20/06/2013
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Activités étrangères en Milouxitania

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Activités étrangères en Milouxitania

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Milouxitania. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Milouxitania sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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  • Économique !
Le conseil municipal de Carnavale envisage de ne plus financer le secteur des eaux usées et de se reposer entièrement sur les associations et bénévoles des pays voisins pour faire des économies.
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Six septembre 2010 - Milouxitania



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Il était de notoriété commune que la Sérénité, l’organisme du renseignement, de l’espionnage et du contre-espionnage jashurien soit amené à récolter des données de tout type sur les zones les plus tendues du globe terrestre. L’organisation disposait d’un fort réseau d’informateurs dans le monde, et opérait en Eurysie depuis Novigrad, où l’agence disposait d’un tête-de-pont offerte par le Novigrad il y a quelques années. Depuis son installation en Eurysie, la Sérénité avait mené des opérations de collecte de renseignements sur de nombreux pays : Prodnov, Frogne, Novigrad, Kotios, … et sa conclusion était sans appel : l’Eurysie était un trou à rats … lucratif.

Les officiers de la Sérénité se demandaient encore comment ce continent n’était pas encore retourné à l’âge de pierre. Les trois-quarts des nations eurysiennes étaient des dictatures sanguinaires, des dystopies, ou des empires coloniaux émettant des râles d’agonie. Ne restaient, pour sauver l’honneur, que le Pharois Syndikaali, le Novigrad, Fortuna et quelques nations qui n’essayaient pas de se trancher la gorge à chaque occasion. Il y avait bien cette nouvelle union des nations évasiennes, qui tentait de redorer le blason des nations eurysiennes, mais il était difficile de juger de la pérennité d’une telle organisation dans le temps étant donné qu’elle venait juste de naître. Pour le reste, c’était un peu à l’avenant … sans compter le retour en force des traditionalistes dans la région.

Pourtant, malgré le peu d’intérêt stratégique que la Sérénité avait dans la région - il fallait dire qu’être muté au Novigrad n’était pas spécialement dans les plans de carrière de la plupart des membres de la Sérénité, qui préféraient le charme fortunéen - , l’organisation conservait une forte implantation, tant en ressources qu’en hommes, et ce, pour une raison très simple : l’instabilité régionale pouvait être profitable. L’Eurysie regorgeait de ressources et la Troisième République du Jashuria adorait par-dessus tout faire de fructueuses affaires avec les nations capables de lui fournir lesdites ressources. Mais ces dernières années, le Jashuria s’était plutôt fait discret, préférant laisser les acteurs privés porter les intérêts du pays à l’extérieur plutôt que d’intervenir de lui-même dans les affaires. Les relations instituées entre la Table de Bouddha et les élus jashuriens étaient officieusement connus, et les élites jashuriennes savaient qu’en haut-lieu, des ordres étaient donnés pour s’accaparer avec doigté et délicatesse des marchés jusqu’ici ignorés, mal exploités, ou tout simplement trop lucratifs pour être laissés à la concurrence.

Le renouvellement des techniques d’acquisition du renseignement éprouvées au Mokhai avait conduit la Sérénité à diversifier ses approches en matière de collecte de données. L’organisation, à la suite de nombreuses réunions et colloques internes, avait décidé de revoir un peu l’approche des renseignements sur l’Eurysie. La montée des Traditionalistes et le recul des communistes suscitait la curiosité des officiers, qui tentaient de modéliser plusieurs scénarios géopolitiques dans la région. L’Union Médiane des Traditionalistes était une puissance qui, bien que discrète, comptait parmi les forces montantes dans la région et la Sérénité n’était pas aveugle au point de sous-estimer des paysans en colère. Une fois aux commandes d’un char d’assaut, un paysan pouvait se révéler particulièrement dangereux.

La Sérénité avait décidé de s’intéresser aux activités d’un nouveau venu sur la scène internationale eurysienne : le Milouxitania. Nom totalement imprononçable pour les Jashuriens, ce pays s’était illustré pour avoir quémandé de l’aide à la République des Deux Océans ainsi qu’un pacte défensif sans aucune attache diplomatique. Le pays avait menacé à Youslévie peu après … Mais plus récemment encore, il s’était illustré, lors de sommets diplomatiques, par ses propos outranciers, qui avaient fait sauter au plafond les monarchies locales. Le pays s’amusait à faire de l’ingérence dans les affaires internes des pays qu’il contactait, sabotant ainsi sa propre réputation diplomatique.

Cela ressemblait trop au cas listonien pour que le Jashuria ne s’empare pas du sujet…

Profitant de l’ouverture des frontières pour positionner ses informateurs, la Sérénité jashurienne avait infiltré dans le Milouxitania une vingtaine d’informateurs, avec des identités diverses et des secteurs à surveiller. Ces informateurs n’étaient pas des espions, mais de simples informateurs, chargés de s’implanter dans la région, d’y faire fructifier leurs activités et de produire des rapports utiles pour le renseignement jashurien. Les espions qualifiés, quant à eux, seraient déployés pour plus tard, une fois que le pays serait correctement évalué. Comme à son habitude, le renseignement jashurien opérait avec méthode. Tout d’abord, il convenait d’évaluer correctement le pays sur la scène internationale et locale : prendre le poul … afin de vérifier la vitalité du corps … Par la suite, il conviendrait, si le diagnostic était mauvais, d’appliquer un … traitement. Mais pour l’instant, la Sérénité se contenterait d’informations de première main.

Les informateurs n’avaient pas connaissance de la présence de leurs homologues sur le territoire et leurs missions avaient été dessinées suivant leurs spécialités : recueil de données sur l’état des villes, des infrastructures, des technologies existantes, mais aussi des activités politiques locales par le biais des journaux, … Tout ce qui pouvait potentiellement être utile en haut-lieu devait être écrit, consigné et transféré à l’antenne de Novigrad pour analyse. Un économiste avait même été envoyé en congé d’études à la capitale pour y étudier les flux monétaires et ainsi permettre aux analystes basés à Novigrad de savoir s’il était prudent d’investir dans la région et où.

Le Milouxitania possédait des ressources importantes, mais qui, au vu de la politique écologique du pays, restaient peu exploitées. L’une des pistes explorées par l’un des informateurs était de se renseigner sur les différents groupes politiques du pays afin de tester la perméabilité de la classe politique milouxitane aux idées industrialistes des Jashuriens. Avec du lobbying savamment adapté, il serait possible, à moyen terme, d’ouvrir des marchés juteux pour les Jashuriens, une fois que les écologistes seraient marginalisés … ou convertis. Ce scénario n’était absolument pas écarté, puisqu’il se révèlerait à terme, particulièrement profitable.

La production destinée à l’exportation restait essentiellement liée à l’alimentation, l’industrie de transformation étant peu développée dans le pays. Vins, poissons, céréales … rien qui pouvait être utile aux Jashuriens, Fortuna et Novigrad proposant déjà des produits d’exportations plus attractifs. En revanche, fait étonnant, le Milouxitania produisait de l’uranium, une matière qui revêtait une certaine importance aux yeux des Jashuriens, afin d’alimenter leurs centrales à fission. L’approvisionnement en uranium était l’une des clefs de l’énergie au XXIe siècle et la République des Deux Océans cherchait un moyen de siphonner les réserves d’uranium mondiales avant de puiser dans son propre sol. Si le gaz naturel, les vins, les automobiles et les produits céréaliers intéressaient peu les Jashuriens (l’automobile locale étant plus performante et adaptée aux besoins de la population), l’uranium restait un produit de choix … dont il fallait absolument que le Jashuria puisse tirer profit.

La Sérénité prévoyait déjà d’effectuer un important lobbying auprès des élus du Milouxitania pour que le pays se débarrasse de son uranium vers le Nazum. Il suffirait de convaincre la masse écologiste que le nucléaire est un fléau pour que le pays cherche à se débarrasser de son uranium le plus loin possible … ou d’infiltrer suffisamment la politique locale pour faire pencher la balance en faveur des Jashuriens et de leurs entreprises. Plusieurs scénarios étaient envisagés par la Sérénité, mais sur ce sujet, la Table de Bouddha aurait l’initiative, car les stratégies de lobbying étaient plus de son ressort. Mais pour l’heure, il convenait d’observer et d’analyser ce qui ressortait du terrain …
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Le Milouxitania, un terrain de jeu enfantin pour le Service

Le Milouxitania et la Youslévie possèdent une histoire commune riche, ponctuée par des conflits armés il y a longtemps et plus récemment des échanges accrus. Ces flux concernent évidemment les populations qui ont traversées les frontières dans un sens comme dans l'autre depuis maintenant des décennies.
On considère qu'il y a actuellement un million sept cente milles youslèves vivant au Milouxitania, ce qui fait de la diaspora youslève la minorité la plus importante du pays. Une minorité pas forcément aussi bruyante que la diaspora youslève en Manche-Silice mais tout aussi attachée à ses racines.
En effet, les Youslèves de Milouxitania ont un fort sentiment patriotique. Ce sentiment est aussi vif chez ceux nés et ayant vécus en Youslévie, qui n'oublient pas d'où ils viennent, que chez ceux qui naquirent en territoire milouxitan et qui traversent la frontière durant chaque vacance afin de revenir sur la terre de leurs ancêtres.

