[OCC]Communications Officielles de l'Ordre

Nous apprenons avec consternation une nouvelle tragique à laquelle nous ne nous attendions pas et qui nous jette dans un profond et douloureux malheur. Nous avons le regret d'annoncer au monde la perte de mille de nos sœurs tombées injustement sous les griffes de la méchanceté gratuite et bête d'un état failli manœuvré par des individus déséquilibrés qu'animent seuls les instincts d’âpreté au gain que nourrissent en eux les démons de la luxure et de la cupidité qui les possèdent.

Tandis que nous versons d'abondantes larmes sur le sort horrible et injuste qui frappe nos sœurs et nos filles, nous pensons à leurs familles terrestres frappées elles aussi, nous leur adressons nos sincères condoléances et nous nous tenons entièrement à leur disposition si la perte d'une de nos sœurs était la cause d'un malheur matériel supplémentaire. Les dotes seront rendues aux familles sans filles à placer, et les familles qui ont encore une fille à placer pourront le faire sans dote. C'est le minimum que nous puissions faire pour alléger le sort des familles sur le plan matériel. Certaines de ces sœurs avaient charge d'âme, notamment leur fratrie, l'Ordre prend sur lui de poursuivre cette pieuse œuvre familiale.

Je confesse ma culpabilité dans cette affaire, j'ai désiré assister les misérables de Carnavale, fort nombreux dans ce pays défaillant, et je ne pensais pas qu'aider les pauvres et les nécessiteux devaient une cause de condamnation et de châtiment. Pour moi comme pour nous toutes, il s'agissait d'une œuvre pie qu'il fallait aider et non une œuvre criminelle à punir. Si j'avais su ce qu'était Carnavale, jamais aucune sœur n'y aurait posé le pied. Je bats ma coulpe publiquement et je supplie mes sœurs et les familles des disparues de bien vouloir accepter mes plus sincères excuses et mes engagements à ce qu'une telle horreur ne se reproduise pas, ou tout du moins qu'elle ne soit pas le fruit d'une négligence de ma part ou de celle d'une abbesse quelconque mais uniquement de la méchanceté des hommes, cette dernière étant invincible et inévitable.

En attendant, prions pour nos sœurs dont l'esprit s'est perdu dans les drogues administrées par la famille Dalyoha. Rappelons que la folie est une mort de l'esprit au même titre que le coma est une mort du corps, aussi rappelons-nous que nos sœurs étaient de saintes femmes et de braves religieuses et ne prêtons pas attentions aux horreurs que nous pourrions voir dans l'avenir du fait du sadisme tout démoniaque de la famille infâme que nous avons nommée.

Enfin, Dieu châtiera les criminels infâmes qui sont la cause de tout ce malheur, ce n'est pas à nous de le faire ; nous, il nous faut prier avec une ardeur redoublée, et supplier Dieu de veiller sur nous. Par ailleurs, nous devons aussi pardonner à nos ennemis, pardonner ce n'est pas oublier, souvenons-nous de ce crime tirons-en les conséquences, et continuons notre marche vers les Cieux, sans oublier qu'elle sera toujours empêchée ça et là par les actions des serviteurs des démons, qui hélas sont nombreux sur cette pauvre terre qui est sous leur domination.

Paix et bénédiction soient sur vous au nom du Christ, l'unique Fils de Dieu, l'Unique Rédempteur.

Mère Clotilde de la Croix
Abbesse Générale de l'Ordre

Après de longues et fastidieuses négociations et malgré le refus de Prima de s'acquitter de la rançons, nous sommes parvenu réunir la somme demandée et à la faire parvenir a monsieur Blaise Dalyoha, le ravisseur.

Cette somme, en partie tirée sur nos fonds propre fut cependant considérablement allégée par la générosité des bienfaiteurs de Carnavale, ainsi les des tiers-tiers de la somme furent assurées par les donateurs de la mégapole. La somme restante sera cependant ôtée équitablement de tout les budgets pour maintenir le budget de l'Ordre à flot.

En ce qui concerne l'état de santé des malheureuses sœurs captives, leurs corps semble intact mais leurs esprits ne semblent pas exemptes de déformations une longue retraite dans nos maisons les plus adaptées leur ai réservé afin qu'elles retrouvent au plus vite l'équilibre mental nécessaire à la vie monastique. Du fait de leur nombre, toutes ne pourront pas se reposer en Hafenois aussi il sera demandé à nombre d'abbesses de prendre quelques sœurs qui leurs seront indiquées.

Prions néanmoins pour elles sans oublier de nous réjouir en ce jour de joie et de paix où mille de nos sœurs, que l'on croyait irrémédiablement perdues, nous sont rendues.

Mère Clotilde de la Croix
Abbesse Générale de l'Ordre

Comme vous le savez, mes très chères sœurs et collègues en la charge abbatiale, l'Ordre des Clarisses de la Charité que vous incarnez et que j'ai l'honneur insigne de dirigé, est actuellement en pleine expansion. Et ceux à tout à point de vue :

Que ce soit par les effectifs, notre famille s'agrandit toujours plus, le nombre des vocations est considérable et vous êtres bien placées pour savoir à quel point il peut être difficile parfois de savoir où placer toutes ces observantes et ces novices. Voir de plus en plus d’ouvrières dans la vigne du Seigneur est pour nous d'un grand réconfort. Par ailleurs le nombre de nos maisons explosent, de même que le nombre de pays dans lesquels nous sommes implantés. Il en ressort que notre ordre est à présent, et de loin, le plus nombreux et le plus mondialement répartie. Nous sommes sur tout les continent, bien qu'il y en ai certains sur lesquels nous ne soyons qu'à peine installés.

Beaucoup d'entre vous n'étaient que des officières voir de simples sœurs avant que cette nouvelle politique se mette en place. Il va de soi que toute cette agitation est belle et bonne et que nous n'avons pas à rougir du travail qui, grâce à Dieu, nous a fait arriver là où nous en sommes. Mais il est vrai aussi que de nombreux désordres de tout type se sont glissés dans l'Ordre par les occasions que créent les situations chaotiques. Je me dois de vous informer que j'ai reçu de trop nombreux et trop graves rapports pour pouvoir les ignorer et ne pas les partager avec vous. Évidemment les affaires de mœurs sont la principale source de scandale. Voici quelques thématiques récurrentes des plaintes que je reçois : Fornication, tribadisme, impuretés diverses, parfois très originales, toujours scandaleuses...

Manifestement, on nous reproche beaucoup notre mollesse dans la gestion de tout ces scandales. Aussi, il ne faut plus que notre développement nous expose à tout ces désordres dont nous parlons, c'est pourquoi le Chapitre Général de cette année sera consacré essentiellement aux questions disciplinaires. il sera l'occasion pour vous de me faire remonter d'autres faits dont je ne doute pas qu'ils seront éloquent mais aussi de me proposer des solutions concrètes à cette crise collatérale à notre succès. Je vous rappelle que votre présence n'est pas optionnelle mais qu'elle est obligatoire et que seules nos mères les plus vieilles ou les plus malades peuvent s'abstenir de venir ou se faire représenter. Une enquête interne sera diligentée en cas d'absence injustifiée et des mesures disciplinaires seront prises.

En attendant de vous voir à l'occasion de ce chapitre général annuel dont j’attends beaucoup, que ma bénédiction abbatiale soit sur vous et je vous pris d'avoir la bonté de me garder dans vos prières comme vous demeurez dans les miennes.

Mère Clotilde de la Croix
Abbesse Générale de l'Ordre