12/06/2013
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Activités étrangères en Naveces

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Activités étrangères en Naveces

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Naveces. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Royaume de Naveces, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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ONC attention danger !

Suite aux "exercices" organisés par plusieurs marines de l'ONC à l'embouchure de la Leucytalée, l'ONG Imperialism Watch interpelle les pays frontaliers : une coalition militaire, déjà responsable de l'invasion d'un pays, peut-elle faire la loi dans une mer où elle n'a aucun droit ? Peut-on se laisser prendre en otage par une flotte qui se rend virtuellement capable de couper l'accès à la Leucytalée aux nations qui s'opposent à son agendas économique ? Quel cadre et quelle légitimité pour des exercices aux allures de blocus ?

Derrière ces innocentes manœuvres, c'est un message clair envoyé à toutes les nations de la Leucytalée : nous pouvons à tout moment prendre le contrôle de la mer, et couper les routes commerciales qui vous sont vitales. Voilà quel chantage est opéré, terreau de l'impérialisme et marche pied des sanctions militaires et commerciales : dénonçons sans hésiter, restons vigilants !


⊘ ⊘ Hier le Prodnov, aujourd'hui le Kronos, demain peut-être vous ? ⊘ ⊘


Imperialism Watch est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) fondée en 2009 et originaire du Pharois Syndikaali, elle réalise un travaille de surveillance des initiatives impérialistes, cherchant à attenter à la souveraineté des nations. Pour nous aider à surveiller l'impérialisme, partout où il sévit, nous recrutons des bénévoles et lançons une campagne de dons "against tyranny long live multipolarity".
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El Globo

25 décembre 2009 - L’archevêque César Gálvez, de l‘Eglise catholique alguarena s’invite à l’ascension vers la Cathédrale de la Piedaz.

L’archevêque César Gálvez, entouré de nombreux jeunes appartenant à la jeunesse catholique alguarena, est défendre une chrétienté universelle et transfrontalière dans le Royaume de Naveces.
Pour l’homme de foi qui régit l’organisation des institutions catholiques alguarenas, la communauté catholique à l’international doit profiter de ces instants de ferveur pour abattre les frontières terrestres.


Organisées au sein du Royaume de Naveces, les célébrations chrétiennes de Noël sont un évènement catholique d’envergure internationale, qui mérite toute l’attention permise par les institutions religieuses du monde catholique. “Quand l’on sonde le cœur des catholiques, il existe un sentiment de fraternité avec tous les hommes, qui transcende tous les principes et codifications visant à les réprimer, tels que les frontières, les langues ou les couleurs de peau. Cette marche pieuse en est la preuve déterminante…” confiait l’archevêque César Gálvez, en déplacement au sein de cette nation d’Eurysie, où la ferveur catholique brille de façon incandescente.

Figure éminente du catholicisme alguareno, l’homme de foi s’attache aujourd’hui à défendre la chrétienté comme une religion transfrontalière, rayonnante de Paltoterra à l’Eurysie, et jusqu’au Nazum si nécessaire. Une vision qu’il souhaite partager avec ses fidèles de l’archipel, qu’il appelle ardemment à tourner un regard vers le monde extérieur. “Pour avancer, il faut regarder loin devant soi, pas ses pieds. Tournez votre regard vers vos frères catholiques d’Eurysie, du Navaces et la chrétienté grandira en ce qu’elle a de plus beau à offrir.”
“Je suis tellement reconnaissant d’appartenir au monde spirituel catholique” Il faut dire que pour Noël, le sentiment d’appartenance à l’une des communautés religieuses de premier plan présente à travers le monde s’est voulu particulièrement flagrant, en l’organisation au ROyaume du Naveces, de la plus grande manifestation religieuse du pays. Au programme et comme à chaque occasion de fêter Noël, des festivités, des célébrations mais aussi et surtout du partage, à travers l’effort voulu autour de la marche cérémonielle pour l’atteinte de la Cathédrale de la Piedaz, un édifice reconnu et chéri par les institutions catholiques locales.

“Une expérience mémorable nous assure l’archevêque, qui se sent dès lors obligé de pousser ce qu’il définit lui-même comme un véritable cri du cœur, à l’égard des autres catholiques présents dans la sphère internationale. Pas de sectarisme, bien au contraire, pour l’archevêque César Gálvez, le catholique doit faire don de soi sans jamais viser la religion ou l’athéisme de l’autre, “le prochain n’a pas de foi, la souffrance doit être repoussée sans frontière qui nous seraient imposées par les hommes ou les religions…” S’offrir les moyens de communier, voilà ce qui est attendu des institutions religieuses catholiques mondiales, qui selon l’archevêque, ne font pas toutes l’effort d’appartenir au monde catholique, au monde tout court. Lutter contre le sectarisme catholique, lutter contre le nationalisme religieux, voilà le credo inspiré et inspirant que l’archevêque César Gálvez s’est déterminé à suivre, à commencer par une participation très remarquée, à la marche cérémonielle vers la Catedral del Piedaz.

