12/08/2013
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Activités étrangères en Chérchérie

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Activités étrangères en Chérchérie

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Chérchérie. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de la Chérchérie, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Un petit hôtel miteux en Tchérie. Tout sentait le vieux et la cigarette, ce qui semblait parfaitement convenir aux deux occupants de la chambre. Ils avaient tirés les rideaux d'une grande fenêtre et disposés des bouteilles de bière locale - moins répugnant qu'il n'y paraissait au premier abord, quoi qu'un peu trop céréalière à leur goût - sur une table basse, devant le lit. Le plus grand des deux kah-tanais secoua la tête et frappa ses mains l'une contre l'autre, comme pour recentrer le sujet de la conversation.

« Mais y’avait des communalistes dans la région.
– Ouais, ouais.
– Et assez organisés pour tenir des morceaux de territoire. Organiser des proto-communes. Tout le bordel.
– C’est ça.
– Bon. »

Celui qu’on surnommait Camarilla étendit ses bras par-dessus les accoudoirs vert sombre du fauteuil en imitation cuir, comme pour prendre à témoins une assemblée composée d’un seul être, Mage. Celle-là le regardait, la mine parfaitement neutre. Camarilla insista.

« Ils n’ont pas pu se dissoudre dans l’air. Tu vois. Ils sont forcément quelque-part.
- Surveillé, je pense. Pour ceux qui n’ont pas été exécutés. Le plus simple ç’aurait été qu’ils se réclament du Kah, qu’on ait une raison d’intervenir.
- Mais ils ne l’ont pas fait. Et nous voilà quand-même. »

Mage soupira et se passa les mains dans les cheveux. Ils étaient rêches, abîmés. Elle avait lavé – et salement – une teinture bleu fluo qui, si elle passait pour hype au sein de l’Union, aurait fait tache dans le paysage désormais très morne de la profonde eurysie réactionnaire.

« Mec.
– Allez.
– Mec, putain, arrête. Tu sais ce que je veux dire par "on". On aurait pu intervenir, comme dans la putain de garde communale. Pas nous.
– Et pourtant nous sommes aussi le Kah.
– Philosophie politique à deux balles. On est pas la Conféd’.
– Sémantique, l’amie. » Et comme elle tapait le sol du bout de sa bottine droite, signe caractérisant chez elle un certain stress, il s’avança sur le fauteuil, secouant la tête. « C’est bon Mage. Je me fous de toi. Je sais ce qu’on est et ce qu’on fait. Bon. »

Il indiqua un mur où se trouvait un tableau de liège. On y avait accroché plusieurs photos, brochures de journaux, une carte du jeune pays. Une épingle indiquait la position de Leniskgrad, prochaine ville porte étendard du régime.

« Reprenons depuis le début. »
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En Chérchérie, le drapeau Loduarien veille.

Suite à des négociations entre la Démocratie Communiste de Loduarie et la République Populaire de Chérchérie, la Démocratie Communiste de Loduarie a obtenu le droit de placer une base militaire en Chérchérie. La raison ? Protéger la Chérchérie d'une possible incursion de terroristes Tchères sur son territoire. Et la situation est d'autant plus tendue que la Loduarie arrive juste après que la Manche-Silice aie décidé de s'implanter militairement en Tchérie.
Ainsi, ce n'est pas seulement 2 500 soldats qui arrivent en Chérchérie, c'est également un armement et un équipement conséquent. Transportés par les nouveaux avions de transport tactiques Loduariens, ce sont des chars, des canons d'artillerie, des véhicules de combat, et de nombreux véhicules logistiques qui débarquent en Chérchérie. De plus, les Furtivision-Se7 arrivent également en Chérchérie, en faisant un clin d'œil aux Zéphyrs Siliciens.

Ces unités militaires ne sont là pour qu'une seule chose : protéger la Chérchérie.

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La résistible ascension libertaire.

