15/06/2013
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Rencontre entre la Clovanie et la Travie [Terminée]

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Rencontre diplomatique
Clovanie - Travie



Rencontre le premier janvier 2010 à Trave, capitale de la Travie


TERMINEE


9 heures
Le Président Mathieu Dupuy accompagné du Ministre de la Défense (Monsieur Rossignol) et du Ministre des Affaires Etrangères (Monsieur Clérico) attendait à l'endroit indiqué par son aide de camp. En face de lui, la Garde était déjà en position des deux côtés du tapis rouge prête à accueillir avec les honneurs Son Excellence. Le Président est heureux de pouvoir commencer une année très importante. Il repensait au fait que, en un jour, il allait rencontrer deux chef d'Etat pour débuter des relations très solides.
Puis, au bout de quelques minutes, on l'informa de l'atterrissage imminent de l'avion clovanien. Un grand sourire apparait alors sur le visage du Président qui allait, après 7 mois d'attente, rencontrer une nouvelle fois une délégation clovanienne. Le bruit du réacteur interrompit la réflexion du Président qui observa avec attention les mouvements de l'appareil. Une fois celui-ci arrivé en face du tapis rouge, la porte s'ouvrit et Son Excellence sortit.
Le Président le salua et lui rappela à quel point était content de pouvoir discuter sur d'éventuelles alliances clovano-traviennes.
"Bonjour et bienvenue en Travie ! Merci d'avoir fait le déplacement pour une rencontre qui, je le crois, scellera l'amitié entre nos deux pays."
1809
Le 2 Janvier 2010, 9h
Aux abords de Trave, Travie,
Avion de l'Empereur.


Assis dans un confortable fauteuil, Pétroléon V regardait le paysage qui défilait à sa fenêtre avec un grand intérêt. C'était la première fois qu'il voyait la Travie, et il l'adorait déjà. Lorsqu'un nuage vint troubler sa vision, l'Empereur tourna pensivement la tête vers son fidèle Ministre Impérial des Affaires Étrangères. Gaspard Razoumikhine consultait une dernière fois ses papiers. L'avion que l'Empereur avait choisi pour ce déplacement était un avion de ligne clovanien de deuxième génération. Pourtant, il aurait pu choisir un bien meilleur avion pour ce déplacement. Dans les garages de Legkibourg trônait un superbe avion fortunéen de cinquième génération. Mais Pétroléon ne voulait pas se montrer à ses amis traviens dans un avion de facture étrangère. Il voulait exposer à ses hôtes le développement de son pays, notamment dans le domaine de l'aéronautique. Il voulait se montrer en tant que clovanien, et non en tant que délégation d'une puissance tierce. Cette rencontre concernait la Clovanie et la Travie seulement.

"Votre Seigneurie Impériale ? appela un homme en uniforme, nous atterrissons."

L'Empereur hocha la tête et réajusta son vêtement, avant de se lever et de se diriger vers la porte de l'appareil. Il était accompagné, en dehors de Monsieur Razoumikhine, de Monsieur Joffrin, son Ministre de la Guerre et des Armées, ainsi que de Monsieur Roisec, Ministre Impérial des Sciences, de la Technique, et du Travail. Quelques membres de sa garde rapprochée étaient aussi présents, tirés du fameux bataillon de Saint Alain.

Tout ce beau monde sortit de l'avion et s'avança sur le tapis rouge installé pour l'occasion. Le souverain ne put réprimer un sourire sincère en apercevant la figure amicale du Président Dupuy. Les deux hommes se serrèrent la main et échangèrent quelques mots.

"Nous sommes tout aussi ravi de vous rencontrer à nouveau, Monsieur Dupuy. Ce voyage était fort long, mais la vue de votre beau pays m'a immédiatement donné du baume au cœur. Nous avons hâte d'aller à la rencontre de la Travie."
2208
8h30

Après l'échange des salutations et des remerciements, le petit groupe s'avança vers le cortège de véhicules et entra dans une voiture luxueuse. Le Président invita Son Excellence à s'installer en premier à bord de cette voiture de construction travienne.
"Installez vous ! Le trajet ne durera pas plus d'une quarantaine de minutes."

