes de sueur contre les gouttes d'eau salée. Mais là aussi, il dominait les éléments. Maniant le vent avec une puissance démiurgique, il suscitait les regards en coin des marins, et il tirait une bien plus grande fierté des regards fermes de ces hommes posés fixement sur sa personne, entre deux vagues, surmontées de fronts aux veines saillantes et mouillés d'eau glacée, plutôt que des caresses des paysannes de la veille et du lendemain. Après tout, les grands hommes sont souvent de ce type : ceux qui, après un effort surhumain, tirent leur satisfaction d'un simple regard de considération de leurs aînés. Ceux que les foules en liesse rebutent et dont le dégoût pour la facilité devient plus exigent à mesure qu'ils traversent les âges.
Cette inlassable activité binaire de marin et de paysan prenait tout le temps de Michel Jadirov. Il n'allait donc pas à l'école et n'était guère instruit. Il parlait peu, et les seuls mots qui sortaient de sa bouche formaient des phrases déconstruites, des demandes simples, il n'employait la langue Clovanienne que pour les choses les plus nécessaires, c'est-à-dire pour peu de choses. En revanche, c'était par ses gestes qu'il communiquait. Michel maniait la faux avec acharnement, plaçant dans chacun de ses mouvements les émotions qu'il n'arrivait pas à transcrire en mots. Lorsqu'il tirait les filets des bateaux, on pouvait percevoir dans les gestes rapides et appliqués de ses bras toutes ses joies, ses colères, toutes ses ambitions.
Un jour, lors d'une grande tempête en mer que personne n'avait prévue, un accident survint. Tout d'un coup, les éléments se déchaînèrent. Les vagues semblaient se révolter contre les cieux qui les avaient fait naître, s'élevant à des dizaines de mètres de haut. Les vents sifflaient de toutes leurs forces sur les visages paniqués des marins. Tout le monde se mit à courir sur l'embarcation, jusqu'au moment où celle-ci se souleva à la verticale, propulsant tout l'équipage à l'arrière du bateau. Michel, encore frêle comparé aux autres matelots, manqua alors de tomber par dessus bord. Les jambes propulsées dans le domaine déchaîné des flots, seule sa main droite le retenait au bastingage. Alors, son père, dans un élan d'héroïsme, se précipita pour le ramener sur le sol mouillé du bateau de pêche, et ceci en dépit de l'immense vague qui se préparait à déferler vers les corps agglutinés de l'équipage. Sauvant de justesse son fils unique qui avait depuis plusieurs secondes la moitié du corps dans le royaume de la mort, il subit à la seconde suivante la masse gigantesque d'eau salée, et la vague écumante semblait baver d'appétit, alléchée par cette proie facile. Tout de suite après, la tempête, comme rassasiée, se calma, et peu à peu, s'enfouit dans les abysses de l'océan. Michel, qui était toujours protégé par le solide panneau de bois derrière lequel l'avait jeté son père, rouvrit ses yeux inquiets pour les tourner vers les membres de l'équipage. Les marins, avec regard qui disait tout, le prirent dans leurs bras. On ne retrouva jamais le corps d'Alexander Jadirov.
Outre le désastre émotionnel causé par la mort du père de Michel, la disparition de ce dernier instaura une précarité financière dans la famille qui la plongea dans une pauvreté extême. Mais, avec une présence d'esprit et une inventivité qu'il prouva maintes autres fois dans sa carrière, Michel Jadirov prit l'initiative de monter sa propre affaire commerciale, liant ses deux grands talents : l'agriculture et la navigation. De nos jours, nous ne pouvons que regarder l'histoire de ce jeune garçon avec des yeux emplis d'admiration, et nous ne pouvons nous empêcher de voir en lui une sorte de réincarnation de l'âme de Clovan Ier, notre premier souverain et le fondateur de la Clovanie. Ce dernier avait su unifier marins et paysans pour combattre les pirates qui assaillaient la population de Legkibourg. Mais, après quatorze siècle de civilisation Clovanienne, aucun Clovanien, en réalité, n'avait véritablement su unifier ces deux entités dans sa seule personne. Personne, avant Michel Jadirov, Jadirov Ier, comme on le surnomme dans l'entreprise actuelle.
