10/06/2013
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[Journal] Flaviume Soir

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Flaviume Soir

Edition spéciale du 2 mars 2010

L'exode rural aquitagnois


Depuis 6 ans que notre bien aimé souverain est sur le trône, la politique du Gouvernement se veut plus proche de la modernité: l'exemple le plus flagrant est la série de réforme sur les milieux agricoles et industriels. En effet, en 2006, SM a signé une série de mesure autorisant les véhicules motorisés et les intrants chimiques dans l'agriculture. Les conséquences se sont vite observées: pour un rendement double, il y avait besoin de 17 fois moins d'agriculteurs. Ainsi, une très grosse partie de la population (90,36%) s'est retrouvée sans emploi: le gouvernement a donc lancé la construction d'usines afin d'industrialiser le pays et d'employer les chômeurs. Ce fut un des plus grand plan pour le plein emploi au monde: en 6 mois, la moitié des Aquitagnois se retrouvait à construire des usines, et l'autre moitié à y travailler en tant qu'ouvrier.

La conséquence de ce transfert de main-d'oeuvre est un exode massif vers les zones urbaines. Nous avons interroger Mr Arnaud de Traviota, le maire de Flaviume, sur les chiffres de sa commune: "C'est exode rural est très visible à travers les chiffres: de 1.398.624 habitants, la population de la capitale à presque été multipliée par huit, avec 7.980.734 citoyens aujourd'hui.".

Cette augmentation de la population urbaine est aussi visible dans les autres villes du royaume: York a gagné près de quatre millions d'habitants, Sibertet et Valencia trois millions.


Évolution de la population dans les grandes villes d'Aquitagne

Source: DataRoyal, 2010

Le rédacteur en chef
Jean Tourmière
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Flaviume Soir

Edition spéciale du 12 mai 2010

Sa Majesté le Roy Phillipe VII est gravement malade


Le Palais Royal a publié ce matin un communiqué de presse à destination du l'unique média du pays, Flaviume Soir, afin de lui faire part du grave état de santé du souverain et des craintes des médecins royaux quant à la vie de ce dernier.

Selon Arold Topertal, physicien général de Sa Majesté, le Roy serait atteint d'un mal inconnu de sa science pourtant étendue: il se traduirait par des symptômes tels que de grandes nausées, une forte difficulté à respirer et une affection de la motricité. Le docteur Topertal a prescrit plusieurs saignés et a posé des sangsues sur le corps du chef de l'Etat: il ne cache pas ses inquiétudes.

Dr Arold Topertal a écrit :
Sa Majesté a perdu l'appétit et est allité depuis près de trois jours. Nous ne pouvons pas encore dire si ces jours sont contés, seulement nous n'avons pas grand espoir.

Le Palais, dans son communiqué, assure que Sa Majesté suit encore de près les affaires du Royaume, même si son train de travail est sensiblement réduit: il a partagé les tâches qu'il ne peut pour le moment pas accomplir à son frère, le Grand-Duc d'York, Chancelier à la Diplomatie, et à son fils de Prince Edouard, premier héritier au trône, qui fêtera ses 24 ans en octobre prochain.

Cependant la gravité de l'état du souverain a poussé son autre frère, le cardinal Sanctifica, a se rendre à Flaviume, certainement pour lui fournir les derniers sacrements si cela se trouve être nécessaire.

Cette mauvaise nouvelle intervient dans le contexte de la préparation du Premier Congrès de l'Union Médiane des Traditionalistes qui doit avoir lieu à Sibertet lors de la semaine du 15 juin de cette année: espérons de tout coeur que Sa Majesté pourra accueillir ses très honorables homologues de l'Alliance pour travailler à la sauvegarde de la Justice et de la Vérité dans le monde. Prions pour son Salut et pour celui du glorieux Royaume d'Aquitagne.

Marc Sorrel
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Flaviume Soir

Edition spéciale du 18 juin 2010

Sa Majesté le Roy Phillipe VII semble se rétablir!


Ainsi, les prières qui se sont élevés dans tout le Royaume et au-delà ont été entendues par Le Vrai Dieu et exaucées! Sa Majesté le Roy Phillipe VII a, selon un communiqué du Palais, put se lever ce matin, manger avec appétit, et s'est attelé à la tâche afin de rattraper le retard que les affaires du Royaume avaient prises durant son alitement. C'est une très bonne nouvelle qui intervient deux jours avant la rencontre réunissant le Royaume, la Travie, le Milouxitania et la Youslèvie, et ayant pour but la création d'un réseaux ferrée partant de Flaviume, passant par la Travie, le Milouxitania, et aboutissant sur le littoral youslève. Ainsi, Sa Majesté pourra recevoir ses homologues en son domaine de Bavoir, et oeuvrer à l'aboutissement d'un tel projet.


Marc Sorrel
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Flaviume Soir

Edition spéciale du 22 juin 2010

Réforme constitutionnelle


La Constitution qu'avait donné au Royaume le Roy Henri VIII dit le Sage commençait à sérieusement vieillir. L'imprécision de ce texte, qui tenait en cinq articles, devenait gênante au fil des siècles: elle était matière a discussion sur certain point ambiguës.

C'est pourquoi notre Roy a décidé de donner un coup de peinture au texte. Sans le supprimer pour en créer un autre, il a choisi de simplement le reformulé, le rendre plus précis et plus complet, ceci dans une volonté de continuité avec le passé.

La Constitution comporte désormais une cinquantaine d'article. Le pouvoir du Parlement est institutionnalisé et renforcé, de même que l'existence du Conseil des Finances. On y observe aussi la mention de l'Union Médiane des Traditionalistes et de l'Etat Pontificale de Volignon.

