11/07/2013
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[Haut Bureau des Initiatives] «Inventons demain»

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«Inventons demain»

Haut Bureau des Initiatives, Zaki al-Pour
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Le Haut Bureau des Initiatives est une structure récente dans l'histoire du Liberalintern. Fondé en fin d'année 2009 à Zaki al-Pour, au Banairah, et officiellement ouvert à la Nouvelle Année, il a pour but de recueillir et aider les projets qui lui sont soumis et qui se révèlent intéressants pour l'organisation : projets de recherche, missions humanitaires au nom des valeurs de l'alliance, investissements infrastructurels, ... Comme le souligne Habbab Serhane,
Directeur Administratif du complexe, dans son discours d'ouverture du HBI et par la même occasion, de son investiture suite aux premières élections, «La seule limite, c'est notre imagination, votre imagination».

Accueillant un cabinet de conseil propre au Bureau, des chaires en économie, sociologie et biologie ainsi qu'une centaine de fonctionnaires, le HBI pourrait être amené à augmenter en taille. Ses missions sont :

  • L'évaluation des projets proposés au HBI, tant en faisabilité qu'en cohérence avec les valeurs et objectifs portés par le Liberalintern
  • L'émission d'appels à projets lorsque des besoins de l'organisation ou d'un de ses pays sont exprimés
  • La mise en place de veilles thématiques afin de suivre l'évolution sociétale au sein des états membres ou du reste du monde
Note HRP
Tous les membres du Liberalintern sont invités à participer à la discussion des projets proposés et au dépôt de leurs propositions. Si un joueur propose un projet, les autres joueurs pourront l'évaluer afin d'avoir une discussion rp intéressante.
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Nom du projet : Étude des systèmes agronomiques nationaux et régionaux des membres du Liberalintern
Auteur(s) de la proposition (collectif ou individu) : Mehdi El Kharmout, chercheur en économie agricole à l'Institut d'Agronomie de Balaya, Banairah, pour le compte de l'Institut.
Présentation du projet :

Il est important de donner forme à la Réserve Mondiale de Graines (RMG ci-après) afin d'orienter ses choix de préservation selon les objectifs et besoins de l'ensemble du Liberalintern. Je propose donc, au nom de l'Institut d'Agronomie de Balaya que je représente par le travail que j'y effectue, et sous l'accord de la direction, de mener une étude sur le fonctionnement des différents systèmes de cultures mis en place dans les nombreux territoires et terroirs composant les pays du Liberalintern. Il est inutile de rappeler la diversité des paysages ruraux et de production de nourriture en général, une diversité venant de celle des climats, des sols et des cultures. Parfois, on ne constate que peu de champs traditionnels du fait d'un climat trop rude, mais plutôt des installations technologiques avancées permettant d'y suppléer : serres, cultures aquaponiques, ... ou encore des modes de vie se passant d'une agriculture puissante et se fondant sur l'utilisation des produits de la chasse et la cueillette.
Cette étude a donc pour objectif de connaître au mieux les réels besoins des populations dont nous avons la charge d'aider et de représenter : il est inutile de chercher à sécuriser un type de système de culture en particulier, et il est à mon sens préférable de travailler pour l'ensemble de la communauté, aussi diverse fusse-t-elle.
Mais qu'allons-nous étudier, au juste ? La liste est longue, et potentiellement non exhaustive, à savoir que l'avancement du projet fera surgir de nouvelles problématiques auxquelles nous devrons répondre :

-La situation géographique, pédologique, climatique, sociale et économique des exploitations agricoles
-Les attentes et traditions alimentaires des populations concernées par les systèmes de culture qui les nourrit
-La diversité des cultures, de leur utilisation et de leur transformation
-Les itinéraires techniques qui en résultent
-Les technologies employées dans le cadre de la culture, de l'élevage et de la transformation des matières premières
-Les avantages et inconvénients des dites cultures, technologies, pratiques agriculturales, et autres problèmes structurels
-La législation en vigueur
-La balance matérielle et commerciale des exploitations, ses importations d'énergie, d'intrants, de travail, de capitaux
-Le passif historique, récent comme ancien, des parcelles et du secteur agricultural

On peut constater que ce projet d'études est conséquent et nécessitera l'engagement d'équipes de recherche locales, comprenant le contexte agricultural, sociétal, économique et environnemental de leur pays d'origine. L'utilisation de méthodes statistiques de masse serait intéressante afin d'arriver à faire ressortir des tendances régionales. L'étude permettra également de juger quelles variétés doivent être protégées et conservées par la Réserve mondiale.
Les discussions sont ouvertes.
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A propos du projet : Étude des systèmes agronomiques nationaux et régionaux des membres du Liberalintern
Auteur de la réponse : Cipac Axayacatl, délégué du Club des Phalanstères auprès du Liberalintern et représentant du Grand Kah sur le dossiers liés à la Réserve Mondiale de Graines.

