10/08/2013
07:11:09
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Une brise glacée pour la paix. [Saint-Marquise, Amnestie, Lofoten)

Vue de nuit d’Arlington Disctrict.
Vue de nuit de la capitale fédérale Arlington District.

Arlington également surnommé « la petite Pembertøn du sud » est la capitale de l’Union depuis sa création. Alors que le monde devient feu et sang, il reste un continent épargné par les conflits depuis maintenant plusieurs années. Dans un hiver permanent le nord d’Amnestie est une province prisée par les skieurs et les pratiquants de sports hivernaux. C’est dans cette ville immense et moderne, peuplée de plus de 2 millions d’habitants que se côtoient les édifices gouvernementaux, législatif et judiciaire. La plus grande ville du pays était en fête car en ce jour de mois de mars une rencontre qui allait tout faire basculer devait avoir lieu. L’Union recevait le Chancelier Astreus Fjörgyn des Provinces-unies ainsi que la présidente de Saint-Marquise, Isabelle Deprey. En plus du caractère historique de cette rencontre se cache une volonté commune de faire de l’aleucie un continent en paix, libre et démocratique, par la diplomatie tant que c’est possible, par la force si nécessaire. Le monde est scindé en trois camps : les communistes, les capitalistes et les nations neutres. Ce pseudo stabilité était rapidement ébranlée par les caprices des rouges notamment le Kronos avec la répression sanglante dont ils font preuves sur leur propre population.

C’est dans cette ambiance que le Président Dinckley sort de sa chambre aux aurores déjà prêt à entamer une longue journée de travail. En cuisine les équipes s’activaient sous l’œil attentif des agents de sécurité du Marroon Palace. Les salles furent nettoyées, le tapis rouge déplié pour l’occasion et les 9 gouverneurs des États membres de l’Union invités. C’est donc dans une véritable fourmilière que l’accord de l’année allait se discuter et se sceller. Tous les membres de l’administration étaient présents pour l’occasion ainsi que les médias de tous les pays assistant à la rencontre. La sécurité de la ville fut considérablement renfoncée sous ordre direct du secrétaire à l’Intérieur, un large périmètre fut mis en place pour protéger les 3 chefs d’État. La police était partout il en va de même pour la population qui se regroupait peu à peu pour espérer voir le cortège qui allait défiler dans quelques heures maintenant. Le Sénat a été convoqué exceptionnellement par le vice-président de l’Union afin d’assister au discours des trois dirigeants nord eurysien ce qui est extrêmement rare.
    - Monsieur le Président de l’Union.
criât l’homme d’un air monotone. Dans le petit salon du Marroon Palace étaient assis les deux conseillers spéciaux du Président Dinckley, Diane A. Christman et James M. Elias. Les deux discutaient devant une assiette de viennoiserie loduarienne sucrée accompagnée d’un verre de lait. Alors que les deux étaient en pleine dégustation des mets mis à leur disposition, la porte-parole de Marron Palace se joignit à eux en les saluant d’une chaleureuse poignée de main. Elle prit part aux discussions concernant la rencontre mais également, des sujets épineux tels que la sécurité nationale. Alors que les échanges allaient de bon train, un homme vêtu entièrement de noir pénétra dans la pièce, un large pendentif sur la poitrine. Rapidement comme un réflexe le groupe se leva pour accueillir l’homme le plus puissant un pays qui les salua un par un avant de s’assoir à leurs côtés. Il est d’usage que le président commence la discussion, c’est dans un calme strident qu’il commença à manger un croissant suivi d’une tasse de café alguareno. Il se leva pour observer la fenêtre poussant légèrement les grands et épais rideaux avant de se retourner vers les 3 membres de son Administration présents dans le petit salon.
    - Mesdames, Monsieur, comment allez vous en cette matinée ?
    Walter H. Dinckley

    - Vous savez, être entouré d’aussi belles femmes ne me fait que du bien ahah.
    John Elias

    - Toujours le mot pour rire Monsieur Elias.
    Diane A. Christman

    - Je suis d’accord avec vous ma chère Diane, mais je vous remercie du compliment.
    Patricia G. Campbell

