27/06/2013
12:26:36
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

Rencontre entre la Malévie et Priscyllia à Valenzano

991
RENCONTRE OFFICIELLE À VALENZANO ENTRE LA MALÉVIE ET PRISCYLLIA


Valenzano

13h30:
Le président malévien, Rogelio Moralez, et le camarade représentant de Priscyllia Idriss Bolinov attendent avec impatience l'arrivée de la délégation priscylienne sur le tarmac de l'aéroport international de Valenzano. Le soleil de juin est ardent, mais une brise légère du détroit rafraîchit les deux hommes politiques, qui ont sorti leurs meilleurs costumes pour l'occasion.

"Toute la journée, j'ai attendu ce moment. Le moment d'attendre, sans que quelque chose vienne nous prendre notre attention. Vous voyez, monsieur l'ambassadeur, on sue sur ce cruel asphalte, mais on ne se fatigue pas. On se repose." (Moralez)

"En effet. (Après un petit silence) Je sens que vous allez bien vous entendre avec Madame Poliakov." (Bolinov)

C'est alors qu'ils aperçoivent l'avion de la délégation au loin, accompagné de deux avions militaires. Lentement, le personnel de l'aéroport se met au travail (l'aéroport a été fermé pendant deux heures pour garantir la sûreté à l'arrivée). Une journée déterminante pour les deux pays attend Rogelio Moralez et Monika Poliakov.
2222
Si Monika Poliakov avait vu bien des choses dans sa vie de politicienne, elle n'avait encore jamais croisé les horizons d'une aussi belle ville que Valenzano.
Il faut dire que les cités priscylliennes ont le désavantage, ou avantage cela dépend du point de vue, d'être au moins aussi sobres que le mode de vie de leurs habitants.
Ainsi, lorsque l'avion de ligne et les deux avions de chasse de la brigade des avions officiels se posèrent sur le tarmac de l'aéroport, la rapporteuse générale ressenti au plus profond d'elle un grand bonheur d'être là où elle était.
Il faut dire que cette rencontre était positive en de nombreux points pour les intérêts priscylliens : la Malévie était un allié politique et diplomatique de proximité, contrôlant en partie les flux du détroit, et avec qui il serait facile de construire une alliance solide et efficace entre deux peuples souverains.

Après plusieurs minutes de déplacement sur le sol bétonné de l'aéroport, l'avion s'immobilisa devant le petit comité d'accueil qui s'était préparé quelques minutes plus tôt.
Lentement, l'escalier de bord se déplia pour toucher le sol, avant que la porte principale de l'avion ne s'ouvre. Quelques soldats des FRAPs en sortirent rapidement, se positionnant de part et d'autres des marches pour protéger la sortie imminente de la rapporteuse de l'Assemblée Générale.
Celle-ci apparut dans l'encadrure de la porte de la cabine, et descendit rapidement les quelques marches qui la séparait du président malévien et du camarade-représentant de Priscyllia en Malévie.

Elle s'adressa en premier lieu à Rogelio Moralez en lui serrant chaleureusement la main.

C'est avec un grand bonheur que je vous rencontre ! C'est un honneur d'avoir été choisi par le peuple priscyllien pour le représenter dans la construction de la grande alliance qui unira bientôt nos deux territoires du grand nord nazuméen !

Elle se tourna ensuite vers Idriss Bolinov, lui posant fraternellement la main sur l'épaule.

Un plaisir de vous retrouver, camarade. Vous êtes vous bien installé en Malévie ?

Celui-ci acquiesça amplement, en prononçant une phrase affirmative que l'on ne put pas discerner du fait du bruit des moteurs.
Derrière le petit groupe, l'avion de ligne priscyllien avait repris son roulage pour entrer dans un immense entrepôt de l'aéroport accompagné de sa petit escorte. Les soldats avaient pour ordre de ne pas sortir de cet entrepôt jusqu'à l'organisation du convoi retour.
De l'autre côté, sur la zone routière du tarmac, un convoi attendait la délégation et les représentants malévien pour les conduire au palais du gouverneur de la ville.
2840
Le trajet dure à peine vingt minutes. C’est l’occasion pour les deux représentants de parler d’idéologie et de politique. Vingt minutes, ce n’est pas beaucoup, et donc la conversation ne rentre pas dans les détails. Ce qui est clair, cependant, c’est que les opinions politiques des deux ne divergent que dans les plus petites des parenthèses.

