22/06/2013
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[OFFICIEUX] Safaris et mariages arrangés dans la savane mandrarikane

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DONNÉES HRP

SANCTUAIRE CAAGANISTE POUR L'UNIVERSALITE A TSEBINGWE DANS LA REGION MANDRARIKANE DE LALAKET.


Safaris organisés en Mandrarika
Les terres sauvages de Mandrarika, une manne financière en cours d'exploitation par les institutions religieuses du culte caaganiste.


Le sanctuaire caaganiste pour l'universalité, basé à Tsebingwe, est un lieu d’accueil et d’échanges avec les personnalités étrangères adhérentes, pratiquantes (ou non), au culte caaganiste. Le culte caaganiste est une secte internationale, mais physiquement installée en Mandrarika. Et la République Sacrée et Universaliste de la Mandrarika dans sa version longue, est une nation née très récemment, après la pacification de territoires de l’Afarée orientale, une région jadis soumise à des troubles et des violences perpétrées par les seigneurs de guerre.

Il existe donc au sein de son territoire, de nombreuses actions à entreprendre pour parachever son développement. Toutefois, la question du financement de ces investissements trouve encore quelques lettres mortes. C’est pourquoi, en plus de financer sa trésorerie publique sur la base des taxes et des impositions courantes propres à chaque état, le culte caaganiste à la tête de la Mandrarika appelle à la cotisation ses fidèles, où qu’ils soient dans le monde. Mais la perception de ces cotisations, sur elle, trouve un certain impact dans la gestion et le bon fonctionnement du pays ainsi que de ses institutions, peut encore trouver ses limites en ce qui concerne l’entretien de capitaux permettant des investissements à un niveau national.
C’est pour cette raison qu’en marge de ses recettes publiques, les institutions religieuses du culte caaganiste sont contraintes à l'organisation d’évènements et d’activités parallèles, susceptibles de capter des fonds de financement pour entamer des projets de construction. Considérant la situation actuelle de la Mandrarika, qu’elle soit géographique ou sociétale, l'organisation de safaris et de mariages arrangés constituent des pistes viables pour la recherche de nouveaux capitaux à même de constituer des fonds d’investissement pour les principaux projets nationaux à l’intérieur du pays.

Considérant la présence d’un environnement naturel particulièrement exceptionnel, les autorités mandrarikanes ont pris le parti d’offrir des activités inégalées à de riches fortunés étrangers, d’Afarée mais principalement d’ailleurs, pour qu’ils puissent vivre une aventure d’exception dans l’un des joyaux naturels de l’Afarée orientale.

SAFARI a écrit :

Chaque “expédition” donnera lieu à un post rp de ma part, pour décrire la réussite ou non de la chasse. Le chasseur sera nominativement identifié par l'autre joueur.

  • Safari photo : 50 unités monétaires internationales (50 000 000 mandrains [Mn])
  • Traque d’un grand mammifère terrestre (éléphants, girafes, rhinocéros, hippopotames) : 1 000 unités monétaires internationales (1 000 000 000 mandrains [Mn])
  • Traque d’un grand prédateur (lions, guépards, hyènes) : 1 000 unités monétaires internationales (1 000 000 000 mandrains [Mn])
  • Traque d’un mammifère quelconque (buffles, zèbres, gnous, gazelles et antilopes diverses). 100 unités monétaires internationales (100 000 000 mandrains [Mn])

Accidentologie
La traque d’un animal sauvage, fut-elle en Mandrarika ou ailleurs, n’est pas une mainte affaire et des blessures (non mortelles) peuvent survenir. Dans le but d’étoffer le background de certains personnages engagés sur un safari, il est proposé avec l’accord du joueur, un risque de blessures susceptibles d'entraîner des séquelles provisoires ou permanentes au retour de la chasse. La séquelle identifiée lors du safari est faite par le joueur.

