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Encyclopédie générale du Milouxitania

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1748
I - Législations principales

MILOUXITANIA


Généralités :



Nom officiel : République laïque et fédérale du Milouxitania
Nom courant : Milouxitania
Gentilé : Milouxitans, Milouxitanes

Inspirations culturelles : Occitanie, Méditerranée gréco-latine

Langue(s) officielle(s) : Occitan
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Français, Espagnol

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : A la gloire Milouxitane
Hymne officiel :
Monnaie nationale : médrida
Capitale : Ilios
Fête nationale : le 5 août, date de l'indépendance de l'Ouxitanie et du Milois en 1396

Population : 45 724 142 habitants

Mentalité de la population :
En quelques mots : patriotes, traditionnelles, aimante de la langue, pacifiste

Place de la religion dans l'État et la société :
pays officiellement athée

Selon le dernier recensement officiel du 28 janvier 2010 :

Nombre d'habitants dans le Milouxitania / Nombre d'abitants dens lo Miluxitania : 45 688 624 habitants / abitants
Répartition selon les districts / reparticion segon los districtes :



Population du Milouxitania par tranche d'âge

0-19 ans : 10 052 335, soit environ 22% ;
20-59 ans : 24 216 988, soit environ 53% ;
60-64 ans : 2 284 621, soit environ 5% ;
65-75 ans : 5 940 015, soit environ 13% ;
75 ans et plus : 3 198 470, soit environ 7%

Autres informations

Taux de natalité en 2010 : 10.2 / 1000

Nombre de décès en 2009 : 542 459

Espérance de vie par sexe : 84.7 ans pour les femmes, 82.9 ans pour les hommes

Part de population urbaine / rurale :



Répartition des croyances religieuses :
  • Catholiques : 8 224 637 (soit 18%), dont 34% de pratiquants
  • Protestants / luthériens / calvinistes : 10 509 258 (soit 23%), dont 56% de pratiquants
  • Musulmans (chiites et sunnites) : 1 370 772 (soit 3%), dont 89% de pratiquants
  • Juifs : 776 771 (soit 1.7%), dont 57% de pratiquants
  • Bouddhistes : 639 694 (soit 1.4%), dont 93% de pratiquants
  • Hindouistes et autres religions hindous : 365 539 (soit 0.8%), dont 88% de pratiquants
  • Anglicans et autres religions nordiques : 297 000 (soit 0.65%), dont 56% de pratiquants
  • Athées : 22 183 674 (soit 48.55%)
PIB National en 2010 : 500 000 000 000 de medridas

Taux de chômage au mois de janvier 2010 : 6.41% de la population active
37625
II - L'Histoire du Milouxitania

La Préhistoire

La première trace humaine sur le territoire actuel du Milouxitania remonte à il y a 1 200 000 d'années. Il ne s'agit que de formes primitives de l'homme moderne, des Homo Ergaster pour être plus précis. Les ossements ont été retrouvés plus précisément dans l'est du pays, au nord de l'actuel sanctuaire national protégé de la Carlitana. Une équipe de scientifiques venus tout droit de l'Université des Sciences et de l'Anthropologie d'Occitania, l'une des plus prestigieuses du pays, pour étudier ce site extraordinaire.
Après, nous devons attendre presque 600 000 ans avant de retrouver des traces humaines dans la région. En effet, dans l'ouest du pays cette fois, en Travie du Sud, des spécimens appartenant au genre "Homo Erectus" ont été retrouvé dans l'une des nombreuses grottes de cette région montagneuse. Des outils sophistiqués ont également été trouvé.

En Milouxitania, les historiens considèrent généralement la date de -2500, apparition de l'écriture en Milouxitania, comme la fin de la préhistoire et le début de l'histoire antique. La suite au prochain chapitre (promis, ce sera plus long, mais c'est un peu barbant la préhistoire)

La période antique

En -2500, date de l'arrivée de l'écriture en territoire milouxitan, il n'y avait pas plus de 120 000 humains qui peuplaient ce territoire. Répartis un peu partout, ils se sédentarisèrent rapidement, et dès -2200 on peut constater la présence de nombreux villages. La sédentarisation des hommes, l'appropriation de l'agriculture et de l'élevage, l'évolution des techniques de pêche et un climat plus doux furent les causes d'un boom démographique sans précédent et inégalé à ce jour. Les spécialistes pensent que pas moi d'un million d'individus peuplaient le Milouxitania en -1800.

C'est à peu près à cette date que la création de fortifications, quoique souvent primitives, autour de villes de plus en plus grandes, est attestée. Le site de Tijana, dans le district de la Terroja, près de la frontière youslève, est célèbre pour cela. La ville, qui devait abriter 20 000 habitants en -1600, était entourée d'une grande fortification en pierre, très présent dans la région. Certainement la cité la plus puissante de son temps, Tijana devait inspirer la terreur. Mais aucun écrit n'a été retrouvé sur le site, ce qui nous limite à notre propre imagination. La cité semble toutefois avoir été abandonné deux siècles plus tard, pour des raisons qui nous sont encore totalement inconnues, même si les hypothèses d'un incendie ou d'un séisme soient avancées.

Comme sur quasiment tous les points de la Terre, il n'y avait pas d'état au sens moderne du mot, ni même de nation. Il n'y avait qu'une multitude de cités-états, souvent monarchiques, qui se faisaient le plus souvent la guerre. Voici la liste des principales cités-états en Antiquité :

  • Occitania. Et oui, la deuxième ville en population du pays actuellement, Occitania était déjà présente en -1000. Des écrits de cette période nous confirment le nom de la cité, ainsi inchangé depuis 3 000 ans, un cas quasi-unique dans le monde. La ville, qui devait foisonner les 30 000 habitants, étaient l'une des plus prospères du pays. Son port, le plus attractif du Lidos (qui n'est pas le port actuel, à environ un kilomètre de l'ancien port dont les touristes se plaisent de visiter), était la principale source de revenu pour la cité. Entourée de remparts infranchissables selon les critères de l'époque, dont des morceaux sont encore visibles aujourd'hui. La cité développa un système particulier économiquement parlant, selon un système de troc qui fit la richesse de la ville. Pendant un temps, la ville fût gouvernée par des rois, puis, mystérieusement, le dernier roi Anticus IV a disparu dans la nature en -394. A la suite de cela, fût mise en place une véritable oligarchie, dominée par les puissants de la ville pendant près de 800 ans.

  • reconstitution de l'entrée du port
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    reconstitution des entrepôts commerciaux, dont les objets retrouvés sur place sont au Musée de l'Antiquité
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  • Lastica. Disparue en 378, cette ville prospère près de l'actuelle ville de Neffiès était une grande ville de commerce. Elle entretenait de bon rapport avec Occitania (si l'on excepte la guerre de -67/-58 qui fît, selon les dires de l'historien antique Poblus un million de morts, chiffre sûrement exagéré). Lastica fût la seule cité du Milouxitania a tenté l'unification de plusieurs territoires afin de constituer un empire, mais elle échoua lamentablement. En effet, en -48, elle fît la guerre à la cité de Nefesum et à plusieurs autre cités du sud du Lados. Bien que cela fut bien parti, la cuisante défaite essuyée sur la bataille navale de Quirinum contre Nefesum (actuelle Neffiès) et ses alliés mit fin aux ambitions lasticanes. La cité ne retrouva jamais sa prospérité d'antan. Finalement, une épidémie de peste ravagea la ville en 376. Peu de personnes en réchappèrent : nous ne savons pas encore actuellement comment la maladie est restée cantonnée à la cité et ne s'est pas propagée. Finalement, les derniers survivants de la peste fuirent la cité, pour ne jamais revenir. Le site fût découvert en 1885, mais le manque d'argent ne permit pas de faire de véritables fouilles. Aujourd'hui, la ville est en grande partie détruite, notamment à cause de l'occupation impériale.

  • Nefesum. Actuelle Neffiès, cette cité antique fut fondée selon des documents fiables en -198. Dominant rapidement le sud du Lidos, Nefesum prospéra grâce à la pêche, ainsi que grâce aux mines de fer (actuellement épuisées depuis de nombreux siècles). La puissance de Nefesum fût réelle à part de -48 et la guerre contre Lastica. A la suite de cette victoire, Nefesum étendit son influence sur tout le sud du Lidos. Bien qu'elle ne fût jamais un empire et toujours cantonnée à la cité elle-même, elle contrôlait indirectement toutes les autres cités autour d'elle. Des documents en masse ont été retrouvé dans la très grande bibliothèque royale (la cité de Nefesum a été gouvernée par un roi jusqu'à l'invasion impérial, au VIIIème siècle). Cette bibliothèque, visible à côté du Palais Royal qui est maintenant le siège du gouverneur de la Calorcauda, est la plus grande du Milouxitania. Elle est aujourd'hui divisée en deux : la partie ancienne ouverte aux touristes, et la partie moderne, avec le plus grands nombres de livres rassemblés dans un même lieu en Milouxitania.

  • Eρoλτ (Erolt). Actuellement Erau, cette cité grecque près de l'Océan est la seule dont le grec était la seule langue parlée jusqu'au VIème siècle. Fondée vers -450 av. J.-C., ce qui en fait une des plus vieilles cités du Milouxitania, Erolt (nous l'appellerons comme ça pour plus de facilité à la lecture), représente la part d’hellénisme du pays. Quelles sont les origines de la ville ? Nous les connaissons grâce à un historien de Nefesum habitant à Erolt vers l'an 0. Selon ces dires, plutôt fiables, ils s'agiraient de marins hellènes venus de l'est qui auront remonté accosté non loin du site de la cité. Nous ignorons ce qui les ont poussé à fuir, ni même d'où ils venaient. Toujours est-il qu'ils ont fondé une des cités les plus prospères de l'Antiquité. La cité s'enrichit grâce au commerce de bois et de bronze, dont les forges étaient presque aussi nombreuses que les habitants. La cité était gouverné par un régime relativement démocratique, surtout selon les critères de l'époque. Mais les plus fortunés détenaient le pouvoir. Erolt perdit beaucoup de puissance à partir du IVème siècle, sûrement pour des raisons climatiques.

Quant à la région du Milois, qui rappelons-le est la région au nord de la baie, elle présentait une forme très particulière de gouvernement. Non pas qu'il existait d'état milois unifié en Antiquité : un tel terme n'était pas existant. Mais la myriade de cités-états qui peuplaient l'actuel Milois étaient reliées entre elles par un système d'alliances, comme une confédération. Elles commerçaient, se protégeaient mutuellement. Très rares sont les cités du centre du Milois à posséder des fortifications et autres remparts : en effet, la région était protégé par les cités frontalières à la confédération, elles-mêmes fortifiées. Nous avons la preuve de l'existence de cette confédération dès -700, mais ce n'est qu'en -275 qu'elle fût officialisée. Le traité de Milos, appelé ainsi car il a été signé dans cette cité, rassemblait différents accords quant à la coopération confédératrice des cités miloises. Les conflits furent très rares, mais l'une d'elle fût sans aucun doute la plus sanglante de l'histoire de l'Antiquité milouxitane.