Le nombre de gardes fous est considérablement agrandit, et le pouvoir royal en ressort renforcé.

Nous avons interrogé un passant à Flaviume sur ce qu'il pensait de la réforme.

Julien Poutil a écrit :
Je ne voyait pas la nécessité de cette réforme, mais si notre souverain estime qu'elle est pertinente, je le soutiens de tout cœur.

Son Altesse Royale le Grand-Duc de Bavoir, oncle du Roy, n'est pas du même avis.

SAR le Grand-Duc de Bavoir a écrit :
Une Constitution qui énumère les pouvoirs royaux les limites, par définition. Le Roy doit être omnipotent, il est le représentant de Dieu sur Terre, nom de Dieu!


Marc Sorrel
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Flaviume Soir

Edition spéciale du 20 juillet 2010

La ligne Olympe, le projet concrétisé


Alors que vient de s'ouvrir le Premier Congrès de l'Union Médiane des Traditionalistes à Sibertet, en Aquitagne, un sommet qui promet d'être extrêmement productif, votre journal préféré, Flaviume Soir, est en mesure de vous annoncer en exclusivité qu'un accord va être signé entre l'Aquitagna, la Travie, le Milouxitania et la Youslèvie quant à la mise en place d'une ligne ferroviaire, la ligne Olympe, qui réunira ces quatre pays.

Ce projet est une grande opportunité: il sera relié aux réseaux ferroviaires nationaux et permettra de circuler librement dans la région. Ainsi, les aquitagnois vont pouvoir réaliser un de leurs rêves: aller en vacances à la mer. De plus, cette ligne favorisera le commerce entre ses pays. Nous sommes en mesure de dire que chaque tronçon sera financé par le pays où il se trouve, et que la ligne sera après son ouverture gérée par une compagnie internationale à financement participatif, et où les quatre pays auront leur mot à dire.

La trajectoire a été définie dans le respect des espaces protégés, la carte la représentant paraitra avec la signature du traité.


Marc Sorrel
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Flaviume Soir

Edition spéciale du 25 juillet 2010

L'indépendance du Grand Duché d'York ?


Historiquement, une minorité importante et non négligeable de yorkais a toujours rejeté l'autorité royale. En effet, la population du Grand Duché, qui descend des Yorkschimts, a toujours été fière d'appartenir au dernier clan, celui qui a le plus longtemps combattus l'impérialisme et le fédéralisme de la Couronne aquitagnoise, ce qui la pousse à éprouver des sentiments des plus belliqueux envers Flaviume. Mais depuis quelques années, les tensions n'ont de cesse d'augmenter, et les Yorkais, qui n'ont jamais obtenu l'indépendance, pourrais bien finir par la prendre de force.

Comme le veux la tradition et le prévoit la Constitution, le Roy nomme un représentant dépositaire de son autorité dans chaque Grand Duché, les Grand-Ducs. Depuis l'avènement du Roy Philipe VII, c'est son frère, le Chancelier à la Diplomatie aquitagnoise, Son Altesse Royale le prince Alphonse d'York, qui occupe cette fonction à York. Or depuis deux mois, il ne peut se rendre dans le Palais qui est le sien, en raison de manifestations d'extrême gauche et de possibles attentats communistes. Sa Majesté Le Roy, outré que de tel actes puissent avoir lieu en son Royaume, a décidé de prendre des mesures qui éradiqueront définitivement le sentiment communiste et indépendantiste des ses terres. Ces mesures seront prochainement annoncées par le biais du Porte-Parolat.


Marc Sorrel
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Flaviume Soir

Edition spéciale du 9 octobre 2010

Une chute qui ne présage rien de bon...


En ce moment a lieu à Sedjan, capitale de la Youslevie, une rencontre diplomatique réunissant Sa Majesté le Roy Philipe VII et Madame Vallaincourt, présidente de la République Youslève. Cette rencontre est le symbole de la réconciliation entre ces deux pays, qui furent divisés durant quelques mois en raison de l'affaire Haranburu. Ceci intervient dans un contexte plutôt tendu entre ces deux nations et le Milouxitania, en raison du rapprochement avec les communistes, les tentatives d'ingérence et l'absence de tact diplomatique de ce-dernier.

Mais à peine cet événement débuté, les complications arrivèrent. Le Roy, après avoir quitté la voiture qui l'avait conduit dans la cour du Palais où il était attendu, remonta le tapis rouge en direction du perron afin de rejoindre Madame Vallaincourt. Seulement celui-ci chuta, provoquant alors le déchaînement des appareils photos de la tribune de la presse. Alors les gardes du Roy se précipitérent pour le relever tant bien que mal, et Sa Majesté parvint à retrouver ses esprits. Le souverain reprit son chemin comme si de rien n'était, et monta les marchés du perron. La présidente youslève lui adressa quelques mots et époussetant son habit, liberté que le Roy n'a ni empêcher, ni feint de remarquer, probablement du fait de sa grande honte de représenter ainsi la Couronne. Les Chefs d'États ont alors pris le chemin des salons d'apparat, se libérant ainsi de la vue des caméras.

Mais une question légitime se pose: quelle est la raison de cet chute? Selon l'entourage de Sa Majesté, le Roy aurait trébucher car il ne regardait pas là où il marchait, à savoir sur un tapis trempé et boueux du fait de la saison automnale. Mais d'autres prétendant autre chose: selon eux, le souverain aurait été repris d'une de ses faiblesses provoquées par ses récents ennuis de santé, qui avait été qualifiés de "préoccupants" par le Palais Royal. En effet, depuis quelques mois, le Roy souffre d'un mal inconnu des ses médecins, et en garde de nombreuses séquelles. Il a cependant insisté à ce que ses visites diplomatiques en Ambar et en Youslevie ai bien lieu, afin de respecter ses engagements.