“Charité bien ordonnée commence par soi-même” nous lance-t-il tout sourire, alors que nous l’accompagnons sur les premiers mètres de cette longue ascension, entamée par un cortège réunissant plusieurs centaines de personnes. Les catholiques, en sus des célébrations religieuses propres à leur foi, doivent prendre le parti de s’engager en société, mais une société au sens large du terme, à l’échelle humaine et non celle d’un État. “Les points de tensions émergents à l’international, les conflictualités armées ou non qui y sévissent, ne sauraient être le fruit d’un esprit engagé par la foi catholique, alors catholiques engagez-vous dans la société qui après la foi, vient à sa manière conditionner votre bonheur terrestre…”

En effet, beaucoup d’inquiétudes traversent actuellement le monde, doit-on espérer mieux?

Archevêque César Gálvez : “Si la religion ne permettait pas la croyance en un monde meilleur, à quoi bon poursuivre des vertus et mœurs ici bas? A quoi bon adhérer au principe même de la religion? Je suis convaincu que nous pouvons, mais que nous irons vers un monde meilleur. C’est pour ça que vous m’entendez, peut-être plus qu’à l’accoutumée, pour défendre des dynamiques nouvelles, portées par notre jeunesse catholique…”

Pour Monseigneur César Gálvez, il faut espérer mais il faut aussi croire, croire en nous et en notre capacité à développer la bienfaisance ainsi que des relations transfrontalières. Cette croyance, cette ferveur catholique, elle n’est pas l’adage d’une prière portée sur l’autel d'une église, elle est présente dans la vie quotidienne, la vie familiale en somme, la vie au sein des associations, et sous toutes les formes d’engagement, quelles qu'elles soient. “Être proche de Dieu, c’est être proche des hommes, entretenir l’ouverture envers autrui.”
Toujours selon l’homme de foi, nous nous retrouvons aujourd’hui dans des sociétés profondément individualistes et celles qui se disent tournées vers les autres ainsi que le collectif, à l’instar des Républiques kroniennes et loduariennes, sont des dictatures mal assumées. “Nous vivons dans des sociétés individualistes et l’on nous persuade, par l’accumulation de richesse, la recherche de nouveauté et d’excellence, qu’on peut satisfaire notre quête de bonheur sans se donner la peine de permettre aux autres d’atteindre le leur. C’est une pensée stérile…”
Dès lors, il appartient aux catholiques et ceux se revendiquant de bonne morale, de nourrir les ambitions d’une société renouvelée, portée par des individus tournées vers les autres, indépendamment de la frontière derrière laquelle ils se trouvent, indépendamment de la couleur de peau ou tout autre élément distinctif, physique, matériel ou spirituel, susceptible de marquer une différence.
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PETIT JÉSUS À LA CONFITURE

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

Romains 8:28




Assurément, l'Ordre de Wielźmin avait officiellement encouragé ses sujets à se joindre aux festivités chrétiennes de Noël organisées par le Royaume de Naveces, l'occasion de louer le Seigneur avec leurs frères chrétiens d'au-delà le territoire de l'Hôpital. Avec l'approbation de la grande maîtrise et de l'Église wielźminoise, sœur Urszula Satówski, grande commissaire et cousine du Grand maître, frère Arkadiusz Satówski, avait elle-même organisé les départs depuis les divers aéroports internationaux de Wielźmin, et s'était assurée, avec les autorités compétentes de Naveces, de leur entière sécurité.

Les Wielźminois ne s'étaient pas privés d'emporter dans leurs bagages, les tenues, les brocarts, les parures et les instruments de leur lointaine terre. Ils firent ainsi découvrir dans les défilés naveceos, leur riche culture, et découvrirent à leur tour celle du pays d'accueil. Ils ne parlèrent pas la même langue, ils n'eurent pas les mêmes danses, les mêmes aires de musique, mais ils se comprirent dans l'amour qu'ils portaient en commun pour Dieu ainsi que dans l'amour qu'ils s'offraient mutuellement.

