14/06/2013
10:22:57
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Hésitation [rencontre Ptolémaïe-Empire du Nord]

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Estham, 07/09/10, 9h



Hésitation



https://www.civitatis.com/f/austria/viena/guia/palacio-hofburg.jpg

HRP à l'intention du joueur de la Ptolémaïe : Les informations suivantes ne sont pas utilisables par toi, car sont des pensées de l'Empereur. Elles sont écrites à but rp et consultatif et aussi pour me faire des Pts Rp ^^'


Au palais impérial, Maximilien II attendait, avec une certaine nervosité qui ne lui était pas habituelle, la venue de Léonade Colone, le président Ptoléméen. En effet, l'Empire l'avait contacté pour nouer des liens diplomatiques, mais le bémol, était que ce pays pratiquait encore l'esclavage sous une forme amoindrie, mais qui reste tout de même de l'esclavage. Après de plus ample recherche, nous avons également pris connaissance de l'interdiction du tabac, de l'alcool, de la pornographie et de bien d'autre chose. En résumé, la Ptolémaïe s'apparente à un territoire utopique où on vit philosophiquement et seulement d'amour et d'eau fraiche. Cela pique évidemment la curiosité du Ministère des Affaires Étrangères Impériales et de l'Empereur. L'Empire étant un État centralisé, droit, commerçant et démocratique, cela est assez opposé à cet étrange pays. Pays utopique régi par la philosophie et par un grand philosophe qui prend le titre de Centron. Pas de système judiciaire, seulement des médecins qui essayent de soigner ce qui pousse les individus au crime. Pas de prison, mais des "hôpitaux" peuplé de légions de psychiatre pour aider les personnes appelées détenus mais qui sont des personnes sous traitement psycho-médicamenteux. La devise cachée de ce pays pourrait être "shooter les criminels pour qu'ils soient trop dans les vapes pour refaire quoi que ce soit et gavé les de guimauves multicolores jusqu'à ce qu'ils défèquent des arcs-en-ciel". Cependant, l'esclavage vient tacher ce tableau digne d'un épisode des Bisounours. Les retombées internationales d'une entente entre l'Empire et un État esclavagiste serait catastrophique et l'Empereur compte bien mettre cette situation au clair.

Deux possibilités s'offrent à nous : Soit la Ptolémaïe est bien un territoire s'occupant de ses criminels comme des enfants et régis par des lois invisibles relevant de la philosophie et dirigé par un humaniste sage. Soit c'est en faite une dictature sectaire, esclavagiste et anarchique contrôlé par un dictateur se faisant passer pour un philosophe et expérimentant ses phantasmes sociétaux à l'échelle étatique et aussi contrôlée par une Intelligence Artificielle menaçant la liberté de pensée des citoyens à un tel point que l'État a créé un poste officiel pour qu'une personne contrôle la santé mentale des citoyens pour qu'ils ne deviennent pas dépendants de celle-ci.

Par ce flou, Maximilien II a décidé que seuls des relations commerciales seraient envisagées et que l'Empire ne s'engagerait pas diplomatiquement et militairement pour soutenir cette "anomalie". Les ressources naturelles et les grandes capacités informatiques du pays intéressent beaucoup l'Empereur, mais par prudence, les produits informatiques qui seront possiblement importés depuis ce pays seront minutieusement évalué.

La voiture approche et sa majesté s'apprête à aller saluer le "Centron".
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Après un voyage en avion quelque peu mouvementé au dessus de l'Océan, le Centron et ses conseillés, formant la délégation ptoléméenne, arrivent à l'aéroport d'Estham.
Tout le long du voyage, le Centron a discuté avec ses conseillés pour appréhender les possibles oppositions aux relations entre l'Empire et la république. Il a notamment réfléchi à une possible coopération écologique concernant le projet scientifique de fourmilière géante humaine "Hope-City". Il s'est donc aussi penché sur les spécificités ptoléméennes qui pourraient être incomprises ou male interprétées. L'esclavage est volontaire, et concernant les prisonniers de guerre, ils sont suivis psychologiquement pour nous assurer qu'ils ne soient pas trop perturbés par ce changement. Ces individus sont traîtés aussi respectueusement que des citoyens. La différence est qu'ils ne sont pas payés. Mais ils sont logés et nourris, éduqués et entretenus par le propriétaire de leur titre d'appartenant-citoyen. Ils peuvent s'exprimer, comme tout autre individu. Leurs idées sont prises en compte par le propriétaire de leur titre. Qu'y a-t-il de grand mal à ça ? [pense le Centron]. La république est régie par ses citoyens, et tout ce qui touche à eux... il n'y a dans notre république, que j'ai fondé avec eux, rien qui puisse nous faire passer pour des monstres... Et, par ma volonté et l'approbation de tous, l'expression est notre identité.
Le Centron descend de l'avion.
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-Bonjour ! Je suis ravi de vous rencontrer, avez-vous fait bon voyage ? Si vous le voulez bien, nous allons aller dans la salle diplomatique du palais. Celui-ci à était construit il y a 159 ans !

