03/07/2013
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[GÉNÉRAL] Tairopototo

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Tairopototo - 真珠島 / Shinjujima


Nom officiel : Shinjujima, littéralement île des perles
Nom courant : Tairopototo
Gentilé : Tairopototois / Tairopototïotes

Inspirations culturelles : Océanie, Polynésie, Hawaii

Langues officielles : Tahitien et Ylmasien (Japonais)
Autres langues reconnues : Taparu No Tsumata, nom regroupant les créoles locaux construit autour du tahitien et de l'ylmasien

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : L’Empereur et Tairopototo sont mon héritage / ʻO ka Emepera a me Tairopototo koʻu hoʻoilina
Hymne officiel :

Capitale : Kulanakauhale

Population : 700.000 habitants

Histoire pré impériale :

Tairopototo ou 真珠島 - Shinjujima (île des perles) en ylmasien est la plus petite et la moins peuplée des régions de l’empire, c’est également la dernière à avoir rejoint l’empire et la plus éloignée de Karaimu.

Il était une fois, il y a fort longtemps, un petit pays dénommé Tairopototo. C'était un magnifique pays sur une belle île tropicale avec des plages de sable blanc, des eaux cristallines et des forêts luxuriantes. Les habitants de ce pays étaient de pacifiques Polynésiens vivant en harmonie avec la nature et se nourrissant principalement de fruits de mer et de fruits tropicaux. Tairopototo était alors un endroit paisible où les habitants vivaient principalement de la pêche, de l'agriculture et de la cueillette de fruits tropicaux. La société était organisée en tribus, chacune ayant son propre chef et son propre territoire. Les tairopopotois étaient connus pour leur artisanat, leurs danses traditionnelles et leur musique. Les tribus cohabitaient harmonieusement pendant plusieurs siècles jusqu’à l’arrivée des premiers explorateurs, vers l'an 1520, qui semèrent la division pour essayer de prendre le pouvoir sur l’île. À partir de là, l'île était confrontée à des défis, notamment une forte concurrence entre les tribus et des conflits liés à la répartition des terres. Les guerres entre tribus étaient fréquentes et souvent violentes, entraînant des pertes humaines et la destruction de villages entiers.

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C'est dans ce contexte que le chef de tribu Tiki émergea. Originaire du petit village de Manama’o, Tiki était un guerrier courageux et un chef habile qui réussit à unifier plusieurs tribus de Tairopototo sous sa propre autorité. En utilisant ses compétences de négociation et de diplomatie, il réussit à mettre fin aux conflits entre tribus et à instaurer une paix durable sur l'île. Tiki a également encouragé l'échange culturel entre les tribus, favorisant ainsi l'harmonie et l'unité sur l'île.Sous sa direction, Tairopototo est ainsi devenue une région prospère et paisible où les habitants purent s'épanouir et développer leur culture unique. Il mit en place un système politique original, semi-démocratique avec de nombreuses chefferies et rois locaux, mais avec plusieurs assemblées délibérantes sur des sujets spécifiques tels que la guerre, la culture ou l’aménagement de l’île. Régulièrement des navires d’exploration du monde entier accostèrent sur l’île, le plus généralement dans un but colonial, mais sans jamais de grand succès.

Un jour, un autre navire inconnu est apparu sur l'horizon. Il s'agissait d'un navire militaire burujois parti de Jyanmen, préfecture de BongDang, en direction de Cendane ; mais le navire prît dans une tempête se perdit et accosta près de Tebwabewa. Les Burujois épuisés par la tempête, désorientés par des semaines d’errance en mer et terrassés par la faim et la fatigue n’adaptèrent pas l'attitude classique des explorateurs et colons vue jusqu’alors sur l'île. Les Tairopototois offrirent l’hospitalité à ces navigateurs burujois qui découvrirent les splendeurs de l’île et offrirent en retour nombre de marchandises qui se trouvaient en leur navire. Au début, les habitants de Tairopototo restaient néanmoins méfiants envers les Burujois et leur culture étrange. Mais au fil du temps, les deux cultures commencèrent à s'entremêler et à s'influencer mutuellement. Les Polynésiens ont commencé à adopter les coutumes nippones, comme la culture du thé et les arts martiaux. Les Burujois, quant à eux, ont commencé à apprécier la musique et la danse polynésiennes. Après plusieurs semaines de repos, un navire réparé et un monceau de cadeaux, les Burujois retournèrent en Ylma Jinu. Après une audience avec l’empereur, ils retournèrent à Tairopototo avec 4 navires chargés de présents mais emportant aussi nombre de scientifiques ainsi que des poètes et des peintres. Ils furent accueillis avec beaucoup de joie et les Tairopototois apprécièrent l'amicalité des Burujois, affectionnant surtout l’échange réciproque de connaissances ainsi que les divers présents. Par la suite, 6 autres expéditions eurent lieu avant l’établissement d’une présence permanente burujoise dans le village de Manama’o. Cette présence purement scientifique et artistique à l’origine se militarise cependant au fil des années.