Le convoi tourne à gauche sur la Place de la République, vide comme d’habitude à cette heure qui s’expose bien trop au soleil. Le portail étroit s’ouvre et les voitures passent le seuil pour entrer dans la cour. Moralez et Poliakov sortent de la voiture et se dirigent vers l’entrée du palais et Javier Isered, le Ministre des Affaires Étrangères, les y accueille chaleureusement et leur résume le planning avant de commencer.

Quelques instants après, ils sont accompagné vers la salle de presse qui les attend où ils sont pris en photo dans le cadre magnifique du palais. Les deux interlocuteurs serrent la main et livrent leur meilleur sourrire aux caméras. Ensuite, une petite pause est prévue, sachant que l’invitée priscyllienne a effectué un trajet sûrement fatiguant.

On lui montre donc sa suite, un ensemble de chambres à hauts plafonds amplement décorés. Un drapeau priscyllien attaché au rebord de la fenêtre, signe de bienvenue, sillonne dans la brise. Rogelio Moralez s’excuse et laisse Madame Poliakov se reposer avant le déjeuner, qui est prévu une demie-heure après.

Pendant cette demi-heure, Moralez se rend dans le hall et reparle avec son Ministre, sans vraiment l’écouter. Tout cela le fatigue. Au moins, il se dit, Poliakov lui avait semblé plus intéressante que prévu. Elle avait un air de confiance en soi absolu, il constatait, qui attirait les yeux du public comme par la force d’un aimant.

Le déjeuner est prévu non dans la somptueuse salle à manger, mais dans un cadre plus familier : sur la terrasse, on a installé une table pour les quatres personnages importants (Moralez, Isered, Bolinov et Poliakov) à l’abri du soleil, dans un courant d’air agréable avec vue sur la mer.
Quand Moralez se rend à table, pile à la bonne heure, il constate que Madame Poliakov est déjà là, en pleine discussion avec Bolinov. Quelques minutes plus tard, le premier plat est servi. Au choix, les invités peuvent déguster des crustacés où du gaspacho de comcombre à l’ail, une spécialité malévienne. C’est l’occasion pour commencer à parler politique, et comme d’habitude, Moralez y ajoute une petite poignée de mélancolie.

« Ce gaspacho me rappelle mon enfance. Ma mère en faisait quand il faisait chaud, et toute la table était soulagée de la chaleur qui entoure si souvent l’heure du midi. Tout comme votre culture, la nôtre offre une diversité de plaisirs qui ajoutent à la qualité de vie. Je viens à mon propos : ne serait est-ce pas un atout d’un pays d’avoir accès aux biens d’une autre culture ? Disons que la Malévie puisse faire l’expérience de l’excellence culinaire priscyllienne et que les Priscylliens aient le luxe de profiter de la réciproque ? Ce serait excellent! Je vous propose donc tout d’abord que nos deux pays deviennent des partenaires par le commerce. Je vous propose de créer un contrat propre à nos deux nations pour établir un échange culturel et économique sans précédent, pour jouer sur les points forts de l’un et de l’autre. Qu’en pensez-vous ? »
1648
Monika se sentait effectivement très à l'aise en Malévie, malgré l'aspect très officiel de la rencontre. Elle y ressentait une proximité certaine avec les gens qui l'entouraient, et était très curieuse de mieux connaitre les moeurs et coutumes du peuple malévien qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de côtoyer.
Ainsi, lors du repas, elle s'était servie de cette soupe froide et blanche qui lui permit en une gorgée de se sentir aussi fraîche que lorsqu'elle s'était réveillé le matin même.