Mais cela soulève une autre problématique. Si le souverain venait à rejoindre le Royaume des Cieux, quel serait l'avenir de l'Aquitagne? Le Palais Royal n'a de cesse de montrer des images du Prince Édouard, héritier du trône, occupé à travailler aux affaires du Royaume ou à rendre service par le biais d'associations caritatives. Nous pouvons donc être surs d'une chose: la succession de Sa Majesté le Roy est non seulement assurée, elle est prometteuse quant à l'avenir du pays.

Marc Sorrel
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Flaviume Soir

Edition spéciale du 10 novembre 2010

Quel avenir pour Anima Christi?


Les dernières élections législatives ayant eu lieu il y a quelques mois suite à la dissolution par décret royal des groupes communistes, socialistes, et indépendantistes yorkais, renvoyant ainsi les sujets de Sa Majesté devant les urnes afin d'élire les nouveaux Honorables, a révéler au grand publique un nouveau parti politique. L'Anima Christi (AC) est un groupe politique qui entend soutenir le Gouvernement de Sa Majesté le Roy Philipe VII tout en représentant les Aquitagnois les plus attachés au Volignonisme, au traditionalisme, et, disons le, au despotisme. Les 11 Honorables de l'AC travailleront donc main dans la main avec le parti royal de la majorité, Soutien Royal Total (SRT), qui lui est fort de 248 représentant à la Chambre.

Sur le sujet des moeurs, les Honorables de l'AC porteront au parlement la voix de l'intolérance et de l'intransigeance. Formellement opposés à toutes les réformes allant dans le sens de l'autorisation du divorce, de l'avortement, de l'homosexualité, du travestissement, des enfants hors mariage, l'AC sera cependant confrontée au projet de loi portée par le SRT visant à autoriser la contraception entre personne mariées.

Économiquement, l'AC est très protectionniste. Adepte du mercantilisme, elle veut des taxes au frontières sur les importations extrêmement élevées et à l'inverse des douanes très faibles pour les exportations, afin de favoriser les produits aquitagnois par rapport aux produits étrangers. Malgré cet interventionnisme, elle pense qu'une économie privatisée est préférable à l'économie mixte que met en place le Gouvernement (nationalisation des transports, du secteur énergétique, du réseaux de distribution de l'eau...). Cependant, elle rejoint le Roy lorsqu'il s'agit de critiquer la Bourse et les gains à court terme. En effet, elle souhaite inciter les sujets de Sa Majesté à cesser les achats d'actions et d'obligations qu'ils revendront à la première évolution des prix venue, ce qui peut se montrer fatale pour l'équilibre du marché privé, mais bien à conserver ces titres afin d'en tirer du profit sur le long terme.

En matière de sécurité, encore une fois, l'Anima Christi prône la tolérance zéro. Elle porte un projet de loi visant à punir les crimes de blasphème et de lèse-majesté par une execution sans procès ni sommation, ce à quoi le Roy est formellement opposé. En revanche, elle rejoint le monarque dans sa politique de répression de l'enseignement et de la propagande hérétique par l'execution avec procès.



Marc Sorrel
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Flaviume Soir

Edition spéciale du 15 juin 2011

Le Roy est mort, vive le Roy!


Depuis plusieurs mois, il était de notoriété publique que le Roy Philipe VII subissait de grave ennuis de santé. On savait que ceux-ci avait poussé le cabinet de Sa Majesté à refuser pour lui plusieurs déplacements, et chacun à en tête la chute filmée du souverain lors de son arrivée sur le parvis du Palais présidentiel, en Youslèvie, que le service presse du Palais avait justifié par une maladresse, bien qu'à l'évidence elle était due à une malaise du monarque.

Cet après-midi, tous les Flaviuminois ont put remarquer la mise en berne du drapeau qui trône habituellement fièrement au-dessus du balcon des apparitions, au Palais Royal. Le tocsin a sonné cinq coups par trois fois, afin de signifier à la nation le deuil de la Famille Royal. Quelque heures après, la Reyne et le Garde des Sceaux du Royaume sont apparus sur cette tribune devant le peuple de la capital réunis. Chacun pu remarquer leurs tenus noire et violette avant que le Ministre à la Justice s'approcha d'un microphone qui lui était tendu.

Garde des Sceaux a écrit :
"Au combien aimés peuples du Royaume, fidèles sujets de la glorieuse Couronne d'Aquitagne et heureux fils du bon Pasteur, Notre Seigneur Jésus Christ, oyez, oyez.

En ma qualité de Garde des Sceaux du Royaume, il me faut, dans le respect de notre Constitution, vous annoncer plus mauvaise nouvelle que l'on ai eut à communiquer depuis sept ans. Votre Roy, depuis l'an 2004 sur le trône de ses glorieux ancêtres, s'est éteint cette nuit à l'âge de 52 and. Il est désormais entre les mains du Dieu Tout Puissant, qui saura reconnaitre les bienfaits de son règne. Vous, ses sujets que depuis son avènement il sert et affectionne, priez pour le salut de son âme, et pour remercier Notre Seigneur Jésus Christ d'avoir fait don d'un si bon souverain au Royaume.

Le Roy est mort!"

Les étrangers peuvent être étonnés de voir que le Chancelier à la Justice n'ai pas dit "Vive Le Roy". En effet, la tradition exige que tant que l'héritier royal n'a pas été intronisé devant le Parlement réuni en Congrès, le Royaume connait une très courte période d'interrègne, au cours de laquelle aucun souverain ne règne.

