10/08/2013
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Rencontre diplomatique entre le Skogland et le Pharois Syndikaali

Skogstøm 10/01/2010

bureaux du gouvernement

[Néo Akker, président de Skogland, est assis dans son bureau en attendant l'arrivée de la délégation diplomatique du Pharois Syndikaali. Il se parle à lui-même pour se calmer et se préparer à la réunion.]

Néo Akker : Allons, Néo, respire profondément. Tout va bien se passer. C'est une réunion diplomatique normale, rien de plus.

Mais tout de même, il s'agit d'une nouvelle relation diplomatique avec un pays voisin. Il faut que je m'assure de bien comprendre leurs intentions et de leur montrer que Skogland est un pays sérieux et engagé.

Je suis heureux de les accueillir à Skogstøm, notre capitale. Cette ville est le cœur de notre nation, c'est là où tout a commencé pour nous. Nous avons intégré notre pays sur les valeurs de liberté, d'égalité et de solidarité, et Skogstøm incarne ces valeurs.

Cette ville est à la fois dynamique et paisible. Elle abrite des entreprises prospères et des institutions culturelles florissantes. Mais elle est aussi dotée de magnifiques forêts, de lacs et de montagnes qui offrent un cadre naturel exceptionnel.

Je suis fier de pouvoir leur présenter Skogstøm et de montrer à nos voisins que nous sommes un pays prospère et ouvert. Nous avons beaucoup à offrir et nous sommes prêts à travailler ensemble pour un avenir commun.

Allons, ils ne vont pas tarder à arriver. Je dois être prêt à les accueillir et à les écouter avec attention. Cette rencontre est importante pour l'avenir de notre pays et pour la paix et la prospérité de toute la région.
Le Skogland l’ignorait peut-être, mais sa position dans l’océan du nord faisait de lui un pays de grande importance aux yeux des Pharois. La Nouvelle Doctrine, doctrine géopolitique et militaire du Syndikaali, mettait un point d’honneur à garder le contrôle du principal axe économique de la région : la route du nord, qui passait au milieu du Détroit du nord, juste entre la grande île scandinave et la Péninsule d’Albi. A ce titre, entretenir des relations cordiales avec les pays limitrophes à cet axe était un fondamental de la stratégique du Syndikaali qui s’assurait de la sécurité de la région grâce à sa puissante marine, tout en essayant de ménager des pays aux idéologies très différentes.

Le Skogland, parce qu’il était frontalier des stations libres, s’imposait donc comme un partenaire de premier plan pour la sécurisation du passage de la mer polaire. De fait, outre le ministre des Intérêts internationaux, le Capitaine Mainio, s’imposa également la Capitaine Reima, Ministre des Explorations d’Outre-mer et le Citoyen Sakari, ministre de la Défense territoriale.

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Mainio, opulent premier diplomate - Reima, la froide gardienne des mers - Sakari, l'enthousiaste chef des armées

Ce trio, dont chacun des membres représentait respectivement la faction libéral, la faction pirate, et la faction communiste, devrait porter au nord la parole et tenter d’assurer les intérêts du Pharois Syndikaali en mettant en place une coopération régionale. Pour cela, on était prêt à accords et à des concessions, mais il faudrait également se montrer ferme sur certains points.

L’idée d’une intégration du Skogland à l’ONC avait été évoqué dans les médias du pays, ce qui aurait représenté une menace directe pour toute la région. Outre se rapprocher de ce voisin nordique, les ministres avaient mission de prendre la mesure des intentions du Skogland et si nécessaire, d’essayer de le détourner de certaines initiatives… périlleuses.


Comme c’était l’usage et parce que le territoire Skogheimois et le territoire pharois n’étaient pas très éloignés en distance, la délégation ministérielle du Syndikaali arriva en navire diplomatique, de grands bateaux à plusieurs ponts où il était possible d’accueillir dans des salons raffinés les représentants des nations étrangères, mais aussi de loger une équipe de diplomates et d’interprètes pour travailler le temps du trajet.