Focus sur la guerre de la confédération

En l'an 22 de notre ère, les cités les plus puissantes de la confédération étaient Milos, Lepidum (actuelle Montanesca), Forgas (actuelle ville de Forgasse, d'environ 45 000 habitants au nord de Montanesca), et Rujum (actuelle Rouilhan). Globalement, la situation était calme, comme depuis presque 300 ans. Mais en réalité, les tensions entre Milos et Lepidum, les deux cités les plus riches et qui commandaient officieusement la confédération, s'étaient envenimées. Pourquoi ?
L'année précédente, la guerre civile éclata à Lepidum. Jusqu'alors, la cité est une fidèle alliée de Milos, et le roi en place, Marcus Arcanos, faisait parti des amis intimes du roi de Milos, Apidius Sextus. les historiens soupçonnent même les deux jeunes rois de respectivement 21 et 23 ans d'entretenir des relations plus qu'amicales, d'ordre charnelle. Non pas que les cités antiques prohibent officiellement l'homosexualité, mais les moeurs, bien différentes de celles d'aujourd'hui, les condamnaient. Mais les deux rois étaient tous deux mariés à des femmes ravissantes et populaires, et eux-mêmes entretenaient avec leur peuple une relation privilégiée. Ainsi, dans chaque cité, les habitants, pour la plupart, se fichaient pas mal des possibles relations entre les deux souveraines, d'autant plus que ça ne restaient que des rumeurs.
Ce fût sans doute la période la plus heureuse de toute l'Antiquité miloise. Le commerce était florissant, la pauvreté parfois inexistante ou du moins très faible, les crimes quasiment inconnus, les guerres lointaines, un climat savoureux, des récoltes fructueuses. Mais une "faction" en avait décidé autrement. Un jour, en début d'année, le roi et sa femme se baladaient dans la ville, réputée pour sa propreté, sous bonne garde. Alors qu'ils étaient sur la porte principale de la ville, admirant les paysans travaillant sous le doux soleil du mois de mars, la reine fût prise de soubresauts. Elle tomba au sol, de l'écume blanche sortait de ses lèvres. Ravagée par les convulsions, elle se mit à saigner par tous les pores de la peau. Le roi, terrifié et abasourdi par le tournure des événements, tomba au sol en essayant d'arrêter les saignements. Rien à faire. Le temps que des médecins n'arrivent, la reine était morte, vidée de son sang. Et même si on pensait bien que le roi n'avait sans doute jamais eu quelques relations avec sa femme, il l'aimait. Le deuil fut immense. Les remparts de la vile furent drapés de soie noir, pendant que les gardes, aidés des médecins, traquaient les assassins de la reine. Car, le roi en était certain : sa femme avait été empoisonnée. Le roi, furieux et aveuglé par la tristesse, demanda à ce qu'on fouille les maisons à la recherche d'un poison pouvant avoir fait cet effet à la reine. Mais ils n'eurent pas besoin de chercher bien loin : deux jours après le terrible événement, deux jeunes hommes d'une trentaine d'années, accompagnés d'une femme d'une quarantaine d'années, se dénoncèrent ouvertement du crime. Le roi, dans une furie que le peuple n'avait jamais connu, empoigna une hache décorative dans la salle du trône et la planta dans la tête du premier homme. Il avait été si rapide que personne ne réagit sur le coup. Les gardes durent empoigner le roi afin qu'il ne se blesse pas lui-même. Trente minutes plus tard, les deux autres étaient brûlés vifs et leurs corps pendus aux portes de la cité. Mais le roi, abattu, se suicida.
Apidius Sextius avait évidemment été mis au courant de l'assassinat de la reine. Quoique cela puisse l'affliger, il se disait qu'il attendrait la fin du deuil de sept jours pour aller lui-même rendre visite à Marcus Arcanos lui présenter ses condoléances. Malheureusement, il ne pût le faire. Lorsque son messager personnel lui annonça le suicide de son amant, il entra dans un colère noire et l'on raconte qu'il frappa son propre messager dans sa douleur. Seulement, les ennuis à Lepidum ne faisait que commencer.

Sans roi pour gouverner, la cité fut livrée à l'anarchie. Le roi n'avait pas de descendance et aucun parent pour lui succéder. Les gardes royaux tentèrent bien d'empêcher l'inévitable, mais ce fut en vain. Les plus riches de la cité commencèrent à se livrer une véritable guérilla dans les enceintes même de la ville. Ce fut le début de la guerre civile. Il n'y eut jamais de véritable affrontements entre deux armées. Plus de roi, mais quelques chose régnait sur la ville : la terreur. Il était de plus en plus imprudent de sortir de chez soi, et même là on risquait sa vie. Les plus riches payèrent des mercenaires, souvent étrangers, en nombre afin d'éliminer leurs adversaires. Bientôt, trois personnes se dressèrent au-dessus des autres et prétendaient à la couronne : Ancus Lepido, riche drapier dont le nom similaire à la ville lui donnait un prétexte pour légitimer ses demandes, Fabricus Lota, commerçant de bois et autres métaux dont dépendaient nombre de cités, et enfin, étonnamment, une femme, du nom de Julia Praetexta, qui avait bénéficié de l'immense fortune de son mari marchant lorsque celui mourut sur son bateau marchant lors d'une tempête. Elle dirigeait les affaires familiales d'une main de fer et rêvait d'être la première femme à s'asseoir sur le trône de Lepidum.

Le premier mourut dans des conditions qui restent aujourd'hui mystérieuse. Certains parlent d'empoisonnement, d'autre de sorcelleries. Toujours est-il que le corps d'Ancus Lepido a été retrouvé sans vie dans son domicile un matin. Les textes disent qu'aucune trace de lutte n'apparaissait sur son corps. Beaucoup disent qu'il serait mort d'une crise cardiaque ou tout simplement de peur. Pour le second, c'est nettement moins mystérieux. Alors qu'il haranguait des mercenaires comme à son habitude sur la place centrale de la cité, une flèche lui traverse le coeur et il meurt sur le coup.

C'est ainsi que Julia Praetexta se retrouva seule maîtresse de Lepidum. Et elle n'instaura pas un régime de paix : la terreur continuait de roder, et il était courant que des jeunes garçons étaient arrachés à leur mère pour être entrainé au combat. La reine se constitua ainsi une armée telle que Lepidum n'en avait jamais connue. Beaucoup de soldats ne voulaient pas servir cette reine fourbe et sanguinaire, mais elle avait un argument implacable : elle tenait en otage leur famille chez eux. Un mauvais pas, et c'était du sang qui gicler. Cette furie entraîna des légendes autour de cette reine : certains disent qu'il s'agissait d'un serpent déguisé en femme.

Lorsque le roi de Milos fût remis de ses émotions et ayant appris la mainmise terrible de Julia Praetexta sur Lepidum, son sang ne fît qu'un tour et il envoya son armée faire le siège de la cité. Le siège dura trois mois. Trois mois durant lesquels la population mourrait de faim, les maladies se répandaient, les meurtres s'enchaînaient. Mais Apidius Sextius ne parvint pas à faire plier la reine, résolument indifférente à la misère de son peuple. Celle-ci avait en effet un plan. Elle avait réussi à envoyer un cavalier vers la cité alliée de Lepidum, Forgas, qui n'avait pas donné de nouvelles depuis le suicide du roi. Forgas, malgré sa relative petite taille, possédait l'une des armées les plus performantes de la région. Le traité d'alliance qui unissait Lepidum et Forgas obligea celle-ci à envoyer son armée contre son gré. Et, pris par surprise, l'armée de Milos fût à moitié dévastée, l'autre moitié décampant.

Ce fut le début d'une longue guerre de deux ans. Milos appela son allié de l'est, Rujum, afin de l'aider à libérer Lepidum. Le roi savait qu'il n'arriverait rien sur terre. Mais la marine de Milos, et encore plus celle de Rujum, étaient très performantes. Et lors d'une bataille navale aux portes de Lepidum restée légendaire en 22 de notre ère donna une victoire éclatante à Milos et Rujum. Pas un seul navire de Lepidum ne s'en sortit. Epuisée, la cité ne put empêcher l'entrée des forces orientales. Les habitantes accueillirent en héros le roi de Milois. La reine fût enfermée à double tour jusqu'à sa mort en 28 dans une prison souterraine de Milos. Le roi plaça sa cousine également soeur de la femme de l'ancien roi de Milos, à la tête de la cité de Lepidum, qui connût encore plusieurs siècles de prospérité.

La fin de l'Antiquité jusqu'au début du Moyen Age (selon la conception milouxitane) (100-1115)

EN COURS


Cette période est avant tout un ensemble de siècles peu marquants dans l'histoire milouxitane. Beaucoup de cités perdent de leur puissance, même si beaucoup commercent.
Cependant, on y voit plusieurs facteurs qui vont modifier à jamais la société milouxitane : évolution des langues, crises climatiques, guerres monstrueuses, tyrannies et enfin invasion impériale. Nous allons étudier ces thèmes un par un, et enfin en faire un bilan.

L'évolution des langues

En 100 de notre ère, la carte des langues parlées dans l'actuel Milouxitania ressemblait à cela :

carte
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En noir, les zones employant majoritairement le grec ancien
En gris, les zones employant majoritairement un grec différent, plus proche du latin
En rouge, les zones employant majoritairement le latin
En bleu foncé, les zones employant majoritairement un dialecte montagnard disparu que nous pouvons traduire
En rose, les zones employant majoritairement une langue différente mais proche du latin, ayant dérivé vers un patois proche du français actuel, le franquien
En bleu clair, les zones employant une langue mélangeant hellénisme et hébraïsme
En vert, les zones employant majoritairement l'hébreu ancien, pour des raisons qui nous échappent encore (possiblement une communauté installée là par erreur.)

Les idiomes eurent une grande importance dans l'évolution du Milouxitania dans cette période, et sont sans doute en partie responsable de l'invasion impériale qui va suivre. Elles furent surtout la cause de l'un des plus grand désastre de l'époque pré-impériale : les génocides des Grecs et des Hébreux.

Focus sur le Génocide des Grecs

Cette appellation, employée pour la première fois par l'historien Patrick Luzio en 1887, est relativement erronée. En effet, ce ne furent pas les véritables Grecs de la région d'Erolt (Erau) qui furent victimes de cette catastrophe humaine, mais plus les populations de la zone en grise, autour de la vieille cité de Cabrieras.
Comment est-on arrivé à un génocide ? Il faut savoir que la cité de Nefesum (Neffiès), prit beaucoup de puissances depuis l'an 0, et étendit un véritable micro-empire autour de sa cité. Empire latin, les rois successifs ne supportaient pas les hellénophones, mais ils ne pouvaient rien contre la cité d'Erolt. Ils se reportèrent donc sur les villages d'éleveurs peuplant les actuelles montagnes du Pichanha, et à la bien faible cité de Cabrieras, pour étendre leur emprise impériale vers le sud.
C'est en 123 que l'horreur commença. Alors que le roi Fastus Anpicus venait d'être couronné, ce dernier se lança presque immédiatement dans la conquête du sud. Son armée parvint sans beaucoup de mal à soumettre les villageois des montagnes, pour la plupart tout simplement massacrés, le restant réduit en esclavage et bien souvent déportés à la capitale pour servir les grandes familles nobles. Tout le Pichanha fut annexé, sauf Cabrieras. La cité se défendit bien. Elle s'était préparée à un siège. Mais en vain. L'aide espérée d'Erolt ne vint pas, et le rude hiver de 124 n'arrêta pas les envahisseurs. Au mois de mars, alors que la population mourrait littéralement de faim, la cité ouvra ses portes. La population affamée fut massacrée en masse. Et alors que les envahisseurs peinaient à trouver les habitants terrés dans des maisons souterraines, ils mirent le feu à la cité. Les spécialistes estiment que quasiment 95% de la population périrent par l'épée ou par le feu, soit quasiment 21 000 personnes. Le Pichanha devint donc une région longtemps inhabitée, les habitants ayant été soit massacrés, soit déportés. C'est pourquoi Nefesum n'envoya jamais de garnisons garder le pays. Le génocide causa la mort d'environ 120 000 personnes, soit presque 80% des habitants originels. Seuls 2% parvinrent à fuir vers Erolt.
Dans cette ville, l'émotion était grande. Les habitants ne pouvaient supporter que des latins meurtrissent à ce point une population hellénophones, et beaucoup craignaient d'être les prochaines. C'est ainsi que le roi, prit de toutes parts, se décida à déclarer la guerre à Nefesum.
Erolt était désormais l'une des plus puissantes cités du monde antique. Ayant réuni les terres hellénophones du sud sous un empire informel mais bien existant, la cité était crainte de par son armée gigantesque. Et à Nefesum la peur fut grande lorsque l'on apprit la nouvelle de la guerre qui approchait. Mais les dirigeants de Nefesum, naïfs, pensèrent que les cols montagneux de la Pichanha formeraient une barrière naturelle et que les Grecs ne parviendraient pas à passer. Mais les armées d'Erolt, partis en mai, passèrent sans difficulté ses régions montagneuses et atteignirent les plaines de Nefesum, à quelques 50 kilomètres de la cité. L'armée de Nefesum fut envoyée, mais fut battue en rase campagne. Au même moment, les esclaves de la ville, pas seulement grecs, se révoltèrent et beaucoup de nobles trouvèrent la mort ce jour là. L'armée d'Erolt ne rentra même pas dans la cité : le roi, assassiné dans ces appartements par une foule d'esclaves en furie, était remplacé par un conseil, formé d'anciens esclaves. C'est aujourd'hui le seul cas de gouvernement formé par des esclaves dans l'Antiquité, et cette tradition d'un conseil dirigeant perdura longtemps dans la cité.