Mais à 17 heures, cette célèbre phrase a enfin pu être prononcée. Les honorables et les barons du Royaume, réunis en urgence dans l'hémicycle, se sont levés à l'arrivé du Prince héritier Édouard, en uniforme militaire, ceint de toutes ses décorations, suivis par les intendants royaux. Lui qui possède depuis plusieurs années une réputation de jeune homme volage, joueur et sportif, tout à fait désintéressé de la chose politique, semblait comme mis devant le fait accomplit, écrasé par le poids de ses nouvelles responsabilités. Sa figure creusé par la tristesse semblait cependant marqué d'une volonté de fer et d'une détermination sans limite. N'importe qui pouvait voir sur son visage qu'il acceptait la charge qui lui était confié, et qu'il ferait tout ce qui était en son possible pour se montrer digne de cette décision divine. Le grand intendant du Palais Royal pris la parole:

"Parlementaires du Royaume! Voici votre Roy, qui succède à Sa Majesté le Roy Philipe VII! Il a choisi de prendre le nom de règne d'Édouard Ier. Le Roy est mort..." et à l'assemblée de tonner "Vive Le Roy! Vive le Roy! Vive le Roy! ". Chacun des 426 parlementaires vint se prosterner devant le Roy, un par un, avant de lui baiser les mains, en signe d'allégeance, et afin de reconnaitre sa légitimité. Le souverain, avec un maintien du corps très digne et bienveillant, adressât un mot à chacun d'entre eux. Seul le Grand-Duc de Bavoir, son grand-oncle et éternel rival de son père, exprima une résistance quant à reconnaître son petit-neveu. Un impérieux regard d'Edouard Ier y remédia, et le Prince se soumit.

Un communiqué de presse du Palais Royal a annoncé que le très craint mais très aimé Roy Philipe sera inhumé le 3 février en la cathédrale Saint Georges, la nécropole royal, afin de respecter la période de deuil, et pour la même raison, la fête national du 23 janvier est annulée. Seront très probablement invités nombre de Chefs d'États étrangers pour accompagner ce souverain si aimé dans sa dernière demeure. Le couronnement de Sa Majesté le Roy Édouard Ier est lui annoncé pour juin 2011.



Marc Sorrel
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Flaviume Soir

Edition spéciale du 13 février 2011

Tumulte à Sibertet


Depuis quelques jours, le Grand-Duché de Sibertet connait un épisode de trouble inédit. Tous les aquitagnois qui se sont un jour penché sur les affaires de Sibertet connaissent les très craints et très charismatiques Gilles de Rioup, comte de Garofe. En effet, celui-ci a une assez mauvaise réputation, et est connu entre autre comme étant un seigneur tyrannique avec les sujets de Sa Majesté dont sa famille a la charge depuis plusieurs siècles. Il a entre autre interdit aux habitants du comté de se rendre sur les terres de ses châteaux de Vauclinx et de Julinpout, et de pêcher dans ses étangs et rivières, allant ainsi à l'encontre de traditions séculaires scrupuleusement observées par toute la noblesse du Royaume, et poussant les locaux au braconnage et à la ballade clandestine. Il était depuis de nombreuses années de notoriété publique qu'il était en disgrâce aux yeux du Roy Philipe VII, Dieu garde son âme dévouée.

Gilles de Rioup

Le comte de Garofe, Gilles de Rioup, en 2010

Mais il y a de cela deux semaines, une jeune agricultrice de 19 ans, que pour des raisons de confidentialité nous appellerons Mademoiselle XXX, s'est rendue en la bonne ville de Sibertet, afin de demander une audience auprès du Grand-Duc. Chacun sait à quel point il est difficile d'accéder à ses hauts dignitaires, qui n'ont de cesse de travailler pour le bien du peuple de leur Grand-Duché et de la Couronne. Voyageant sans cesse entre leur Duché et la capital, rencontrant sans arrêt les sujets sur le terrain, rares sont les instants qu'ils peuvent dédier à un tête à tête. Mais, me direz vous, chacun sait que les Grands-Ducs sont très accessibles sur le terrain, comme je le disais plus hauts, et qu'ils sont très à l'écoute des habitants, ainsi pourquoi Mademoiselle XXX n'a-t-elle pas interpellée le Grand-Duc? Et bien, il est des choses qui ne se disent pas en publique...

Après plusieurs jours passés au chef lieu du Grand-Duché, elle fut recontactée par le Palais Ducal, qui lui signala que Son Excellence le Grand-Duc Paul de Sibertet pouvait la recevoir pendant une dizaine de minutes. Elle s'y rendit donc immédiatement, mais une demie heure après le début de l'entretien, la presse put remarquer sur l'agenda en ligne de l'aristocrate que tous ses autres rendez-vous et déplacements venaient d'être annulés, chose êtremement rare. Les médias ne savaient pas du tout que Mademoiselle XXX était en audience avec lui, mais ils avaient un pressentiment, une intuition, que beaucoup de journalistes locaux décidèrent de suivre. Nos confrères sur place se sont rendus devant le Palais Ducal, et s'appercurent très vite qu'ils n'étaient pas seul: une multitude de journalistes de la presse écrite, de la télévision et de la radio se pressait au portes du Palais, demandant aux agents ce qu'il se passait. Ils répondirent que Monseigneur Paul recevait pour une affaire de la plus haute importance.

C'est environ deux heures et demi après le début de l'entretien que Mademoiselle XXX sortit. Elle avait les yeux rouges et les joues creusées par les larmes, et chacun sut immédiatement qu'elle était l'objet de tout ce tumulte, cela sentait le scandale à une lieu. La pauvre Mademoiselle XXX fut donc assaillie par un troupeau de bipèdes armés de micros et de carnets de notes, elle fut donc obligée d'expliquer la raison de sa présence, ce qu'elle fit avec un regard déterminé.

