20/06/2013
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[RELIGION] Célébrations Chrétiennes

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CÉLÉBRATIONS CHRÉTIENNES :

Ici auront lieu les différentes célébrations chrétiennes organisées par le Royaume de Naveces tout au long de l'année. Toutes les nations possédant des chrétiens peuvent y participer pour rendre grâce au Seigneur.
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Célébrations de Noël :

25 décembre, 12h, Plaça del Rey, Covadonga,

Plaça del Rey

Voilà 1h que les pèlerins arrivaient en masse sur la Plaça del Rey en attendant patiemment le début des festivités. Les chars festifs et les défilés de musiciens ne tarderaient pas à entamer la parade. Tous allaient les suivre lors de la longue route abrupte dans les montagnes jusqu'à la Catedral de la Piedaz. L'objectif comme d'habitude est de parvenir à monter les chars très lourds de par leurs nombreux ornements jusqu'à la cérémonie sans les faire tomber. Pour cela, tous les pèlerins doivent unir leurs forces et se relayer pour le porter tour à tour. Généralement composée que de Naveceos durant la politique isolationniste, on pouvait voir cette année des chrétiens venant de toutes part pour assister aux festivités. Des chrétiens Alguarenos, Siliquéens, Wielźminois étaient présents au côté des Naveceos qui accueillirent chaleureusement leurs frères et soeurs. Les natifs expliquèrent aux nouveaux pèlerins le déroulement de la journée, le défilé, l'ascension et pour finir la messe de Noël dans la Cathédrale.

25 décembre, 12h05, Plaça del Rey, Covadonga,

Danseurs Folkloriques Naveceos et Naveceas

La cloche de l'horloge de la place sonna douze fois pour annoncer le début des festivités. Suite à cela, de la musique retentit et surgit sur la place toutes sortes de musiciens et de danseurs folkloriques jouant et dansant. Ils commencèrent par l'hymne national du Royaume de Naveces avant de continuer avec différentes chansons. Les pèlerins ne rataient pas une miette de cette représentation magnifique tout en attendant impatiemment l'arrivée des chars pour voir le résultat du travail grandiose des artisans de la région. Beaucoup de gens dansaient avec euphorie sur la musique oubliant pour quelques instants tous leurs problèmes.

Musiciens folkloriques Naveceos et Naveceas

Hymne du Royaume de Naveces

25 décembre, 12h40, Plaça del Rey, Covadonga,

Premier Char entrant

Une fois encore, le clocher retentit douze fois, annonçant l'arrivée des chars à la gloire du Christ. Les musiciens et les danseurs, tout en continuant leurs activités, se mirent sur le côté pour laisser libre le passage au cortèges. Les voilà, ils arrivaient au nombre de dix, ornés de toutes sortes de matériaux parfois même d'or, ils étaient très lourds mais devaient cependant comme le veut la tradition faire trois tours de place pour que tous puissent voir de près ces merveilles. Les Naveceos acclamèrent les chars avec une grande joie et une certaine admiration. Ils étaient d'une splendeur inimaginable.

Mais lorsque le char principal arriva en dernier comme le voulait la tradition, tous restèrent bouche-bée. Même si les Naveceos avaient l'habitude de défilé, il y avait rarement eu un char d'une telle beauté, celui-ci était presque hypnotisant. La Vierge Marie en son centre entourée de hautes bougies dans un char prestigieux et très lourd à cause de l'or qui le décore. Des poutres étaient disposée en dessous pour assurer sa stabilité et pour faciliter son transport, une centaine d'hommes et de femmes le portaient.

Char Principal

25 décembre, 13h10 début de l'ascension,

Chemin vers la Catedral de la Piedaz

La marche a un ordre et un sens, sur les routes montagneuses, au centre à l'avant du cortèges sont les chars, derrière chaque char un corps de musiciens folkloriques Naveceos ou étranger et sur les ailes, les civiles qui accompagnent la marche. Le Char Principal prend la tête du cortège et se prépare à une longue marche harassante de trois heures. Le reste des civiles se mettent à l'arrière du cortège, cet ordre est très respecté des Naveceos car cette marche a un caractère sacré dans leur culture. Beaucoup de Naveceos font le déplacement de leur ville d'origine pour participer aux festivités, c'est une fête très importante dans le Royaume de Naveces.

