10/06/2013
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Encyclopédie Royale d'Aquitagne

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Logo Encyclopédie de l'Académie Royale

Voulue par Sa Majesté le Roy, cet ouvrage est l'oeuvre de l'Académie Royale, qui comprend l'Académie des Arts et des Lettres, l'Académie des Sciences, et l'Académie des Sciences Humaines.


Préface de Son Excellence Michel Le Tellier, Chancelier à la Culture Aquitagnoise, maître de l'Ordre de Charles III le Magnifique, et honorable Secrétaire Perpétuel de l'Académie Royale


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"L'Aquitagne, doux refuge, le plus beau pays au monde", disait le poète Jean Kriegspiel. Il avait raison. Notre pays a toujours été un havre de paix, où la culture est abondante. Nous avons une des littératures les plus riches du monde : elle compte autant d'auteurs qu'un chêne mature ne compte de feuilles. Nous avons un État Royal qui, depuis que Charles III le Magnifique a fondé l'Ordre qui porte aujourd'hui son nom, a toujours financé les projets artistiques, même ceux d'une ampleur que notre condition d'enfant de Dieu en ce bas monde ne permet pas, ce qui a permis de repousser les limites du pensable et dompté la nature. Et les Aquitagnois sont fières, fières de cette culture, certes, mais aussi fières de leur passé glorieux, où les Roys des deux dynasties se sont succédés et ont dirigés le royaume avec pour boussoles le bien commun, le bon sens, et l'interêt supérieur de la patrie, fières de voir leur pays avancer tant sur les plans technologiques et astraunomiques que sur ceux de la physique et de la médecine, et puis fières d'être francophones, et de parler un français honorable, un français où des images en cascades carrèssent les oreilles, un français dénué de toutes formes de vulgarité ou d'impolitesse, le français de leurs ancêtres. Cette encyclopédie que vous tenez dans vos mains est le fruit du travail de nos Académiciens: elle a pour objectif d'entretenir cette fierté, et de faire rayonner à travers le monde ce qui fait que l'Aquitagne est l'Aquitagne. Alors, mes chers compatriotes et autres lecteurs, je vous souhaite une bonne lecture, et je termine par ces mots : vivons heureux sous les auspices de notre royaume, et que Dieu protège le Roy. Vive l'Aquitagne, et longue vie au Roy !

Michel Le Tellier




Sommaire

I- Géographie
II- Politique
III- Symbologie
IV- La Famille Royale et ses emblèmes
V- Histoire
VI- Traditions, usages et coutumes
VII- Aperçu du droit aquitagnois
VIII- Economie, commerce et finance
IX- Société
X- Religion
XI- L'art aquitagnois
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I- Géographie



À remplir, en attente des cartes commandées au centre géographique de Lendavie.
20519

II- Politique



Constitution du Royaume Fédéral d'Aquitagne


Constitution du Royaume Fédéral d'Aquitagne, proclamée par Henri VIII dit le Sage en 1678, réformée par le Roy Philipe VII dit le Bien Pensant


Article Premier


L'Aquitagne est un Royaume fédéral, catholique, et monarchiste. Il ne reconnait aucune autre autorité que la Couronne Royale, qui garantit l'égalité des sujets face à la Loi

Article Second


Les langues du Royaume sont le français et le latin.

L'emblème national est le drapeau cruxie-blasonné.

L'hymne national est « L'Aquitagna Cor ».

La devise du Royaume est « Dieu, le Roy et le peuple ».

Article Troisième


La souveraineté nationale appartient au Roy.

Aucune section du peuple ou du gouvernement ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.

Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est universel et secret.

Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux aquitagnois majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.

Article Quatrième


Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.

Ils contribuent à la mise en œuvre de l'expression de la voix populaire.

Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité dans le respect de la Loi. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale.

Article Cinquième


Le Roy veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État.

Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités.

Article Sixième


Le Roy exerce son règne à vie. Il descend de son prédécesseur en ligne directe, et en cas d'absence d'héritier, c'est la descendance du frère du précédent souverain qui monte sur le trône.

Il est couronné par le Pape de Volignon en la cathédrale Saint Baudoin de Flaviume. Il est l'oint du Seigneur, et est possède le caractère divin et royal. Il tient son pouvoir de Dieu, et de là provient sa légitimité.

Nul ne peut destituer d'aucune façon le Roy.

Article Septième


Le Roy nomme le Premier Chancelier. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.

Sur la proposition du Premier Chancelier, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.

Le Premier Chancelier donne la démission de son Gouvernement au nouveau Roy lorsque ce dernier est couronné.

Article Huitième


Le Roy préside le Conseil des Chanceliers.

Article Neuvième


Le Roy promulgue les lois dans les quinze jours qui suivent la transmission au Gouvernement de la loi définitivement adoptée par le Parlement.

Il peut comme bon lui semble user de son droit de véto, et peut annuler de manière définitive la promulgation des lois.

Article Dixième


Le Roy peut, après consultation du Premier Chancelier et des présidents des deux chambres, prononcer la dissolution de la Chambre des Honorables.

Les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution.

La Chambre des Honorables se réunit de plein droit le deuxième jeudi qui suit son élection. Si cette réunion a lieu en dehors de la période prévue pour la session ordinaire, une session est ouverte de droit pour une durée de quinze jours.

Le Roy peut procéder au nombre de dissolution qu'il entend sans aucune restrictions.

Article Onzième


Le Roy signe les ordonnances et les décrets délibérés en Conseil des Chanceliers.

Il nomme aux emplois civils et militaires de l'État.

Les Grand-Ducs, barons, conseillers d'Etats, agents fédéraux royaux, représentants du pouvoir royal dans les Grands-Duchés (Préfet etc..), généraux, et récipiendaires d'un ordre royal sont nommés par le Roy en Conseil des Chanceliers

Une loi organique détermine les conditions dans lesquelles le pouvoir de nomination du Roy peut être par lui délégué pour être exercé en son nom.

Article Douzième


Le Roy accrédite les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères ; les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires étrangers sont accrédités auprès de lui.

Article Treizième


Le Roy est le chef des armées. Il préside les conseils et les comités supérieurs de la défense nationale.

Article Quatorzième


Lorsque les institutions du Royaume, l'indépendance de la nation, l'intégrité de son territoire, l'exécution de ses engagements internationaux, la Vrai Foi Catholique ou les valeurs traditionnelles sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Roy prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier Chancelier, ainsi que des présidents des deux chambres.

Il en informe le Royaume par un message.

Le Parlement se réunit de plein droit.

Article Quinzième


Le Roy a le droit de faire grâce à titre individuel et ou collectif.

Article Seizième


Le Roy peut saisir le cours d'un procès et en décider l'issu de plein droit.

Article Dix-septième


Chaque Chambre doit avoir dans l'hémicycle qui accueille ses membres un trône pour le Roy.

Le Roy peut venir y prendre place pendant les discussions parlementaires, et peut prendre la parole ou amender le texte examiné quand il le souhaite.

Le Roy est tenu de ne pas être présent dans un hémicycle parlementaire lors d'un vote.

Article Dix-huitième


Les membres du Gouvernement doivent contresignés les actes du Roy et du Premier Chancelier lors ce que leur portefeuille est concerné.

Article Dix-neuvième


Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation.

Il dispose de l'administration et de la force armée.

Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles ci-dessous.

Article Vingtième


Le Premier Chancelier dirige l'action du Gouvernement. Il est responsable de la défense nationale. Il assure l'exécution des lois.

Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux Chanceliers.

Il supplée, le cas échéant, le Roy dans la présidence des conseils et comités prévus à l'article 14.

Il peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d'un Conseil des Chanceliers en vertu d'une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé.

Article Vingt-et-unième


Les actes du Premier Chancelier sont contresignés, le cas échéant, par les Chanceliers chargés de leur exécution.

Article Vingt-deuxième


Le Parlement vote la loi. Il contrôle l'action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques.

Il comprend la Chambre des Honorables et l'Assemblée des Hauts-Barons.

Les honorables à la Chambre des Honorables, dont le nombre est fixé à deux-cent quatre-vingt dix, sont élus au suffrage direct.

L'Assemblée des Hauts-Barons, dont le nombre de membres est fixé à cent vingt-huit, est composé des représentants des familles de hautes noblesse et des membres du haut clergé.

Article Vingt-troisième


Les honorables sont élus dans une division pour une durée de quatre ans. Leur mandat est incompatible avec une autre fonction, excepté à la demande du Roy.

Article Vingt-quatrième


Le Parlement se réunit de plein droit en une session ordinaire qui commence le premier jour ouvrable de septembre et prend fin le dernier jour ouvrable d'avril.

Le nombre de jours de séance que chaque assemblée peut tenir au cours de la session ordinaire ne peut excéder cent dix. Les semaines de séance sont fixées par chacune des deux chambres.

Le Premier Chancelier, après consultation du président de la chambre concernée, peut décider la tenue de jours supplémentaires de séance.

Les jours et les horaires des séances sont déterminés par le règlement de chaque assemblée.

Article Vingt-cinquième


Hors les cas dans lesquels le Parlement se réunit de plein droit, les sessions extraordinaires sont ouvertes et closes par décret du Roy.

Article Vingt-sixième


Les membres du Gouvernement ont accès aux deux assemblées. Ils sont entendus quand ils le demandent.

Article Vingt-septième


Le président de la Chambre des honorables est élu pour la durée de la législature. Le président de l'Assemblée des Hauts-Barons est élu tous les deux ans.

Article Vingt-huitième


Les séances des deux assemblées sont publiques.

Article Vingt-neuvième


La Loi fixe les règles concernant :

- la nationalité, l'état et la capacité des personnes, les régimes matrimoniaux, les successions et libéralités ;
- la détermination des crimes et délits ainsi que les peines qui leur sont applicables ; la procédure pénale ; l'amnistie ; la création de nouveaux ordres de juridiction et le statut des magistrats ;
- l'assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures ; le régime d'émission de la monnaie.