Mademoiselle XXX a écrit :

Je suis venu ici, voir Monseigneur Paul, pour lui faire part d'une affaire de la plus haute gravité. Chacun connait, ici, à Sibertet, et dans le reste du Royaume, la réputation tyrannique et despotique du comte de Garofe, Gilles de Rioup. Ma famille et celles de mon village, situé dans le comté, subit cette tyrannie et ce despotisme depuis la mort du comte Robert, Dieu est son âme, et l'intronisation de son fils Gilles en tant que comte. Mais il y a des choses que j'ai subi et que je ne peux plus taire. Oui, j'ai été abusée par le comte de Rioup, qui m'a violée à de nombreuses fois, me menaçant de me tuer si un jour je parlais. Je ne peux plus supporter ce silence, et je me suis donc placé sous la protection de Monseigneur Jean, qui m'a promis d'intercéder en ma faveur auprès de Sa Majesté Le Roy Édouard. J'ai confiance en la justice de mon pays et en mon souverain, j'ai toujours été une fidèle servante de la Couronne! Tout ce que je veux, c'est qu'on me rende justice, et que le comte paie pour ce qu'il m'a fait subir.

Un témoignage émouvant. Nous verrons bientôt quelles seront les conséquences.


Marc Sorrel
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Flaviume Soir

Edition spéciale du 2 avril 2011

Boulversement aux législatives


Aujourd'hui se sont tenu les premières élections législatives du règne du Roy Édouard Ier, afin d'élire les Honorables de la Chambre suite à la dissolution royale de celle-ci. En effet Le Roy a tenu à donner la parole au peuple afin de gouverner en connaissance des opinions aquitagnois, et à même dit être prêt à légiférer avec le principe du compromis. Il ne s'attendait certainement pas à ce que ce ras-de-marée survienne, car son parti, le Soutien Royal Total (SRT), a perdu sa majorité absolu de 248 sièges sur 290, en n'obtenant que 139 sièges. Le SRT reste donc majoritaire, mais d'une majorité relative, ce qui annonce le début d'une ère du compromis.

En effet, si les résultats du SRT sont aussi mauvais, c'est en raison du morcellement des scrutins, dû à l'apparition de cinq nouveaux partis. Un pluralisme des plus étonnant pour le pays habitué à la stabilité politique qu'est l'Aquitagne. L'Aquitagna Cor, tout d'abord, a raflé 73 Honorables, ce qui fait de lui le deuxième plus grand parti du Royaume. Partisan des droits de l'Homme, ce parti prône l'abolition de plusieurs lois considérées comme étant "en total désaccord avec la charité chrétienne", et l'établissement de réformes du système de santé et du système fiscal. Son but affiché est de généraliser les impôts à tous les Aquitagnois, notamment aux nobles, clergé bien évidemment excepté.

Le Parti Les Patriotes porte lui 69 de ses membres à la Chambre. Troisième parti du pays, sa vision est axée sur la certitude que le Gouvernement dois agir dans le bien des Aquitagnois avant de celui de l'économie, quitte à creuser un énorme déficit dans les comptes nationaux.

Le Rassemblement Aquitagnois a réunit assez de voix pour remporter 25 sièges. Ce parti fera très probablement parti de la majorité royale. En effet, les responsables du groupe politique ont annoncé leur intention de soutenir les projets de la Couronne, mais en permettant à leurs Honorables une certaine liberté de mouvement. Ils comptent être les électrons libres du SRT, apportant la possibilité de réfléchir avec esprit critique aux différents projets de lois, sans "suivre bêtement une majorité acquise à la Couronne".

Le Mouvement pour l'Aquitagne, lui, avec ses 22 sièges, devient le premier parti d'opposition du Royaume. En effet, Les Patriotes, l'Aquitagna Cor et le Rassemblement Aquitagnois sont loin d'avoir une position d'opposition, c'est donc le Mouvement pour l'Aquitagne qui prend ce titre. Bien que monarchiste, ce parti est on ne peut plus favorable à la sortie du Royaume de l'UMT. Il est pour la mise en place d'une monarchie où Le Roy aurait beaucoup moins de pouvoirs, à l'image des Royaumes comme le Teyla ou le Fjollskott. Il est probable que ses votes soient assez similaires à ceux du Parti Socialiste.

Car en effet, l'idéologie socialiste entre pour la première fois de son histoire au sein de la Chambre, avec 22 sièges sur les 290 à pourvoir. Bien évidemment, les Honorables socialistes militeront pour une République, avec abolition des privilèges et respect des droits de l'Homme. Il est fort à parier qu'ils mèneront une opposition bien plus tranchée que celle du Mouvement pour l'Aquitagne.

La question de l'avis de la Couronne quant à ces résultats se pose. On pourrait penser que Le Roy prend cet affront personnellement, et qu'il refuse ces élections. Mais le Palais a indiqué dans un communiqué de presse que le souverain acceptait bien évidemment le choix du pluralisme fait par le peuple aquitagnois, et a annoncé que des négociations ont été amorcée afin de fondée une coalition majoritaire à la Chambre. En tout les cas, Édouard Ier est bloqué. Il a perdu sa majorité à quelques sièges près et va devoir gouverner avec le Parlement, qu'il ne pourra dissoudre, non que la Constitution ne l'en empêche, mais du fait du risque trop élevé que ses sujets envoie encore plus d'Honorables d'opposition à la Chambre.


