Nom officiel : Royaume Vieux Catholique de Prima
Nom courant : Prima
Gentilé : Primains, Primaines
Inspirations culturelles :
France d'Ancien Régime (adaptation à l'époque contemporaine de la société d'ordre médiévale trifonctionelle).
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) :
Priman (qui est du français archaïque)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) :
Chacun des quarante comtés possède son propre parlé à la manière des patois d’antan. Bien qu'employé à l'oral, il est rarement écrit.
Drapeau :
Devise officielle :
Dieu, le Roy, la Terre
Hymne officiel :
Monnaie nationale :
Une monnaie métallique dont le nom varie selon la devise et son alliage.
Capitale :
Prima est la capitale royale. Il s'agit d'une capitale peu dense mais très étendue.
Population :
70 millions. Il n'y a aucun contrôle des naissances, l'avortement et la contraception y sont interdits, et les principes malthusiens y sont tenus en horreur.
Présentation du pays :
Prima est un régime néo-féodal reposant sur le principe de la société d'Ordre. Il existe ainsi trois ordres (respectivement : Oratores, Bellatores, Laboratores) qui se partagent les pouvoirs et les prérogatives dans une société qui se veut résolument organique et anti-libérale.
Comme toutes sociétés médiévales, le concept subsidiarité est élevé au rang de principe supérieur, ce qui fait que chacune des quarante provinces est un monde à part, à avec son évêque (Oratores), son comte (Bellatores) et ses corporations (Laboratores). A cela s'ajoute un patois et des usages (qui ont force de loi) qui sont propres à chaque province.
Il en ressort que chaque province est un monde à part entière. (Je ferais les adaptations géographiques en fonction de mes discussions avec les joueurs des puissances voisines)
Comme toutes sociétés médiévales, le concept subsidiarité est élevé au rang de principe supérieur, ce qui fait que chacune des quarante provinces est un monde à part, à avec son évêque (Oratores), son comte (Bellatores) et ses corporations (Laboratores). A cela s'ajoute un patois et des usages (qui ont force de loi) qui sont propres à chaque province.
Il en ressort que chaque province est un monde à part entière. (Je ferais les adaptations géographiques en fonction de mes discussions avec les joueurs des puissances voisines)
Mentalité de la population :
Nous sommes dans une société traditionnelle et anti-libérale. La ferveur religieuse, l'honneur, le respect des coutumes, le culte des ancêtres et de l'histoire sont des vertus communes. De plus, la morale sexuelle impose la monogamie et rejette l'amour libre, les autres pratiques qu'il est d'usage de considérer comme normal dans les pays libéraux et modernes y sont rejetés, interdites et condamnées.
Évidemment tout est variable selon les ordres et le degrés des personnes dans ceux-ci.
Place de la religion au sein de l'État :
La Religion est indissociable de l’État, tout le monde est Vieux-Catholique et le Clergé, qui forme le Premier Ordre, exerce souverainement les taches d'enseignement, de santé et d'assistance en plus, bien entendu, d'assurer le culte.
Institutions politiques :
Le système est féodal et organique. Les institutions sont propres à chaque Ordre, la logique d'Ordre associée à la logique de Subsidiarité explique l'essentiel du régime :
Oratores :
Les oratores sont les clercs, ils gèrent bien entendu le sacrifice, mais aussi le système social, de santé, d'éducation ainsi que de la recherche. En ce qui concerne ses membres l’élection ou la cooptation sont les deux manières de recruter. Ensuite l'on gouverne soit par l'autocratie soit par le conclavisme selon le degrès et la dignité de l'individu.
Bellatores :
Les bellatores sont des hommes d'arme, ils se chargent de la sureté, de la justice, de la guerre et de l'administration. Le système repose sur l'hérédité ou le mérite. On hérite de son père sa charge ou bien on la récupère si la famille précédente a failli. Cependant, retenons que tout les membres des dites fonctions sont tenus pour Bellatores, il en va donc ainsi jusqu'au soldat sans grade ou au secrétaire de mairie.
Les Laboratores :
Ceux sont les producteurs, ils représentent tout le reste. Est de cet ordre quiconque appartient à une corporation (ce n'est pas l'état par défaut qui est d'être "hors ordre", le pire des statuts qui est cependant rare). Il existe des grades dans les corporations en fonction du savoir faire et des possessions de l'individu. A noter que la tradition économique de Prima est la possession Individuelle des moyens de production, ainsi la corporation fait office de syndicat, de juridiction de commerce, de centre de formation d'apprenti, de caisse de prévenance, ainsi que, dans une moindre mesure, de société (pour certaines structures pour lesquelles la propriété individuelle n'est pas possible).