La Loi fixe également les règles concernant :

- le régime électoral des chambres parlementaires, des assemblées locales ainsi que les conditions d'exercice des mandats électoraux et des fonctions électives des membres des assemblées délibérantes des collectivités territoriales ;
- la création de catégories d'établissements publics ;
- les garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires civils et militaires de l'État ;
- les nationalisations d'entreprises et les transferts de propriété d'entreprises du secteur public au secteur privé.

La loi détermine les principes fondamentaux :

- de l'organisation générale de la défense nationale ;
- de la libre administration des collectivités territoriales, de leurs compétences et de leurs ressources ;
- de l'enseignement ;
- du régime de la propriété, des droits réels et des obligations civiles et commerciales ;
- du droit du travail, du droit syndical et de la sécurité sociale.

Les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l'État.

Les lois de programmation déterminent les objectifs de l'action de l'État.

Les orientations pluriannuelles des finances publiques sont définies par des lois de programmation. Elles s'inscrivent dans l'objectif d'équilibre des comptes des administrations publiques.

Les dispositions du présent article pourront être précisées et complétées par une loi organique.

Article Trentième


Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote.

Article Trente-et-unième


L'état de siège est décrété en Conseil des Chanceliers.

Article Trente-deuxième


La loi et le règlement peuvent comporter, pour un objet et une durée limités, des dispositions à caractère expérimental.

Article Trente-troisième


Le Gouvernement peut, pour l'exécution de son programme, demander au Roy l'autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi.

Article Trente-quatrième


L'initiative des lois appartient concurremment au Roy et à son gouvernement, et aux membres du Parlement.

Article Trente-cinquième


Les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l'aggravation d'une charge publique.

Article Trente-sixième


S'il apparaît au cours de la procédure législative qu'une proposition ou un amendement n'est pas du domaine de la loi, le Gouvernement ou le président de la chambre saisie peut opposer l'irrecevabilité.

En cas de désaccord entre le Gouvernement et le président de la intéressée, le Roy, à la demande de l'un ou de l'autre, statue dans un délai de huit jours.

Article Trente-septième


La discussion des projets et des propositions de loi porte, en séance, sur le texte adopté par la commission saisie ou, à défaut, sur le texte dont l'assemblée a été saisie.

Toutefois, la discussion en séance des projets de loi de finances porte en première lecture devant la première chambre saisie, sur le texte présenté par le Gouvernement et, pour les autres lectures, sur le texte transmis par l'autre chambre.

La discussion en séance, en première lecture, d'un projet ou d'une proposition de loi ne peut intervenir, devant la première assemblée saisie, qu'à l'expiration d'un délai de six semaines après son dépôt. Elle ne peut intervenir, devant la seconde assemblée saisie, qu'à l'expiration d'un délai de quatre semaines à compter de sa transmission.

Le Roy se réserve le droit d'organiser une dérogation au présent article quand bon lui semble.

Article Trente-huitième


Les projets et propositions de loi sont envoyés pour examen à l'une des commissions permanentes dont le nombre est limité à huit dans chaque Chambre.

A la demande du Gouvernement ou de la Chambre qui en est saisie, les projets ou propositions de loi sont envoyés pour examen à une commission spécialement désignée à cet effet.

Article Trente-neuvième


Les membres du Parlement et le Gouvernement ont le droit d'amendement. Ce droit s'exerce en séance ou en commission selon les conditions fixées par les règlements des chambres, dans le cadre déterminé par une loi organique.

Après l'ouverture du débat, le Gouvernement peut s'opposer à l'examen de tout amendement qui n'a pas été antérieurement soumis à la commission.

Si le Gouvernement le demande, la Chambre saisie se prononce par un seul vote sur tout ou partie du texte en discussion en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le Gouvernement.

Article Quarantième


Tout projet ou proposition de loi est examiné successivement dans les deux Chambres du Parlement en vue de l'adoption d'un texte identique. Sans préjudice de l'application des articles précédents, tout amendement est recevable en première lecture dès lors qu'il présente un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis.

Lorsque, par suite d'un désaccord entre les deux assemblées, un projet ou une proposition de loi n'a pu être adopté après deux lectures par chaque assemblée ou, si le Gouvernement a décidé d'engager la procédure accélérée sans que les Conférences des présidents s'y soient conjointement opposées, après une seule lecture par chacune d'entre elles, le Premier Chancelier ou, pour une proposition de loi, les présidents des deux assemblées agissant conjointement, ont la faculté de provoquer la réunion d'une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion.

Le texte élaboré par la commission mixte peut être soumis par le Gouvernement pour approbation aux deux assemblées. Aucun amendement n'est recevable sauf accord du Gouvernement ou du Roy.

Si la commission mixte ne parvient pas à l'adoption d'un texte commun ou si ce texte n'est pas adopté dans les conditions prévues à l'alinéa précédent, le Gouvernement peut, après une nouvelle lecture par l'Assemblée des Hauts-Barons et par la Chambre des Honorables, demander à la Chambre des Honorables de statuer définitivement. En ce cas, la Chambre des Honorables peut reprendre soit le texte élaboré par la commission mixte, soit le dernier texte voté par elle, modifié le cas échéant par un ou plusieurs des amendements adoptés par l'Assemblée des Hauts-Barons.

Article Quarante-et-unième


Les lois organiques ne peuvent être promulguées qu'après la déclaration par le Roy de leur conformité à la Constitution.

Article Quarante-deuxième


Le Parlement vote les projets de loi de finances dans les conditions prévues par une loi organique.

Si la Chambre des Honorables ne s'est pas prononcée en première lecture dans le délai de quarante jours après le dépôt d'un projet, le Gouvernement saisit l'Assemblée des Hauts-Barons qui doit statuer dans un délai de quinze jours.

Si le Parlement ne s'est pas prononcé dans un délai de soixante-dix jours, les dispositions du projet peuvent être mises en vigueur par ordonnance.

Si la loi de finances fixant les ressources et les charges d'un exercice n'a pas été déposée en temps utile pour être promulguée avant le début de cet exercice, le Gouvernement demande d'urgence au Parlement l'autorisation de percevoir les impôts et ouvre par décret les crédits se rapportant aux services votés.

Article Quarante-troisième


Le Conseil des Finances assiste le Gouvernement dans son action. Il contrôle les finances du Royaume sous l'autorité du Roy et lutte contre la fraude fiscale.

Article Quarante-quatrième


L'ordre du jour est fixé par le Roy. Il peut déléguer ce pouvoir au Chancelier au Relation avec le Parlement.

Article Quarante-quatrième


Le Premier Chancelier, après délibération du Conseil des Chanceliers, engage devant la Chambre des Honorables la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.

La Chambre des Honorables met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d'une motion de censure parlementaire. Une telle motion n'est recevable que si elle est signée par un trentième au moins des membres de l'Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu'à la majorité des membres composant la Chambre. Sauf dans le cas prévu à l'alinéa ci-dessous, un honorable ne peut être signataire de plus de deux motions de censure parlementaire au cours d'une même session ordinaire et ne peut en être signataire au cours d'une session extraordinaire.

Le Roy peut, après consultation en urgence ou non du Conseil des Chanceliers, faire adopter une loi sans que celle-ci ne soit voté.

Article Quarante-cinquième


Lorsque la Chambre des Honorables adopte une motion de censure parlementaire ou lorsqu'elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du Gouvernement, le Premier Chancellier doit remettre au Roy la démission du Gouvernement.

Le Roy peut alors choisir le Premier Chancelier de son choix, et peut recoiffer cette charge à la même personne.

Article Quarante-sixième


Le Premier Chancelier n'est pas tenu d'être lui-même présent à aucun moment au Parlement, il peut se faire suppléer dans cette tâche.

Article Quarante-septième


Le règlement de chaque chambre détermine les droits des groupes parlementaires constitués en son sein. Il reconnaît des droits spécifiques aux groupes d'opposition de la chambre intéressée ainsi qu'aux groupes minoritaires.

Article Quarante-huitième


Pour l'exercice des missions de contrôle et d'évaluation définies du Parlement, des commissions d'enquête peuvent être créées au sein de chaque chambre pour recueillir, dans les conditions prévues par la loi, des éléments d'information.

La loi détermine leurs règles d'organisation et de fonctionnement. Leurs conditions de création sont fixées par le règlement de chaque chambre.

Aucun membre du Gouvernement ou proche de la Couronne et de la Famille Royale ne peut-être l'objet de ces enquêtes.

Article Quarante-neuvième


Le Roy négocie et ratifie les traités.

Il est informé de toute négociation tendant à la conclusion d'un accord international non soumis à ratification.

Article Cinquantième


Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l'organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l'État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l'état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu'en vertu d'un décret royal.

Ils ne prennent effet qu'après avoir été ratifiés ou approuvés.

Nulle cession de territoire n'est valable sans le consentement des populations intéressées: un référendum est nécessaire.

Article Cinquante-et-unième


La Couronne doit privilégier dans ses négociations diplomatiques internationales les Etats membres de l'Union Médiane des Traditionalistes.

Article Cinquante-deuxième


La Couronne reconnait, en vertu du Concordat signé avec l'Etat Pontifical de Volignon, Sa Sainteté le Pape de Volignon seul et unique Souverain Pontife, Chef de la Chrétienté, Vicaire du Christ et digne successeur de Saint Pierre à la tête de la Sainte Eglise.

La religion vieux-catholique est religion d'Etat: ainsi les ordres religieux sont reconnus et protégés par la Couronne.

L'enseignement religieux est obligatoire, et tous les sujets de Sa Majesté sont soumis aux Commandements de l'Eglise Catholique:

1. Les fêtes tu sanctifieras,
Qui te sont de commandement.

2. Les dimanches messe entendras.
Et les fêtes pareillement.

3. Tous tes péchés confesseras,
À tout le moins une fois l'an.

4. Ton Créateur tu recevras,
au moins à Pâques humblement.

5. Quatre temps, vigiles jeûneras,
Et le carême entièrement.

6. Vendredi chair ne mangeras,
Ni jours défendus mêmement.

7. Droits et dîmes tu paieras,
À l'Église fidèlement.

Article Cinquante-troisième


Le Roy peut déclarer qu'un accord diplomatique ou traité est contraire à la Constitution.