9h10
La voiture freina et tourna dans une rue perpendiculaire. D'ici, les deux chefs d'Etat pouvait admirer la façade du Palais.
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Palais
Puis, la voiture s'arrêta et un majordome ouvrit la porte. Le Président Dupuy laissa Son Excellence s'avancer en premier sur le tapis vert. La traditionnelle photographie des deux personnalités se serrant la main prise, Dupuy invita l'Empereur à rejoindre la Salle de Réunion
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Salle de Réunion
afin de commencer au plus vite les discussions. En effet, le Président attend avec impatience que des discutions puissent être faites.
Une fois l'Escalier d'Honneur
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Escalier d'Honneur
monté, le groupe tourna à droite puis rentra dans la Salle de Réunion. Le Président débuta immédiatement avec des questions de fond.
"Permettez moi, si vous le voulez bien, de commencer cette rencontre par les questions militaires et principalement sur l'achat de matériel à votre pays. Nous sommes heureux que la Clovanie puisse nous assister dans notre projet de modernisation de l'armée. Nous voudrions alors connaître les différents matériels que vous pouvez nous vendre et surtout à quel prix. En effet, comme vous le savez peut-être déjà, nous ne disposons pas d'un budget illimité - notre pays ne souhaitant pas non plus développer une véritable force militaire. Mais je cède la parole à mon Ministre de la Défense qui est plus à même de converser sur ce sujet."

Monsieur Rossignol, jusqu'à là resté très discret, s'avance un peu et commence à énoncer, dossiers sous les yeux, les objectifs du Projet Economique Militaire.
"Nous avons déjà dialogué par le biais de missives diplomatiques sur la volonté de s'équiper en avions. En effet, nous pensons que ce matériel est, pour le moment, la meilleure solution puisqu'il permet une défense de l'air mais aussi du sol. De plus, ceux-ci peuvent se déplacer rapidement sur tout le territoire et ainsi répondre à toutes les menaces envisageables (bien qu'il n'y en ait pas à ce jour). Notre priorité se porte donc sur les avions, équipés évidement de missiles. Nous restons ouvert à d'autres propositions de vente en fonction de ce que vous pouvez nous céder et de nos besoins. N'hésitez pas à nous faire part d'autres armes ou équipements qui pourraient nous être utiles."
2329
Le 2 janvier 2010, 10h,
Salle de Réunion du Palais Présidentiel,
Trave, Travie.


Pétroléon V avait beaucoup apprécié sa petite visite du Palais Présidentiel. Rapidement, tandis que la petite troupe s'avançait dans les couloirs du bâtiment, il avait adressé un regard discret à l'un des hommes qui l'accompagnaient : il avait repéré une décoration dont il voulait s'inspirer pour ses appartements de Legkibourg. Le souverain clovanien raffolait de ce genre de petits détails qu'il pouvait admirer dans les pays qu'il visitait. Il faut dire qu'il ne pouvait se permettre de voyager très souvent, faute de temps. Une fois entrés dans la Salle de Réunion, de goût plutôt moderne en terme de décoration intérieure, l'Empereur put se concentrer à nouveau sur les dires de son homologue travien. Il écouta avec attention les explications de Monsieur Rossignol, se servant un verre de la bouteille d'eau qui était disposée devant lui. Il mourait de soif.

"Vous avez parfaitement raison, monsieur le Ministre. Il est toujours utile de se munir d'une défense aérienne qui tienne debout. On ne sait jamais sur qui l'on peut tomber dans ce bas-monde, Nous vous le garantisson, par expérience. Cela peut même s'avérer vital. Aussi Nous empresserons-Nous de vous aider dans cette entreprise, si vous n'en disposez pas des moyens pour l'instant. Nous considérons la Travie comme un grand ami, et Nous espérons pouvoir un jour la considérer comme un vieil ami, si j'ose dire. Enfin, si Nous osons dire."