Wielźminois en Naveces.
Monseigneur Lech Vaitkevicius, 40 ans, archevêque de Wielźmin depuis près de trois années, s'était déplacé en personne pour accompagner les pèlerins wielźminois jusqu'en Naveces venus assister aux célébrations de Noël alors placées sous les rayons d'un radieux Soleil de décembre. Bien qu'encore jeune, celui-ci avait jusque-là fait preuve d'une grande assurance dans ses fonctions et d'une piété certaine en toute occasion depuis que, dans son adolescence, il fût appeler par Dieu pour le servir.

Fort plébiscité par ses compatriotes qui le reconnaissaient deçà delà, il se perdait souvent, comme à son habitude, à digresser sur des questionnements théologaux. Et puisque les pèlerins de Wielźmin s'étaient surtout déplacés en familles, il s'attardait essentiellement sur les doutes des enfants, sur leur interrogation sur la Foi. Pris à partie par une petite fille qui reprochait au Seigneur de ne pas lui donner son amour et qui formulait son incompréhension de l'amour chrétien, il répondit :

Portrait de Monseigneur Lech Vaitkevicius
Portrait de Monseigneur Lech Vaitkevicius

« Le cœur de Jésus est tout rempli du Saint-Esprit, qui est l'Amour éternel du Père et du Fils dans la Sainte-Trinité. Jésus est pénétré de cet Esprit d'amour, comme le charbon embrasé est pénétré par le feu ; Jésus est tout amour avec son Père céleste, comme le charbon embrasé est tout feu et tout ardeur. Jésus aime son Père, comme son Père mérite d'être aimé, c'est-à-dire infiniment. C'est un Dieu qui aime un Dieu. C'est l'amour parfait et divin, absolument digne de Celui qui est parfait, qui est la Bonté et la Beauté éternelle, et dont les perfections infinies méritent un amour infini.

Jésus aime son Père "de tout son cœur, de toutes ses forces et de toute son âme." Il l'aime "de tout son cœur," c'est-à-dire avec toute la tendresse et toute la force de sa volonté ; il l'aime uniquement et souverainement, et n'aime rien qu'avec lui et en lui. Il l'aime "de toutes ses forces et de toute son âme," c'est-à-dire que tout, en sa personne, en son esprit, en ses pensées, en sa mémoire, en son humanité sainte tout entière, est rempli de Dieu et ne vit que pour Dieu. Jamais personne ne pourra comprendre l'abîme infini de l'amour de Jésus envers Dieu son Père.

Eh bien, ce cœur divin, foyer de cet amour infini, il est dans ton cœur, ou, pour mieux dire, ton pauvre petit cœur est dans le cœur sacré de Jésus, et Jésus veut t'embraser, te pénétrer de l'amour qu'il a pour Dieu, son Père et ton Père, comme un immense foyer embrase et allume un petit charbon que l'on y jette. Comment se fait-il donc qu'au milieu de ce feu dévorant le petit charbon demeure presque froid, tout obscur et comme insensible aux ardeurs qui l'entourent ? Quelle merveille est cela ? Et que signifie ce prodige ? Hélas, ce prodige, c'est notre histoire à presque tous. Notre Seigneur répand en nous l'Esprit d'amour, et nous n'aimons pas ; ou du moins, nous aimons si peu, si mal, si froidement que l'ont peut appeler cela ne pas aimer. Humilions-nous devant notre bon Dieu ; et demandons-lui de changer notre misérable cœur, et de le rendre moins indigne de ses grâces.

Il faut observer cependant qu'il n'en est pas de l'amour du bon Dieu comme de nos autres affections, pour nos parents et nos amis. Nous voyons, nous touchons , nous caressons et embrassons les personnes qui nous aiment et que nous aimons sur la terre ; et nous trouvons dans cet usage de nos sens un aliment sensible et particulièrement consolant pour notre affection. Il n'en est pas ainsi du bon Dieu ; car, ne pouvant ni le voir, ni le sentir, ni l'entendre, ni l'embrasser, quoiqu'il soit tout près de nous et en nous, son amour demeure tout spirituel, n'a rien de sensible, il peut être bien réel et le plus profond qui soit, sans que nous en sentions les consolations et les douceurs. Aussi est-ce surtout avec la volonté, plutôt que le sentiment, que nous aimons le bon Dieu. Quand nous avons le sentiment, le goût de ce divin amour, il est si bon, si agréable, et quelquefois si utile ; mais enfin, il n'est pas nécessaire, et l'on peut aimer Dieu pleinement sans avoir de goût de son amour.