Dans un régime si fébrile qu'il ne tient que par l'utilisation de toute sa puissance dans l'acte répressif, il faut que ce dernier fasse attention à rester l'acteur le plus puissance sur scène, sous peine d'être éclipsé, puis écrasé. Sous peine, c’est peut-être la le sens de la formule marxiste, de s’effondrer sous le poids de ses contradictions.

Certains, en Chérchérie, commençaient lentement à réaliser que la dictature n'était plus l'acteur le plus puissant engagé dans la région. Certains percevaient même vers quel genre de fin pouvait se diriger le régime. Ils tressaillaient d’impatience ou de terreur, imaginant les lointains échos de ce qui pourrait être. Un effondrement. Puis des violences. La haine du voisin, les conflits ethniques, le climat de terreur instillé par le régime, tout participait à changer l’image de leur inévitable libération en celle d’un cauchemar promit. Ils en suivaient la progression avec anxiété, d’autant plus qu’ils en avaient maintenant les moyens. Les réseaux kah-tanais s’en étaient assurés.

Les communalistes aussi avaient le pressentiment de la chute prochaine du régime. Quoi que chez eux il sagissait moins d’une sensation, d’un instinct animal, que d’un savoir précis, éclairé par de grands plans dont les détails pouvaient changer sans en affecter trop manifestement l’ensemble : le régime allait s’effondrer, oui. Notamment parce qu’il le devait, mais aussi, et c’était l’aspect le plus formidable, parce qu’on allait l’assister. Et de ses éclats naîtrait autre-chose. Un rêve, peut-être. Une idée nouvelle, comme le bonheur.

« Ce sera une idée neuve, en Chercherie. »

C’était par ces mots que se concluait la tribune de fin du dernier numéro du Silencieux. Le nom n’était pas officiel, tout juste trouvé par ses lecteurs, qui le partageaient en secret, le laissant à quelques points de chute, le passant de palier à palier, un bien secret qui échappait à la surveillance de la censure, pour le moment. En Chercherie tout était inimaginable, au point que certains supposaient même que le Silencieux venait du régime. N’était-il pas assez pervers pour organiser sa propre opposition ? N’en aurait-il pas ainsi un plus grand contrôle ? Mais les informations que donnait le journal correspondaient à quelque-chose qui semblait manquer aux feuilles officielles : un semblant de vérité. Et même si c’était au service du régime, il y avait chez l’homme un goût certain pour la vérité, pour un peu qu’on lui ait entièrement refusé jusque-là. Peu importe d’où venait le journal, on aimait le lire. Les nouveaux numéros apparaissaient dans les mains de certains, se partageaient, disparaissaient là ou ailleurs. L’information filtrait dans la dictature, avec une lenteur prudente et rare au temps de l’hyper-communication. Une lenteur prudente, oui, mais efficace. Car elle filtrait encore. Car on ne pouvait l’arrêter.

Oh, on pouvait envisager que les services de sécurité de la dictature aient connaissance du Silencieux. Peut-être que quelques exemplaires étaient arrivés dans les mains d’informateurs, d’agents du régime. Il devait bien exister un ou deux dossiers, dans l’administration chargée du contrôle de la presse, signalant au milieu d’autres publications interdites, les quelques pages dactylographiées d’un journal sans éditeur, dont les termes révolutionnaires s’opposaient par leurs propos démocratiques aux principes du régime. Mais cela ne suffisait pas à trouver et juguler la source de ce dernier. Cela ne suffisait même pas à identifier ses lecteurs, ou à organiser une réponse digne de ce nom. Le phénomène pouvait être minime, et communiquer à son sujet aurait été lui faire de la publicité. Pire encore, déployer des moyens pour y mettre un terme aurait déplacé des moyens plus utiles ailleurs, sur des missions de maintien de l’ordre clairement identifiées comme utiles. Le phénomène pouvait aussi être important, mais c’était impossible à vérifier, et tout ce que le régime pouvait faire, en soi, c’était attendre, espérer que ses agents, ses capteurs de chair et d’uniforme, finissent par intercepter de nouvelles pages, et que celles-là soient éclairantes sur la nature du complot.