Cette omission du Nous Impérial dans la dernière phrase de Pétroléon V ne dénotait pas d'une disparition momentanée de sa bien connue politesse, mais bien plus d'une détente qui parcourait ses nerfs à cet instant. Il se trouvait comme chez des amis.

"Pour ce qui est du matériel aérien dont nous pouvons vous doter, je laisse la parole à Monsieur Paul Joffrin, Ministre Impérial de la Guerre et des Armées.

- Pour l'heure, nous sommes en capacité de vous fournir 6 avions de chasse de première génération, ainsi que 10 missiles de croisière air-sol de première génération."

Le petit homme farfouilla dans ses papiers, un crayon et une calculatrice dans la main gauche.

"Attendez que je calcule... Pour le prix total, tout cela équivaut à un montant de... attendez..."

Il tapa à toute vitesse sur sa calculatrice, et leva vivement les yeux vers le Président Dupuy. Il faut préciser à sa décharge qu'une réforme monétaire venait d'être promulguée en Clovanie, et qu'elle prenait effet ce jour-là !

"... 20 000 Pétroléons d'Or."

Pétroléon V interrompit son Ministre d'une voix forte :

"20 000 ! Nous croyons rêver, mon bon Monsieur Joffrin... Lâchez-donc votre calculatrice, nous sommes ici chez des amis ! 10 000 Pétroléons d'Or feront l'affaire."
1380
10h30

A l'annonce du prix de 20 000 Pétroléons d'Or, le Ministre Rossignol s'étonna puis fit une rapide conversion en Trak. Il pensait déjà au nombre d'avions qu'il fallait enlever pour atteindre les limites budgétaires. Mais l'intervention de Son Excellence l'arrêta dans sa réflexion. Il se tourna alors vers le Président avec un léger sourire.
"C'est exactement ce qui a été convenu initialement par notre Ministère ! Et nous pouvons encore, si nous trouvons des fonds, aller plus loin."
Le Président Dupuy lui répond avec soulagement.
"En effet, l'offre que vous nous faites est très intéressante et je vous remercie pour l'abaissement du tarif. Nous acceptons donc clairement cette offre."
Le Président marqua une pause.
"Nous sommes heureux qu'une vente puisse s'effectuer et nous nous réjouissons du développement de nos armées. Nous sommes reconnaissant de la Clovanie.
Pour reprendre les propos de mon Ministre, nous pourrions aller plus loin mais nous n'avons pas encore assez de moyens. Cela dit, six avions c'est tout de même quelque chose de substantiel. Les 10 000 Pétroléons d'Or vous seront transférés le plus vite possible. Le Ministre de l'Economie a été informé et se tient prêt à effectuer le transfert. Mais ne vouliez-vous pas parler d'autres domaines que l'unique question du matériel militaire ? Il me semble que vous vouliez développer davantage de liens entre nos deux pays. Sachez que nous sommes prêts à entretenir des relations dans divers domaines tels que la science, les techniques, la formation, la réglementation douanière ou tout autre sujet que vous trouvez utile."
1597
Le 2 janvier 2010, 10h45,
Salle de Réunion du Palais Présidentiel,
Trave, Travie.


"Excellent, s'exclama l'Empereur clovanien. Vous dites vrai, Monsieur Dupuy, six avions de chasse, il s'agit d'un bon début. Sachez que c'est un grand honneur pour nous que d'incarner un partenaire privilégié comme nous le sommes dans votre développement militaire. Nous vous avions, il y a un an et demi, fourni votre premier navire, et nous vous fournissons aujourd'hui de vos premiers avions. Enfin, ce n'est pas nous qui vous les fournissons, comprenons-nous bien, c'est vous qui, par votre travail acharné combiné à vos grandes ambitions, vous dotez vous-mêmes d'une force militaire. Nous n'agissons qu'en tant qu'auxiliaires."