Focus sur le génocide des Hébreux

Voilà une histoire qui se termina nettement moins bien. Mais nous nous devons de la raconter, car il s'agit bel et bien du passé de notre pays.
Donc, en 124, Nefesum avait perdu la quasi-totalité de sa puissance et était réduite à un conseil d'esclaves gouverneurs. Et une cité prit la place de grands puissance du monde latin : Occitania. Nous n'avons pas encore vraiment évoqué cette cité qui longtemps n'a été que bien impuissante de faire face à la puissance de Nefesum, Milos ou encore Lepidum. Cependant, cette cité était très connue de par ses temples religieux, tel que le fantastique temple d'Apollon, dieu tuteur de la cité, sur la colline du Partitum, à l'est de la ville :

temple d'Apollon
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Le déclin de Nefesum n'est pas le seul facteur explicatif de la soudaine montée en puissance d'Occitania. A 50 kilomètres au nord, dans des terres appropriées par Occitania, l'on découvrit une mine d'argent. Il s'avéra vite que cette mine était très profonde et promettait une extraction à grande échelle. Seulement, il manquait à Occitania un élément important pour entamer la production d'argent : de la main d'oeuvre. Le consul (dirigeant de la cité), ne pouvait prendre des citoyens occitanians pour travailler dans les mines. Il eut donc l'idée de soumettre les populations hébraïques de l'est.
Cette région était constituée d'hébraïque souvent nomades, ou regroupés en petits villages. Aucune cité de 5 000 habitants ne se trouvaient sur ces terres montagneuses. La population même d'Occitania, estimée à ce moment à environ 200 000 habitants, devait être de proportion égale à celle de toute la région. Le consul réunit l'armée, forte de près de 13 000 hommes, et les envoya partir à la conquête du territoire. Drôle de conquête, ne visant pas à agrandir le territoire, inutile aux yeux des occitanians, mais bel et bien de capturer le plus d'hébraïques possible. Pendant près de trois ans, ils furent traqués à travers plaines et montagnes. Les sources d'Occitania nous affirment que presque toute la population hébraïque a été capturé. Les experts pensent qu'il faut nuancer : on estime que près de 30% de la population parvint à s'enfuir dans des régions trop éloignées, notamment de l'actuelle Youslévie, pour que l'armée occitaniane puisse les poursuivre.
Mais l'horreur ne faisait que débuter pour les captifs. Enchaînés, souvent pieds nus sur le sol rocailleux, ils étaient traînés jusqu'aux mines d'argent, où ils étaient soumis au travaux forcés. La population hébraïque originelle, estimée à environ 210 000 personnes, fût quasiment anéantie. Si l'on enlève les quelques 70 000 qui auraient réussi à s'enfuir, presque 110 000 périrent dans les travaux forcés, qui durèrent presque quinze ans. Manque de nourriture, d'eau, tortures, exécutions sommaires, cet événement, qualifié aujourd'hui de génocide, constitue le plus grave événement de l'Antiquité, bien pire que le génocide des Grecs, dont les victimes survivantes avaient au moins pu être sauvés par Erolt. Les dernières hébraïque moururent, et aujourd'hui plus aucune trace de la langue hébreu dans les populations actuelles n'existent.


Il n'est donc pas étonnant de constater une évolution des langues parlées durant la période s'étendant de 100 à 1000. Voici la carte des langues parlées en 1000 :

carte des langues en 1000
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Grâce à la puissance d'Erolt, le grec s'est maintenu dans le sud du pays et notamment dans l'est du Pichanha. Cependant, comme vous pouvez le constater sur la carte, le latin prend de l'ampleur, avec une domination dans l'ouest du Pichanha et dans les régions victimes du génocide hébraïque. Mais quelle est cette couleur orange ? Il s'agit du latin milois.

Focus sur la séparation des latins

En 100, le latin dominait tout le littoral du Lidos, et était parlé de la même façon à Nefesum, au sud, qu'à Lepidum, au nord. Mais au fur et à mesure des siècles, la partie nord de la baie a vu son latin évoluer vers ce que les spécialistes appellent le latin milois.
Quelle date retenir comme élément charnière dans l'évolution de cette langue ? Dans le cadre d'évolution linguistique, il est toujours compliqué de définir une date précise. Cependant, on peut constater une chose : en 100, on parlait le latin classique dans le Milois, et en 500, le latin milois était la seule langue parlée. Quant au premier texte connu écrit en latin milois classique, il date de 476 : un livre de géographie retrouvé partiellement à Montanesca (Lepidum). Ainsi, durant cette période, entre 100 et 500, le latin milois s'est propagé dans tout le Milois actuel (qui, rappelons-le, représente la partie nord de la baie jusqu'à Occitania, non incluse, à l'est).
Cette séparation de la langue latine, ou plutôt l'évolution du latin classique dans une région et non dans une autre, est à l'origine des deux républiques distinctes qui gagneront indépendamment leur indépendance plus tard, en 1396.

La diversification et l'évolution de la religion

Aujourd'hui, le Milouxitania est connu comme étant l'un des pays les plus athées au monde, adjectif qui figure jusque dans le nom officiel. Et même si quasiment la moitié de la population se revendique d'une religion, assez souvent catholique ou protestante, la société milouxitane se caractérise par se cartésianisme, cet absence quasi totale de superstitions. Mais il en était autrement en Antiquité.

Focus sur la religion gréco-latine classique

Il n'y a rien que vous ne connaissiez déjà dans la religion gréco-latine classique. Zeus, Poséidon, Athéna, etc... Mais les latins du Lidos ont adopté une vision de la religion assez différente de celle connue.
Déjà, ce qui n'est pas connue, les cités gréco-latines ont adopté un système de dieu titulaire, protecteur d'une cité. Le cas le plus célèbre est celui d'Occitania, dont le temple d'Apollon, magnifique, témoigne de la dévotion envers le dieu soleil et intelligent. Mais le culte d'Apollon a prit au cour des siècles une tournure unique dans le monde gréco-latin. Au premier siècle avant notre ère, des statues sexualisant le dieu apparurent dans la ville, en faisant au fur et à mesure un dieu assimilé aux relations charnelles. On vit donc apparaître "deux" Apollon : l'un majestueux, ensoleillé, poète, chanteur, intelligent ; et un autre, plus naturel, amoureux, sensuel, beau. Le dieu, connu dans la mythologie pour ses nombreux amours tant avec des nymphes, des déesses, des dieux ou des héros masculins, mélangeait virilité et douceur. Cela n'est peut-être pas si surprenant que l'homosexualité n'était pas interdite à Occitania. Attention, il ne faut pas comparer la situation d'avant et la situation d'aujourd'hui. Par amours masculins, on entendait une amitié profonde, une tendresse commune. Evidemment, les rapports homosexuels n'étaient pas inexistants ni inconnus, mais les affaires n'éclataient pas au grand jour.
Une grande association cité-divinité connue était celle qu'entretenaient Neffiès et Poséidon. Plus connu de par son temple à Baltos en Youslévie, Poséidon possédait néanmoins un temple bien particulier à Neffiès. En effet, celui-ci était placé en pleine mer. Un rocher grand de 300 m², à 2 kilomètres au large, abritait le sanctuaire divin. Les visiteurs n'y étaient autorisés qu'un seul mois, correspondant à l'actuel mois d'avril. De plus, le rocher étant fréquemment submergé par la mer, on pensait que le dieu venait s'y abriter, ou y faire une pause quand il coursait à travers les mers. Une formidable statue ornait ce temple, mais aujourd'hui il est encore disparu, pris par les Impériaux durant l'occupation (1115 - 1396). Evidemment, de par les vagues et le sel, le temple est aujourd'hui en bien mauvais état, et rare sont les personnes qui y vont encore. On peut effectivement plus parler d'un amas de pierres sur un rocher qu'un véritable temple. Mais selon les dires de ceux qui venaient à Nefesum (ancienne Neffiès) commercer, et qui devait passer près du temple, la statue, géante, donnait des frissons. De plus, la particularité du Poséidon de Nefesum était son trident, qui n'en était pas un : plutôt une fourche, car il ne possédait que deux manches, et non trois.
Dans le Milois, on assiste à une situation quelque peu différente. Les principes de la religion sont les mêmes, et il y a toujours ce principe de dieux titulaires. Par exemple, Lepidum a toujours été lié à Vénus, dont l'autel au milieu de l'acropole en témoigne. Quant à Milos, le temple de Jupiter était la preuve de la puissance qui protégeait la cité, et qui apeurait souvent les ennemis de s'y attaquer. Mais ce qui changeait par rapport au sud du Lidos, c'était le conception du lien entre les dieux et les hommes. Chez les gréco-latins classiques, il y a cette hiérarchie très visible, ce respect et cette crainte des humains envers les dieux. Or, si les rapports entre les deux parties du Lidos échangeaient, c'était à cause des rapports que les Milois entretenaient avec les dieux. On a retrouvé sur beaucoup de stèles, de marbres, et même sur des tombes, des messages destinés aux dieux. Mais au lieu de supplier, souvent les hommes ordonnaient et parfois même menaçaient. Voici un texte (traduit) retrouvé dans un ancien cimetière, près de Montanesca (ancienne Lepidum) :

Je t'ordonne, dieu des mers, terrible homme au trident
Toi, Neptune, d'apaiser les vagues
Afin que mon mari rentre sain et sauf.
Je te le dis, emplie ses filets de poissons frais,
Offre lui de quoi nous engraisser.
Si mon mari ne revient pas,
Subit ma fureur, dieu.


Ce texte est sans doute le plus extrême retrouvé. Rares sont les fois où le mortel est aussi dur envers le dieu. La femme en question était sans doute désespérée, morte de peur où peut-être même incroyante. Mais les temples, beaucoup plus rustiques, parfois même réduits à de simples autels, traduisaient bien cette distance entre la religion entre les hommes du nord du Lidos.

Les grandes guerres

Comme partout dans le monde, les guerres ont bouleversé le cours des histoires, et sont fréquentes. Mais certaines furent pire que d'autres, plus longues, plus meurtrières, et ensanglantèrent des régions entières pour des siècles. La première guerre dite "latine" eut lieu entre 156 et 171.

Focus sur la guerre latine (156-171)

En 156, le Milois, au nord du Lidos, était une région en paix, tandis qu'au sud, les rivalités étaient encore grandes. Et les cités du Lidos, latines, désiraient étendre leur puissance, mais elles se confrontèrent aux autres. Nefesum, Occitania, Lepidum, Rujum, Milos. Mais, au fur et à mesure que la paix permit la prospérité du commerce dans le Milois et faisaient de ses cités les plus riches du monde latin milouxitan, Nefesum et Occitania laissèrent leurs différends de côté et s'allièrent, dans l'objectif d'organiser une attaque surprise afin de réduire la puissance des cités miloises.
Mais il fallait un cassus belli. Ils l'obtinrent en juillet 156, lorsqu'un diplomatique occitanian à Lepidum fut tué accidentellement. Les riches d'Occitania, gouvernant en oligarchie, accusèrent le roi de Lepidum d'avoir assassiné le diplomate. Immédiatement, ils lui déclarèrent la guerre, ce que fit Nefesum deux jours plus tard. Tant pis pour l'effet de surprise. Cependant, ils pensèrent que les autres cités miloises ne s'en mêleraient pas. Mais Milos, voyant bien le jeu d'Occitania, convainquit Rujum (Rouilhan), de se joindre à lui pour aider Lepidum.
Pour simplifier, nous pourrions dire que la rive et est du Lidos s'est liguée contre la rive nord, actuel Milois. C'est à peu près ça, même si, bien évidemment, des alliances engagèrent des petites cités de part et d'autres du golfe à guerroyer contre des cités voisines. Mais le cas de Gratua, petite cité frisant les 15 000 habitants et toute proche de l'actuelle frontière avec Fortuna (actuelle Gratù, 34 000 habitants), en 167, à modifier considérablement les rapports de force.
Petite cité voisine d'exactement 97 kilomètres de Nefesum, Gratua était alliée depuis des siècles avec Lepidum, qui lui offrait en échange un commerce dynamique. Il fut donc normal qu'elle partit en guerre du côté de sa cité protectrice. Malgré cela, la cité avait jusque-là jouer un rôle bien mineur dans les affaires de la guerre, envoyant tout au plus quelques soldats ou de l'aide médicale. Mais la situation, en 167, après 11 ans de guerre, était critique pour les cités du sud du Lidos, qui en étaient réduites à tenter des coups de force désespérés et voués à perdre la guerre. C'est dans ce sens que Nefesum envoya une de ses précieuses garnisons marcher sur Gratua, en guise de punition.
Gratua s'attendait légitimement à ce que Lepidum lui vienne en aide, comme cela aurait du être le cas, mais il n'en fut rien. Impuissante, la cité tomba sous le joug de Nefesum, qui n'eut aucune pitié contre ses habitants. Cet absence total de soutien décida les quelques cités du sud du Lidos alliées au Nord à retourner leur veste, afin de ne pas subir le même sort. C'est ainsi que le nord se retrouva sans positions avancées dans le sud, tandis que l'inverse se produisait. Une dernière bataille navale en 171 en plein Lidos, rassemblant presque 800 navires du sud et 700 du nord, décida du sort de la guerre. La flotte miloise, anéantie, laissa passer les troupes du sud qui dévastèrent la région et placèrent des hommes de confiance à la tête des cités.