Marc Sorrel
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Flaviume Soir

Edition spéciale du 8 février 2012

Confusion au sein de la majorité parlementaire


Il y a près d'un an, la Chambre des Honorables connaissait un ras de marée électoral, renversant la majorité royale établie avec l'apparition de cinq nouveaux partis. Désormais, le parti Royal, Soutien Royal Total, ne possède qu'une majorité relative, aussi Le Roy Édouard Ier et son gouvernement avaient-ils annoncé une nouvelle ère, celle du compromis. Il nous ne devons cependant pas oublier que Le Roy reste omnipotent, étant donné que la Constitution, et de ce fait, le Parlement, dépend légalement de son bon vouloir.

Pendant un an, aucune proposition de loi émanant de la Chambre n'a été examiné, ce qui laissait perplexe une grande partie des sujets de Sa Majesté. Seulement la Conférence des Présidents a fixé ce matin l'ordre du jour pour les trois mois à venir : y figurent une proposition de loi du groupe Aquitagna Cor, visant à instaurer un système fiscal proportionnel, basé sur le revenu, et universel (sauf pour le clergé, cela va de soi), ainsi qu'une proposition du Rassemblement Aquitagnois, visant à changer les sanctions légales concernant l'homosexualité (aujourd'hui puni par la peine de mort, il serait ainsi puni de deux ans d'internement en monastère, afin que les pêcheurs puissent se convertir, demander le pardon de leurs péchés, et entamer une vie chrétienne).

Stupeur général. Nul ne s'attendait à ce que les groupes frappent aussi fort d'un coup, révélant ainsi une véritable volonté de métamorphoser le Royaume. Se pose alors la question du soutien, ou non, de la Couronne et du Gouvernement, et donc des chances des textes d'être adoptés. Édouard Ier semble bloqué: il ne dispose plus d'une majorité absolu, et doit donc permettre aux membres de sa coalition législative de réaliser leurs promesses de campagne. Seulement la Palais Royal a annoncé qu'il ne s'exprimerait qu'une fois les débats entamés à la Chambre. Nous verrons donc ce qu'il en résultera...




Marc Sorrel
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Flaviume Soir

Edition spéciale économie du 20 juillet 2012

Où en est l'économie du Royaume?


Dans cette article scientifique, notre spécialiste des questions économiques, commerciales et financières se penche sur la question du bilan économique du pays, avec les avancées et les reculs constatés, sur les sujets qui restent à traiter par le Gouvernement de Sa Majesté, et sur le possible avenir économique de l’Aquitagne.

Depuis 1995 et les très importantes réformes menées par Sa Majesté le défunt Roy Philippe VII, le Royaume connait une forte période d'industrialisation, d'une intensité égale à sa rapidité fulgurante. En effet, l'autorisation royale d'utiliser des machines agricoles tel que des tracteurs, des moissonneuses batteuses, d’ensileuses et d’arracheurs, mais aussi d’intrants chimiques permettant d'enrichir les sols et d'augmenter la production, ou encore d'herbicides, d'insecticides ou de fongicides, a permis d'augmenter durablement les rendements agricoles sur le sol aquitagnois. Cette augmentation se vérifie par les chiffres : en 1991, on estimait à 19,7 millions le nombre de tonnes de blé produites, or sur l'année 2011, la production nationale était de 42,3 millions de tonnes. Et le blé n'est pas le seul à bénéficier du miracle industriel: le maïs (+107%) et l'orge (+116%) ont également explosé le nombre de tonnes. Rien que le secteur céréalier est concerné par une hausse générale de 112 %. Les secteurs viticole, maraîcher, laitiers, et l'élevage n'y échappent pas: la technologie a permis à tous le secteur agricole de connaître une explosion des rendements. Le Royaume, qui n'a plus connu de famines dès le début du XXème siècle et mangeait à sa faim depuis lors, malgré quelques pénuries alimentaires par décennie, a donc à sa disposition de quoi se nourrir bien plus que de nécessaire. Il aurait été inutile, ridicule et tout bonnement stupide de laisser toutes ces denrées pourrir dans des greniers et des silos à grain, aussi l’Aquitagne a-t-elle fait le choix d’exporter ses excédents agricoles et alimentaires ( qui représentent, d’après la Chancellerie à l’Économie et aux Finances, environ 28 % de la production ). Les démarches ont donc été entamées par la Couronne auprès des partenaires commerciaux du Royaume à l’internationale pour que ceux-ci importent ces excédents et contribuent à faire du Royaume une puissance commerciale. Sur ce point, le Gouvernement de Sa Majesté a encore beaucoup de travail et de dossiers à traiter.

Mais l’évolution de l’agriculture aquitagnoise n’a pas eût pour unique conséquence une augmentation des rendements. En effet, non seulement la production a doublé pour une même surface de terre cultivée, mais le nombre de paysans nécessaires à la production s’est effondré : il a été divisé par 17. Ainsi, une très grosse partie de la population (80,36%) s'est retrouvée sans emploi, et le Royaume s’est trouvé à deux doigts d’une crise économique et financière majeure. Seulement le Gouvernement d’alors fut d’une réactivité remarquable en lançant le plus ambitieux et le plus important plan gouvernemental pour le plein emploi au monde, et celui-ci se révéla d’une efficace au-delà des espérances de chacun. Le défunt Roy Philippe VII fit le choix de mettre toute cette main d’œuvre potentielle au service d’une industrialisation rapide du Royaume. Ainsi, la Couronne encouragea par le biais de subventions la création d’entreprise du secteur secondaires, dérégula l’économie industrielle en supprimant une partie des réglementations gouvernementales imposées à ce secteur, accorda des rabais fiscaux aux jeunes firmes issues du plan, et plafonna par décret les taux d’intérêts des emprunts effectués par ces mêmes entreprises à 1,9 %. Le Roy fit également importer en Aquitagne le concept de capitalisation boursière en créant la Bourse de Flaviume, ce qui permis à nombre de compagnies industrielles de se financer en ouvrant leur capital aux actionnaires. Nombreux furent les sceptiques de l’époque, qui refusèrent de croire qu’une telle politique, qui ne répondait ni au courant libérale puisqu’elle plafonnait les taux d’intérêts, et n’était pas interventionniste puisqu’elle dérégulait en défiscalisait le marché industriel. C’était à leurs yeux un amas de dépense et de pertes de revenus fiscaux pour le Gouvernement, qui se solderait par un échec, les choses ne pouvant se faire aussi rapidement. Sa Sainteté le Pape lui-même, sans en faire part au grand public, confia au Roy son scepticisme.