Ce qui est vraiment nourrissant, c'est le pain, n'est-il pas vrai, et non les confitures que ta mère a mises dessus, pour te rendre le pain plus agréable ? Les confitures ont bien leur prix ; mais enfin on peut les supprimer sans rien ôter aux qualités du pain, et sans nuire à l'estomac. Il en est de même du sentiment et des consolations de l'amour de Dieu, par rapport à cet amour. Si tu es tout au bon Dieu, si pour rien au monde tu ne veux pécher, si tu excites souvent ton cher petit cœur à aimer ton Père céleste, sois bien assuré, mon enfant, que tu aimes le bon Dieu de toute ton âme et comme tu dois l'aimer. Jésus, en Terre Sainte, quand il avait ton âge, faisait tout par amour et avec amour. Fais de même, puisque tu dois être un autre Jésus, et reproduire le moins imparfaitement possible toute la vie de ton Jésus. Dis aussi souvent que tu le peux au bon Dieu que tu l'aimes. Pour faire flamber le feu, on souffle dessus ; on souffle souvent et on souffle fort ; pour enflammer ton cœur de l'amour de Dieu, que Jésus lui communique, sers-toi de ces petites aspirations, de ces petites prières d'amour : "Mon Dieu, je vous aime ! Mon Dieu, je suis tout à vous !" et autres semblables.

J'ai connu à Vsęrad un bon petit apprenti de dix ou onze ans, qui se préparait de tout son cœur à faire sa première communion. Je lui avais conseillé de prendre cette même méthode, et de faire souvent de petits actes d'amour de Dieu, en allant et en venant, en travaillant, en jouant, en mangeant. Un jour que je lui demandais où il en était de cette bonne pratique : "Oh, répondit-il le sourire aux lèvres, j'aime le bon Dieu de tout mon cœur, et je lui dis plus de vingt fois par jour." Le Notre Père est encore un excellent moyen de raviver en nous l'amour du bon Dieu ; car cette prière divine, que Jésus nous a enseignée, et qu'il récite avec nous jusqu'à la fin des siècles, n'est après tout qu'un grand acte d'amour de Dieu. Le seul de nom de Père donné au bon Dieu suffit pour toucher le cœur.

L'amour de Dieu est la perfection de la religion chrétienne et de la piété ; et une âme est d'autant plus parfaite qu'elle aime le bon Dieu plus parfaitement. »
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La Rente
L'actualité de l'économie.


Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée : les travaux commencent enfin.

Après plusieurs années de négociation et de planification, le projet d'investissement visant à faciliter les échanges entre l'Union et le Sud de l'Eurysie débutent enfin.

Illustration chantiers.

Ce qu’y aurait pu passer pour une énième arlésienne pour le quidam moyen ne suivant pas la presse spécialisée commence enfin à se concrétiser après plusieurs mois de discussion, de votes et d’études d’impact de tout ordre. Les travaux prévus dans le cadre du projet d’intégration structurel paltoterra-leucytaliée ont enfin débutés ce six janvier 2010.

Les chantiers d'intégration structurelle entre la Leucytaliée et le Grand Kah ont commencé avec l'inauguration du travaix du premier tronçon de la ligne de chemin de fer qui reliera les ports de l'Ouest à ceux de l'Est. Ce tronçon sera construit via le réseau de partenaires du fonds Tomorrow, en collaboration avec des entreprises de construction locales. On considère qu’environs 34 % des entreprises engagées pour l’heure sont kah-tanais, (avec notamment le groupe d’infrastructure Saphir Macrotechnologie occupant un bon 16%), 40 d’entreprises nationales et 26 % d’entreprises étrangères, notamment les groupes Atlas et Kamel Transports.
A terme on prévoit l’agrandissement et la modernisation de pas moins de 9 terminaux portuaires, à Kerbess, Navisss, Parana, Baltos, Triastro, Salinas, Caynova, Rio de l'Estuaire et Podes. Ils devront pouvoir accueillir des navires de grande capacité nécessaire pour le commerce transcontinental. Des travaux seront menés pour renforcer les quais et infrastructures portuaires existantes, moderniser le matériel préexistant aux normes technologiques kah-tanais et construire de nouveaux terminaux ferroviaires devant éviter le moindre retard ou embouteillages, l’ensemble suivant une planification minutieuse expérimentant avec les nouveaux logiciels d’analyse de fret de la coopérative d’informatique DataDyne. Selon le prote-parole du Fonds Tomorrow, les nations Evasiennes seront dotées du réseau de fret et de port le plus moderne de la planète. Des discussions sont en cours pour envisager la création d’un système de régime maritime commune à tous les nouveaux terminaux portuaires, permettant une meilleure coordination du trafic et l’instauration de normes communes rendant la ligne maritime Eurysie – Paltoterra plus attractive encore.

