02/07/2013
12:15:24
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Kikomoto

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drapeau


Nom de la préfecture : Kikomoto
Capitale préfectorale : Kikomoto

château
Château de Kikomoto


Région culturelle : Ylma

Population : 420.000 habitants, dont 250.000 dans Kikomoto

Shikuchōson : 19
Muramura : 1
Machi : 10
Toshi : 6
Todōfuken : 1
Kenchōsozaichi : 1

Superficie : 8.220 km2
Densité : 51,09h / km2


Shikuchōson : 19

Muramura : 1 : Chibumura (île de l'archipel des Oki)
Machi : 10 : Ama (village pilote Burujoa XXI), Nishinoshima et Okinoshima (îles de l'archipel des Oki), Kawamoto · Misato · Ōnan, Okuizumo, Tsuwano · Yoshika, Iinan
Toshi : 6 : Gōtsu · Hamada · Yasugi · Masuda · Ōda · Unnan
Todōfuken : 1 : Izumo
Kenchōsozaichi : 1 : Kikomoto


Démographie :
La démographie de la préfecture est très peu vigoureuse, alors que la moyenne nationale est de 1,5% de croissance et même 2,3% pour Ylma Jinu, Kikomoto est la seule préfecture de sa région à perdre des habitants, de l’ordre de 0,1 à 0,6% de croissance négative.

Plusieurs facteurs expliquent cette récession démographique :
- Une natalité légèrement en dessous de la normale, 1,6 enfant par femme contre 2,5 au niveau impérial et 2,9 en Ylma Jinu, les causes de cette natalité plus basse ne sont pas exactement connus mais le nombre important de pêcheurs nomades peut expliquer cela en parti, tout comme la rudesse de vie sur les îles Oki
- Une mortalité plus élevée, les causes sont semblables à celles de la natalité : métiers pénibles, mode de vie plus rude et accès aux soins difficiles par endroit, comme sur les Oki avec une espérance de vie de 76 ans en moyenne, contre 79 au niveau impérial.
- Un mode de vie pas assez moderne en ville, Kikomoto et ses Toshi n’ont pas le même niveau d’accès à des services publics de qualité et les conditions de travail ou de logements sont plus dégradées. De ce fait, la vie urbaine est moins facile qu’ailleurs, cela a non seulement un impact sur les naissances et la mortalité mais aussi sur les migrations, l’exode rural concerne peu l’Engan de Kikomoto, les paysans voulant travailler préféreront s’installer à Okukonai, dans la minigapole de BongDang ou dans le Grand Karaimu.
- Un mode de vie pas assez authentique en campagne, contrairement aux préfectures du Tochi, les campagnes de Kikomoto sont plus modernisées avec une nourriture plus riche, une activité physique moins intense et un mélange entre médecine traditionnelle et moderne pas toujours bénéfique. Cela a non seulement un impact sur les naissances et la mortalité mais aussi sur les migrations, l’exode urbain qui touche certaines villes n’a pas lieu ici puisque la campagne de Kikomoto est associé à l’Engan qui manque d'authenticité et est moins connu que le Tochi des préfectures vraiment profonde qui fait plus rêver. Il en est de même dans les Oki, île peu doté en service public de qualité mais disposant de liaisons très régulières avec des villes du continent, lui assurant un accès au produit de consommation courante identique à celui du reste d'Ylma Jinu.

L'ensemble de ces facteurs, niveau de vie élevé mais avec un mode de vie peu sain et des services publics de qualité inférieur sont unique en Ylma Jinu mais plus courant à Cendane.

château
Panorama de Kikomoto
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Géographie de l'Engan de Kikomoto

La préfecture de Kikomoto est composée de 3 grands secteurs géographiques : l’Engan surnommé ici “littoral des 3 lacs”, le Tochi dénommée ici “Montagnes Chongoko” et les îles Oki. En premier lieu, l'Engan est relativement plat et réunit la plupart des activités économiques et humaines sur la plaine de Kikomoto, on trouve également d’autres plaines comme celle d’Izumo, 2e zone la plus peuplée de la préfecture. Il existe également les plaines de Yasugi. Comme son nom l’indique, le littoral des 3 lacs compte 3 lacs, tout d’abord 2 lacs de mer, ou lacs saumâtre.


Le littoral des 3 lacs compte 3 rivières “principales” selon les critères de la préfecture :
- Inan, longue de 82 km, elle prend sa source dans les montagnes Chongoko et se jette dans le lac d’Izumo, régulièrement la source d’inondations meurtrières, un barrage est en cours de construction
Photographie de la rivière
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- Hi, longue de 153 km, elle prend sa source dans les Chongoko, traverse le lac de Kikomoto et se jette dans la mer Indigo, son lit en granit dur la rend sujette à de nombreuses inondations et donc ses berges sont en grandes parties artificialisés et renforcés par 2 barrages de contrôles des eaux, ils servent également à réguler le niveau du lac et à irriguer les cultures environnantes
Photographie de la rivière
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- Inashi, petite rivière de plaine longue de 38 km, elle se jette dans le lac de Kikomoto, un barrage électrique est aménagé sur son parcours
Photographie de la rivière
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2 canaux ont été aménagés autour des lacs de saumâtres pour réguler leur niveau, ces canaux en milieu urbain sont constamment remplis et servent également à améliorer le cadre de vie de Kikomoto et Izumo.
Photographie des canaux
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Bien que région de littoral et de plaines, le bureau préfectoral a recensé 5 “montagnes remarquables” sur le territoire des 3 lacs. Les 5 montagnes font toutes parties des Montagnes Gonchoko, sous massif montagneux propres à la préfecture. Le label “montagne remarquable” est un label national, délivré par les autorités préfectorales aux montagnes ayant une histoire, un patrimoine, une culture, une faune ou une flore particulièrement remarquable pour la région. Ce label entraîne d’importantes retombées touristiques pour les populations locales mais donne également droit à des financements importants de la part des départements impériaux pour l'entretien de la montagne et son embellissement.

- Zumayama, petite montagne de 1.239m d’altitude, nationalement connue pour son centre de vacances publics qui accueille des “classes vertes” de tout l’empire pendant les périodes scolaires et des colonies publiques pendant les vacances. La montagne compte également 2 sentiers pédestres, un "petit" d'une heure et demi permettant d'admirer quelques ruines et un plus "long" de trois heures axé sur la découverte de la faune et de la flore.
Photographie de la montagne
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- Oyurugiyama, petite montagne haute de 1.218m, est traversée par un tunnel autoroutier long de 4km, reliant Unnan à la préfecture d’Ikyeong.
Photographie de la montagne
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- Kyoragisan, petite colline de 437 m d’altitude, est classée par la préfecture malgré sa petite taille pour accueillir les ruines d'un des plus vieux château fortifié du pays.
Photographie de la montagne
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- Funatsuyama, haute de 1.142m, elle compte un ensemble de cascades allant de 5 à 10 mètres de hauteur considéré comme la source principale de la rivière Hi. Elle est également connue pour accueillir énormément de Katako, une petite plante vivace à la fleur rose qui fleurit pendant plusieurs mois.
Photographie de la montagne
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- Akana, petit col de 537m, sépare les rivières Hi et Inan, point de passage incontournable de la “route du Nord” pendant des siècles, son contrôle était stratégique pendant des siècles. De premiers combats ont lieu dès l’an 81 et durent jusqu’à la proclamation de l’empire. Cette route du Nord ne cesse de se renforcer et devient une des premières routes goudronnées du pays en 1912. Elle est rapidement une des routes les plus fréquentées du pays. Par la suite un tunnel se construit entre 1961 et 1964, il sera pleinement effectif en 1965 avec la finalisation de l'autoroute Indiga-Bong Dang. Aujourd’hui la route est déclassée et seuls quelques voitures tout terrain s’aventurent sur ce col devenu désertique après avoir connu plusieurs siècles de gloire. Elle est aussi le lieu d’inspiration de la rédaction de nombreux poèmes.
Photographie de la montagne
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En dehors des îles Oki considérées comme un ensemble différent, on peut remarquer 3 îles et un îlot “remarquables” dans l’Engan de Kikomoto. Le label “île remarquable” est similaire à celui des “montagnes remarquables” :
- Daikoshima, petite île de 5 km 2, est située dans la municipalité de Kikomoto. Elle a été créée par l'érosion d’un volcan vieux de plus de 200.000 ans et de la montée des eaux qui l’a isolé de la terre. Aujourd’hui elle est située au milieu d’un petit bras de mer relié à Kikomoto par 2 ponts. Elle est remarquable de part ses 2 “grottes volcaniques”, son jardin ylmasien mais aussi sa culture des pivoines, avec plus de 2 millions de pied plantés dans le difficile sol volcanique.
Photographie de l'île
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- Eshima, juste au Nord de Daikoshima elle serait issue du même volcan que sa voisine. De plus petite taille, 2 km2 elle est cependant plus urbanisée avec un pont, 2 grandes digues, 2 petits ports et une zone industrielle.
Photographie de l'île
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- Yomegashima, seule îlot des lacs saumâtres elle est située sur le lac de Kikomoto, elle est devenue un symbole de Kikomoto grâce à de nombreuses photos de couchers de soleil sur laquelle elle se trouve. Bien qu’elle n’est aucun ponton, de nombreux jeunes aiment se donner rendez-vous le soir et y accèdent en barques, voire à la nage.
Photographie de l'île
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- Kyoshima, petite île inhabitée de 3km2 située à 50m des côtés d’Izumo. Elle est cependant le site de reproductions de nombre d’oiseaux, comme les goélands à queue noire. Elle accueille également un tout petit site hanaoïste et on suppose que des ruines sous-marines se trouvent autour de l’île. L’île est sous la protection spéciale du département impérial de l’Environnement pour permettre la reproduction des oiseaux en tout quiétude. Par ailleurs, les scientifiques n’ont toujours pas compris pourquoi les oiseaux privilégient cette île en particulier.
Photographie de l'île
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L’administration préfectorale a également classé 2 autres de ces “sites remarquables” :
- Le cap Shinamosaki est un groupement de divers éléments naturels et humains classés et situés aux abords du cap éponyme. Le dit cap est composé de grandes falaises, d’anciens volcans affaissés, érodés puis submergés par la mer, ayant été soulevés avant d'aboutir à ces falaises déchiquetées sur lesquels poussent des pins. Le site compte également un phare de briques blanches, un sanctuaire hanaoïste, un observatoire, un village de pêcheurs et des “Fumishima” des petites îles en permanence entourées d’écumes.

