10/08/2013
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Rendez-vous Privé Saint-Marquo-Pharois [TERMINÉ]

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RENDEZ-VOUS PRIVÉ SAINT-MARQUO-PHAROIS À L'IMPERIAL HOSTEL, MONT-LAW

limo
Limousine personnelle de Josh Caleb, en direction de l'Imperial Hostel.

Josh Caleb
Josh Caleb, habillé pour l'occasion.


LE 15 JANVIER 2010
12h50

Josh Caleb était bien assis dans sa limousine qui l'emmena vers le plus ancien hôtel de la ville de Mont-Law. Il s'était levé très tôt pour faire ce voyage de Barthelemew jusqu'à la capitale. Il avait dû laisser les rênes de la mairie de la ville principale de Westmer à son adjointe, Laura Maryhall, le temps de ce rendez-vous impromptu avec l'ambassadeur du Pharois Syndikaali, dont il ne savait pas pourquoi il lui avait donné rendez-vous.

Au téléphone avec sa secrétaire qui l'avait appelé, il était irrité par le fait que cette journée n'avait pas démarré comme il l'espérait.

JOSH CALEB
"Oui, Evelyn, je sais que ce rendez-vous n'était pas prévu, mais veuillez dire à Laura de continuer ce que nous avions commencé."

Un blanc se faisait entendre puis Josh reprit de plus belle.

JOSH CALEB
"Evelyn, je dois vous laisser, j'arrive bientôt à l'Imperial Hostel."

Il raccrocha le combiné, regarda sa montre puis vit que son véhicule commençait à ralentir pour finalement se garer.

LE CHAUFFEUR
"Monsieur Caleb, nous sommes arrivés."

JOSH CALEB
"Merci Dorian."

hôtel
L'Imperial Hostel.

13h00
Il descendit de la limousine pour se diriger vers le hall d'entrée de cet hôtel le plus luxueux de Mont-Law mais aussi le plus ancien car il était le premier construit durant la gouvernance du premier Président. Un portier lui ouvrit la porte vitrée de l'Imperial Hostel afin qu'il se rende vers le pupitre des renseignements où une jolie jeune femme lui demandait si il avait réservé. Josh Caleb lui répondit qu'il avait rendez-vous avec Monsieur Maarika, l'ambassadeur pharois.

Il suivit la réceptionniste jusqu'à une table pour deux avait été réservée.
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L’Imperial Hostel avait ce double-avantage d’être assez chic pour accueillir des invités distingués, et assez cher pour qu’on puisse y acheter la discrétion. L’Ambassadeur Maarika avait demandé une suite « d’affaire » ce qui dans le milieu disait « merci de ne pas nous déranger, et de ne pas poser trop de question ». Il en allait de la réputation de l’hôtel, si demain on apprenait que ces petits rendez-vous s’ébruitaient dans la presse, c’est toute une clientèle fortunée et avide d’intimité qui se serait détournée de ces lieux pour chercher un endroit plus à son goût.

La suite était d’une luxe tapageur, assez classique dans le goût des pays de l’ouest et du sud Eurysien, dont avait en partie hérité Saint-Marquise pour faits de colonisation. Les Pharois, peu habitués en général à ce genre de démonstration de richesse, du moins au niveau des bâtiments, faisaient peu affaire des moulures, dorures, tentures et autres mots en ures, presqu’une torture pour de chevronnés capitaines. Mais monsieur Maarika y avait pris goût. Souvent, les ambassadeurs du Syndikaali rêvaient d’autres choses que des immeubles bétonnés de Pharot et il n’était pas rare de les recruter chez les albiens dont l’histoire royale favorisait l’émergence de goûts aristocratiques.

L’ambassadeur Maarika était un homme sobre, un brin excentrique comme souvent les Albiens pour les autres peuples, mais finalement calme et aimable. C’était un caractère qui allait bien à Saint-Marquise, petite démocratie exemplaire ayant donné à plusieurs occasions des gages à la communauté internationale de sa stabilité et de sa capacité à toujours privilégier la neutre objectivité plutôt que les passions subjectives. Il fallait pour à Mont-Law un homme aussi placide et tranquille que pouvait l’être le quotidien d’un Saint-Marquois, on avait envoyé Maarika.