Voilà un contexte bien avantageux pour le Service de Sûreté et de Renseignement Extérieur Youslève (SSREY, aussi plus simplement surnommé le Service) qui commence à se faire un nom dans la cour des services de renseignements internationaux. Les agents, dispersés aux quatre coins du globe, sont en nombre notamment en Loduarie, en Manche-Silice, en Arcanie, au Farisistan mais surtout au Kronos où on dit, de manière un peu exagérée, qu'il y a un espion youslève pour mille habitants.
Mais pourquoi donc le SSREY serait-il amené à opérer au Milouxitania ? La réponse est pareille à cette question, simple. L’État youslève voit d'un œil suspicieux les agissements du gouvernement milouxitan. Dans les missives, les preuves de respect et d'admiration ont rapidement laissées places à des piques et à des provocations.
Et la Youslévie, certes connue pour une diplomatie souvent directe sous le mandat de Leone Vaillancour, n'est pas la seule victime des cette bipolarité. L'Aquitagne, avec qui le Milouxitania et la Youslévie avaient conclus un accord ferroviaire, s'est retiré de ce dit accord face aux attaques répétées du corps diplomatique milouxitan. Dans le sens contraire, l'UNCS autrefois conspuée publiquement par les dirigeants du Milouxitania est aujourd'hui, pour des raisons douteuses, dans les petits papiers de la présidence de l'autre côté du Brasak.
C'est précisément ce dernier affront qui a poussé l’État youslève à dépêcher le Service en territoire milouxitan. En effet, du côté de Sedjan on ne peut pas se permettre qu’un autre pays voisin passe sous le giron de l’UNCS ou du Liberalintern. Le contexte tendu avec une menace accrue sur la population youslève, les opérations de l’ONC en Afarée kronienne et les élections arcanes, qui donnent pour l’instant des libertaires en tête sur fond d’une énorme tension sociopolitique a confortée les Libéraux au pouvoir dans leur idée que la Youslévie est à la fois une citadelle assiégée et un phare dans la nuit que symbolisent communistes et piètres diplomates.

Comment procèdera donc le Service outre-Brasak ? En faisant ce pour quoi il est réputé comme l’un des meilleurs service de renseignement du moment, en tissant un réseau à la fois dense et complexe au sein de la population milouxitane de façon a pouvoir se fondre dans la masse, récupérer des informations et faciliter de potentielles opérations le tout en minimisant les chances de se faire débusquer par les autorités milouxitanes qui n’ont de toute façon pour le moment aucun grief contre le Service.
Mais cela ne nous dit pas le processus exact d’infiltration de la société milouxitane, le voici. Il sera, dans une certaine mesure, le même que pour les autres réseaux qui ont été crées précédemment. Il s’occupe d’abord de créer les bases arrières de ses réseaux d’espionnage avant d’envoyer ses agents sur le terrain, c’est derniers n’ont alors plus qu’à se fondre dans la masse et récolter les renseignements qui viennent à eux.
Ces informations sont ensuite transférés aux « anges-gardiens », ces individus sont les seuls à pouvoir dialoguer avec les agents sur le terrain, ils récoltent les données et les rapports fournis par les agents sur le terrain et doivent aussi s’assurer de la sauvegarde de ces derniers. Pour des raisons de sécurité les anges-gardiens ne sont ni dans le même pays que les agents avec qui ils sont en contact ni en Youslévie. Il est donc vital de trouver une bonne localisation permettant à la fois aux agents de justifier les multiples communications avec l’extérieur tout en gardant une couverture crédible, ce travail est celui de la sous-division numéro une du Service : la Recherche et Informations (RI).
Pour les agents milouxitans, la RI avait la couverture parfaite pour chacun des agents. Qui se douterait de quelques individus qui passeraient la frontière en quête de travail dans un des pays émergent parmi les plus dynamiques du monde en ce moment ? Surtout, qui se douterait que les coups de fils réguliers passés par ces mêmes individus à une supposée famille dans leur pays d’origine était en fait des rapports judicieusement maquillés comme une simple communication de routine entre un migrant ayant le mal du pays et ses proches restés au pays.
Mieux, l’amour très vif de la diaspora, déjà conséquente au Milouxitania, pour la mère patrie youslève est un magnifique terrain de chasse pour la section du Service chargée de la détection de futurs agents.
En effet, si les espions originaires de Youslévie étaient au-dessus de pas mal de soupçons, alors que dire des youslevo-milouxitan nés sur le territoire milouxitan. Pas mal de jeunes cadres dynamiques de la nouvelle économie milouxitane en plein essor sont d’origine youslève et ne rechignerait sans doute pas à aider le pays de leurs aïeuls, parfois accompagné d’un treizième mois offert et la promesse d’une potentielle promotion dans une grande entreprise yousleve, alguarena, jashurienne ou même lofotene une fois le service rendu au Service.

Voilà donc pourquoi le Milouxitania est un terrain de jeu étonnant de facilité pour le SSREY. Une diaspora fournit et patriotique au sein d’un pays frontalier récemment marqué par une augmentation significative des échanges, notamment de population, dans un contexte de bouillonnement économique et diplomatique est le meilleur terreau pour y planter des graines d’espion.
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Mandala News

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Le Milouxitania et le thé jashurien – 28/09/2010


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La consommation de thé des Milouxitans en hausse : une aubaine pour les firmes jashuriennes

C’est une nouvelle qui n’a échappé à personne : le thé est de plus en plus en vogue au sein de la société milouxitane. Si le thé est souvent associé aux pays nazuméens, le Milouxitania peut aujourd’hui se targuer d’avoir sa propre production, par le biais de firmes jashuriennes nouvellement implantées dans la région. En Milouxitanie, des producteurs jashuriens, alliés à des fermiers milouxitans se sont lancés dans l’aventure. Alors que la consommation domestique du thé stagne au Jashuria, le thé est de plus en plus prisé à l’étranger, faisant exploser les exportations jashuriennes, notamment dans les pays de l’ONC et en Eurysie. Premier producteur mondial de thé, le thé jashurien se décline en de multiples variétés et modes de production qui semblent séduire une clientèle de plus en plus large au sein des jeunes actifs du Milouxitania. Avec une production de plus en plus réclamée à l’internationale, il fallait bien que les Jashuriens cherchent à apporter les belles feuilles de thé au plus près des théières des consommateurs en produisant local !

A mesure que la société milouxitane se mondialise, les besoins en matière de boissons s’internationalisent. Le thé, boisson traditionnelle des réceptions jashuriennes, trouvera-t-il ses lettres de noblesse en Eurysie ? S’il faut en croire les chiffres, c’est déjà le cas dans la baie du Lido ! Les habitants du Milouxitania constituent désormais un marché de choix pour les producteurs de thé jashuriens, tandis que le pays se développe économiquement. Des firmes telles que Ceïtani, Madiha ou encore l’imposante Jispar ont d’ores et déjà porté leur regard sur les terres fertiles du Milouxitania pour y cultiver leur propre variété de thé avec les producteurs locaux, afin d’inonder le marché eurysien de ces feuilles délicates, si prisées au Jashuria. Le thé, cultivé sous l’œil attentif des firmes jashuriennes sur les terres milouxitanes, s’acclimate parfaitement au climat de la région !

Le marché de la consommation des feuilles de thé au Milouxitania représente une part de plus en plus croissante de la consommation de boissons chaudes. En quelques mois, cette consommation s’est accrue grâce à l’ouverture du pays sur les marchés internationaux. Du thé vendu en supermarché aux boutiques et salons de thé plus huppés, le thé se décline dans tous les goûts et toutes les couleurs. Du thé bio produit localement au précieux thé pourpre et blanc importé directement du Jashuria, le thé se marie à toutes les sauces, permettant l’ouverture de nouveaux salons de thé dans les grandes villes du Milouxitania. Si les salons de thé étaient réservés à une époque à une clientèle âgée, aujourd’hui de nouveaux concepts ont émergé. C’est ainsi que les salons de thé sont redevenus à la mode et sont désormais fréquentés par les jeunes actifs. Les récentes études menées par les firmes produisant du thé sont formelles : en 2010, 25% des consommations de thé ont été faites au Milouxitania dans des salons de thé et ont généré des millions de Dollars jashuriens de chiffres d’affaires : un marché sur lequel les firmes jashuriennes entendent bien imposer leurs produits, avec le savoir-faire des producteurs du Milouxitania. Si l’on considère que chaque seconde, plus de 25 000 tasses de thé sont bues dans le monde, il y a de quoi avoir le tournis en matière de chiffre d’affaire potentiel !

Les firmes jashuriennes entendent bien développer leurs produits pour proposer une consommation adaptée aux habitudes des Milouxitans. Prenant appui sur les études géographiques réalisées et les études météorologiques contemporaines, il apparait que le climat du Lido se prête parfaitement à la consommation de l’indémodable bubble tea jashurien ! Le fameux thé aux perles jashurien, mélange de thé froid et de lait, agrémenté de perles de tapioca, n’en finit pas de convaincre ! Offrant un véritable rafraichissement onctueux et délicat, le bubble tea s’est imposé comme la boisson incontournable de l’été milouxitan ! Avec la maturité du marché, le besoin d’innovation se fait nécessaire. Beaucoup de marques jashuriennes utilisent les réseaux sociaux et les nouveaux influenceurs locaux pour faire la promotion de leurs produits. Certaines tentent de diversifier leur menu avec des thés qui mettent l’accent sur le wellness, l’ajout d’alcool et même la vente de boissons à base de café. Le bubble tea, tout comme le thé, n’en finit pas de se décliner et dispose aujourd’hui de ses propres enseignes, qui ont fait fureur durant l’été à la capitale ! Le marketing autour du thé a encore de beaux jours devant lui, notamment par le biais d’une start-up jashuro-milouxitane « DoroThé» qui entend bien faire de la consommation de bubble tea produit au Milouxitania le nouvel El Dorado du thé !