Comment unifier ces deux savoirs, nous demanderez-vous ? Michel cultivait le blé avec force un jour, décuplant ses capacités et produisant ainsi la même quantité qu'un paysan ordinaire n'en produirait en cinq jours de travail acharné. Puis, le jour suivant, il chargeait son blé dans son bateau et allait le vendre sur les côtes orientales de la Clovanie, là où les foyers avaient moins accès au blé. Ainsi, il proposait une marchandise exceptionnellement facile d'accès et d'une quantité remarquable. Sur le chemin du retour, il parvenait à pêcher de quoi nourrir sa mère pour le soir. Son travail était admirable, les marins qui le suivaient et les paysans qui le regardaient cultiver la terre Clovanienne s'ébahissaient un peu plus chaque jour, et sa renommée finit par atteindre un niveau national. On disait que son navire labourait les flots et que sa faux naviguait dans les blés. La vie du fils et de la mère s'améliora donc peu à peu, et le jour où sa mère trépassa, lorsqu'il avait atteint l'âge de 24 ans, Michel pouvait au moins se satisfaire de l'avoir rendue fière par son travail et de lui avoir offert une fin de vie plus que convenable.
Michel Jadirov commença donc à se faire connaître et nombre de concurrents tentèrent d'imiter ses méthodes sans parvenir à un tel degré de maîtrise des épis et de la mer. Bientôt, il décida de graver ses méthodes de commerce dans le marbre et fonda une véritable entreprise, en l'an de grâce 1928. Celle-ci gagna un rapide succès et Jadirov desservit en quelques années tous les environs de la ville de Solgrad. En 1932, Jadirov comptait déjà 300 marins à son service, tous plus aguerris les uns que les autres. Michel Jadirov leur donnait les clés pour mener à bien ses ambitieux objectifs, mais conservait le secret de son savoir-faire pour son fils. En effet, Michel donna à son entreprise une vocation familiale en nommant son fils Victor vice patron l'enseigne dès la majorité de celui-ci. Ainsi, lorsque Michel mourut à l'âge de 46 ans, Victor prit le relais. L'entreprise Jadirov&Fils comptait alors plus de 400 employés et occupait la place de plus grande enseigne du pays, assurant la distribution de blé dans la quasi totalité des côtes du Golfe des Merveilles et des mers Clovaniennes. La flotte était grandiose, et les marins aguerris. Victor propulsa l'entreprise sur des rails prospères, à un niveau international.
De père en fils, Jadirov&Fils ne cessa de s'améliorer, d’accroître son influence dans les mers et sur la terre. Il n'y a aucun doute possible là-dessus, il s'agissait, dans la seconde moitié du vingtième siècle, de la plus grande entreprise de blé du pays, si ce n'était pas la plus grande entreprise tout court. Toutefois, elle subit, comme toutes les firmes Covaniennes, de 1978 à 1993, la politique d'austérité de Pétroléon IV, qui lui interdit alors tout commerce avec l'étranger. Le blé continuait tout de même de se vendre abondamment à l'intérieur de la patrie.
Mais le 18 janvier de la première année de notre siècle, Alban Jadirov décéda d'un cancer de la gorge. Il avait incarné, bien plus qu'un PDG, un véritable capitaine de navire dans l'histoire de Jadirov&Fils. Manœuvrant la firme vigoureusement, adaptant le plus judicieusement possible ses réformes internes aux bouleversements économiques de la Clovanie. Le contexte voyait en effet la première phase du règne de Pétroléon V qui, cherchant à mener à son terme la politique de son défunt père, replaçait la Clovanie dans les rangs de la diplomatie et du commerce international. Mais à sa mort, son fils ne se montra pas digne de l'héritage de sa lignée.