La première marque d’indépendance d’une communauté est aussi, selon ceux que je représente, son premier devoir : celui de pouvoir nourrir ceux qui la composent. L’agriculture, la production et le partage de la nourriture, son caractère renouvelable sont autant d'aspects centraux à l'édification d'une société libertaire durable, et autant d’éléments dénaturés par les sociétés de production modernes. Nous tendons à considérer que l'agroalimentaire moderne, à comprendre l'agroalimentaire capitalisé, répondant avant tout à un devoir de rentabilité, menace l'ensemble de la société. Outre les très nombreux problèmes de destruction environnementale, d'affaiblissement de la diversité génétique des espèces cultivées et de copyright sur certaines semences que soulèveront sans doute mieux nos camarades shuharr, le Grand Kah adopte une lecture profondément sociétale et matérialiste de la question, et souhaiterait y réfléchir de la façon suivante.

Une agriculture est-elle plus adaptée qu'une autre à la création des ressources nécessaires à l'alimentation généreuse d'une population donnée, dans un climat donné, sans porter atteinte à la capacité du territoire à continuer d'être habitable dans les meilleures conditions possibles. Un équilibre difficile à trouver que le Grand Kah lui-même a de nombreuses difficultés à retrouver, du fait de mauvaises décisions dans le courant des années 60 et à la situation particulière de l'Union suivant la révolution de 90 et ce nouveau Cycle de la Roue.

Ainsi il est vrai que l'étude que vous proposez est conséquente et qu'elle nécessitera l'engagement d'équipes de recherche locales pour couvrir l'ensemble des pays du Liberalintern. Cependant, cette approche est essentielle pour comprendre les besoins des populations locales et ainsi orienter les choix de préservation de la Réserve Mondiale de Graines, en plus d'apporter de nouveaux savoirs permettant potentiellement aux communautés locales des entités adhérentes de s'enrichir et de rectifier de potentielles erreurs. Votre approche pragmatique obtient notre soutien car nous croyons que dans l'ensemble, cette étude approfondie permettra de mieux comprendre les besoins et les attentes des populations locales en matière d'agriculture et de préservation des semences.

Nous tenons à signaler qu'une telle étude pourrait ouvrir la voie à des politiques communes librement discutées entre nos communautés, et visant à répondre aux défis accompagnant l'établissement d'une agro-industrie pérenne. Nous espérons qu'à terme, cette initiative pourra amener à la création de corps de formateurs dédiés, ainsi qu'à des investissements communs visant à assister les régions présentant le plus de risque ou, plus positivement, de potentiel.

En attendant, l’Union a commencé à organiser des premiers recensements auprès de ses communes. Une tâche titanesque mais facilitée par le fonctionnement même de nos commissariats et de notre modèle économique. Les résultats seront communiqués dès que possible aux instances dédiées.
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A propos du projet : Mise en place d'accords culturels et éducatifs avec l'Organisation des Nations Démocratiques
Auteur de la réponse : Amélie Notheguill, délégué au sein de Les Amies de la Commune et représentant du Grand Kah sur le dossiers liés aux affaires étrangères au sein du LiberalIntern

Camarades !

Je m’adresse à vous porteuse d’une proposition visant à renforcer à ce jour la sécurité des nations libertaires de ce monde en renforçant une dynamique déjà bien abordée et caractérisant notre bloc, c’est-à-dire sa capacité à respecter les dynamiques multipolaires et son désir d’ériger non-pas une hégémonie idée mais bien un monde riche de tout ce que les libertés peuvent donner de structure politique et pacifiées.