« Ce qui nous a immédiatement séduit dans le thé jashurien raconte Maxime Garnier, directeur de DoroThé, c’est sa qualité intrinsèque et son adaptation au climat de notre pays. Regardez ces feuilles, comme elles respirent la santé et la culture locale. C’est à partir de ce thé, récolté sur place, que nous pouvons produire des produits de consommation de très bonne qualité, sans sacrifier sur le prix. L’introduction des circuits courts dans l’économie du thé est notre véritable plus-value sur le marché face aux grandes firmes plus classiques. C’est bien là que nous avons notre coup à jouer, en proposant un thé à la fois qualitatif et accessible pour tous les Milouxitans. Nous sommes déjà à la cinquième ouverture de franchise au sein de la capitale et nous espérons continuer à développer notre service de livraison à domicile et même de booster la popularité des produits en sponsorisant les prochains évènements sportifs et musicaux de l’année en cours et de l’année suivante !»

Le développement de l’industrie et de la consommation du thé au Milouxitania a encore de beaux jours devant lui si l’on en croit les indicateurs de la Porte Dorée, l’organe de surveillance économique du Jashuria. Le gouvernement jashurien a annoncé lors d’un communiqué officiel lors du forum des entreprises innovantes d’Agartha à quel point il était fier de voir que les Jashuriens continuent de se montrer à l’affut des opportunités pour développer avec les différents pays du monde leur savoir-faire ! Le gouvernement jashurien a encouragé sa population à continuer sur cette lancée, afin de rompre avec l’image d’un pays mystérieux aux traditions étranges. Le thé sera-t-il l’instrument par lequel le Jashuria parviendra à convaincre les consommateurs de boisson ? Au Milouxitania, les producteurs de thé se disent convaincus !

HRP
Les entreprises jashuriennes productrices de thé implantées au Milouxitania ne sont pas liées au gouvernement jashurien. De plus, la Table de Bouddha n'a qu'une influence minime sur elles. Il s'agit de simples entreprises qui viennent tenter de faire fructifier un marché qui leur semble lucratif. Il n'y a pas d'espions jashuriens dans ces entreprises.
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Huit novembre 2010 - Milouxitania



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L’ambassade de la Troisième République du Jashuria était nichée au cœur d’Ilios, dans le quartier des ambassades. Bâtiment bien protégé et présentant un style exquis, l’ambassade jashurienne au Milouxitania accueillait les services diplomatiques de la République des Deux Océans depuis maintenant quelques semaines. C’était dans ce bâtiment, à l’architecture soignée et aux jardins tenus avec soins, que le service diplomatique jashurien avait pris ses quartiers. La Sérénité, l’organe de renseignement du Jashuria, avait bien entendu ses quartiers au sein de l’ambassade, avec ses officiers de renseignements, agissant sous couvert diplomatique.

Les officiers du renseignement de la Sérénité étaient des employés de la République du Jashuria et oeuvraient pour le compte du Cercle Intérieur. Communément appelé « espion », sa tâche consistait principalement à recueillir du renseignement, c’est-à-dire une information confidentielle et non accessible à tous via la presse, internet ou autres. Ce que l’on nommait les sources ouvertes ne pouvaient s’obtenir qu’à partir de sources techniques, d’opérations spéciales et au traitement des sources humaines. Si les informateurs envoyés par la Sérénité étaient des agents qui se contentaient d’effectuer un repérage de surface, c’étaient bien les officiers du renseignements basés à l’ambassade qui étaient chargés localement de donner sens à toute la matière récoltée et d’informer les autorités jashuriennes.

Les officiers du renseignement opéraient sous couverture diplomatique, comme attachés d’ambassade. Professionnels de l’accès à l’information, ils étaient formés pour déceler au sein de la population locale des personnes utiles et obtenir d’elles des sources de renseignement fiables. C’étaient ces experts qui étaient chargés d’étudier l’environnement complet de leurs cibles, de vérifier leurs habitudes, leurs relations, leurs motivations, leurs failles, … afin de s’assurer de leur fiabilité. Si l’évaluation s’avérait concluante, alors il pouvait y avoir prise de contact … une prise de contact minutieuse qui paraitrait tout à fait naturelle et légitime, afin de ne pas éveiller les soupçons.

Cette prise de contact devait servir à confirmer et à approfondir les motivations et les vulnérabilités de l’informateur potentiel, afin de le faire basculer dans le camps du Jashuria et si nécessaire, dans une collaboration consentie et volontaire. Le Jashuria connaissait le problème qu’il y avait à penser que toutes les sources pouvaient être utiles, ou bien intentionnées. Une fois la fiabilité de la source confirmée, l’étape du recrutement s’avérait cruciale, clarifiant la relation entre l’officier et sa cible avant la phase de traitement de la source à proprement parler.

L’officier en chef basé à l’ambassade du Jashuria au Milouxitania opérait sous le nom de code « Cassandre ». Son rôle était de veiller à ce que les renseignements jashuriens soient fiables dans la région. Accompagné de plusieurs autres officiers basés à l’ambassade, ce Jashurien d’une quarantaine d’année avait passé une grande partie de son service actif en Eurysie et connaissait parfaitement le continent. Fraichement débarqué en même temps que l’ambassadeur jashurien, il avait d’ores-et-déjà commencé à faire un état des lieux clair, net et précis des différentes données récoltées ces derniers mois par les sources jashuriennes.

Tandis que les fiches de renseignements et les rapports s’accumulaient, le réseau jashurien se structurait. Le Milouxitania avait été investi par quelques firmes jashuriennes désireuses de profiter du climat idéal de la région pour faire pousser du thé et le vendre via leurs compagnies de vente. Certaines de ces firmes avaient même réussi à nouer des partenariats locaux avec de petits producteurs pour créer des start-ups mixtes promouvant du thé équitable et bio. C’était un axe sur lequel le renseignement jashurien pouvait travailler efficacement. Le principal problème de travailler en Eurysie était le fait que les Jashuriens ne ressemblaient pas à des Eurysiens. Pour faciliter les contacts et les échanges et potentiellement la récolte de sources, il fallait augmenter les zones de contact entre les Jashuriens et les Milouxitanais.

Les discussions avec l’ambassadeur avaient été fructueuses de ce point de vue. L’ambassadeur avait de la suite dans les idées et avait annoncé par le biais de sa profession de foi que l’ambassade allait inaugurer le début des relations jashuriennes avec le Milouxitania par l’ouverture de cours du soir et d’évènements culturels assurés et sponsorisés. Le renseignement appréciait ce genre d’initiative. Plus les Jashuriens seraient en contact avec le gratin du Milouxitania et plus les opportunités seraient grandes. L’ambassadeur prévoyait déjà l’ouverture d’une série de bourses au mérite jashuriennes, pour convaincre les bacheliers d’étudier à Agartha quelques années.

Le renseignement jashurien n’interviendrait que peu dans les affaires de l’ambassade, mais dions qu’ils étaient des alliés de circonstance. Les ambassadeurs n’étaient pas toujours au fait des démarches entreprises par la Sérénité, l’organisation préférant ne pas multiplier les points de fracture. Mais dans le cas du Milouxitania, les renseignements sentaient qu’il y avait un coup à jouer par le biais du rapprochement culturel entre les deux pays. En tout cas, c’était une meilleure piste que d’essayer de recruter des vendeurs de thé comme sources fiables.

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lofotens sans frontières


Illios, une destination de choix pour de plus en plus de voyageurs des Provinces-Unies





Quand Illios résonnait au son de l’hymne national lofotène….

