PARLEMENT | Βούλη του Πριγκιπάτου του Κεμέτ

Υπουργείο Άμυνας (Ypourgeío Ámynas, « Ministère de la Défense ») : Menelaos Anastakis (ΧΔΜ)

Υπουργείο Οικονομίας (Ypourgeío Oikonomías, « Ministère de l'Économie ») : Ioannis Metrotis (ΧΔΜ)

Υπουργός Γεωργίας και Θάον (Ypourgós Georgías kai Tháon, « Ministère de l'Agriculture et du Thaon ») : Sofia Koskeli (ΧΔΜ)

Υπουργός Εσωτερικών (Ypourgós Esoterikón, « Ministère des Affaires intérieures ») : Eliza Sarkalli (ΧΔΜ)

Υπουργείο Πολιτισμού και Θρησκευμάτων (Ypourgeío Politismoú kai Thriskevmáton, « Ministère de la Culture et des Affaires religieuses ») : Akakios Perrallis (ΧΔΜ)

Υπουργείο Παιδείας (Ypourgeío Paideías, « Ministère de l'Éducation ») : Alexios Rossellis (ΧΔΜ)

Υπουργός Υγείας (Ypourgós Ygeías, « Ministère de la Santé ») : Pinelope Statha du Κεμετιακό Φιλελεύθερο Κόμμα (ΚΦΚ, « Parti Libéral Cémétéen »)

Υπουργείο Διπλωματίας (Ypourgeío Diplomatías, « Ministère de la Diplomatie ») : Rhadames Khoury (ΚΦΚ)

Υπουργείο Δικαιοσύνης (Ypourgeío Dikaiosýnis, « Ministère de la Justice ») : Filaretos Spanelis (ΚΦΚ)

« À l'heure où l'opposition ne cesse de progresser dans les urnes en profitant de l'état de fait de l'économie nationale, à l'heure où les vautours n'attendent qu'une inflexion dans notre politique et le début de la discorde pour semer la zizanie totale, il est urgent que les députés de la majorité se tournent vers un projet fédérateur qui saura redynamiser le pays. Alors aujourd'hui ça n'est pas aux parlementaires de l'opposition que je m'adresse afin de les convaincre de rallier notre cause, mais bien à vous, messieurs les députés de la majorité, afin de vous convaincre à vous de rester loyaux en notre capacité à diriger le pays, peu importe qu'il s'agisse de baisser des tarifs douaniers qui étouffent déjà nos commerçants et industriels. Messieurs les députés, je vous laisse le soin de montrer à tout le pays votre capacité à vous unir malgré les tentatives de sape évidente de nos ennemis. »

Les taxes douanières au sein de la loi de finances 2003 voté en 2002 sont modifiées. Détail des nouvelles grilles tarifaires par catégorie en moyenne :

• Alimentation et sous-produits : 90%
• Textile et habillement : 20%
• Électronique et numérique : 15%
• Mécanique et transport : 15%
• Ressources naturelles et transformées : 25%
• Autres catégories : 20%

Υπουργείο Άμυνας (Ypourgeío Ámynas, « Ministère de la Défense ») : Menelaos Anastakis (ΧΔΜ)

Υπουργείο Οικονομίας (Ypourgeío Oikonomías, « Ministère de l'Économie ») : Ioannis Metrotis (ΧΔΜ)

Υπουργός Γεωργίας και Θάον (Ypourgós Georgías kai Tháon, « Ministère de l'Agriculture et du Thaon ») : Sofia Koskeli (ΧΔΜ)

Υπουργός Εσωτερικών (Ypourgós Esoterikón, « Ministère des Affaires intérieures ») : Eliza Sarkalli (ΧΔΜ)

Υπουργείο Πολιτισμού και Θρησκευμάτων (Ypourgeío Politismoú kai Thriskevmáton, « Ministère de la Culture et des Affaires religieuses ») : Akakios Perrallis (ΧΔΜ)