- La plage Inasaka est une plage de sable fin nationalement reconnue pour son petit éperon rocheux sur lequel est établi un portique ainsi qu'un temple hanoïste
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L’autre grand ensemble géographique sont les “Montagnes Chongoko”. Les Chongoko ne sont pas une véritable chaîne de montagne puisqu’elles n’ont pas une formation uniforme : érosion de falaises très anciennes, volcan éteint, frottement de la croûte terrestre… Cependant, elles sont relativement étendues, de l’Est de la préfecture de Kikomoto, à l’Ouest de Gyersu en passant par Sookwang et Ikyeong soit près de 400 kilomètres de long sur plusieurs dizaines voire centaines de large. Par ailleurs, hormis le mont Sugano, dans la préfecture de Gyersu avec ses 1510m, aucune montagne ne dépasse les 1500 mètres d’altitude. Même si nombre de montagnes sont comprises entre 1000 et 1300m d’altitude, un certain nombre de collines, c’est à dire entre 200 et 500m de haut, empêche les Chongoko d’être une véritable chaîne de montagnes.
La région compte également un plateau, dit plateau d’Iwami, d’une hauteur moyenne comprise entre 400 et 500 mètres d’altitude. Ce plateau est, contrairement aux plaines, essentiellement rurales avec des populations vivant principalement des rizicultures et dans une moindre manière de l'élevage et de la sylviculture. Plusieurs rivières qui traversent le plateau forment des petites vallées par endroit. Autour du mont Sanbe, se déploie un autre plateau de taille beaucoup plus réduite, dit plateau Morita.

L’ensemble géographique inclut de nombreux lacs, un seul d'entre eux est cependant classé par l’administration préfectorale. Cet unique lac, dénommé lac Banryu, par ailleurs artificiel, est réputé pour ses eaux claires dites "d’une excellente qualité". Initialement conçu comme bassin de stockage d’eau douce pour la commune de Masuda, son emplacement au cœur de la forêt et sa proximité avec des routes importantes en font un lieu de détente idéal. À l’origine uniquement dédié au stockage, le bassin a pu jusque-là servir à de nombreux locaux comme lieu de nage avant que des installations de loisirs soient aménagées : promenade en barque, canoë ou pédalo, plage de sable fin, structures de jeu aquatiques ou gonflables, restaurant sur pilotis… L’offre hôtelière est également importante : auberges familiales, chaîne de chambres standardisées, campings… S’il n’est pas le seul de ce genre dans la préfecture, la pression touristique permanente a entraîné plusieurs accidents : contamination des eaux du lacs à cause d’une saturation de la station d’épuration locale, affaissement des berges, collision entre petites embarcations… Ces facteurs ont donc poussé la préfecture à classer l'ensemble géographique pour permettre d’importants travaux autour du lac : renforcement des berges, création d’autres bassins de stockage d’eau douce pour Masuda, amélioration des parkings ou des bâtiments bordant le lac.


Toujours dans le domaine aquatique, la région des Chongoko de Kikomoto compte 5 “rivières remarquables” :
- Takastsu, longue de 81 kilomètres, est malgré tout une des rivières les plus célèbres d’Ylma Jinu. En dépit d'un débit relativement élevé, ses rives sont faiblement urbanisées et très peu de ses berges ont été renforcées pour éviter des inondations ou faciliter la circulation fluviale. Par ailleurs, elle ne comporte aucun barrage, ce qui est extrêmement rare pour une rivière d’Ylma Jinu, de ce fait des pêcheurs amateurs viennent de toute la région pour attraper des “poissons sucrés” ou Ayu, poisson de base pour toute la cuisine locale environnante ou des cormorans, étant donné qu'il s'agit de la seule zone de l’empire où la capture des cormorans est autorisée. Elle se jette dans le port de Masuda.
- Masuda, longue de 32 kilomètres, serait considérée comme une banale rivière non classée si le département du cycle de l’eau et l'administration préfectoral n’avait pas mené plusieurs actions de “renaturation” de la rivière avec la mise en place de diverses actions visant à rendre à cette rivière très artificialisée son aspect d’antan. Ainsi, la rivière Masuda est moins draguée que les autres rivières de même type ; des refuges à poissons ont également été créés ainsi que divers bancs de sable ou de terre pour accueillir une nouvelle biodiversité, souvent disparue. Par ailleurs, la déconstruction des 3 barrages de la rivière est en projet. Elle traverse Masuda et se jette dans la mer Indigo dans cette même ville.
- Sufu, longue de 45 kilomètres, contrairement à Masuda, est une des plus artificialisées de la région, elle compte ainsi 3 barrages, mais l’ensemble de ses berges ont été aménagées, notamment un large chemin de béton du côté de la rive droite qui suit la rivière sur tout son trajet et une large prairie du côté de la rive gauche. Elle se jette dans la mer Indigo dans une sorte d’estuaire sauvage.
-Gonokawa, 12e fleuve d’Ylma Jinu avec ses 194km de long, est également le plus important cours d’eau du Chongoko. Il prend sa source au mont Asa, dans la préfecture voisine d’Ikyeong dans une impressionnante série de 21 chutes ; elle se jette dans la mer Indigo dans la ville de Gotsu. Dans Ikyeong, elle chemine au milieu d’une plaine, avant d’arpenter des gorges étroites et de s’épanouir en méandre multiple dans Kikomoto. Gonokawa accueille une faune et une flore foisonnantes : 34 espèces d’oiseaux, 25 types de poissons, 16 amphibiens ou encore 59 espèces de plantes. Certaines de ces espèces peuvent être très rares comme le Merrow, l’Autour des Palombes ou encore la Salamandre géante. Le Gonokawa est parsemée d'industries, de rizières et compte pas moins de 28 barrages électriques. Il est également classé par la préfecture d’Ikyeong.
- Hikimi, rivière de 52 km de long, se jette dans le Takatsu sur le territoire de la commune de Masuda. Une très grande partie de son chemin se fait dans des gorges étroites au milieu de rochers déchiquetés, lieu de nombreux chemins de randonnées.

Les Chongoko abritent logiquement de nombreuses “montagnes remarquables” ; il en existe d'ailleurs 6 sur le territoire préfectorale auquel il faut ajouter un col :
- Sanbe, véritable volcan culminant à 1.126 mètres d’altitude, est depuis peu classé comme “actif”, ayant connu pas moins de 8 éruptions depuis 100.000 ans ; la dernière éruption notable datant de -2000 ans avec une importante activité souterraine. En 2002, plusieurs secousses perceptibles par l’homme ont poussé le département impérial des incendies et catastrophes naturelles à installer des sismographes temporaires sur le mont. Ils ont alors révélé une importante activité sismique ayant contraint au renforcement de la surveillance du mont depuis un centre sismologique permanent depuis 2006. Les relevés du centre ont fait passer le Sanbe dans la catégorie “actif” en présentant une lente remontée de magma à travers toute la montagne. Il est ainsi estimé à 90% de probabilité qu’une éventuelle éruption survienne dans les 50 ans. Cette importante activité volcanique a abouti à la formation d’un lac volcanique dans le cratère du volcan long de près d’1,4 km, le Muranouchi. L'on trouve également un vaste étang peu profond entouré de nombreuses sources chaudes propices à la baignade sauvage ; cet ensemble est dénommé
- Mouranouchi. Enfin, 2 autres lacs ont été créés par des glissements de terrain ou des coulées de lave : Ukinoike et Imenoike. Comme tous les lacs ou étangs volcaniques, la baignade est bonne pour la santé du fait d’une eau particulièrement riche en minéraux. Cependant, contrairement à d’autres volcans, le département de la Santé n’a jamais donné d’autorisation de baignade, empêchant donc l'établissement d’auberges thermales du fait du risque volcanique élevé et d’une offre déjà très riche dans les Chongoko.
- Osorakanzan est le point culminant des préfectures de Kikomoto et Ikyeong et culmine à 1346 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le mont accueille une petite station de ski comptant 18 pistes, dont une de plus de 2500 mètres pour 9 remontées mécaniques. L’été le mont est très prisé des campeurs pour sa très grande offre de randonnées et ses “campings natures”.
Tandis qu'Azojiyama avec ses 1.263 mètres d'altitude représente le point culminant de la préfecture de Kikomoto, son homologue,
Osorakansan, se trouve être à la fois le point culminant de la préfecture de Ikyeong et de celle de Kikomoto. La montagne abrite une des plus remarquables forêts d’hêtres du pays dont un remarquable exemplaire vieux de plus de 600 ans : Narataro. La montagne accueille 3 grands sentiers de randonnées, prisés des amateurs.
- Aonoyama est un ancien volcan culminant à 907 mètres d’altitude et responsable de 2 éruptions, l'une en 230.000 avant notre ère, l'autre en 170.000 avant notre ère. Sa forme reconnaissable, soit un bol renversé avec une rondeur très marquée, en fait le symbole de toute la région entourant Tsuwano, municipalité sur laquelle il est situé. Établi à seulement 26 km de la mer Indigo, il servit pendant des siècles de point de repère aux différents navires voguant au large de Kikomoto. Il est ainsi l’objet de nombreux écrits et dessins jusqu'à aujourd'hui. L’Aono est un haut lieu de culture avec un grand festival de photographie et un concours d’écriture. Ces deux événements culturels sont organisés dans le bourg de Motosasayama, qui aurait été vraisemblablement construit dans un lac volcanique asséché.
- L'ensemble des monts Kamuri forme une agglomération de près de 10 montagnes s’articulant autour d’Osorakanzan. Ces montagnes de taille moyenne n’ont rien de véritablement remarquables si ce n'est qu'elles ont été classées après plusieurs pétitions et de nombreuses manifestations des populations locales. Enfin les habitants des Kamuri sont très pieux et les montagnes accueillent de nombreuses divinités ; de nombreux temples et autels ont alors été aménagés dans ces montagnes. Par ailleurs, cette région est très peu touristique ; le dit classement a donc permis de préserver les quelques auberges du secteur.
- Le col de Nosaka, petit col de 370 mètres de haut, traversé par un petit tunnel de 190 mètres de long. Sa route très sinueuse et limitée à 40 km/h est célèbre dans toute la région et très appréciée des motards. Le col compte également une ferme pédagogique et une aire de repos accueillant une source chaude.