- Camarade Moralez, je suis bien entendu soumise à l'opinion de l'Assemblée Générale pour répondre à cette question, et celle-ci est très claire. Nous souhaitons ouvrir au plus vite des voies de coopération économique et d'échanges culturelles entre nos peuples si proche politiquement et géographiquement. Ainsi, votre proposition me parait tout à fait enviable. J'ya ajouterais donc plus de précision pour la rendre encore plus palpable et concrète : nous, priscylliens, commercialisons de nombreuses ressources dont nous sommes spécialistes. Des liqueurs de sapin, du bois de pinède, du verre et de la verrerie, du poisson... Notre cœur de métier repose dans l'artisanat et tous ce qui en découle. Nous serions tout à fait capable de vous livrer régulièrement toutes ressources dont nous disposons et dont vous auriez besoin, en échange d'un service égal ou d'un paiement annuel. En ce qui concerne le culturel, nous pourrions commencer par un traité garantissant l'ouverture de nos frontières aux ressortissants de nos territoires? Il resterait à en définir les modalités, si vous êtes disposés à en discuter. Une fois ces trajets facilités et encadrés, il serait certainement plus facile de réfléchir à de plus amples projet d'échange : depuis peu, le conservatoire du savoir priscyllien apprend à ouvrir des universités à l'étranger. Voilà qui pourrait être une grande avancée dans le mélange des cultures de nos peuples !
Nous sommes d'accord pour échanger des produits spécialisés de manière égale. Avec cet accord, vous pourrez désormais profiter du vin, des olives, des oranges et des figues maléviennes! En échange, les verreries renommés de votre pays, par exemple, figureront dans les salons des familles maléviennes. C'est une coopération qui profite à nos deux pays! Je suis aussi d'accord pour ouvrir nos frontières à vos citoyens et vice-versa. Cela faciliterait le dialogue entre nos deux sociétés qui peuvent s'harmoniser grâce à un nombre considérable de valeurs partagées. Toutefois, je dois vous dire que nous sommes réticents quant à votre projet d'ouvrir des universités en Malévie.

Le premier fondement politique de notre État est la souveraineté et l'autonomie. Or, l'éducation fait partie essentielle des résponsabilités étatiques. Le fait que nous ne pouvons donc déléguer ces tâches à un acteur étranger, bien qu'il soit aussi sympathique et bien intentionné que vous, ne devrait guère vous paraître incohérent. Cependant, nous sommes tout à fait ouvert pour établir un échange d'étudiants entre nos universités. Qu'en pensez vous?
1324
- Il est évident que nous comprenons votre refus, et votre contre-proposition me parait tout à fait enviable.
Nous serions tout à fait d'accord pour vous envoyer notre verrerie en échange de vos produits agricoles et fruitiers. Cela serait pour Priscyllia l'occasion d'introduire de nouveaux fruits dans son régime alimentaire type, sans pour autant aller les chercher à l'autre bout du monde.


Idriss Bolinov continua la prise de parole priscyllienne.

- Je suis tout à fait d'accord avec Monika, et ajouterai une autre proposition à cet échange.
Nous nous situons, nous pays du nord, proche de point de passage très stratégique, comme le détroit entre les mers du Nord et la mer Blême que vous contrôlez en partie. Étant donné les tensions actuelles au Nazum et en Eurysie, il semble fort probable que ce point de séparation entre les deux continents deviennent un haut-lieu de conflits qui pourraient nous être défavorables. Cependant, en anticipant dès maintenant nos capacités de défense, il serait peut-être possible d'assurer de manière plus sereine la sécurité de nos territoire et de nos mers. C'est pour cela que le CASR m'a chargé de vous proposer un exercice commun en mer du Nord, ainsi qu'un accès privilégié aux ventes d'armes qu'assureront bientôt les forces armées priscylliennes. Les armées ne sont bien entendu, bonne que pour défendre les intérêts du peuple, mais elles deviennent bien utile lorsque ceux-ci sont menacés par d'autres nations qui n'ont pas eu de scrupules à développer leurs capacités militaires au-delà du raisonnable...
Je suis absolument d'accord en ce qui concerne votre idée de la défense par l'armée et je ne suis pas opposé à ce que nous fassions un exercice commun. Cependant, je ne suis pas certain de comprendre ce que vous voulez dire par "l'accès priviligié" que vous évoquez. Pourriez-vous expliciter votre proposition?
- Cet accès privilégié pourrait par exemple prendre la forme de réduction de prix sur certaines technologies. Nous n'hésiterions pas à vous vendre nos armes, sous certaines conditions, ou bien même à vous les prêter sous certaines modalités. Cela pourrait aussi comprendre l'envoi de formateurs priscylliens auprès de vos troupes afin d'assurer un transfert de compétences allant de pair avec les transferts de matériel. Cela rapprocherait grandement nos armées, en plus des exercices, et renforceraient considérablement la sécurité du territoire nord-nazuméen.
Excellent. Tout cela nous convient parfaitement; nos responsables des armées pourront se charger de la discussion des détails. Quel est votre opinion par rapport à une alliance défensive? Nous venons à votre aide, sans hésitation, dans le cas où votre souveraineté territoriale est en danger, et vice versa. Tout cela de sorte que nos deux pays profitent d'une force de dissuasion beaucoup plus importante. Qu'en pensez-vous?
- Nous avons en effet signé un accord presque similaire avec l'Arcanie Eurysienne. Il s'agissait, de manière plus large, d'un plan d'assistance humanitaire et militaire en cas d'atteinte à la souveraineté territoriale, aux droits du peuple, ou de catastrophes naturelles entre autres.
Nous pourrions vous retrouver le traité exact et voir ce qui est modifiable afin de l'adapter aux conditions de la Malévie. Il est en tout cas certain qu'une alliance défensive proche d'un détroit aussi central soit bénéfique à nos deux pays qui en dépendent tant commercialement que stratégiquement.