Séquelle permanente (maladie tropicale, accident de chasse grave, fracture, éborgnement, etc…) : 2%, 1 à 2/100
Séquelle temporaire (maladie tropicale, entorses, luxation et foulures, accident de chasse mineur, etc…) : 8%, 3 à 10/100

MARIAGE ARRANGE POUR DÉVELOPPER L’UNIVERSALITÉ DES HOMMES ET DES FEMMES a écrit :
En sus de ces activités, il est également proposé, au titre de l‘universalité des hommes et des femmes bien sûr, le recours à une union moyennant la contrepartie du versement d’une dot à la communauté caaganiste. Ainsi, dans un souci de fraternité universelle, des étrangers et mandrarikans pourront s’unir à des femmes identifiées par la communauté comme prêtes à honorer leurs devoirs. En Mandrarika, la polygamie est pour rappel, un fait courant en société, aussi une précédente union ne saurait interdire un nouveau mariage entre les aspirants époux et les femmes de la communauté désignées pour ce faire.

Les femmes disponibles pour une union seront nominativement identifiées.

Mariage avec une femme quelconque de la communauté : 1 500 unités monétaires internationales (1 500 000 000 mandrains [Mn])
Mariage avec une femme reconnue de la communauté caaganiste : 6 000 unités monétaires internationales (6 000 000 000 mandrains [Mn]).
Liste des personnages disponibles pour une union : Néant
26 février 2010 - Safari tour - trois dictateurs, un lion et deux hyènes, autant de prédateurs sur deux jambes !


Dictateurs et autocrates dans la nature.
A l'état naturel et plongés au cœur d'un parc national avec un permis de tuer, les dictateurs et les autocrates invités se sont montrés fidèles à eux mêmes: plus bestiaux encore que le plus féroce des félins.


Depuis quelques heures, le Premier Mandrar Rakoto Manorohanta patiente avec ses excentriques invités sous un soleil battant. Accoutumé du climat, le gourou dictateur parvenait encore à garder la face par pas moins de 34°C. Pouvait-il seulement en dire autant de son impérial invité qui, installé sous une ombrelle d’un bleu canard des plus nobles, tranchait avec le paysage environnant dans lequel le trio espérait décrocher leur prise?

Le panel de participants à cette chasse en safari apparaissait des plus cocasses, en les personnes de l’Empereur burujois Tadashi IV et du président farisistanais Abdul-Bashit Hadad, un autre dictateur qui ne disait pas son nom. Invités à participer à ce safari-chasse extraordinaire, peut-être un des plus fabuleux au monde tant la Mandrarika reste une terre sauvage et peu urbanisée, les deux tyrans s’étaient également joint au Premier Mandrar Rakoto Manorohanta pour débattre des perspectives politiques qui les unissaient.

Grand passionné de la chasse, le Premier Mandrar avait néanmoins trouvé l’idée d’un safari en commun comme une bonne opportunité d’exprimer un certain esprit de persuasion, une démonstration de force avant le rapport de force (diplomatique). Il faut dire que les dictateurs et les empereurs faisaient grand cas de la force et que c’était présentement, ce qui les sauvait chaque jour que Dieu faisait.

La géographie et le lieu de villégiature des dictatures invités semblaient eux-aussi d’une certaine importance, considérant la représentation de l’Afarée et de l’Empire tentaculaire du Burujoa, une nation d’ici et d’ailleurs étant donné ses différentes possessions coloniales et millénaires. Si les positions ou les préférences diplomatiques de chacun de ces invités de marque pouvaient souffrir de quelques disparités, le caractère existentialiste de leurs préoccupations suffisait à les réunir : comment prendre le pouvoir et comment le conserver?
Au diable ces priorités pour l’instant, un des rangers qui les accompagnaient avait pisté un prédateur après avoir constaté les traces de plusieurs d’entre eux. Le sang du dictateur mandrarikan Rakoto Manorohanta sembla ne faire qu’un tour et le silence regagna les rangs de la joyeuse troupe de chasseurs tous plus insolites que les autres.

A la tête d’un 4X4 pour chaque invité et à même de dialoguer les uns avec les autres par talkie-walkie, les chasseurs parcouraient l’une des plus belles et des plus grandes étendues sauvages du pays, guidés par le ranger Kokoyo Bibachar. La piste identifiée par le ranger les conduisit à approcher une lionne faisant la nourrice pour des lionceaux qui étaient possiblement les siens ou ceux des autres lionnes parties en chasse.