C’est à cette fin que conformément aux premières conclusions des débats concernant la stratégie à adopter en cette nouvelle décennie, je me suis permise d’estimer la nécessité d’une plus grande intégration de l’Internationale avec les différents blocs ne lui étant pas directement hostiles. Par là j’entends, étendre la sphère de nos collaborations avec les pays du monde non-aligné, et préparer les prochains pays alignés à une plus forte connaissance de nos propres logiques de fonctionnement et de stratégie. Car notre objectif est d’assurer la paix de nos peuples et l’extension de la démocratie il convient par conséquent de permettre à celles-là de fleurir dans des espaces n’étant pas directement acquis à la cause libertaire mais dont la logique de fonctionnement laisse une prote ouverte à une extension du champ de la démocratie. Plus prosaïquement il convient d’assurer que es intérêts géostratégiques et matériels des pays émergeant d’aujourd’hui, qui seront peut-être les puissances de demain, coïncident avec les nôtres. Ou peut-être, plus précisément, qu’une opposition trop formelle entre nos nations soit rendue impossible par la solidarité et la proximité de cœur entre nos peuples.


A cette fin nous pensons que l’un des domaines de collaboration devant être tendu en priorité est celui de la collaboration culturelle et universitaire. La raison pour laquelle nous envisageons c’est domaines comme centraux et qu’ils correspondent en bref à celui de la formation intellectuelle et morale des citoyens de tout pays, de l’extension du champ de leur compréhension du monde et des autres. Ce n’est pas un secret : les dictatures vivent de censure et de xénophobie, comme celle portée au pouvoir dans pas moins de trois nations de l’ONC. Cette fermeture d’esprit propice à la haine favorise la transformation des citoyens en peuple, c’est-à-dire en masse informe pouvant être portée dans les directions voulues par leurs tyrans via des méthodes d’action profitant du monopole de l’information. Sans nier la propension du capitalisme à travestir la liberté de la presse et d’expression il faut considérer les espaces de marché de l’OND comme autant d’espaces de liberté moins contraintes où nos idées pourront recevoir un impact positif auprès d’une population. Ces régimes libéraux résistent à la mécanique libertaire des corps sociaux via une propagande du possible et du souhaitable qu’une exposition à nos productions culturelles pourrait à terme mettre à mal, permettant, en termes crus, une gauchisation de l’espace culturel, c’est-à-dire des sphères d’apprentissage et de formation des citoyens.

On pourrait sans doute nous rétorquer qu’une telle ouverture est bilatérale et qu’en important les productions culturelles issues de démocraties imparfaites nous prêtons ne fait le dos à une modification de notre propre sphère culturelle. Je répondrais d’une part qu’un tel protectionnisme ne fait pas honneur aux idées mêmes motivant le fonctionnement de nos systèmes respectifs, ensuite que le capitalisme n’a pas d’idée esthétique propre que celui de la plus grande rentabilité. Si demain le peuple rêve de révolutions, le capitalisme n’hésitera pas à lui vendre les récits qui inspireront les guillotineurs de demain. Si l’on ne peut pas dire que des productions émanant de démocraties imparfaites sont tout à fait inoffensives, elles portent cependant la marque d’un capitalisme tardif, flottant, que nos citoyens ne connaissent pas. Les conditions d’existence sociologiques de nos peuples rendent le message des œuvres capitalistes, un message adapté à un contexte de frustration et de perte de repaire, inadapté à être assimilé sans rapport critique par nos citoyens.

Concernant le pendant éducatif de ces accords, nous pensons qu’ils permettront quant à eux une simple extension de la tradition importante d’accueil universitaire déjà bien implantée dans certains pays de notre grande internationale. Le banairah, Albi, les universités de Lac-Rouge : nos grandes écoles accueillent déjà des milliers d’étudiants étrangers chaque année, et combien de nos propres étudiants partent se former à l’étranger ? Le dialogue scientifique, s’il suit les méthodes en vigueur, ne peut être qu’un atout positif pour le LiberalIntern. Nous devons considérer, du reste, que notre situation de domination des sphères culturelles et universitaires ne saurait se consolider sans communiquer avec les sphères émergentes.

Quelques-unes des mesures phares de ce projet tiendraient donc dans les formules suivantes :

  •  Ouverture d’un plus grand nombre de places dans les universités des pays participant aux étudiants des autres pays.
  •  Facilités douanières et fiscales sur les œuvres culturelles des pays participant.
  •  Création de commissions mixtes permettant l’échange de reliques et d’expertises entre les musées et les laboratoires archéologiques des pays participant.
  •  Jumelage de villes et d’institutions à des fins de coopération culturelle et diplomatique.
  •  Organisation d’un sommet commun entre l’ONC et le LiberalIntern sur les questions de la science et de l’enseignant.
  •  Adoption de normes archéologiques et pour la protection du patrimoine commune.
  •  Ouverture graduelle à la reconnaissance des diplômes des universités des pays participant à des fins de nivellement vers le haut du niveau éducatif global des pays participant.
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