Il peut alors abroger la participation du Royaume à ceux-ci.

Article Cinquante-quatrième


Les traités et accords diplomatiques sont au-dessus et priment sur les lois nationales, exemptées sur les lois constitutionnelles et organiques.

Article Cinquante-cinquième


Les tribunaux sont impartiaux et ne peuvent recevoir d'ordres de personne, si ce n'est du Roy.

Le Roy est garant de l'indépendance de la justice.

Il nomme les principaux magistrats, et peut déléguer ce pouvoir au Chancelier à la Justice.

Nul membre du Gouvernement, ou proche de la Famille Royale ne peut être mise ne cause par la justice, excepté si le Roy lève cette immunité protectrice dont il est la source.

Article Cinquante-sixième


Le Roy nomme les Grand-Ducs dans les Grands-Duchés par décret. Les Grands-Duchés sont au nombre de cinq: Sibertet, Colomb, Bavoir, York, et Valenciot.

Les Grands-Ducs dirigent l'administration des Grand-Duchés: ils sont soumis au Roy et à la Constitution.

Les Grands-Duchés ont leur propre Parlement local, qui décide des lois ducales. La Constitution et les lois promulguées par le Roy sont fédérales, et s'appliquent à tous les Grands-Duchés.

Le Roy peut décider d'abroger une loi ducale s'il estime qu'elle contraire aux lois fédérales.

Article Cinquante-septième


La présente Constitution ne peut être modifié que par le Roy. Il est tenu de présenter la révision effectuée à la Nation par un message, et au Parlement réuni au Palais Royal. La présentation de la révision au Parlement précède un débat, mais sans vote aucun.


Les principaux partis d'opposition


Les principaux partis d'opposition


Le Parti de SAR Charles:

Avec à sa tête Son Altesse Royale le Prince Charles de Bavoir, Grand-Duc de Bavoir et oncle du Roy, le Parti SAR Charles est la principale force d'opposition du
royaume. Chacun sait que ce parti n'est qu'un moyen pour le Grand-Duc de déstabiliser le Roy, car il voudrait être calife à la place du calife. Ouvertement extrémistes, les Honorables de ce parti sont contre toutes formes de modernité, et sont par conséquent formellement opposés à la politique d'ouverture sur le plan internationale menée par le Roy. Cependant, leur popularité auprès de la population n'a de cesse de diminuer, car les Aquitagnois ne sont pas dupes quant aux réelles intentions de SAR Charles.

Le Parti Indépendantiste d'York:


L'objectif de ce parti est claire: il veut l'indépendance immédiate et sans conditions du Grand-Duché d'York. Prônant le droit des Yorkais à l'autodétermination, une autre
branche réclame un référendum. Mais toutes ont en commun une importante hostilité envers la Couronne, et la Police Aquitagnoise soupçonne leurs dirigeants d'être à l'origine de plusieurs tentatives d'attentats malchanceuses à l'égard de Son Altesse Royale Alphonse d'York, Chancelier à la Diplomatie Aquitagnoise, Grand-Duc d'York et frère du Roy. Le parti à la sympathie des électeurs yorkais, mais le nombre d'Honorables acquis à leur cause diminue avec le temps du fait du radicalisme de certain des membres.



Composition de la Chambre des Honorables




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III- Symbologie




Le drapeau
1) Le drapeau

Drapeau du Royaume Fédéral d'Aquitagne

Le drapeau national, le drapeau cruxie-blasonné, est constitué tout d'abord d'une croix blanche sur fond d'azur: cela pour rappeler la profonde foi catholique du Royaume. Ainsi, la Sainte Croix est blanche, couleur de la pureté, sur fond d'azur, en hommage à notre Sainte Mère du Ciel, la Bienheureuse Vierge Marie. Sur ce fond évocateur est placé le blason de la Famille Royale régnante, flanqué de deux lions de Bavoir, symbole de l'armée Aquitagnoise.


L'hymne
2) L'hymne



Instauré par Sa Majesté le Roy Georges II le Curieux, l'hymne royal d'Aquitagne, Aquitagna Cor, a été écrit par le sieur André Giottur en 1791. Il est traditionnellement joué par la Garde Ducal du Grand-Duché de Colomb, lequel dépend de la Chancellerie à la Guerre.


La devise
3) La devise


"Dieu, le Roy et le peuple"


Le fils de Philippe IV, Louis VII l'Autoritaire, dota le royaume de sa célèbre devise : en 1356, les Grands-Ducs tentèrent de prendre le pouvoir. SM les fit tous crucifier, et dit alors "Seul Dieu, le Roy et le peuple sont ici souverains ! Dieu, le Roy et le peuple !". On lui doit également notre beau drapeau, qui depuis flotte fièrement au-dessus de toutes nos maisons.


La fête nationale
4) La fête nationale

La date du 23 janvier correspond à la fin de la guerre de Huit Ans en 1335, remportée par le Roy Phillipe IV dit le Fédérateur. À l'issue de cette guerre, le Royaume d'Aquitagne a acquis les frontières qu'il possède encore aujourd'hui, le Roy ayant unis les Grands-Duchés et ayant proclamé la réforme de l'Administration territoriale qui place ces derniers sous son autorité.
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IV- La famille Royale et ses emblèmes



La Famille Royale


Le Roy Phillipe VII

Le Roy Philipe VII, dit le Bien Pensant, est né en 1959 et est monté sur le trône en 2004 à la mort de son père, le Roy Philipe VI le Bon. Il est profondément attaché à la Vraie Religion, et entend lui rendre sa splendeur d'autrefois. C'est ce grand Roy qui, depuis son avènement, n'a de cesse de réformer le Royaume, et de lui donner une importance sur la scène diplomatique internationale.


La Reyne Catherine d'Ambar

La Reyne Catherine d'Ambar est issue de la haute noblesse ambarroise. Depuis son mariage avec le Roy Philipe VII en 1968 (elle avait 7 ans et lui 9), elle a donné au Royaume huit héritiers. Profondément croyante et pieuse ainsi que mère très aimante, elle est à l'origine de nombreuses oeuvres de charités, et suit toujours son mari sur les questions politiques.


Le Prince Edouard d'Aquitagne

Le Prince Edouard est né en 1983 de l'union du Roy Philipe VII et de la Reyne Catherine. Jeune homme fougueux et ambitieux, il a une notion de l'honneur et de la défense de la Foi des plus honorables. Il ne montre cependant pas de grand interêt pour la chose politique, c'est pourquoi il ne possède aucun portefeuille de chancellerie. Espérons que ce fougueux sportif puisse un jour prendre avec une main de fer les rênes du Royaume au décès de son père, puisse Le Vrai Dieu repousser ce jour. Mais le Prince est volage, et n'a pas encore trouvé une femme à qui il promettrait sa fidélité.


La Princesse Madeleine d'Aquitagne

La Princesse Madeleine est née en 1984 de l'union du Roy Philipe VII et de la Reyne Catherine. Jeune femme plutôt désintéressée des personnes de son âge, elle préfère travailler aux affaires du Royaume avec son père.


Les autres Princes du Sang

Les Princesses Marguerite et Pauline d'Aquitagne sont nées jumelles en 1985, avant leur petit-frère le Prince Jules (1986), leurs deux petites soeurs, Isabelle et Murielle (1987 et 1988), et leur petit frère le Prince Albert (1990). La succession et la continuité dynastique se trouve ainsi assurée.


Le Prince Alfonse d'York

Le Prince Alfonse d'York est le petit frère du Roy Philipe VII. Il est Grand-Duc d'York et Chancelier à la Diplomatie Aquitagnoise.


Le Prince Charles de Bavoir

Le Prince Charles de Bavoir est le premier petit frère du Roy Philipe VI et l'oncle du Roy Philipe VII. Grand-Duc de Bavoir, il est le chef du principal parti d'opposition au Parlement.


Le cardinal Jean Sanctifica

Deuxième frère du Roy Philipe VI après Son Altesse Royale Charles de Bavoir, oncle du Roy Philipe VII, Son Eminence entre dans les ordres à 18 ans. Deux ans après son ordination sacerdotale, il est fait évêque du Diocèse aux Armées Aquitagnoises, où il s'illustre par son conservatisme honorable et par son dévouement total à ses paroissiens. Le pape Paul XI, digne successeur de Saint-Pierre avant Sa Sainteté le pape Paul XII, le crée cardinal en 1976, et depuis, Son Eminence est le principale représentant de la Couronne auprès du Saint-Siège. Mgr Santcifica est un membre investi de la Curie, et Sa Majesté le Roy ne cache pas son ambition de le faire élire Souverain Pontife de la Vrai Eglise Catholique au prochain conclave.



Les régalia


Les Couronnes


La Couronne du Roy


La Couronne du Roy est une Couronne fermée en or 24 carats sertie de diamants et du Splendide, le plus gros saphir des Joyaux de la Couronne. C'est la même depuis Charles III le Magnifique.


La Couronne de la Reyne


La Couronne de la Reyne est en argent massif incrusté d'une très grande quantité de brillants et de perles. Le centre de chaque croix est orné d'un joyaux jaune.


L'orbe


L'orbe


L'orbe symbolise d'une part le caractère divin du pouvoir royal, et la domination que doit exercer celui-ci sur le monde. Egalement commandée pour le sacre du Roy Charles III le Magnifique, celle-ci est une sphère d'or massif accueillant une relique de Saint Baudoin, la Saint Protecteur de la Monarchie, est est ornée de plusieurs pierres précieuses.