Monika venait de terminer son repas, et s'essuya délicatement la bouche pendant que son collègue reprenait la discussion.

- Je suis tout à fait d'accord avec ma camarade. Notre armée est devenue depuis peu une force intermédiaire dans les différentes puissances militaires qui constituent le Nazum. Elle vous sera donc bien utile en de nombreux point pour renforcer la vôtre et atteindre une certaine autonomie en termes de défenses intra et extra-territoriale : cela va de pairs avec la proposition de vous ouvrir avec un accès privilégié les portes de notre arsenal.
"Cela me semble bien prometteur. Si vous avez déjà un brouillon à partir duquel nous pouvons négocier notre coopération militaire, c'est parfait. En effet, un accord concret nous aidera à assurer la paix de manière conclusive dans la région."

Ayant tous fini leurs repas, Moralez invite le petit groupe à prendre place autour d'un ensemble de canapés. Au milieu de ceux-ci se situe une table basse, munie de stylos à plume prêts pour servir à la signature de contrats.

"Voudriez-vous un café, mesdames et messieurs?" demande le Ministre.
Monika acquiesça.

J'ai commandé à la délégation de fournir une version adaptée du traité Koliman afin que celui-ci corresponde à la situation malévienne. Nous vous ferons aussi plusieurs propositions de texte quand au sujet dont nous venons parler, qui seront bien entendu, et c'est tout là l'objet de notre présence, sujet à débat.

Elle accepta volontiers le café et en prit une gorgée avant de poursuivre.

Je vous avoue, camarade, que je suis profondément heureuse pour nos peuples que de telles discussions puissent avoir lieu si vite entre nos deux pays. Il en va j'en suis sûre d'une longue fraternité fertile entre nos deux terres nordiques.
9050
Le document fut apporté sur un plateau d'argent, aux côtés de deux stylos noirs prêt à être utilisé. Même hors de ces frontières, Monika apprenait à avoir le dernier mot diplomatique. Il se concrétisait ici par un traité tout cuit, préparé et réfléchi à l'avance grâce à la prédiction précise et ingénieuse des demandes de la Malévie.
Tout était déjà voté du côté priscyllien depuis plus d'une semaine, il ne suffisait plus que d'un geste du président voisin pour que les deux pays se voient, à jamais nous l'espérons, liés par une amitié diplomatique croissante et inébranlable.



Traité Bolinov-Moralez a écrit :


Pacte de libre-circulation entre Priscyllia et la Malévie

I / De la facilitation administrative de la circulation transnationale Malévo-priscyllienne

Article 1 | Les deux états signataires s'engagent par ce traité à garantir l'accessibilité inconditionnelle de leur territoire aux ressortissants de l'autre entité signataire.

Article 1a | Cette libre-circulation inconditionnelle ne peut être remise en cause que par la rupture de ce traité, un accord de fermeture de la circulation réciproque entre les deux signataires, ou une situation d'urgence extrême. Dans ce dernier cas, la libre-circulation doit être rétablie sous les 21 jours, à moins qu'un accord réciproque de fermeture de la circulation soit établi d'ici ce délai. En cas d'arrêt de la libre circulation, le pays émetteur de la contrainte doit en informer l'autre.