Beaucoup ne s’en souviennent plus, mais la capitale du Milouxitania actuel, était autrefois un très important comptoir commercial de la Compagnie des Mers Australes, la plus puissante des compagnies marchandes de la Grande Corporation Lofotène. Bien que le village existait bien avant les commerçants et navigateurs du Lofoten s’y établissent de manière quasi permanente, et que le tout premier établissement de négoce n’y soit installé. Toutefois, le comptoir lofotène prit très officiellement le nom de Østsol (signifiant soleil de l’est en norrois) en 1836, peu après la signature de la concession territoriale du gouvernement local de l’époque, au nom de la Compagnie des Mers Australes. Un accord stipulant la libre autorité et exploitation du territoire d’Østsol et des ares environnantes pour la durée d’un siècle.
La Compagnie des Mers Australes s’y implanta donc de manière durable, et exerça son pouvoir, et organisa la vie de la cité selon ses propres règles et sa propre administration pendant plus d’un demi-siècle. Située au carrefour de nombreuses routes commerciales, au cœur de l’Eurysie occidentale, sa position privilégiée en fit l’une des plaques tournantes du commerce au 19ème siècle, ce qui enrichit considérablement la ville et ses habitants, mais avant tout la compagnie elle-même.
L’afflux de capitaux engendra l’afflux d’investissements extérieurs, et donc intrinsèquement l’afflux de lofotènes de la métropole, et également des populations avoisinantes et environnantes, naturellement attirées par la génération de ces richesses. Le comptoir connut alors une croissance et un développement fulgurant, à mesure que sa population continuait elle aussi de croître à un rythme soutenu.

drapeau de la compagnie des mers australes
Le drapeau de la Compagnie des Mers Australes, du temps où la Grande Corporation régnait sans partage sur le commerce intérieur et extérieur des Provinces-Unies

Østsol ne fut jamais officiellement une colonie, c’était un territoire géré par une entreprise privée, et dans le droit lofotène, le gouvernement fédéral n’avait alors aucun droit de regard sur les affaires de la Compagnie des Mers Australes. Mais en 1909, cette dernière fut officiellement placée sous tutelle de l’Etat, après une faillite, et Østsol devint donc un territoire organisé non incorporé des Provinces-Unies avec un statut de Commonwealth. Jamais le mot “colonie” ne fut vraiment utilisé. La ville fut donc sous administration spéciale de Pembertøn pendant les 25 années suivantes pendant lesquelles, malgré la dissolution de la compagnie des mers australes, sa prospérité ne fut jamais démentie. La municipalité était dirigée par un Gouverneur, élu parmi la population d’Østsol pendant un mandat de 5 ans. Aussi, 5 gouverneurs se sont succédés à la tête de la cité, sans heurts, ni troubles aucun pendant un quart de siècle.

une photo du vieux Østsol
Une photo du vieux Østsol, de Grand-Canal Street, prise en 1906. On note déjà la présence d'immeubles typiquement Pembertønien. A noter que seule le sud du Sutherlands, et très spécifiquement la capitale fédérale possède une architecture semblable, les autres villes lofotènes étant bâties sur le modèle eurysien. Voilà pourquoi on parle de style Pembertønien.

La fin du Commonwealth d'Østsol et la rétrocession de 1936

Mais en 1936, conformément à l’accord de bail signé entre les deux Etats, le Commonwealth d’Østsol fut rétrocédé officiellement au gouvernement d'Ouxitanie. La rétrocession fut célébrée en grande pompe, malgré de nombreuses réticences et une pression exercée par la communauté des nationaux lofotènes, souhaitant que la ville soit définitivement absorbée par les Provinces-Unies pour devenir la 61ème province du Lofoten, ce qui ne fut jamais une option réellement envisagée par le gouvernement de Pembertøn.


dernier gouverneur d'Ostsol
Le dernier gouverneur du Commonwealth d’Østsol, Vikund Roådmüssen, et son capitaine de la garnison des “Continental Guards” lui remettant très officiellement le drapeau lofotène décrochée du Palais du Gouverneur.


Il faut dire que ce Commonwealth coûtait en réalité très cher à entretenir, et qu’une dépression économique sans précédent avait touché les Provinces-Unies dans les années 1910, 1920, et donc que la “vente” d’Østsol avait déjà été maintes fois envisagée.




Un passé et un héritage conjointement entretenus et sauvegardés par la communauté lofoteno-milouxitane et la municipalité d’Illios

Car aujourd’hui, Østsol, rebaptisée Illios, soit soleil dans le vocable Milouxitan, conserve de très nombreux vestiges et bâtiments hérités de cette période faste, on ne compte pas les rues portant encore des noms typiquement lofotènes comme Capitole Street et Aleucian Avenue et des maisons et immeubles de style néo colonial sont encore très présents dans la capitale. Le souvenir, la culture, et de nombreux éléments architecturaux ont été maintenus et entretenus par la très forte communauté lofoteno-milouxitan, car si effectivement plusieurs milliers de citoyens du commonwealth ont fui dans les bagages du Gouverneur Roådmüssen, craignant une ostracisation voir une saisie de leurs biens et propriétés par les nouvelles autorités Ouxitannes, on estime que près de 12% des habitants d’Illios sont des descendants directs des Lofotens. Il existe encore aujourd’hui quelques personnes et familles, nées sur le sol du Commonwealth avant 1936, et donc considérées à ce titre comme citoyens des Provinces-Unies, bien qu’ils aient vécu toute leur vie en Eurysie.


Palais du Gouverneur
Governor's Mansion, photo prise en 1932, résidence officielle des gouverneurs du Commowealth Østsol, entre 1910 et 1936. Depuis, elle a été transformée en Musée de l'Histoire d'Illios


Ce riche passé et héritage fait que les touristes lofotènes sont très nombreux à se rendre en Milouxitania, et bien évidemment à Illios.
L’anciennne résidence des gouverneurs, Governor's Mansion, fantastique bijou et témoignage de l’excellence des architectes de la Compagnie des Mers Australes, est un must. C’est aujourd’hui un Musée consacré à l’histoire de la ville. On trouve également plusieurs statues et bâtiments officiels érigés durant cette période, comme le Parliament House au centre-ville d’Illios, qui était un peu l’équivalent de l’Hôtel de Ville, où se tenait par ailleurs l’élection du gouverneur.


Parliament House
Le clocher de Parliament House, au sommet duquel trône Lars Von Skờldr, le premier marchand lofotène qui aurait posé la première pierre sur le futur site d'Ilios, selon la légende. Parliament House a été classé monument historique, et conserve encore à son sommet les drapeaux historiques du Commonwealth. C'est également l'actuelle ambassade des Provinces-Unies en Milouxitania


Mais c’est surtout le quartier d’ Østersünd Village, devenu le point de chute de la communauté lofotène, qui attire beaucoup de nos compatriotes et qui est devenu un haut lieu du tourisme depuis les années 80, car la communauté lofotène y entretient ici le souvenir et la culture du Commonwealth d’Østsol, ses nombreux bars et restaurants qui ont toujours fait la notoriété des villes Lofotènes.
Mais globalement, la ville d’Illios a conservé le modèle aleucien pour son développement et son urbanisme. Haut buildings, façades imposantes, grattes ciels. Le choix de l'Ouxitanie n’a pas été d’effacer ce siècle de colonialisme diraient certains, mais au contraire de créer une fusion unique et harmonieuse.


Østersünd Village
Rue typique du quartier d'Østersünd Village, où la plupart des ressortissants lofotènes et lofoteno-milouxitans ont élu domicile lors de la Rétrocession de 1936.



Illios aujourd’hui est l’une des capitales eurysiennes les plus prisées

Les liaisons et vols long courriers entre Pembertøn et Illios sont encore fort peu nombreuses et fréquentes, et c’est un problème car les ventes de billets arrivent très vite à saturation, et le nombre de places est fortement limité. L’ouverture au monde du Milouxitania (donc après la réunification entre l'Ouxitanie et le Milos) est relativement récente, et sa situation géographique, au sein de la “poudrière eurysienne” a longtemps fait craindre un risque non négligeable sur les voyageurs et visiteurs de ce pays. Aujourd’hui, la stabilité de la démocratie Milouxitane devrait très rapidement propulser ce pays au rang des destinations préférées des globe-trotters lofotènes d’après les dernières estimations du Département d’Etat aux Tourisme et au Commerce Extérieur.

La Youslévie et le Novigrad demeurent, en valeur absolue, encore loin devant le Milouxitania, mais les récentes tensions d’avec les puissances communistes de l’UNCS, dont le Kronos qui menace directement les frontières territoriales de la République Youslève a diminué ces derniers mois le volume de touristes venus visiter ce pays eurysien, malgré les indéniables atouts et centre d’intérêts de ce pays.
De plus, la parité entre les monnaies actuelles font que le pouvoir d’achat des Lofotènes est décuplé en Milouxitania, la valeur du Dråkk n’ayant cessé de progresser ces dernières années.
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Flaviume Soir

Edition spéciale du 27 janvier 2011

Le dérangé de la cathédrale a été jugé


Chacun a en tête les récents événements en l'État Pontifical de Volignon. Le 7 janvier 2011 (cinq jours avant le décès de Sa Majesté Le Roy Philipe VII, Dieu ai son âme), la garde pontifical des Mercenaires Flaviuminois arrêtait un Milouxitan psichologiquement dérangé, se disant transgenre et homosexuel, et se filmant dans la cathédral dans des positions disgracieuses voir obscènes. La chose a suscité la polémique, notamment du côté du gouvernement de madame Culio, présidente du Milouxitania, qui clama à qui voulut l'entendre que cet individu n'était pas de nationalité milouxitane.

Ce n'est pas l'avis des juges. En effet, le tribunal de l'Inquisition a décidé de confier le cas de ce pauvre fou qui somme toute ne mérite que notre compassion à la justice aquitagnoise. Après quelques semaines d'instruction de procès, le jeune homme a été traduit devant la Cour pénale de Flaviume. Le procureur du Roy le reconnut coupable de blasphème et de lèse-majesté envers la dignité pontificale et les reliques, et requérit une peine 18 ans d'emprisonnement. La Cour rendit son jugement, reconnut "monsieur XXX, de nationalité milouxitane" des mêmes crimes que le procureur, mais fut plus clémente en matière de sanction, car elle décréta un emprisonnement immédiat pour 16 ans.