A son arrivée, les greniers se vidèrent drastiquement, et les caisses avec, plongeant un des noms les plus prestigieux du dernier siècle Clovanien dans une descente aux enfers aveugle. Charles n'était pas fait pour de telles responsabilité, et passait son temps à dilapider l'héritage de ses aïeux dans des voluptés ingrates. L'entreprise faisait-elle naufrage à cause de la débauche de son dirigeant, ou bien ce dernier se perdait-il dans la débauche afin d'oublier la faillite imminente de l'entreprise ? Nous ne sommes pas en mesure de répondre à cette question, mais quoi qu'il en soit, un cercle vicieux infernal s'enclencha et le nom de Jadirov tomba peu à peu dans l'oubli. Les anciens Clovaniens parlent même du « temps de Jadirov » pour parler de la belle époque, de celle où ce nom était présent sur tous les bateaux qui passaient, sur toutes les caisses qui transitaient, et sur tous les tracteurs de Clovanie. Mais à partir d'environ 2004, ce nom ne disait plus rien à personne.
Il en fallait alors beaucoup pour sauver Jadirov&Fils. Mais un homme en Clovanie en avait les capacités. Le 30 août 2008, Charles Jadirov décéda dans d'étranges circonstances lors d'un voyage en Afarée, et son fils Émile Jadirov reprit les rennes. Celui-ci est un ancien commerçant dans le domaine de l'armement, qui avait roulé sa bosse dans différentes entreprises, s'étant très tôt détaché de son père débauché. Mais au décès de son père, il suivit son devoir ancestral. Comme Nikolaï III qui avait su se détacher des vices de ses prédécesseurs au dixième siècle de notre ère, Émile restructura l'enseigne Jadirov&Fils pour tenter d'en refaire la grande firme qu'elle représentait il n'y a pas si longtemps que cela dans l'esprit des Clovaniens. Il retissa ainsi son réseau commercial d'antan et fit grimper ses parts de marché. Enfin, l'entreprise Jadirov&Fils put s'ouvrir à l'international et recevoir les commandes d'acteurs étrangers.

Notre Patron :

Émile Jadirov

Né le 22 septembre 1991, Émile Jadirov est le fils de son prédécesseur Charles Jadirov et de sa femme Amelia Jadirov. Dès sa plus tendre enfance, il se prit de passion pour la finance et les affaires. Déjà, à l'école maternelle, il comptait les centimes que sa mère lui donnait de temps en temps. Il suppliait cette dernière de le laisser aller faire les course ou aller chercher le pain pour qu'il puisse garder la monnaie. Sa mère faisait semblant de ne pas le voir, mais elle regardait avec un œil attendri et confiant cet enfant astucieux qui portait déjà en lui les germes d'une âme de grand PDG. Arrivé au collège, il comprit très rapidement les enjeux qui pesaient sur ses épaules. Dans deux générations, il prendrait la relève à la tête de l'entreprise de son grand-père Alban Jadirov. Ce dernier était un des plus grand dirigeant de la firme, manœuvrant l'enseigne au milieu des flots tempétueux des réformes économiques clovaniennes de l'époque. Émile était donc pétri d'admiration pour son grand-père, et il lui rendait souvent visite, dès qu'il trouvait une heure de libre parmi ses heures de cours. Inscrit dans un des établissements les plus prestigieux de la nation, il abordait les études avec passion et sérieux, particulièrement pour ce qui était des sciences économiques. Empruntant inévitablement la voie de l'économie et des finances, tout le destinait à suivre les pas de ses aïeux, c'est-à-dire prendre la tête de Jadirov&Fils. Mais cela ne se passa pas tout à fait comme prévu. Effectivement, son père Charles était tout l'inverse de son père et de son fils. Grand intrus dans la lignée des Jadirov, il était lâche, fainéant, et ingrat. Semblant avoir été bloqué dans une sorte de crise d'adolescence