Le bruit des véhicules obligea la lionne à se retirer avec les petits derrière un fourrage, bloquant toute visibilité pour permettre l'exécution d’un tir au moyen d’une lunette de précision. Le Premier Mandrar voulut descendre à pied pour satisfaire son égo et proposer une démonstration de courage à ses invités, mais ses plus proches conseillers se permirent d'insister pour l’en décourager, justifiant l’approche des fourrages trop dangereux en l’absence de visibilité, et aussi parce qu’une blessure même minime contre sa Sainteté le Premier Mandrar, était susceptible d’entraîner une succession de contrecoups peu enviables. Sur un plan strictement humain et responsable, il était aussi permis de penser que tuer la lionne alors qu'elle gardait ses petits et ceux de son groupe parti à la chasse, revenait à condamner l’entièreté des lionceaux présents avec elle.

Forcé de constater l’invisibilité de la proie à moins de descendre de véhicules pour mettre un pied dans la végétation opaque et dense, Premier Mandrar Rakoto Manorohanta renonça à cela et se redirigea vers le véhicule avant d’y monter. “Vous avez vu? il y avait trois lionceaux, toute ressemblance avec les prodiges et visionnaires que nous sommes serait fortuit !” les a-t-il assuré. “Laissons-les tranquille, ensemble ils sont forts et forment une meute que tout prédateur apprendra à craindre. C’est une perspective réjouissante qui appelle à notre clémence…” Une pirouette appréciable, pour justifier l’incapacité du grand souverain à s’aventurer tête la première dans un fourré où une lionne s’était installée avec des petits qu’elle défendrait coûte que coûte.

La piste offerte par le ranger s’arrêtait donc ici, se laissant refroidir depuis un rétroviseur dans lequel s’éloignait l’objet de cette rencontre mémorable à chacun. Soucieux de ne pas laisser s’installer la déception après l’incapacité des dirigeants et monarques à achever la prise, le ranger les amena sur les terrains de chasse dont il connaissait scrupuleusement les emplacements. De vastes étendues de plaines ainsi que de savanes, dans lesquelles venaient se repaître plusieurs centaines d’antilopes et autres mammifères ruminants qui étaient les mets de choix des félins et autres prédateurs locaux.

L’objectif se voulait simple, s’installer aux abords des terrains de chasse et y chasser le chasseur qui y ferait le premier geste. Une solution de facilité, néanmoins rendue nécessaire par la présence de ces invités de marque qui ne sauraient repartir bredouille.

Sur la deuxième partie de journée, les dictateurs et les autocrates purent assister à la chasse d’une gazelle par un guépard intrépide élancé à sa poursuite. Un spectacle exaltant qui offrit matière à convaincre les chasseurs que le guépard pourrait raisonnablement se faire un bon second choix. Une fois que le guépard put attraper sa prise, les chasseurs se mirent en position, le Premier Mandrar se posa en second fusil, prêt à laisser la primeur du premier sang versé à l’Empereur Tadashi IV s’il se montrait suffisamment habile…

Une seule détonation sembla sceller le sort de l’animal, offrant un mémorable moment de joie et de réconfort entre despotes ! Se rapprochant avec enthousiasme, disséminant aux quatres vents les troupeaux d’antilopes présents aux abords de leur passage, les véhicules de chasse arrivèrent au pied de la bête, offrant à qui le souhaitait le temps nécessaire pour immortaliser l’instant en compagnie du prédateur.

Le tyran farisistanais, Abdul-Bashit Hadad, ne fut pas en reste lui non plus, après qu’il lui fut possible de prélever une girafe mâle adulte. Le Premier Mandrar en toucha mortellement une autre dans le même intervalle, certainement la femelle et veuve de la prise farisistanaise. “Celle-là n’aura pas le temps de connaître son chagrin” se satisfaisait le gourou, persuadé d’avoir achevé une bonne œuvre en compagnie de ses nouveaux correspondants diplomatiques. Cette chasse, organisée à destination des puissants ainsi que des fortunés avait, par l’intermédiaire de l’Empereur burujois et du dictateur farisistanais, matière à se développer à travers le monde, ouvrant la voie à ce qui constituerait peut-être une économie parallèle appréciable pour la survivance du régime dictatorial de Rakoto Manorohanta.
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