Article 1b | Cette libre-circulation stipule que :
- Les ressortissant-es de l'un des pays signataires puissent se rendre dans l'autre sans en être empêcher par la nation d'arrivée, tout en respectant les éventuels quotas fixés par la nation d'accueil.
- Les ressortissant-es de l'un des pays signataires puissent se déplacer librement dans cette nation d'accueil, sous les mêmes conditions que les citoyen-es de cette nation et sous les mêmes lois.
- Les ressortissant-es de l'un des pays signataires puissent y retourner depuis l'autre pays signataire sans rencontrer d'opposition, à moins qu'il n'ait commis un délit justifiant cette restriction selon les lois du pays d’accueil.
- Que les ressortissant-es de l'un des pays signataires ne puissent pas subir plus d'une fouille électronique et une vérification d'identité lors de leur arrivée sur le territoire de l'autre pays signataire, sauf si une le/la ressortissant-e en question est suspecté de porter atteinte à la sécurité du pays d’accueil. Un durcissement des modalités de sécurité à l'arrivée des ressortissant-es d'un pays signataire dans l'autre pays signataire est assimilée à une fermeture de la libre-circulation, et ne peut donc se faire qu'aux conditions énoncées dans l'article 1a.

I / De la création de voies d'accès aériennes et maritimes entre Priscyllia et la Malévie

Article 1 | Les gouvernements priscylliens et maléviens s'engagent à ouvrir communément un budget transnational réservé à la création et à l'entretien des passages transfrontaliers maritimes et aériens entre les deux pays.

Article 1.a | Les gouvernements priscylliens et maléviens s'engagent, par les processus démocratiques qui leur conviennent, à nommer des référents pour former une commission de gestion des passages transfrontaliers maritimes et aériens entre les deux pays.

Article 1.b | La-dite commission devra se réunir une fois par semaine jusqu'à la création des premiers passages transfrontaliers. Après cette première inauguration, la temporalité des réunions passera à une période mensuelle.

Article 1.c | La composition de cette commission devra être modifiée tous les 5 ans pour de nouvelles nominations, suivant les voies démocratiques choisies par les deux gouvernements pour ce faire.

Article 2 | La commission stipulée à l'article 1 de cette section s'engage à mettre en place dans les deux pays signataires des voies démocratiques permettant de décider des modalités de création et de gestion des futures voies de passage maritime et aérien entre les deux pays.

Article 2.a | La commission s'engage à mettre en place par les moyens qui lui seront octroyés bilatéralement les projets votés et démocratiquement choisis et validés par la population des deux pays.

Article 3 | Quelque soient les décisions rendus par l'avis populaire, la commission s'engage à maintenir comme objectif l'inauguration d'un passage transfrontalier maritime ou aérien à l'horizon juin 2011.


Accord commercial entre Priscyllia et la Malévie

Article 1 | La République Autonome de Priscyllia s'engage à envoyer mensuellement un cargo entier de denrées en Malévie.

Article 1.a | Ce cargo comprendra 1/4 d'Isky-Ary, 1/2 de verres et de verreries, et 1/4 de bois de pin.

Article 2 | La Malévie s'engage à envoyer mensuellement l'équivalent d'un cargo entier de denrées en République Autonome de Priscyllia.

Article 1.a | Ce cargo comprendra 1/4 de vins, et 3/4 de fruits (olives, figues, oranges...).


Pacte d'assistance et de collaboration militaire entre la République Autonome de Priscyllia et la Malévie


I / De la facilitation des échanges de matériel militaire entre les deux parties en période paisible

Article 1 : Le Commissariat aux Ventes d'Armement Priscyllien s'engage à classer la Malévie comme Organisation Alliée Privilégiée dès la signature de ce traité.


II / De la création d'un plan rouge d'assistance militaire

Article 1 : Les partis signataires sont en droit de déclencher, par le processus institutionnel qui leur conviendra, un plan rouge permettant une assistance militaire entre eux dans les cas suivants :
  • Agression militaire avérée par un pays extérieurs à l'accord ici présent
  • Menace accrue et avérée de la sécurité des citoyens de l'un des pays signataires
  • Catastrophe d'origine non-militaire occasionnant un dépassement des moyens de protection et de secours dans l'un des partis signataires
  • Menace accrue et avérée de la démocratie et des libertés fondamentales fixées par la constitution du pays receveur de l'assistance

Article 1.1 : Une fois le plan rouge activé par l'un des partis, l'autre parti en est informé par écrit. Celui-ci dispose d'un délais de 2 jours pour valider le-dit plan rouge en organisant par lui-même sa réaction. Le refus de validation d'un plan rouge entraîne la rupture intégrale du traité.