À vrai dire cela n’aurait pas sauvé le régime. Il ne s’agissait pas d’un complot mais d’une promesse, celle d’une intense violence, puis de la libération. Quoi que les lignes du Silencieux ne l’expliquaient pas ainsi. On savait qu’une violence allait arriver, car on savait qu’il y avait désormais plus fort que le régime. Et que ses protecteurs.

C’était le plus grand sujet d’actualité. Le Mokhaï. Le Kronos. Le Mokhaï. Le Kronos. La débâcle Loduarienne. L’existence de prédateurs capables de renvoyer les autoritaristes dans leur tanière lointaine. Depuis l'Eurysie, depuis une région si profondément isolée du monde, si fermement maintenue dans l'ignorance de ce qui se passait ailleurs, la Loduarie pouvait passer pour une force implacable et toute puissante. Une force capable de verrouiller à jamais le régime. Alors on apportait la contradiction. Les défaites loduariennes étaient aussi déplaisantes qu'utiles pour les renseignements kah-tanais, selon si vous demandiez aux responsables de la section ONC ou de la section Eurycommunistes. Ceux qui avaient les yeux rivés sur les dictatures soviétisantes n'ignoraient pas leur nature affreuse, et se félicitaient en silence des défaites de ces régimes ennemis.

Ennemis ? Pas officiellement. Ce n'était pas une politique confédérale, en tout cas. Mais les muscles de l'Union bougeaient comme les milliers de membres d'une ruche, et chacun vaquait à sa tache avec l'impitoyable mécanicité de la compétence. Dans cet équilibre interne des forces et des luttes, la destruction de la dictature chérchér prenait une place de plus en plus importante à mesure que son plan devenait clairement réalisable, et que cette impression de réalisabilité lui attirait de nouveaux adeptes. La Chérchérie en nouveau Mokhaï ! En nouvelle Mahrenie ! La Chérchérie enfin au service de la cause humaine, envie un atout dans la manche des citoyens du monde. La Chérchérie, surtout, plus pragmatiquement et en oubliant pour un moment le cynisme terrible de ceux qui incarnaient le grand jeu géopolitique, libre, plus heureuse, autorisée à souffler, pour un bref instant, loin de l'horreur d'une dictature sanguinaire, et protégée enfin par une internationale libertaire dont la vertu principale était d'être un boucler, et non un outil d'oppression. On ne pouvait comparer la protection des peuples unifiés et l'assaut des capitalistes coalisés.

Quoi qu’il en soit, l’accumulation de fonds et de personnel pour l’opération continuait d’augmenter ses chances de succès de telle façon que l’on voulait maintenant faire les choses proprement. Le Silencieux n’était qu’un élément d’un plus vaste complot d’éducation populaire, encore muette à cette heure, mais préparant non-pas une révolution, elle ne serait pas utile, mais une réforme des cœurs et des esprits. L’ambition était totale, et loin d’être imbécile. On ne voulait pas imposer un nouveau régime, mais créer une structure qui amènerait naturellement à son éclosion, conformément aux préceptes communalistes. Kah, on le savait, était une roue Une roue dont chaque rayon était naturellement poussé vers l’avant par la force de l’Histoire, et traçait sans y penser le grand sillon du socialisme universel. Le peuple ne devait pas être soumis à un État et à ses oligarques, pas plus qu’il ne devait l’être au libéralisme forcené et imbécile des grands capitaines de la finance et de l’entreprise. Le jeu était truqué. On proposait d’en changer les règles. Le peuple devait être soumis au peuple, et la commune devait incarner le moteur de la société. Ce n’était pas encore à bas l’État, on ne croyait plus à cette distinction entre l’Organisation horizontale et l’État, mais plutôt à bas la Hiérarchie. Elle était identifiée, et pouvait mourir aisément. L’autorité, elle, pouvait être légitime.