Marc Sorrel
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L'UNIL, une ascension dans la géopolitique mondiale bouleversante pour ne pas dire révolutionnaire, Interview exclusive de B.R.L quand au sujet afin de tirer un premier bilan éphémère !


B.R.L
Bernardo Ricardo Lévérini, philosophe, écrivain, activiste engagé et analyste en géopolitique mondiale de renom.


Bien le bonjour chers lecteurs, aujourd'hui une édition un peu spéciale de votre journal hebdomadaire puisque nous quittons les frontières et affaires fortunéennes pour nous envoler et le cas échéant nous pencher sur un de nos voisins métropolitains qui est pour ainsi dire sous le feu des projecteurs depuis quelques semaines, voir même depuis quelques mois mais dont on ne peut commencer à édicter un portrait qu'à partir de maintenant. Quoiqu'il serait plus exact de parler de première ébauche car si l'action parfois intense dans laquelle notre sujet de discussion du jour a caractérisé ce que l'on ne peut que nommer comme une ascension certaine sur le devant de la scène, l'actualité semble soutenir que les choses se soient quelques peu calmés pour un temps. Aussi avons nous un créneau en or pour nous pencher sur l'intéressé et essayer d'analyser le tout autant que faire se peut avant que les mutations sempiternelles de notre temps ne créent une nouvelle situation qui fausserait l'actuelle.

Ayant lu le titre, vous l'aurez compris nous allons nous intéresser à travers cet article à la toute récente nouvelle organisation internationale qui selon certains ferait couler l'encre, à savoir l'UNIL, ou sous son nom officiel et nom abrégé, l'Union des Nations Indépendantes et Libres, un nom pour le moins insolite si l'on ose dire, mais nous y reviendrons, car associé à ce nouveau venu dans le Grand jeu géopolitique se trouve l'un des artisans majeurs dont le nom ne saurait en être dissocier et qui tel une ombre suit l'organisation dans tous ses étapes de création et ce jusqu'à l'ébauche même de celle ci alors qu'elle n'était encore qu'une idée, le Milouxitania dont la Diplomatie que les échos des attachés d'ambassade décrivent de manière récurrente comme "Bouleversante", quoi que cela puisse dire, est en effet l'une des vedettes récentes de cette nouvelle décennie de par une multiplication des actions, discussions et autres interventions ci et là, en Eurysie mais aussi dans le monde mais pas nécessairement toujours bien vues.

Afin de traiter le sujet, nous avons réussis à obtenir quelques instants du très occupé écrivain et philosophe Bernardo Ricardo Lévérini dont les interventions récurrentes et les positions engagés ne rendent plus nécessaire de prouver la pertinence de ses avis et autres analyses sur des sujets éminemment politiques ou traitant de l'actualité mondiale.



Journaliste -
Bien le bonjour monsieur Lévérini et merci de nous accorder votre temps.

B.R.L - Ma foi, c'était vous où l'Ortezza si je voulais obtenir un peu de calme dans ma boîte mail... Enfin... Sur quels sujets puis-je vous partager mes opinions puisque c'est ce que vous voulez ?

Journaliste - Notre édition du jour aborde le cas de l'UNIL et du Milouxitania, vous qui êtes un intellectuel engagé devez avoir suivit le congrès de Neffies ? Quels sont vos premières impressions quand à cette nouvelle organisation dont les statuts ont fait réagir il y a peu un professeur de droit Jashurien qui a pu s'exprimer dans Mandala News ?

B.R.L - Ah oui, ce congrès là. Pour être tout à fait honnête, je pense que tout ceux qui chercheraient à... Réagir... D'une manière quelconque, que ce soit via des commentaires divers, des prises de positions affirmés à des échelles nationales ou encore même en termes de postulation sont... Trop hâtif. Oui, disons le ainsi. Et ne voyez là aucune malveillance ni critique quelconque dans mes propos, chacun est bien libre de faire ce qu'il veut et qu'importe ce que mon prochain décide, mais toujours est il que à mon sens, le caractère récent des évènement devrait être une raison en soit de s'ériger dans une position attentiste et observatrice.

Journaliste - Qu'entendez-vous par là ?

B.R.L - J'entends que les évènements de la création de l'UNIL sont pour ainsi dire récents et les rares réactions qui surviennent sont aux dernières nouvelles quelques articles, de Mandala News, du Jornal National national de Milouxitania ou des déclaration en provenance de Gallouèse pour ne citer que ça. De facto, la position attentiste et observatrice consiste à laisser passer quelques mois afin d'observer les premières actions concrètes de l'organisation, ses prises de position et plus généralement si elle fonctionne correctement avec des status cohérents. Vous pouvez aussi appeler ça si vous le souhaitez le baptême du feu de cette alliance, qu'importe. Les premiers temps d'existences sont très souvent déterminants et permettent d'écarter les brumes qui peuvent subsister afin d'offrir une vision claire et authentique de la situation. Pour la simple et bonne raison que ce genre de regroupement où ce que l'on appelle dans le jargon les "Non alignés" décident de ne point choisir entre les options déjà existantes en matière d'alliances internationales en créant la leur n'est pas le premier et jusqu'à présent si je puis dire soit il n'y avait que des axes tacites mais non officiels, soit les projets étaient morts dans l'oeuf ou n'ont pas durer, à voir si l'UNIL suit l'exemple de ses prédécesseurs et s'effondre sur lui même d'ici quelques mois ou perdure, ce que je lui souhaite bien évidemment, mais mon scepticisme personnel et le pragmatisme me poussent à persister dans l'affirmation qu'il est raisonnable de ne pas s'engager trop vite.

Journaliste -
Vous mentionnez, plus tôt le Duché de Gallouèse, vous pensez notamment à leur déclaration d'intégrer l'UNIL quand vous préconisez de ne pas s'engager trop vite ?

B.R.L - Plus ou moins, mais pas seulement. Enfin, dans leur cas il s'agit plus d'un message symbolique pour l'heure car pour avoir suivis leurs récentes brèves de presse, j'ai bien noté les commentaires de leurs experts géopolitiques qui rejoignent un sens les miens et ceux du professeur de droit ayant fait intervention dans Mandala News. Pour reprendre les mots d'un de leurs consultants, "Ce Traité de Neffies est vide en réalité. Il ne contient aucune mesure, aucune promesse et même pas vraiment de ligne politique". Bien évidemment, je vous invite à lire l'article dans son ensemble, qui émane du journal le Clëron, après tout il ne faut pas sortir les citations de leur contexte et les propos tenus à travers ces lignes journalistiques sont particulièrement édifiants et intéressant afin de comprendre la logique qui a poussé, un Duché qui a refusé jusqu'à présent de faire parti de tout organisme majeur, à s'engager cette fois ci dans une alliance aux intentions vagues.

Journaliste - Lorsque vous parlez de message symbolique, qu'est ce que cherche donc à transmettre via cette volonté de joindre l'UNIL le Duché de Gallouèse.

B.R.L - Purement et simplement qu'ils ont choisit de ne pas choisir, entre les logiques de Bloc actuelles et voient, c'est là ma théorie, une manière à travers l'UNIL de faire passer le message que ce n'est pas le souhait de leur nation que de se plier aux réalités actuelles des forces en présence à l'internationale. Lutte de pouvoirs larvée entre l'ONC et le Liberalintern, montée d'axes concurrents sur des modèles autoritaires, voir dystopiques, l'UNSC, les Rouges, l'UMT, les blancs avec une teinte de brun. Le gris leur sied et ils entendent le faire savoir, et le gris est la définition même de l'UNIL, quoique je suppose que les engagements et les ambitions sur le long termes qui demeurent vague et non contraignantes doivent aider. Quelque part, le nom de l'alliance en lui même est évocateur. Nations indépendantes et libres. C'est là une volonté claire de rejet des logiques actuelles afin d'offrir une nouvelle voie à ceci près qu'ils ont commis l'erreur de ne pas aller jusqu'au bout dans la logique.

Journaliste -
[i]De la logique luttant contre le choix impossible des blocs idéologiques ? Pourt
ant officiellement l'UNIL ne s'expose guère comme un organisme s'opposant aux alliances internationales existantes ?[/i]

B.R.L - La chose est tacite, et relativement officieuse mais pourtant c'est le cas. Par définition, les mouvements non alignés ne choisissent pas idéologiquement et politiquement parlant, et donc s'opposent. La liste des persona non grata, ceux qui ne peuvent candidater à l'UNIL est édifiante à ce sujet. L'UMT et l'UNSC entre autres étaient bien évidemment attendus car composés à l'heure actuelle d'états autoritaires, et relativement proche d'une dystopie réaliste, l'on voit mal des démocraties et gouvernements éclairés s'associer à leurs antipodes. L'ONC, aussi était attendu au tournant, quoique plus surprenante j'en conviens, les déboires militaires, accusations divers et plus généralement le postulat d'Axe maléfique largement colporté par ses détracteurs sont autant de litres d'eau à ajouter au moulin que les tendances clairement libérales et capitalistes un peu trop poussés et jugés j'y conviens à juste titre parfois étouffante voir hégémoniques. Vous remarquerez d'ailleurs que les organisations tel que le FCAN ou encore l'UNE n'est nullement citée ou concernée par les restrictions d'entrées, pour la simple et bonne raison qu'elles se distinguent des blocs cités cités juste avant car il s'agit là d'alliances, ou de traités à envergure régionales, avec des fondations géographiques et culturels et qui n'entre guère dans les luttes d'influences idéologiques ou géopolitique en premier lieu. En revanche, il y a un OVNI dans le lot.