Pétroléon V se perdait dans ses mots. Il voulait s'imposer en tant que grande puissance auprès de la Travie, et souligner son apport dans son développement de ces derniers mois, mais il souhaitait bien davantage se garder de passer pour une entité paternaliste auprès d'une nation sœur.

"Il me semble que le sujet militaire est clos, n'est-ce pas Monsieur Joffrin ? Rien à ajouter ? Très bien. Abordons maintenant des thèmes plus joyeux, si vous le voulez bien. Pour tout vous dire, un projet Nous court en tête depuis déjà quelques mois, celui d'établir un pont aérien entre les deux villes de Martilly et de Koslov. Ne serait-ce point une merveilleuse idée, qui permettrait à nos deux nations d'échanger encore davantage ? Une baisse significative des taxes serait bien entendu de vigueur, offrant ainsi et aux Clovaniens et aux Traviens de nouveaux biens à prix abordables. Je regrette que mon Ministre du Commerce ne soit pas de la partie ce matin, il nous aurait éclairé sur quelques points. Mais tout cela sera revu en aval, bien sûr.

Une autre idée traîne dans nos papiers depuis longtemps, celle d'ouvrir un lycée clovanien à l'étranger. Cela pourrait-il se faire en Travie ?"
1446
12h

Le Président était ravi qu'un autre sujet soit abordé au cours de cette rencontre afin de développer davantage les relations entre les deux pays.
"Je vous remercie grandement pour l'importance que vous portez à notre égard en multipliant les projets communs. En ce qui concerne le pont aérien, nous acceptons volontiers. Le trajet Koslov-Martilly ne durant même pas une heure en avion, il sera très aisé de développer un axe d'import-export entre ces deux villes. De plus, nous acceptons l'abaissement des taxes afin de nous permettre de commercer dans des conditions optimales. Nous construirons rapidement une extension à la zone fret de l'aéroport de Martilly afin d'accueillir encore plus de produits clovaniens. Vous nous proposez d'installer un lycée clovanien à l'étranger pour la première fois et vous avez choisi la Travie ; nous en sommes honorés. Nous acceptons avec grand plaisir. Nous vous offrons un bâtiment à quelques kilomètres du Palais, dans notre capitale."
Un conseiller rentra dans la salle avec une photographie à la main.
Photographie du Lycée
Lycée clovanien de Trave
"Voici le futur lycée clovanien. J'espère que ce bâtiment sera un symbole fort de notre union."
Puis le Président marqua une pause, il pensait qu'un avion l'attendait pour le Luminor.
"Concernant l'achat d'avions et de missiles, notre Ministère des Affaires Etrangères a transféré les sommes dues. Nous avons également une proposition à vous faire, celle de la création d'un Institut Travien sur votre sol. Qu'en pensez-vous ? Si vous avez d'autres projets nous répondrons toujours présent. Je pense que nous avons bien discuté aujourd'hui et que les échanges ont permis de nouer une forte relation."
2501
Le 2 janvier 2010, 12h30,
Salle de Réunion du Palais Présidentiel,
Trave, Travie.


"Nous avons bien discuté, certes, prononça Pétroléon V avec amusement. Nous aimons beaucoup le bâtiment que vous mettez à notre disposition pour installer ce fameux lycée clovanien. Son style très moderne lui donne une allure fière et pionnière, ce qui correspond parfaitement à ce projet. Nous ferons bientôt en sorte que des jeunes clovaniens s'asseyent sur ses bancs. Nous portons ici l'avenir, Messieur ! De cet établissement sortirons nos futures élites, nourries durant toute leur scolarité par une amitié clovano-travienne.