    - Bon, soyons un peu sérieux, où en sont les préparatifs ? Dois-je vous rappeler que ce n’est pas une petite rencontre banale avec une chef d’état du tiers-monde ?
    Walter H. Dinckley

    - Non monsieur le Président, moi et Diane avons pris connaissance de tous les dossiers liés à cette rencontre et sachez également que nous serons présents pour vous épauler pendant toute la semaine.
    James Elias

    - Nous avons également demandé à recevoir les effectifs détaillés des délégations saint-marquoise et lofotènes pour faciliter leur hébergement et leur approvisionnement en nourriture.
    Diane A. Christman

    - De mon coté j’ai convoqué les médias en fin de journée pour pouvoir échanger plus facilement et faire un compte rendu global de la journée.
    Patricia G. Campbell

    - C’est parfait merci à vous, demandez à décaler mes rendez-vous avec les sénateurs fédéralistes et unioniste à la semaine prochaine.
    Walter H. Dinckley

Il quitta alors le petit salon en direction du Grand Hall entouré des secrétaires d’Etat, du Commerce, de l’Energie, des Transports, de l’Agriculture et de l’Intérieur. Un détachement de la Marine était également présent pour présenter les honneurs militaires aux dignitaires étrangers. Le Vice-président quant-à-lui était chargé d’accueillir sur le tarmac de l’aéroports le Chancelier Lofoten tandis que Secrétaire à la Défense devaient accueillir la Présidente Saint-marquoise. La population était entassée devant la résidence présidentielle mais également sur l’itinéraire des voitures officielles. Tout était prêt, il ne manquait plus que leur arrivée au Marroon Palace.

Programme de la journée

  • Discussions au Marroon Palace (économique et commerciale)
  • Discours devant le Sénat des 3 chefs d’Etat
  • Discussions au Marroon Palace (défense, frontières etc..)
  • Conférence de presse
  • Gala du soir entouré des hommes les plus riches d’Aleucie
  • Dîner du soir
  • Départ des délégations étrangères
jet
Jet diplomatique saint-marquois en direction d'Arlington District, capitale de l'Union des États du Grand Nord d'Amnestie.


JET DIPLOMATIQUE SAINT-MARQUOIS.
En regardant le hublot de l'avion, la Présidente,accompagnée de deux Grands Délégués chargé à la diplomatie Beth Sandorne et Paul Killmont, songeait à la future rencontre diplomatique entre trois États nord-aleuciens qui était composé du Lofoten, d'Amnestie et de Saint-Marquise.

Les deux Grands Délégués avaient été formé par le Premier Conseiller de la République, Henry Peters, afin de permettre à cette rencontre historique de se dérouler dans les règles de l'art.
Tous deux potassaient les dossiers concernant le pays hôte, l'Union des États du Grand Nord d'Amnestie, tandis que la Présidente regardait toujours le hublot à l'affût de la capitale amnestyenne mais elle fut dérangée par une question que lui avait posée Beth Sandorne.

BETH SANDORNE
"Madame la Présidente, excusez-moi de cette interruption, mais que va engager cette rencontre ? Le Premier Conseiller ne nous l'a pas dit"

Elle se tourna vers les deux Grands Délégués pour répondre avec modestie.

ISABELLE DEPREY
"Pour répondre, cette rencontre a pour objectif de resserrer les liens entre ces trois états qui occupent la partie nord du continent aleucien mais aussi de peut-être trouver des accords pour garantir la paix dans cette région du globe."

Elle fit un petit silence puis reprit.

ISABELLE DEPREY
"Je suis surprise que le Premier Conseiller ne vous avait pas détaillé cette rencontre."

Paul Killmont répondit à la Présidente à son tour.

PAUL KILLMONT
"À vrai dire, il nous a nommé pour cette rencontre, fait une petite formation en quatrième vitesse sur le b.a-ba sur la diplomatie saint-marquoise même si on le savait déjà et nous a dit que vous nous attendez."

