Grands Procès

1ᵉʳ Grand Procès
Accusé : Zhen Kun

Monsieur Kun, vous avez été déclaré ennemi public et aviez 24h pour quitter le pays. Cela fait exactement 24h et 37 minutes que cela a été prononcé, hors, vous êtes ici.

Pour les crimes suivants :
- crime de guerre en temps de paix
- corruption
- évasion fiscale
- meurtres
-meurtres politiques
- création volontaire de famines
- pillages
- déportation
– terrorisme
- Intelligence avec des nations étrangères en vue de déstabiliser le pays
- haute trahison


Pour tout cela, vous êtes condamnés à mort par pendaison et votre lignée devra 5 millions de dollars à l'État. Votre date d'exécution sera le 25/12/2009 à 4h, vous ne verrez pas l'aube.

La séance est terminée.

2ᵉ Grand Procès

Juge -
Mr. Ziya Hoshur, né le 13 janvier 1960, lieutenant-colonel de l'ex-Union de la Résistance, vous êtes accusé de meurtres de masses, de corruption, d'abus de pouvoir, de trafic de drogue, de corruption de mineur et d'esclavagisme.

Pour preuves, nous avons des vidéos, des enregistrements audios de vos ordres d'exécutions, de documents lisant les villages pillés, les personnes tuées et les autres vendues à des puissances étrangères et des témoins de viols, massacres, prostitution et prostitution d'enfant...

Qu'avez-vous à dire pour votre défense ?

Accusé -
Je n'avais pas le choix ! Le dirigeant de l'U.R. était extrêmement populaire parmi les soldats et s'il le voulait, ils se retournaient tous contre moi. J'ai dû agir sous la contrainte et la menace de Zhen Kun...


Juge -
Les magistrats vont se concerter.

1h plus tard


Le verdict est tombé, vous êtes reconnu coupable de 18 chefs d'accusations sur 25. Vous serez guillotiné le 29/12/2009 à 23 h 30.

Procès n°3

Aoki Saburo
Ghaliya - 05/02/11 - 9 : 31


Juge Shaista Arain : Monsieur Aoki Saburo ici présent, vous avez été arrêtés le 1er janvier 2011 à 1 heure et 24 minutes. Vous êtes né le 5 juin 1954, vous êtes de sexe masculin et vous avez 57 ans. Vous aviez une femme nommée Sando Yorikane morte le 13 mai 2004 dans des circonstances floues, vous avez 2 enfants, un fils nommé Fukui Saburo ayant 28 ans et étant né le 20 janvier 1983 et une fille nommée Chang Saburo, étant née le 17 octobre 1996 et étant morte le 5 janvier 2010 officiellement d'un AVC, mais, officieusement d'un trauma crânien provoqué par des coups de pieds et de poings de perpétués par votre personne. La première République, vous avez gracié et avait caché la vérité afin de garder un contrôle sur vos milices, ce qui n'a pas spécialement fonctionné. Vous êtes ici pour répondre des crimes que vous avez commis durant le contrôle du Mokhaï par l'Empire du Nord, durant le gouvernement provisoire, durant la première République, durant votre dictature nommé République Populaire du Mokhaï Communiste (RPMC) ainsi que durant la République Confédératrice Communale du Mokhaï Socialiste, communément appelée deuxième République, soit aujourd'hui.

Selon le souhait de nos partenaires et autres acteurs concernés, des magistrats de plusieurs nationalités sont présents. Nous avons le juge Vebjørn Sparre de nationalité lofotenoise, le juge Imad Rajab de nationalité banairaise, la juge Chinpukusi Canchasto du Grand-Kah, la juge Mayeda Haya du Fujiwa, le juge Teera Yoonim du Jashuria, le juge Kang Wei de l'Empire Burujoa, la juge Ava Rowland de l'Empire du Nord et enfin, moi, Shaosta Arain de la RCCMS.

Nous allons débuter par l'énumération des chefs d'accusation :
1- crimes contre la paix,
2- crime de guerre,
3- crime contre l'Humanité,
4- crime contre des peuples,
5- déportations,
6- meurtres de masse,
7- meurtres personnels,
8- détournement de fonds,
9- corruption,
10- torture,
11- terrorisme,
12- viol,
13- répression,
14- exécution sans procès
15- utilisation d'armes chimiques et/ou bactériologiques
16- emprisonnement sans procès,
17- pillages,
18- possession illégale d'arme,
19- travail forcé,
20- détournement de mineurs,

Chers collègues, avaient vous quelque chose à rajouter avant le début réel du procès ?

Juge Mayeda Haya, une femme d'une dignité imperturbable, écoutait attentivement. Ses traits étaient fins, soulignés par des lunettes aux montures discrètes qui encadraient des yeux perçants mais sereins. Elle portait une robe noire de juge, immaculée et austère, qui contrastait avec ses cheveux gris soigneusement coiffés. Lorsqu'elle prit la parole, sa voix était aussi nette et tranchante que le gong d'un temple.

« Je n'ai rien à ajouter à cette énumération exhaustive des chefs d'accusation. Cependant, je suis gravement préoccupée par l'ampleur et la gravité des crimes en question. Je suggère que nous progressions avec toute la rigueur et le sérieux que cette affaire commande. »

Elle reposa ses mains sur la table devant elle, son regard toujours fixé sur l'accusé. Elle semblait vouloir percer son âme pour trouver les réponses aux questions que tout le monde se posait. L'atmosphère dans la salle était électrique, on pouvait presque sentir le poids de la justice imminente dans l'air.