C’était le discours des agitateurs et des journaux silencieux. Celui que des experts en psychologie, en politique, en propagande, faisaient filtrer discours après discours, article après article, dans une incroyable entreprise de contrôle de la contre-parole, une tentative massive de psychanalyser un pays, pour le soigner de son autoritarisme, et le ramener au fonctionnement sain et horizontale. La population serait mûre, capable d’accueillir la commune, car habituée à ses grands principes, et horrifiée par les alternatives.
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En Chérchérie, le drapeau Loduarien veille encore.

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Lorsque la Loduarie est arrivé en Chérchérie, sont objectif était clair : pouvoir être en mesure de protéger la Chérchérie de la Tchérie voisine, et empêcher une guerre ethnique entre les deux pays. Mais depuis l'apaisement des tensions entre les deux pays, les objectifs Loduariens ont maintenant changé. Désormais, pas question de s'occuper maintenant des ennemis extérieurs : il est temps de s'occuper des ennemis intérieurs.
L'armée Loduarienne a peu à peu commencé à remplacer les services de la garde nationale Chérchérinne, et à mener des opérations de sécurisation à travers tout le territoire.
De plus, une centaine de bureaucrates du système d'espionnage Loduarien se sont implantés en collaboration avec les services secrets Chérchérins, avec l'aide d'une cinquante d'agents Loduariens.

Malgré tout, la dernière défaite militaire Loduarienne face à L'ONC est gravée dans les mémoires, et pour assurer la sécurité de la Patrie, une bonne partie de l'aviation Loduarienne est rentrée au pays, remplacée par des batteries antiaériennes.

Message secret
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L'aviation Loduarienne, un domaine d'aide pour la Chérchérie.
https://focus.courrierinternational.com/2022/02/05/0/0/2684/1788/1280/0/60/0/fe49f8b_1644022714364-rts1v7oi.jpg

Après être parti en raison des menaces qui pesaient sur la Loduarie, l'aviation Loduarienne est de retour en Chérchérie. 2 nouveaux avions d'attaque au sol ont atterrit sur la base militaire Loduarienne en Chérchérie, afin d'aider la Chérchérie à faire face aux menaces extérieures et à permettre à la Loduarie d'agrandir son chant d'action à l'international.

Ces 2 nouveaux avions réaliseront plusieurs exercices quotidiens, afin de s'entraîner à contrer toute menace, que ce soit dans les villes que dans la campagne.
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https://www.vol-avion-chasse.com/wp-content/uploads/2022/10/su-25-frogfoot.jpg

Ici Furtivision-AaS1-16. Je viens de décoller avec Furtivision-AaS1-17 et Furtivision-AaS1-18. Nous nous dirigeons vers Nomkosol. L'estimation d'arrivée du temps de trajet est évaluée à 10 minutes. Tout les systèmes sont OK.

Ici station radar militaire Loduarienne. Reçu 5 sur 5, contactez nous en cas d'important problème.

Bien reçu. Nous ne faillirons pas. Terminé.

Dans le ciel de la Chérchérie, 3 avions passèrent en formation dans le ciel, au ras du sol. Les habitants des campagnes avaient l'habitude de voir des avions Loduariens, mais jamais de les voir aussi prêt et surtout pas dans cette direction. En temps normal, ils se contentaient de faire des ronds. Là, ils passèrent seulement, à pleine vitesse, chose inhabituelle également.
Et il y avait une raison à cela. À quelques kilomètres d'ici, l'état de guerre régnait. Les civils allaient bientôt le savoir, il leur suffisait d'allumer leur télévision ou leur radio.

https://www.avionslegendaires.net/wp-content/uploads/2022/07/Sukhoi-Su-25-Bulgarie-couverture_OTAN.jpg

Ici Furtivision-AaS1-16. Nous venons d'arriver à Nomkosol avec Furtivision-AaS1-17 et Furtivision-AaS1-18. Terminé.

Ici station radar militaire Loduarienne. Vous pouvez faire feu sur toutes les cibles militaires que vous apercevez en ville et sur l'aéroport. Nous avons prévenu les forces de la République Populaire de Chérchérie de se tenir hors de la ville pour le moment. Faites attention, l'ennemi pourrait vous éliminer avec des lance-missiles antichar. Terminé.