Les sceptres


La main de justice


La main de justice représente le pouvoir du Roy sur la justice aquitagnoise, et doit lui rappeler qu'il doit être juste envers ses sujets


Le sceptre royal


Le sceptre royal, symbole de l'autorité royal.



Les règles de succession royal


À la disparition du souverain royal, tels sont les dispositions à appliquer pour l'attribution de la Couronne d'Aquitaine, et ce selon le décret royal du 14 janvier 1456:

- Le fils ainé de feux le Roy monte sur le trône;
- Dans le cas où l'ainé est décédé, c'est à son premier descendant mâle qu'échoit la Couronne, et à ses enfants;
- En cas d'absence de descendance mâle du défunt Roy, c'est son premier frère puis sa descendance qui monte sur le trône;
- En cas d'absence de frères du Roy défunt, c'est à son oncle puis à sa descendance que revient le trône, et ainsi de suite.

Les cas rédhibitoires

- L'exclusion d'un descendant potentiel de la lignée de sucéssion par le Roy à travers un décret ou une disposition testamentaire;
- Le régicide (S'il y a suspicion, l'exercice du pouvoir échoue au Premier Chancelier jusqu'à la fin de l'enquête, sans que celui-ci puisse interférer dans le bon déroulement de l'enquête. Une telle enquête ne peut être faite qu'à la demande des quatre cinquièmes du Parlement, de la Reine mère, ou de la moitié du Gouvernement);
- Les tentatives de coup d'Etats;
- L'excommunication;
- L'absence de baptême donné par la Sainte Eglise de Volignon.
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V- Histoire



Préhistoire: premières traces de l'homme


Les premières traces de l'homme que l'on connaissent remontent à 4000 ans avant Jésus Christ. Elles ont été découvertes en 1967 dans une excavation du Grand-Duché de Bavoir, par des agriculteurs voulant rendre possible l'exploitation agricole sur ce terrain inutilisé. Ils découvrirent des peintures murales, de la poterie en argile cuite, des lances à pointes de silex et des espèces de statuts aux traits étranges, qui ont été prises pour des idoles, et de ce fait ont été détruites. On sait donc qu'en ce temps là, la région géographique qui deviendra un jour le très glorieux royaume d'Aquitagne était déjà peuplée d'hommes et de femmes en capacité de faire du feu, donc de cuire aliments et argile, et les lances découvertes ont certainement servies à la défense d'une communauté, d'une tribu. On déduit également de la présence des idoles un besoin artistique d'élévation de l'âme, qui se retrouve dans la population Aquitagnoise contemporaine, et un manque de spiritualité et de réponses quant aux questions métaphysiques, annonce d'un peuple profondément réfléchie et philosophique, mais qui se trouve dans la nécessité de vivre avec la Foi avec un chef.

Mais avançons dans le temps. Peu à peu, les groupes d'hommes et de femmes qui peuplaient notre territoire se réunirent en tribus. Chaque tribu comptait à peu près une cinquantaine de membres, et était régie par une hiérarchie précise: le chef avait des sous-chefs, et chacun devait leur obéir. La réunion des hommes en tribus a permis la sédentarisation sur le territoire: des maisons, bien que des plus primaires, ont été construites, le travail de la terre a débuté avec l'élevage et la pêche, et le travail des métaux a fait son apparition. La sédentarisation a permis une augmentation démographique considérable, et des conflits ont commencé à apparaître. En effet, désormais les tribus comptaient plus de quatre cent personnes, et devoir partager ses ressources avec toutes la communauté devint difficile. D'où la nécessité d'instauré la propriété privé, ainsi que d'inventer le boulier, qui permet de savoir ce que l'on possède précisément. Longtemps, les tribus étaient trop peu nombreuses et trop clairsemées dans la région Aquitagnoise pour pouvoir interagir. Mais la croissance démographique a rendu ces interactions inévitables. Il a bientôt fallut communiqué entre tribus, ce qui a amené à l'invention de l'écriture.



L'Antiquité


Dès lors que les tribus interagissaient entre elles, il y eût rapidement des problèmes de territoire: telle tribu empiétait sur le terrain de autres, une autre chassait le gibier d'une autre, et caetera. On observa alors des tribus qui ne voulurent pas qu'on leur marche sur les pieds, et qui prirent les armes contre leurs ennemis. Celles-ci furent victorieuses: elles annexèrent plusieurs tribus, jusqu'à former une population de trois milles personnes pour certaines. Ces super tribus sont devenues des clans. On observe cinq principaux clans (les autres disparurent très rapidement du fait de la puissance des cinq): les Yorkshmits, les Bavertères, les Orlandorès, les Brucktères et les Aquitarois. Il vécurent très longtemps séparés les l'uns des autres, tant ils savaient la puissance militaire de leurs ennemies.

En ce temps-là, de véritables villes apparurent: elles étaient administrées par des fonctionnaires choisis par les Chefs de Clans, et permettaient le développement de plusieurs commerces. Les Clans étaient tous les cinq profondément païens, et honoraient des idoles de métal qu'ils jetaient dans les fleuves afin d'en purifier l'eau.



Le Moyen-Âge


Mais l'arrivée de missionnaires catholiques du Primat, en 1267, changea la donne : les cinq clans se convertirent. Le chef de Clan Aquitarois, Arold III le Pieu, se précipita à
Prima pour se jeter au pied du Souverain Pontife, afin de le reconnaître chef de la Chrétienté. Sa Sainteté, ayant mal entendu le nom de son clan, le nomma Roy d'Aquitagne: c'est donc d'un malentendu que provient le nom de notre glorieux royaume. Avec l'accord du saint-siège, Arold III (qui était devenu Arold I, Roy d'Aquitagne) rassembla ses armées, et avec des renforts du Prima, il conquit le clan des Brucktères. Seulement, il perdit la vie à la bataille d'Harwing en 1269, où son cœur fut transporter pas une flèche Brucktète: c'est son fils, Marc I le Valeureux, alors âgé de 15 ans, qui reçut la couronne : après avoir nommé son oncle François de Sibertet gouverneur du clan Brucktère sous son autorité (ledit gouverneur donna son nom au clan.), il partit avec son armée, dont les rangs étaient grossis par les troupes Brucktète, conquérir les Bavertères. Affolés, les Bavertètes se rendirent sans livrer combat, et le Roy annexa le clan à son Royaume en 1273, qui devenait une des plus puissantes de la Chrétienté. Une fois, sa soif de batailles assagit, il se mit à gouverner : il créa les hôpitaux publics et investit dans la science, ce qui recula le taux de mortalité Aquitagnois. Il s'éteignit paisiblement à 53 ans, en 1307. Son fils et son petit-fils ne marquèrent pas l'histoire de leurs empreintes: on sait seulement qu'un des deux à choisi la ville de Flaviume comme capitale et lieu de résidence de la famille royale.

En 1327, sous le règne du Roi Philippe IV le Fédérateur, les clans des Yorkshmits et des Orlandorès s'allièrent pour détruire l'Aquitagne, et envoyèrent des milices pour piller
le royaume près des frontières : ce fut le début de la Guerre de Huit Ans. Outré, Phillipe rassemblé une ost, pris l'oriflamme et partit venger ses sujets. À Rockewell, dans le Yorkshmits, ils durent reculer devant la coalition, et se retranchèrent dans un château qu'ils avaient pris aux Orlandorès. Comble de malheur, la coalition décide de l'assiéger : le Roy prend donc la décision d'envoyer un messager au Roi de Prima et à l'Empereur d'Ambarres. Fort heureusement, ceux-ci arrivent en personne avec leurs armées, alors que les Aquitagnois étaient assiégés depuis 7 mois : ils les libérèrent. Pendant 6 ans, le conflit s'enlisa : il n'y avaient que de temps en temps des escarmouches et des pillages des deux côtés, et le pape commença à s'impatienter : il finançait une partie de l'armée royale et ses propres troupes y étaient mobilisées. Il menaça SM d'excommunication si ce dernier ne faisait rien pour hater la fin de la guerre. En bon chrétien, le Roy obéit: il choisit attaquer par surprise le plus faible des clans de la coalition, les Orlandorès, et de les isoler des Yorkshmits. Il y parvint en 1335, et annexa après 5 mois de batailles ce clan, qu'il renomma en Colomb. Mais il restait les Yorkshmits: seulement, les Aquitagnois avaient si bien manigancer que ces derniers ignoraient la situtation des Orlandorès. Persuadés qu'il les rejoindraient, ils partir dans le but d'assiéger Flaviume, la capitale, mais furent arrêter et défait par Philippe IV. Ainsi prit fin la Guerre de Huit Ans, et depuis lors, le royaume d'Aquitagne a le territoire et les frontières qu'on lui connaît, et les cinq clans sont unis sous l'autorité de la Couronne. C'est de 1335 que date la réforme de l'Administration territoriale, qui transforma les clans en Grand-Duchés, sous le nom d'York, de Bavoir, de Colomb, de Sibertet, et de Valenciot.

Le fils de Philippe IV, Louis I l'Autoritaire, dota le royaume de sa célèbre devise : en 1356, les Grands-Ducs tentèrent de prendre le pouvoir. SM les fit tous crucifier, et dit
alors "Seul Dieu, le Roy et le peuple sont ici souverains ! Dieu, le Roy et le peuple !". On lui doit également notre beau drapeau, qui depuis flotte fièrement au-dessus de toutes nos maisons.

Mais en 1478, le royaume connut une grave crise institutionnelle : en effet, le Roy Louis II partit rejoindre notre Seigneur en laissant trois enfants au royaume : deux fils
et une fille. Seulement, les deux fils se succédèrent sur le trône tous les deux en l'espace de 4 mois, car tout deux moururent mystérieusement sans laisser d'enfants. C'est là qu'est l'os : c'était la première fois que le Roy mourrait sans héritier mâle. Alors les Hauts-Barons furent divisés : les uns étaient pour donner la couronne à la fille de Sigebert II, Geodfille au Gros Nez, et les autres pour abolir la dynastie des Arlemites (celle du roi Arold I) pour élire un nouveau Roy. Ils débattaient à l'Assemblée, lorsque le vieux maréchal Gaucher de Charmillon prononça la célèbre citation : "Jamais femme ne ceindra couronne en Aquitagne!". Aux barons d'acquiescer et d'élire un nouveau Roy, Charles III le Magnifique.