En ce qui concerne l'installation d'un Institut Travien en Clovanie, il s'agit d'une excellente idée. Vraiment, Nous nous félicitons tous d'organiser ici cette entretien : nous accomplissons ici de grandes choses ! Bien sûr, nous l'acceptons, et un lieu sera rapidement mis à votre disposition. Par ailleurs, les avions et les missiles vous serons transmis le plus tôt possible.

Mais je vois que vous sous-estimez notre capacité à collaborer davantage, mon cher Président, vous pensez que nous en avions fini avec vous, ha ha !

Nous vous réservons en réalité encore une chose, et non des moindres. À dire vrai, nous avions déjà évoqué ce projet dans une de nos missives diplomatiques. Il faut bien, à Nos yeux, sceller une bonne fois pour toutes cette amitié, n'est-ce pas ? Tous ces projets que nous menons ensemble caractérisent bien sûr cette entente évidente qui existe entre Clovaniens et Traviens, mais ne croyez-vous pas que nous devrions graver tout cela dans le marbre ? Nous pensons quant à Nous qu'il s'agit de la suite logique.

Aussi vous proposons-nous aujourd'hui la signature d'un pacte d'amitié clovano-travienne."

L'Empereur fit signe à Monsieur Razoumikhine de sortir le fameux traité qu'ils avaient préparé avant cette rencontre.

Pacte d'amitié entre la Clovanie et la Travie

Pétroléon V a écrit :
Pacte d'amitié entre la Clovanie et la Travie

Par la présente, l'Empereur Pétroléon V de la République Impériale Pétroléonienne ainsi que le Président de la République Démocratique Travienne Mathieu Dupuy ont cru bon de sceller leur amitié par un traité qui consacrerait leurs efforts récents d'entente et de collaboration. Cette alliance se définit par les articles suivants :

Article 1 :

Les deux parties contractantes s'engagent à ne mener aucune action qui pourrait troubler la paix et l'amitié entre la Clovanie et la Travie.

Article 2 :

Les deux parties contractantes s'engagent à se défendre mutuellement si l'une des deux nations vient à se faire attaquer injustement.

Article 3 :

Les deux parties contractantes proposeront toujours, dans la limite de leurs moyens, leur aide si l'autre partie la nécessite pour le développement de sa nation.

Article 4 :

Sans date de fin, ce pacte d'amitié n'est modifiable ou résiliable qu'au consensus des deux parties.

"Bien sûr, nous pouvons discuter des quatre articles de cette alliance, ou même en rajouter si vous le désirez."
1130
13h

Le Président, un peu surpris, répondit.
« Nous sommes entièrement pour le fait de sceller par un traité notre entente et nous remarquons avec joie votre souhait d’aller encore plus loin. Nous acceptons donc de signer un pacte d’amitié entre nos deux pays et cela nous semble évident.
Concernant l’article premier, celui-ci nous convient parfaitement compte tenu du fait que la Travie est neutre de facto et compte tenu que notre amitié est sincère. »

Il marqua une pause. Le Président semblait embarrassé d’aborder l’article 2 et se tourna vers Monsieur Rossignol qui lui fit un geste d’acceptation de la tête.

« Concernant l’article 2, celui-ci est toutefois plus difficile à signer. Comme je vous l’ai dit à l’instant notre pays souhaite conserver un maximum de neutralité dans les éventuels conflits militaires à venir. Mais nous considérons que les mots « attaquer injustement » ont un poids important. L’aide ne concernera seulement que les cas de défense, en réponse à une attaque qui doit s’avérer injustifiée. Comme le veut notre Constitution, le texte sera voté par le Parlement. Mais ne vous faites pas du souci, le texte sera adopté. Il en va ici de la relation entre deux amis.
Les deux derniers articles sont naturellement acceptés sans condition.
Nous vous remercions grandement pour ce traité. »
1804
Le 2 janvier 2010, 13h08,
Salle de Réunion du Palais Présidentiel,
Trave, Travie.