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vicairegeneral

Cette année, les célébrations de la Nativité au Naveces prenait un tour international. Depuis que le Gobernador avait pris la décision de mettre fin à l'autarcie du Royaume, de nombreux touristes profitaient de l'ouverture des frontières pour découvrir le pays.

L'église catholique de Manche Silice avait ainsi organisé un voyage pour envoyer une délégation de croyant et participer au pèlerinage. Terenze Testarossa (en photo), le vicaire-général de Podestavre, était chargé par le révérend-père Contepomi de guider les fidèles.

Le clergé local disposait des ressources pour affréter un train jusqu'à Rio de l'Estuaire puis un vol mais il fallait faire pénitence. Alors, la délégation de 150 jeunes fidèles venus de tout le pays partit en bus et se retrouva à Matka. Pas de route jusqu'à Covadonga. Qu'à cela ne tienne, les participants, quasi tous membres de groupes scouts, ont poursuivi à pied, franchissant le fleuve frontalier à travers un rétrécissement parsemé d'énormes blocs de roche. Après une semaine de marche, ils sont arrivés à destination.

Peu de temps après leur arrivée, ils se réunirent pour une messe célébrée par le vicaire-général dans une église mise à disposition par le clergé naveceo. Au cours de l'homélie Testarossa dressait un constat implacable sur le désenchantement des siliquéens, le recul du religieux. "Comment pourrait-il en être autrement ? Les démonstrations publiques de foi telle que observerons demain dans cette ville étaient courantes il y a quelques décennies partout en Manche Silice. Profitons de cette visite pour fortifier notre foi et rentrer dans cette terre de mission qu'est devenue la péninsule d'Ostremont".

Ce 25 décembre, les 150 pèlerins se massent au abords de la place del Rey. Au retentissement des cloches, certains se laissent tomber sur les genoux, lèvent les bras au ciel et murmurent des paroles inintelligible. Ils pratiquent la glossolalie. La foule regarde ce groupe avec interrogation. "Chuuuut", "taisez-vous", "allez faire ça ailleurs, c'est pas le cirque ici", lancenr des pèlerins empêchés de profiter de la procession.

Avec l'apparition du char principal consacré à la vierge Marie, les derniers siliquéens qui ne s'étaient pas encore mis à genoux se prosternaient à leur tour. Puis ils se relevèrent et suivirent le cortège trois heure durant en ascension.
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El Globo

25 décembre 2009 - L’archevêque César Gálvez, de l‘Eglise catholique alguarena s’invite à l’ascension vers la Cathédrale de la Piedaz.

L’archevêque César Gálvez au centre, entouré de nombreux jeunes appartenant à la jeunesse catholique alguarena, est défendre une chrétienté universelle et transfrontalière dans le Royaume de Naveces.
Pour l’homme de foi qui régit l’organisation des institutions catholiques alguarenas, la communauté catholique à l’international doit profiter de ces instants de ferveur pour abattre les frontières terrestres.


Organisées au sein du Royaume de Naveces, les célébrations chrétiennes de Noël sont un évènement catholique d’envergure internationale, qui mérite toute l’attention permise par les institutions religieuses du monde catholique. “Quand l’on sonde le cœur des catholiques, il existe un sentiment de fraternité avec tous les hommes, qui transcende tous les principes et codifications visant à les réprimer, tels que les frontières, les langues ou les couleurs de peau. Cette marche pieuse en est la preuve déterminante…” confiait l’archevêque César Gálvez, en déplacement au sein de cette nation d’Eurysie, où la ferveur catholique brille de façon incandescente.