Journaliste - Le Liberalintern ?

B.R.L - Si fait, et c'est là où je voulais en venir. J'entends bien que l'une des nations fondatrice de L'UNIL en soit membre, mais à un moment donné il faut faire preuve de cohérence et aller jusqu'au bout de l'idée, si l'on rejette les autres blocs, on les rejette tous sans exception ne serait-ce que pour ne pas donner des munitions à ses détracteurs. Quitte à créer une exception dans les status concernant la nation fondatrice concernée par le sujet. Car dans les faits, le message envoyé par la restriction d'entrée en fonction des appartenances à un tel bloc ou un autre, sous entend qu'il y a là une volonté claire de ne pas être sujet à des influences en interne, à ne pas voir l'organisation être parasité par de potentiels chevaux de Théodosine qui auraient à coeur de promouvoir un agenda tranchant net avec les volontés des non-alignés. Une alliance pour et par les non-alignés en d'autres termes. Dès lors, le choix de laisser la possibilité aux gens du Liberalintern qui sont pourtant la force d'opposition majeure à l'ONC, n'en déplaise aux petits malins qui disent le contraire car après tout l'argument du cas du Banairah est des plus fallacieux lorsqu'on sait que Alguarena et Lofoten, chantres de la frange interventionniste de l'ONC, s'opposent régulièrement au Kah et au Pharois, chantres de la frange interventionniste et moteur de puissance du Liberalintern. Enfin passons. Tout ça pour dire que si l'on peut théoriser et que l'on ne sait guère réellement les intentions derrière la manoeuvre, la constatation n'en demeure pas moins accablante et donne matière aux détracteurs afin de dénoncer une mascarade éventuelle qui tendrait à définir en fin de compte l'UNIL comme une succursale du Liberalintern et en bout de file, des marionnettes du Grand Kah et du Grand Capitanat désormais à la tête du Pharois.


Journaliste -
Pourtant il n'y a encore eut aucune déclaration soutenant cette vision des choses, vous même l'avez dit il y a peu de réaction dans l'ensemble.

B.R.L - Car les gens raisonnables tiennent encore les digues levés pour le moment. Croyez moi, j'ai vu énormément de choses et je peux vous assurer que la non volonté d'aller jusqu'au bout de la dissociation de la logique de bloc va être un des fers de lance des détracteurs de l'organisme et risque potentiellement de décrédibiliser celle ci dans une certaine mesure voir de créer des désillusion, ce qui serait des plus regrettables et pour ainsi dire très ennuyeux pour l'organisation et ses objectifs quels qu'ils soient. Sans compter que le phénomène se veut vicieux, vu que cela risque de créer une fuite en avant dans les bras du Liberalintern qui se posera en alors en soutient autant qu'en égide, ce qui va inévitablement intensifier les critiques au fur et à mesure et ainsi de suite. Une véritable boucle. Enfin, ce n'est là que mes prévisions, je suis peut être simplement vieux et aigrie et les choses se dérouleront autrement. Nous verrons bien.

Journaliste - Des soupçons de connivence donc, qui pourraient être accentués de par les déclarations dans la presse Milouxitane si l'on en croit l'intérêt du Finnevalta pour l'organisation évoqué et qui laisserait présager une prochaine postulation.

B.R.L - Inutile d'épiloguer sur la question. Les faits parlent d'eux même autant que ces déclarations. Ceci dit, les propos des journalistes Milouxitan me font tout de même hausser un sourcil et je suis certains qu'à vous aussi qui êtes dans le métier. Si je ne m'abuse, le Jornal National est tout de même un organisme de presse officiel, agrée par l'état Milouxitan et qui se veut retranscrire les nouvelles aux citoyens de cette nation, et celles ci à priori devraient être selon toutes logiques, fiables, réelles et surtout plus ou moins neutre du moins c'est ce que ce que l'idéal voudrait. Or, les commentaires concernant les sois disant "Moqueries" de l'ONC quand à l'UNIL... Et bien pour tout vous dire, soit je suis aveugle, soit je n'en ai guère vu la couleur. Officiellement il ne me semble guère avoir vu de position officielle autant de l'ONC en tant qu'organisation que de ses pays membres. Alors peut être que les journalistes Milouxitans ont accès à des enregistrements ou des témoignages internes mais nulle mention n'a été faites en l'état de tel choses. De facto je ne peux guère considérer ces... Mesquineries dirais-je que comme des affabulations sans fondement. La seule chose qui apparenterait à des moqueries serait éventuellement les propos tenues par le professeur Jashurien mais celui ci ne représente nullement son gouvernement ni même l'ensemble de ses concitoyens, ce sont simplement là des analyses et des propos tenues à titre personnel dans le cadre d'une interview de journaliste. Rien en rapport avec le Jashuria en tant qu'entité. Sauf s'il s'agit en réalité d'une de ces espèces de ruches que l'on voit dans la science fiction, les conscience collectives comme on les appelle.

Journaliste - Il est vrai que ce n'est pas quelque chose que l'on attendrait d'un travail de journalisme sérieux, les sources fiables et les preuves sont le fondement même de ce travail.

B.R.L - Tout juste. Surtout quand les "moqueries" incriminés sont aussi des propos partagés par des experts émanant d'un pays postulant à l'organisation. C'est pour le moins cocasse. Quoi qu'il en soit, il y a un autre point qui pose problème autant en matière de sérieux journalistique que d'indépendance en matière de rédaction. Ou plus exactement, ce n'est pas très sérieux dans le processus et nous espérons qu'il n'y a là aucune ingérence qui aie amenée à la description pour présenter l'ONC. Car soyons honnête, soit il s'agit là de propagande grossière et fausse en grande partie, soit il s'agit là de pure fainéantise et d'un travail de recherche non abouti. D'une part car il y a encore l'amalgame classique que font certains courants, l'ONC serait un bloc uniforme, une ruche, une conscience collective, ce qui est sous entendu quelque part, car l'on ne la perçoit que à travers sa frange interventionniste qui a certes été voyante au cours des dernières années mais ne représente pas de manière unique les composantes et objectifs de l'organisation. Mais aussi car cette affirmation quand au processus d'entrée sélectif est factuellement une invention sans aucune preuve pour étayer la chose. Certes l'ONC n'est pas un moulin dans lequel tout le monde rentre comme il veut, mais de là à parler de critères de... "Puissance et de faiblesse" qui sont de surcroit un concept très vague au service d'un agenda purement capitaliste... Cela, c'est ce qu'on appelle de la propagande ou à défaut un raccourci grossier fait par un fainéant pour capter l'audimat. Les critères d'entrées à l'ONC ont en effet le mérite d'être plus ou moins clairs et codifiés explicitement et sous entendent une concordance des idéologies ou tout du moins des points sur des sujets transversaux tel que le modèle économique ou les droits fondamentaux. Pour rappel, Organisation des Nations Commerçantes, cela en dit long. Mais il y a aussi des critères de stabilité et plus généralement des analyses quand à la santé politique d'un pays. Rappelons tout de même que s'engager dans une organisation internationale est tout de même quelque chose de significatif qui en théorie mène à prendre des engagements et à s'y tenir, et de ce fait quiconque souhaite adhérer doit avoir les capacités de tenir la barre fermement. Les refus dans leur ensemble opérés jusqu'à présent concernent des pays tranchant net avec les prérequis fondamentaux, des pays ayant connus des troubles majeurs, des désordres internes voir étant encore à ce jour en état de guerre civile, je pense notamment à la Kaulthie qui en est l'exemple phare, ou encore à des "jeunes nations", j'entends par là des pays qui sortent d'une période d'isolationisme et dont les membres de l'ONC souhaiteraient en savoir plus sur ces derniers afin de s'assurer de l'existence des prérequis fondamentaux. Nous sommes ainsi dans les faits bien loin d'une quelconque stratification d'un degrès de force de frappe quelconque qui déterminerait ou non l'acceptation à l'ONC. Et ce sera là le mot de la fin pour l'instant, j'ai besoin d'un verre d'eau désormais.

Journaliste - Et nous reprendrons cette interview d'ici quelques minutes, à suivre et attendant, une page de publicité !
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Quatorze février 2011 - Milouxitania



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L’ambassade de la Troisième République du Jashuria recevait depuis quelques jours des appels de la part de grands promoteurs de la Madavian Corporation. La mégacorporation jashurienne avait jeté son dévolu sur l’une des zones constructibles d’Ilios, qui apparaissait dans le Plan Local d’Urbanisme comme particulièrement profitable pour les intérêts des migrants jashuriens venus travailler au Milouxitania. Les Jashuriens aimaient particulièrement le fait de vivre en communauté, même à plusieurs milliers de kilomètres de distance. Il n’était donc pas étonnant que la Madavian Corporation et l’ambassade jashurienne au Milouxitania débutent l’une des opérations classiques du Jashuria sur un sol étranger : la création d’une JashuriaTown. Ces quartiers communautaires, construits dans de nombreux pays du monde, étaient les fer-de-lance de la culture jashurienne dans les pays étrangers. C’étaient dans ces quartiers que les Jashuriens aimaient à se loger, retrouvant ainsi des typologies d’habitat proches de leurs préoccupations, mais aussi des gens parlant leur langue.