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Pendant ce temps, dans le reste de l’empire, les beautés et les charmes de Tairopototo se répandirent dans les grandes villes par le biais de nombreux poèmes et de somptueuses estampes qui incitèrent l’élite burujoise à découvrir l’île, voire pour certains à la coloniser. L’empereur de l’époque décida donc de renforcer encore la présence sur l’île et fit signer des contrats “d’autonomie” auprès de plusieurs chefs qui finirent par placer leurs villages sous l’autorité burujoise dans certains domaines comme la protection des terres ou la levée de certains impôts.

En 1743, des colons eurysiens arrivèrent en nombre sur l’île après de nombreuses expéditions infructueuses et commencèrent alors à ravager l’île. Ainsi, les soldats burujois protégèrent tant bien que mal les terres placées sous leur protection. Des marins présents sur place retournèrent au plus vite à Cendane et en Ylma Jinu pour monter 2 forces expéditionnaires capables de restaurer la liberté de l’île. 7 mois après l’arrivée des Eurysiens, près de 50 navires burujois arrivèrent sur le littoral de Tairopototo et coulèrent l’intégralité de la flotte ennemie en une nuit, les prenant alors par surprise et en utilisant la célèbre technique de “l'attaque étoilée burujoise”. En moins d’un mois, l’armée burujoise détruisit totalement l’occupant et affirma son pouvoir sur l’île. Les insulaires, impressionnés par la puissance burujoise et redoutant de nouvelles attaques étrangères, implorèrent l’armée impériale de demeurer sur l’île. Cependant, face au danger que pouvait représenter la baisse de présence de l’armée sur le territoire impérial, 35 bateaux retournèrent dans leur port d’attache dès 1744, puis 10 autres en 1745. Malgré tout, les Tairopototois ont toujours désiré que la présence de l’armée impériale soit maintenue ; toutes les chefferies et tribus signèrent les contrats d’autonomie délivrés par les Burujois. Apprenant cela, l’empereur Tadashi Ier se résout à visiter l’île et, à peine arrivé sur celle-ci, proclama l’intégration de Tairopototo dans l’empire. Le peuple insulaire accueille cette nouvelle avec grande joie, et demeure encore aujourd'hui presque le seul cas d'adhésion d’un pays à un empire.

Administration :
Tairopototo suit le modèle administratif classique de l’empire avec une version cependant simplifiée en raison de la moindre importance de celle-ci sur les plans de la démographie et de la superficie territoriale.

Ainsi, il n’existe pas 5 types de municipalité - kaunihera - mais seulement 2 :
- Les villages, kainga, regroupent toutes les municipalités, quelle que soit leur taille. Elles sont dirigées par un délégué local, nommé par le Représentant préfectoral.
- Les capitales préfectorales, te taone nui, au nombre de 3, sont les plus grandes villes de leur préfecture. Elles sont dirigées par un délégué impérial nommé expressément par l’empereur.