Article 2 : Une fois le plan rouge promulgué par l'un des partis et validé par l'autre, une assistance militaire, humanitaire et/ou économique doit être fournie aussi rapidement que possible. Cette assistance peut être matérielle et comprendre des militaires.

Article 3 : Une fois le plan rouge promulgué par l'un des partis et validé par l'autre, une cellule de crise doit être ouverte entre les deux gouvernements, afin de superviser les opérations militaires, humanitaire, et/ou économique en cours. Celle-ci doit rester ouverte aussi longtemps que l'assistance militaire/humanitaire/économique soit fournie. En cas de fermeture de la cellule de crise, toute assistance doit être retirée du pays la recevant.

Article 4 : Les militaires et/ou les personnels humanitaires envoyés dans le cadre d'un plan rouge restent sous le commandement de leur gouvernement durant toute la durée des opérations. Le pays recevant l'assistance bénéficie d'un droit de regard intégral et inaliénable sur les actions du pays lui venant en aide. Les décisions de chaque commandement sont débattues et coordonnées en cellule de crise.

Article 5 : Le plan rouge prend fin immédiatement sur demande du pays recevant l'assistance. Le pays lui venant en aide dispose alors de 5 jours pour retirer l'intégralité de ces capacités militaires, et n'a dès lors plus le droit d'effectuer quelconque manœuvre, ou tir, dans le territoire du pays receveur. L'assistance humanitaire et/ou économique sera retirée dans un délais fixé en cellule de crise, où pourra s'étendre en dehors du plan rouge après la fermeture de la cellule.


III / De la collaboration inter-armée entre les Forces Révolutionnaires Armées Priscylliennes et l'Armée Malévienne

Article 1 | Le Comité des Affaires Stratégiques et Révolutionnaires et les décisionnaires militaires maléviens s'engagent à la création d'une zone de surveillance bilatérale en Océan du Nord au tour des rives nord Priscyllienne et malévienne. (Zone bleue sur la carte ci-dessous)

Article 1.a | Les navires militaires Priscylliens et Maléviens peuvent librement circuler dans cette zone sous le contrôle des autorités des eaux dans lesquelles ils se trouvent.


Article 1.b | Les navires des deux armées s'engagent à mener des missions de patrouille, de sauvetage, et de gestion des intrusions dans les espaces martitimes priscylliens et maléviens.


Article 1.c | Une commission inter-armée de gestion des eaux du Nord est fondée suite à la signature de ce traité. Elle réunie les représentants des deux armées et planifie leur action dans la Zone de Surveillance Bilatérale.

Article 2 | Cette même commission a pour charge d'organiser annuellement des exercices maritimes coordonnés entre l'armée malévienne et l'armée Priscyllienne selon les dispositions qu'elle souhaitera.


Article 2.a | Ces exercices ne pourront avoir lieu que dans une zone d'exclusion civile (zone rouge sur la carte ci-dessous).

ZSB


Accord de facilitation des échanges étudiants entre le Conservatoire du Savoir Priscyllien et le gouvernement Malévien

Article 1| Le conservatoire du Savoir Priscyllien et le gouvernement malévien s'engagent à créer une commission bilatérale portant sur les échanges étudiants entre les deux pays signataires.

Article 2| La commission aura pour objectif :
  • De réduire les coûts du logement pour les étudiants en échange
  • De définir et d'assurer une qualité de vie minimale aux étudiants en échange
  • De s'assurer que les diplômes permettent un retour temporaire au pays d'origine pour l'étudiant en échange pendant ses études.
  • De permettre la validité de l'ensemble des diplômes d'une entité signataire sur le territoire de l'autre entité signataire.
Article 3| Les deux entités signataires s'engagent à promouvoir l'échange au travers de campagne promotionnelles et d'avantages économiques pour les étudiants en échange.



Signature de la rapporteuse de l'Assemblée générale au nom de l'ensemble des porte-paroles ayant voté et validé le texte final et entier

Signature des camarade-stratèges de la république autonome de Priscyllia au nom de l'ensemble du CASR ayant voté et validé le texte portant sur la collaboration militaire

Signature du commissaire au Savoir Priscyllien ayant validé le texte portant sur l'échange étudiant.

Signature du président malévien ayant validé le texte dans son intégralité
Haut de page