POLICIA MILITAR DE PONTARBELLODonnées confidentiellesPrises de vue de la police militaire et de son commandant, le Colonel Reynaldo Fontes (clic gauche pour agrandir)Définition héraldiqueL'un des premiers points les plus flagrants en ce qui concerne l'appréciation des armoiries de la police militaire pontarbelloise, est nécessairement les couleurs nationales du bleu nuit et du marron terre, deux couleurs rappelant que le Pontarbello s'est forgé dans la guerre mais qu'il constitue désormais une terre autonome ainsi que souveraine, face à un quelconque ennemi qui lui serait opposable.
Le deuxième élément entrant en considérant dans l'étude des armoiries de l'institution est nécessairement la présence d'une croix catholique, marquée de lauriers sur ses extrémités. Le recours à un symbole de la chrétienté vise à donner un caractère sacré à la mission des contingents de la police militaire, une forme d'approbation qui ne viendrait plus de l'état mais de l'Eglise catholique elle-même, ce qui en terme d'image, est nettement plus appréciable voire acceptable des populations locales. Ainsi, la police militaire ne se fait plus l'oppresseur d'une force étatique, d'une institution indéboulonnable, mais le bras armé d'une représentative divine terrestre, sur laquelle les importantes communautés catholiques pontarbelloises, peuvent compter.
Vient à la suite de ces symboles, la présence d'une tête de lion couronnée et de couleur noire. Le lion est, malgré sa localisation strictement afaréenne, un symbole fort du pays car il incarne le courage, la force et la majestuosité de l'animal suprême. Un animal qui entre un peu dans la mentalité nationale ou en tout cas défendue par le Général Leopoldo Sapateiro, notamment la logique du suprémacisme culturel et identitaire pontarbellois, face à des nations étrangères qui ont, par des actes plus ou moins grossiers, amené la guerre et la défiance sur le sol péninsulaire. Le lion incarne donc un espoir vaillant, de restaurer la terre pontarbelloise et de tenir éloigné les ennemis qui s'en approche. La couleur noire renvoie au caractère secondaire de la police militaire puisqu'elle n'a pas vocation à directement défendre l'intégrité du pays sur le front, mais à initier des actions de contre-renseignements pour défendre son pays, tant des ennemis de l'extérieur, que de l'intérieur...
Champs d’action et principales missionsLa polícia militar est une institution interarmées, c’est-à-dire qu’elle a vocation à exercer simultanément son autorité ainsi que ses compétences, sur les armées pontarbelloises terrestres, aériennes ou navales présentes au sein de la péninsule. En marge de ces prérogatives et au sein de la dictature pontarbelloise, portée par sa junte militaire, la polícia militar du Pontarbello occupe aussi un rôle central pour des missions tendant simultanément entre le maintien de l'ordre, la répression et le contrôle de la population.
Cette force atypique est généralement constituée de soldats entraînés spécifiquement pour les missions de maintien de l'ordre et de collecte du renseignement auprès des populations. De manière plus flagrante, leur principale fonction consiste à faire respecter les lois et les directives émanant du régime dictatorial mis en place par le Général Leopoldo Sapateiro à
l’indépendance du pays.
OrganisationLa dénomination même de police militaire, vient nous laisser entendre qu’elle fait reposer son organisation sur une structure hiérarchique. Le contingent de la police militaire, identiquement à ses frères d’arme présents au sein de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL) ou au sein de la force ASCARA, affiche donc une organisation stricte et échelonnée, qui reflète à l’identique ou presque, le commandement autoritaire ambitionné pour chaque institution du pays. Symbôle suprême du caractère militaire de cette force, la présence à sa tête, d’un parterre de gradés et officiers clairement dénommés sous les grades de l’armée régulière. Là où la police qu’un quelconque état pourrait évoquer un commissaire, un directeur de service ou de département, la République d’Union Nationale du Pontarbello ne veut laisser place à aucune ambiguïté, par l’instauration et l’affichage d’une hiérarchie militaire comme il en est question avec la nomination à sa tête en 2010, du Colonel Reynaldo Fontes.