La région des Chongoko très escarpée compte malgré tout une petite bande littorale de plusieurs dizaines de kilomètres de long, cette ouverture littorale débouche sur une “île remarquable”.

Takashima, île particulière de tout juste 4km2, bénéficie de ce classement aussi bien pour son riche patrimoine naturel que pour son histoire très spécifique. Sur le plan naturel, elle est un foyer important de petits rongeurs : campagnoles ou apodemus ylmasien. L’île est également très riche en carex, petite plante résistante, et en puffin strié, un des plus grands oiseaux communs d’Ylma Jinu. Antérieurement, l’île abritait un village informel d’environ 120 habitants vivant principalement de la culture des patates douces, du blé, des haricots et de la pêche des oursins et des grunt. Leurs liens avec le continent étaient limités ; seule une rotation par ferry avait lieu par semaine et leur permettait surtout de vendre quelques algues et huiles capillaires obtenues à partir de fleurs de camélias. Pendant de nombreux siècles, l’administration impériale considérait Takashima comme un îlot inhabité malgré une présence continue d’une centaine de villageois. Cependant, en 1905 une école religieuse est ouverte sur l’île, suivie en 1907 par la création d’un véritable quai. Dans les années suivantes, les aménagements de l’île se font de plus en plus nombreux : ouverture d’une école publique en 1912, amélioration du quai en 1935, agrandissement de l’école en 1943, ouverture d’une nouvelle école ainsi que l'arrivée de l'électricité et du téléphone en 1962 ; enfin en 1966 un phare est édifié. Malgré ces aménagements, l’île ne comporte pas de véritable port, de chemins ou de bâtiments publics en dehors des écoles. Cependant, en 1972 d’importantes pluies provoquent plusieurs glissements de terrain, détruisant notamment le générateur électrique de l’île. L’année suivante, une partie des falaises de l’île s’écroule ; une maison est emportée par la falaise sans néanmoins faire de victimes.
Du fait de cet événement, près de 30 insulaires quittent Takashima pour bénéficier d’un logement gratuit dans Masuda. Par la suite, l’île est victime d’autres catastrophes naturelles, dont une coulée de boue tuant 3 paysans dans un champ de blé, poussant par la suite le département des incendies et catastrophes naturelles à encourager l'évacuation totale de l’île en 1975 ; tous les villageois sont alors relogés dans Masuda. Désormais, l’île est déserte mais toujours accessible. Elle reste un spot de surf particulièrement prisé ; certains surfeurs dormant même dans certaines des maisons légèrement restaurées.
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Le dernier grand ensemble géographique de la préfecture est l’archipel des Oki, alors composé de 4 îles principales et de 180 îlots non habités. Cet archipel est situé à près de 50 km des côtes, bénéficie d'une superficie d’environ 350 km2 pour un peu plus de 20.000 habitants. Les îles ne comptent aucune rivière, montagne ou île remarquable pour l'administration préfectorale, mais sont en revanche entièrement mises sous la protection du département de l’environnement et du comité des préfectures d’Ylma Jinu dans le cadre du “Parc Naturel National Okinokuni”.

Sur le plan administratif, les îles Oki bénéficient d’un statut particulier en détenant une “succursale préfectorale” depuis 1944. Cette succursale permet ainsi une meilleure administration de l’archipel en faisant notamment naître un système de délégation de tâches découlant directement de l'administration préfectorale. Sur les îles Oki, une délégation existe dans les domaines des pêches, des forêts, de l’agriculture et de l’aménagement du territoire ; de plus une co-délégation a lieu dans les domaines de la santé et de l’éducation.

Le parc comprend logiquement les 4 îles dites "principales” et leurs 12 îlots connexes :
Dogo, île principale des Oki, avec ses 13.000 habitants répartis sur plus de 240 km 2. De caractère volcanique, l’île culmine à plus de 650 mètres d’altitude et comporte en outre de multiples péninsules. Elle comporte également un vaste réseau de sources chaudes, permises par la présence volcanique, dont une impressionnante cascade d’eau chaude. Dogo compte également de nombreuses rivières chaudes et même un lac volcanique d’une température constante de 35°C. Le lieu symbolique par excellence de Dogo ne se trouve pas sur l’île en elle-même puisqu’il s’agit de “l’île bougie”. En réalité, cette dernière n'est rien d'autre qu'une surélévation rocheuse de 20 mètres au-dessus de la mer pour quelques mètres de large tout au plus, et est donc un îlot éloigné de l'île principale de Dogo. Elle tient son nom de sa forme très élancée, mais également du soleil couchant qui sembler imiter une flamme. Simple curiosité locale pendant plusieurs siècles, elle acquiert une réputation internationale au cours de la grande ouverture dans les années 1990. Dorénavant, certaines compagnies maritimes organisent des excursions spéciales “île de la bougie”.

L’île est entièrement placée sous la juridiction de la municipalité d’Okinoshima, cœur économique de l’île. Le village accueille entre autres, l’aéroport principal de l’île, offrant des liaisons régulières vers Izumo et Souhoro, et en saison vers Karaimu. Mais il accueille également le port Saiko disposant de ferrys pour le continent, principalement vers Kikomoto et Ikeyong, mais également vers les autres îles des Oki. Elle accueille également le siège de la succursale préfectorale, l'hôpital, le commissariat et le tribunal principal ayant compétence en matière juridique sur tout l’archipel. La ville se fait également le centre religieux des archipels en rassemblant deux grands sanctuaires, le plus vaste construit en 872, et un de moindre importance, quelques années plus tôt, en 843. Comme dans toute la préfecture, la culture des fleurs est importante sur l'île ; sur cette dernière, c'est le rhododendron qui est particulièrement présent.

Chiburi est la plus petite des îles de l’archipel des Oki en dénombrant seulement 620 habitants pour 13 km2. Elle est principalement connue pour compter davantage de chiens sauvages que d'habitants ; en effet, on y recense plus de 2000 chiens viverrins. L'île est aussi connue pour ses hautes falaises, culminant à près de 200 mètres de haut, et dont la couleur rouge, tirant sur le bordeaux, renforce l'exception. L’île est sous l'administration de Chibumura, le seul muramura de la préfecture, et dispose donc de peu de services publics. On peut compter parmi ces derniers une délégation particulièrement sobre pour les standards, et regroupant aussi bien les bureaux du délégué que le commissariat de police, ainsi que le cabinet médical et des logements sociaux. Parmi les bâtiments administratifs, le seul n'étant pas situé dans la délégation n'est autre que le bureau de poste. L’école de l’île est purement réservée aux deux premiers niveaux ; ainsi les collégiens et lycéens doivent suivre leurs études sur les autres îles des Oki. Malgré la très faible taille de la municipalité, elle accueille tout de même un port pouvant accueillir entre une et deux rotations maritimes vers Kikomoto, via Okinoshima. Périodiquement, des navires rapides vers Indiga ou Souhoro desservent l’île pour permettre un développement du tourisme et favoriser les regroupements familiaux. Sur l’île, quatre minibus assurent un rudimentaire service de transport en commun.

Nishinoshima, île d'importance intermédiaire pour l'archipel, est grande de 58km2 pour 2.600 habitants. Contrairement aux îles de Chiburi ou de Dogo, considérées comme relativement banales, Nishino est plus riche géographiquement et culturellement parlant. Tout d’abord, sur le plan géographique Nishino est connue pour sa “côté Kunika”, une longue falaise étendue sur près de 13 kilomètres, d’une hauteur oscillant entre 200 et 250 mètres, et comptant plusieurs lieux particulièrement remarquables. L'on peut mentionner en premier lieu la présence notable d'un Torri (portique nippon) construit à flanc de falaise. Ensuite, il est à signaler l'existence des dites “falaises de Maten”, particulièrement abruptes, d'une verticalité presque parfaite, offrant une très large vue panoramique sur la mer Indigo, et ayant autrefois servi de point d’observation pour l’armée impériale. Enfin, il ne faudrait pas négliger d'indiquer la présence du “pont de Tsutenkyo”, une arche naturelle plongeant directement dans la mer.
Le reste du littoral de l’île est moins escarpé, et est même au contraire desservi par un chemin côtier particulièrement bien aménagé. L’île accueille également “la montagne ardente”, un volcan éteint, vieux de 5 millions d’années et haut de 472 mètres d’altitude. Nishinoshima compte également un canal, fait rare pour une île, mais cependant de taille modeste puisque ce dernier ne mesure que 300 mètres de long sur 12 mètres de large. Construit sur un petit isthme, celui-ci sépare Nishino en deux et facilite la circulation maritime dans tout l’archipel, améliorant grandement la desserte des ports de Nishino et Nakano.