La guerre civile grecque (399-401)

Rappelons, le monde grec au Milouxitania est situé autour d'Erau, dans le sud. Erolt, actuelle Erau, qui d'ailleurs en était le centre principal. Comme dans le reste du pays, le monde hellénophone était constitué d'une myriade de cités-états indépendantes. Mais cette région s'individualisa quelque peu. En effet, peu à peu, la puissance dominante d'Erolt finit par obscurcir celle de toutes les autres cités, au point qu'un véritable empire informel grec s'était formé. Jusqu'en 342, où l'Empire Grec d'Erolt fut officialisé par un édit.

carte de l'empire grec
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Même la cité de Cabrieras avait été englobé dans l'empire. Le roi d'Erolt, Agabos III, devint alors le premier empereur grec d'Erolt. Le monde grec dépassa donc pour la première fois le monde latin en puissance, en militaire, en économie, dans le domaine commercial. Mais Agabos III voulait à tout prix conserver la paix dans l'Empire. Il mourra en 371, et son fils Charisios Ier poursuivit cette politique de prospérité économique et de paix militaire. Celui-ci mourra en 399. Son fils, alors âgé de trois mois, était couronné empereur mais c'était sa mère, Barsamia, qui assura la régence. Mais l'instabilité était grande. Et certains rois de cités mécontentes, notamment Cabrieras, en profitèrent pour faire valoir leurs intérêts.

La guerre civile commence officiellement le 2 septembre, lorsque la soeur de la rein régente, Erinna, fut assassinée par le frère du roi de Cabrieras, Klaudianos. La régente décida d'assiéger la ville rebelle. Non pas qu'elle aimait particulièrement sa soeur, mais cet acte prouvait que l'autorité impériale était bafouée. Mais la reine ne s'attendait pas à voir tout le Pichanha se soulever contre Erolt. Et alors que le siège de Cabrieras débutait, les armées pichanhannes, certes peu nombreuses mais bénéficiant de l'effet de surprise, dévastèrent les armées impériales.

Le sud, favorable à Erolt du fait de leur relance économique grâce à l'établissement de l'empire, luttèrent pour que les pichanhans ne déboulent pas dans le sud. Plusieurs batailles virent le jour, souvent indécises, mais qui permettaient de garder une frontière approximative. Finalement, en décembre 401, la reine régente officialisa l'indépendance de Cabrieras, qui le devint sous la forme d'un royaume, celui du Pichanha (en grec Pikanyos).

La fin de l'Antiquité milouxitane et l'invasion impériale

Selon l'historiographie milouxitane, l'Antiquité se termine en 1115, soit la datation la plus récente du monde. En effet, les situations économiques et diplomatiques ont bien trop peu bougé pour justifier un changement de période.
Voici la carte de l'actuel Milouxitania en l'an 1000 :

carte en l'an 1000
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  • En noir, l'Empire grec d'Erolt
  • En bleu, le Royaume de Pikanyos
  • En rouge, les terres contrôlées par Nefesum
  • En orange, l'Empire d'Occitania
  • En violet, la confédération miloise
  • En vert, terres sans aucun royaume ou empire particulier, remplis de cités indépendants et relativement faibles
Après les guerres des siècles allant de 100 à 500, la région devint plus calme. On nota cependant un événement inédit qui marqua longtemps les esprits et considérés comme le plus grand événement avant l'invasion impériale. Nous vous prévenons, ce n'est pas joyeux. Voici l'arrivée de la peste noire.

Focus sur la peste noire

Connue à travers le monde pour ses ravages qu'elle a causé dans l'histoire et par la peur qu'elle sème sur son passage, la peste noire est un fléau que l'humanité craint par dessus tout. Et les habitants de Nefesum s'en sont rendus compte entre 802 et 805.
Tout d'abord, petit contexte sur la situation dans la région. En 800, Nefesum atteint pour la première de son histoire la barre des 100 000 habitants, avec un fort exode rural (population estimée à 105 000 en 802, au début de l'épidémie). Prospérant grâce au commerce maritime, notamment avec des royaumes afaréens et nazuméens, Nefesum avait depuis longtemps oublié le caractère belliqueux qui la caractérisait des siècles plus tôt. Mais le commerce avec le Nazum qui avait contribué à la prospérité de la cité, notamment grâce à l'importation d'épices et de draps, a également entraîné sa décadence. Ce serait en effet depuis un bateau venant de l'est du Nazum que la maladie arriva à Nefesum.
Le transport de vermines dans des bateaux n'avait rien d'exceptionnel, et les rats et autres rongeurs se faufilaient souvent dans les navires marchands et se propageaient rapidement à travers le monde. Mais en ce jour du 8 mars 802, lorsqu'un navire marchand chargé à bloc d'épices en tout genre débarqua, les passants virent des milliers de rats sortir du bateau et courir à travers la ville. Le chaos fut tel que plusieurs personnes périrent écrasées, piétinées où même mordues plusieurs fois. Rapidement, il devint évidemment que les rats transportaient la peste noire. Bientôt, des centaines puis des milliers de personnes moururent très rapidement, non immunisées contre la terrible maladie. En un mois, près de 11 000 personnes avaient trouvées la mort. La royauté chercha tant bien que mal une issue de secours, en quémandant notamment à Occitania, qui refusa d'apporter son aide, sûrement de peur de voire la maladie se déferler dans ses murs.
La rumeur se répandit qu'on pouvait guérir les mourants en suçant les cloques qui se formaient sur la peau. Evidemment, la maladie ne s'en propagea que de plus belle. Un an plus tard, 60 000 personnes étaient mortes et la famine s'installait, faute de ravitaillement extérieur. La maladie s'éteignit brusquement en 804, au mois de mai, en laissant un bilan très lourd de 80 000 personnes, baissant la population de Nefesum à quelques 23 000 personnes. Il faut attendre le XVIème siècle pour qu'elle dépasse à nouveau les 100 000 habitants.

Après cet épisode désastreux qui marqua le début de la décadence de Nefesum et son effacement pour plusieurs siècles dans les affaires de la région, le Milouxitania vécut en paix. Du moins jusqu'en 1115, où le début de la guerre contre l'Empire Ambarrois commença.

Focus sur l'invasion impériale

L'Empire Ambarrois en était un depuis longtemps, et était bien plus unifié que le Milouxitania, composé, comme vous pouvez le voir sur la carte plus haut, de quelques états à la superficie réduite et des cités-états éparpillées. Quoique la confédération miloise gagna en puissance et que l'empire grec d'Erolt faisait prévaloir sa primauté dans le sud.
L'invasion impériale débuta à l'est, dans une région peu peuplée et composée de cités-états ne dépassant jamais les 20 000 habitants et que très rarement les 10 000. Les grandes cités du sud et de l'ouest ne s'inquiétèrent pas outre-mesure, cette région était de toute façon sujette aux invasions successives depuis des années.
Mais c'est en 1116 que la guerre débuta véritablement. Une armée ambarroise, forte de 60 000 hommes, pénétra par surprise dans le nord-ouest, en pleine confédération miloise. Ils occupèrent rapidement l'actuelle Travie du Sud, et tentèrent de rejoindre la mer. Mais il fallait passer par Rujum, une cité de 80 000 habitants, alliée aux plus grandes cités miloises.

La bataille de Rujum

Voici la situation sur une carte, au mois d'avril 1116 :

carte de la bataille de Rujum
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En vert foncé, le territoire appartenant à l'Empire Ambarrois. En vert clair, les territoires occupés.

Rujum était une cité fortifiée. Les envahisseurs n'eurent d'autres choix que d'assiéger la ville. Mais ayant été mis au courant de la situation dans l'est, Milos et Lepidum envoyèrent des armées pour mettre en déroute celle des envahisseurs. La bataille eut donc lieu aux portes de Rujum.
Malheureusement, l'histoire nous apprend pas grand-chose sur le déroulé de cette bataille. Mais ce que nous savons avec exactitude, c'est la déroute des Ambarrois chassés efficacement par les Milois. Mais ceux-ci baissèrent la garde et ne s'attendirent pas à la menace du nord, nommée la Clovanie, pendant que l'Empire Ambarrois repartait à l'assaut dans le sud.

L'invasion clovanienne

La Clovanie sut tirer profit de la faiblesse momentanée des Milois, à peine sortis d'une guerre certes facile à mener et à gagner mais coûteuse en argent et en homme. Les Clovaniens, alors au paroxysme de leur puissance, voyaient dans le Milois un débouché intéressant sur le Lidos, une terre riche en terres arables mais surtout un moyen de faire flancher l'Empire Ambarrois, également à son paroxysme, principal ennemi.
Les Clovaniens prirent la cité de Milos en 1117, elle qui était totalement abandonnée des armées parties affronter les Ambarrois mais pas encore revenus. Voici les annexions clovaniennes au début de juillet 1117 :

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Montanesca ne tarda pas à tomber. En 1119, la bataille de Santa Justa vit le roi de Lepidum (actuelle Montanesca) être assassiné par les armées clovaniennes, et Rouilhan flancha quelques mois plus tard. Ainsi la quasi-totalité du Milois actuel, ou du moins sa partie la plus importante, était entre les mains clovaniennes.

Les Ambarrois comprirent qu'ils ne pourraient plus reprendre le Milois des mains clovaniennes. Ils reportèrent donc leur attention dans le sud. Trois ans plus tard, en 1122, plus aucun terre milouxitane n'était indépendante et l'ère impériale commençait.



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III - La géographie

Carte du Milouxitania avec les disticts

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Milois occidental avec pour capitale Milos.
Milois oriental avec pour capitale Rouilhan.
Grand District Occitan avec pour capitale Occitania.
District Fédéral avec pour capitale Ilios.
Calorcauda avec pour capitale Neffiès.
Pichanha avec pour capitale Cabrieras.
Mostrocean, avec pour capitale Erau.
Besierenc avec pour capitale Besièrs.
Terroja, avec pour capitale La Vila del Lac.
District de Juan Carlito (parfois simplement nommé le Carlitino), avec pour capitale Montanha Blava.

Le Milouxitania est un pays de 439 871 km², soit une densité de population de 104 habitants au km².

Les pays frontaliers du Milouxitania

I - Fortuna

Le Milouxitania possède deux frontières avec cette République caractérisée par son éclatement dans le monde entier. La première frontière au nord, est très étroite : elle forme la frontière occidentale du Milois occidental. Aucune route ne passe par cette frontière et les hommes passent librement par des chemins, du fait de l'absence de postes frontaliers.
Au sud de la baie, la frontière fortunéo-milouxitane est bien plus longue. Elle borde les districts de la Calorcauda et plus amplement ceux du Pichanha et du Mostrocean à l'ouest. Là, les postes frontaliers sont nombreux. La République de Fortuna et le Milouxitania n'entretiennent pas de relations diplomatiques, mais ne sont pas ennemis pour autant.

Comment Fortuna est vu dans le pays ?

Du fait de son éclatement de par le monde, le Milouxitania hésite beaucoup à tisser des relations diplomatiques. Les Fortunéens sont plutôt vus comme des gens instables, sans véritables nationalité ni patriotismes, mais cette vision très négative est à nuancer.

