Abunaj, aéroport de l'Ambe, 10 janvier 2010. Encore une rencontre de plus pour le Khasser Saroud Al'Tenhè et sa ministre des Affaires Extérieures Siriam Amza, une rencontre qui s'inscrivait dans la tradition d'accueil du Banairah de ses frères afaréens. Rien de particulier non plus sur les sujets de la rencontre, pour faire simple, il s'agissait de faire valoir la puissance économique du pays et de tirer le plus de bénéfices d'un partenariat économique avec l'Arsurma, et d'exploiter le potentiel culturel et touristique du pays, qui constituait aux yeux de l'exécutif un marché prometteur, si l'on respectait les règles d'usage bien-sûr. Protection des milieux naturels, limitation des constructions touristiques, respect d'un cahier des charges d'utilisation de l'énergie, de l'eau et des codes esthétiques du quartier faisaient partie de la doctrine en la matière, avec pour objectif de pérenniser une activité lucrative, et non de gâcher les territoires visités à coups de surcharge des réseaux et de constructions intempestives. Le tourisme représentait également un autre enjeu de taille qui préoccupait les autorités banairaises depuis bien longtemps : l'image à l'international du pays. En favorisant la découverte de la culture banairaise, le gouvernement améliorerait de facto l'attractivité du Banairah, que ce soit économiquement que diplomatiquement ou sociétalement, faisant par cela même la promotion indirecte de son système sociétal.
Enfin, se rapprocher de l'Arsurma était important pour continuer à incarner le rôle de pays majeur du continent, de "grand frère de l'Afarée" comme on lisait dans certains journaux althajir. Prioriser le commerce au sein du continent pour faire naître une véritable communauté économique continentale, qui elle-même pourrait aider à assurer une relative cohérence du continent et in fine, de défendre ensemble l'indépendance de l'Afarée, bien loin d'être acquise : voilà l'idée qu'avaient les dirigeants banairais depuis quelques années. Mais la théorie et la pratique ne se rencontrent pas toujours, et en l'attente de résultats il fallait tenter l'approche.
Enfin, se rapprocher de l'Arsurma était important pour continuer à incarner le rôle de pays majeur du continent, de "grand frère de l'Afarée" comme on lisait dans certains journaux althajir. Prioriser le commerce au sein du continent pour faire naître une véritable communauté économique continentale, qui elle-même pourrait aider à assurer une relative cohérence du continent et in fine, de défendre ensemble l'indépendance de l'Afarée, bien loin d'être acquise : voilà l'idée qu'avaient les dirigeants banairais depuis quelques années. Mais la théorie et la pratique ne se rencontrent pas toujours, et en l'attente de résultats il fallait tenter l'approche.