Sur le plan culturel, l’île accueille deux sanctuaires particulièrement exceptionnels.

Le premier, le sanctuaire de Takuhi, est construit sur le flanc de la Montagne Ardente ; celui-ci est intégralement classé par le département impérial de la culture, ainsi que le wasen (bateau traditionnel), et le torri en bronze, symbole de sagesse, qui lui sont associés. Divers de ses biens culturels et objets cultuels sont protégés individuellement par l’administration préfectorale ou par la délégation. Dès sa construction en 1143, le sanctuaire est consacré à Amatera, déesse de la famille impériale. La plupart des autres temples qui lui sont consacrés sont généralement situés à Karaimu, Kurufunaru ou dans les résidences secondaires, dans les colonies de l'empire. Si la déesse Amatera est vénérée au sanctuaire Takuhi c’est parce qu'il fut construit, comme il l'est souvent raconté, sur l’ordre de l’empereur en exil, Goirimo qui, prit dans une tempête lors d’une ballade, pria si fort qu’une grande lumière apparut dans le noir et le guida jusqu’à une statuette d’Amatera.
Le sanctuaire en lui-même est construit sur le flanc sud/ouest de la Montagne Ardente. Comme la plupart des sanctuaires hanaoïstes, il fut réformé et reconstruit à de multiples reprises ; sa configuration actuelle date de 1902. Le hall principal fut construit à Souhoror, en bois de la région, avant d’être acheminé par bateau et d’être assemblé par des charpentiers locaux. Le tsuden, couloir religieux, relie le hall à la salle de prière et est également construit à flanc de montagne et fut construit en 1902 pour faciliter l’accès à ladite salle de prière. Son architecture suit la topographie des lieux. La salle de prière est, quant à elle, particulièrement luxueuse pour la période de construction ; elle se compose notamment d'un un toit en cuivre et d'un triple alignement de quatre poutres avec des décors intérieurs comme extérieurs extrêmement fournis.

En plus du classement de l'administration impériale, la préfecture a classé individuellement les deux cloches en bronze, les manuscrits médiévaux, ainsi que la forêt de chênes centenaires adjacente qui entoure complètement le sanctuaire. La délégation a quant à elle protégé divers statuettes en bois ainsi qu'une collection de livres manuscrits séculaires plus récente que la collection préfectorale.

L’autre grand sanctuaire de l’île est celui de Yurahime, dédié à la déesse Mikoto, protectrice de l’archipel des Oki. Comme beaucoup de sanctuaires il a été construit au IXe siècle, plus précisément en 842 avant un remaniement profond en 927. Après des siècles de presque abandon au profit du sanctuaire de la montagne ardente, le sanctuaire subit d’importants travaux de rénovation en 1773 poussé par la hausse importante de population de Nishino. Il est agrandi successivement en 1872 et 1889, notamment pour accueillir dans de meilleures conditions les représentations de théâtre traditionnel. Le sanctuaire accueille ainsi les représentations les plus importantes, du Kagura des Oki, le théâtre traditionnel des Oki, qui démarque des autres théâtres par une musique très rythmée et entrainante, la préservation des rituels hanoistes millénaires et par des costumes très colorés, caractéristique de Kikomoto. Ce théâtre est si réputé, qu’en 1977, l’empereur sous régence Tadashi IV s’y rend en visite officielle. Pour le reste, le sanctuaire est relativement simple : Torri en béton, enceinte simple en grosse pierre, salle de prière en bois avec toiture de chaume.

L’entièreté de l’île est sous la juridiction du Mashi de la ville de Nishinoshima. Cette dernière compte 2.651 habitants et accueille en permanence plus de touristes que de locaux en raison du nombre très important d’auberges, de pensions ou d'hôtels. Autrefois véritable village de pêcheurs, celui-ci a aujourd'hui perdu son statut puisque seule une poignée de ses habitants continuent à exercer des professions dans le domaine halieutique ; la plupart étant devenus commerçants dans des boutiques de souvenirs au cours des années 1990. Grâce à ce grand boom touristique, la population de l’île a plus que doublé depuis 1970, passant alors de 1.140 villageois à 2.600 aujourd’hui. De ce fait, l’île qui ne comptait autrefois qu’une simple école, ouverte en 1901 et reconstruite en 1997, dispose depuis 2003 d’un collège et d’une bibliothèque de 50.000 ouvrages depuis 2008. La ville compte, dans des bâtiments séparés : une délégation, un commissariat de police, une caserne de police, un hôpital de proximité, une salle de justice, un bureau de poste… Plusieurs projets d’amélioration des services publics sont en cours, dont notamment l’agrandissement de l'hôpital, la construction d’une nouvelle délégation, voire même la construction d'un lycée. Nishino compte également un port proposant des liaisons vers les 3 trois autres îles des Oki, vers Kikomoto mais également vers Ikyeong en navire classique, et Indiga et Souhoro en navire rapide. Enfin, la municipalité a répertorié 15 sanctuaires officiellement en service.

Nakanoshima est la troisième île des Oki, aussi bien en taille, puisqu’elle est grande de 32 km2 mais également en population puisqu’elle compte 2.200 habitants.

Nakanoshima est coupée en deux par une chaîne de montagnes allant du nord-est au sud-ouest, avec la partie sud-est appelée Uegata et la partie nord-ouest appelée Ama. Dans les montagnes de la partie centrale de Nakanoshima, on trouve le mont Konkoji avec une altitude de 168 m, le mont Yuidan avec une altitude de 227 m et un pic sans nom d’une altitude de 213m. Plus au Sud, se trouve le mont Kumano, qui mesure 147 m de haut et enfin du côté Ama, on retrouve le mont Kakuyama de 126 m et d'autres mont comme le Kamigata, qui fait face à la mer.

Le reste de Nakano a une topographie escarpée et peu de plaines avec un littoral complexe mais tout de même dotée de petites baies idéales pour y habiter des navires. Le côté Ama, qui fait face à l'Utsumi, est principalement plat et sert de grenier à blé pour la ville d'Ama.

L’île compte 2 “montagnes remarquables” : Kinkojisan : 168 m au-dessus du niveau de la mer. C'est une colline de rhyolite qui a éclaté d'un plateau de basalte, c’est à dire issue d’un volcan vieux de plus de 10 millions d’années. Au sommet de la montagne se trouve le sanctuaire “Kinkoji” qui a accueilli de nombreux nobles exilés Une allée mène au sommet, et de l'observatoire aménagé à cet endroit offre une belle vue sur tout l’archipel. À mi-hauteur de la colline se trouve le centre d'échange urbain et agricole d'Ama. Atodoyama : 246 m au-dessus du niveau de la mer, il s’agit du point culminant de l’île. C'est une colline de trachyte qui a éclaté sur un plateau de basalte, elle est très certainement issue du même volcan que le Kikojisan. À l'ère des voiliers, il est devenu un repère nautique naturel de grande importance. Le versant nord était autrefois utilisé comme champ de mûriers, mais c'est maintenant le site du nouveau lycée préfectoral, construit dans le cadre du projet Burujoa XXI .

Nakanoshima est riche en eaux souterraines et l'eau potable peut être obtenue sans dépendre des barrages. La source naturelle "Amakawa-no-mizu", qui produit environ 400 tonnes d'eau par jour, a été sélectionnée comme l'une des 100 meilleures eaux par le département de la santé. La rivière Suwa coule du mont Konkoji vers la baie de Suwa, et dans le bassin de la rivière Suwa se trouvent des hameaux tels que Higashi et Nakazato, où se concentrent les principales installations de la ville d'Ama. Si Nishinoshima et Chibushima n'ont pas de rizières, mais Nakanoshima compte environ 100 hectares de rizières et la quantité de riz produite est suffisamment importante pour couvrir la demande de l'ensemble de l'archipel.

Sur la côte est de Nakanoshima se trouve la côte d'Akiya, où des éjectas volcaniques appelés scories sont exposés. Au large de la côte nord de Nakanoshima, il y a Saburoiwa, trois rochers dominant la mer, et c'est l'une des destinations de l'Amanbo, un navire d'observation sous-marine qui part du port d'Hishiura. Nakanoshima, l'île principale de la ville d'Ama, est entourée par plusieurs îlots : Matsushima, qui est la limite nord de l'habitat burujois du corail vulpin et du corail réticulé, au nord-ouest, l'île de Futamata, qui possède un phare, et Komorishima, qui possède également un phare, et Higo au sud-est. Il y a également les îles de Kazura avec un lieu de crémation naturel au large de la baie de Suwa, l'île de Kamo avec un phare, Saburo Rock et Oishima au large de la côte d'Akiya.