Les JashuriaTowns contenaient principalement des boutiques proposant des produits jashuriens. Inutile de chercher bien loin : mangas, thé, fruits exotiques, … tous les produits exotiques pouvaient facilement s’y trouver, faisant le bonheur de la ménagère jashurienne expatriée, qui ne manquait jamais de négocier le prix avec le vendeur, tant les débats sur la fraicheur et la qualité des produits étaient des points cruciaux dans la cuisine jashurienne. On y trouvait aussi des écoles jashuriennes, généralement destinées aux enfants qui n’avaient pas vocation à rester dans le pays d’accueil très longtemps. La demande en services spécifiques aux Jashuriens et le rapprochement communautaire incitait les Jashuriens à construire pour eux-mêmes les infrastructures dont ils avaient besoin : écoles, crèches, centre communautaires, cinémas, …

Ces besoins faisaient le bonheur des locaux, qui disposaient d’un accès facilité aux merveilles colorées du Jashuria, tout en faisant le bonheur des investisseurs comme la Madavian Corporation. La mégacorporation immobilière s’était faite une spécialité de la construction de ces communautés immobilières et vendait son expertise aux ambassades et aux comités jashuriens expatriés pour les accommoder en services, logements et infrastructures. La Madavian Corporation, par le biais de ses filiales, avait créé des divisons de promotion immobilière, de construction et de gestion proposant des solutions clefs-en-main, parfaitement adaptées au besoin de la population jashurienne expatriée désireuse de retrouver dans le pays d’accueil un petit bout du Jashuria.

Les JashuriaTowns se caractérisaient par la présence d’un commerce communautaire important, ainsi que d’un certain nombre de restaurants proposant des plats typiques du Jashuria, ainsi que de nombreux commerces de bouche. Autrefois formées par les diasporas elles-mêmes, et ce, de manière organique, de grandes entreprises comme la Madavian Corporation avaient passé des années à étudier la sociologie des ménages vivant dans ces quartiers communautaires pour pouvoir proposer des quartiers commerçants, touristiques et multiculturels capables à la fois de loger une population expatriée, mais aussi de promouvoir la culture jashurienne.

L’ambassade jashurienne au Milouxitania avait réussi à trouver pour la Madavian Corporation les contacts nécessaires pour pouvoir pousser la création d’un tel quartier dans une zone désaffectée d’Ilios. Les friches industrielles de la première ceinture de la ville n’avaient pas toutes été reconverties et il s’avérait que ces grands hangars vident feraient de parfaites halles marchandes, qui feraient le bonheur des locaux et des Jashuriens expatriés. Depuis plusieurs semaines, architectes et urbanistes publiaient avec les experts, des études de faisabilité et d’impact pour évaluer la pertinence des interventions sur ces sites. De grandes démarches étaient mises en œuvre pour l’achat des terrains et la planification des interventions. Les planificateurs estimaient que d’ici quelques mois, les premiers logements pourraient sortir de terre et permettre aux citoyens du Jashuria de se loger à bon prix dans la capitale du Milouxitania, sans avoir à souffrir des discriminations.

Les promoteurs de la Madavian Corporation avaient bien entendu contacté les principales entreprises jashuriennes implantées au Milouxitania afin de convenir avec elle d’un plan d’action. Les marchands de thé s’étaient portés volontaires pour l’achat de baux commerciaux dans les nouvelles installations. Il était clair que ces baux représentaient un double intérêt : non seulement, les Jashuriens étaient de grands consommateurs de thé, mais en plus, le rapprochement géographique des succursales de thé dans les JashuriaTowns était toujours un appel du pied pour faire venir des consommateurs locaux, qui savaient d’emblée que le thé le plus qualitatif, se trouvait chez les Jashuriens.

Le permis de construire allait être déposé dans les prochaines semaines pour permettre le début des constructions en parallèle des travaux de défrichage. L’agence PaSuA & Partners avait été recrutée spécialement pour proposer les images et consolider les études. De renommée internationale, l’agence s’était illustrée récemment pour sa reconversion de l’ancienne usine de tabac dans la capitale du Novigrad, qui accueillait aujourd’hui des bureaux de qualité. Une conférence de presse allait se tenir dans les prochains jours afin de confirmer aux Jashuriens installés au Milouxitania la construction prochaine d’un quartier communautaire : une aubaine en Eurysie !

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La Rente
L'actualité de l'économie.

22/03/2011

Le Fonds Tomorrow s'engage dans l'extension du Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée au Milouxitania malgré les tensions régionales.

Dans un contexte marqué par des tensions régionales entre l'Union des Nations Communistes et Socialistes (UNCS) et l'Organisation des Nations Commerçantes (ONC), le Fonds Tomorrow a annoncé son intention de poursuivre et d'étendre ses investissements dans la région de Leucytalée, avec une attention particulière portée au Milouxitania.

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Lors d'une rencontre entre le chancelier Fédéral Bruno de Pezenas, Ministre Fédéral des Transports Jared Alboukal, la présidente Aurelia Culio et la cheffe de la diplomatie kah-tanaise, Actée Iccauhtli, le Fonds Tomorrow a exprimé sa volonté d'étendre le Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée au Milouxitania.

Le Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée, lancé par le Fonds Tomorrow, vise à créer un important carrefour commercial reliant les régions productrices de ressources et de biens entre elles. L'objectif est de permettre au Grand Kah de devenir la principale porte d'entrée et de sortie paltoteranne des échanges commerciaux de la région sud-Eurysienne.

La présidente Milouxitanienne s'est montrée enthousiaste quant aux possibilités offertes par ce partenariat économique. Elle a accueilli favorablement l'idée d'établir des terminaux portuaires en mesure d’accueillir le commerce transcontinental, ainsi que de renforcer la connexion terrestre entre le Milouxitania et la Travie.

La mise en place de ces infrastructures permettront de désenclaver la région, d'augmenter ses capacités d'import-export, et de développer des opportunités commerciales bénéfiques pour les entreprises milouxitanes.

Mme. Eudòcia Comadran a également proposé la location d'un port franc sur la côte du Mostrocean, non loin d'Erau, afin de faciliter les échanges commerciaux et de permettre au Fonds Tomorrow de disposer d'une implantation stratégique sur le territoire milouxitanien. Des sources internes de la Confédération kah-tanaise confirment que l’offre a été acceptée et que des travaux seraient déjà en cours pour augmenter la capacité de fret du port de Badens. Il est largement considéré que cela renforcera la capacité de projection commerciale des pays de la région et favorisera un retour sur investissement conséquent pour le Milouxitania.

L'extension du Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée au Milouxitania devrait représenter des investissements conséquents pour créer de nouvelles infrastructures, former le personnel nécessaire à leur entretien, et développer des partenariats économiques. Un investissement jugé nécessaire et rentable par les responsables du Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée

Actée Iccauhtli, cheffe de la diplomatie kah-tanaise, s'est aussi engagée à soutenir le Milouxitania face aux éventuelles réactions de pays voisins concernant ce partenariat économique. Elle a exprimé sa confiance dans la capacité du Grand Kah à défendre diplomatiquement et économiquement ses partenaires et à promouvoir des relations diplomatiques bilatérales équilibrées en Eurysie.

L'extension du Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée au Milouxitania représente une opportunité majeure pour la région, qui pourrait bénéficier de nouveaux investissements, d'un accès facilité aux marchés étrangers et d'un renforcement de ses capacités commerciales.

La présidente Milouxitanienne a conclu en exprimant sa reconnaissance envers le Fonds Tomorrow et sa volonté de s'engager pleinement dans ce partenariat économique, qui s'annonce prometteur pour le développement économique et commercial du Milouxitania. Les deux parties ont convenu de travailler ensemble pour renforcer leur coopération et promouvoir un développement économique durable dans la région sud-Eurysienne.
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Un match pour le ministre des sports

Musique d'ambiance et musique écoutée par le ministre en personne

C'est un ministre pensif et un peu triste qui traverse la frontière après avoir mis au courant les autorités et subit un contrôle de routine, qu'il accepta sans rechigner tout en écoutant des chansons aux paroles mélancoliques. C'est le visage rempli de nostalgie que le ministre des Sports et de la jeunesse, Bernard Clore, traverse la frontière pour atteindre une ville dont le nom lui avait échappé. En route par aller voir le match de Baranglama United contre Football Club de Ligur. Une rencontre qui semble alléchante aux yeux du ministère et sûrement des amateurs de football.

C'est donc dans un stade rempli que le ministre des Sports et de Jeunesse participe à la rencontre, regarde la rencontre plus exactement, le ministre est tout sauf un homme sportif. Il ne fut jamais sportif à vrai dire bien que comprenant les bienfaits du sport pour la santé publique et le corps humain. Un homme des plus timide au sein du gouvernement comparé à la moyenne, transparent dans les médias et au sein du son pays. Mais il faisait le travail, sans prendre part à la guerre entre le Premier ministre et le ministre de la Défense du Royaume de Teyla. Un homme innocent en tout état de cause. Le ministre est plus que satisfait du jeu produit durant le match, il s'est levé et a applaudit de nombreuses fois durant le match, lui rendant sa joie de vivre. Voilà l'effet que produit le foot sur lui et pas mal d'humains à vrai dire. Le ministre participera au final a plus de huit rencontres durant le tournoi, dont deux féminines. Le ministre rencontra plusieurs fois le corps arbitral des matchs après ceux-ci avec des échanges cordiaux à chaque fois. Le ministre payera même une bière dans un rare geste de bienveillance envers un arbitre visiblement très fatigué.