Parallèlement, des travaux importants vont être entrepris dans le domaine de la production d'énergie. Des centrales électriques modernes, fonctionnant à l'énergie solaire, éolienne et hydraulique, seront ainsi construites pour alimenter les besoins en électricité de la nouvelle infrastructure de transport et des autres industries locales. Le manifeste du projet est clair sur ce point : plus de 60 % de la consommation énergétique des nouvelles infrastructures doit être renouvelable. Un projet de modernisation long cours doit permettre, selon les prévisions d’évolution technologique, de progressivement faire passer ce chiffre à 80 % puis 100 % sur les quinze prochaines années. L’ensemble doit porter une vision plus verte du commerce et du partage, permettant de rapprocher les peuples sans détruire leur environnement, et d’envisager une forme de croissance plus « verte » et résilientes. Les télécommunications seront également modernisées, avec la mise en place de réseaux de fibre optique haute vitesse pour permettre la communication rapide entre les différents centres d'affaires et un partage technologique limité sur plusieurs domaines permettant d’envisager à terme une meilleure coopération des centres financiers régionaux et kah-tanais. Plusieurs entreprises ont déjà répondues à l’appel d’offre.
Dans l’ensemble les entreprises locales devront bénéficier de ces investissements, créant de nombreux emplois pour les travailleurs eurysiens. On s’attend aussi à un important boost dans l’industrie du service, qui verra arriver une importante population de travailleurs expatriés venus combler les éventuels besoins de ces chantiers au salaire et conditions de travail calquées sur le modèle kah-tanais, extrêmement attractif. Si certains dénoncent de nouvelles infrastructures de transport et de communication ouvrant de fait de nouveaux marchés aux industries kah-tanaises, qui "risquent" de pouvoir plus librement exporter leurs produits vers la Naveces, la Manche Silice, l’Arcanie, la Travie et la Youslévie, les citoyens de ces pays vont également bénéficier de ces nouvelles infrastructures, qui amélioreront leur qualité de vie en leur permettant d'accéder à de nouveaux emplois, de nouveaux services et de nouvelles opportunités commerciales. Du reste, ils seront les seuls juge de paix quant au succès ou non de produits d’exportation, soumis aux lois du marché. Enfin, les officiels kah-tanais venus visiter les premiers chantiers et rencontrer les personnalités politiques locales se sont aussi félicités d’ouvrir le Grand Kah à un commerce international dont le développement rapide de l’Union serait partiellement dépendant. On estime ainsi que le projet d’intégration structurelle ouvrira ainsi la voie à une augmentation nette des importations de matière première, de biens industriels à faible valeur ajoutée, de biens culturels et de produits de consommation en direction du Paltoterra. Le commissariat au Maximum de l’Union a aussi indiqué que le Grand Kah espérait à terme devenir le principal port commercial d’un continent friand en importation, signifiant que les produits eurysiens pourraient jouir d’un marché plus ample encore que la simple Union.

À terme on envisage la création de nouvelles coopératives du fonds Tomorrow directement implantées dans la région et visant à assister les entreprises locales à accéder à ces nouveaux marchés et à participer à la croissance économique de la région.

Concernant le retard relatif du début des travaux par rapport aux prévisions initiales, les responsables du projet jouent la transparence : plusieurs facteurs ont joué. L’inclusion tardive de la Naveces a imposé une reconfiguration des sommes investies ainsi que d’engager plus de personnel pour les travaux. Enfin, la signature du Traité de Covadonga a imposé une certaine prudence aux investisseurs kah-tanais, qui attendaient d’en connaître les détails avant de s’engager. Finalement, la création d’un marché ouvert et libre dans la région est une très bonne nouvelle pour le projet d’investissement, qui se voit ainsi épargné d’avoir à négocier individuellement des conditions commerciales pour chaque pays, et rend la région eurysienne plus attractive encore. En termes politiques, il ne reste plus qu’à décider d’éventuels droits douaniers spécifiques avec les pays membres de la nouvelle Union des Nations Evasiennes. Des négociations qui n’impacteront pas les travaux et pourraient, selon des bruits de couloir, reprendre le format proposé lors de la réunion multipartite pour la création d’un axe commercial Pharois – Kotios – Hafen – Saint-Marquise – Grand Kah, limitant les droits douaniers spécifiques à des zones franches et des ports dédiés.
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La Rente
L'actualité de l'économie.

11/01/2010

Opportunités économiques présentées par le Collier de Perle mondial, une vue d’ensemble.

Illustration port industriel.