Nakano compte 2 "sites remarquables" :
- Saburoiwa - Trois rochers : un grand, un moyen et un petit, dominant la mer. Le basalte a été érodé par la mer pour donner leurs formes actuelles. Ils sont appelés Taro, Jiro et Saburo par ordre de taille. C'est l'une des destinations de l'Amanbo, un navire d'observation sous-marine qui part du port d'Hishiura. Il peut également être vu à bord des ferry ou des bateau à grande vitesse qui relie les Oki à Dogo.
- Plage d'Akiya. On y voit a des falaises avec des éruptions volcaniques exposées appelées scories brun rougeâtre . En été, cela devient une plage pour la baignade, et il y a aussi un camping géré par la municipalité d'Ama.
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Histoire :


La préfecture de Kikomoto est particulièrement riche en sites préhistoriques et antiques. Ainsi, une quinzaine de vestiges paléolithiques sont à ce jour connus dans la ville de Kikomoto et ses environs, mais aussi dans la partie centrale des monts Chongoko. Des outils de forme trapézoïdale en pierre, en agate ou en calcédoine, des noyaux de pierre, des éclats, des noyaux de pierre de tuf et bien d'autres ont été extraits des ruines de la rive nord du lac d’Izumo.

Préhistoire

Autour de l'an 20 000 avant notre ère, les cendres volcaniques du Sanbe retombent sur l’ensemble de la préfecture et même au-delà. L’éruption, très puissante selon la recherche moderne, a grandement chamboulé les écosystèmes locaux sur plusieurs siècles, le sol granitique étant entièrement recouvert d’une épaisse couche de cendres fertiles. À la même époque, l'obsidienne des îles Oki commence également à apparaître sur le marché de troc ; l'on peut notamment en retrouver dans de nombreuses fouilles sur l’ensemble de la péninsule.
Vers 11 000 et jusqu’à 4 000 avant notre ère, des "villages" se constituent le long des zones côtières de la baie de Furunakaumi, et une élévation du niveau de la mer du lac de Kikomoto se produit ; de nombreux peuples nomades implantent des villages de petite agriculture tout le long de la côte, principalement autour d’Izumo.
Au début de la période suivante (entre 3 000 à 2 000 avant notre ère), les cendres volcaniques du Mouranouchi recouvrent une grande partie des Chongoko. La baie de Furunakaumi et la baie de Koshinjiko se forment. Les villages côtiers continuent leurs développements et rentrent davantage dans les terres en diverses zones des plaines de Kikomoto ; des monticules de coquillages se forment.
Dans la période médiane, entre 3 000 et 2 000 avant notre ère, les échanges avec le Sud de la péninsule progressent ; on estime que l’obsidienne des Oki arrive précisément à cette période dans la région de Karaimu. Des villages de base d'échanges apparaissent également dans les zones montagneuses.
Entre 2 000 et 1 000 avant notre ère, de grands villages se constituent également sur la côte, dans les secteurs actuels de Kikomoto et Dogo. À cette époque, la dernière éruption du mont Sanbe se déclenche. La structure squelettique de la plaine d'Izumo se forme ainsi par l'effluve de l'éruption.
À la fin de la période, entre 1 000 avant notre ère jusqu'à la période avoisinant l'an 0, les échanges avec tout le Nord de la péninsule deviennent actifs et s’étendent également vers l’extrême Est. Les outils en pierre taillée pour creuser (haches de pierre , etc.) commencent à être largement utilisés.

Histoire pré impériale :

La région d'Izumo, dans la partie orientale de la préfecture, devient l'une des régions les plus développées culturellement du vieux Burujoa, surtout aux alentours de l’an 1500 avant notre ère. Une grande quantité d'articles en bronze ont été excavées du site de Kojindani (Izumo) et du site de Kamoiwakura (Unnan), ainsi que de grands tumulus funéraires à quatre coins. Selon les découvertes et recherches, une culture distincte et avancée commence à émerger dans les Chongoko, avec des villages partagés entre les préfectures de Kikomoto et Ikyong.
Au cours de la période écrite, un miroir de bête divine à bords triangulaires appelé « Miroir d' Himiko », et inscrit en l'an 239 de notre ère, a été excavé d’une importante tombe d’Izumo. Vers le milieu du Vè siècle, un tumulus funéraire géant de 94 mètres de longueur, appelé Yamashiro Futagozuka Tumulus, est construit à Kikomoto. Un peu plus tard, le tumulus Imaichi Dainenji, d'une hauteur d'environ 91 mètres, est construit à Izumo. De grands tumulus funéraires sont construits tout autour d'Izumo et accueillent vraisemblablement les sépultures des shoguns d’Izumo ; ces derniers sont tous construits en forme dite de “serrure”. Mais au début du VIIè siècle, un grand tumulus rectangulaire de 45 mètres de long pour chaque côté est construit immédiatement à l'Est de Futagozuka, petit hameau d’Izumo. Avec le tumulus du shogun de Karaimu datant de la même époque, ils sont les premiers témoins de tumulus dits "carrés", en remplacement des tumulus "serrures" construits depuis plus de cinq siècles.

La quasi-totalité de l’actuelle préfecture de Kikomoto est placée sous la juridiction du shogunat d’Izumo et donc sous l’autorité de la famille Itakura, à l'exception des îles Oki et de quelques montagnes des Chongoko servant de “marches” avec les shogunats voisins. Les Itakura comptent parmi les familles les plus influentes du Nord de la péninsule, avec les Mae-Gun de BongDang et les Okazaki de Miyakotan. Leur richesse repose en bonne partie sur le commerce d'objets raffinés de la vie courante mais également sur celui du bronze et de l'obsidienne. Régulièrement en conflit commercial avec les Okazaki, en 822 ils s'approchent de la famille Burujoa de Karaimu pour acquérir de nombreuses armes auprès de ce qui est, depuis quelques décennies déjà, le plus grand fabricant d’armes de la péninsule. Les célèbres katanas des Burujoa s'avèrent très utiles lors de batailles sanglantes aux alentours de Miyakotan en 837, 845 et 861. Ils permettent même une victoire écrasante en 868 sur les Okazaki qui seront décimés lors de la prise de leur capitale. Cependant, cette guerre coûte très cher et est en très grande partie financée par des emprunts et prêts sur gages de plus en plus importants auprès des Burujoa. Dans l’incapacité de rembourser une telle colossale, les Burujoa viendront récupérer l’ensemble des gages, à savoir de nombreuses maisons, d’importants lopins de terres mais également des forêts, voire des places fortifiées entre 875 et 879. En 890, une terrible famine touche l’ensemble de la péninsule ; les Itakura, complètement ruinés et grandement affaiblis par les gages ponctionnés, sont dans l’incapacité de pouvoir aider la population locale. Les Burujoa, s'étant entre temps accaparés le shogunat de Karaimu, reviennent dans la région et destituent sans la moindre difficulté les Itakura avec l’aide de la population locale qui les accueille naturellement en héros. Le shogunat reste en place sous l'autorité des Burujoa jusqu’en 894, date de création du royaume d’Ylma Jinu.

Moyen Âge


Les îles Oki, shogunat indépendant de l’empire, sont un important lieu d’exil et accueille, en plus des descendants des familles shogunales déchues, des empereurs en exil comme Goirimo ou Goshiro. Les exilés profitent ainsi du statut particulier de l’archipel pour s’installer sans être inquiétés par l’empire. Les seigneurs locaux sont indépendants et bénéficient de la protection de la marine impériale contre le versement d’un important impôt en nature composé notamment d'obsidienne, de rhododendrons ou de poissons sucrés. Cependant, en 1253, les seigneurs des Oki refusent de payer l'impôt de protection et quelques semaines après ce refus, l’armée impériale envahit l'archipel, destitue les seigneurs locaux et arrête les familles en exil avant de les rapatrier de force dans de véritables palais-prisons à Karaimu.

Après une quasi disparition au moment de la fondation du royaume d’Ylma Jinu, les noblesses locales font leur retour au cours du XIVe dans le cadre des programmes de déconcentration des pouvoirs, parallèlement à l’extension de l’empire. Ainsi, deux grandes familles émergent dans la région, les Itakurakai, descendant des Itakura, toujours à Izumo et les Okitzka, cette fois ci à Kikomoto, qui n’était encore qu’une simple ville de 6.000 habitants. Les deux familles obtiennent rapidement les bonnes grâces de la famille Burujoa et disposent de ce fait de certains droits réservés aux familles nobiliaires les plus respectées : droit d’engager des samurais, de consacrer des temples, d’édifier des palais, de récolter certains impôts… Mais cela s’accompagne également de certains devoirs : contribution importante à l’effort de colonisation en fournissant de l’équipement, des hommes ou de l’argent ou en commandant des bataillons, devoir d’entretien des “communs” (routes, ponts, moulins…) sur leur propre trésor…

Tout se passe bien jusqu’en 1657, date à laquelle le prince Yoshiharu, frère de l’empereur Fukio, commandeur suprême des forces impériales, atteint Izumo accompagné de son armée de 200.000 soldats, le 27 octobre 1657. Yoshiharu prévoit de prendre la mer à Izumo mais l’hiver précoce empêche tout départ et le pousse à installer son armée sur la plaine qui entoure la ville. La vie est particulièrement difficile, et une grande chaîne de caravanes est créée jusqu’à Karaimu pour ravitailler l’armée. Yoshiharu rentre à la fin de l’hiver, au cours du mois d’avril 1658, avec les Itakurakai qu’il accuse de ne pas avoir assez fait pour aider l’armée impériale. Malgré cela, l’armée quitte la plaine le 24 avril et revient le 9 octobre. Le prince libère une très grande partie de son armée, mais garde cependant près de 20.000 de ses meilleurs soldats à ses côtés, décidant alors de demander en avance la contribution à l’armée que doivent les Itakurakai à l’empire. Cependant, le shogun refuse de porter la moindre aide à l’armée impériale, considérant par là qu’il avait suffisamment aidé ladite armée l'hiver précédent. Le prince, pourtant réputé pour son pacifisme, vit cela comme un véritable affront et ordonne à son armée de défaire la famille shogunale ; cela est chose faite dès le 15 octobre 1657. Les shoguns de Kikomoto n’apprécient guère cette intervention de l’armée impériale et craignent alors pour leur vie. En réponse, ils se retirent vers l’Ouest de la péninsule, vers Souhoro. Les deux shogunats étant désormais sans famille régnante, Yoshiaru fait alors mander son frère et lui octroie le titre de shogun de Kikomoto et Izumo. Cela est chose faite par décret, le 20 décembre 1657. Presque aussitôt après ce dit décret, Yoshiaru abandonne la direction de l’armée impériale et se fait construire un château à Kikomoto, préférant la quiétude de cette dernière à Izumo. Il intègre par la suite de nombreuses terres à son château et relance également la fabrication de fer, dit Fer Tatara de Kikomoto, dans toute la région de Kikomoto. Cette production couplée à de nouvelles infrastructures : ports, ponts... permet d'asseoir la place de Kikomoto par rapport à Izumo. Des Kitamae, bateau cargo emblématique de cette époque, arrive de tout le Nord de la péninsule pour s'approvisionner en fer de haute qualité de Kikomoto.

