24/06/2013
19:01:51
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Activités étrangères en Saare

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Activités étrangères en Saare

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Saare. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de la Saare, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Un regard plus léger sur l'Humanité



Génocide de Jäa : la Saare reconnait officiellement ses crimes
L'heure est-elle à l'examen de conscience pour les peuples de la vieille Albi ?

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La « sanglante grandeur » de l'héritage albien n'en finit pas de faire débat.


C’est un tragique mais heureux cadeau de Noël, la reconnaissance par la Saare du génocide albien organisé dans les années 60 par Karl Tuli ravive des plaies encore douloureuses. Mais c’est aussi le prix de la cicatrisation. A Albigärk et dans le sud du Syndikaali, où les communautés albiennes sont majoritaires, on s’est félicité de la déclaration du Royaume de Saare qu’on espère être un point final à l’animosité qui oppose les Albiens aux autres ethnies de la Péninsule. Héritage de la conquête de ce territoire au XIIème siècle, la domination politique et culturelle des rois d’Albi sur les autres peuples de la région n’est pas sans avoir laissé des traces.
Si certains se félicitent de ce processus « civilisateur », les peuples Albiens étant connus et reconnus pour leurs qualités d’architectes et d’artistes, d’autres fustigent un déni des identités culturelles ayant mené à la disparition d’un grand nombre de traditions et de patrimoine jugé quantité négligeable par les maîtres de la Péninsule.

Aujourd’hui encore, les tensions restent vives, que ce soit au Finnevalta où un attentat commis par des royalistes Albiens au parlement avait outré l’opinion publique, ou au Pharois Syndikaali où la présence de la Commune d’Albigärk, ancienne capitale du Royaume, n’est pas sans périodiquement provoquer scandales et débats sur fond de distinctions culturelles et politiques.

En Saare, les choses ont pris un tournant encore plus dramatique dans le courant des années 60, avec le sort de la désormais tristement célèbre ville de Jäa, devenu un tombeau à ciel ouvert pour les héritiers du roi d’Albi.

Les crises sont donc encore loin d’être du passé et les groupuscules royalistes pro-rétablissement de la monarchie inquiètent les services contre-terroristes. A l’inverse les discriminations à l’égard des Albiens, sur font de haine revancharde font craindre des formes d’agressions à motifs ethniques ou, plus inquiétant, l’instrumentalisation du passé de la Péninsule par des gouvernements nationalistes et d’extrême droite, pointant du doigt les Albiens comme bouc-émissaires dans le cadre de programme de renaissance des particularismes culturels.

Au-delà de ces actes graves, il y a de toute façon des crispations que seul le temps pourra apaiser. La culture albienne, ultra-dominante sur la Péninsule, a durablement marqué les autres ethnies présentes qui souffrent encore aujourd’hui pour certaines d’une forme de complexe d’infériorité. C’est le cas des Pharois qui, pour ne pas vivre dans l’ombre d’Albi, se sont longtemps et encore aujourd’hui refusé à une architecture complexe et travaillée, préférant le brutalisme sobre et fonctionnel pour leurs villes. Les accents sont également objets de crispation, l’accent Albien étant à la fois considéré comme prétentieux et raffiné, il reste dominante dans les médias et certain politiciens cherchent à l’imiter pour se donner une respectabilité.

Autant de défis que la Péninsule devra apprendre à surmonter si elle désir faire vivre en paix ses différentes ethnies, à la fois si proches et pourtant fracturées.

A Kanavaportti, ville où la communauté albienne est majoritaire, une retraite aux flambeaux a eu lieu dans la nuit du 26 au 27 décembre pour célébrer dans la sobriété la décision de la Saare de reconnaître le génocide dont les Albiens ont été victimes. Un moment de recueillement qui n’a toutefois pas fait l’objet de commentaire de la part du monde politique Pharois, à l’exception du maire de Kanavaportti, le Citoyen Sinikka.

« Jamais les crimes d’hier ne sauraient justifier ceux d’aujourd’hui. Tous les peuples de la Péninsule aspirent à la paix, chaque pas fait dans cette direction est une pierre de plus au pont qui nous rassemble. »

Un discours qui n’a pas fait que des heureux dans les milieux ultra, plusieurs responsables politiques locaux dénonçant l’usage du mot « crime » pour parler de la conquête albienne. « C’est sortir l’histoire de son contexte. » explique Aapeli Ylitalo, porte-parole du parti royaliste et réunioniste Cœur d’Albi : « Devons nous aussi demander pardon pour les routes ? Pour la paix ? Albi, c’est six siècles de paix sous le règne de nos rois, les Saarois, les Pharois, est-ce qu’ils auraient préféré six siècles de guerre fratricide ? »

D’autres, présents dans la manifestation, se désolent du manque de prise de parole des pouvoirs publics Pharois :

« On aurait aimé que le Doyen Makku dise un mot. C’est facile de dire que le Syndikaali respecte toutes les cultures et tous les peuples, mais ce qui s’est passé à Jäa, tout le monde devrait s’en indigner, dans ces cas-là il n’y a plus de politique politicienne qui compte, mais c’est le message que renvoient les Pharois en restant muet. Sans doute qu’ils ne veulent pas jeter de l’huile sur le feu ou fâcher la Saare, mais moi ça me désole. »

Silence d’autant plus assourdissant qu’il concerne également des politiques d’origine albienne, comme le Citoyen Ministre Sakari ou le Citoyen Ministre Kaapo. Indiscutablement, l’affaire semble embarrasser et sans doute que sur ces questions le Syndikaali préfère se contenter de mettre la poussière sous le tapis. Personne ne souhaite voir ressurgir les démons des conflits ethniques et en ce qui concerne les Pharois, c’est une politique d’oubli qui sert de mot d’ordre.