Mais le plus gros sujet du ministre, c'étais la rencontre avec divers acteurs du football. Toutes les catégories y sont passées. Propriétaires de club de foot, entraîneurs, joueurs, staff technique. Le but ? Améliorer la visibilité et l'attractivité du foot du Royaume de Teylais avec l'expérience engrangée par les divers acteurs rencontrés. À la suite des rencontres, le ministre avait des pistes plus que claires pour parvenir à son but. C'est donc des déplacements et des rencontres satisfaisantes pour le ministre des Sports et de la jeunesse du Royaume de Teyla. Le ministre donnera même une interview à l'un des plus gros journaux du sport de la République laïque et fédérale du Milouxitania.
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Le Milouxitania, économie émergente, terrain de jeu pour les investisseurs lofotènes

investissements

Un nouvel eldorado qui attise les convoitises des grandes firmes et multinationales nord-aleuciennes ?

Il n’est pas de secret pour personne, que les Provinces-Unies ont de grands intérêts, notamment économiques, en Eurysie,de par ses corporations qui ont de multiples implantations et sites de fabrication, la United Oil et la Thylacine Corporation en tête pour ne citer qu’eux, mais également l'entreprise d'armement la Vengerberg Enterprise, la grande banque d'affaires Citizen Bank, et d’autres encore essaiment à travers l’Eurysie, malgré l’instabilité et les nombreux conflits territoriaux régionaux qui émaillent ce continent.

logo de la citizen bank

Aussi, paradoxalement qu'il y paraisse, c’est une terre d’opportunités que les économies de guerre et les économies émergentes font apparaître spontanément ci et là, et dans le sillage du Novigrad, de la Youslévie, c’est désormais à la nation du Milouxitania d’être la ”proie docile et apétissante” des investisseurs et industriels en quête de nouveaux marchés et de viviers de masses laborieuses, à moindre coût.


Des errements diplomatiques compensés par une stabilité institutionnelle rassurante


Le Milouxitania, une économie récente, s’ouvre subtilement mais rapidement au monde, malgré des débuts diplomatiques erratiques et peu lisibles : des contacts rapprochés pour le moins maladroits avec l’ONC puis qualifiés de lunaires avec ses rapports avec la Loduarie, grande fossoyeuse des droits humains fondamentaux.
Une diplomatie bien confuse, donnant l’impression que le pays louvoyait avec sa politique étrangère chancelante et hasardeuse, tandis qu'à l'inverse les institutions étatiques elles semblaient stables et gages d’une certaine forme de liberté d’entreprise. En outre, pas de changements de régimes brutaux ni de coups d'états tous les quatre matins par de multiples factions rebelles qui semble être épidémique en Eurysie.
C’est donc une situation assez rare en Eurysie pour mériter d'être soulignée, et suffisante pour permettre aux entreprises et aux corporations des Provinces-Unies d’établir des politiques d’investissements à moyen et à court terme. Comme toujours les marchés libres n’avaient nul besoin d’acteurs étatiques pour répondre à des besoins et des opportunités, et là où il y a des acheteurs, il y aura toujours des vendeurs. Et c’est là que les investisseurs lofotènes entraient en scène.


Le développement du réseau bancaire et les premiers magasins de grande distribution "Made in Lofoten" font leur apparition dans les rues d'Ilios.


D’abord subtilement, quelques acquisitions tellement anodines qu’elles passaient sous les radars, puis les premières enseignes Troepp&Fjörds, qui avaient racheté quelques boutiques et épices pour permettre une implantation locale, ouvraient de nouveaux magasins dans les quartiers les plus peuplés de la capitale Illios
Dans le domaine de la finance, la Citizen Bank possédait quelques succursales, et restait encore tout du moins une banque d’affaires assez confidentielles, réservées aux Milouxitaniens possédant un certain patrimoine et les jeunes loups se lançant dans les affaires, à la recherche de financements et de caution à la solide réputation. Et quel autre acteur financier ne jouit d’une meilleure réputation que l’établissement bancaire ayant pignon sur rue à Carnavale, et détenteurs de dettes souveraines, connus pour avoir souscrit des emprunts d’Etat comme par exemple la République Fédérale d’Elpidia.

troeppandfjord


Les premiers établissements bancaires avaient établi un premier réseau, appelé dans le jargon de la finance le réseau primaire, en coopérant avec une banque régionale, dans les fonds propres étaient un peu légers, mais à la solide image de banque familiale, afin de faciliter l’implantation.
Et c’était également un soulagement de voir un poids lourd de la finance, aleucien qui plus est, investir et s’intégrer dans le développement du réseau bancaire Milouxitanien.

Northstream Power, l’énergéticien, et Nørdvisk Dynamics, deux autres acteurs du tissu industriel bien connu du monde des technologies avancées annoncèrent également ouvrir leurs premiers sites de fabrication, apportant une manne d’emplois accueillis très favorablement par les élus locaux, certains très heureux d’avoir vu leurs localités sélectionnées pour accueillir des sites industriels, source d’emploi mais également de retombées économiques pour les environs.
Mais c’est surtout l’emblématique Thylacine Corporation, nourrissant à la fois fantasmes, rumeurs, et inquiétudes, qui capta toute l’attention des milieux d’affaires et des politiciens, lorsque la firme pharmaceutique multinationale annonça ouvrir un laboratoire de recherche expérimentales sur les vaccins à ARN messager, non loin de la banlieue de la capitale. Un site à la fois moderne, et modeste, souhaitant bénéficier de la proximité de ses usines matures et déjà produisant à plein en Eurysie, comme au Novigrad, en Elpidia, en Youslévie, à Makt, et bien entendu à Carnavale, dont le siège régional eurysien était situé.

Une attractivité commerciale modeste mais sur une bonne dynamique

L’attractivité commerciale du Milouxitania, conjugué à une politique fiscale pour le moment fort accommodante, éloignée pour le moment, des conflits d’avec les puissances communistes, semblait donc réunir toutes les conditions d’un intérêt majeur grandissant de la part des acteurs économiques et des investisseurs du Lofoten.
Le volume des échanges allait exponentiellement accompagné par d'importants flux et mouvements financiers. Le Milouxitania rassurait d’autre part de par son indice de conscience écologique élevé, similaire aux Provinces-Unies, et donc permettant un alignement des normes et des standards en la matière plutôt aisé.
La part des importations et des exportations reste encore relativement marginale, avec une balance commerciale déficitaire largement en défaveur du Milouxitania.
En revanche, pour se développer et soutenir sa croissance, la démocratie eurysienne aura nécessairement besoin d’hydrocarbures, et de diversifier ses sources d'approvisionnement. En outre, le marché Milouxitanien semble être une source importante de futurs clients potentiels pour les acteurs du secteur pharmaceutique, de l’industrie agro alimentaire, et des services divers financiers et assurances, mais c’est surtout le secteur agricole qui nourrit sans mauvais jeu de mot, les appétits des Provinces-Unies, toujours aussi dépendantes des filières d’importations de matières agricoles brutes.

Les Provinces-Unies sont attachées à la politique de diversification et de sécurisations de leurs approvisionnements, indispensable à la croissance économique de la première puissance d'Aleucie


Illios
La capitale Milouxitane, ancien comptoir colonial Lofotène, dont la skyline ressemble comme deux gouttes d'eau à Pembertøn, concentre aujourd'hui la majeure partie des investissements et flux financiers des Provinces-Unies.

L’Union de l’Etat du Grand Nord d’Amnestie, Saint-Marquise, et l’Empire du Nord ont permis une relative sécurisation des stocks alimentaires, et la Fédération fournit toujours plus de légumes et fruits exotiques aux Lofotènes, toutefois loin encore de compenser les besoin croissants de la population, malgré la part grandissante des fermes aquaponiques verticales dans le mix alimentaire. Certaines denrées, tels que l’orge et le blé, et d’autres céréales ne pouvant être fournies autrement que par l’importation massive.
Mais les marchés s’équilibrent, et les ports Youslèves et Novigradiens, assurent la logistique. La sécurisation et la contrôle du Détroit de Leucytalée par la flotte ONCienne rendent désormais les axes maritimes leucytaliens beaucoup plus sûrs.

Le fret aérien n’est toujours pas aussi développé, et le Milouxitania n’est pas encore une destination touristique très prisée pour le moment, les expatriés et les touristes lofotènes lui préférant pour le moment ses voisins, démocraties libérales très stables, comme Fortuna, Youslévie, Novigrad, et Carnavale pour leur destinations de vacances. Mais le passé colonial et les liens historiques forts entre la capitale milouxitane et les Provinces-Unies tendent à inverser la tendance, et la mode est à la redécouverte des vestiges et de l'histoire coloniale lofotène assez méconnue.
Mais la compagnie de dirigeables et de zeppelins transocéanique s’est dite attentive à l’évolution de l’ouverture au monde du Milouxitania et n'exclut pas d’ouvrir très prochainement plusieurs liaisons régulières long courrier entre Pembertøn et Illios.
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