Dans le reste de la préfecture, plusieurs grands propriétaires terriens émergent et créent des domaines, principalement autour de l'actuelle Iwami. Ainsi, on retrouve les domaines de Hamada, Tsuwano ou Aizu qui font travailler plus de 10.000 travailleurs.

Par la suite, la production du Fer Tatara décline et plusieurs fonderies se lancent dans la fabrication du charbon de bois, moins cher que le charbon de terre importé. De ce fait, un certain nombre de mineurs quittent la région mais d'autres inventent une nouvelle technique de fabrication du Fer Tatara en y intégrant le charbon de bois local.
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Economie :


PIB préfectoral : 3.536.400.000 $
PIB par habitant : 8.420$

Croissance économique : 1,3%



L’économie de la préfecture est assez diversifiée : agriculture, pêche, industrie manufacturière et de construction mais également tourisme.

Situé dans l’Engan (littoral) nord ylmasien, l’économie de la préfecture repose en partie sur le tourisme, en particulier sur le tourisme patrimonial dans Kikomoto mais également un tourisme balnéaire “lent” dans les Machi (village) côtier. Ce tourisme lent plaît à des burujois moins aisés qui peuvent s’offrir des vacances dans des stations balnéaires plus rustiques mais surtout beaucoup moins chers que dans les stations prisées de CongYeong ou Indiga. Mais plait également à des personnes plus aisées qui cherchent des vacances plus authentiques et des plages moins bondées que sur le reste de l’Engan. L’économie relative au touristime représente environ 14% du PIB de la préfecture.

Plage
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Plage d'Inasaka avec son célèbre éperon rocheux

En dehors du tourisme, l’industrie occupe une place importante avec la fabrication de machines outils par Monogyna ou de meubles moyenne gamme par Natishima. On a également l’émergence d’une petite industrie électronique dans Kikomoto avec l’implantation depuis 5 ans de 3 ateliers de puces électroniques, un 4e est en projet, cette fois-ci en banlieue de Kikomoto.

Concernant la construction, elle est surtout portée par les commandes publiques, en particulier dans les villages pilotes Burujoa XXI comme Ama. La commande privée est surtout portée par les rénovations de maisons anciennes dans Kikomoto, il y a aussi des constructions neuves de maison et de petits immeubles dans Kikomoto mais elle reste une des préfectures qui ont le moins de constructions neuves, les bâtiments anciens étant très apprécie et les besoins en nouveau logement limités par une très faible vigueur démographique.

Le secteur primaire reste la base de l’économie de la préfecture, aucune entreprise d’exploitation du sous sol ne se trouve sur le territoire préfectoral. Mais le sol riche est grandement exploité par de très nombreuses exploitations agricoles et les eaux poissonneuses de la mer d’Azur sont exploitées par des navires de toute taille (200 millions $)
On trouve ainsi de la pêche traditionnelle par petit bateau mais aussi une pêche industrielle par plus gros bateaux. D’après les chiffres du comité préfectoral, on trouve 2421 sociétés de pêche pour plus de 3.800 navires, ce qui en fait une des préfectures les plus fournies en bateaux de pêche. De ce fait, elle est parmi les préfectures les plus productives de l’empire avec notamment la première pêche en crabe des neiges, limande à queue jaune, chinchard et palourde.

Paturages
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Paturages de boeuf dans les Chongoko

Concernant l'agriculture (620 millions $), elle est logiquement dominée par la culture des céréales, en premier lieu le riz qui représente 33% du volume de la production agricole, suivis par les fruits et légumes, en particulier les melons ou les kakis pour 16% du volume. Le vignoble de Taisha-Cho, d'une superficie de 23 hectares produit des vins rouges à partir du Cabernet Sauvignon et du blanc à base de Chardonnay. L'élevage bovin représente 27% du volume aussi bien laitier qu’à viande. Le ¼ restant est occupé par d’autres cultures de céréales ou de fruits et légumes, l’élevage et aussi les herbes médicinales, la préfecture est d’ailleurs la première productrice burujoise d’herbes médicinales. Il existe précisément 28.976 exploitations agricoles sur le territoire préfectoral pour 31.673 hectares cultivés. L'horticulture n'est pas en reste avec d'importantes plantations de pivoine.

Vignoble
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Vignoble de Taisha-Cho, le plus réputé de la préfecture
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Transports :
La préfecture de Kikomoto compte 3 aéroports, tous de catégories régionales : Izumo, Masuda et Oki.

aéroport

L’aéroport d’Izumo est le principal aéroport de la préfecture. Il a ouvert ses portes le 30 juin 1966, après 2 ans de travaux avec initialement des liaisons en turbopropulseur vers Souhoro et les îles Oki, les installations sont très sommaires. La piste, initialement longue de 1.200 mètres pour 30 mètres de large est élargie en 1970 pour atteindre 1500 mètres de long pour 45 mètres de largeur. En 1979, une liaison régulière quotidienne vers Karaimu-Kabuki est ouverte. En 1980, l’aéroport est enfin doté d’un véritable terminal et une ligne vers BongDang est ouverte. En 1994, un nouveau terminal est ouvert en remplacement de l’obsolète terminal de 1980. Il accueille aujourd'hui plus d'un million de passagers par an, contre 480.000 en 2000.
Aujourd’hui, l’aéroport compte une piste en asphalste longue de 2.000 mètres et large de 45 mètres, sans taxiway avec des aires de retournement en bout de piste. Le terminal, sur 3 étages, compte tous les équipements de confort adéquats à un aéroport d'envergure régionale : billetterie, salon de cartes, salon business, boutiques, annexe du commissariat de police, plateforme d'observation du trafic ou encore restaurants et cafétéria. Actuellement, l’aéroport ne compte que 4 liaisons vers Karaimu-Kabuki, BongDang, Souhoro et Oki, toutes exploitées par Ryoko Connect, la branche régionale d’Air Ryoko. Plusieurs liaisons sont en projet, Burugrad au Vomogorod, Okukomo, Okukonai, Kiyogata et Indiga par Ryoko Connect ou la compagnie régionale NoRêve. En été, quelques vols charters partent pour Azura.

aéroport

L’aéroport de Masuda est le deuxième aéroport continental de la préfecture. En 1973, quelques années après l’ouverture de l’aéroport d’Izumo, le représentant de la préfecture demande à l’administration impériale la construction d’un deuxième aéroport pour accélérer le développement économique de la région et ses connexions avec le reste de l’Empire. Cependant, la crise économique ayant durement frappé les finances de l’administration impériale et de la préfecture mais également la demande aérienne, le permis de construire pour un aéroport sur la commune de Masuda n'est accordé qu’en 1987. L’aéroport ouvre finalement ses portes le 2 juillet 1993 avec une seule rotation journalière vers Karaimu-Kabuki. En 1997, une deuxième rotation vers Karaimu-Kabuki est ouverte. En 1999, une troisième rotation vers Karaimu-Kabuki est mise en service.
Aujourd’hui l’aéroport compte une piste en asphalte longue de 2.000 mètres pour 45 mètres de large. La plateforme compte également un terminal classique pour un aéroport régional : boutique, cafétéria, salon et plateforme d’observation. Seules des liaisons vers Karaimu-Kabuki et BongDang sont proposées par la compagnie ABA. Une liaison vers Oki est en projet.

aéroport

L’aéroport Oki est le seul aéroport de l’archipel des Oki. Les travaux de l’aéroport des Oki commencèrent en 1962, pour une ouverture le 1er août 1966 avec une piste en terre de 1.200 mètres de longueur pour 30 mètres de largeur et un petit local technique. Les premières liaisons sont irrégulières et la plateforme sert surtout à des petits avions privés et à des vols de service public pour l'administration impériale. La première ligne régulière n’ouvre qu’en 1970 vers Izumo avec 2 rotations journalières. En 1975, c’est au tour de BongDang d’être desservi par une rotation quotidienne. L’aéroport est fermé de novembre 1978 à avril 1979 pour la reprise en asphalte de la piste et son élargissement passant à 1500 mètres de long pour 45 mètres de large. En juillet 1999, la construction d’un nouvel aéroport est lancée sur un terrain adjacent à la plateforme en service. Le 20 mars 2006, le nouveau terminal est mis en service, suivi le 6 juillet par la piste en asphalte de 2000 mètres de long pour 45 mètres de large.
Aujourd’hui l’aéroport compte une piste en asphalte de 2000 mètres de long pour 45 mètres de large ainsi que d’un petit terminal de plain pied comprenant une boutique et un café. Il n’existe que 2 liaisons régulières opérées par Ryoko Connect vers Izumo et BongDang ; en été, quelques chartes décollent vers Karaimu-Kabuki.