Cependant, et c’est le propre des ambassadeurs, l’homme avait le nez fin. Il sentait les gens et le ssituations, envoyant méthodiquement des rapports réguliers au Capitaine Ministre Mainio, quelques trois-mille kilomètres à l’Est de là, au Pharois Syndikaali. La prestation télévisée de Josh Caleb avait été remarquée par les Pharois, d’ailleurs la chaîne, roublarde, n’ignorait rien de ses positions anti-ONC au moment de l’accueillir sur son plateau. N’empêche qu’entendre un politicien, fut-il de droite, parler avec des mots si agréables aux oreilles des Pharois, valait bien une tentative de rapprochement.

D’où ce rendez-vous.

On invite Josh Caleb à entrer dans la suite et il fut accueilli par l’ambassadeur Maarika, qui se tenait près d’une cheminé.

- Monsieur Caleb, c’est un honneur de vous rencontrer. Je suis absolument navré de vous avoir imposé un rendez-vous si hâtif, et discret. Ce n’est pas dans mes habitudes et je vous inviterai sous peu d’une manière bien plus protocolaire pour un dîner à l’ambassade.

Poliment, il lui indiqua un siège.

- Buvez-vous quelque chose, monsieur Caleb ? Il y a… presque de tout. J’ai sinon un alcool Priscyllien qui fait ravage au Syndikaali, nous en importons des quantités folles et je dois bien avouer que je comprends pourquoi.

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Monsieur Maarika, ambassadeur du Pharois Syndikaali à Saint-Marquise
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hôtel
L'Imperial Hostel.

Josh Caleb
Josh Caleb, habillé pour l'occasion.


LE 15 JANVIER 2010
Josh Caleb voulait que ce rendez-vous se passe bien. Il se dirigea vers l'ambassadeur pharois, Maarika pour le saluer de façon civilisée. Il s'assit après que Maarika lui avait montré le siège.

JOSH CALEB
"Merci pour cette invitation dans ce lieu, Monsieur Maarika mais vous pouvez m'appeler Josh."

Il prit volontiers le vin priscyllien que lui avait tendu l'ambassadeur pharois. Il prit une petite gorgée de ce vin tant répandu au Pharois Syndikaali.

JOSH CALEB
"Très bon vin, c'est un délice."

Il remit le verre devant son assiette puis commença la discussion.

JOSH CALEB
"Alors que me vaut cette invitation assez soudaine, Monsieur l'ambassadeur ?"

Il y avait très peu de monde à cette heure et à ce jour de la semaine, Josh l'avait remarqué et s'était dit que la discussion avec l'ambassadeur pharois vaudrait son pesant d'or.
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L’ambassadeur leur servit deux verres qu’il déposa sur la table basse qui les séparait. Puis, s’asseyant dans un fauteuil en face de Josh Caleb, lui adressa un sourire entendu avant de lever son verre.

- Josh, entendu. Pour ma part, vous connaissez déjà mon prénom, santé à vous !

Il porta le liquide à ses lèvres, les y trempa pour la forme, puis le reposa devant lui d’un air soudain plus sérieux.

- J’ai écouté avec un intérêt certain vos dernières déclarations depuis votre émission sur Pharois 6 à votre prise de position devant le Capitole. Très courageuse, il faut bien l’avouer.

Il lui adressa un regard prononcé.

- Vous vous en doutez, si c’est en ma qualité d’ambassadeur que je vous ai invité, c’est que le Syndikaali cherche des alliés. Notamment à nouer un réseau d’amis influents à travers le monde qui partagent nos valeurs et notre vision des choses, au moins en partie. Saint-Marquise occupe une place décisive sur la scène internationale et sa réputation n’est plus à faire, de fait celle de ses politiques et hommes d’affaires non plus.

Maarika porta une nouvelle fois le verre à ses lèvres mais n’en bu pas plus que précédemment.