Les dirigeants et leurs diplomates traversèrent de nombreux couloirs et escaliers ponctués des commentaires historiques de l'Empereur. De nombreux tableaux, de nombreuses statues et des salles richement décorées défilent jusqu'à arriver à la salle de la diplomatie appelé "le salon de l'océan" car celui-ci regorge de peintures sur l'histoire navales et la colonisation eurysiennes de l'empire dans les années 1700.
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- Bonjour ! Quelques perturbations, mais rien de très important. Et vous, comment allez-vous ?
Le Centron, qui aime l'art et les belles choses, contemple ce palais étranger à son regard. De quoi l'inspirer pour la réalisation du futur palais des jeux de Kèntronpolis. Il a en revanche des douleurs au ventre... la faim ? ou le stress ? Peu importe, il faut résister, et paraître.
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"Je suis à dire que l'ambassade que nous comptons créer au sein de votre Empire serait là pour être un point de référence local pour les individus intéressés par la Ptolémaïe et sa région géographique qu'est l'Afarée leucytaléenne. Ainsi, les Ptoléméens, et plus largement les Afaréens de notre région, auraient davantage d'intérêts et de sûreté à aller en votre Empire, ce qui développerait vos revenus sur le plan touristique et culturel, ainsi que sur les accords qui seront passés entre les sociétés ptoléméennes et nordistes. L'Ambassade Ptoléméenne en Empire du Nord organiserait des expositions au sein de sa salle des fêtes, ouvertes gratuitement au public, pour présenter l'Histoire, et les oeuvres, ainsi que les institutions ptoléméennes. En cas de conflit, notre ambassade pourra servir de refuge, tant aux Ptoléméens qu'aux Nordistes.
Vos intérêts chez nous en sont au même terme, mis à part le fait que les autorités ptoléméennes n'auront pas besoin de mandat pour accéder à vos bâtiments ! Votre ambassade en Ptolémaïe sera bien plus belle, bien mieux placée, et bien plus digne, que toutes celles que vous avez pu installer dans d'autres pays."
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Bien, alors entrons dans le vif du sujet, qu'attendez-vous de notre collaboration. Personnellement et objectivement, je pense qu'une collaboration économique serait adéquate. Une alliance militaire serait peu probable, je ne vous le cacherai pas. Les tensions militaires entre vous et le Sarranid ne peut pas nous permettre de nous engager avec vous sur ce sujet et de manière diplomatique, je vais aussi être honnête, nous ne nous engagerons pas énormément avant de comprendre tous les rouages de votre pays complexe. Des tensions entre vous et l'ONC depuis votre candidature nous donnent certaines réticences aussi à vous soutenir totalement, j'en suis navré.
En revanche, nous pouvons nous engager économiquement, que seriez-vous prêt à faire à ce sujet ?
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"Sur le plan économique et culturel, à part ce que je vous ai déjà dis, nous pourrions envisager une ligne aérienne entre l'aéroport international Zéüs de Kèntronpolis, et celui de votre choix en vos terres. Par exemple, une ligne reliant notre pays à votre terre afaréenne, ce qui serait plus simple et moins coûteux qu'une ligne entre votre métropole et la nôtre. Nous pourrions aussi envisager l'autorisation d'entrée des compagnies nordistes dans nos ports, et vice-versa. Nous sommes de grands producteurs de blé. Nous avons tout de même une capacité annuelle d'exportation de 15 millions de tonnes. Notre pierre est aussi bien utile, issue des carrières des monts Akakos. Nous nous en servons sur le modèle Inca pour réaliser certaines de nos infrastructures colossales, sur lesquelles nous plaçons donc des bâtiments tout autant de pierre, ou de marbre, ou de béton. Sur le plan culturel, nos compositeurs, nos architectes, et nos scientifiques en tous genres, se feront un honneur de venir échanger avec leurs homologues nordistes."
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L'Empereur hésita un instant à sa réponse et se lança.

-Une ligne aérienne est une bonne idée en effet. Cela stimulerait le commerce de la région. Concernant vos propositions commerciales, j'en suis désolé, mais nous sommes déjà de grands producteurs de blé, mais vos différentes sortes de pierres nous intéresse. Nous sommes de gros producteurs de bois, de textiles, de produits pharmaceutiques, de produits sidérurgiques, de produits affiliés au bois et d'automobile.
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L'Empereur reçu un coup de fil important et s'isola pour l'entendre, il revint et avait l'air froid.

-Je m'excuse infiniment, mais je vais devoir écourter cette rencontre. J'en suis vraiment navré, mais des affaires extrêmement urgentes m'appellent et je crains qu'un nouveau paramètre va handicaper sérieusement notre coopération, j'en suis désolé. Nous vous recontacterons au plus vite afin de tout mettre au clair. Je ne peux que vous inviter à profiter de notre pays encore quelques heures et visiter la ville. Je vous souhaite une excellente journée.



Élément confidentiel inconnu par le Centron :

Un échange diplomatique entre l'Empire et le Milouxitania appris au pays que son allié lui aussi avait de sérieux doutes envers la Ptolémaïe et que ses services secrets lui déconseillait vivement quelques coopérations que ce soit. De plus, les services secrets nordistes ont retrouvé des puces suspectes dans les produits électroniques Ptoléméennes. Ils vont donc faire de nombreux tests et études sur les produits et la société ptolémienne.
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L'empereur devant se retirer, le Centron s'en alla à son tour. Sortant du palais, il reçut un appel de l'autorité de direction de la ville-camp de Sodane.

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