La polícia militar du Pontarbello est certes, présentée sous cette dénomination même d’unité militaire, une force martiale et l’extension du bras armé porté par la junte militaire du Général Leopoldo Sapateiro, cependant et considérant le contexte dans lequel celle-ci s’est créée, il est permis de penser que celle-ci occupe également une fonction de police politique, par sa capacité à entretenir simultanément une autorité sur la société civile et les institutions militaires. Un trait d’union au sein de la population nationale pontarbelloise, qui fait le jeu du gouvernement Sapateiro, bien décidé à lui octroyer les largesses suffisantes, pour s’imposer comme une force de collecte mais aussi de traitement des informations relatives à la population.
ORBAT d'un bataillon de la police militaire, chargé de l'ordre quotidien, de la lutte contre révolutionnaire et du contre renseignement.Batalhão de polícia militarCompanhia de Infantaria Pelotão de comandantes- 30 soldats professionnels,
- 30 armes légères d'infanterie,
- 4 véhicules légers tout-terrain,
- 2 véhicules transmission radio.
Pelotão de infantaria motorizada- 42 soldats professionnels,
- 42 armes légères d'infanterie,
- 3 chiens de combat/sauvetage,
- 2 drones de reconnaissance,
- 4 véhicules blindés légers,
Pelotão de infantaria motorizada- 42 soldats professionnels,
- 42 armes légères d'infanterie,
- 3 chiens de combat/sauvetage,
- 2 drones de reconnaissance,
- 4 véhicules blindés légers,
Pelotão de infantaria- 31 soldats professionnels,
- 31 armes légères d'infanterie,
- 1 chien de combat/sauvetage,
- 1 drone de reconnaissance,
- 3 véhicules blindés légers,
- 1 véhicule de combat d'infanterie,
Pelotão de infantaria medicalizada- 28 soldats professionnels,
- 28 armes légères d'infanterie,
- 1 hélicoptère de transport moyen,
- 1 véhicule de transmission radio,
- 1 véhicule léger tout-terrain.
Companhia de infantaria blindada Pelotão de comandantes- 22 soldats professionnels,
- 22 armes légères d'infanterie,
- 1 véhicule léger tout-terrain,
- 1 véhicule transmission radio.
Pelotão de infantaria blindado- 42 soldats professionnels,
- 42 armes légères d'infanterie,
- 4 véhicules blindés légers,
- 2 transports de troupes blindés,
- 2 véhicules de combat d'infanterie.
Pelotão de infantaria blindado- 30 soldats professionnels,
- 30 armes légères d'infanterie,
- 4 véhicules de combat d'infanterie,
- 2 véhicules blindés légers,
- 1 drone de reconnaissance.
Pelotão de infantaria montado- 44 soldats professionnels,
- 44 armes légères d'infanterie,
- 10 véhicules légers tout-terrains,
Companhia de Infantaria Pelotão de comandantes- 26 soldats professionnels,
- 26 armes légères d'infanterie,
- 6 véhicules légers tout-terrains,
- 2 véhicules de transmission radio,
Pelotão de engenheiros- 26 soldats professionnels,
- 26 armes légères d'infanterie,
- 2 drones de reconnaissance.
Pelotão de infantaria- 42 soldats professionnels,
- 42 armes légères d'infanterie,
- 1 drone de reconnaissance,
- 4 véhicules légers tout-terrains,
Pelotão de infantaria- 42 soldats professionnels,
- 42 armes légères d'infanterie,
- 1 drone de reconnaissance,
- 4 véhicules légers tout-terrains,
Companhia de Operações Especiais Pelotão de comandantes- 22 soldats professionnels,
- 22 armes légères d'infanterie,
- 3 véhicules légers tout-terrain,
- 1 véhicule de transmission radio,
- 1 hélicoptère de transport moyen,
Pelotão de investigação e assistência- 20 soldats professionnels,
- 20 armes légères d'infanterie,
- 2 hélicoptères de transport moyens,
- 2 chiens de combat/sauvetage.
Pelotão de investigação e assistência- 36 soldats professionnels,
- 36 armes légères d'infanterie,
- 1 transport de troupes blindé,
- 1 chien de combat/sauvetage,
- 3 véhicules de combat d'infanterie,
- 2 véhicules blindés légers,
- 1 véhicule léger tout-terrain.