Figure éminente du catholicisme alguareno, l’homme de foi s’attache aujourd’hui à défendre la chrétienté comme une religion transfrontalière, rayonnante de Paltoterra à l’Eurysie, et jusqu’au Nazum si nécessaire. Une vision qu’il souhaite partager avec ses fidèles de l’archipel, qu’il appelle ardemment à tourner un regard vers le monde extérieur. “Pour avancer, il faut regarder loin devant soi, pas ses pieds. Tournez votre regard vers vos frères catholiques d’Eurysie, du Navaces et la chrétienté grandira en ce qu’elle a de plus beau à offrir.”
“Je suis tellement reconnaissant d’appartenir au monde spirituel catholique” Il faut dire que pour Noël, le sentiment d’appartenance à l’une des communautés religieuses de premier plan présente à travers le monde s’est voulu particulièrement flagrant, en l’organisation au ROyaume du Naveces, de la plus grande manifestation religieuse du pays. Au programme et comme à chaque occasion de fêter Noël, des festivités, des célébrations mais aussi et surtout du partage, à travers l’effort voulu autour de la marche cérémonielle pour l’atteinte de la Cathédrale de la Piedaz, un édifice reconnu et chéri par les institutions catholiques locales.

“Une expérience mémorable nous assure l’archevêque, qui se sent dès lors obligé de pousser ce qu’il définit lui-même comme un véritable cri du cœur, à l’égard des autres catholiques présents dans la sphère internationale. Pas de sectarisme, bien au contraire, pour l’archevêque César Gálvez, le catholique doit faire don de soi sans jamais viser la religion ou l’athéisme de l’autre, “le prochain n’a pas de foi, la souffrance doit être repoussée sans frontière qui nous seraient imposées par les hommes ou les religions…” S’offrir les moyens de communier, voilà ce qui est attendu des institutions religieuses catholiques mondiales, qui selon l’archevêque, ne font pas toutes l’effort d’appartenir au monde catholique, au monde tout court. Lutter contre le sectarisme catholique, lutter contre le nationalisme religieux, voilà le credo inspiré et inspirant que l’archevêque César Gálvez s’est déterminé à suivre, à commencer par une participation très remarquée, à la marche cérémonielle vers la Catedral del Piedaz.

“Charité bien ordonnée commence par soi-même” nous lance-t-il tout sourire, alors que nous l’accompagnons sur les premiers mètres de cette longue ascension, entamée par un cortège réunissant plusieurs centaines de personnes. Les catholiques, en sus des célébrations religieuses propres à leur foi, doivent prendre le parti de s’engager en société, mais une société au sens large du terme, à l’échelle humaine et non celle d’un État. “Les points de tensions émergents à l’international, les conflictualités armées ou non qui y sévissent, ne sauraient être le fruit d’un esprit engagé par la foi catholique, alors catholiques engagez-vous dans la société qui après la foi, vient à sa manière conditionner votre bonheur terrestre…”

En effet, beaucoup d’inquiétudes traversent actuellement le monde, doit-on espérer mieux?

Archevêque César Gálvez : “Si la religion ne permettait pas la croyance en un monde meilleur, à quoi bon poursuivre des vertus et mœurs ici bas? A quoi bon adhérer au principe même de la religion? Je suis convaincu que nous pouvons, mais que nous irons vers un monde meilleur. C’est pour ça que vous m’entendez, peut-être plus qu’à l’accoutumée, pour défendre des dynamiques nouvelles, portées par notre jeunesse catholique…”

Pour Monseigneur César Gálvez, il faut espérer mais il faut aussi croire, croire en nous et en notre capacité à développer la bienfaisance ainsi que des relations transfrontalières. Cette croyance, cette ferveur catholique, elle n’est pas l’adage d’une prière portée sur l’autel d'une église, elle est présente dans la vie quotidienne, la vie familiale en somme, la vie au sein des associations, et sous toutes les formes d’engagement, quelles qu'elles soient. “Être proche de Dieu, c’est être proche des hommes, entretenir l’ouverture envers autrui.”
Toujours selon l’homme de foi, nous nous retrouvons aujourd’hui dans des sociétés profondément individualistes et celles qui se disent tournées vers les autres ainsi que le collectif, à l’instar des Républiques kroniennes et loduariennes, sont des dictatures mal assumées. “Nous vivons dans des sociétés individualistes et l’on nous persuade, par l’accumulation de richesse, la recherche de nouveauté et d’excellence, qu’on peut satisfaire notre quête de bonheur sans se donner la peine de permettre aux autres d’atteindre le leur. C’est une pensée stérile…”
Dès lors, il appartient aux catholiques et ceux se revendiquant de bonne morale, de nourrir les ambitions d’une société renouvelée, portée par des individus tournées vers les autres, indépendamment de la frontière derrière laquelle ils se trouvent, indépendamment de la couleur de peau ou tout autre élément distinctif, physique, matériel ou spirituel, susceptible de marquer une différence.
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PETIT JÉSUS À LA CONFITURE

« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

Romains 8:28




Assurément, l'Ordre de Wielźmin avait officiellement encouragé ses sujets à se joindre aux festivités chrétiennes de Noël organisées par le Royaume de Naveces, l'occasion de louer le Seigneur avec leurs frères chrétiens d'au-delà le territoire de l'Hôpital. Avec l'approbation de la grande maîtrise et de l'Église wielźminoise, sœur Urszula Satówski, grande commissaire et cousine du Grand maître, frère Arkadiusz Satówski, avait elle-même organisé les départs depuis les divers aéroports internationaux de Wielźmin, et s'était assurée, avec les autorités compétentes de Naveces, de leur entière sécurité.

Les Wielźminois ne s'étaient pas privés d'emporter dans leurs bagages, les tenues, les brocarts, les parures et les instruments de leur lointaine terre. Ils firent ainsi découvrir dans les défilés naveceos, leur riche culture, et découvrirent à leur tour celle du pays d'accueil. Ils ne parlèrent pas la même langue, ils n'eurent pas les mêmes danses, les mêmes aires de musique, mais ils se comprirent dans l'amour qu'ils portaient en commun pour Dieu ainsi que dans l'amour qu'ils s'offraient mutuellement.

Wielźminois en Naveces.
Monseigneur Lech Vaitkevicius, 40 ans, archevêque de Wielźmin depuis près de trois années, s'était déplacé en personne pour accompagner les pèlerins wielźminois jusqu'en Naveces venus assister aux célébrations de Noël alors placées sous les rayons d'un radieux Soleil de décembre. Bien qu'encore jeune, celui-ci avait jusque-là fait preuve d'une grande assurance dans ses fonctions et d'une piété certaine en toute occasion depuis que, dans son adolescence, il fût appeler par Dieu pour le servir.

Fort plébiscité par ses compatriotes qui le reconnaissaient deçà delà, il se perdait souvent, comme à son habitude, à digresser sur des questionnements théologaux. Et puisque les pèlerins de Wielźmin s'étaient surtout déplacés en familles, il s'attardait surtout sur les doutes des enfants, sur leur interrogation sur la Foi. Pris à partie par une petite fille qui reprochait au Seigneur de ne pas lui donner son amour et qui formulait son incompréhension de l'amour chrétien, il répondit :

Portrait de Monseigneur Lech Vaitkevicius
Portrait de Monseigneur Lech Vaitkevicius

« Le cœur de Jésus est tout rempli du Saint-Esprit, qui est l'Amour éternel du Père et du Fils dans la Sainte-Trinité. Jésus est pénétré de cet Esprit d'amour, comme le charbon embrasé est pénétré par le feu ; Jésus est tout amour avec son Père céleste, comme le charbon embrasé est tout feu et tout ardeur. Jésus aime son Père, comme son Père mérite d'être aimé, c'est-à-dire infiniment. C'est un Dieu qui aime un Dieu. C'est l'amour parfait et divin, absolument digne de Celui qui est parfait, qui est la Bonté et la Beauté éternelle, et dont les perfections infinies méritent un amour infini.

Jésus aime son Père "de tout son cœur, de toutes ses forces et de toute son âme." Il l'aime "de tout son cœur," c'est-à-dire avec toute la tendresse et toute la force de sa volonté ; il l'aime uniquement et souverainement, et n'aime rien qu'avec lui et en lui. Il l'aime "de toutes ses forces et de toute son âme," c'est-à-dire que tout, en sa personne, en son esprit, en ses pensées, en sa mémoire, en son humanité sainte tout entière, est rempli de Dieu et ne vit que pour Dieu. Jamais personne ne pourra comprendre l'abîme infini de l'amour de Jésus envers Dieu son Père.