Elle écoutait attentivement ce qu'il disait mais les paroles de Paul Killmont prouvaient qu'il y avait un manque de communication et qu'elle allait y remédier à son retour à Mont-Law mais pour l'heure le jet diplomatique commençait à amorcer sa descente vers l'aéroport d'Arlington.
Sommet tripartite de Nord-Aleucie - Mars 2010

Après une évaluation du dispositifs de sécurité qui avaient été jugés satisfaisant par le F.S.D, il fut décidé que le Chancelier Fédéral des Provinces-Unies du Lofoten se rendrait à Arlington District en dirigeable avec un effectif de sécurité réduit.
"Nous sommes en territoire ami et voisin, nous devons placer cette rencontre sous le signe de la confiance et de la bienveillance", avait alors déclaré aux membres du cabinet exécutif le chancelier social-démocrate.

La capitale de l'Union des États du Grand Nord d'Amnestie,Arlington District, surnommée la Pembertøn du Sud, allait accueillir un sommet historique, celui des 3 puissances majeures d'Aleucie du Nord.
Le Chancelier avait de grandes ambitions et une grande attente de cette réunion d'avec les voisins très proches du Lofoten, qui en plus de partager une frontière commune, avait également une histoire et un passé aux nombreuses intrications et liens communs.

Quoiqu'il en soit, un dirigeable nouvelle génération de type Dolphin III, fut spécialement affrété par la société Airlander pour l'occasion. Atreus Fjörgyn ne cachait pas sa phobie de l'avion, et appréciait tout particulièrement ce mode de transport écologique et durable dont il avait assurément fait la promotion tout au long de son mandat. Son gouvernement avait par ailleurs largement augmenter les subventions à ce secteur des transports dit "low-tech". L'UPS Mockingjay (initiales de United Provinces Ship, et qui précèdent tous les noms de navires et de dirigeables au Lofoten) parti donc depuis Pembertøn et rejoignit en 2 heures à peine la capitale de l'Union d'Amnestie.
Le zeppelin s'amarra à un bâtiment prévu à cet effet, quelque peu excentré des pistes atterrissages conventionnelles de l'aéroport d'Arlington.

UPS Mockingjay

Lorsque la délégation lofotène descendit de l'appareil, M. Atreus Fjörgyn fut le premier à descendre et à saluer la foule, suivi de près par quelques membres de son gouvernement, les Conseillers d'Etat aux Affaires Etrangères et de la Défense notamment. Ils furent ensuite dûment acceuillis et salués par les autorités amnestiennes, représentées très officiellement par le vice-président d'Amnestie, ainsi que le Secrétaire d'Etat à la Défense.

M. Atreus Fjörgyn fut alors informé que la délégation Saint-marquoise était déjà arrivée, aussi, il écourta fissa la séance de salutations chaleureuses à la foule, et s'empressa de s'engouffrer dans la voiture qui l'attendait et qui le conduisit jusqu'au lieu où devait se dérouler la rencontre : Maroon Palace, lieu de résidence officielle du Président de l'Union des Etats du Grand Nord, monsieur Walter Dinckley.

cortègepemberton

Le cortège arriva dans l'enceinte de ce haut lieu de pouvoir qu'était le Maroon Palace, un bâtiment d'architecture néo-classique de brique blanche.

Conventionnellement et par courtoisie, il salua tout d'abord la présidente de Saint -Marquise, en s'inclinant très légèrement par déférence envers la septième femme à diriger Saint-Marquise


"Madame la Présidente Deprey, comment allez vous ? De mémoire, cela fait fort longtemps que nous ne sommes pas parlé de vive voix. Quel fait étrange, d'être si proches voisins et de finalement nous voir qu'en de si peu nombreuses occasions. J'espère que vous vous portez bien !"


Puis l'hôte de Maroon Palace les acceuillit ensuite tous les deux, et s'ensuivirent des échanges de politesse et des serrage de mains fort sincères et enthousiastes, devant l’œil amusé des photographes et des caméraman présents pour couvrir l'évènement !



"Monsieur le Président Dinckley, je vous présente au nom de mon gouvernement et de l'ensemble du peuple des Provinces-Unies du Lofoten mes hommages. Vous me voyez honoré d'être acceuilli aussi dignement à Arlington District, dans ce fantastique lieu qu'est Maroon Palace ! Quel plaisir de voir ainsi éunis les dirigeants des grandes démocraties nord-aleuciennes que sont Saint-Marquise, Amnestie et le Lofoten. J'ai hâte de pouvoir commencer nos discussions. "


rencontreclintonkennedy
drapeau
Drapeau national de la République de Saint-Marquise .