Υπουργείο Παιδείας (Ypourgeío Paideías, « Ministère de l'Éducation ») : Alexios Rossellis (ΧΔΜ)

Υπουργός Υγείας (Ypourgós Ygeías, « Ministère de la Santé ») : Pinelope Statha du Κεμετιακό Φιλελεύθερο Κόμμα (ΚΦΚ, « Parti Libéral Cémétéen »)

Υπουργείο Διπλωματίας (Ypourgeío Diplomatías, « Ministère de la Diplomatie ») : Rhadames Khoury (ΚΦΚ)

Υπουργείο Δικαιοσύνης (Ypourgeío Dikaiosýnis, « Ministère de la Justice ») : Filaretos Spanelis (ΚΦΚ)

« Mesdames et messieurs les députés et représentants de la Nation, nous voilà aujourd'hui réunis dans cet hémicycle qui a vu naître les plus vibrants instants de notre démocratie, pour une cérémonie que je me dois d'organiser, malgré les circonstances on ne peut plus dramatiques de celle-ci. Comme vous le savez, la Principauté de Cémétie s'est engagé aux côtés de son allié varanyen dans la lutte contre les groupuscules révolutionnaires, en dénonçant les pratiques terroristes et les actes sanglants. Aujourd'hui, le Varanya est à genoux devant la vindicte des sécessionnistes : nous ne pouvons permettre au loup tapi dans l'ombre de pénétrer si près de notre demeure ! Le territoire impérial, en plus d'être menacé par une instabilité et des horreurs qui demeurent sans nom, est l'arrière-cour de l'Afarée et constitue un tremplin direct pour viser au plus près de nos intérêts et de notre continent. Comment pourrions-nous tolérer les errances de régimes ineptes, alors même que nous, première démocratie d'Afarée, sommes menacés par ces mêmes louvoiements de l'ordre international ? D'autres États, d'autres puissances ont plié devant la menace révolutionnaire. Nous ne saurons tolérer l'infamie sur le sol impérial, encore moins quand nous en sommes les cibles directes ! Entendez-moi, entendez-nous quand nous vous disons qu'après le Varanya viendra la Cémétie. Laissez-moi être orwellien et vous dire que derrière la révolution, c'est la dictature ; les révolutionnaires ne cherchent pas la démocratie, les révolutionnaires veulent le pouvoir ! »

« Plus de trois ans après le premier projet de loi « Aνοιγμα » (ouverture en hellénique), la Principauté de Cémétie a appris de ses leçons. Face à la montée de la mondialisation des échanges, il n'est désormais plus question d'organiser l'ouverture économique du pays par vagues destinées au monde entier ; mais si la menace que peut peser sur notre pays les économies étrangères est bien réelle, la nécessité de faire peser notre économie dans le monde et notamment en Afarée est d'autant plus présente. Il s'agit en effet ici non pas de stopper net toute ouverture économique, mais de procéder régionalement, dans le cadre d'accords commerciaux spécifiques qui sauront accorder prospérité et réussite à nos entreprises là où elles se sont heurtées partout au rempart du mercantilisme ou du protectionnisme ; mais pour exporter, il faut d'abord concéder à nos alliés et partenaires commerciaux une réciprocité dans la façon de procéder aux échanges commerciaux. Nous nous devons d'établir une grille normalisée des relations tarifaires afin de garantir la stabilité commerciale de notre économie vis-à-vis des partenaires extérieurs que nous pourrions avoir à l'avenir, au sein de ce projet de loi « Aνοιγμα II ». »

Les nouvelles grilles tarifaires s'appliqueront à partir de la fin de l'année 2006 dans le cadre du projet de loi finances 2007. Elles s'appliqueront comme suit, par catégories et par niveau :

Υπουργείο Πολέμου (Ypourgeío Polémou, « Ministère de la Guerre ») : Dimitris Frangiadis du Κεμετιακό Φιλελεύθερο Κόμμα (ΚΦΚ, « Parti Libéral Cémétéen »)