L'Empereur de Clovanie avait remarqué la surprise de son homologue travien, et il écoutait sa réponse avec appréhension. Il connaissait le désir de neutralité de cette nation, et se demandait s'il n'était pas allé trop loin en proposant une telle alliance, qui lui semblait toutefois légitime. De plus, la Travie avait tout à gagner à collaborer avec la Clovanie, et les dernières négociations l'avaient prouvé. Lorsqu'il entendit que Monsieur Dupuy se montrait favorable à sa démarche, il fut d'un coup empli d'une légèreté qui pouvait s'observer dans le pétillement de ses yeux. Il écouta la réponse du Président jusqu'au bout.

"Rassurez-vous, aucun mot n'est laissé au hasard lorsque nous prenons des décisions de cette importance. Le mot "injustement" prend donc une place capitale dans cet article 2. En aucun cas ce traité n'a pour but de rendre une de nos deux nations esclave de l'autre en la forçant à la suivre dans la moindre de ses expéditions militaires. Premièrement, nous sommes tous deux des hommes de raison qui ne déclarons point la guerre au tout-venant, et s'il nous arrivait de nous trouver dans l'obligation de mener un conflit armé, ce traité ne vous intime guère de nous y assister. Simplement, si l'un de nos deux pays se trouve un jour menacé injustement, c'est-à-dire alors qu'il n'a commis aucun acte envers quiconque qui n'aille dans le sens de la vertu, l'autre se trouvera dans le devoir de l'assister. Il s'agit seulement ici des lois de l'amitié, n'est-ce pas ? L'amitié n'a point pour unique but que de profiter de l'autre, mais d'être aussi prêt à faire des sacrifices pour lui. Enfin, si cette explication vous satisfait, Nous sommes ravi d'avoir pu atteindre un tel degré de fraternité entre la Clovanie et la Travie. Quand mon avion se posera à nouveau sur le sol Legkibourgeois et que la nouvelle sera annoncée, le peuple clovanien ne chantera plus qu'à la gloire de la Travie et de son Président !"

Le trait fut apporté par Gaspard Razoumikhine aux mains du Président Travien afin qu'il y appose sa signature.
1357
13h20

Le Président était maintenant tout à fait certain de signer le traité. Monsieur Razoumikhine arriva au niveau du chef de l'Etat. Ce dernier signa sans hésiter ce Pacte d'Amitié, premier acte important de cette nouvelle année. Une fois la signature terminée, le Président se leva et apporta de lui-même le parapheur à l'Empereur. Avec un grand sourire, Monsieur Dupuy lui sera la main.
"Je vous remercie pour le déplacement et pour toutes les idées que vous avez eu. Nos deux pays sont en ce moment en train de sceller une véritable amitié, comme la Travie n'a jamais eu."
Une fois le Pacte signé par les deux parties et les échanges de politesse terminés, le Président proposa à l'Empereur de clôturer cette rencontre.
"Cette matinée a été très fructueuse. Je vous remercie encore une fois. N'avez-vous rien a jouter ? Si tel est le cas, nous pouvons nous quitter. Nous vous aurions bien offert une visite complète de la capitale mais mon agenda ne le permet pas."
Le Président raccompagna l'Empereur clovanien en passant par le grand couloir et en traversant les différentes pièces importantes du Palais. Arrivé sur le perron, la Garde joua l'hymne de la Clovanie, Pour l'Empereur.
Le Président salua et accompagna l'Empereur jusqu'à la voiture qui allait le conduire jusqu'à l'Aéroport International. Une fois le cortège fiant à toute allure sur les grandes avenues de Trave soit parti, le Président prit place dans un second cortège dans la même direction. C'est le début d'une autre rencontre, celle avec le Luminor.

Fin de la rencontre entre la Clovanie et la Travie du 12 janvier 2010
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