Présidente
La Présidente de la République, Isabelle Deprey.


MARROON PALACE, ARLINGTON. DC, AMNESTIE.
Arrivée au Marroon Palace, la délégation saint-marquoise était émerveillée par l'intérieur du palais présidentiel de l'Union des États du Grand Nord d'Amnestie. Mais ils n'avaient pas le temps de s'y attarder car le Chancelier Atreus Fjörgyn des Provinces-Unies du Lofoten était là ainsi que le Président Walter Hedward Dinckley, récemment élu par le peuple amnestyen.

Après que le Chancelier avait fait l'honneur de la saluer, la Présidente réagit de façon diplomate car elle savait que, probablement, la sortie de Saint-Marquise de l'ONC avait dû marquer les esprits des lofotens.

ISABELLE DEPREY
"Bonjour Monsieur le Chancelier. Il est vrai que l'on ne s'était jamais rencontré en personne, mais si j'ai bonne mémoire, nous avons déjà communiqué par le biais épistolaire et par l'intermédiaire du Premier Conseiller de la République, Henry Peters qui n'a pas pu venir aujourd'hui, veuillez l'en excuser."

Elle voulait finir par une note positive sur sa santé.


ISABELLE DEPREY
"Pour répondre à votre question me concernant, je voudrais vous rassurer que je me porte comme un charme."

Après la discussion avec le Chancelier de la nation alliée qu'était le Lofoten, la Présidente se dirigea vers l'hôte d'honneur d'Amnestie, le président Dinckley qui le trouvait fort sympathique. Elle lui serra la main devant les crépitement des caméras des journalistes puis lui dit quelques mots en guise de présentation.

ISABELLE DEPREY
"Monsieur le Président Dinckley, je vous remercie au nom de la République de Saint-Marquise, de nous accueillir, ici, dans ce bel endroit qu'est le Marroon Palace. Je suis venue avec deux Grands Délégués chargé à la Diplomatie. Je suis sûre que cette rencontre avec le Lofoten, Amnestie et Saint-Marquise sera une unique dans l'histoire de cette région nord-aleucienne et je suis certaine que nous allons bien nous entendre et je suis très impatiente de commencer les discussions."

Après ces mots qui venaient du fond de son cœur, la Présidente regardait l'endroit discrètement mais attendait que l'hôte amnestyen intervienne à son tour.
Walter H. Dinckley
Le Président Walter Hedward Dinckley exprimant ses volontés officielles aux dignitaires Saint-marquois et lofotène invités.

Les hôtes entrèrent tout deux dans l’enceinte du Marron Palace après un long trajet à travers la ville d’Arlington. Les grilles de là résidence se refermèrent de suite après leur passage, les laissant dans la cour d’honneur ou un bataillon de Marines les attendaient pour leur présenter les honneurs militaires. C’est au sons des hymnes nationaux respectifs qu’ils furent photographiés avant de rentrer dans le grand salon où le président et ses deux conseillers spéciaux les attendaient debout. Lorsqu’il vit ses deux invités il se leva rapidement pour serrer chaleureusement les dignitaires Saint-marquoises puis lofotène. Les poignées de mains furent chaleureuses sous l’œil attentif des caméras et photographes en provenance des quatre coins du monde. Lors des serrages de mains, un échange discret de paroles eurent lieux, la joie discrète et le professionnalisme des dirigeants semblaient être total.

    - "Madame la Présidente Deprey, comment allez vous ? De mémoire, cela fait fort longtemps que nous ne sommes pas parlé de vive voix. Quel fait étrange, d'être si proches voisins et de finalement nous voir qu'en de si peu nombreuses occasions. J'espère que vous vous portez bien !"
    Astreus Fjögyn

    - "Bonjour Monsieur le Chancelier. Il est vrai que l'on ne s'était jamais rencontré en personne, mais si j'ai bonne mémoire, nous avons déjà communiqué par le biais épistolaire et par l'intermédiaire du Premier Conseiller de la République, Henry Peters qui n'a pas pu venir aujourd'hui, veuillez l'en excuser. Pour répondre à votre question me concernant, je voudrais vous rassurer que je me porte comme un charme."
    Isabelle Deprey

Après la discussion avec le Chancelier de la nation alliée qu'était le Lofoten, la Présidente se dirigea vers l'hôte d'honneur d'Amnestie, le président Dinckley qui le trouvait fort sympathique. Elle lui serra la main devant les crépitement des caméras des journalistes puis lui dit quelques mots en guise de présentation.