Eh bien, ce cœur divin, foyer de cet amour infini, il est dans ton cœur, ou, pour mieux dire, ton pauvre petit cœur est dans le cœur sacré de Jésus, et Jésus veut t'embraser, te pénétrer de l'amour qu'il a pour Dieu, son Père et ton Père, comme un immense foyer embrase et allume un petit charbon que l'on y jette. Comment se fait-il donc qu'au milieu de ce feu dévorant le petit charbon demeure presque froid, tout obscur et comme insensible aux ardeurs qui l'entourent ? Quelle merveille est cela ? Et que signifie ce prodige ? Hélas, ce prodige, c'est notre histoire à presque tous. Notre Seigneur répand en nous l'Esprit d'amour, et nous n'aimons pas ; ou du moins, nous aimons si peu, si mal, si froidement que l'ont peut appeler cela ne pas aimer. Humilions-nous devant notre bon Dieu ; et demandons-lui de changer notre misérable cœur, et de le rendre moins indigne de ses grâces.

Il faut observer cependant qu'il n'en est pas de l'amour du bon Dieu comme de nos autres affections, pour nos parents et nos amis. Nous voyons, nous touchons , nous caressons et embrassons les personnes qui nous aiment et que nous aimons sur la terre ; et nous trouvons dans cet usage de nos sens un aliment sensible et particulièrement consolant pour notre affection. Il n'en est pas ainsi du bon Dieu ; car, ne pouvant ni le voir, ni le sentir, ni l'entendre, ni l'embrasser, quoiqu'il soit tout près de nous et en nous, son amour demeure tout spirituel, n'a rien de sensible, il peut être bien réel et le plus profond qui soit, sans que nous en sentions les consolations et les douceurs. Aussi est-ce surtout avec la volonté, plutôt que le sentiment, que nous aimons le bon Dieu. Quand nous avons le sentiment, le goût de ce divin amour, il est si bon, si agréable, et quelquefois si utile ; mais enfin, il n'est pas nécessaire, et l'on peut aimer Dieu pleinement sans avoir de goût de son amour.

Ce qui est vraiment nourrissant, c'est le pain, n'est-il pas vrai, et non les confitures que ta mère a mises dessus, pour te rendre le pain plus agréable ? Les confitures ont bien leur prix ; mais enfin on peut les supprimer sans rien ôter aux qualités du pain, et sans nuire à l'estomac. Il en est de même du sentiment et des consolations de l'amour de Dieu, par rapport à cet amour. Si tu es tout au bon Dieu, si pour rien au monde tu ne veux pécher, si tu excites souvent ton cher petit cœur à aimer ton Père céleste, sois bien assuré, mon enfant, que tu aimes le bon Dieu de toute ton âme et comme tu dois l'aimer. Jésus, en Terre Sainte, quand il avait ton âge, faisait tout par amour et avec amour. Fais de même, puisque tu dois être un autre Jésus, et reproduire le moins imparfaitement possible toute la vie de ton Jésus. Dis aussi souvent que tu le peux au bon Dieu que tu l'aimes. Pour faire flamber le feu, on souffle dessus ; on souffle souvent et on souffle fort ; pour enflammer ton cœur de l'amour de Dieu, que Jésus lui communique, sers-toi de ces petites aspirations, de ces petites prières d'amour : "Mon Dieu, je vous aime ! Mon Dieu, je suis tout à vous !" et autres semblables.

J'ai connu à Vsęrad un bon petit apprenti de dix ou onze ans, qui se préparait de tout son cœur à faire sa première communion. Je lui avais conseillé de prendre cette même méthode, et de faire souvent de petits actes d'amour de Dieu, en allant et en venant, en travaillant, en jouant, en mangeant. Un jour que je lui demandais où il en était de cette bonne pratique : "Oh, répondit-il le sourire aux lèvres, j'aime le bon Dieu de tout mon cœur, et je lui dis plus de vingt fois par jour." Le Notre Père est encore un excellent moyen de raviver en nous l'amour du bon Dieu ; car cette prière divine, que Jésus nous a enseignée, et qu'il récite avec nous jusqu'à la fin des siècles, n'est après tout qu'un grand acte d'amour de Dieu. Le seul de nom de Père donné au bon Dieu suffit pour toucher le cœur.