Pelotão de luta antiterrorista- 30 soldats professionnels,
- 30 armes légères d'infanterie,
- 2 chiens de combat/sauvetage,
- 2 transports de troupes blindés,
- 2 véhicules de combat d'infanterie.
Création et naissance de l'institutionSi la polícia militar a vocation à collecter des informations auprès de la population et porter des investigations auprès de quiconque sans avoir à rendre de compte à qui que ce soit au sein des institutions militaires si ce n’est le pré-carré de conseillers politico-militaires du Général Leopoldo Sapateiro et lui-même, c’est parce que sa formation est intervenu dans un contexte politique compliqué au sein du Pontarbello.
En effet, quelques mois avant
la création de cette unité remarquable, le Général Leopoldo Sapateiro achevait un bras de fer avec les autorités pharoises, pour assurer l’extinction de l’influence locale entretenue par l‘autre partie. Un bras de fer qui est depuis longtemps, sorti du champ politique, notamment par l‘accomplissement
d’actions armées visant la libération totale du territoire occupé par les troupes pharoises.
Cet acte de guerre, assumé et même revendiqué par les autorités pontarbelloises, a entamé une animosité pérenne avec Pharot, qui a tenté par l’emploi d’un état fantoche constitué par le Porto-Mundo, de délivrer un coup de force chargé de laver cette infamie, par la libération des prisonniers militaires pharois détenus au Pontarbello. Une entreprise audacieuse, pour laquelle le régime pharois et porto-mundois ont souhaité s’entourer de soutiens locaux, y compris parmi les institutions militaires du pays. Il faudra alors attendre
l’assaut porto-mundois sur la prison militaire de Santialche, pour mettre à jour ces complicités acquises à l’ennemi et présentes au sein de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre.
L’échec de l’assaut sur le pénitencier de Santialche, va toutefois interrompre le processus d’évacuation des félons et permettre leur arrestation dans les 12 heures qui suivent l’attentat. Ces arrestations mettent alors à la vue des autorités, la complicité d’une dizaine de soldats affiliés à l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, acquis à la cause de l’ennemi et prêt à soutenir ses actions hostiles et armées sur le territoire péninsulaire. Une révélation grave, qui met en émoi la société civile du pays, que le gouvernement Sapateiro tentera d’apaiser par l'exécution de chaque soldat félon, accusé de rien de moins que la haute trahison.
L'autre spécificité de la police militaire pontarbelloise est qu'elle n'a pas d'ORBAT qui lui serait propre à son contingent. La police militaire est effectivement un contingent ayant vocation à se disséminer au sein d'autres unités, par l'entretien d'une antenne au sein du régiment ou de la brigade, pour échanger et questionner des combattants. Pour exemple des plus concrets, il est permis de citer le cas de la 1ª Companhia de Polícia Militar,
une unité directement intégrée au sein de la force ASCARA et qui vient tenir un rôle de vigie au sein des institutions militaires, pour repousser des menaces tantôt portées de l'extérieur, tantôt issues de l'intérieur.
Outre la valeur martiale des hommes et des femmes qui la composent, la police militaire du Pontarbello est aussi une force politique, par l'adhésion totale de ses membres, avec la politique long-termiste du dirigeant Leopoldo Sapateiro, qui fait à la fois office de dirigeant mais aussi de guide suprême.
CommandementLe commandement de la police militaire, est assuré par le Colonel Reynaldo Fontes, qui est connu pour être un proche du Général Leopoldo Sapateiro, jadis placé sous son commandement direct. Considérant la forte popularité du Colonel Jonatán Yepes, commandant de la Force Ascara et héros de la guerre d'indépendance pour s'être illustré face aux brigades paramilitaires kah-tanaises lors
des batailles de chars à Caroshinos, le positionnement d'un proche du Général Leopoldo Sapateiro, à la tête d'une institution distincte des armées régulières, peut légitimement offrir un garde-fou appréciable par le dictateur car le Colonel Reynaldo Fontes lui est dévoué et il ne dispose pas d'une notoriété suffisante pour trouver le soutien des populations en cas de prise du pouvoir.