Ce dernier voulut magnifier l'image royale : il modernisa le Palais de Castelarbor et fut le plus grand mécène de son temps : le pape lui jalousait ces magnifiques vitraux, une
spécialité Aquitagnoise inimitable.


Temps modernes

Mais le plus illustre des Roys d'Aquitagne est sans contestation possible Henri VIII le Sage (1604-1696): monarque éclairé, il dota le royaume de sa Constitution, partageant
ainsi de son plein gré l'initiative de la Loi avec le Parlement. Très aimé du peuple, il créa la livre royale fédérale, et lui donna un cours avantageux qui puisse permettre à tous ces sujets de manger à leurs suffisances. Mais à sa mort en 1696, son fils, Henri IX, hérita d'un royaume endetté jusqu'au cou: pour y remédier, il décida de spolier de leurs biens tous les païens du royaume, et leur interdit de s'exiler. Il modernisa l'armée et fortifia les frontières : tous les souverains d'Eurasie furent soulagés lorsqu'il mourut d'un rhume en 1745.

Son petit-fils, le Roy George II le Curieux, lorsqu'il monta sur le trône en 1789, se dit qu'il y avaient peut-être des terres à conquérir par delà les océans, des richesses à
voler, des peuples à exploiter. Il partit lui-même avec 20 000 hommes en expédition à ces fins, mais c'était la première expérience maritime de l'Aquitagne, et les deux bateaux coulèrent au large de l'actuel Fortuna. Apeurés par cet échec, les Aquitagnois se renfermèrent sur eux-mêmes, et pendant près d'un siècle, le pays n'évolua pas, les Roys se succédant sans y remédier.


Epoque contemporaine

Mais cela changea lorsque Henri XV monta sur le trône : persuadé que les malheurs du royaume étaient une punition divine, car la Couronne tolérait l'existence des païens
sur son sol: il entreprit une opération de déportation de tous les infidèles vers le Lac aux Impies, et fit noyer les 700 000 païens que contait le royaume, un par un, pour qu'il connaisse le sort du Roy George II. Les historiens appellent communément l'opération de l'année 1902 : " le nettoyage au karcher ". Hélas, ce bon Roy fut assassiné par un communiste en 1906, on se demande encore pourquoi. Son fils, Philippe VI le Bon, le père de notre souverain, lui succéda alors qu'il était âgé de 3 ans. Lorsqu'il fut en âge de régner, il dota le pays des allocations sociales, baissa les impôts, construisit de nouvelles écoles catholiques, et fut extrêmement généreux avec les plus modestes d'entre nous. Souvenons-nous dans nos prières du Roy Philippe VI le Bon, qui s'est éteint paisiblement en 2004, la veille de son 98e anniversaire.


La dynastie des Arlemites


Arold Ier d'Aquitagne
1242-1269

Marc Ier le Valeureux
1254-1307

Philipe I l'Insouciant
1258-1307

Philipe II l'Insignifiant
1259-1307

Philipe III le Long
1300-1312

Philipe IV le Fédérateur
1312-1350

Louis I l'Autoritaire
1338-1367

Louis II

1456-1478

Louis III
1463-1478

Philipe V
1465-1478
1351

VI- Traditions, usages et coutumes



Les usages oraux et épistolaires


En Aquitagne, il existe plusieurs façons désigner et d'appeler une personne, selon son rang et sa catégorie sociale.

Les Princes du Sang, c'est à dire les membres de la Famille Royale qui ont été mariés ou ont pour père un des Roys de la dynastie en cours de règne, doivent être appelés "Altesse Royale". À la seconde personne du singulier, on dira "Votre Altesse Royale", et à la troisième, "Son Altesse Royale".

La seule personne du Royaume à pouvoir être appelée "Majesté" est le Roy. Il est d'usage de s'adresser à lui après une révérence suivie d'un respectueux "Votre Majesté", et de parler de lui en disant "Sa Majesté".

En ce qui concerne les Chanceliers, qui sont investis de la confiance royale, on dira "Excellence" (à la deuxième personne "Votre Excellence", et à la troisième, "Son Excellence").

Dans le cas des prêtres, on dira "Mon père", pour des moines "Dom (le prénom du moine)", pour des évêques "Monseigneur", et pour des cardinaux "Éminence".

Lorsque l'on s'adresse au Pape, on lui dit "Très Saint Père", et on parle de lui en disant "Sa Sainteté".

Un sujet de Sa Majesté ou un citoyen étranger ( non investi d'une fonction gouvernementale ) doit toujours finir une lettre adressée au Roy, à une Prince du Sang ou à un chancelier, par la formule:

"Soyez assuré, ( l'adresse d'usage: Votre Majesté pour le Roy... ), des mes sentiments les meilleurs envers vous, la Couronne et le Glorieux Royaume d'Aquitagne."


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VII- Aperçu du droit aquitagnois



Code des Sujets de Sa Majesté


Livre Premier du Code des Sujets de Sa Majesté


Chapitre Premier: Dispositions générales

Art 1.1

- Sans préjudice des lois particulières, de la coutume et des principes généraux du droit, le présent Code régit le droit civil, et plus largement le droit privé. Il s'applique en toutes matières, sous réserve des règles propres à l'exercice de la puissance royale.
- Les usages ne sont une source de droit que si la loi ou le contrat s'y réfère.

Art 1.2

- La loi ne dispose que pour l'avenir. Elle n'a pas d'effet rétroactif à moins que cela ne soit indispensable à la réalisation d'un objectif d'intérêt général ou de réalisation de a volonté royale.
- Sauf disposition contraire, la loi nouvelle est applicable non seulement aux situations nées après son entrée en vigueur, mais aussi aux effets futurs de situations nées sous l'empire de la loi ancienne qui se produisent ou perdurent sous la loi nouvelle, pour autant qu'il ne soit pas ainsi porté atteinte à des droits déjà irrévocablement fixés.

Art 1.3

- Un délai exprimé en jours, en semaines, en mois ou en années commence à courir le lendemain de l'événement ou de l'acte qui lui donne naissance.
- Un délai exprimé en heures commence à courir immédiatement.
- Les délais comprennent les jours fériés légaux, les dimanches et les samedis sauf si ceux-ci en sont expressément exclus ou si les délais sont exprimés en jours ouvrables.
Les jours ouvrables sont tous les jours autres que les jours fériés légaux, dimanches et samedis.
- Si le dernier jour d'un délai exprimé autrement qu'en heures pour l'accomplissement d'une prestation ou d'une communication est un jour férié légal, un dimanche ou un samedi, le délai prend fin à l'expiration de la dernière heure du jour ouvrable suivant.
Ce paragraphe ne s'applique pas aux délais calculés rétroactivement à partir d'une date ou d'un événement déterminé.
- Tout délai de deux jours ou plus comporte au moins deux jours ouvrables.
- Un semestre signifie une période de six mois, un trimestre une période de trois mois et un demi-mois une période de quinze jours.
Si une période est déterminée en mois ou années qui ne doivent pas être consécutifs, le mois est compté comme trente jours et l'année comme 365 jours.
- Le présent article s'applique en l'absence de disposition légale ou d'acte juridique contraire.

Art 1.4

La bonne foi est présumée.
Une personne est de mauvaise foi, lorsqu'elle connaît les faits ou l'acte juridique auxquels doit se rapporter sa bonne foi ou lorsqu'elle aurait dû les connaître, eu égard aux circonstances concrètes.

Art 1.5

Nul ne peut abuser de son droit.
Commet un abus de droit celui qui l'exerce d'une manière qui dépasse manifestement les limites de l'exercice normal de ce droit par une personne prudente et raisonnable placée dans les mêmes circonstances.
La sanction d'un tel abus consiste en la réduction du droit à son usage normal, sans préjudice de la réparation du dommage que l'abus a causé.


Livre Deuxième du Code des Sujets de Sa Majesté


Chapitre Deuxième: Des droits et devoirs des Sujets

Art 2.1

Les sujets de Sa Majesté de 17 ans ou plus et des deux sexes ont le droit de voter aux élections législatives de la Chambre des Honorables. Les mêmes sujets ont le pouvoir de se présenter à ces élections.

Art 2.2

Le droit de vote peut être délégué au curé de sa paroisse: la personne déléguant indiqué son choix au curé, qui n'est en aucun cas tenu de le suivre. La personne déléguant informe son bureau de vote qu'elle délègue son vote.

Art 2.3

Le Code Pénal prévoit les sanctions encourus en cas d'appropriation de votes ou de fraudes éléctorales.

Art 2.4

Les candidats au élections de la Chambre des Honorables sont tenus de respecter la Loi durant leur campagne, sans quoi ils encourront les sanctions prévues à cet effet par le Code Pénal.

Art 3.1

Les droits et libertés inaliénables ne peuvent être retirés que sur décision royale ou pénal. Quiconque tente de les entraver encours les sanctions prévues par le Code Pénal à cet effet.

Art 3.2

Les sujets de Sa Majesté possèdent les droits inaliénables à la vie, à l'alimentation, et à l'accès au culte Vieux Catholique.

Art 4.1

Les sujets de Sa Majesté possèdent le droit d'être baptiser, et de se marier devant Dieu et l'Eglise.

Art 4.2

Les parents ou tuteurs des fiancés peuvent s'ils le souhaitent s'opposer au mariage de leurs enfants.

Art 4.3

La différence d'âge entre les fiancés ne doit excéder vingt-cinq ans. Il n'existe aucune restriction quant à l'âge pour se marier.

Art 4.4

Ne peuvent se marier sans consentement des curés des paroisses des deux fiancés les personnes n'appartenant pas à la même classe sociale.