Délégation de kolokulu
comité

Le délégué local est en charge de compétences presque toujours inchangées selon les régions : gestion de l’état civil, direction de l'administration communale, gestion des forêts, des rivières… élaboration de la stratégie communale soumise à l'administration impériale, gestion de la voirie et des petits transports publics… Il peut parfois arriver que l’administration préfectorale prenne en charge certaines compétences comme les transports publics. Les capitales s’occupent également des pompiers et de la police ainsi que de certaines compétences dévolues par leurs préfectures.
Il existe ensuite les préfectures ou rohe ; Tairopototo en dénombre 3 :
- 1729 : Kūlanakauhale / 輝くベリー - Kagayaku berī (baie radieuse)
- 1533 : Kolokulu - Kahakai nui / 千鳥ビーチ - Chidori bīchi (plage des 1000 oiseaux)
- 1730 : Tekatibara - Lua pele liilii / 魔法の空き地 - Mahō no akichi (clairière enchantée)

Le premier nom est le patronyme local, l'autre le nom donné par les colons, en ylmasien.

Délégation de Kūlanakauhale
comité

L’organisation actuelle des préfectures remonte à 1867 et la réforme territoriale de l’empereur Hitoshi. Chaque préfecture porte ainsi le nom de la ville où est situé le bureau préfectoral impérial. Initialement, la création des préfectures était avant tout destiné à une simplification administrative du territoire, pour faciliter la localisation des communes sur les cartes et fixer définitivement les limites de chaque commune. La création des administrations préfectorales dans les autres régions : 1904 en Ylma Jinu, 1909 au Xinemane, 1917 à Cendane et 1919 au Vomogorod pousse enfin à la création de l’administration de Kūlanakauhale en 1925, puis Kolokulu en 1931 et Tekatibara en 1937. Au fil des années, ces simples bureaux qui servaient jusqu'alors à appliquer la politique de Karaimu se sont mus en petites administrations décentralisées gérant les affaires courantes de la préfecture, mais toujours sous la tutelle de l'administration de Karaimu. Depuis 1980, chaque préfecture est dirigée par un “Représentant préfectoral” nommé pour 3 ans par l’empereur et aux compétences relativement limitées ; il dirige avant tout l'administration selon les ordres des départements de Karaimu. Leurs compétences sont ainsi variées : distribution des aides sociales, élaboration de la stratégie préfectorale, coopération entre les communes, entretien des établissements impériaux, excepté dans les capitales… Le délégué préfectoral nomme également les délégués des kainga.

Entre la préfecture et l'administration centralisée existe aussi le Comité des Préfectures de Tairopototo ou komiti rohe. Ce comité réunit les délégués impériaux des 3 préfectures et vise surtout à favoriser les coopérations entre les préfectures ainsi qu'à harmoniser les politiques publiques. De plus, il établit le lien entre les préfectures et le département de Tairopototo de Karaimu.

La direction du Comité des Préfectures est assurée par Teura Raiatea depuis le 1er mars 2008, date de son élection-nomination. Elle était alors de 2002 à 2008, la Représentante impériale de Kūlanakauhale, et de 1999 à 2002, la vice-déléguée impériale de Kūlanakauhale.

Teura Raiatea est née le 23 février 1970 à Kūlanakauhale, née d'un père conducteur de bus et d'une mère professeure des écoles, elle fait toutes ses études classiques dans la capitale de Tairopototo jusqu'à l'obtention de son CICC à l'âge de 19 ans, avec une année spéciale d'approfondissement linguistique. Elle commence tout de suite à travailler dans l'un des offices du tourisme secondaire de sa ville, ayant montré une grande passion pour le patrimoine et la culture de Kūlanakauhale. Elle est rapidement remarquée pour son talent d'oratrice, pour sa connaissance de la culture locale et sa maitrise des langues étrangères : japonais, chinois, russe et allemand en plus du maori. Elle est donc promue en 1992, tout juste âgée de 22 ans, gérante de son office du tourisme secondaire, puis en 1994, gérante de l'office du tourisme principal avant de prendre la direction du bureau des offices de tourisme de Kūlanakauhale dès 1995. Elle restera à ce poste 4 ans avant d'être nommée vice-déléguée impériale de Kūlanakauhale en charge du tourisme, de la culture et du patrimoine. A ce poste elle développera l'offre d'information touristique en dehors de la capitale préfectorale et mènera à bien un certain nombre de projets d'embellissement du patrimoine avec notamment la rénovation des édifices administratif culturel, comme la délégation de vice-déléguée impériale de Kūlanakauhale ou le siège du comité des préfectures de Tairopototo. En 2002, elle est nommée représentante impériale de Kūlanakauhale et sera prolongée à ce poste en 2005. En tant que représentante impériale elle continuera sa politique culturelle mais agira surtout sur le renforcement des services de police et de pompier, Kūlanakauhale ayant depuis plusieurs années une image de ville dangereuse et violente et plusieurs incendies meurtriers entre 1997 et 2004 écorne encore la réputation de la ville. Elle renforce les effectifs du commissariat principal et obtient la création de 3 postes secondaires ainsi que l'ouverture d'une deuxième prison dans la région. Concernant les pompiers, elle renouvèle intégralement le parc de véhicules d'intervention, vieillissant et obsolète, et améliore grandement l'entrainement inefficace des pompiers de la ville.