II - Travie

La Travie possède avec le Milouxitania une longue frontière au nord et à l'ouest. Le Milouxitania a de bonnes relations avec ce pays francophone. D'ailleurs quelques circonscriptions du nord du Milois Oriental, frontalières de la Travie, ne parlent pas occitan mais français et entretiennent des liens étroits avec leurs familles, dont certains membres sont couramment situés en Travie. Cette région est d'ailleurs communément appelé en Milouxitania la Travie du Sud.
Les aménagement entre les deux pays sont assez pauvres, même si des projets sont en construction. Les postes frontaliers ne sont pas nombreux, et les hommes passent librement à travers les deux états.

Comment les Traviens sont-ils vu dans le pays ?

Les Milouxitans ont une très bonne vision des Traviens, considérés comme des gens travailleurs, sérieux et liés à la démocratie. La langue française étant très proche de la langue occitane, les Milouxitans considèrent presque les Traviens comme des cousins, et le français s'est tellement insinué dans le pays qu'elle est co-langue officielle avec l'occitan depuis 2005.

III - La République de Kronos

Le Milouxitania possède une longue frontière au sud et l'est avec ce pays communiste, frontière totalement hermétique. Le Milouxitania s'est toujours fortement méfié de ce pays dictatorial, et nous n'avons pas grand-chose à dire de plus.

Comment les Kroniens sont-ils vu dans le pays ?

Les Kroniens sont vu comme des gens sales, qui n'ont pas de respect envers les minorités et autres communautés comme les homosexuels, avec des familles étendues très patriarcales.

IV - La Youslévie

La Youslévie et le Milouxitania entretiennent de très bonnes relations, et les Youslèves sont toujours les bienvenus aux pays. Le lien particulier entre nos deux pays vient essentiellement du football, amené en Milouxitania par un Youslève et dont le sélectionneur est aujourd'hui un Youslève. Les aménagements routiers restent cependant pauvres, mais le gouvernement Milouxitan compte bien remédier à cela.

Comment les Youslèves sont vu au pays ?

Les Youslèves sont vu comme des gens aimables, sportifs, respectueux : bref, les Milouxitans ont généralement une très bonne vision des Youslèves.

Carte du réseau routier

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Carte du réseau ferroviaire

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Carte topographique

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IV - Les districts autonomes fédérés

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Parlement des Districts à Ilios

Voici les dix districts autonomes constitutives du Milouxitania (nous commencerons par les huit districts ouxitans puis les deux districts milois) :

District fédérale (districte federale) :

Il s'agit de celui où se situe la capitale fédérale, Ilios. Celle-ci ne l'est que 1992 et le rattachement du Milois à l'Ouxitanie. L'histoire d'Ilios commence au bas Moyen Age, en 1378, date de sa fondation : il s'agit d'une ville de l'ère post-impériale. Son architecture très classique et baroque sont les preuves de son épanouissement sous l'ère moderne, où elle n'était qu'une cité modeste, de près de 30 000 habitants. La ville connaît un embellissement générale sous la présidence de Georginio Valentino (1688-1692), natif de la ville.
Le district a été amputé de près de la moitié de son territoire en 1992, lorsqu'Ilios est devenu la capitale, car l'on ne voulait pas qu'un territoire fédéral trop grand soit accordé à la capitale.
Les habitants vivent beaucoup de la mer, ainsi que de la culture de céréales sur les terres fertiles du pays, en plus de l'élevage de moutons et, en moindre proportion, de lamas. La province compte pas moins de 4 500 000 habitants, avec presque 4 000 000 pour la seule capitale.

Gouverneur : Mr. Fabricio de la Conta

Districte federale de la Calorcauda

Il s'agit du nom national donné au district (en français, cela donnerait district fédéral de la Calorcauda). La capitale de cette province est Neffiès. Elle est située à l'ouest de la capitale, et couvre un territoire deux fois plus grands, pour une population équivoque (4 200 000 habitants), dont la moitié pour la capitale de district, Neffiès (2 300 000 habitants). Cette province est en tout point semblable à celle d'Ilios, avec une grande importance de la mer et de la culture céréalière. Seulement, une société très rurale persiste dans le sud de la province, avec les rares élevages nationaux de boeufs. Neffiès est une ville très ancienne, fondée vers 250 avant notre ère par des Latins. Les vestiges antiques sont nombreux : amphithéâtres, théâtres, thermes, maisons, temples (dont le fameux temple de Minerve qui surplombe la ville). Le nom de la province vint de l'ouxitan (ancien occitan), qui fait référence aux hautes températures que subissent la région en été.

Gouverneur : Mme. Atena Cascarilla

Districte federale de Pichanha

Il s'agit du district tampon entre la capitale et la rive sud du pays, qui débouche sur l'océan. La capitale de district est Cabrieras. Cette province est consituée principale de petites montagnes, voire collines, d'où le nom de "Pichanha" dérivé, de "pichona montanha", "petite montagne" en occitan. La capitale elle-même se retrouve sur deux collines sui se font voisines, ce qui coupe la ville en deux quartiers traditionnellement rivaux, aujourd'hui surtout dans le domaine sportif. Les habitants vivent beaucoup de l'élevage de chèvres. Aujourd'hui, la principale source de revenu du pays sont les touristes : nombreux sont ceux qui y passent afin de se rendre sur les stations balnéaires du sud. Ils aiment beaucoup la randonnée, mais en hiver le district hiberne un peu (il ne neige pas suffisamment pour développement une industrie du ski).

Gouverneur : Mme. Michelle Dornada

Districte federale du Mostrocean

Il s'agit du seul district ayant une ouverture sur la côte océane, ce qui facilite le tourisme balnéaire ainsi que le commerce maritime, ce qui explique la prospérité et la richesse de ce district. La capitale est Erau : elle fut fondée très tôt, à peu près dans la même période que Neffiès. Les ports antiques présents en périphérie de la ville témoignent d'un niveau plus haut de la mer dans le temps. Le nom du district vient bien sûr de l'océan, associé à un monstre : en effet, les Ouxitans, originaires de la baie, n'étaient pas habitués aux tumultueuses vagues de l'océan et pensaient qu'un dieu maléfique régnait sur ces eaux, d'où le nom d'océan monstrueux, en occitan ocean mostruos. Le district fut le premier à légaliser le mariage pour tous en 2002, suivi de près par le Pichanha.

Gouverneur : Mr. Apollo Xanto-Delagarde

Lo Grand Districte Occitan

Il 'agit du district le plus peuplé du pays, avec presque huit millions d'habitants, donc quatre pour la seule capitale, Occitania. Ce grand district, densément peuplé et faiblement rural, représente l'un des coeurs économiques du pays les plus dynamiques avec la capitale. L'industrie y prospère, et le port d'Occitania est celui qui compte le plus grand tonnage dans le pays. Les quelques régions rurales, situées plus an aval, vivent principalement de la culture de céréales et de l'élevage de moutons. Le tourisme est également une grande source de revenus : les touristes viennent visiter la ville antique d'Occitania, célèbre pour ses temples antiques, ses plages magnifiques, son port datant du XV siècle, ainsi que son centre-ville très baroque avec les anciens appartements présidentiels, aujourd'hui devenus des hôtels de luxe.

Gouverneur : Mme. Fabricia Vouvouzela

Districte federale de lo Besierenc

Deuxième district le moins peuplé du pays, mais également l'un des plus vastes, le district du Besierenc doit son nom à sa capitale, Besièrs, petite ville de 55 000 habitants nichée dans une ville, au coeur de ce district très montagneux. Il s'agit du seul district où plus de 50% de la population vit en milieux rural : ils sont 54% à vivre dans des campagnes où sont cultivés la vigne, les céréales, le tournesol. On compte également de nombreux élevages de moutons et de chèvres. Besièrs est le pôle économique de la région, et presque la moitié de la population du district y travaille. Le gouvernement fédéral déploie de grands efforts afin de remédier aux vides médicaux qui sévissent dans le district, tant les jeunes médecins préfèrent partir vers les villes côtières, plus attractives.

Gouverneur : Mme. Carole Delgasa

Districte federale de la Terroja

Le nom de ce district vient des terres rouges qui encerclent le Lac, et qui se propage sur tout le district. La capitale, La Vila del Lac, se situe au bord du lac et compte un tout petit plus de 100 000 habitants. Le tourisme au bord du lac est important pour l'économie régionale, et les activités telles que le canoë, la plongée, le camping ou encore le vélo sont très prisées autour du lac. Quand on s'éloigne un peu du lac et de la capitale, on retrouve ces montagnes caractéristiques de l'arrière-pays du Milouxitania, avec ces vastes étendues de culture de vigne et d'élevages de chèvres. L'exportation de raisin est la deuxième source de revenu du district. Le district est également un lieu de passage important vers la Youslévie voisine.

Gouverneur : Mr. Jean Santo

Districte federale de Juan Carlito

Voilà un district au nom atypique : en effet, il porte le nom du premier gouverneur du district, de 1972 à 1977, qui a permit au district (originellement nommé du nom de la capitale), de faire un bond en avant dans les secteurs économiques les plus dynamiques, dans ce qui était de loin le district le plus pauvre de l'Ouxitanie. La capitale, Montanha Blava, dont le nom signifie littéralement en occitan "Montagne Bleue", est située dans une vallée entre deux montagnes qui bleuissent le soir, lorsque le soleil se couche. Les touristes viennent en masse visiter cette ville de 120 000 habitants, caractéristique de l'époque classique. L'économie du pays est tout de même assez en retard, et le PIB moyen est encore le moins élevé du pays.

Gouverneur : Mme. Tatiana Calas

Districte del Miloso occidental

Ce district forme la partie occidentale du Milois (d'où son nom). La capitale est Milos, ancienne capitale de la République du Milois. Le district compte, pour ses revenus économiques, ssur le tourisme et la conchyliculture. Le tourisme est très développé grâce aux stations balnéaires, à la ville de Milos réputée pour ses oeuvres de street art dont certaines figurent parmi les plus belles du monde, les très beaux paysages montagneux de l'arrière-pays peu peuplé. La conchyliculture est elle aussi très développé : les élevages d'huîtres, de moules et autres coquillages tapissent la partie nord de la baie, sur les rivages du Milois occidental, notamment sur l’extrémité ouest, avec ces étangs propices à l'aquaculture. La seconde ville du district, Montanesca, de deux milles habitants de moins que Milos, est réputée pour son art culinaire, et les effluves de coquillages donnent une odeur délicieuse à la ville.

Gouverneur : Mr. Antoine Cuyero

Districte federale del Miloso oriental

Ce district forme la partie orientale du Milois. La capitale est Rouilhan (prononcé Rouyan), sur la côte. Cette région est connue pour les noms atypiques de nombre de ces communes, qui finissent par "ilhan". Ce suffise vient d'un patois disparu, et qui signifie "ville". Contrairement au reste du Milois, ce district est moins attaché à la mer : la capitale est certes sur la mer, mais la plupart des habitants du district vivent de la culture de la vigne dans l'intérieur des terres. Dans les parties montagneuses au nord du pays, appelée souvent "Travie du Sud", les habitants sont très attachés à la langue française, venue de la Travie au nord.

Gouverneur : Mme. Sylvie Goudailhan
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V - Le système politique

Les symboles affiliés au Milouxitania :

  • Les symboles ouxitans et milois, à savoir la croix occitane et l'étoile blanche.
  • Les couleurs, le rouge et le jaune et l'Ouxitanie, le vert et le blanc pour le Milois.
  • Des animaux-symboles : le dauphin pour l'Ouxitanie, l'autruche (liée à une légende) pour le Milois
  • La langue occitane, unique au monde
Il est important de comprendre l'importance du système fédéral dans la vie politique milouxitane. Le Milouxitania est divisée en dix districts.