Bien. Nous sommes prêts à ouvrir le feu. Terminé.

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Dans le ciel de Nomkosol, les avions d'attaque au sol Loduarien firent ce pourquoi ils avaient étés conçus. Repérant les cibles qu'ils devaient éliminer, ils tirèrent de nombreuses roquettes explosives sur les rebelles de Nomkosol. Après le passage systématique de deux avions avec des roquettes explosives, un autre avion arrivait avec un temps de latence, avec des roquettes au phosphore blanc. L'objectif ? Détruire des zones tenues par les rebelles, et quelques minutes après, incendier le secteur bombardé, donnant ainsi aucune chance aux survivants et au sauveteurs. Une technique barbare, mais efficace.

Que voulez-vous. C'est la guerre.
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Suite à des négociations menées dans un premier temps avec Ivan Gradvosk-Moskva, puis en second temps avec la Sérénissime République de Fortuna, une aide humanitaire est envoyé depuis le Duché jusqu'à la République de Chérchérie.
Situé à vol d'oiseau à 14 000 km de Sylva, envoyer en Chérchérie une aide humanitaire nécessite une logistique toute particulière. Il a fallut négocier avec Fortuna l'autorisation de passer par les différentes îles contrôlées pour mettre en place un véritable couloir aérien, cumulant 15 800 km, vingt heures de vols, et à peu prêt autant d'escale.

Couloir aérien
Itinéraire emprunté par le convoi aérien.

Cette expédition humanitaire comptera pas moins de six centaines de membres, principalement des médecins et secouristes urgentistes, ainsi que des travailleurs sociaux notamment pour prendre en charge les potentiels orphelins.
Mais l'expédition compte aussi des logisticiens pour la distribution de vivres et gestion des ressources médicales, et des coordinateurs afin de planifier efficacement les opérations. Tout ce beau monde voyagera à bord de trois avions de ligne sylvois, dont seul deux tiers de la capacité en passager est occupé puisque le reste de l'espace est dédié au matériel médical emporté. Il faudra en effet prévoir des ressources importantes.

L'expédition compte également quelques équipes d'ingénieurs en charge d'assister à l'établissement des infrastructures vitales dans les camps de réfugiés. Cela comprend notamment la mise en place de dispositifs de filtrage et stockage de l'eau, mais aussi des tentes et dispositifs sanitaires.

Comme promis, il n'y a strictement aucun personnel armé dans l'expédition quand bien même elle compte des médecins de guerre, la sécurité étant intégralement laissée à la charge de la République de Chérchérie. Le Duché a en effet pour totale volonté de ne pas perturber davantage la crise ni de s'y impliquer autrement que pour venir en aide aux habitants.

La première étape du programme, une fois les avions arrivés à destination, sera de déployer le matériel et les équipes dans les zones les plus touchées, et renforcer les centres d'accueils déjà établis par les chérchérins. Il sera aussi question d'évaluer les besoins de l'opération et la possible nécessité de faire parvenir davantage de ressources.
La seconde étape sera double, et comprendra à la fois la mise à disposition des avions pour éventuellement transporter des réfugiés vers des zones plus appropriées, mais aussi un potentiel second voyage à destination de Sylva pour revenir avec davantage de ressources médicales. Cette seconde étape se fera alors à l'appréciation des équipes sylvoises et chérchérines.

Au delà de l'aspect purement humanitaire, cette expédition sera l'occasion d'effectuer une rencontre avec les citoyens chérchérins et ainsi se faire une bonne image auprès d'eux. Le travail risque d'être compliqué dans un premier temps, la plupart des secouristes sylvois ne parlant ni le Tchére, ni le chérchére, il faudra faire appel à des interprètes. Quelques sylvois impliqués connaissent le latin, mais il sera difficile de compter là dessus car non seulement ils ne le parlent pas couramment, mais en plus ce n'est pas la langue principale des chérchérins.

C'est avec une certaine appréhension, c'est après tout la première opération de ce genre pour les sylvois et la zone est encore sensible, que l'expédition humanitaire est initiée.
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