L'amour de Dieu est la perfection de la religion chrétienne et de la piété ; et une âme est d'autant plus parfaite qu'elle aime le bon Dieu plus parfaitement. »
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25 décembre, 14h30, chemins montagneux, périphérie de Covadonga,

Chemins Montagneux

Les pèlerins arrivaient à la moitié de leur périple tant éprouvant. Il faut dire que les irrégularités du terrain de la montagne ne facilitait pas les choses cela rendait le transport des chars périlleux et éprouvant. Malgré les difficultés les Naveceos tenaient le coup, il était de leur devoir de croyant que d'acheminer ces chars jusqu'à la Catedral de la Piedaz. Ce lieu était spécial pour le Royaume de Naveces, c'est Onofre l'homme qui a réussi à mettre en déroute les occupants Métaniens présents sur le territoire depuis plus de 200 ans. Depuis donc sa création en 1387, cet endroit était resté important aux yeux des habitants considérant ce monument comme la représentation de leur foi et de leur nation. Covadonga est une grande ville, mais lorsqu'on la quitte on est directement plongé dans les montagnes comme dans 60 % des terres du Royaume de Naveces. Ce pèlerinage permet au Naveces d'apprécier et de redécouvrir la nature riche qui les entoure, il faut dire que cette dernière est très importante dans l'esprit collectif. Ici les bergers laissaient leurs vaches se prélasser dans les montagnes étant en forme de semi-liberté malgré le danger de certains prédateurs.

Montagnes Périphérie Covadonga

Différents paysages magnifiques ne demandaient qu'à être découvert au grand jour. Cependant, la préservation de tel site était une priorité pour le peuple et le gouvernement.

Lacs de Covadonga

Tous marchaient avec détermination sous le soleil athermique, une légère brise venait souffler sur le visages des pèlerins les rafraichissants, c'est comme si le Ciel avait voulu faciliter la marche. Les frères Chrétiens continuèrent tant bien que mal leur progression jusqu'au sommet profitant toujours de la musique dont les orchestres se tournaient dés à présent pour se reposer. Il n'était guère facile de jouer en marchant les pentes abruptes des montagnes de Covadonga.

25 décembre, 16h40, Catedral de la Piedaz, Périphérie Covadonga,

Catedral de la Piedaz

Après une marche longue de 3h10 les pèlerins arrivèrent au pont menant à la cathédrale, les prêtres et l'évêque les attendaient là pour démarrer la cérémonie. De l'eau avait été mis à disposition pour permettre aux visiteurs de se désaltérer. Une fois que tous étaient hydratés, ils furent invité à s'asseoir dans et en dehors du monument où des bancs avaient été déposés pour accueillir un maximum de personnes. Sur ce commença la messe de Noël.

Intérieur Catedral de la Piedaz

L'évêque de Covadonga assura la messe de l'extérieur pendant que le moine principal du sanctuaire de Covadonga assurait celle qui se déroula à l'intérieur de la cathédrale. Des chorales d'enfants en bas âges qui accompagnaient les prières de chants mélodieux. Les musiciens avaient arrêtés leur parade pour prier aux côtés de leurs frères et soeurs chrétiens formant une foule de fidèles rassemblés à la gloire du Christ. L'évêque commença la cérémonie avec ces paroles ;

Autel de cérémonie

"Bonjour à tous, avant de débuter j'aimerais vous remercier d'être venu aussi nombreux pour célébrer l'immense grâce de Jésus Christ notre sauveur. Nous accueillons pour la première fois des frères et soeurs venant de l'étranger pour spécialement prendre part à ces assemblées pleines d'amour. Accueillez les comme il se doit. Commençons donc à entrer en communication avec le Seigneur.."
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