Le 20 mars 2008, elle n'est pas prolongée dans ses fonctions, à la surprise générale créant même des manifestations de mécontentement, et est finalement élue présidente du comité des préfectures de Tairopototo par 3 voix contre 0 quelques semaines plus tard, ce qui satisfait beaucoup les tairopototïotes. C'est la première fois qu'un président d'un comité n'a jamais été délégué impérial, mais c'est aussi la première fois que tous les délégués sont renouvelés intégralement.

comité

Le siège du comité se trouve logiquement dans Kūlanakauhale .

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Démographie :

Population totale :
872.053 habitants en septembre 2013, prévision
832.112habitants en septembre 2012
794.000 habitants en septembre 2011
758.000 habitants en septembre 2010
724.000 habitants en septembre 2009
701.000 habitants en septembre 2008

Densité :
158 hab/km2 habitants en septembre 2013
151 hab/km2 habitants en septembre 2012
144 hab/km2 habitants en septembre 2011
137 hab/km2 habitants en septembre 2010
131 hab/km2 habitants en septembre 2009
127 hab/km2 habitants en septembre 2008

La démographie de la région est extrêmement vigoureuse, avec 4,8% de croissance, Tairopototo est la région qui gagne le plus d'habitants en proportion de sa population. En l'espace de 5 ans, la région devrait gagner pas moins de 170.000 habitants, soit une augmentation de près de 20% de sa population, ce qui n'est pas sans conséquence. Les services publics deviennent très sous dimensionné, en particulier à Kulanakauhale et la hausse très importante des prix du logement pousse les jeunes locaux à rester plus longtemps chez leurs parents ou à carrément quitter la région au profit de préfecture où les logements sont abordables, en particulier la banlieue de Karaimu avec les préfectures de Kurisato et Asadaka. Toutefois, même si la densité a augmenté de 30hab/km2, elle reste raisonnable.

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Vue aérienne d'un quartier résidentiel de Kolokulu

Plusieurs facteurs expliquent cette forte croissance démographique :
- Une natalité très légèrement au dessus de la normale, 2,7 enfant par femme contre 2,5 au niveau impérial toutefois en dessous des 2,9 en Ylma Jinu. La natalité de Tairopototo rentre parfaitement dans la moyenne impériale puisque les standards de la famille idéale : faire des enfants jusqu’à avoir un enfant de chaque sexe est très bien assimilé. Toutefois, il est courant que les deux premiers enfants soient du même sexe.
- Une mortalité plutôt faible, le climat favorable, l’environnement préservé, la faible pénibilité des métiers, le mode de vie sain avec des repas légers et équilibrés et une activité physique importante peuvent expliquer une espérance de vie moyenne de 83,5 ans, contre 79 ans au niveau impérial.
- Un mode de vie relativement moderne en ville, Kūlanakauhale mais également Kolokulu et Tekatibara peuvent être considérés comme de véritables villes modernes comportant des services publics de grande qualité : hôpitaux, établissements scolaires, lieux culturels… permettant l'épanouissement et la qualité de vie élevé de tous.
- Une forte migration interne, les différents facteurs énoncés ci dessus, auquel il faut ajouter un bon niveau de vie économique, font que très peu de personnes quittent Tairopototo et qu’au contraire, des habitants des 4 régions de l’Empire viennent s'installer définitivement sur “l’île des perles” chaque année.