Υπουργείο Οικονομίας και Κοινωνικών Υποθέσεων (Ypourgeío Oikonomías kai Koinonikón Ypothéseon, « Ministère de l'Économie et des Affaires sociales ») : Hanna Moustakiades de l'Αγροτική Συνέλευση του Κεμέτ (ΑΣΚ, « Assemblée Agrarienne de Cémétie »)

Υπουργός Γεωργίας και Θάον (Ypourgós Georgías kai Tháon, « Ministère de l'Agriculture et du Thaon ») : Zenovia Ganili (ΑΣΚ)

Υπουργός Εσωτερικών (Ypourgós Esoterikón, « Ministère des Affaires intérieures ») : Marilena Samarea (ΛΚΚ)

Υπουργείο Πολιτισμού και Θρησκευμάτων (Ypourgeío Politismoú kai Thriskevmáton, « Ministère de la Culture et des Affaires religieuses ») : Grigorios Milopoulos du Εναλλακτική Αλληλεγγύη (EA, « Alternative Solidariste »)

Υπουργείο Παιδείας (Ypourgeío Paideías, « Ministère de l'Éducation ») : Matthaios Rosselis (ΛΚΚ)

Υπουργός Υγείας (Ypourgós Ygeías, « Ministère de la Santé ») : Pinelope Statha (ΚΦΚ)

Υπουργείο Διπλωματίας (Ypourgeío Diplomatías, « Ministère de la Diplomatie ») : Rhadames Khoury (ΚΦΚ)

Υπουργείο Δικαιοσύνης (Ypourgeío Dikaiosýnis, « Ministère de la Justice ») : Josèp Xavier Castell du Ομάδα Περιφερειών, (Περ., « Groupe des Régionalistes »)

Υπουργείο Σχεδιασμού (Ypourgeío Schediasmoú, « Ministère du Plan ») : Istafanus Kosma (ΑΣΚ)

« Mesdames et messieurs mes chers collègues, députés et représentants de la Nation, le basculement historique qu'a observé notre hémicycle ces derniers mois est un signal envoyé au monde entier de notre résolution, nouvelle et pleinement restaurée, de vouloir travailler avec l'ensemble des gouvernements du globe pour établir des lendemains chantants, avec pour perspective et horizon la paix et la prospérité commune. Nous avons vu où nous ont mené les années, que dis-je, les décennies de fermeture, de cloisonnement, de prohibition, qui sont restées sans fruit et coûteuses pour notre peuple. L'Organisation des Nations Commerçantes, en sa qualité de première organisation internationale et intergouvernementale, est une première étape pour affranchir la Principauté de Cémétie de ses lourds carcans douaniers et économiques qui paralysent tant le tissu industriel national que notre diplomatie économique et nos bonnes relations commerciales avec d'abord l'ensemble du pourtour leucitaléen et l'Afarée, ensuite avec le reste du monde.

La Principauté n'a pas à avoir peur de nouer ou de renouer avec sa force de travail, sa puissance économique et sa capacité industrielle. Nous avons déjà acté un abattement des tarifs douaniers par le passé, avec un certain succès puisque certains de nos partenaires économiques et géopolitiques profitent déjà d'une situation commerciale plus intéressante avec la Cémétie. Tout comme nous devons importer pour produire, nous pouvons exporter pour nous enrichir : il est de bon ton de soumettre la candidature de la Principauté de Cémétie à l'adhésion à l'ONC, quand bien même les autres États-membres y seraient hostiles, nous enverrions ainsi de toute manière une message positif à toutes les sphères économiques du monde libre. Financiers, banques, puissances publiques, la Cémétie pourrait devenir un atelier-monde mais aussi un El Dorado pour les investissements directs étrangers, garantissant revenus et prospérité à tous les investisseurs des quatre coins du globe. Cette balance des paiements restaurée par les apports extérieurs pourrait nous bénéficier grandement et venir nourrir une nouvelle politique intérieure comme extérieure, garantissant la santé de nos finances publiques et l'avenir de nos foyers, au travers d'une politique redistributive de ces richesses étrangères qui fructifieraient sur notre sol.