Art 5.1

Les sujets de Sa Majesté ont le devoir de prendre les armes et de rejoindre l'armée lorsque le Roy ou la situation l'exige.

Art 5.2

Les sujets de Sa Majesté ont le devoir d'effecteur leur service militaire de huit mois.

Art 5.3

Toute personne allant en infraction des articles 5.1 et 5.2 est passible d'être jugé en Cour Martial, et encours les peines prévues à cette effet par le ode Pénal.

Art 6.1

Les sujets de Sa Majesté ont le devoir de payer dans leurs totalités les impôts et taxes dues à la Couronne. La Couronne est omnipotente quant à la fixation du montant de ces taxes et impôts.

Art 6.2

Les sujets de Sa Majesté ont le devoir de payer dans sa totalité la dîme à l'Eglise Vieille Catholique de Volignon, quelque soit leur confession. Le clergé aquitagnois est omnipotent quant à la fixation du montant de la dîme.

Art 6.3

Toute personne allant en infraction de l'article 6.1 encours les peines prévues à cette effet par le Code Pénal, et toute personne allant en infraction de l'article 6.2 est passible d'être appelé à paraître devant le Tribunal de l'Inquisition.




Code Pénal du Palais Royal


Code Pénal du Palais Royal



Art 1.1

Toute personne, qu'elle soit aquitagnoise ou étrangère, et toute organisation gouvernementale ou non, étrangère ou non, est soumise aux décisions prises par la tribunaux en application du présent Code.

Art 1.2

Toute suspicion de dérogation à l'article 1.1 du présent Code doit être amenée devant la justice.

Art 1.3

Dans le cas de l'article 1.2, la peine prévue par le présent Code est la multiplication par deux de la peine non mise en application en dérogation à l'article 1.1.

Art 1.4

Lorsque une personne, qu'elle soit aquitagnoise ou étrangère, et une organisation gouvernementale ou non, étrangère ou non, déroge par trois fois l'article 1.1 pour les mêmes faits, la peine prévue par le présent Code est l'execution de la peine de mort.

Art 2.1

Dans le cas d'une dérogation à l'article 2.3 du Code des Sujets de Sa Majesté pour appropriation du droit de vote d'un sujet de Sa Majesté en se faisant passer pour ce dernier, le présent Code prévoit 2 ans d'emprisonnement avec une caution de 300 000 A£ par faits avérés.

Art 2.2

Dans le cas d'une dérogation de l'article 2.3 du Code des Sujets de Sa Majesté consistant à empêcher un sujet de Sa Majesté, le présent Code prévoit 1 an d'emprisonnement avec une caution de 150 000 À£ par faits avérés.

Art 2.3

Dans le cas d'une dérogation de l'article 2.3 du Code des Sujets de Sa Majesté consistant à falsifier les résultats électoraux, le présent Code prévoit 7 ans d'emprisonnement avec une caution de 1 050 000 A£ pour la personne qui en sera désignée comme étant responsable par le Tribunal.

Art 2.4

À la moindre récidive de faits énoncés par l'article 2.3, la peine de mort doit être exécuté sur l'ensemble des personnes physiques ou morales ayant participé à la récidive.

Art 3.1

Toute personne en campagne législative allant à l'encontre de l'article 2.4 du Code des Sujets de Sa Majesté pour des faits d'apologie du communisme, de la démocratie, du séparatisme ou d'idées contraires aux intérêts du Royaume et de la Couronne encoure une amende de 200 000 À£ et sa radiation des listes électorales.

Art 3.2

Toute personne en campagne législative allant à l'encontre de l'article 2.4 du Code des Sujets de Sa Majesté pour des faits de crimes de lèse-majesté envers la Couronne ou la Papauté doit être punit par la peine de mort.



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VIII- Economie, commerce et finance




Présentation de l'économie


La politique économique du Royaume est assez protectionniste. La Couronne perçoit depuis des siècles des taxes très importantes aux frontières sur les importations, afin de favoriser les produits aquitagnois et le local au sein du Royaume, avec bien évidemment une différence faîte entre les importations de pays quelconques, qui paient les douanes plein pot, et les Nations amis ainsi que celles qui bénéficient d'un accord avec la Couronne, auquel la Couronne octroie des réductions. Il y a également une très importante réglementation des marchandises, afin de garantir la qualité de la production nationale, notamment en terme d'artisanat, où l'orfèvrerie est réputée très controlée. La Couronne subventionne de manière très importante les agriculteurs, qui permettent au pays une autonomie alimentaire totale, empêchant ainsi la fuite des capitaux. La Couronne, par l'intermédiaire de la Chancellerie à l'Economie et aux Finances, contrôle les taux d'intérêts (Banque Centrale d'Aquitagne), afin de contrôler les prix, ce qui s'est révélé très efficace en 2006, lorsque le Royaume a faillit connaître une inflation généralisé de près de 9%.


Industrialisation du pays - Evolution de l'agriculture
Depuis 1995 et les très importantes réformes menées par Sa Majesté le défunt Roy Philippe VII, le Royaume connait une forte période d'industrialisation, d'une intensité égale à sa rapidité fulgurante. En effet, l'autorisation royale d'utiliser des machines agricoles tel que des tracteurs, des moissonneuses batteuses, d’ensileuses et d’arracheurs, mais aussi d’intrants chimiques permettant d'enrichir les sols et d'augmenter la production, ou encore d'herbicides, d'insecticides ou de fongicides, a permis d'augmenter durablement les rendements agricoles sur le sol aquitagnois. Cette augmentation se vérifie par les chiffres : en 1991, on estimait à 19,7 millions le nombre de tonnes de blé produites, or sur l'année 2011, la production nationale était de 42,3 millions de tonnes. Et le blé n'est pas le seul à bénéficier du miracle industriel: le maïs (+107%) et l'orge (+116%) ont également explosé le nombre de tonnes. Rien que le secteur céréalier est concerné par une hausse générale de 112 %. Les secteurs viticole, maraîcher, laitiers, et l'élevage n'y échappent pas: la technologie a permis à tous le secteur agricole de connaître une explosion des rendements. Le Royaume, qui n'a plus connu de famines dès le début du XXème siècle et mangeait à sa faim depuis lors, malgré quelques pénuries alimentaires par décennie, a donc à sa disposition de quoi se nourrir bien plus que de nécessaire. Il aurait été inutile, ridicule et tout bonnement stupide de laisser toutes ces denrées pourrir dans des greniers et des silos à grain, aussi l’Aquitagne a-t-elle fait le choix d’exporter ses excédents agricoles et alimentaires ( qui représentent, d’après la Chancellerie à l’Économie et aux Finances, environ 28 % de la production ). Les démarches ont donc été entamées par la Couronne auprès des partenaires commerciaux du Royaume à l’internationale pour que ceux-ci importent ces excédents et contribuent à faire du Royaume une puissance commerciale. Sur ce point, le Gouvernement de Sa Majesté a encore beaucoup de travail et de dossiers à traiter.

Industrialisation - Objectif plein emploi
Mais l’évolution de l’agriculture aquitagnoise n’a pas eût pour unique conséquence une augmentation des rendements. En effet, non seulement la production a doublé pour une même surface de terre cultivée, mais le nombre de paysans nécessaires à la production s’est effondré : il a été divisé par 17. Ainsi, une très grosse partie de la population (80,36%) s'est retrouvée sans emploi, et le Royaume s’est trouvé à deux doigts d’une crise économique et financière majeure. Seulement le Gouvernement d’alors fut d’une réactivité remarquable en lançant le plus ambitieux et le plus important plan gouvernemental pour le plein emploi au monde, et celui-ci se révéla d’une efficace au-delà des espérances de chacun. Le défunt Roy Philippe VII fit le choix de mettre toute cette main d’œuvre potentielle au service d’une industrialisation rapide du Royaume. Ainsi, la Couronne encouragea par le biais de subventions la création d’entreprise du secteur secondaires, dérégula l’économie industrielle en supprimant une partie des réglementations gouvernementales imposées à ce secteur, accorda des rabais fiscaux aux jeunes firmes issues du plan, et plafonna par décret les taux d’intérêts des emprunts effectués par ces mêmes entreprises à 1,9 %. Le Roy fit également importer en Aquitagne le concept de capitalisation boursière en créant la Bourse de Flaviume, ce qui permis à nombre de compagnies industrielles de se financer en ouvrant leur capital aux actionnaires. Nombreux furent les sceptiques de l’époque, qui refusèrent de croire qu’une telle politique, qui ne répondait ni au courant libérale puisqu’elle plafonnait les taux d’intérêts, et n’était pas interventionniste puisqu’elle dérégulait en défiscalisait le marché industriel. C’était à leurs yeux un amas de dépense et de pertes de revenus fiscaux pour le Gouvernement, qui se solderait par un échec, les choses ne pouvant se faire aussi rapidement. Sa Sainteté le Pape lui-même, sans en faire part au grand public, confia au Roy son scepticisme.