Le Grand Kah a proposé l'initiative du Collier de Perle Mondial (CPM) en 2005 pour améliorer la connectivité et la coopération à un niveau transcontinental. L'échelle de cette initiative est toujours discutée, mais elle peut être globalement divisée en deux partis, les investissements dans les infrastructures terrestres et ceux concernant les ports.

La "ceinture" terrestre relie le Grand Kah au continent Paltoterran, partant de la pointe nord jusqu’aux nations arctiques, et solidifie les marchés d’import et d’export étrangers comme le Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée. Les investissements maritimes relient le Grand Kah aux nations d’Aleucie, d’Eurysie du nord et du sud, de la bande arabe et du Nazum. Six corridors économiques ont été identifiés, le corridor Grand Kah Shuharri, Grand Kah Saint-Marquise, Grand Kah – Pharois, Grand Kah (devant à terme s’étendre jusqu’à Théodosine), le corridor Grand Kah Cémétie (devant lui aussi s’étendre jusqu’à Théodosine), et le corridor Grand Kah Astyarie, représentant des potentialités de retour sur investissement plus moindre mais permettant d’obtenir un certain avantage dans des marchés émergents représentants un potentiel relatif en termes d’extractions de matières rares.

À ce stade un certain nombre d'études et de processus d'obtention de données ont été mis en place pour assister les appareils législatifs des dizaines de pays concernés par ces corridors à estimer de façon efficace comment maximiser les profits et gérer les potentiels risques représentés par cette initiative économique. Ce document doit, à terme, proposer des preuves et des analyses des bénéfices représentés par le Collier de perle mondiale, une estimation des priorités dans les réformes politiques qui pourraient maximiser les profits et investissements nécessaires et une identification claire des principaux risques et des solutions mises en place par les organisations parties prenantes de l'initiative pour y remédier.

Pour l’heure, toutes les analyses montrent que les corridors de transport du Collier de Perle pourraient considérablement profiter au commerce, à l'investissement étranger et aux conditions de vie des citoyens dans les pays participants, notamment si les économies concernées adoptent des réformes politiques plus profondes permettant l’accroissement de la transparence, le développement du commerce, et l’atténuent les risques environnementaux, sociaux et de corruption.

Trois grands points ont pour le moment été soulevés lors des analyses transpartisanes du comité dédié.

1. Les lacunes en matière d'infrastructures et de politiques dans les pays concernés par l’initiative entravent le commerce et l'investissement étranger. De nouvelles infrastructures peuvent contribuer à combler ces lacunes : le commerce dans les économies du Collier de Perle a un retard estimé à 30 pour cent en dessous de son potentiel. À ce stade la plupart des pays des régions concernées, en particulier les pays à faible revenu, ont tendance à être mal intégrées dans les marchés régionaux et mondiaux, avec des échanges commerciaux faibles, des flux de fonds réduits et une participation marginale aux chaînes de valeur mondiales.

Les politiques en matière de commerce et d'investissement sont souvent restrictives et les accords régionaux embryonnaires ou inexistants. Les lacunes en matière d'infrastructure s'ajoutent aux lacunes en matière de politique, et l'intégration interrégionale est le plus souvent absente. Une potentielle harmonisation politique pourrait augmenter de 55 pour cent la vitesse de traitement frontalier du commerce. Enfin, construire un réseau ferré ou une route a une valeur intrinsèque évidente pour tout pays. Mais a aussi des bénéfices situationnels importants pour les pays voisins. Ces bénéfices ne sont pas nécessairement pris en compte si chaque pays gère seul son réseau infrastructurel. Une coopération transfrontalière sur ces questions pourrait augmenter la valeur des investissements nationaux, notamment en adoptant des mesures d’harmonisation des standards.

2. Des réformes politiques complémentaires pourraient maximiser les effets positifs des projets de transport du Collier de Perle Mondial et faire en sorte que les gains soient largement partagés le long des corridors. Pour les pays à l’outillage législatif et commercial le plus lacunaire, ces réformes sont une condition préalable à tout bénéfice.

La valeur des projets de transport, pris individuellement, dépend de la réalisation des autres projets. La sélection et l'évaluation des initiatives ainsi que l’inclusion des projets infrastructure de transport dans les stratégies nationales de développement sont essentielles à leur efficacité. La coopération entre les pays participants peut également garantir une plus grande rentabilité du projet en évitant les redondances et maximisant la valeur du Collier de Perle Mondiale d’un point de vue régional.
On estime ainsi que les revenus réels obtenus par les économies directement concernées pourraient être trois à cinq fois plus élevés s'ils mettent en œuvre des réformes visant à réduire les délais aux frontières et à assouplir les restrictions commerciales. En Travie, pays enclavé, les gains de revenus moyens seront par exemple très dépendants de la politique douanière adoptée.