- Je n’irai pas par quatre chemins, monsieur Caleb, le Syndikaali aimerait nouer avec vous un partenariat d’une nature complexe, ambiguë diraient certaines, mais profitables à nous deux. Il me semble que vous avez une campagne à gagner ? Connaissez-vous la légende du cheval de Troie ?

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hôtel
L'Imperial Hostel.

Josh Caleb
Josh Caleb, habillé pour l'occasion.


LE 15 JANVIER 2010
Josh Caleb était surpris par la déclaration de Maarika.

JOSH CALEB
"Je connais cette légende mais si je comprends bien vous voulez m'aider à gagner les élections régionales pour avoir une sorte d'influence en Saint-Marquise ?."

Il connaissait certes cette légende mais il était un peu surpris par ses paroles mais il voulait revenir sur son intervention devant le Capitole.

JOSH CALEB
"Monsieur Maarika, je voudrais revenir sur ce que vous avez dit toute à l'heure. "

Il prit une autre gorgée de vin puis reprit.

JOSH CALEB
"Mon intervention devant le Capitole s'était pour rassurer les saint-marquois des événements du 6 décembre.
Je sais que le Pharois Syndikaali a une relation privilégiée avec Saint-Marquise.
J'ai une question, Monsieur Maarika, à vous poser."

Il reprit une nouvelle fois de ce vin qu'il commençait à aimer puis le regarda dans les yeux.

JOSH CALEB
"Si j'accepte votre proposition, que feriez-vous pour les élections qui arrivent ?"

Il savait intimement que la question qu'il avait posé allait à l'encontre de ses principes mais il fallait qu'il la pose pour savoir dans quelle direction allait cette discussion avec l'ambassadeur pharois.
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On entrait là désormais dans des eaux troubles, l’ambassadeur ne l’ignorait pas. L’était rare que se rencontre en toute discrétion un homme d’affaire et politicien en vue et le porte-parole d’un pays étranger, sans en toucher un mot à la presse, il y avait matière à se méfier. Et de fait.

Le Pharois prit quelques instants pour jauger son interlocuteur. Josh Caleb n’était pas né de la dernière pluie, on ne brassait pas de telles sommes d’argent sans un minimum de roublardise dans le sang. Le Syndikaali comptait là-dessus, mais il fallait malgré tout ne pas se précipiter. Quand on parle depuis les ombres, seule l’effet de sidération provoqué par la franchise ou la double-langue des conspirateurs sont bons à jouer. Tout le reste semble très inapproprié.

- Oh, non, pas vous faire « gagner » en vérité. Nous n’en aurions à vrai dire pas vraiment les moyens et sommes de toute façon déjà en bons termes avec madame Duprey.

Il prit le temps d’écouter la question du politicien, puis de réfléchir à la réponse appropriée.

- Si vous nous le demandez, nous pouvons en effet vous aider. Nous avons des conseillers, des experts, et des médias qui, si on les mobilise correctement, peuvent peser dans la balance électorale. Mais notre objectif n’est pas à proprement parler Saint-Marquise.

Il prit le temps de marquer ses mots.

- Comme vous l’avez dit, nous avons une relation amicale avec votre pays et nous ingérer dans sa politique intérieure est le meilleur moyen de rompre la confiance. Ce n’est pas notre souhait. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un porte-parole qui ne soit pas Pharois. Nous avons besoin que nos messages viennent du monde entier et de fait produisent une cacophonie sidérante pour nos adversaires politiques.

Il eut un sourire discret.

- Je suis ambassadeur pour le Syndikaali, un ambassadeur en pleine lumière mais vous, Josh Caleb, vous pourriez être notre ambassadeur de l’ombre. Votre nationalité et votre fortune font de vous un candidat idéal auprès des autres nations…
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hôtel
L'Imperial Hostel.

Josh Caleb
Josh Caleb, habillé pour l'occasion.


LE 15 JANVIER 2010
Il était vrai que Josh Caleb était dur en affaire, il savait qu'avec l'ambassadeur Maarika, il fallait être ferme. Les paroles de son interlocuteur pharois lui paraissait claires et concises.
Il était hors de question pour lui d'insulter son égo. Il lui répondit en s'avançant un peu plus vers lui.