Contre toute attente, les résultats furent au rendez-vous fixé par le Gouvernement. Les entreprises, que tout favorisait dans ce contexte, apparurent en grand nombre, employant une grande partie des chômeurs aquitagnois. Le secteur du BTP connut une explosion de son activité, car il fallait construire des usines, toujours plus d’usines, pour produire, toujours plus. Ainsi, pendant près de cinq ans, la moitié des ex-paysans du Royaume construisait des usines où l’autre moitié travaillait en tant qu’ouvriers à produire des voitures, des téléviseurs, et tant d’autres objets du quotidien que les Aquitagnois d’alors ne connaissaient que si peu. Cependant, un autre défi émergea pour le Roy : l’explosion de l’activité du BTP ne peut être éternelle, et tous les économistes savaient bien qu’à un moment ou un autre, l’activité chutera. Le Gouvernement prévu donc deux axes d’actions : tout d’abord, il fallait encourager les municipalités, les Comtés et les Grands-Duchés du Royaume à faire appel aux entreprises de construction pour entamer un aménagement urbain dont avait grand besoin le Royaume, refaire à neuf les routes, et construire des résidences salubres et hygiéniques. Ceci permis au secteur de la construction de maintenir une certaine activité. Mais ce n’était pas suffisant, et il paraissait évident que le marché allait connaître une vague de licenciements pour soulager les finances d’un secteur qui allait incessamment connaître des baisses de bénéfices. D’où le deuxième axe d’action gouvernementale, qui prévoyait de proposer à ces licenciés d’entamer les études que leurs désirs et aptitudes pouvait leur permettre de suivre. Sur les 9.087.400 personnes concernées par ce plan, 16 % firent le choix d’un cursus rapide en visant l’obtention d’un Certificat d’Aptitude Professionnel (CAP) leur permettant d’exercer des métiers d’artisanat, encore très en vogue et très bien rémunéré en Aquitagne, ou encore des professions du secteur tertiaire, c’est-à-dire du service à la personne, ne nécessitant pas un niveau de formation et de qualification élevé. 29 % suivirent les cours d’Écoles de Commerce, et purent fonder leurs entreprises après l’obtention de leur diplômes, 11 % réussirent les concours, pourtant très sélectif, des Universités permettant de travailler en tant que cadre, ou fonctionnaire de Seconde et Première Classe. Ainsi, le plan contribua a donné d’avantage d’importance aux études, et ce durablement, car il est désormais possible de faire des études et de s’élever socialement dans l’esprit des Aquitagnois. D’une pierre deux coups. Cependant le Chancelier à l’Éducation a annoncé récemment la volonté de la Couronne de se doter d’Universités d’excellence avec un rayonnement à l’international, pour attirer les étudiants étrangers. L’avenir nous dira si le défi fixé par Sa Majesté le Roy sera accompli, mais au vu du vivier intellectuel qui se forme aujourd’hui dans nos écoles avec une rigueur et une ambition toute aquitagnoise, on peut être raisonnablement confiant.

Conséquences économiques de l'exode rural
On a vu précédemment que beaucoup d’Aquitagnois anciennement paysans se sont tournés vers le secteur tertiaire, celui des services à la personne. En effet, le pays produisait énormément de richesse, et le Roy avait exigé que les salaires soit élevés, tant pour des raisons de justice sociale que pour créer un pouvoir d’achat qui constitue la demande des entreprises, et donc une certaine stabilité économique (en effet, si les entreprises produisent en payant leurs salariés une misère, qui achètera leurs biens, puisque la plupart des salariés sont des acheteurs, mais qu’ils n’en ont pas les moyens ?). Ainsi, le marché connaissait une très importante demande en produits du secteur secondaire et en services. D'autantD’autant qu’avec le plan gouvernemental pour le plein emploi, une très importante part de la population avait changer de lieu de résidence pour se tourner vers les villes, qui concentraient alors et qui concentrent toujours le plus d’emplois. Les campagnes étaient donc en partie désertées (mais le Roy fut prévoyant en mettant en place un programme pour que les services à la personne restent présents à la campagne). Ainsi, les villes, qui comptaient désormais leurs habitants par millions, concentrèrent, en plus des emplois, la plus forte demande car le plus fort pouvoir d’achat. On put alors observer la reconversion professionnelle de nombre d’Aquitagnois, qui se tournèrent vers l’économie de service en devenant commerçant majoritairement. Ainsi, la demande put être satisfaite, et les vagues de licenciements issues de l’industrie (qui du fait de la robotisation et de l’optimisation du travail écrémait les rangs de ses salariés) engloutirent les chômeurs dans le commerce de proximité.

Politique monétaire
Le nouveau pouvoir d’achat des sujets de Sa Majesté posait d’autres problèmes. Tout d’abord, la demande risquait, à un moment ou à un autre, de devenir supérieure à l’offre, ce qui créerait un risque très important d’inflation généralisée. Mais le Roy et son Gouvernement anticipèrent la hausse des prix et créèrent la Banque Centrale d’Aquitagne, qui reçu pour mission de contrôler la dynamique des prix en ayant un certain pouvoir sur le plafonnage des taux d’intérêts, et sur la quantité de liquidités présentes dans la masse monétaire. La masse de fonctionnaires formés par l’ouverture des Universités au grand public permit à la BCA de contrôler d’une main de fer inflation et déflation, qui depuis la création de la Banque Centrale n’ont jamais excéder les 2 %. La Banque Centrale d’Aquitagne avait aussi à sa charge le contrôle de la masse monétaire, ce qui constituait un défi autrement plus complexe. En effet, le Roy avait réformé par décret la livre Aquitagnoise, qui jusqu’ici circulait sous forme de pièces en or, argent et bronze, et qui tenait sa valeur du poids du métal précieux qui la composait. La monnaie fiduciaire fut donc introduite en 1999 dans l’économie, cette monnaie qui possède un écart important entre sa valeur intrinsèque, c’est-à-dire son coût de fabrication, de production, et sa valeur faciale. Désormais, fabriquer une pièce de 2 A£ coûtait mois de 0.3 A£, contre 2 A£ avant la réforme. Le Gouvernement alla plus loin, en commençant la production de billets, qui, pour des valeurs faciales beaucoup plus élevées, revenait encore moins chères à l’État. Encore une fois, les critiques furent foules, dénonçant le fait que les Aquitagnois ne feraient jamais confiance à une telle monnaie, et qu’elle s’effondrerait. L’avenir leur démontra le contraire : les sujets de Sa Majesté avait une telle confiance en leur souverain, qui avait jusqu’ici mené tant et tant de réformes salvatrices, qu’ils acceptèrent la monnaie sans faire de vagues. Le Gouvernement de Sa Majesté a également autorisé la monnaie scripturale, cette monnaie qui n'existe que du fait de sa présence sur des comptes bancaires ou autres, ce qui permet de très importante transaction financière, en sécurité, d'autant plus avec l'arrivée de la numérisation sur le marché. Il fut également octroyer aux banques la possibilité de faire des opérations de création monétaire temporaire pour les prêts aux particuliers et aux entreprises, ainsi ces-dernière n'étaient plus dépendantes de l'épargne des ménages dont elles disposaient du fait des dépôts pour octroyer des crédits, et purent alors être bien moins regardante sur les conditions de prêts, et accordèrent près que cinq fois plus d'emprunts. L'économie fut ainsi grandement stimulée par cette injection d'argent nouveau, et la Livre Aquitagnoise ne connut pas d'inflation, puisque, bien que la masse monétaire soit temporairement augmentée, les banques ont pour obligation de détruire l'argent scripturale des remboursements, les intérêts en moins.

La monnaie
La monnaie


La monnaie du Royaume est la Livre Tournoi Fédérale (A£). Elle est frappée par ordre de la Couronne à York. Voici les faces piles selon la valeur de la monnaie des pièces métalliques:

a) Les Décimales

Les Décimales

Les Décimales sont composées d'acier plaqué cuivre, qui leur donne cette couleur bronze. Elles sont ornées du lion aquitagnois, le symbole de l'armée du Royaume, et un chiffre romain indique leur valeur: X = 10 décimales = 0,1 A£ ; XX = 20 décimales = 0,2 A£ ; L = 50 décimales = 0,5 A£.

Elles font toutes un diamètre de 19, 75mm, une épaisseur de 1,93mm, pour un poids de 3,89g. Les tranches sont toutes cannelées.


Tranche cannelée
b) Les Orbes

Les Orbes

Les Orbes sont composées de cupronickel, recouvert de nickel-laiton, qui lui donne cet aspect argentée. Elles sont ornées du régalium de l'orbe royale, qui représente la suprématie du pouvoir royal, et un chiffre romain indique leur valeur: I = 1 orbe = 1A£ ; II = 2 orbes = 2A£ ; V = 5 orbes = 5A£.

Elles ont toutes un diamètre de 24,25mm et une épaisseur de 2,38mm, pour un poids de 7,80g. Les tranches sont dentelées.


Tranches cannelées

c) Les Couronnes

Les Couronnes

Les Couronnes sont composées d'or nordique. Ornées de la Couronne d'Aquitagne, elles ont chacune une valeur indiquée par un chiffre romain: X = 10 couronnes = 10 A£ ; L = 50 couronnes = 50 A£.

Elles ont toutes un diamètre de 37 mm, un épaisseur de 2 mm pour un poids de 25g. Les tranches sont cordonnées.

Tranche cordonée



L'autre face est occupé par le portrait du souverain. Celui-ci y est toujours représenté de face, le regard tourné vers la droite.

Face de la pièce du Roy

Ici, la dernière face, avec le portrait du Roy Philipe VII, dit le Bien Pensant, parue en 2010 avec la qualité BE (Belle Epreuve).



LES VALEURS ET TAUX DE CHANGE


Par la loi du 14 février 1904, le prix du pain est fixé à 1 livre tournoi fédérale. Le prix du gramme d'or était le 5 juillet 2010 de 61,52A£, celui du gramme d'argent à 3,97A£.