    - "Monsieur le Président Dinckley, je vous remercie au nom de la République de Saint-Marquise, de nous accueillir, ici, dans ce bel endroit qu'est le Marroon Palace. Je suis venue avec deux Grands Délégués chargé à la Diplomatie. Je suis sûre que cette rencontre avec le Lofoten, Amnestie et Saint-Marquise sera une unique dans l'histoire de cette région nord-aleucienne et je suis certaine que nous allons bien nous entendre et je suis très impatiente de commencer les discussions."
    Isabelle Deprey

    - "C’est moi qui vous remercie de votre présence. Je pense que vous, tout comme moi, attendez beaucoup de cette rencontre afin de trouver des accords durables pour nos pays et pour nos peuples."
    Walter H. Dinckley

    - "Monsieur le Président Dinckley, je vous présente au nom de mon gouvernement et de l'ensemble du peuple des Provinces-Unies du Lofoten mes hommages. Vous me voyez honoré d'être acceuilli aussi dignement à Arlington District, dans ce fantastique lieu qu'est Maroon Palace ! Quel plaisir de voir ainsi éunis les dirigeants des grandes démocraties nord-aleuciennes que sont Saint-Marquise, Amnestie et le Lofoten. J'ai hâte de pouvoir commencer nos discussions. "
    Astreus Fjorgyn

    - "Bienvenu en Amnestie monsieur le Chancelier, j’espère que le trajet vous fut agréable. Je transmettrai vos hommages aux membres de l’Administration, sachez que c’est partagé. Si vous n’y voyez aucune inconvénient, je pense que nous pouvons commencer."
    Walter H. Dinckley

Il fit signe à ses hôtes de bien vouloir s’assoir sur les sofas du Bureau de glace (dû au grand nombre de fenêtres) afin de commencer les pourparlers. Il s’assit derrière son bureau et appuya sur un bouton bleu. Aussitôt une multitude de plats sucrés entrèrent dans la salle, des gaufres aux pancakes, du sirop d’érable à la confiture, des saucisses aux œufs et du café au chocolat chaud. À ce moment-là, les conseillers des invités furent dirigés en dehors de la pièce pour laisser seuls le Chancelier et la présidente afin de parler en toute intimité. Il sortit de son sac une multitude de dossiers frappé de l’emblème de l’Union des États du Grand Nord. Après avoir bu une légère gorgée de café il observa ses invités qui semblaient apprécier le petit festin. Il se racla la gorge avant d’afficher un large sourire et de commencer.

    - "Bon, commençons chers amis, même si de nombreuses idées me viennent à l’esprit il faut commencer de manière clair et ordonné. Comme vous le savez, l’aleucie du Nord est l’une des régions les plus prospères du monde, pas de guerre pas de conflit. Vos économies sont l’une des plus stables et vous vous comptez parmi le cercle restreint des véritables puissances économiques mondiales. Ce qui n’est pas le cas d’Amnestie, enfin du moins, pas encore. Je propose la mise en place d’échanges commerciaux sans taxes entre nos trois puissances, l'implantation libre d’entreprises et de multinationales ayant pour siège social nos nations ainsi qu’une liberté de mouvement de nos populations. Je m’explique, pensez-vous utile la mise en place de visas ou de droits de séjour pour nos citoyens alors que nous sommes des peuples frères . Pour ma part c’est inconcevable ! Il en va de même pour nos frontières monsieur le chancelier, pourquoi gâcher se merveilleux paysage avec des murs et des fils de fer barbelés, un simple panneau ne suffirait-il pas ?"
    Walter H. Dinckley
Le Chancelier prit place, et s’assieds dans les confortables fauteuils du bureau dit de glace, et quand il vit arriver la succession de gâteries et gourmandises sucrées, il se dit qu’il n’aurait jamais du prendre ce copieux petit déjeuner dans le dirigeable.