I - Les pouvoirs des districts

A la tête de chaque district se trouve un gouverneur élu tous les cinq ans par le peuple du district. Voici la liste des gouverneurs actuels :
  • Mr. Fabricio de la Conta, gouverneur du District fédéral ayant pour capitale Ilios
  • Mme. Atena Cascarilla, gouverneure du District de la Calorcauda ayant pour capitale Neffiès
  • Mme. Michelle Dornada, gouverneure du District de la Pichanha ayant pour capitale Cabrieras
  • Mr. Apollo Xanto-Delagarde, gouverneur du District du Mostrocean, ayant pour capitale Erau
  • Mme. Carole Delgasa, gouverneure du District du Besierenc ayant pour capitale Besièrs
  • Mme. Tatiana Calas, gouverneure du District de Juan Carlito, ayant pour capitale Montanha Blava
  • Mr. Jean Santo, gouverneur du District de la Terroja, ayant pour capitale La Vila del Lac
  • Mr. Antoine Cuyero, gouverneur du District du Milois occidental, ayant pour capitale Milos
  • Mme. Sylvie Goudailhan, gouverneure du District du Milois oriental, ayant pour capitale Rouilhan
Selon la nouvelle constitution du 17 novembre 1972 qui applique au pays sa structure fédérale :

"Chaque district se voit confier la tâche de mener son territoire à la prospérité économique. Voici la liste des pouvoir accordés aux districts, et qui ne seront plus du ressort du gouvernement fédérale :
  • Dans le domaine éducatif, chaque district se verra confier la tâche de rédiger eux-mêmes leurs programmes scolaires pour les niveaux allant de l'école maternelle au lycée. Cependant, les écoles privées garderont leur indépendance et ne dépendront pas du pouvoir provincial. Si un district ne parvient pas à maintenir un niveau éducatif suffisant (selon les rapports des agents fédéraux), alors le district perdra son pouvoir éducatif le temps que la situation se rétablisse. Une agence fédérale sera alors créée pour gérer la situation.
  • Dans le domaine judiciaire, les tribunaux provinciaux dépendront d'un tribunal fédéral constitué de dix juges. Aux tribunaux provinciaux sera confié la tâche de résoudre les délits de catégorie 1, 2 et 3 (concernant principalement les vols, enlèvements, attaque à arme blanche, délits mineurs). Chaque district est libre de garder la peine de mort ou de l'abolir, selon un référendum.
  • Dans le domaine sanitaire, les districts se verront confier la tâche de prendre soins des hôpitaux, de combler les vides médiaux, d'enrayer d'éventuelles futures épidémies. Si le gouvernement fédéral estime qu'un district n'est plus apte à gérer une situation sanitaire désapprouvée (déserts médicaux, épidémies), alors celui-ci prendra la charge de toutes les actions relatives au domaine sanitaire le temps que la situation se rétablisse.
  • Dans le domaine sécuritaire, les districts seront libres d'appliquer le code de la route de leur choix (de garder celui existant déjà ou de la modifier). Si cette option est choisie, alors un conseil de la sécurité routière devra être mise en place afin de discuter des relatifs changements. Si le gouvernement fédéral juge excessif une réforme concernant le code de la route ou la sécurité routière, il pourra poser son veto.
  • Dans le domaine diplomatique, il sera possible aux districts de signer des traités quelconque avec d'autres états, avec l'accord du gouvernement au préalable"

Il existe cinq organes constitutifs du système politique fédéral milouxitan. Les voici :


  • Le gouvernement. Il est composé du président, élu tous les quatre ans par l'ensemble des citoyens, et des ministres, nommés par le président.
  • Le tribunal fédéral. C'est la plus haute instance judiciaire du pays, qui s'occupe des affaires judiciaires de catégories 4 et (meurtres, viols, trafic illégaux, etc...). Dix juges nommés par l'Assemblée Nationale préside cette cour. Elle peut adresser toutes les sanctions aux accusés sauf la peine de mort. S'ils désirent mettre la peine de mort, ils doivent d'adresser à l'un des districts légalisant cette pratique.
  • L'Assemblée Nationale. Ils sont 196 à siéger tous les 21 du mois dans la prestigieuse Salle Occitane à Ilios, l'une des plus grandes du pays. Les 196 députés sont élus dans les 98 circonscriptions constitutives du pays, à raison de deux députés par circonscriptions. Les députés, élus pour six ans, votent ou rejettent les propositions de lois du gouvernement, et proposent des lois au Parlement des Districts. Ce sont eux qui votent les dix juges présidents du Tribunal Fédéral pour cinq ans. Le Président peut, une fois dans son mandat, dissoudre l'Assemblée Nationale.
  • Le Parlement des Districts. Il est constitué par les dix gouverneurs de districts élus tous les cinq ans par leur population respective. Ils se rassemblement tous les 15 du mois et votent ou rejettent les propositions de lois de l'Assemblée Nationale. Ceci fait, ils peuvent échanger à propos de leurs districts. Ils peuvent faire une proposition de lois communes à tous les districts au gouvernement, qui eux-mêmes, s'ils acceptent, feront cette demande à l'Assemblée Nationale. Il s'agit de la seule fois où le gouvernement peut faire des propositions d elois concernant l'éducation, la santé, la sécurité et le justice de catégories 1 2 3.
  • Le Conseil Constitutionnel. Celui-ci vérifie que chaque loi proposée par l'une des trois instances évoquées précédemment soit en corrélation avec la Constitution de 1972. Tant que le Conseil n'a pas approuvé une loi, elle ne peut être votée.

Liste des partis politiques composites de l'Assemblée Nationale en date du 30/05/2010

Parti anarchiste, vecteur de la Révolution / Partit anarquista, vector de la Revolucion (PAVR)
  • Possèdent 2 sièges.
  • Tous deux élus dans les montagnes de Travie du Sud
  • Souvent critiqués en raison de leurs actions assez violentes.
  • Présidente : Mme. Manuella Vosaimipas

Parti communiste milouxitan / partit comunista miluxitan (PCM)
  • Possèdent 12 sièges.
  • Elus principalement dans les districts milois.
  • Président : Mr. Carlos Venger

Parti radical de la population milouxitane / Partit radical de la populacion miluxitana (PRPM)
  • Possèdent 9 sièges
  • Les neufs députés viennent du Mostrocean
  • Présidente : Mme. Viviane Pouffasse

Union des socialistes et des démocrates pour la prospérité économique / Union dels socialistas e dels democratas per la prosperitat economica (USDPE)
  • Possèdent 17 sièges
  • Elus un peu partout sur le territoire
  • Présidente : Mme. Carolina Quitrina

Rassemblement de la mer / Amassada de la mar (AM)
  • Possèdent 24 sièges
  • Elus dans la partie basse de la baie (Neffiès, Ilios)
  • Président : Mr. Doriano Delaviga

Union des Milois / Union dels Milosos (UM)
  • Possèdent 33 sièges
  • Elus dans les circonscriptions miloises
  • Président : Mr. Philippe Delacosta

Parti Républicain du Milouxitania / Partit Republican del Miluxitania (PRM)
  • Possèdent 32 sièges
  • Particulièrement élus dans les régions montagneuses de l'est du pays, également à Occitania
  • Présidente : Mme. Marina Piontica

Parti du Renouveau Milouxitan / Partit del Novelum Miluxitan (PDM)
  • Possèdent 45 sièges
  • Electorat principal Ouxitan
  • Parti de la Présidente Mme. Culio
  • Présidente : Mme. Paula Pristina (la présidente fédérale ne peut présider un parti politique)

Rassemblement de la Nation Milouxitane / Amassada de la Nacion Miluxitana (ANM)
  • Possèdent 22 sièges
  • Elus dans les districts les plus pauvres ainsi que dans les banlieues d'Occitania et d'Ilios
  • Président : Mr. Jacques Furiera

Chancelier fédéral (Premier Ministre) / Cancelèr federau (prumèr ministre)

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Nom : Mr. Bruno de Pezenas
Il a la charge de nommer avec la présidente les ministres fédéraux. La République athée, démocratique et fédérale du Milouxitania est un régime semi-présidentiel : ainsi la présidente possède de grands pouvoirs, mais elle dépend fortement de l'Assemblée Nationale. Le Chancelier fédéral seconde la présidente dans sa fonction et dirige le gouvernement. Attention, le chancelier fédéral et la présidente ne peuvent se retrouver tout deux à l'étranger en même temps.

Ministère fédéral de l'Armée / Ministèri federau de l'Armada

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Ministre : Mr. Francisco Fonseca
Budget annuel 2010 : 2.4 milliards de méridas (soit 6.9 milliards d'euros), soit 1.2% du PIB national.
Le budget assez faible alloué à la défense s'explique par le volonté de toujours du Milouxitania de ne pas s'engager dans des guerres. Mais un entretien de l'armée nationale, faible mais présente, est essentielle.

Ministère fédéral des Affaires Étrangères / Ministèri federau deus Ahars Estrangèrs

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Ministre : Mme. Pauline Pouzoles
Budget annuel 2010 : 4.4 milliards de medridas (soit 11 milliards d'euros), soit 2.2% du PIB
Ce budget relativement élevé met en relief la volonté du gouvernement de Mme. Culio d'entretenir de bons rapports avec les pays étrangers, et de renouer avec certains.
Ce ministère aura pour charge d'établir des ambassades et de mener à bien des traités.

Ministère fédéral des Études supérieures et de la recherche scientifique / Ministèri federau deus Estudis superiors e de la Recèrca scientifica
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Ministre : Mme. Silvane Monteroso
Budget annuel 2010 : 14 milliards de medridas (soit 35 milliards d'euros), soit 7% du PIB
Ce budget, l'un de plus élevé du pays, a pour objectif de redorer la face des universités du pays, telle celle d'Occitania, auparavant très prisée par les étrangers.

Ministère fédéral des Affaires Judiciaires / Ministèri federau deus Ahars Judiciaris

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Ministre : Mr. Timoti Curcolopizo
Budget annuel 2010 : 3.6 milliards de medridas (soit 9.9 milliards d'euros), soit 1.8% du PIB
Le gouvernement Culio a souhaité réduire e budget alloué à la justice fédérale, car il estime que les instances de justices provinciaux ont besoin de plus de subventions et que le Tribunal Fédéral ne traite pas suffisamment d'affaires pour avoir plus.

Ministère fédéral du Sport et de la Jeunesse / Ministèri federau de l'Esport e de la Joenessa
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Ministre : Mr. Henry Thierry
Budget annuel 2010 : 6.9 milliards de medridas (soit 15 milliards d'euros), soit 3% du PIB.
Ce ministère a vu son budget augmenté, en raison de la reprise du championnat national de football qui est une véritable source de revenus. De plus, une aide fédérale de 100 medridas (soit 140 euros) est attribuée à chaque jeune de 12 ans pour participer à une activité sportive.

Ministère fédéral de la Santé / Ministèri federau de la Santat
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Ministre : Mme. Zoe Possopané
Budget annuel 2010 : 19.8 milliards de medridas (soit 49.5 milliards d'euros), soit 9.9% du PIB
Il s'agit du plus grand budget alloué à un ministère, en raison des situations dégradantes dans l'est du pays.

Ministère fédéral des Affaires Intérieures / Ministèri federau deus Ahars Interiors
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Ministre : Mr. Bruno Marquita
Budget annuel 2010 : 3.6 milliards de medridas (soit 9.9 milliards d'euros), soit 1.8% du PIB.
Budget identique au mandat précédent, travaille en coopération avec le Ministère fédérale des Affaires Judiciaires.

Ministère fédéral des Districts / Ministèri federau deus Districtes
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Ministre : Mr. Kevin Passorio
Budget annuel 2010 : 1.6 milliards de medridas (soit environ 4.9 milliards d'euros), soit 0.8% du PIB
Le budget, qui a baissé depuis l'année dernière, est assez faible en raison de la relative indépendance des districts. Le ministère sert surtout à réguler les tensions entre districts, les affaires relevant de plusieurs districts.

Ministère fédéral du Développement Urbain / Ministèri federau deu Desvolopament Urbain

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Ministre : Mme. Laura Nkonga
Budget annuel 2010 : 8.4 milliards de medridas (soit 21 milliards d'euros), soit 4.2% du PIB
Ce budget très élevé vise à aider financièrement les villes du pays à se moderniser, notamment en vue de la candidature à l'organisation de la Coupe du Monde de Golf 2010.

Ministère fédéral des Espaces Ruraux et de l'Agriculture / Ministèri federau deus Espacis Ruraus e de l'Agricultura

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Ministre : Mme. Yvonne Pesca
Budget annuel 2010 : 7.6 milliards de medridas (soit 19 milliards d'euros), soit 3.8% du PIB
Budget relativement élevé, en raison du besoin de relancer l'économie agricole. Objectif : subventions pour les agriculteurs.