Le bateau accosta à Skogstøm le 10 janvier 2010, pour la nouvelle année. Les ministres firent abaisser la rampe et se firent accompagner jusqu’au palais présidentiel où ils purent rencontrer Néo Akker, le président du pays.

Mainio : Monsieur le président, c’est un honneur autant qu’un plaisir de vous rencontrer en personne cette fois. Puis-je vous introduire mes homologues, monsieur Sakari, ministre de la Défense territoriale et madame Reima, ministre des Explorations d’Outre-mer.

Les deux saluèrent tour à tour le président.

Reima : Mon titre ne rend pas hommage à mes fonctions, c’est un vieux ministère monsieur le président et son nom n'a pas changé en deux cents ans. J’ai à ma charge la préservation de la stabilité des routes commerciales et des équilibres de la région de manière générale. Vous n’ignorez pas que ces eaux peuvent parfois être troubles.
Bureau

Néo Akker accueillit les ministres pharois avec un sourire poli et les salua chaleureusement.

Néo : Bienvenue au Skogland, c'est un plaisir de vous recevoir ici. Je suis heureux de faire votre connaissance en personne, Mainio, Sakari et Reima. Asseyez-vous, je vous en prie.

Il fit signe à ses invités de prendre place dans les fauteuils confortables du salon et se tourna vers son majordome.

Néo : Pourrions-nous avoir du café et des rafraîchissements pour mes invités ?

Une fois les boissons servies, Néo reprit la parole.

Néo : Alors, par quoi voulez-vous commencer ? J'imagine que vous avez des questions ou des sujets que vous souhaiteriez aborder avec moi. Nous pouvons discuter de tout ce qui concerne nos deux pays et la région en général.
Palais et bureaux avaient l’élégance architecturale classique des vieilles nations eurysiennes. On trouvait une décoration similaires dans les bâtiments de l’ancienne Albi. Les Pharois avaient été plus habitués au béton et au style dépouillé, n’ayant de part leur culture jamais accordé une grande attention aux possessions terrestres. Il n’empêche qu’on se régalait les yeux.

Ils prirent place dans les fauteuils qu’on leur avait désigné, Mainio au milieu, comme l’imposait ses prérogatives de premier diplomate, il avait d’avantage d’expérience et les Pharois l’avaient réélu par deux fois à son poste, preuve de la confiance que la population lui accordait malgré tout. Sakari sortit pour sa part un calepin pendant qu’on apportait des boissons.

Mainio : Je vous remercie monsieur Akker, un peu de café pour se stimuler l’esprit. Et l’imagination.

Le capitaine se prit une tasse et Sakari également, mais Reima préféra en rester à l’eau plate.

Mainio : En effet il y a foule de choses importantes à voir. Peut-être commencer par les questions commerciales ? Nous partageons avec le Finnevalta, votre voisin, un certain nombre de normes en commun, notamment sur les questions de santé. Je pense qu’une harmonisation en faveur de la régulation des prix des médicaments pourrait être une première pierre dans notre relation, si toutefois l’idée d’un puissant secteur public ne vous effraie pas trop.

Il hocha la tête.

Mainio : Mais c’est peut-être un peu spécifique. Peut-être pourriez-vous, monsieur Akker, puisque nous sommes à présents à l’abri des oreilles indiscrètes, nous expliquer un peu plus en détail les objectifs de votre pays ? Au-delà des questions d’ordre général telles que la paix et la prospérité j’entends. Avez-vous une doctrine militaire ? Géopolitique ? Votre pays s’ouvrir au sein d’une région où les équilibres sont fragiles et il est difficile d’y rester totalement neutre. Votre position dans le cercle polaire vous épargne le plus fort des tracas mais je ne vous cache pas que nous craignons des troubles dans les prochaines années et plus les pays de l’océan du nord réussiront à parler d’une seule voix, autour de projets communs, plus nous serons en capacités de les aborder sereinement.