D’autant plus qu’il avait un faible pour les pancakes, et il suspectait par ailleurs son homologue d’Amnestie d’avoir usé de ses services de renseignements pour l’avoir informé sur ses faiblesses. Atreus Fjörgyn prit une longue rasade de café bien noir, sans sucre, ainsi qu’une assiette de pancake généreusement arrosée de sirop d’érable à la confiture, ce qui l’amena à faire la réflexion suivante :


chancelier fjörgyn

" C’est l’un de mes desserts préférés, le saviez-vous ? En Lofoten, la production de sirop est quasi nationale, en vérité c’est du sirop de bouleau, puisqu’il y a en fait très peu d’érables dans les Provinces-Unies, mais ça peu de personne le savent, les deux sirops se valant qualitativement et gustativement. La seule différence étant la couleur, le sirop de bouleau étant plus clair que le sirop d’érable.
Bref, excusez-moi pour ce petit aparté."


Le Chancelier lofotène prit une bouchée de pancake, et rattrapa un peu en vitesse la goutte de sirop qui s’en échappa sur une petite serviette blanche frappée de l’emblême d’Amnestie.

“Oui…mmmmh…donc pour en revenir à vos propos M. Dinckley, nous avons un accord similaire entre les Provinces-Unies et Saint-Marquise, que nous appelons “Accord du sommet de Pembertøn” et qui reprends un peu les mêmes termes à savoir exemption de visas, droits de séjour étendus , et une tarification douanière fortements réduite pour l'échange de marchandises entre nos deux pays. Je me tourne vers Mme Deprey qui confirmera je pense, mais j’abonde en votre sens, nous devons avoir un accord totalement identique entre nos 3 pays avec une facilité d’installation. La libre circulation des biens, des capitaux et des marchandises est la clé de voûte de notre réussite économique, donc je ne peux qu’approuver de mon côté. Cela favorisera les flux migratoires, dont nous avons grand besoin ici, en Lofoten.”

Atreus Fjörgyn prit une autre petite gorgée de café, avant de reposer délicatement sa tasse sur la table, en prenant soin de ne pas en faire tomber à côté, ce qui est toujours du plus mauvais effet dans ce genre de rencontre.

“Mais Mme Deprey, M. Dinckley un autre sujet me préoccupe, celui de notre défense commune. Vous n’êtes pas sans savoir que le monde devient de plus en plus dangereux et polarisé, et que des factions se déclarent la guerre à tout va sur le vieux continent eurysien, le nazum, …bref tout ça pour dire que je souhaiterais avant toute chose la mise en place d’un pacte de non-agression entre nos pays et de collaboration active sur un plan de défense commune, qui pour simplifier s’articulera autour de 3 points :

  • Nos pays s’engagent formellement à ne jamais entrer en guerre l’un contre l’autre, ni directement, ni indirectement. j’entends par là que nos troupes ne doivent jamais se faire face ni se tirer dessus par conflit interposer.

  • La mise en place de protocoles simplifiés et langages communs pour nos défenses, afin que nos armées puissent collaborer efficacement si besoin, être capables de communiquer ensemble, et user d’un même code militaire. Une harmonisation des normes militaires qui fera que nos équipements seront interchangeables et utilisables facilement et sans formation spécifique par l’un ou l’autre des pays.

  • Si l’un de nos pays respectifs était agressé et attaqué par une puissance extérieure et que l’intégrité de son territoire national était menacé, alors les autres pays s’engagent à l’aider à se défendre contre l'agresseur et à maintenir la souveraineté nationale du dit pays. Cette clause ne fonctionne pas si le pays en question est à l'origine de la cause de l’agression ou a lui-même déclaré le conflit.
La Nord-Aleucie sera ainsi un bloc prospère et défensif, et attaquer l’un d’entre nous sera nous attaquer tous les trois."

Walter H. Dinckley
Le Président Walter Hedward Dinckley, lors des pourparlers..