Les réformes politiques visant à faciliter les échanges, à réduire les obstacles douaniers et à améliorer la gestion des infrastructures nécessitent une coopération spécifique à chaque pays. L'approfondissement des accords commerciaux entre les économies du Collier de Perle Mondial pourrait réduire la fragmentation actuelle de l’économie mondiale et permettre l’établissement des règles et mécanismes standardisées pour le commerce.

Des politiques complémentaires peuvent contribuer à partager les bénéfices des projets du Collier de Perle Mondiale. Notamment, toute réforme visant à renforcer la sécurité sociale, à améliorer l'éducation et la formation des travailleurs et à accroître la mobilité de la main-d'œuvre.

3. Les projets de transport du Collier de Perle peuvent réduire la pauvreté en développant le commerce, augmenter les investissements étrangers et réduisant les coûts commerciaux. Si elle est pleinement mise en œuvre, l’initiative du Collier de Perle Mondial peut réduire les temps de trajet pour les économies situées le long des corridors de transport jusqu'à 27 %, réduisant ainsi les coûts commerciaux. Dans le reste du monde, on estime que les temps de trajet diminueront en moyenne de 5 %, ce qui montre que les pays qui ne font pas partie de l’initiative bénéficieront également de l'accès à des voies ferrées et à des ports modernisés par le Grand Kah.
Il est difficile d'estimer avec précision les effets de l’initiative, notamment en raison de sa complexité et de la taille unique dans l’histoire des investissements dédiés.

On estime que les projets de transport kah-tanais augmenteront les échanges commerciaux de 3,9 à 12,7 % pour les économies de l’initiative et de 2,7 à 6,7 % pour le reste du monde. Tous les pays du monde ne bénéficieraient pas d'effets commerciaux positifs, mais les effets globaux seront positifs puisque la baisse des coûts commerciaux en raison de l'effet de réseau du Collier de Perle Mondial sera globale. Devrait aussi s’en-suivre une baisse du prix des denrées et produits sensibles au facteur temps tels que le grain, les fruits, la viande, les produits chimiques, l’électronique et les services à l’échelle globale, augmentant une baisse du coût de la vie et de production sur toute la chaîne de production.

Concernant le commerce dans sa globalité, on estime ainsi un gain de 0,8 à 3 %, sans inclure le coût des investissements initiaux. Les gains les plus élevés attendus concernant les économies participant à l'initiative, avec une augmentation du revenu de 2,8 à 8 %. Sans compter le secteur de la finance.

Les projets de transport du Collier de Perle Mondial pourraient contribuer à sortir 8 millions de personnes de l'extrême pauvreté et 38 millions de personnes de la pauvreté modérée, principalement dans les économies directement concernées par l’Initiative. De façon notable, les gains les plus élevés affecteraient les pays les plus isolés du commerce mondial ou souffrant des conditions les plus défavorables pour les travailleurs. Les pays à économies modérées ou riches subiront une augmentation plus modeste du niveau de vie, notamment liée à la plus grande accessibilité de certains produits et à l’ouverture de nouveaux marchés.

À noter que les économies de manufactures devraient subir des gains d’agglomération important, à condition que des mesures politiques ou économiques soient mises en œuvre pour permettre une plus grande collaboration régionale et le rassemblement des centres de production le long des structures du réseau.

L'initiative du Collier de Perle Mondial, qui met l'accent sur la connectivité et l'intégration, a le potentiel de contribuer au développement à long terme des économies des corridors commerciaux. Elle comporte également des défis considérables. La réalisation de son plein potentiel dépendra de la mise en place de politiques et d'institutions soutenant sa bonne réalisation.
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Printemps 2010

EvasieMarket

L'alliance de la supérette, du commerce de bouche et de la brasserie. Les fins gourmets du Naveces profitent depuis deux semaines de l'ouverture à Covadonga, Pravia et Piedras Blancas de nouveaux commerces. Evasie Market est un conglomérat formé par trois champions (Kidl, Paon Retail et Regadillos) de la grande distribution implanté historiquement en Manche Silice.

"Si la croissance du Naveces est inférieure à celle de l'Ostremont ou de la Youslévie, la richesse semble mieux répartie entre les habitants du Royaume avec un niveau de vie moyen supérieur aux populations des deux pays voisins. Le consommateur navaceo a un pouvoir d'achat plus important, ce sont des gourmets et des gourmands. Il y a donc des parts de marché à prendre avant que d'autres ne se positionnent. Nous voulons surfer sur les excellentes relations entre la Manche Silice et le Naveces. L'accueil est bon", résume Armanda Aguilar, directrice-générale d'Evasie Market au Naveces.