Sakari : Il faudra aussi évoquer les questions de sécurité militaire…

Mainio : Absolument. Je ne vous cacherai pas que le Syndikaali a un certain intérêt à garder une forme de contrôle sur le pôle. Les stations libres jouent ce rôle mais nous serions très intéressés de collaborer avec votre pays autour de ces enjeux. Pour votre meilleur profit.
garde
Dehors alors que les gardes effectuées leurs roulement d’équipe et que les tambours retentissent la neige ce mis à tomber.

Néo Akker écouta attentivement les propositions de Mainio et réfléchit un instant avant de répondre.
Néo : Tout d'abord, je vous remercie pour votre proposition concernant la régulation des prix des médicaments. C'est une question importante pour notre pays, notamment en ce moment où nous manquons cruellement de certains médicaments, comme le paracétamol et les anti-douleurs. Et notre politique en termes de santé nous coûte cher et l’importations des médicaments est un dépense que nous cherchons à réduire.
En ce qui concerne nos objectifs en tant que pays, je dirais que nous avons avant tout une volonté de protéger nos citoyens et de maintenir la paix dans la région. Cela passe notamment par une politique de défense forte et une remilitarisation de notre pays, afin de pouvoir intervenir en cas de conflit dans la zone ou touchant l'un de nos alliés.
Concernant notre doctrine militaire, nous sommes attachés à la défense de notre territoire et de nos intérêts nationaux, mais nous sommes également prêts à collaborer avec nos voisins et alliés pour garantir la stabilité et la sécurité dans la région.
En ce qui concerne la géopolitique, nous sommes conscients de notre position dans le cercle polaire et nous souhaitons collaborer avec les autres pays de la région pour trouver des solutions aux défis auxquels nous sommes confrontés.
Enfin, en ce qui concerne les questions de sécurité militaire, nous sommes ouverts à la collaboration avec les autres pays de la région pour garantir la sécurité et la stabilité dans le nord de l’Eurysie. Nous sommes convaincus que la coopération et la communication sont essentielles pour faire face aux défis actuels et futurs.

Il marqua une pause avant de reprendre.

Néo : Cependant, je tiens à préciser que notre remilitarisation ne vise pas à créer des tensions ou à menacer nos voisins. Au contraire, nous souhaitons travailler avec eux pour garantir la sécurité et la prospérité de la région. Nous sommes conscients que les équilibres sont fragiles dans l'océan du nord et nous sommes prêts à faire notre part pour maintenir la stabilité et la sécurité de la région.
En conclusion, je suis convaincu que la coopération et la communication sont essentielles pour garantir la paix et la prospérité dans la région. Nous sommes prêts à travailler avec le Pharois Syndikaali et les autres pays de la région pour atteindre ces objectifs communs.
Consciencieusement, avec sa mine de bon élève, Sakari prenait des notes. Mainio, de son côté, semblait enregistrer les informations sans avoir besoin de support.

Mainio : Considérant votre intérêt pour les médicaments, je me ferai une joie, monsieur Akker, d'organiser dès que possible une rencontre tripartite voire quadrupartite si la Saare souhaite se joindre à nous, avec nos partenaires et vos voisins du Finnevalta. Les nations de la Péninsule albienne ont formulé l'ambition de se rapprocher autant que possible au regard de notre histoire commune, mais je gage qu'au vue de votre position géographique, aucune ne trouvera à redire au principe de signer avec vous des traités arrangeants.

Il fit mine d'épousseter négligement son costume et reprit.

Mainio : Concernant les affaires militaires, je ne vous cacherai pas que nous considérons à sa juste valeur tout le poids stratégique que représente votre nation dans l'océan du nord. Si le Syndikaali en est l'une des porte, le Skogland est la clef du passage de la banquise. Mais puisqu'il est manifeste que nous avons des intérêts communs, que diriez-vous de passer peut-être à des perspectives plus concrètes ?

Il adressa un regard prolongé à Sakari qui, le remarquant, leva le nez de son calepin et hocha la tête, manifestement excité.

Sakari : C'est peut-être un peu tôt mais...

Mainio : Jamais trop tôt pour envisager.