JOSH CALEB
"Un ambassadeur de l'ombre ? Sachez, Monsieur Maarika, que je suis maire de Barthelemew, pour l'instant et que j'ai des devoirs envers cette municipalité."

Il voulait être clair sur ses positions, il n'était pas du genre à se laisser faire.

JOSH CALEB
"Certes j'ai une fortune, mais d'après ce que vous me dîtes, je serai une sorte de représentant envers les autres nations d'où certaines nous en veulent d'avoir quitté l'ONC. J'ignore si cela serait tout à fait légal mais je suis désolé de ma franchise, je ne suis pas un homme avec qui on joue si vous voyez ce que je veux dire."

Voyant qu'il avait été un tout petit peu fort sur ses dernières paroles, il décida de se reprendre.

JOSH CALEB
"Veuillez m'excuser de m'être emporté. Je doute que vous vouliez vous servir de moi pour des fins qui iraient à l'encontre de mes principes. Qu'attendez vous vraiment de moi pour être ce fameux candidat idéal ?"

Il finit de boire la dernière goutte de vin dans son verre et attendait, en mettant son dos contre la chaise, la réponse du Pharois.

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L'ambassadeur Maarika eut un petit rire rassurant et mis ses mains devant lui, l'air de dire "ne montons pas sur nos grands chevaux".

- Loin de moi, Josh, l'idée de vous demander de manquer à vos obligations. Je connais tout le poids que l'on doit consacrer à son devoir, sinon ma foi je ne serai pas ici, bien que votre compagnie vaille le déplacement.

Il porta en mimétisme le vin à sa bouche et, cette fois-ci en bu une lampée. Pour les nerfs.

- Prenons une situation concrète, cela sera peut-être plus clair. Imaginons un homme d'affaire étranger, peu importe son pays. Si demain cet homme d'affaire est contacté par des Pharois il se méfie, voire il est tenté de jouer double-jeu, d'en parler aux services de contre-espionnage, ou de faire un scandale, ou bien d'autres formes de problèmes fort ennuyants pour notre image publique.

Maarika reposa son verre sur la table.

- Maintenant imaginons que vous, Josh Caleb, invitiez cet homme d'affaire pour un dîner. Une réception. Ce sont des choses qui se font, vous êtes fortuné, politicien de Saint-Marquise, on se dit qu'on passera une bonne soirée.

Il esquisse un sourire entendu.

- A cette soirée se trouve un ambassadeur Pharois. Ou moins que cela, un politicien, un responsable syndical, un capitaine mondain, peu importe. C'est le hasard, ça arrive, mais votre dîner devient une excellente occasion de nouer des liens et personne n'y voit à mal. Et voilà. Le cheval de Troie. Grâce à une petite fête, des individus puissants se rencontrent à l'abri des regards, sans que personne n'y voit malice. N'est-ce pas intéressant ?
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L'Imperial Hostel.

Josh Caleb
Josh Caleb, habillé pour l'occasion.[/center]

LE 15 JANVIER 2010
Josh Caleb écoutait attentivement ce qui disait l'ambassadeur pharois sur une probable mise en scène. Le maire de Barthelemew était enjoué par l'histoire que lui racontait Monsieur Maarika. Il semblait pour lui que la discussion allait être très intéressante.

JOSH CALEB
"Très belle histoire, Monsieur Maarika, je suis un peu perplexe par ce que vous me dîtes."

Un serveur arriva et leur demanda si ils avaient fait leur choix mais Josh Caleb lui répondit que non il se tourna vers l'ambassadeur pharois à qui il attendait sa réponse.
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L'ambassadeur Maarika hocha la tête aux mots du milliardaire. L'homme n'avait pas rejeté l'idée de principe, il s'agissait désormais de se montrer plus convainquant.

- Dites moi, Josh, à quoi aspirez-vous ? Quels sont vos perspectives ? Vos ambitions ? Il y a des choses que même un homme avec votre fortune ne peut s'offrir. Au Pharois, nous affectionnons particulièrement la figure du "pirate", une vieille légende de chez nous dit qu'ils réalisent les rêves.
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L'Imperial Hostel.