Que trouve-t-on sur place ? Un surface moyenne de vente de 1500 mètres carrés proposant un large choix de fruits et légumes. Des espaces pour l'épicerie, le bazar, l'hygiène. Un coin boucherie, charcuterie ainsi qu'une poissonnerie sont également aménagés. Les clients peuvent acheter viande et poisson pour chez eux ou commander des préparations et manger sur place, dans la partie restauration. Le complexe est complété par un café et une brasserie.

Ce modèle est duplicable dans d'autres pays, mais Evasie Market a veillé à compléter l'offre standard aux couleurs locales. Exemple : le grand choix de salaisons produites au Naveces, la prépondérance de fruits de mer, coquillage et poulpe dont raffolent les clients. La carte de la brasserie a été préparée avec un chef cuisinier de Covadonga qui recommande les Piernas del Gigante, des filets panés au fromage, ou la fricassée aux éponges de mer.

Des retours prometteurs

A Pravia, dans la galerie marchande où le premier Evasie Market du Naveces a été ouvert, c'est l'affluence midi et soir. "J'ai mes habitudes dans mes commerces de quartier, mais j'étais curieuse. Je me suis laissée tenter par le jambon. Je reconnais qu'ils vendent de la qualité. J'apprécie également de trouver dans les rayons de nouveaux produits venus de Manche Silice comme ce vin des coteaux de l'Aguapa ou les œufs mous, une friandise dont il ne faut pas abuser", raconte Maria Garcia, une mère de famille.

Une famille attablée déguste le Pulpo à la Navacéenne. Les avis sont partagés. "C'est doux, beaucoup trop doux. Ils ont oublié le paprika où l'ont remplacé par une épice moins forte. Le pouple est bon, mais il n'est pas préparé comme je l'aime", lance Carlos, le grand-père. Sa femme, Yolanda, elle, se régale. "J'apprécie la légère cuisson du pouple et je pense qu'ils utilisent une variété de pomme de terre différente. Moi, le changement, ça ne me déplaît pas", réagit-elle, hilare, flanquant un coup de coude à son époux.

Un réseau de franchisés

Evasie Market se donne trois mois pour évaluer la pertinence de son modèle qui repose sur la franchise. Des entrepreneurs naveceos achètent au conglomérat siliquéen le droit de pouvoir exploiter le concept et doivent répondre à un cahier des charges strict. "A terme, nous comptons être présents dans toutes les villes du pays et partout où il y a de la demande. Le succès de la chaîne dépasse pour l'instant nos attentes", conclut la directrice générale. Selon nos informations, des contacts sont en cours pour réaliser une implantation similaire en Youslévie voisine.
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Arrivée d'une Ambassade



Ce jour, huitième du mois d'octobre 2010, l'ambassadeur d'Aquitagne en le Royaume de Naveces, est arrivé à Covadonga, capitale de ledit Empire. Hier, le Chancelier à la Diplomatie Aquitagnoise, le Grand-Duc d'York, a, à la demande du Roy son frère, nommé Édouard de Baillancart Ambassadeur. En effet, Sa Majesté est persuadée que la connaissance de la culture Naveceas, la parfaite maîtrise du Naveceo et la clairvoyance de cet excellent diplomate ne peuvent être que bénéfiques à l'établissement de liens étroits entre ces deux honorables pays.

Son Excellence l'Ambassadeur s'est installé dans un hôtel particulier acheté dans la capitale, Covadonga. Après avoir présider à l'aménagement de son bureau, le sieur de Baillancart est allé présenter ses lettres de créance auprès de Monsieur Maximino Fernàndez Fernàndez. A la sortie de l'audience, l'Ambassadeur a accepté d'adresser quelques mots à la presse locale:

Édouard de Baillancart a écrit :
J'ai trouvé monsieur le Chef de l'Etat très prévenant et attaché à une relation d'amitié entre nos deux pays. Je félicite le peuple naveceos d'être gouverné par si bon souverain, que le Vrai Dieu lui donne une longue et belle vie.

La décision d'envoyer un Ambassadeur en le Royaume de Naveces est des plus controversées en Aquitagne: en effet, le Naveces est membre de l'Union des Nations Évasiennes, qui entretient des relations économiques importantes avec la République du Milouxitania, cependant que la Couronne connait un très grand froid diplomatique avec ce pays.

Un article de Camille Pillout,
correspondant du journal Flaviume Soir en le Royaume de Naveces
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