prolongée, il rejetait en bloc tout l'héritage de ses ancêtres, et crachait allègrement sur son destin de PDG chez Jadirov&Fils. Mais, comme ingratitude ne va jamais sans quelque incohérence, Charles ne se gênait pas pour piocher dans les réserves de l'entreprise. Ainsi, il profitait de toutes les richesses, amassées au prix de tant de labeur durant tant de générations, avec une joie aussi futile qu'éphémère. Se montrant en société avec un nom si prestigieux, il ne mettait pas ce dernier au profit de sa lignée, mais préférait s'en servir pour séduire les femmes et pour avoir accès aux plaisirs les plus vicieux. Sa femme ne disait rien, de peur de subir des représailles et pensant qu'il pouvait s'améliorer, et se murait dans la conviction que son fils Émile ferait mieux. Peut-être espérait-elle aussi une fin prématurée à la vie inconsciente que menait son mari. Quoi qu'il en soit, le jour fatidique arriva. Un jour de Janvier 2001, Alban Jadirov, PDG de l'entreprise qui tenait cette dernière à bout de bras depuis déjà près d'une vingtaine d'années, décéda des suites d'un cancer. Charles ne vint même pas au chevet de son paternel, trop étourdi par la soirée qu'il avait passée la veille. Toutefois, constatant les avantages qu'il avait à occuper la place du plus grand entrepreneur de Clovanie, il accepta bien volontiers la place de PDG que lui léguait son père. Mais il n'avait pas conscience de la charge de travail qu'un tel poste requérait. Aussi, il décida tout simplement de la nier, et voilà ce qui mena à la descente aux enfers de Jadirov&Fils. Il continua à passer son temps dans les plaisirs, déléguant ses responsabilités à des hommes incompétents qui n'osaient pas lui tenir tête de peur de voir leur salaire faramineux s'évaporer. Mais revenons-en à notre Émile. Émile se détacha d'autant plus de son père lorsqu'il le vit s'abandonner ainsi, et s’écœura de le voir déshonorer sa lignée de la sorte. Aussi, il utilisa son savoir et ses connaissances dans le monde de la finance pour se lancer dans la vente d'armements. Peu à peu, tandis que Jadirov&Fils chutait, Émile Jadirov grimpait dans le monde de la vente d'armes. Il fonda plusieurs entreprises qui lui permirent de se constituer une petite fortune personnelle : CraftGuns, qui fut liquidée en 2004 pour concurrence déloyale, Gladius+, qui fut elle aussi liquidée pour avoir vendu des armes aux Factions Autoritaires, et d'autres petites affaires. Il ne faisait aucun doute qu'il possédait un réel talent dans le monde du commerce. Très ouvert, il négociait avec tout type d'acteurs, clovaniens et étrangers, et savait se montrer plein d'initiatives. En mars 2008, sa dernière entreprise d'armes à feu, GismondGuns, fut liquidée à son tour pour ne pas avoir payé ses impôts. Émile Jadirov échappa à la peine de mort en usage pour détournements de fonds publics (GismondGuns était subventionnée par la Clovanie) grâce à ses connaissances dans l'appareil judiciaire clovanien. L'été de la même année, il partit pour un voyage en Afarée, et il apprit à son retour la mort de son père Charles. Assumant les responsabilités qu'il s'était promis d'endosser depuis son enfance, Émile cessa sa carrière dans le monde de l'armement pour se consacrer pleinement au commerce de blé. Au même moment, l’État lança sa politique « Redynamisation des grandes entreprises de vente de froment et de blé de Clovanie » qui fit de Jadirov&Fils une entreprise quasi-nationalisée. L'enseigne reprit alors de sa vigueur d'antan, et après plusieurs mois de travail acharné et aidé par les coups de pouce de l’État, Émile Jadirov parvint à rouvrir la firme aux clients internationaux.

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