    - " C’est l’un de mes desserts préférés, le saviez-vous ? En Lofoten, la production de sirop est quasi nationale, en vérité c’est du sirop de bouleau, puisqu’il y a en fait très peu d’érables dans les Provinces-Unies, mais ça peu de personne le savent, les deux sirops se valant qualitativement et gustativement. La seule différence étant la couleur, le sirop de bouleau étant plus clair que le sirop d’érable.
    Bref, excusez-moi pour ce petit aparté !"

    Astreus Fjögyn

    - " Ahah, je ne vais pas vous mentir monsieur Fjörgyn, mais votre Conseillère d’Etat aux Affaires étrangères a pas mal aidé. Mais je n’ai en aucun cas utilisé l’Antareese pour récupérer ces informations, enfin, presque."
    Walter H. Dinckley

    - "Oui…mmmmh…donc pour en revenir à vos propos M. Dinckley, nous avons un accord similaire entre les Provinces-Unies et Saint-Marquise, que nous appelons “Accord du sommet de Pembertøn” et qui reprends un peu les mêmes termes à savoir exemption de visas, droits de séjour étendus , et une tarification douanière fortements réduite pour l'échange de marchandises entre nos deux pays. Je me tourne vers Mme Deprey qui confirmera je pense, mais j’abonde en votre sens, nous devons avoir un accord totalement identique entre nos 3 pays avec une facilité d’installation. La libre circulation des biens, des capitaux et des marchandises est la clé de voûte de notre réussite économique, donc je ne peux qu’approuver de mon côté. Cela favorisera les flux migratoires, dont nous avons grand besoin ici, en Lofoten."
    Astreus Fjörgyn

    - "Il est vrai que j’en ai entendu parlé de cet accord, mais voyez-vous, à l’époque, l’Union restait très isolationniste. Je pense que ce sommet est un nouveau départ pour les états du Grand nord d’Aleucie. J’écoute les closes de votre contrat."
    Walter H. Dinckley

    - "“Mais Mme Deprey, M. Dinckley un autre sujet me préoccupe, celui de notre défense commune. Vous n’êtes pas sans savoir que le monde devient de plus en plus dangereux et polarisé, et que des factions se déclarent la guerre à tout va sur le vieux continent eurysien, le nazum, …bref tout ça pour dire que je souhaiterais avant toute chose la mise en place d’un pacte de non-agression entre nos pays et de collaboration active sur un plan de défense commune, qui pour simplifier s’articulera autour de 3 points :

    Nos pays s’engagent formellement à ne jamais entrer en guerre l’un contre l’autre, ni directement, ni indirectement. j’entends par là que nos troupes ne doivent jamais se faire face ni se tirer dessus par conflit interposer.

    La mise en place de protocoles simplifiés et langages communs pour nos défenses, afin que nos armées puissent collaborer efficacement si besoin, être capables de communiquer ensemble, et user d’un même code militaire. Une harmonisation des normes militaires qui fera que nos équipements seront interchangeables et utilisables facilement et sans formation spécifique par l’un ou l’autre des pays.

    Si l’un de nos pays respectifs était agressé et attaqué par une puissance extérieure et que l’intégrité de son territoire national était menacé, alors les autres pays s’engagent à l’aider à se défendre contre l'agresseur et à maintenir la souveraineté nationale du dit pays. Cette clause ne fonctionne pas si le pays en question est à l'origine de la cause de l’agression ou a lui-même déclaré le conflit.
    La Nord-Aleucie sera ainsi un bloc prospère et défensif, et attaquer l’un d’entre nous sera nous attaquer tous les trois." .

    Astreus Fjörgyn

    - "Je suis totalement favorable à votre proposition, il faudra fignoler les détails avec nos ministres respectifs mais sachez que je signerai la proposition. Qu’en pensez-vous madame Deprey ? "
    Walter H. Dinckley
drapeau
Drapeau national de la République de Saint-Marquise .

Présidente
La Présidente de la République, Isabelle Deprey.


MARROON PALACE, ARLINGTON. DC, AMNESTIE.
Elle avait bien écouté ses homologues sur une sorte d'union entre le Lofoten, Amnestie et Saint-Marquise. Elle prit la parole.