Ministère fédéral du Commerce et de la Mer / Ministèri federau deu Comèrci e de la Mar
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Ministre : Mr. Jésus Delacruz
Budget annuel 2010 : 7 milliards de medridas (soit 17.5 milliards d'euros), soit 3.5% du PIB
Objectif : relancer le commerce maritime, relancer la culture conchylicole et surtout créer une zone maritime protégée pour la protection de la biodiversité au sud du Mostrocean.

Ministère fédéral des Finances / Ministèri federau de las Finanças
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Ministre : Mme. Isabel Lapobrecita
Budget annuel 2010 : 8 milliards de medridas (soit 20 milliards d'euros), soit 4% du PIB
Objectif : le ministère aura pour principal mission de relancer la Bourse d'Occitania, et d'empêcher une nouvelle chute du medrida.

Ministère fédéral de l’Écologie et de l'Energie / Ministèri federau de l'Ecologia e de l'Energia

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Ministre : Mr. Paulo Salud
Budget annuel 2010 : 8.6 milliards de medridas (soit 21.5 milliards d'euros), soit 4.3% du PIB.
Budget très élevé qui reflète la volonté gouvernementale d'investir dans l'écologie et dans les énergies vertes. Objectifs de construction d'une vallée éolienne dans les vallées du Besierenc.

Ministère fédéral du Patrimoine et de la Culture / Ministèri federau deu Patrimoni e de la Cultura

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Ministre : Mme. Rosa del Lago
Budget annuel 2010 : 7.2 milliards de medridas (soit 18 milliards d'euros), soit 3.6% du PIB
Objectif : conserver les sites patrimoniaux du pays, tels que la ville de Milos, les temples antiques d'Occitania ou encore les montagnes bleues de Montanha Blava.

Ministère fédéral des Transports / Ministèri federau dels Transports

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Ministre : Mr. Jared Alboukal
Budget annuel 2010 : 2.8 milliards de medridas (soit 7.9 milliards d'euros), soit 1.4% du PIB
Objectif : développer les infrastructures de transport, collaborer et développer le projet Hermès de la Travie.
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VI - Populations et économie

1 - Diasporas en Milouxitania



2 - Pays d'exportations



3 - Produits d'exportations



4 - Importations



5 - Produits d'importations

6 - Provenance des touristes

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L'Institut Internationale de la Culture et de la Langue Occitane


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Siège : Occitania
Président : Mr. Miguel Momorossi
Lieux d'implantation : Occitania, Ilios, Neffiès, Milos, Rouilhan (Milouxitania)
Nombre d'adhérents : 245 500 personnes
Domaines d'action :
  • Apprentissage de la langue occitane
  • Valorisation de la culture occitane
  • Promotion des produits occitans (vins, agricultures)
  • Diffusion des valeurs occitanes (pacifisme, environnementalisme, protection de la nature, solidarité)
  • Diffusion de la langue et de la culture occitane dans le monde.
  • Accueil des étrangers en Milouxitania.
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LA LEGENDE DE L'AUTRUCHE


Pourquoi le drapeau originel du Milois possède une autruche ? Pourquoi encore aujourd'hui les drapeaux du Milois occidental et du Milois oriental ont comme emblèmes l'autruche, alors que nulle autruche ne vit, à part dans les zoos, en Milouxitania ?

Lisez cette histoire merveilleuse nous venant tout droit de l'Antiquité, et tout de suite vos questions serons rassasiées...

Tout commence en Afarée du Nord, sur des terres encore aujourd'hui désolées. La nature était la reine de territoires s'étendant à pertes de vue, mélangeant déserts, forêts tropicales et vastes savanes où paissaient buffles, gnous et autres zèbres. Tandis que les félins et rapaces marchaient et volaient à la recherche de proie, les autruches, plus grands oiseaux de la terre, incapables de voler, courant aussi vite que la lumière, filaient à travers plaines et déserts en se nourrissant de toutes sortes de nourritures. Majestueuses, ces créatures sorties tout droit de l'imagination de la nature furent à l'origine de maintes légendes et histoires, et parfois même de cultes religieux.
Au Milois, les cités puissantes prospéraient grâce au commerce de bois, de poissons et autres tissus. Les marins, nombreux, naviguaient sur les eaux calmes du Lidos, pêchant sardines, anchois et poulpes. Les enfants, sachant nager très tôt, nager dans les eaux peu profondes en compagnie des dauphins et des tortues, et gambadaient sur des chevaux aussi rapide que le vent, tout en chassant avec l'aide d'aigles et autres faucons à la vue extraordinaire. L'un deux, Antonius, vivait dans une famille fermière au bord de la plage, à quelques kilomètres de Lepidum. Le père, marin, partait tous les matins pêcher toutes sortes de poissons, tandis que la mère travaillait la culture de la vigne, aidée par l'oncle et le grand frère. Le dimanche, la famille vendait le surplus de leurs produits fermiers et marins à Lepidum, leur assurant un quotidien de vie bien au-dessus de la moyenne à l'époque. Mais un jour, un désastre survint. Le matin de ce jour, la pluie tombait pour le quatrième jour d'affilée. Le père se décida d'aller tenter de pêcher, car il fallait bien nourrir cette famille. Il partit donc. Mais, au milieu des vagues de plus en plus hautes, le tonnerre gronda et les éclaires fusèrent. Les vagues emportèrent le pauvre homme loin, dans des eaux qu'ils ne connaissaient pas. A moitié noyé, il s'évanouit dans sa barque.
Lorsqu'il se réveilla, il se trouvait au milieu d'une étendue bleue sans fin. Jamais il n'avait connu ça : en tant que simple pêcheur, il n'allait jamais très loin des côtes, surtout avec sa frêle embarcation. Mais là, perdu sous un soleil rougissant, au milieu d'une mer bleue comme le ciel, il fût pris d'un sentiment intense de découragement. Il ne lui restait qu'une rame : l'autre avait du être emportée dans la terrible tempête. Il usa ses dernières forces, rama, poussa avec ses bras. Heureusement, aucune créature marine ne tenta de le dévorer ou de le faire chavirer. Et, alors qu'il crût être destiné à mourir sur mer, seul, il entrevit, en plissant subrepticement des yeux, une terre. Une terre ! L'espoir revint, il s'imaginait déjà sa femme et ses deux fils l'attendant sur la plage, se demandant où il était passé.
Mais ce ne fût pas le spectacle qui s'offrit à lui. En atteignant le rivage sablonneux, il ne vit qu'un homme à la peau sombre, occupé à nettoyer un ustensile dans l'eau salée de l'océan. L'homme, intrigué, se leva, se dirigea vers le marin échoué et si faible. Sans prononcer une seule parole, il prit le marin évanoui de fatigue dans ses bras, et le transporta jusqu'à sa demeure, laquelle consisté en une cabane de deux pièces, dans laquelle se trouvait sa soeur et sa mère, seule famille qui lui restait.
Le marin ne se réveilla qu'après dix bonnes de sommeil sans rêve. Il ouvrit les yeux et fut stupéfait de s'apercevoir qu'il couchait dans une maison qu'il ne connaissait pas, avec des gens qu'il ne connaissait pas. Pris de peur, il recula contre le mur de l'humble cabane, en prononçant ses mots :

Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Je n'ai rien à vous offrir, je suis perdu, je n'ai pas même une sardine à vous donner. Laissez-moi partir, je vous prie, laissez-moi !

La mère de l'homme, absent, s'avança et lui parla dans une langue inconnue qu'il ne comprit pas, ce qui ne l'effraya que davantage. Finalement, la jeune fille, parlant un latin approximatif, lui parla en ce sens :

Cher homme, nous vous avons sauvé de la noyade. Nous ne vous voulons aucun mal. Nous vous aiderons à retrouver le chemin de votre maison.

Les mots de la jeune fille, qui se présenta sous le nom d'Apia, calmèrent le vieil homme. En tournant sa tête, il aperçut la petite taille de la cabane et comprit que ces gens n'étaient pas là pour lui faire du mal.

La suite de la légende est assez vague. On raconte resta treize mois dans ces terres que l'on appela plus tard l'Afarée, à jouir de la vie de là-bas tout en essayant de retrouver un moyen de retourner en Milois.

Vous vous demandez où interviennent les autruches ? Soyez patients, lecteurs, soyez patients. Croyez moi, votre soif d'aventures sera bien remplie avec la suite de cette légende merveilleuse.

Un jour, alors que le vieil homme, nommé par la famille afaréenne "Baharia", littéralement le marin, cueillait des figues pour le repas du soir, il se retrouva nez à nez avec une créature le dépassant de deux têtes. Quel animal ! Baharia n'en avait jamais vu de semblable. On aurait dit un homme avec des plumes. Ses yeux sombres et intelligents, ses deux pattes supportant le poids de son corps, ses ailes s'agitant comme des bras. Baharia, d'habitude assez peureux, sut par instinct que cet animal ne lui ferait pas de mal s'il n'en faisait pas. C'est alors qu'Apia s'approcha par derrière et lui dit ces mots :

On appelle ça un Mbuni. Il me semble que vous utilisez, vous autres, le terme d'autruche pour désigner cet animal.

Quelle splendeur !

N'est-il pas ? En ville, les autruches sont souvent dédiées au divertissement, pour faire des courses. Je t’emmènerai à l'occasion en voir une, c'est spectaculaire. Mais surtout, ces animaux sont la représentation terrestre du dieu Ndege.

Et Baharia assista à une course d'autruches. Quels oiseaux rapides ! Leurs pattes foulaient le sol à une vitesse qui laissait Baharia perplexe, et compris rapidement pourquoi les autochtones lui conféraient un pouvoir divin : celui de soigner grâce à leurs plumes les blessures.

Le jour vint où Baharia trouva un bateau pour retourner en Milois. Il avait travaillé tellement de jours au service du roi de la ville la plus proche, en plus de s'occuper de la famille d'Apia, pour obtenir ce don. Le roi, féru de géographie, avait un carte sur laquelle était représenté le pays de Baharia. Il n'avait qu'un océan à traverser. C'est alors, pendant qu'il montait sur son navire, qu'il eut une idée. Il en fit par au roi, qui lui répondit en ces termes :

Mon cher ami, ce que tu me demandes est incompréhensible. Pourquoi accepterai-je de te donner quelques-unes de nos précieuses autruches ?

Seigneur, ces créatures dépassent en tout toutes celles vivant sur mon pays. Elles sont plus rapides que les aigles, plus intelligents que les dauphins, plus majestueuses que les cerfs qui peuplent les forêts. Je veux montrer cette splendeur au roi de Lepidum en guise de preuve de mon séjour bienheureux sur vos terres fertiles, afin qu'il vous récompensent gracieusement de votre protection.

Contre toute attente, le vieux roi accepta. Baharia put prendre avec lui huit autruches, le nombre sacré des habitants. Et enfin, après une traversée sans encombres de l'océan, il arriva dans son Lidos bien-aimé et accosta près de son chez-soi. Sa famille était toujours là : il avait craint qu'ils ne partent en ville sans lui. Mais sa femme était forte, ainsi que ses fils. Lorsque sa femme le vit, descendant de ce navire à ces yeux énormes, elle pleura de joie. Baharia lui montra les fantastiques créatures qu'il installa dans un enclos immense à côté de sa demeure.

Qu'entends-je ? Vous pensez que l'histoire se termine là ? Que nenni ! Il reste encore la fin, et qui explique véritablement l'importance de l'autruche dans le Milois aujourd'hui.

Nous n'avons aucun preuve que les plumes de l'autruche aient des vertus de guérison. C'est pourquoi la suite que je vais me presser de vous conter va vous paraître stupéfiant, au-delà du réel.

Baharia avait présenté ces animaux au roi, très intéressé par la splendeur de ces animaux. Il envoya effectivement un bateau rempli d'or et de produits milois en Afarée. Ce roi était bon, le peuple l'aimait. Mais un jour, alors qu'il se promenait hors des enceintes de Lepidum, un serpent surgit et le mordit violemment à la cheville. Le roi tituba et s'évanouit dans l'herbe drue des prairies. Il fût amené d'urgence au Palais, mais les médecins prononcèrent un verdict terrible : le roi allait mourir, irrémédiablement. C'est alors que Baharia eut vent de l'histoire. Il se précipita au chevet du roi mourant, avec dans son sac de toile quelques plumes fraichement prélevées sur ses animaux chéris. Baharia, avant que les médecins ne purent l'arrêter, pressa un plume sur la blessure sanglante à sa cheville. Soudain, presque instantanément, le sang cessa de couler, le roi perdit ce teint jaunâtre qui laissait présager le pire, et éternua si violemment qu'on crut qu'il recrachait ses poumons.

