03/08/2013
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Rencontre diplomatique entre le Pharois Syndikaali, le Finnevalta et la Saare

Rencontre diplomatique entre le Pharois Syndikaali, le Finnevalta et la Saare



Saarelinn, le 2 janvier 2010,
La neige vient de cesser pour laisser place à la nouvelle année. Le marché de noël de la place de l'Eglise est en train de plier bagages, tandis qu'à quelques centaines de mètres de là, au palais présidentiel, l'excitation est palpable.
Dans 3 jours, les dirigeants des pays fenniques, le Finnevalta et le Pharois Syndikaali se rendront à Saarelinn, au cours d'un sommet trinational.
Cette annonce provoqua une grande émotion chez les saarois qui commencèrent à imaginer leur avenir avec leur voisins fenniques.
Autour de la table seront mis des sujets tels que la création d'une armée commune aux trois pays (une armée commune existe déjà entre le Finnevalta et le Pharois Syndikaali), ainsi que des accords économiques et douaniers.
Henrik Kuuskvere accueillera donc ses homologues finnevaltais et pharois le 10 janvier 2010 à 15 heures.


Communiqué officiel du Ministère des affaires étrangères
La Saare se trouvant située entre le Pharois et le Finnevalta, c’est assez logiquement qu’on se retrouva à mi-chemin et bien qu’il fut – par tradition et par soucis de prestige – utilisé l’un des grands navires diplomatiques du Syndikaali pour rejoindre le royaume, le fait de savoir qu’il existait une route terrestre n’étant pas sans rassure quant à l’avenir de la Péninsule. Désormais, malgré les marécages, les falaises rocheuses et l’aridité du climat, on un peu de ce grand pays qu’avait été l’Albi se trouvait désormais rapproché.

Comme c’était la première fois qu’on rencontrait les Saare, le Capitaine Ministre Mainio fit le voyage avec le Doyen Makku et, dans ses valises, le Citoyen Ministre Sakari qui devait poser le tampon dès qu’on parlait alliance, et puis les communistes se méfiaient des libéraux. Au Syndikaali, la séparation des pouvoirs se réalisait de manière assez concrète : les différents partis au gouvernement su surveillaient mutuellement et chacun ayant tendance à mettre des bâtons dans les roues des projets des autres, on s’assurait qu’aucun ne prenait trop de pouvoir.

Le navire accosta à Saarelinn, la capitale, où Mainio et son corps diplomatique, le Doyen Makku et le Citoyen Sakari descendirent saluer leurs homologues. Les Finnevaltais ne devraient pas tarder à suivre mais il aurait été étrange que les deux délégations arrivent en même temps. On comptait s’adresser à la Saare sur un pied d’égalité et bien que des accords existent déjà entre deux de ces trois pays, le Royaume était un frère de sang et d’histoire. Il s’agissait de chercher la conciliation. Les enquêtes d’opinions l’avaient bien prouvé, les Pharois avaient soif de coopération régionale, il s’agissait de ne pas se foirer.

Mainio : Plaisir immense de vous rencontrer en chair et en os ! Nous avons longtemps attendu la réouverture de votre nation, je puis dire sans mentir que c’est un magnifique cadeau pour cette nouvelle année 2010.

Makku : Cadeau je ne sais pas, rien n’est dû, rien n’est dû.

Le ventripotent capitaine ministre lui adressa un regard indéchiffrable tandis que Sakari fit deux pas pour également serrer la main de leurs hôtes.

Sakari : Très heureux de vous rencontrer. L’internationalisme et la coopération militaire sont mes deux passions.
La Saare, voici un pays plutôt oublié dans les livres Finnevaltai, du fait de son isolement des dernières années, mais pourtant l'histoire commune entre les deux pays, les deux peuples, est extrêmement riche. De plus, une frontière commune existe, ainsi ne pas se préoccuper de quelconque coopération ou discussion, dans ce cas précis, revient à ignorer votre voisine avec qui vous voudriez beaucoup parler.

En ce début d'années 2010, les nations de la péninsule Albienne avaient décidé de discuter lors d'un sommet en Saare, petit pays en taille, mais grand en prestige, à mi-chemin entre le Finnevalta et le Syndikaali. Cette rencontre était d'une importance capitale pour les représentants Finnevaltai, cela va sans dire. L'opinion publique Finnevaltaise était très majoritairement favorable à un rapprochement entre les nations de la péninsule et un échec des négociations pourrait être un mauvais événement politique pour le Front populaire. Cela Pasi Pokka le savait.

Pour cela, elle avait invité ses meilleurs ministres à la rejoindre dans cette périlleuse entreprise. Tout d'abord le légendaire Roppe Kottia, un des cinq ministres des affaires étrangères, ayant déjà participé à une rencontre très importante lors de la création de l'union albienne, et deux autres personnages peut connus du grand public Mme Nemira Lavinskiene, une des cinq ministres des armées et Mr Khudus Khalkhan, un des cinq ministres de la jeunesse, de l'éducation et de l'emploi, d'origine Shuharri, mais en qui la présidente avait une confiance inégalée.

Une fois n'est pas coutume, la délégation Finnevaltaise embarqua, dans le seul patrouilleur de première génération, qu'est équipée l'armée Finnevaltaise. La voie maritime avait été préférée pour des raisons d'habitudes, les Finnevaltai préféraient la mer cela n'est pas nouveau et empruntée la route traversant la montagne Finne n'était pas une perspective réjouissance pour les représentants Finnevaltai.

Une fois arriver à Saarelinn, la capitale du Royaume de Saare, les Finnevaltai remarquèrent qu'ils étaient les derniers, comme souvent, une tradition typiquement du coin. Si on peut appeler cela une tradition... L'excitation et la pression se faisaient ressentir dans les 3 camps. Pasi Pokka, elle avait l'air heureuse de retrouver des frères et sœurs perdus, ainsi que des frères et sœurs plus familier...

Pasi Pokka : Bonjour, à tous, un plaisir m'envahit de vous retrouver camarades Pharois, dit-elle en s'adressant au Capitaine Mainio. Quant à vous, Saarois nous sommes tous et toute ravis de vous rencontrer pour de vrai et pour une telle occasion !

Le reste de la délégation Finnevaltaise salua avec les formes les délégations Saaroise et Pharoise...

Pasi Pokka: Bien ! Où allons-nous maintenant ? dit-elle en s'adressant aux représentants Saarois.

L'enthousiasme bien connu de la présidente Finnevaltaise était aujourd'hui, à son paroxysme apparemment...
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