Josh Caleb
Josh Caleb, habillé pour l'occasion.


LE 15 JANVIER 2010
Pour Josh Caleb, cette question lui permettait de dévoiler ses intentions à devenir un homme important pour Saint-Marquise. Il prit un air sérieux pour lui exposer son futur destin qui l'avait, si tout allait bien, programmé.

JOSH CALEB
"Pour être franc avec vous, Monsieur Maarika, je ne vous cache pas que ce que j'aspire à devenir un homme important pour mon pays en désirant plus que tout de gagner les prochaines élections régionales afin de devenir Gouverneur Régional de Westmer et de là, peut-être devenir le nouveau président de la République avec qui je pourrais faire des changements que Saint-Marquise a besoin."

C'était assez prétentieux mais il savait que l'ambassadeur le comprenait, après tout il se considérait comme un politicien.
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Il y a des mots qu'il vaut mieux ne pas prononcer, ni même penser, pour s'éviter une mauvaise conscience. Ainsi ne dira-t-on pas "corruption" mais "méthodes plurifrontales de rapprochement de personnalités stratégiques". Lobbying fait moins pompeux. L'ambassadeur Maarika hocha la tête avec le sérieux des hommes d'affaire, un sérieux qui disait "réfléchissons calmement à ce que vous me dites, mais surtout sans aucun jugement de moral".

- Peut-être, Josh, le Pharois pourrait-il vous aider dans cette entreprise ? Je connais quelques universitaires Albiens qui seraient sans doute heureux d'apporter leur expertise à votre campagne ? Les sciences humaines et l'analyse des données permettant des prouesses de ciblage électoral.

Il était plus complexe d'évoquer la question des financements occultes. Certes le Pharois corrompait comme il respirait, c'était presque un principe de fonctionnement de base de son système politique, mais quand on s'adressait à un homme avec l'influence de Josh Caleb, on ne pouvait pas se permettre que celui-ci sorte en claquant la porte, et en promettant de tout révéler à la presse. Il fallait être prudents.
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hôtel
L'Imperial Hostel.

Josh Caleb
Josh Caleb, habillé pour l'occasion.


LE 15 JANVIER 2010
Josh savait que les pharois avait un certain cran pour faire une telle proposition, mais pour le maire actuel de Barthelemew, il ne voulait pas risquer tout ce qu'il avait entrepris. Il lui répondit avec un certain retrait mais sans trop être brusque.

JOSH CALEB
"La campagne ne commence qu'en mai."

(Il faisait une pause, puis il reprit.)

"Ce que vous me proposez est alléchant mais je voudrais savoir si ces universitaires sont-ils des personnes de confiance, car vous le comprendrez, je voudrais gagner ces élections à la loyale."

Il était clair pour Josh Caleb ce que l'ambassadeur Maarika proposait, était peut-être une solution pour gagner les prochaines élections mais il voulait du temps.


JOSH CALEB
"Laissez-moi y réfléchir, Maarika, je ne peux vous donner une réponse maintenant."
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- Vous savez ce qu'on dit "ne vous fiez jamais à un Pharois !".

Il rit un peu.

- Mais ces gens sont principalement des Albiens, j'imagine qu'on peut en effet leur faire confiance. A priori, il n'y a rien d'illégal à se voir apporter un peu d'aide par des amis, n'est-ce pas ?

Puis, hochant la tête, il se leva de son fauteuil et se dirigea vers un placard de la suite.

- Bien sûr Josh, autant de temps que vous le jugerez nécessaire. Puis-je malgré tout vous offrir une bouteille ? Disons, que c'est un pari sur notre collaboration future.


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hôtel
L'Imperial Hostel.

Josh Caleb
Josh Caleb, habillé pour l'occasion.


LE 15 JANVIER 2010
Josh Caleb accepta la proposition de l'ambassadeur Maarika pour boire un autre verre.

JOSH CALEB
"Oui volontiers."

Il fut servi par l'ambassadeur puis prit une gorgée et reprit la parole.

JOSH CALEB
"Vous avez raison, ce vin est un gage pour notre future collaboration."
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