La préfecture de Kikomoto est desservie par de multiples voies ferrées.

La voie classique du littoral Nord, entre Indiga et CongYeong, et la ligne Shinkansen septentrional entre Indiga et BongDang qui feront l’objet d’un post particulier.

La ligne Kikisu, elle relie la gare de Jinshi, dans la municipalité de Kikomoto, à la gare de Ochiai, dans la municipalité de Shobara, préfecture d’Ikyeong. La ligne fait 82 kilomètres de long et compte 18 gares. Elle est entièrement à voies uniques, en écartement étroit de 1.067mm et seulement 5 gares sont dotées de voies de croisement des trains. L’entièreté de la ligne est non électrifiée et la vitesse moyenne des trains est de 75 km/h. La ligne est exploitée par la branche “Nord” de la Compagnie des Chemins de fer Impériaux. Les voies appartiennent à la Compagnie tandis que les gares sont la propriété des préfectures.

Les gares de la ligne sont :
Jinshi / KM 0 / Kikomoto
Mimamijinshi / KM 3,2 / Kikomoto
Kamokana / KM 8,7 / Unnan
Yahata / KM 11,8 / Unnan
Daito / KM 13,9 / Unnan
Minami / KM 17,5 / Unnan
Kizuki / KM 21,1 / Unnan
Hito / KM 24,8 / Unnan
Shimokuno / KM 31,5 / Unnan
Yatsushiro / KM 37,4 / Nita
Mitsunari / KM 41,5 / Nita
Kamedake / KM 45,9 / Nita
Yokota / KM 52,3 / Nita
Hachikawa / KM 56,3 / Nita
Sakane / KM 63,3 / Nita
Mitsuihonara / KM 69,7 / Nita
Aburagi / KM 75,3 / Shobara (Ikyeong)
Ochiai / KM 81,9 / Shobara (Ikyeong)

La licence d’exploitation de la ligne est accordée par l'administration impériale le 31 janvier 1914 et le premier tronçon de la ligne, long de 21 kilomètres, ouvre le 11 octobre 1916 à Izumo, la ligne compte alors 3 stations : Kamonaka, Daito et Kizuki. En 1921, une quatrième gare, Hataya, est ouverte sur le tronçon existant. En 1927, le prolongement de la ligne est acté et les travaux commencent l’année suivante par le percement d’un tunnel. Le 18 décembre 1932, la ligne est prolongée de 20,4 kilomètres et 4 gares sont ouvertes : Hito, Shimokuno, Yatsushiro et Mitsunari. Le 20 novembre 1934, la ligne est allongée une deuxième fois avec l’ajout de 14,8 kilomètres de rail et l'aménagement de 3 gares supplémentaires : Kamedake, Yokota et Hachikawa. Le 12 décembre 1937, la ligne est prolongée pour une dernière fois, avec une extension de 14,8 kilomètres atteignant Ochiai et s’accompagne de l’ouverture des gares de Sakane et d'Aburaki. Le 1er septembre 1962, la gare de Minamishinji est ouverte. Le 1er octobre 1963, la gare de Minami est mise en service. Le 25 avril 1969, la dernière locomotive au charbon circule sur la ligne. Du 3 mars au 7 juillet 2001, la totalité de la ligne est fermée pour la modernisation de l’ensemble du système de contrôle des trains. La ligne est de nouveau fermée du 29 décembre 2005 au 29 mars 2006 pour des travaux d'entretien des voies. De nouvelles fermetures totales sont prévues en janvier, février et mars 2012, 2013, 2015, 2016, 2017 et 2020 pour divers travaux d’envergures.

La ligne est exploitée par 8 rames automotrices monocaisse type 120. Les voitures 120 sont des trains régionaux commandés au début des années 1990 pour unifier et améliorer les rames régionales du Nord Ylmasien. Les trains mesure 16 mètres de long et peuvent emporter 105 passagers, 49 assis et 56 debouts. Les voitures ont été conçus pour être totalement opérés par un seul agent, qui assure aussi bien la conduite du train que le contrôle des billets, de ce fait les rames ne disposaient d’aucun service lors de leur mise en service. Toutefois, l’absence de toilettes présenta rapidement ses limites et un certain nombre de passagers descendirent dans les gares équipées de toilettes, ce qui allongeaient les durées d’arrêt, par ailleurs toutes les gares n’étaient pas équipées de toilettes. La préfecture a d’abord voulu installer des toilettes dans chaque gare mais le coût était trop élevé pour un gain faible. Finalement, la Compagnie décida d’installer des toilettes à l’intérieur de chaque rame.

La fréquentation de la ligne est en constante augmentation ; ainsi en 1987, il y avait en moyenne 203 passagers par jour ; 302 passagers en 2010 contre 663 en 2010. Concernant le trafic de marchandises, il n'y avait pas de service fret en 1987, en 2000, il y avait en moyenne 12 wagons à couvercle et 21 wagons découverts chaque jour contre 45 wagons à couvercles et 93 wagons découvert en circulation chaque jour en 2010.
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Les lacs de Kikomoto

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Le lac Jishin, est un très grand lac, le 7e d'Ylma avec une superficie de plus de 80km2, pour une profondeur moyenne de 4,5 mètres. Il mesure jusqu'à 17 kilomètres de long pour 6 de largeur. Près de la moitié de son lit est plat avec un plateau à 5 mètres mais il peut descendre jusqu'à 6,5 mètres de profondeur. Le lit du lac est très plat puisque près de la moitié du fond est constitué d'une sorte de plateau à 5 mètres de profondeur, toutefois il y a tout de même un creux jusqu'à 6,8 mètres de profondeur.

Le lac, autrefois un vaste lagon, aurait été formé vers -8.000 par le dépôt de sédiments sur sa partie Nord, créant alors un lac à faible profondeur. C’est aussi à cette période que les premiers hommes s’installèrent sur les bords du lac. En effet, des outils en pierre et des lances en os de l’époque Tōki y furent découverts. Par ailleurs, de nombreux filets ont été retrouvés sur les berges, témoignant d'une pratique de la pêche par les premiers Ylmasiens. En revanche, aucun hameçon ou harpon n’ont été découverts, ce qui ne permet pas de connaître plus précisément le niveau de développement de ces kikomotois. En effet, des harpons auraient été signe de retard par rapport au reste des Toki, mais les hameçons sont au contraire un indice d’un développement supérieur au reste de la péninsule.

Bien que saumâtre, et donc principalement alimenté par la mer, plus d'une vingtaine de rivières se jettent dans le lac, dont la principale est la rivière Hi. Par ailleurs, les lacs Jishin et Komina font partie des rares lacs burujois à être connectés, dans ce cas présent, par le canal de Shihona. De surcroît, entre 1781 et 1789, un canal a été creusé pour relier le Jishin à la mer Indigo, pour faciliter le trafic maritime, un port de commerce, Edumo, avait été construit sur la berge orientale de l'embouchure du canal. Toutefois, depuis de nombreuses années le trafic maritime, tout comme l'entretien du canal, est quasi nul, de ce fait de nombreux sédiments se déposent dans le lit et troublent grandement l'eau. Par endroit, les berges se sont élargies de plus de 200 mètres et la visibilité dans l'eau n'excède guère 1 mètre. La délégation de Kikomoto prévoit dans les prochaines années de curer le canal pour développer les escales de navires de plaisance côtière et hauturière dans le lac Jishin. Par ailleurs, la reconstruction du port d'Edumo, qui a pratiquement disparu, dans les standards d'accueil moderne est envisagée. Ce projet très ambitieux qui prévoit la création d'un port de 120 arceaux, la reconstitution d'une plage de sable, la construction d'une digue de 1 kilomètre pour permettre l'aménagement d'une vaste zone commerciale et hôtelière reste dans les cartons de la Délégation, faute de financement.

Le lac Jishin dispose d'une importante biodiversité. Tout d'abord, sur le plan de la flore, une grande partie des berges sont recouvertes de roseaux et ses eaux sont riches en aomori bleu, de ce fait, de nombreux habitants des environs viennent chercher des algues fraîches pour leur consommation personnelle. Toutefois, le bureau préfectoral de la sûreté alimentaire interdit l'usage des aomori des lacs de la région pour un usage commercial. Sur le plan de la faune, le lac est une importante étape d'immigration des oiseaux et est classé Réserve faunique impériale, catégorie Migration, en effet au moment des pics de migration, le lac peut accueillir plus de 40.000 spécimens de plus de 240 espèces différentes, dont près de 20.000 fuligule morillon, provenant des plaines du Vomogorod en été ou rivières du Xinemane en hiver, on y trouve également de nombreuses oies et autres fuligule. Concernant les eaux, elles accueillent principalement du perche, du mulet et de l'éperlan dont la pêche est autorisée ainsi que des shijimi, sorte de palourde locale, des clithons et des moules, pour un total de 68 crustacés différents.

Le lac est longé au Nord par la route préfectorale 431, Hirata - Yatsuka, et la ligne de train électrifiée, Izumo - Shinjiko, deux infrastructures de faibles importances, à portée préfectorale. En revanche, au Sud, le lac est desservi par l’importante route interpréfectorale 9, Souhoro - Indiga, et la longue ligne de train Sanin, qui relie également ces deux villes, liaisons à envergure nationale. Bien que ne longeant pas directement le lac, le Shinkansen passe à proximité de celui-ci et dessert les villes de Kikomoto et Izumo. Cette importante desserte du lac permet d’en faire une destination prisée des Jinuiens, en particulier des habitants de la banlieue de CongYeong qui y voit une station balnéaire agréable et peu cher. Par ailleurs, le lac fait partie du club des “stations de famille”, des stations fréquentées en famille de générations en générations, qui leur donnent un charme certain. Malgré un public familial fréquentant majoritairement des auberges familiales ou de petits hôtels traditionnels, les bords du lac accueillent tout de même 2 onsens haut de gamme.