Sakari : ... pensez-vous monsieur Akker que le Skogland accepterait un partenariat militaire avec notre pays ? Il y a plusieurs formes possibles, bien sûr, selon ce qui vous conviendrait, un accord d'assistance et de défense mutuelle, par exemple, en cas de violation de nos territoires terrestres et marins respectifs mais...

Il reprit son souffle.

Sakari : Je ne veux pas parler à la place des stations libres, bien sûr, mais elles sont un pilier de notre doctrine défensive régionale. Nous serions en fait très intéressés par l'idée d'harmoniser nos doctrines, notamment en sacralisant le passage du nord et l'accès à la banquise, par des déclarations de souveraineté et la mobilisation de troupes.

Le Capitaine Mainio eut un léger sourire.

Mainio : Autrement dit, nous entendre sur nos ZEE respectives, annoncer que nous travaillons ensemble à les défendre et nous donner les moyens militaires de le faire.
Néo prenait des notes sur son ordinateur portable. Sa concentration était telle qu'il semblait ne pas avoir besoin de regarder l'écran pour taper.

Néo: Je suis très heureux d'entendre cela, Mainio. C'est une excellente initiative que de renforcer les liens entre nos nations dans le domaine de la santé. Je suis convaincu que cette rencontre tripartite voire quadrupartite sera très productive pour tous les participants. Nous sommes également ravis de pouvoir contribuer à la stabilité de la région en collaborant avec vous sur les questions de sécurité militaire. Le Skogland est prêt à jouer son rôle et à intervenir si nécessaire pour protéger nos intérêts communs dans la région.

Prenant soin de ne pas laisser transparaître d'émotions trop fortes sur son visage. Après quelques instants de silence, il prit la parole :

Néo: Monsieur Mainio, je vous remercie pour votre proposition de partenariat militaire. Nous sommes conscients de l'importance de nos positions respectives dans l'océan du nord et nous sommes ouverts à l'idée de collaborer avec vous sur ces questions. Cependant, je tiens à souligner que la création d'une marine skoglandaise prendra du temps et que nous avons encore beaucoup de travail à faire pour en arriver là. Nous devrons également consulter les autorités compétentes de notre pays pour nous assurer que tout accord est conforme à nos intérêts nationaux. Mais je suis certain que nous pouvons trouver des terrains d'entente et travailler ensemble pour garantir la sécurité de nos zones économiques exclusives respectives.

Sur ces mots, Néo se tut, laissant le Capitaine Mainio et Sakari le temps de réfléchir à sa réponse.
On entrait désormais dans le vif des négociations, une zone plus incertaine où passées les promesses de bon voisinage et de saine coopération, il fallait aborder des sujets plus urticants, sans avoir l’air de dévoiler trop vite ses cartes, au risque de se faire damer le pion.

Mainio : Formidable ! Actons donc ce rendez-vous, j’en informerai dès que possible madame Pasi Pokka, la présidente du Finnevalta, je suis absolument certain qu’elle sera ravie de vous rencontrer.

La santé, pourvu qu’on ne soit pas trop libéral, avait en général le bon goût de mettre tout le monde d’accord. Une population malade rapportait certes de l’argent aux industries pharmaceutiques, mais il était difficile de présenter cela comme un progrès à ses électeurs. Officiellement donc, tout le monde avait intérêt à nouer des accords et fournir médicaments, traitements et accès aux soins pas trop chers, quitte à vendre de la merde par derrière.
Le tout était de ne pas l’annoncer auprès des journalistes.

Le visage de Mainio se fit un peu plus grave à l’évocation des questions de défense. C’était un sujet complexe qui méritait attention. Les nations n’étaient pas aisément enclines à brader le souveraineté militaire à d’autres, quand bien même leurs armées se réduiraient présentement à peau de chagrin. Le Syndikaali ne cherchait pas à vassaliser ses voisins, mais il fallait bien reconnaître que depuis l’invasion du Prodnov par l’ONC, les Pharois étaient un peu plus méfiants sur les questions de défense.