Contre toute attente, les résultats furent au rendez-vous fixé par le Gouvernement. Les entreprises, que tout favorisait dans ce contexte, apparurent en grand nombre, employant une grande partie des chômeurs aquitagnois. Le secteur du BTP connut une explosion de son activité, car il fallait construire des usines, toujours plus d’usines, pour produire, toujours plus. Ainsi, pendant près de cinq ans, la moitié des ex-paysans du Royaume construisait des usines où l’autre moitié travaillait en tant qu’ouvriers à produire des voitures, des téléviseurs, et tant d’autres objets du quotidien que les Aquitagnois d’alors ne connaissaient que si peu. Cependant, un autre défi émergea pour le Roy : l’explosion de l’activité du BTP ne peut être éternelle, et tous les économistes savaient bien qu’à un moment ou un autre, l’activité chutera. Le Gouvernement prévu donc deux axes d’actions : tout d’abord, il fallait encourager les municipalités, les Comtés et les Grands-Duchés du Royaume à faire appel aux entreprises de construction pour entamer un aménagement urbain dont avait grand besoin le Royaume, refaire à neuf les routes, et construire des résidences salubres et hygiéniques. Ceci permis au secteur de la construction de maintenir une certaine activité. Mais ce n’était pas suffisant, et il paraissait évident que le marché allait connaître une vague de licenciements pour soulager les finances d’un secteur qui allait incessamment connaître des baisses de bénéfices. D’où le deuxième axe d’action gouvernementale, qui prévoyait de proposer à ces licenciés d’entamer les études que leurs désirs et aptitudes pouvait leur permettre de suivre. Sur les 9.087.400 personnes concernées par ce plan, 16 % firent le choix d’un cursus rapide en visant l’obtention d’un Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP) leur permettant d’exercer des métiers d’artisanat, encore très en vogue et très bien rémunéré en Aquitagne, ou encore des professions du secteur tertiaire, c’est-à-dire du service à la personne, ne nécessitant pas un niveau de formation et de qualification élevé. 29 % suivirent les cours d’Écoles de Commerce, et purent fonder leurs entreprises après l’obtention de leur diplômes, 11 % réussirent les concours, pourtant très sélectif, des Universités permettant de travailler en tant que cadre, ou fonctionnaire de Seconde et Première Classe. Ainsi, le plan contribua a donné d’avantage d’importance aux études, et ce durablement, car il est désormais possible de faire des études et de s’élever socialement dans l’esprit des Aquitagnois. D’une pierre deux coups. Cependant le Chancelier à l’Éducation a annoncé récemment la volonté de la Couronne de se doter d’Universités d’excellence avec un rayonnement à l’international, pour attirer les étudiants étrangers. L’avenir nous dira si le défi fixé par Sa Majesté le Roy sera accompli, mais au vu du vivier intellectuel qui se forme aujourd’hui dans nos écoles avec une rigueur et une ambition toute aquitagnoise, on peut être raisonnablement confiant.

On a vu précédemment que beaucoup d’Aquitagnois anciennement paysans se sont tournés vers le secteur tertiaire, celui des services à la personne. En effet, le pays produisait énormément de richesse, et le Roy avait exigé que les salaires soit élevés, tant pour des raisons de justice sociale que pour créer un pouvoir d’achat qui constitue la demande des entreprises, et donc une certaine stabilité économique (en effet, si les entreprises produisent en payant leurs salariés une misère, qui achètera leurs biens, puisque la plupart des salariés sont des acheteurs, mais qu’ils n’en ont pas les moyens ?). Ainsi, le marché connaissait une très importante demande en produits du secteur secondaire et en services. D'autantD’autant qu’avec le plan gouvernemental pour le plein emploi, une très importante part de la population avait changer de lieu de résidence pour se tourner vers les villes, qui concentraient alors et qui concentrent toujours le plus d’emplois. Les campagnes étaient donc en partie désertées (mais le Roy fut prévoyant en mettant en place un programme pour que les services à la personne restent présents à la campagne).

Source: DataRoyal, 2010

Ainsi, les villes, qui comptaient désormais leurs habitants par millions, concentrèrent, en plus des emplois, la plus forte demande car le plus fort pouvoir d’achat. On put alors observer la reconversion professionnelle de nombre d’Aquitagnois, qui se tournèrent vers l’économie de service en devenant commerçant majoritairement. Ainsi, la demande put être satisfaite, et les vagues de licenciements issues de l’industrie (qui du fait de la robotisation et de l’optimisation du travail écrémait les rangs de ses salariés) engloutirent les chômeurs dans le commerce de proximité.