Démographie et densité par rohe / préfecture, septembre 2013 :
Kūlanakauhale : 368.000h dont 111.000 dans la capitale ; 192 hab/km2
Kahakai nui / Kolokulu : 307.000h dont 98.000 dans la capitale ; 170 hab/km2
Lua pele liilii / Tekatibara : 197.000h dont 77.000 dans la capitale ; 109 hab/km2
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Economie

PIB régional :

25.202.331.700$, prévision en 2013
20.752.873.280$, en 2012
17.737.200.000$, en 2011
13.954.780.000$, en 2010
11.736.040.000$ en 2009
10.038.320.000$ en 2008
8.215.990.000$ en 2007

PIB régional par habitant :

28.900$, prévision en 2013
24.940$, en 2012
22.740$, en 2011
18.410$ en 2010
16.210$ en 2009
14.320$ en 2008
11.890$ en 2007

Croissance économique :
17,65%, prévision en 2013
17%, en 2012
27,3%, en 2011
18,8% en 2010
16,6% en 2009
21,9% en 2008

La croissance économique de la région est extrêmement soutenu et après un pic à 27% devrait se stabiliser autour des 17% mais devrait presque tripler en 5 ans, marquant un des enrichissement parmi les plus importants du monde pour une région entière.

L’économie de Tairopototo est assez diversifiée : BTP, agriculture, pêche, services… même si elle est dominée par le tourisme, l’exploitation du sous-sol et les produits de luxe.

Le secteur primaire compte la pêche, l’aquaculture, l’élevage et les plantations en tout genre. Tout d’abord, la pêche est pratiquée de diverses manières : au lagon, en récif ou en haute mer. La pêche au lagon est réalisée par de petites embarcations qui récoltent surtout des trocas (escargot de mer), et des holothuries destinés à l’exportation vers le Xinemane ou la Jinu. La pêche au récif se fait par des embarcations moyennes à quelques dizaines de kilomètres des côtes pour alimenter le marché local. Enfin, la pêche hauturière est effectuée par quelques dizaines de grands bateaux qui remontent avant tout du thon et du marlin. Initialement destiné à la consommation intérieure, de plus en plus de thons sont transformés dans des nouvelles conserveries locales et exportés vers l’Eurysie. En perte de vitesse depuis plusieurs décennies, la filière pêche tairopototïotes retrouve des couleurs depuis quelques années à la faveur d'une politique plus favorable et d’un renouvellement et d’une maîtrise des ressources. Depuis quelques années, l’aquaculture se développe également dans la région, après plusieurs années de recherche et de tâtonnement, la filière a jeté son dévolu sur la très prestigieuse crevette bleue. Depuis 2005, 18 fermes et 6 usines annexes sont dédiées à l’élevage de cette très recherchée crevette qui est ensuite exportée dans le monde entier.

Tairopototo est de plus, progressivement tournée vers l’agriculture pour améliorer l’autonomie alimentaire de la région. Ainsi, l’élevage qui avait pratiquement disparu après la crise économique ressurgit en force dans la province avec plus de 1.500 exploitations agricoles, comptant notamment pas moins de 85.000 bovins, avant tout destinés à la viande, 763.000 ovins et 27.000 porcs. Les plantations ont en revanche toujours gardé une place importante dans l’économie locale. Ainsi, on retrouve aussi bien la culture des fruits (oranges, bananes et pastèques), que des légumes (squashs, patates douces, salades et tomates) sans oublier quelques céréales (blé, riz et sorgho) sans oublier la légendaire pomme de terre de Tairopototo. La quasi majorité de la production agricole est destinée à la consommation locale, environ 50% des produits alimentaires de l’île sont importés de Cendane ou d’Ylma. Il faut ajouter à cela des cultures plus spécifiques et à forte valeur comme la vanille, le santal, le niaouli, l’ylang ylang, le monoï, le coprah ou encore le noni. Enfin, les filières sylvicoles et d’horticultures ornementales émergent depuis les années 2000.
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