Baharia fut célébré comme un héros salvateur. On lui organisa une parade à travers la cité, et un temple en l'honneur des autruches fut construit sur la plus haute colline de la cité. L'usage des plumes médicinales se répandit dans tout le Milois.

Voilà, lecteurs, cette légende invraisemblable mais unique de l'autruche.

Voilà pourquoi des temples en l'honneur des autruches sont visibles partout en Milois. Aujourd'hui inutilisés, ces temples sont les vestiges d'une religion unique au monde. Bien sûr, rien ne prouve que des autruches aient véritablement foulées le sol milois. Et nous ne connaissons pas vraiment la date de l'édification de ces dizaines de temple. Mais chaque année, le 5 octobre, la fête de l'autruche est célébrée dans tout le Milois.
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LA COSMOGONIE (MYTHE FONDATEUR) SELON L'ANCIENNE RELIGION DES MONTAGNES DU NORD (ACTUELLE TRAVIE DU SUD EN MILOUXITANIA)

Chaque religion à son mythe fondateur, une légende expliquant la création du monde. Il y en a des variées, selon les chrétiens, les grecs, les latins, très connues. Mais celle des franquiens, nom donné au peuple francophone vivant dans l'actuelle subdivision milouxitane de Travie du Sud, n'est que très peu connue et pourtant très différente des autres.

Cette religion, aujourd'hui disparût, n'a laissé que très peu de traces et nous n'en savons pas grand-chose, mais des parchemins étonnamment bien conservés permirent de connaître cette histoire fabuleuse. Lecteurs, adorateurs de légendes, ouvrez grand vos oreilles.

Un orage. Rein qu'un orage grondant, noir, sans pluie, mais des éclairs mille fois plus lumineux et puissants que ceux que l'on peut voir aujourd'hui. Rien qu'une masse brumeuse, une formation gazeuse où rien ne vivait, pas même un dieu. Cela semblait durer pour l'éternité, mais un événement inédit troubla cette fougueuse tempête. Quatre éclairs, venant des quetre coins de la tempête, plus puissants que jamais, atteignirent simultanément le centre de l'orage, le point où la chaleur atteignait des pics comme on ne peut l'imaginer, où le vent soufflait plus fort que le plus puissant ouragan que l'on connaisse. Ils se touchèrent au point précis du centre. Lorsque ces quatre éclairs surpuissants et chargés d’électricité se touchèrent, une explosion produisant un tel bruit qu'on l'entendit à l'autre bout de l'univers illumina cette sombre tempête. Lorsque la lumière s'éteignit, le noir de la tempête avait laissé place à une brume bleue, mais surtout, à un enfant. Un enfant, certes, mais aux dimensions incroyables : quatre mètres de haut, les cheveux hirsutes, les yeux noirs, comme s'ils avaient ravalé la tempête.

L'enfant grandit au milieu de cette brume bleuâtre. Bientôt il atteignit douze mètres, et était assez fort pour soulever une montagne. C'est alors qu'il puisa dans son énergie pour condenser la brume en une planète bien terreuse, la Terre. Il forgea les continents, les mers, les rivières. En sept jours, il avait façonné les paysages. Il laissa la Terre comme cela pendant de nombreuses années, gambadant à travers les vastes forêts et étendues gelées. Mais un jour, il se fit la réflexion qu'il était terriblement seul. Il manquait d'autres formes de vie que la végétation. Il façonna donc diverses créatures, sortis tout droit de son imagination. Il les jeta du haut du ciel, partout sur la Terre. Mais malheureusement, aucune de ces créatures, oiseaux, reptiles, poissons, singes, aucun de parlait. De plus, aucun lui ressemblait. C'est alors qu'il façonna un être aussi grand que lui, haut de douze mètres, qui aurait pu traverser une mer en un seul pas. Il nomma sa création "homme". Mais cette créature-là se révéla rapidement maléfique. Il détruisait des paysages entiers, tuait de sang-froid des milliers d'animaux, buvait les eaux des mers et les vidait. Bientôt, le fils dépassa le père. Celui-ci, voyant sa création détruire le monde, décida de l'attaquer. Mais le monstre était trop fort. Le père puisa dans ces dernières forces, utilisa son énergie pure, afin de pulvériser l'homme géant. Cela marcha, mais le père fondateur fut désintégré lui aussi. Le monstre explosa et ses morceaux de chair se répartirent sur la terre. Les morceaux de la partie droite devinrent des hommes, ceux de la partie gauche, des femmes.

Le mythe raconte donc que nous avons tous en nous ce désir de destruction, de tuer. Ne faisant plus douze mètres de haut, nous ne sommes pas capables d'accomplir les atrocités du géant originel. Enfin, ceci était la manière de voir des contemporains. Aujourd'hui, bien sûr c'est autre chose...
Mais ce récit raconte autre chose. C'est également un dieu humain qui a détruit l'homme géant en se sacrifiant. Les contemporains pensaient que cela signifiait que les hommes pouvaient empêcher les hommes de commettre toutes ces choses atroces.

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Données météorologiques (températures) de 2009 dans les districts bordant le Lidos, comparaison avec les données nationales



Données météorologiques (températures) de 2009 dans les districts dits de "l'arrière-pays", comparaison avec les données nationales

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Société à but non lucrative, l'ONG "ASC LGBT" a pour objectif de promouvoir la protection et la liberté de tous, pour tous. Même si le nom même de l'ONG fait penser une protection selon au niveau de la communauté LGBT dont les droits sont pleinement acquis en Milouxitania, l'ONG veut assurer un refuge pour toute personne rejetée, seule ou persécutée pour son identité et/ou croyances.

Avec quelques 96 instituts en Milouxitania, principalement dans les grandes villes (34 pour la seule capitale Ilios), l'ONG désire poursuivre son combat pour l'égalité de tous au-delà des frontières du Milouxitania. Alors qu'aujourd'hui la communauté LGBT bénéficie au Milouxitania de l'un des meilleurs systèmes de protection et de droits au monde, même si l'homophobie persiste toujours (et ne disparaîtra sans doute jamais), l'ONG voudrait étendre son action dans des pays où les droits sont plus compliqués et où les organismes d'aide sont moins présents.

En partie subventionnée par l'état, en partie par des dons, l'ONG est pleinement responsable de ses actions et ne dépend aucunement du gouvernement milouxitan pour ses actions, tant que, bien sûr, celles-ci ne vont pas à l'encontre des lois nationales.

Message à adresser à l'ONG ASC LGBT

Si un message doit être envoyé concerné l'ONG, merci de l'envoyer ici, et non via le hall des ambassades, sinon la demande ne sera pas traitée.

POUR UN MONDE MEILLEUR ET ÉGALITAIRE
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Voici l'hymne national du Milouxitania :

La Miluxitanha Independenta

Tèrras de libertats, pòble independent,
Desliurats de las cadenas imperialas,
La sang ragèt, los plors tanben,
Calguèt fòrça combats per que aquò cèsse !
Tala bota lo prètz de la patria, de la nacion.
E una jove, nommada Isabel, lo pel blond,
Bota la que faguèsse nàisser la gloriosa Miluxitania.

Del Miloso a l'oèst al Terroja a l'èst,
Del Lac Grand al nòrd fins al Mostrocean al sud,
Units per la lenga, units per la cultura,
Lo pòble miluxitanho es gloriós de son independéncia,
Aquesida i a plan longtemps per la pichona Isabel,
Exemple de coratge, exemple de poténcia.

Los imperials cremavan lo vilatge, soldats !
Eles violent vòstras femnas, tuan vòstres mainatges !
E aquela dròlla que marcha al mièg de las brasas,
Sa pelucha al braç, sas gautas lagremosas,
Bescairant entre los imperials sanguinaris e opressors,
Sentent arribat la fin de sa miserabla vida.
Mas la jove Isabel, exemple de la nacion,
Leva la bandièra roja e verda al dessús de las flamas.

Del Miloso a l'oèst al Terroja a l'èst,
Del Lac Grand al nòrd fins al Mostrocean al sud,
Units per la lenga, units per la cultura,
Lo pòble miluxitanho es gloriós de son independéncia,
Aquesida i a plan longtemps per la pichona Isabel,
Exemple de coratge, exemple de poténcia.

Soldats, la dròlla acor ! Ajudatz-la, o vos moriretz !
Fugiguèt entre los espics e las vinhas,
Disseminant de limbeaux rogs e verds flotar dins las fuèlhas verdas.
Dels Ambarrosos a las lanças somesas la percacèron,
"Bruèissa, raubaira, ingrata, mescresenta, marrida !"
Tals foguèron los mots terribles dels envasidors.
Mas la jove Isabel sentiá l'alen de la libertat.

Del Miloso a l'oèst al Terroja a l'èst,
Del Lac Grand al nòrd fins al Mostrocean al sud,
Units per la lenga, units per la cultura,
Lo pòble miluxitanho es gloriós de son independéncia,
Aquesida i a plan longtemps per la pichona Isabel,
Exemple de coratge, exemple de poténcia.

Fin finala Isabel tombèt, la bandièra rotlèt,
Los vils arribèron e enfilèron la jove coratjosa.
Un lenhièr grand bota alucada dins la vila granda,
Isabel i se moriguèt, en cridant totjorn las meteissas paraulas,
"Ajatz pas paur, batètz-vos, per las flamas !"
Tals foguèron aquestes mots, e la debuta de la revolucion.
Jamai pus lo Miluxitania auriá pas a patir l'opression.

Del Miloso a l'oèst al Terroja a l'èst,
Del Lac Grand al nòrd fins al Mostrocean al sud,
Units per la lenga, units per la cultura,
Lo pòble miluxitanho es gloriós de son independéncia,
Aquesida i a plan longtemps per la pichona Isabel,
Exemple de coratge, exemple de poténcia.
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Voici le plan des cinq lignes de tramway de Neffies

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Liste des arrêts de tramway (en occitan / en français) :

Ligne 1 (couleur bleue) :

Palais de Justícia / Palais de Justice
Carrièra Crotz Roja / Rue Croix-Rouge
Carrièra de las Ròsas / Rue des Roses
Quartièr Fortuna / Quartier Fortuna
Avenguda de Travia / Avenue de Travie
Congrès del Departament / Congrès du Département
Ostal de la comuna / Hôtel de Ville
Plaça Jacques / Place Jacques
Cambra del Comèrci / Chambre du Commerce
Avenguda de Paltoterra / Avenue de la Paltoterra
Quartièr General del PCM / Quartier Général du PCM
Victòria Euri 2010 / Victoire Eury 2010
Musèu de l'Aviacion / Musée de l'Aviation
Masèl Municipal / Abattoir Municipal
Glèisa Santa-Maire de Dieu / Eglise Sainte-Mère de Dieu
Musèu de la Mar / Musée de la Mer
Gara Neffies Isabel / Gare Neffies Isabel
Dona Isabel / Dame Isabel
Pòrta de Neffies / Porte de Neffies
Avenguda de Rouilhan / Avenue de Rouilhan

Ligne 2 (couleur jaune) :

Neffies Oest / Neffies Ouest
Pargue dels Cicnes / Parc des Cygnes
Estadi de la Calorcauda / Stade de la Calorcauda
Quartièr Fortuna / Quartier Fortuna
Arc de Trionf / Arc de Triomphe
Temple Jupitèr / Temple Jupiter
Cementèri Protestant / Cimetière Protestant
Avenguda dels Martirs / Avenue des Martyrs
Cambra del Comèrci / Chambre du Commerce
Musèu de la Lei / Musée de la Loi
Victòria Euri 2010 / Victoire Eury 2010
Coronèl Charles / Colonel Charles
Universitat de las Sciéncias / Université des Sciences
Jòc de Balon / Jeu de Ballon
Mercat de la Frucha / Marché des Fruits
Fluvi de la Virtuna / Fleuve de la Virtoune
Polícia Municipal / Police Municipal
Pòrta de la Mar / Porte de la Mer

Voici les six lignes de tramway d'Occitania :

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