Une position critiquée par le collectif d’historiens Memoria qui se désole de voir que l’histoire d’Albi a été partiellement mise de côté depuis le XIXème siècle.

« Lorsque la République Pharoise a été victorieuse en 1826, le gouvernement a mis en place un grand nombre de politiques culturelles pour revitaliser l’identité pharoise au détriment de l’héritage albien. Même si aujourd’hui nous sommes sous régime du Syndikaali, il y a des restes de cette époque et le patrimoine albien est peu mis en avant, sauf à Albigärk. Mais eux, ils ont d’autres problèmes. »

Silence gêné du côté Pharois, mea culpa de la Saare et critique véhémente des Finnevaltais contre les ultra-royalistes, chaque pays héritier de la vieille Albi semble faire son deuil à sa manière de l’ancien royaume. A l’heure où les rencontres diplomatiques se multiplient pour essayer de rapprocher les différentes nations de la région, la question de l’héritage albien devra se poser à un moment où un autre, que ce soit pour la remettre au goût du jour ou définitivement tourner la page, au risque de laisser sur le carreau les quelques millions de citoyens dont elle est l’histoire et la culture.
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Paasilinna, ville importante de l'ancien royaume d'Albi et capitale actuelle du Finnevalta, située à la sortie ou à l'entrée, tout dépend du point de vue, du détroit du Nord. Fière de ses bâtiments de couleur vive et de son port majestueux, Paasilinna a toujours été une ville tournée vers la mer, la mer à l'imaginaire ensoleiller à l'inverse de l'océan située plus au nord. En ce début d'année, les bonnes nouvelles s'invitaient dans le quotidien des Finnevaltai et la plus importante de toutes, c'était sûrement l'annonce de la réouverture au monde de nos voisins et frère Saarois.

Le plus gros problème des Saarois était sans aucun doute leur système politique ; c'est un royaume, certes parlementaire, mais un royaume tout de même, et de nombreux Finnevaltai sont opposés à quelconque coopération avec des royalistes. Toutefois, ce sont nos voisins et nous avons une histoire commune que nous ne pouvons pas ignorer indéfiniment. C'est pourquoi le gouvernement Finnevaltai avait pris contact avec le gouvernement Saarois pour un échange d'ambassadeurs...

C'est dans ce contexte assez particulier que Mr Miikka Nykänen avait été choisi par la présidente Pokka en tant qu'ambassadeur Finnevaltai et Saare. C'était un vieil homme, plus proche de la retraite que du début de sa carrière, mais avec comme avantage comparatif son expérience, son réalisme et sa sympathie à toute épreuve. Ce jour-ci, il se leva tranquillement de son lit en compagnie de sa femme dans sa magnifique maison située en périphérie de Paasilinna. Il n'avait pas l'air plus stresser que cela pour un jour d'une telle importance, que ce soit pour lui ou que ce soit pour le pays tout entier.

Après un petit-déjeuner copieux, Miikka quitta sa petite vie tranquille en banlieue de la capitale Finnevaltaise pour se rendre, dans un premier temps, au centre de la ville pour rejoindre ses collaborateurs ainsi que la présidente qui lui a demandé de venir lui parler quelques minutes avant son départ. Après un petit bisou d'au revoir à sa femme et ce qui pourrait s'apparenter à un émouvant adieu à son chien le voilà parti. Il prit la voiture qui lui avait été envoyée direction le centre-ville...

Arrivé à la résidence présidentielle, il trouva la présidente debout en face du bâtiment. Elle semblait attendre quelque chose et, en effet, il s'agissait de lui. Elle lui demanda de la suivre direction son bureau...

Pasi Pokka : Votre mission vous la connaissez mieux que personne, représenter au mieux nos intérêts et les Finnevaltai en général. Je voulais seulement vous rappeler cela, car mon rôle m'y oblige. Toutefois, j'ai une entière confiance en vous, d'où votre affectation en Saare. Vous n'êtes pas sans savoir que ce pays est stratégique concernant notre politique étrangère, ainsi nous comptons tous sur vous pour donner une image positive de notre pays. SI vous n'avez pas de question, vous pouvez y aller, je vous souhaite bonne chance.

Il n'y avait rien à rajouter au discours de la présidente si bien que Miikka se retira sans dire un mot, juste en acquiesçant par un hochement de tête. Il découvrit en sortant de la résidence l'équipe qui allait la suivre durant tout son périple en Saare. Il y avait notamment Mr Heikki Uosukainen, un de ses plus fidèles amis et collègue, qu'il avait choisi pour le suppléer en tant que vice ambassadeur. Toute la troupe se dirigea vers un navire qui allait les conduire Saarelinn, la capitale Saaroise où ils allaient toutes et tous vivre un bon moment...

Arrivé à Saarelinn, quelques heures, plus tard, la délégation Finnevaltaise se rendit directement au bâtiment allant leur servir à la fois d'ambassade et à la fois de maison. Une fois arriver devant l'édifice, ils furent accueillis par de nombreux Saarois et après quelques minutes d'échanges de paroles de politesse, les Finnevaltai prirent possession du bâtiment. On se dirigeait sans aucun doute officiellement vers une ère de coopération entre la Saare et le Finnevalta, ainsi qu'une entente essentielle entre les différents Etat composant la région...
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