ISABELLE DEPREY
"Messieurs, je peux vous assurer que votre proposition me paraît convenable et faisable. La guerre ne sera jamais une solution pour nous, les nations qui prônent la paix dans cette partie Nord-Aleucie."

Cette idée l'enchantait et ses paroles en voulaient dire long.
La discussion prenait un tournant intéressant, et les sentiments positifs exprimés par la présidente de Saint Marquise laissait ainsi présager qu'un accord économique majeur entre les trois nations nord aleuciennes était sur la bonne voie !
Le président Dinckley semblait également faire montre d'un enthousiasme certain pour le projet.

La Chancelier Fédéral Atreus Fjörgyn prit lors l'initiative, tandis que les échanges allaient bon train entre les trois chefs d'Etats aleuciens, de mettre par écrit les propositions qu'il venait de formuler à l'auguste assemblée :


C'est parfait, je vous remercie, j'avais pris le soin d'anticiper et de mettre par écrit déjà les propositions énoncées ici, et d'élaborer et préparer les futurs accords commerciaux et politiques, afin si vous étiez d'accord, de gagner du temps. Maintenant que l'aspect protection et défense mutuelle a été abordée, c'est le volet économique que je souhaiterait aborder avec vous, dans le but de faire de la Nord-Aleucie une sphère de co-prospérité. Sur le même principe que le sommet de Pembertøn, que je souhaiterais étendre à nos voisins du sud, voilà le projet et les idées en vrac, enfin de consolider cet accord économique majeur, je suis ouvert à toute autre suggestion et proposition :

  • Pas de visas, pas de demande d'autorisation spéciale pour les déplacements et mouvements de nos populations respectives pour les séjours touristiques et professionnels inférieurs à une durée de 30 jours. Un simple document d'identité serait désormais suffisant, tel un passeport ou une carte d'identité.

  • L'équivalence entre les permis de conduire : nos "driver's licence" respectives seraient valides et opposables dans nos trois pays

  • L'équivalence des diplômes universitaires : cela demandera un peu de travail et de réflexion mais l'idée serait d'harmoniser la valeur des cursus dans l'enseignement supérieur. Ainsi les Bachelor, Licences, Masters et Doctorat seraient ainsi reconnus et auraient la même valeur dans nos systèmes respectifs.

  • Les tarifs douaniers seraient aussi abaissés à leur maximum pour l'ensemble des produits et des marchandises à valeur ajoutée, cela favoriserait grandement les échanges et le commerce entre nous. Peut être pas 0%, mais si on abaissait les droits de douane à un plafond maximal de disons, 5% ?

  • La préférence à échanger et commercer entre nous nos biens nationaux, pour que les profits sur les importations et exportations profitent à nos économies respectives. Par exemple nous produisons très peu de blé sur notre territoire, or sauf erreur de ma part, Amnestie et Saint Marquise ont une agriculture capable de fournir nos besoins en céréales. Plutôt que d'aller acheter mon blé sur le marché eurysien ou auprès des cultivateurs de la fédération alguarenos, j'irais l'acheter localement et préférentiellement à Amnestie et Saint Marquise, sans oublier la proximité et les frais de transport réduits. Pareil si vous avez besoin de produits pétroliers et d'hydrocarbures que je serais heureux de fournir à tarif réduit à mes partenaires commerciaux. Ce principe n'interdit pas évidemment de faire commerce de denrées similaires avec d'autres pays, l'idée serait d'avoir un espace économique dynamique, privilégié et qui favoriserait nos économies locales.



Je ne sais pas encore quel nom nous pourrions envisager pour cet espace économique privilégié, j'avais pensé à ALEDNA comme Accord de Libre Echange et de Défense de Nord-Aleucie. Clair, explicite, sans ambiguïté. Et cela ouvrirait potentiellement la porte à d'autres nations aleuciennes qui souhaiteraient nous rejoindre, je pense au Fjøllskot par exemple ? Et du coup peut être inclure potentiellement une référence également à l'aspect démocratique ? Qu'en pensez vous chers amis ?
- "Je me montre une nouvelle fois favorable à votre texte, qui, je n'en doute pas, facilitera grandement nos relations diplomatiques et notre coopération."
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