1A£ = 0,7 Patroléon d'Or clovanien
1A£ = 1,3 Trak travien
1A£ = 156 Lyres youslèves
1A£ = 2,9 Médridas milouxitians

Politique de la concurrence
L'expansion assez rapide du marché aquitagnois avait permis à certaines entreprises de se positionner comme monopole sur leur secteur : c'était le cas de Biotech, qui avait acquis toutes les parts du marché aquitagnois de la production d'intrants agricoles chimiques (complément alimentaire agricoles, herbicides, insecticides, fongicides ... ). Le Gouvernement lui laissa sa position dominante au nom de la liberté d'entreprendre, mais mis en place une politique de la concurrence généralisée à tout le pays pour que le cas de Biotech ne se reproduise pas sur d'autres secteurs commerciaux. Ainsi, la Haute Chambre de l’Équité et de la Concurrence (HCEC) fut créée. Celle-ci reçu du Roy des compétences en matière de sanctions des entreprises abusant de leurs positions dominantes. Ainsi, lorsque les deux leaders du secteur de fabrication verrière s'entendirent illégalement pour se diviser le marché en deux (l'Ouest pour l'une, l'Est pour l'autre), formant ainsi une entente illégale sur les par de marché car enfreignant le modèle de la concurrence pure et parfaite, l'HCEC condamna les deux entreprises à des amendes de 8 millions de livres aquitagnoises chacune. Pour inciter les entreprises à se dénoncer entre elles, l'HCEC mis en place une politique de clémence, qui exemptait de sanction l'entreprise ayant dénoncé le reste de son cartel. L'HCEC doit désormais également donné son accords pour toutes les fusions ou acquisitions d'une entreprise par une autre. Toutes ce mesure et l'existence même de l'HCEC ont pour but de privilégier les intérêts des consommateurs, pour éviter que les abus de position dominante ne se répercute sur leur pouvoir d'achat, tout en préservant la liberté d'entreprendre des firmes aquitagnoises.

Secteur énergétique
Concernant le secteur énergétique, le Royaume est sur la voie du changement. Jusqu'ici, le Royaume utilisait ses mines de charbon pour se chauffer et pour le bon fonctionnement de ses usines. Or de deux choses l'une : la demande explosait et devenait insoutenable pour les exploitants miniers, et en parallèle, cette ressource est loin d'être éternel, et il faut être prévoyant, aussi le Gouvernement de Sa Majesté a-t-il également agi sur la question. En ce moment, le Roy négocie les conditions d'un accord avec l'Empire Rasken et le Saint Empire Ambarrois prévoyant la construction d'infrastructures d'exploitation des ressources gazières avec une méthode révolutionnaire, celle de prélever et de stocker les gazs carboniques émis par les industries pour l'injecter dans la nappe de gaz souterraines, afin de faire remonter le gaz à la surface et de la capter. Le projet prévoie également la construction d'oléoducs permettant d'acheminer le gaz vers Rasken et l'Empire Ambarrois. Ainsi le Royaume obtiendra-t-il son indépendance énergétique, et ne sera plus en sursis du pétrole qu'il importe. D'autant qu'il se tourne en parrallèlle vers l'énergie hydraulique.

Production nationale



Activités principales :
- Céréales (blé, orge, avoine);
- Lait de vache;
- Cuir bovin (issue en grande partie des vaches laitières);
- Bois (principalement du chêne et du boulot);
- Charbon de bois;
- Pêche nautique
-Viande (majoritairement du porc et du boeuf);
-Industrie


Activités importantes :
- Fer (miné dans l'ouest, fondu dans le nord);
- Pierre de taille (carrières de l'est);
- Orfèvrerie, artisanat de hautes manufactures (pour la noblesse et le clergé, dans les grandes villes);
- Fromagerie;
- Pommes de terre, carottes et poireau dans l'ouest;
- Énergie hydraulique;
- Marbre;
-Conserverie;
-Poterie;
-Maraichage en légumes


Activités moyennes :
- Menuiserie;
- Médecine;
- Élevage équestre dans le nord-ouest;
- Fruits dans le sud (pommes, poires, mirabelles, myrtilles);
- Salades, oignons, poivrons;
- Armements aériens;


Activités faibles :
- Transports ferroviaires;
- Armements marins;
- Métaux rares (or, argent, bronze);
- Import export.

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IX- Société




Fonctionnement et état d'esprit de la société aquitagnoise


La société aquitagnoise est organisée en six niveaux hiérarchiques: la Haute Aristocratie, l'Aristocratie de Robe, le Clergé Dominant, la Bourgeoisie, le Clergé Obéissant, les Classes Populaires. Ces classes ne peuvent se mélanger par les liens du sang sans l'autorisation du curé de la paroisse, mais toutes partages un amour inconditionnel pour la Couronne et le Roy.

En effet, dans le cas de l'Aquitagne, si Sa Majesté Le Roy est toujours en place sur son glorieux trône, c'est bien parce que les sujets aquitagnois sont amplement satisfaits de sa politique et de son règne. Sans quoi, il n'aurait pas hésité une seule seconde à destituer leur souverain, comme l'ont fait beaucoup d'autre peuples eurysiens avec leurs rois - même si la légitimité du sacre les répugne d'une telle idée-. La différence entre les monarches eurisyens déchus et la lignée aquitagnoise repose dans le fait suivant: ces souverains ont agis en despote, sans se préoccuper en aucun cas du bonheur de leurs sujets, préférant contrôler leur noblesse excessivement dépensière en les occupant par les jeux et les fastes de la cour. C'est une attitude opposée à celle des souverains aquitagnois. La Constitution - car oui, l'Aquitagne est une monarchie constitutionnelle - prévoit que les aristocrates doivent se charger de l'administration de leurs États vassaux en bon gestionnaire et dans l'obéissance de la Couronne, sans quoi la noblesse de leur sang est très rapidement remise en question par Sa Majesté le Roy.

Il faut savoir que contrairement à d'autres monarchies, l'aristocratie évolue très rapidement, car elle repose sur le mérite et non sur le lignage. Ainsi, les hommes et les femmes faisant preuve de brio en servant le Roy peuvent facilement se voir anoblies, tandis que les familles dites de "fin de race" sont très souvent privées de leurs privilèges. Ainsi, la noblesse aquitagnoise ne se repose pas sur les lauriers de ses ancêtres, et cherche toujours à faire la gloire de sa lignée en servant Dieu, le Royaume et le Roy, et ne reste pas dans ses châteaux à jouer aux jeux d'argent, dilapidant sa fortune de la manière la plus immorale qui soit et oubliant tout à fait les hommes qui lui ont été confiés avec son titre. Il faut ajouter à cela que lorsque un homme ou une femme dispose d'un titre aussi honorifique que celui de noble ou de souverain, il peut cesser de s'intéresser de ses intérêts personnels, et peut alors s'occuper de celui des autres, ce qui réduit considérablement la corruption en notre pays.

L'Aquitagne est souvent considérée comme un pays archaïque, pourtant le Royaume produit et dispose de biens issus de la modernité, les utilise, les démocratise... La seule différence que les aquitagnois ont avec les étrangers, c'est qu'ils tiennent à préserver dans le même temps leurs racines ancestrales, en cherchant le juste milieux entre progrès et la tradition, ce qui leur vaut le surnom de traditionaliste. Le progrès est pour nous nécessaire, il permet un certain confort dans la vie de nos compatriotes, mais il n'apporte pas le bonheur. Le bonheur prend sa source dans la mémoire et l'harmonie avec le passé et la religion.

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X- Religion



à remplir
2610

XI- L'art aquitagnois



La littérature


La littérature


Jusqu'en 1543, date à laquelle Charles III le Magnifique, premier Roy de la dynastie des Bourdanaux, a promulgué l'Edit de Gypsolas, seul la Bible et les Evangiles
pouvaient être imprimés en Aquitagne, et uniquement en latin: la Police Inquisitoire des Livres Profanes y veillait, et organisait de sévères répressions contre les imprimeurs illicites.

Seulement, avec cet Edit, non seulement le Roy autorisa la traduction du Livre Saint, mais il leva également l'interdiction d'imprimer: c'est à ce moment là qu'est né la
littérature Aquitagnoise. Ces débuts furent hasardeux, et aucune oeuvre ne se démarque par son originalité ou son bon goût.

La première pièce de théâtre, Le Fédérateur, écrite par Johan de Travertur, fut jouée devant le Roy au Palais Royal. Célébrant le passé glorieux du Roy Philipe IV, elle reçut
un fort engouement de la part de la Cour. Elle est aujourd'hui une des rares pièces inscrites au Chapitre Royal, qui liste les pièces aimées par les souverains Aquitagnois et qui sont de ce fait encore jouées de nos jours. Parmi elles, la célèbre comédie La pelote du cardinal de Charles Charrette (1798) ou encore la tragédie qui fit pleurer la Reine Catherine la Douce, Martyr (1871), de Léon Grosbeta.

Le genre poétique fut probablement importé d'Ambar, et le premier poème à avoir reçu la
reconnaissance littéraire fut l'Ode à la Reine (1643), où le poète André Ducrass fait l'éloge de la Reine Charlotte de Bavoir, et lui jure un amour chaste. Loin d'être rencunié, le Roy lui donna une pension et le fit historiographe de la Couronne, ce qui lui permit de publier en 1654 Les Méloires, biographie célébrant le règne glorieux de son bienfaiteur. Après lui, d'autres poètes Aquitagnoise s'illustrèrent, comme Pierre Montes (1698-1756), Florent de Lomiple (1805-1867) ou encore Jules Trevin (1901-1936).

Le genre romanesque apparaît plus tardivement: il répond à un besoin de lire éprouvé par les classes populaires qui bénéficient depuis 1870 d'Ecoles catholiques gratuites, ce
qui a fortement diminuer l'analphabétisme des ces milieux. Ainsi, dans les années 1900, la littérature se démocratise: elle qui jusqu'alors était réservée au Clergé et à la Noblesse, se diversifie en proposant des romans aux nouveaux lecteurs: la plupart d'entre eux prônent à travers leur intrigues les valeurs catholiques, monarchiques et traditionalistes de la Couronne: les plus célèbres sont Le Blanc et le Jaune, de Théodore Gilbert (1924), L'Etoile bleue, de Jasmine Tapret (1965), et Augustin et Nicolas, d'André Palnotre (1987).


Orfèvrerie
L'orfèvrerie est un artisanat central au sein du Royaume, et une affaire qui trouve ses clients en les personnes de la noblesse et de la famille royale. Malgré cette aristocratisation du marché, certaines firmes ont fait le choix de se rendre accessible aux classes populaires, notamment en ce qui concerne les bagues de fiançailles et les alliances. Souvent fabriquées sur mesure, les pièces sont d'une précision extrême et peuvent être très fournies en pierres précieuses de tout genre.
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