Mainio : Bien entendu, nous parlons entre démocrates, loin de nous l’idée de vous faire passer outre le travail parlementaire. Nous ne faisons ici que proposer, poser des idées sur la table et voir celles qui, éventuellement, conviendraient le mieux à nos intérêts respectifs.

Il adressa un regard à Sakari, le jeune homme avait beau être d’un parti différent de celui de Mainio, il semblait toujours recevoir ses instructions de ce-dernier, ayant l’habitude de voyager ensemble il s’établissait une sorte de communication silencieuse entre ces deux-là. Cela avait d’ailleurs le don d’agacer les autres membres du Parti Communiste Pharois, dénonçant l’emprise des libéraux sur un des ministres de leur camp.

Sakari : Si c’est de matériel naval dont vous avez besoin, au nom de notre collaboration pour sécuriser la région, nous serions heureux de vous en fournir. Soit en mettant à votre disposition des équipages chargés de patrouiller la région, soit en vous vendant des navires à bas prix. Nous avons des tarifs très concurrentiels pour nos alliés et produisons le plus haut de gamme en matière de technologie marine.

La question de la vente d’arme n’était jamais simple et sans doute sentant que Sakari allait un peu vite en besogne, Mainio adressa à sourire à Neo Akker avant de reprendre la parole.

Mainio : Avant d’évoquer une telle éventualité, j’ai peut-être une solution plus douce. Que diriez-vous d’installer une base polaire conjointe avec les stations libres ? Certes cela vous demandera de supporter ces communistes, mais en nous installant à l’année sur la banquise, nous fermerions définitivement le passage du nord à nous deux.

Le ministre Sakari avait haussé un sourcil à la petite pique du capitaine Mainio aux communistes, mais ne répondit rien.

Mainio : Ce serait à la fois l’occasion de lancer une mission scientifique permanente, et je crois que l’un de nos alliés, le Shuharri, qui se trouve au pôle sud, était intéressé par un tel projet. Mettons en place une base permanente, voire internationale si nous le désirons, et profitons en pour installer au passage une petite base militaire équipée de quelques stations radars. Ainsi, à défaut de posséder une marine puissante, vous aurez la main sur les navires transitant dans la région et en cas de besoin, les stations libres ou la marine pharoise pourront intervenir en quelques heures pour intercepter l’intrus.
Néo Akker acquiesça lentement, en prenant le temps de digérer les propositions de Mainio et Sakari.

Il prit une grande inspiration avant de répondre, cherchant ses mots avec soin pour que sa réponse soit claire et précise.

Néo:
Je comprends que vous cherchez à trouver des solutions pour renforcer la sécurité dans la région et je suis heureux de constater que vous cherchez à le faire de manière collaborative. Cependant, je dois vous dire que la proposition de base polaire conjointe me semble être une idée plus adaptée à notre situation actuelle. Nous devrions travailler ensemble pour empêcher les intrusions dans cette zone et nous pourrions le faire plus efficacement en étant ensemble sur le terrain. De plus, la présence d'une base polaire permettrait de mener des missions scientifiques et de renforcer la coopération entre nos nations.

Quant à la question de la vente d'armes, je pense qu'il serait préférable de ne pas l'envisager pour le moment. Il y a encore beaucoup de négociations à mener et il serait plus judicieux de se concentrer sur la base polaire pour le moment.

Il s'arrêta un instant pour regarder Mainio et Sakari dans les yeux, avant de conclure :
Néo
Je suis prêt à travailler avec vous pour faire avancer cette proposition de base polaire conjointe. Cela renforcerait notre coopération et renforcerait la sécurité dans la région.
Le jeune ministre Sakari ne pu dissimuler une certaine forme de déception mais son homologue Mainio hocha la tête.

Mainio : Sachons rester modéré, vous avez raison. Il appartient au temps de régler nos affaires autant qu'à nous et je m'en voudrai de précipiter des choses qui autrement seraient advenues naturellement. Une mission polaire, donc ! Voilà qui a le mérite de placer nos premières relations sous le signe de la science et de l'aventure !

Il toussota un peu puis repris.