Le nouveau pouvoir d’achat des sujets de Sa Majesté posait d’autres problèmes. Tout d’abord, la demande risquait, à un moment ou à un autre, de devenir supérieure à l’offre, ce qui créerait un risque très important d’inflation généralisée. Mais le Roy et son Gouvernement anticipèrent la hausse des prix et créèrent la Banque Centrale d’Aquitagne, qui reçu pour mission de contrôler la dynamique des prix en ayant un certain pouvoir sur le plafonnage des taux d’intérêts, et sur la quantité de liquidités présentes dans la masse monétaire. La masse de fonctionnaires formés par l’ouverture des Universités au grand public permit à la BCA de contrôler d’une main de fer inflation et déflation, qui depuis la création de la Banque Centrale n’ont jamais excéder les 2 %. La Banque Centrale d’Aquitagne avait aussi à sa charge le contrôle de la masse monétaire, ce qui constituait un défi autrement plus complexe. En effet, le Roy avait réformé par décret la livre Aquitagnoise, qui jusqu’ici circulait sous forme de pièces en or, argent et bronze, et qui tenait sa valeur du poids du métal précieux qui la composait. La monnaie fiduciaire fut donc introduite en 1999 dans l’économie, cette monnaie qui possède un écart important entre sa valeur intrinsèque, c’est-à-dire son coût de fabrication, de production, et sa valeur faciale. Désormais, fabriquer une pièce de 2 A£ coûtait mois de 0.3 A£, contre 2 A£ avant la réforme. Le Gouvernement alla plus loin, en commençant la production de billets, qui, pour des valeurs faciales beaucoup plus élevées, revenait encore moins chères à l’État. Encore une fois, les critiques furent foules, dénonçant le fait que les Aquitagnois ne feraient jamais confiance à une telle monnaie, et qu’elle s’effondrerait. L’avenir leur démontra le contraire : les sujets de Sa Majesté avait une telle confiance en leur souverain, qui avait jusqu’ici mené tant et tant de réformes salvatrices, qu’ils acceptèrent la monnaie sans faire de vagues. Le Gouvernement de Sa Majesté a également autorisé la monnaie scripturale, cette monnaie qui n'existe que du fait de sa présence sur des comptes bancaires ou autres, ce qui permet de très importante transaction financière, en sécurité, d'autant plus avec l'arrivée de la numérisation sur le marché. Il fut également octroyer aux banques la possibilité de faire des opérations de création monétaire temporaire pour les prêts aux particuliers et aux entreprises, ainsi ces-dernière n'étaient plus dépendantes de l'épargne des ménages dont elles disposaient du fait des dépôts pour octroyer des crédits, et purent alors être bien moins regardante sur les conditions de prêts, et accordèrent près que cinq fois plus d'emprunts. L'économie fut ainsi grandement stimulée par cette injection d'argent nouveau, et la Livre Aquitagnoise ne connut pas d'inflation, puisque, bien que la masse monétaire soit temporairement augmentée, les banques ont pour obligation de détruire l'argent scripturale des remboursements, les intérêts en moins.

L'expansion assez rapide du marché aquitagnois avait permis à certaines entreprises de se positionner comme monopole sur leur secteur : c'était le cas de Biotech, qui avait acquis toutes les parts du marché aquitagnois de la production d'intrants agricoles chimiques (complément alimentaire agricoles, herbicides, insecticides, fongicides ... ). Le Gouvernement lui laissa sa position dominante au nom de la liberté d'entreprendre, mais mis en place une politique de la concurrence généralisée à tout le pays pour que le cas de Biotech ne se reproduise pas sur d'autres secteurs commerciaux. Ainsi, la Haute Chambre de l’Équité et de la Concurrence (HCEC) fut créée. Celle-ci reçu du Roy des compétences en matière de sanctions des entreprises abusant de leurs positions dominantes. Ainsi, lorsque les deux leaders du secteur de fabrication verrière s'entendirent illégalement pour se diviser le marché en deux (l'Ouest pour l'une, l'Est pour l'autre), formant ainsi une entente illégale sur les par de marché car enfreignant le modèle de la concurrence pure et parfaite, l'HCEC condamna les deux entreprises à des amendes de 8 millions de livres aquitagnoises chacune. Pour inciter les entreprises à se dénoncer entre elles, l'HCEC mis en place une politique de clémence, qui exemptait de sanction l'entreprise ayant dénoncé le reste de son cartel. L'HCEC doit désormais également donné son accords pour toutes les fusions ou acquisitions d'une entreprise par une autre. Toutes ce mesure et l'existence même de l'HCEC ont pour but de privilégier les intérêts des consommateurs, pour éviter que les abus de position dominante ne se répercute sur leur pouvoir d'achat, tout en préservant la liberté d'entreprendre des firmes aquitagnoises.

Concernant le secteur énergétique, le Royaume est sur la voie du changement. Jusqu'ici, le Royaume utilisait ses mines de charbon pour se chauffer et pour le bon fonctionnement de ses usines. Or de deux choses l'une : la demande explosait et devenait insoutenable pour les exploitants miniers, et en parallèle, cette ressource est loin d'être éternel, et il faut être prévoyant, aussi le Gouvernement de Sa Majesté a-t-il également agi sur la question. En ce moment, le Roy négocie les conditions d'un accord avec l'Empire Rasken et le Saint Empire Ambarrois prévoyant la construction d'infrastructures d'exploitation des ressources gazières avec une méthode révolutionnaire, celle de prélever et de stocker les gazs carboniques émis par les industries pour l'injecter dans la nappe de gaz souterraines, afin de faire remonter le gaz à la surface et de la capter. Le projet prévoie également la construction d'oléoducs permettant d'acheminer le gaz vers Rasken et l'Empire Ambarrois. Ainsi le Royaume obtiendra-t-il son indépendance énergétique, et ne sera plus en sursis du pétrole qu'il importe. D'autant qu'il se tourne en parrallèlle vers l'énergie hydraulique.


Jules Montespan
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