Pourtant, je sais que j'ai face à moi une chambre qui m'est à moitié opposée : le geste que je fais ici, il est à part de la coalition partisane à laquelle je participe en tant que parlementaire membre d'un parti politique. Je mets en avant mes idées, après des années à les taire dans le giron d'une coalition conservatrice m'ayant plus desservi que permis de réellement accéder au pouvoir. Si je remercie les partis de gauche pour mon poste de ministre, je reste néanmoins fermement attaché à mes convictions et sais que dès que le vent tournera aux prochaines élections législatives, notre avenir coalisé sera mis en péril. Je profite donc de la place qui m'est conféré par nos temps de changement pour avancer mes idées et les défendre dans cet hémicycle, sans pour autant remettre en cause l'accord passé avec nos alliés de gauche. J'en appelle à chacun de faire son seul unique devoir citoyen et de franchir les frontières partisanes pour voter cette résolution pour un monde meilleur. »

« Mesdames et messieurs mes chers collègues, députés et représentants de la Nation, l'heure est enfin venue pour la Principauté de Cémétie d'accepter son destin régional et international. Par ce traité historique signé entre deux nations helléniques du pourtour leucytaléen, nous comblons la brèche créée par des générations d'indolence de nos élites envers la puissance qu'incarne la Cémétie dans son environnement direct. Entre Leucytalée, Afarée, Eurysie et Nazum, la Principauté a une envergure internationale qu'il lui incombe de porter dignement, sous peine de sombrer dans les abysses d'une isolation qui lui a déjà fait suffisamment de mal. Malgré les réformes, malgré la lutte acharnée que nous menons depuis 2002 pour assainir nos relations diplomatiques, nous n'avons pu concrétiser notre volonté de puissance jusqu'ici. Il convient de revenir sur cet aveu de faiblesse et de lui donner tort, aujourd'hui-même.

Comment imaginer l'Afarée du Nord sans son pilier central, sa puissance d'équilibres qui vient couper sa géographie en deux, le long de ce fleuve éternel qu'est le Thaon et qui porte le berceau de notre civilisation ? Nous devons, pour le bien de notre pays mais aussi de notre continent et de notre civilisation, affirmer la place de la Principauté dans le monde. Les déstabilisations régionales successives, au Varanya, au Mandrarika, au Kronos, peut-être à Théodosine, montre ô combien il est nécessaire que nous nous concertions avec nos voisins pour garantir la paix régionale et l'équilibre des puissances. Et cela va même dans le sens des intérêts des plus isolationnistes d'entre vous : chasser les influences extra-continentales, c'est garantir que les affaires des Afaréens et des Leucytaléens se règlent entre Afaréens et entre Leucytaléens.

N'allez pas imaginer que la Cémétie se voit en redresseuse des torts des uns et des autres. Notre Principauté est une puissance d'initiatives qui se doit de placer les intérêts nationaux et régionaux au cœur du jeu local, bloquant d'une main les tentatives d'ingérences extra-continentales et de l'autre, encourageant les interactions prolifiques dans ces mers qui sont les nôtres. En ce sens, l'action de l'agence d'Etat Κεμετός Οργανισμός Ανάπτυξης και Συνεργασίας (ΚΟΑΣ, « Agence Cémétéenne pour le Développement et la Coopération ») doit être soulignée comme cruciale à la véritable projection de notre influence bénéfique. Un traité d'amitié avec un voisin hellénique et stable est dans la stricte continuité de nos intérêts que nous défendons depuis 2002 au sein de mon ministère. Voter ce traité, c'est voter la paix et la prospérité. »