Mainio : J'attire également votre attention sur notre désir, dans les prochaines semaines, de réunir autour d'une même table la plupart des pays bordant l'océan du nord pour en convoquer de nouveau le Conseil de Défense. Vous y avez bien évidemment toute votre place. Il sera question de l'équilibre politique régional, récemment rebattu par les crimes du gouvernement vogimskan et les suites à donner à la suite du Prodnov. Vous joindrez vous à nous ?
Néo finit son café et sortait son agenda, pendant qu'il y vérifiait ses disponibilités son pied tapoté sous le bureau.


Néo: et bien pourquoi pas écoutez, moi qui avais envie de rencontrer d'autres chefs d'État dans la région.

Lui donne une carte d'adresse.


Néo: Voici les différents numéros et adresse numérique où vous pourrez me communiquer les dates et lieu.
Mainio : Monsieur Akker, je vous remercie de votre collaboration. Nos territoires polaires sont notoirement peu fertile, c'est l'ennui de vivre aussi loin au nord, mais nous avons toujours pour nous le commerce, et l'une des routes marchandes les plus les plus riches du monde, si ce n'est la plus riche. Sachons en tirer profit en travaillant en bonne entente.

Il se servit à son tour de boisson chaude.

Mainio : Par ailleurs, nous favorisons aussi le mélange des jeunesses. Sans parler au nom de la Commune d'Albigärk, les universités de la région accueillent depuis des années foule d'étudiants étrangers qui se rencontrent et apprennent à se connaitre dans ce lieu dédié au savoir et à la science. Si vous le désirez, nous serions ravis de vous faire profiter des infrastructures universitaires présentent sur place. J'ai toujours cru en la jeunesse comme vecteur d'amitié entre les peuples. Nous plantons aujourd'hui les fleurs de demain.
Néo, le président du Skogland, hocha la tête, signe qu'il était en accord avec les propos de Mainio. Il se leva de sa chaise et se dirigea vers la fenêtre de son bureau pour contempler la vue sur les montagnes enneigées. Il réfléchit un instant, puis se tourna vers Mainio.

Néo:Votre proposition est très intéressante, Mainio. Nous sommes convaincus que l'éducation est la clé pour un avenir meilleur pour nos peuples. Nous avons déjà commencé un projet de complexe d'éducation moderne reliant collège, lycée et université de droit et d'économie. Cela pourrait être une opportunité pour nos étudiants de bénéficier d'un échange culturel avec les étudiants de votre région.

Il se rassit et reprit

Néo:Nous pourrions également envisager d'organiser des événements culturels et des conférences pour promouvoir le dialogue et la coopération entre nos régions. Nous sommes convaincus que cela renforcerait les liens entre nos peuples et contribuerait à la prospérité de nos deux régions.

Néo prit une feuille de papier et commença à écrire quelques idées. Il savait que ce genre de projet prenait du temps et nécessitait une planification minutieuse, mais il était déterminé à faire en sorte que cela se réalise.

Néo:Par ailleurs, j'ai une idée qui me vient à l'esprit. Pour l'inauguration de ce complexe, je pense qu'il serait intéressant d'inviter des étudiants étrangers à participer à l'événement. Cela permettrait de créer des liens entre les jeunes de différentes cultures et d'enrichir leur expérience universitaire. D'ailleurs un article viens de sortir dans notre journal (la voix du pays) sur le complexe je vous invite à le lire. il lui poussa un journal sur la table

Il se redressa dans son fauteuil et regarda Mainio droit dans les yeux.

Néo:Je suis convaincu que la jeunesse est l'avenir de notre pays et que les étudiants étrangers peuvent jouer un rôle crucial dans la construction de ponts entre nos cultures respectives. Nous devons encourager leur présence et leur participation à la vie universitaire dans notre pays. C'est là un investissement pour l'avenir et une contribution à la paix et à l'amitié entre les peuples.

Il marqua une pause et regarda autour de lui.

Néo:Je suis convaincu que, ensemble, nous pouvons faire de grandes choses. Je suis impatient de travailler avec vous et de faire de notre région un exemple à suivre pour le reste du pays.
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