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Le lac Kaumina est un lac saumâtre qui sépare le centre d’Izumo au quartier de Yusiga de la municipalité de Kikomoto. Il est encore plus grand que son voisin, le Jishin, puisqu’il est le 5e plus grand lac d’Ylma avec une superficie totale de 87 km2. Il est toutefois bien plus profond que son voisin, avec une profondeur moyenne de 8,4 mètres avec une descente jusqu’à 18 mètres. Comme son voisin, c’était autrefois une lagune qui formait une baie très resserrée et peu profonde et donc l’ouverture a été progressivement fermée par la sédimentation. Mais cela s’est fait beaucoup plus tardivement, on pense que la baie se serait ouverte il y a environ 7000 ans, soit près de 3 millénaires après la fermeture du lac Jinshi. La baie a été principalement formée par l’érosion marine et de nombreux villages de cultures Toki se sont installés à proximité de celle-ci. Ensuite, il y a environ 2.400 ans, la baie s’ensable et devient une vaste lagune praticable à pied, favorisant le développement des villages sur les plages alors en cours de façonnement. Toutefois, vers l’an 800, le sable s’est retiré et a détruit le lagon, rendant la baie accessible aux bateaux. De ce fait, plusieurs ports se sont construits sur ses berges et donneront plus tard Izumo et Yusiga. C’est à cette période là que les îles se sont formées. On pense que la reformation du lagon est grandement due à l’exploitation intensive de mines de fer dans les montagnes alentour, ces mines nécessitaient beaucoup d’eau pour le percement des galeries et le nettoyage du minerai. Par conséquent, les rivières qui se déversaient dans la baie étaient bien plus lourdes et chargées en sédiments. Toutefois, les sédiments ne se sont regroupés qu’au fond de la baie, fermant cette fois-ci le lac, bien des millénaires après son voisin Jinshi.

Le lac Kaumina, comme son voisin le Jinshi, est un important réservoir de biodiversité. il est également classé comme Réserve faunique impériale, catégorie Migration puisqu’il peut accueillir, au pic de la saison, plus de 75.000 oies et canards, principalement des canards à poitrine blanche, à bec jaune ou des fuligules, auquel il faut rajouter un millier de cygnes. En plus de cela, le lac accueillerait plus de 160 espèces de crustacés. Comme son voisin, la pêche est très pratiquée sur le lac mais ici elle est aussi autorisée aux professionnels, ce qui fait du Kaumina un des principaux lieux de production de palourdes rouges de l’Empire, très recherché des restaurants touristiques d’Indiga, Azura ou Karaimu. Si le Jishin irrigue principalement des rizières, le Kaumina est beaucoup utilisé pour l’arrosage de champs d’oignons verts ou d’ails géants.

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Et enfin le lac de plaine de Sanbe, toujours sur la plaine d’Izumo. C'est un petit lac de tout juste 1,1km2, pour un pourtour de 5 kilomètres de long et une profondeur moyenne de 1,5 mètre. Selon les historiens, le lac formait l'extrémité orientale d'une large baie ouverte sur l'ensemble de la région. Par la suite, les sédiments apportés par les rivières alentours ferment le lac, qui devient saumâtre, et forment les plaines alentour. Pendant de nombreux siècles, il forme un vaste lac de plaine à la superficie mouvante selon les saisons avant d'être grandement remanié en 1656 et 1657. Une grande partie de ses berges sont transformées en rizière et sa forme est remodelée pour stabiliser son niveau d'eau. Aujourd'hui, il est encore indispensable pour assurer l'irrigation des rizières environnantes et est un point de rafraichissement prisé des habitants de la plaine en été, profitant de sa faible profondeur. Lors de la saison sèche, les plus grandes personnes peuvent traverser tout le lac à pied. Ce lac servira de référence à une série de 9 estampes en 1775.
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La rivière Okbe est un fleuve coulant totalement dans la préfecture de Kikomoto. Il mesure 82,4 kilomètres de longueur et arrose un bassin versant d’environ 470 km2. Okbe prend sa source au mont Kamema, à 830 mètres d’altitude, il traverse ensuite les montagnes Chongoko du Sud vers le Nord, récupère une première rivière importante, la Katomato, au niveau du barrage de Ruku. Ensuite, il rencontre une seconde rivière importante, la Wagahata et forme les remarquables Gorges de Kuechita. Ensuite, Okbe arrose la plaine d’Izumo avant de se jeter dans la mer Indigo.

D’après des écrits anciens, on sait qu’Okbe était à l’origine une rivière qui se jetait dans le lac Jishin, toutefois avec la rivière Hii elles étaient souvent sujettes à des crues, particulièrement dangereuses lors des fontes des neiges qui faisaient rejoindre les 2 cours. Par la suite, des travaux de canalisations sont menés durant tout le XVIIe siècle qui éloignent Okbe et Hii et qui aboutissent à dériver son embouchure du lac Jishin vers l’Indigo. Toutefois, ses crues restent mortelles, après l’inondation de plus de 1.300 maisons en 1949, il est acté un grand plan de contrôle du cours de l’Okbe et aboutit à la mise en service d’un barrage en 1956. Dans les années 1980, des inondations successives vont entraîner la submersion de plus de 1.700 maisons, un nouveau barrage est alors commandé mais il ne sera achevé qu’en 2011.

La rivière est enjambée par 56 ponts dont un pont autoroutier et un pont ferroviaire et compte 2 barrages : Ruku et Zumi.

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Le barrage de Ruku est le plus ancien des deux barrages du fleuve Okbe. Il s’agit d’un barrage à gravité, en béton, mesurant 63 mètres de haut pour 250 mètres de large. Son lac couvre 160 hectares pour une capacité de stockage de plus de 21 millions de mètres cubes.

En 1952, la société locale 沿岸電力 - Engan denryoku (électricité du littoral) désire augmenter ses capacités de production pour faire face à une hausse constante de la demande d’électricité dans la préfecture de Kikomoto. Dans le même temps, l’administration impériale émet un appel d’offres pour la construction et l’exploitation d’un barrage sur la rivière Okbe, devant avant tout servir à réguler le cours du fleuve qui peut se révéler particulièrement capricieux au printemps, au moment de la fonte des neiges. L’année suivante, l’entreprise remporte l’appel d’offres et commence immédiatement les travaux de construction qui dureront 3 ans. En 1956, le barrage est mis en service et est alors capable de générer 25 MW d'électricité, soit environ 52.000 personnes. En 1997, la société Engan denryoku est entièrement nationalisée et le barrage dépend alors du bureau de la production du département impérial de l'Énergie. A cette occasion, la machinerie du barrage est entièrement renouvelée et sa puissance est portée à 36 MW, soit l’équivalent de 75.000 habitants ou près de 20% des besoins en électricité de la préfecture.

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Le barrage de Zumi est le plus grand et le plus récent des deux barrages du fleuve Okbe. Il s’agit d’un barrage à gravité, en béton, mesurant 81 mètres de haut pour 266 mètres de large. Son lac couvre 230 hectares pour une capacité de stockage de plus de 50 millions de mètres cubes.

Dans les années 1980, après près de deux décennies d'accalmies, les inondations repartent de plus belle en amont du barrage de Ruku, secteur jusque-là épargné par de telles intempéries. Comme plus de 30 ans auparavant, l’administration impériale lance un premier appel d’offres en 1986 pour la conception d’un barrage, devant réguler le niveau du fleuve Okbe mais face à une situation économique globale très dégradée, aucune entreprise ne répond à cet appel d’offres. Trois autres consultations sont lancées en 1989, 1992 et 1997, les deux premières sont infructueuses et ce n’est que 12 après le premier appel d’offres les travaux peuvent enfin commencer. Toutefois, le concessionnaire fait rapidement faillite et les opérations de remblaiement préalable à l’élévation du mur de béton ne sont achevées qu’à 40%. Ainsi, le chantier est abandonné de 1999 à 2006, date à partir duquel le bureau de la production du département impérial de l'Énergie décide de relancer le chantier pour faire face à la hausse de la demande en électricité tout l’Engan, consécutivement à la reprise économique du début des années 2000. De nombreuses malfaçons, notamment due à la longueur initiale des travaux de terrassement, vont entraîner une reprise à 0 du chantier, qui durera 5 ans. Le 4 mars 2011, le barrage est finalement inauguré par l'impératrice Katherine Ière en personne accompagnée de la présidente du comité des préfectures d’Ylma Jinu, Park Young-Sun, du représentant de la préfecture de Kikomoto ou encore du directeur du département de l’Energie. La centrale électrique adjointe au barrage est capable de produire 170 MW, soit l’équivalent d’environ 353.000 personnes ou près de 80% des besoins en électricité de la préfecture.

Uniquement avec ces deux barrages, le fleuve Okbe est en mesure de fournir la quasi-totalité de l’électricité nécessaire aux 420.000 habitants de la préfecture de Kikomoto. Cela renforce la place déterminante de cette préfecture moyenne du littoral du Nord pour assurer l'approvisionnement en électricité de toute cette région de l’Engan. Par ailleurs, ces deux barrages font partie d’un vaste circuit permettant de visiter des dizaines de barrages via un système de carnet à tampon.
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