Les oratores sont les clercs, ils gèrent bien entendu le sacrifice, mais aussi le système social, de santé, d'éducation ainsi que de la recherche. En ce qui concerne ses membres l’élection ou la cooptation sont les deux manières de recruter. Ensuite l'on gouverne soit par l'autocratie soit par le conclavisme selon le degrès et la dignité de l'individu.
Bellatores :
Les bellatores sont des hommes d'arme, ils se chargent de la sureté, de la justice, de la guerre et de l'administration. Le système repose sur l'hérédité ou le mérite. On hérite de son père sa charge ou bien on la récupère si la famille précédente a failli. Cependant, retenons que tout les membres des dites fonctions sont tenus pour Bellatores, il en va donc ainsi jusqu'au soldat sans grade ou au secrétaire de mairie.
Les Laboratores :
Ceux sont les producteurs, ils représentent tout le reste. Est de cet ordre quiconque appartient à une corporation (ce n'est pas l'état par défaut qui est d'être "hors ordre", le pire des statuts qui est cependant rare). Il existe des grades dans les corporations en fonction du savoir faire et des possessions de l'individu. A noter que la tradition économique de Prima est la possession Individuelle des moyens de production, ainsi la corporation fait office de syndicat, de juridiction de commerce, de centre de formation d'apprenti, de caisse de prévenance, ainsi que, dans une moindre mesure, de société (pour certaines structures pour lesquelles la propriété individuelle n'est pas possible).
Principaux personnages :
Pape Paul XII : chef de l’Église, il dirige les Oratores, c'est un vieil homme calme et malade.
Le Roi Charles II : Chef de l’État, il dirige les Bellatores, c'est un homme jeune, malingre et froid dont les colères sont mémorables mais qui sort rarement de son château.
La princesse Jeanne-Marie Hélène : La sœur du Roi. Plus fine, elle intrigue souvent hors du palais et peut servir pour des missions diplomatiques.
Et il existe un grand maitre pour chacune des trois archiconfréries des Laboratores, respectivement : Un pour l'archiconfrérie du Primaire, un autre pour celle du Secondaire, et un dernier pour le Tertiaire.
Histoire
Les origines du peuple de Prima se perdent dans les sables du temps. Retenons seulement qu'elle se composait primitivement d'une bonne quarantaine de tribus qui formeront chacune en son territoire la base ethnoculturelle sur laquelle se construira l'identité propre des comtés du royaume(les provinces).
A une période indéterminée mais que l'on peut estimer ancienne, les cités de Fortuna, motivées par le commerce des prolifiques ressources agricoles des tribus Primae, influencent considérablement cette zone, convertissent ces peuplades au christianisme et leur transmettent une culture méditerranéenne qui est réinterprétée dans une logique plus septentrionale. Les choses demeurent ainsi jusqu'en 1328, date de la montée sur le Trône de Clovanie du prince Victor, lequel parviendra à soumettre les tribus Primae qui se clovaniseront jusqu'à devenir une partie intégrante du royaume clovanien.
Durant la crise de 1889, tandis que la Clovanie s'organise en empire et se dote de structures politiques modernes, Prima rejette toute idée de réforme, se donne un roi issu de sa propre aristocratie et se referme sur la tradition, la religion et le système d’ordre qu'elle régénère largement mais tout en lui conservant son esprit. Depuis quelques années, en ce XXIe siècle commençant, le royaume entame une frileuse ouverture au monde.
A une période indéterminée mais que l'on peut estimer ancienne, les cités de Fortuna, motivées par le commerce des prolifiques ressources agricoles des tribus Primae, influencent considérablement cette zone, convertissent ces peuplades au christianisme et leur transmettent une culture méditerranéenne qui est réinterprétée dans une logique plus septentrionale. Les choses demeurent ainsi jusqu'en 1328, date de la montée sur le Trône de Clovanie du prince Victor, lequel parviendra à soumettre les tribus Primae qui se clovaniseront jusqu'à devenir une partie intégrante du royaume clovanien.
Durant la crise de 1889, tandis que la Clovanie s'organise en empire et se dote de structures politiques modernes, Prima rejette toute idée de réforme, se donne un roi issu de sa propre aristocratie et se referme sur la tradition, la religion et le système d’ordre qu'elle régénère largement mais tout en lui conservant son esprit. Depuis quelques années, en ce XXIe siècle commençant, le royaume entame une frileuse ouverture au monde.
Politique internationale :
Prima est xénophobe, elle est restée longtemps fermée au monde et n'entend pas s'ouvrir. Elle n'ouvrira sans doute de relations diplomatiques qu'avec des états pouvant potentiellement être amis.
