Description Générale de l'Ordre (Histoire, Structure, Effectifs)

Les Rosiques sont un ordre monastique militaire fondé au cœur de l'époque médiévale et étant parvenu jusqu'à nos jours sans connaître d'évolutions majeures. Depuis quelques années, l'Ordre à abjuré le Catholagnisme et embrassé le Volignonisme. Son volignonisme est hétérodoxe (il se nomme dévotisme et il reconnait également comme inspirées, en plus du Canon des Écritures Catholagnaises classiques, un ensemble de documents se composant de chansons de gestes et de coutumiers médiévaux ayant pour objectif d'enseigner le courage et la nécessité de convertir le païen impie (plus de détails sur le dévotisme, ici).

En ce qui concerne leur organisation, celle-ci est équestre autant que monastique : l'Ordre est dirigé par un Grand Maître, lequel dirige entouré des chevaliers qui sont aidés par les écuyers. A cette organisation militaire s'ajoute une aide logistique et pratique que est celle des OMMAS, des moniales combattante qui, depuis peu, se consacrent au renseignement et au soins pour les Rosiques.

En ce qui concerne l'implantation territoriale, l'Ordre n'a pas vocation à demeurer éternellement une structure paramilitaire internationale. Depuis des siècles, elle est souveraine en Märhenie, maintenant qu'elle est chassée par l'Inquisition (structure révolutionnaire) toutes ses pensées sont tournées vers son pays, sa Terre. La où les OMMAS ne voient dans la terre qu'un moyen d'influence mondiale, les Rosiques sont, quant à eux, des personnes radicalement enracinées chez qui les contes et les légendes de leur pays ont presque autant de valeur de contenu révélé.

Contrairement aux OMMAS les Rosiques ne sont que superficiellement des idéologues, car ils se battent avant tout pour leurs traditions et leur mode de vie, en cela d'ailleurs ils ressemblent davantage à Prima, leur protecteur quasi officiel. Justement, parlons de Prima, elle fut leur protecteur et leur sauveur après la chute tragique de Sankt Josef, la capitale de l'Etat de l'Ordre. Quand ils eurent tout perdu et n'eurent plus ni feu ni lieu, Prima les accueillie, les nourrit et leur donner souveraineté sur une place forte et un comté en déshérence.

Il faut dire que les Rosiques font partie de la « Communion Vilignonaise », la partie la plus traditionaliste de l’église Catholagnaise, en schisme depuis les années soixante et les réformes modernistes. Ce qui fait d'ailleurs, qu'en plus de Prima, l'Ordre peut compter sur la sympathie de pays comme l'Aquitagne, l'Ambarrois, la Tchérie et d'autres encore.

Issu d'une famille aristocrate de Gallouèse, Raymond s'est engagé dans l'Ordre des Rosiques par dévotion catholique intégriste, rejetant la tradition catholique romaine pour la tradition catholique impériale. Assez proche de l'ancien Empereur kaulthique Maximilien, Raymond a souvent servi d'intermédiaire entre l'Ordre et l'Empereur. Lorsque l'Ordre a petit à petit commencé à adhérer au Dévotisme, Raymond a affirmé rester loyal à la tradition catholique impériale. Lorsque l'Empereur kaulthique est entré en guerre contre l'OTSK, Raymond a cependant admis que le Catholicisme impérial était déclinant et corrompu par la politique, rejoignant ainsi les Dévoués, tout en restant pour autant assez modéré. Il se présente comme le premier opposant à Benjamin au sein de l'Ordre, mais les deux hommes sont parvenu à maintenir une entente cordiale le temps de régulariser la situation de l'Ordre après son départ de Mährenie.

Frère d'Adalbert von Kirchstein, comte kaulthique de Tisbruch, Alexander est à l'origine de la conversion de l'Ordre des Rosiques au Dévotisme. Très influent, Alexander a réussi à faire pression sur les Chevaliers et le Grand Maître pour les convaincre que le Catholicisme impérial tendait à dévier de la vraie Foi, et ne reconnaissait pas la vraie interprétation de la Bible, celle de Saint Berthold (cf. ici). Adalbert est vieux, et mourant, et ne participe plus vraiment aux combats armés rosiques. Il participe plutôt à l'organisation de la vie religieuse au sein de la communauté.

Membre de la famille impériale kaulthique, Andreas subit cependant, comme ses autres parents, une censure perpétuelle en Kaulthie : en effet, la famille impériale a toujours tenté de présenter sa dynastie comme une ligne directe, et a souvent rendu discrètes et silencieuses les branches cousines de la famille. Andreas n'a donc d'impérial que son nom de famille, et a toujours été un membre dévoué des Rosiques, sans jamais prétendre à quoique ce soit au nom du sang. Andreas est d'ailleurs un personnage plutôt charismatique, que les Rosiques envoient souvent diriger les mission d'évangélisation.

Autre stratège rosique avec Simon, Erwin est cependant assez mis à l'écart du reste des Chevaliers pour sa tentative d'assassinat ratée d'un autre Chevalier, Thomas, pour une histoire personnelle jamais explicité publiquement par l'Ordre. Aujourd'hui, Thomas est mort lors de l'assaut kah-tanais de Sankt Josef, et Erwin a décidé de prier chaque soir pour implorer le Pardon quant à ses mauvais desseins vis-à-vis de Thomas.

Armin est le Maître des Espions de l'Ordre des Rosiques, et a juré devant ses confrères vouloir anéantir la menace du "Prince de Mährenie" (une affaire top secrète, récemment découverte par les Kah-tanais https://geokratos.com/?action=viewTopic&t=2947&p=0#m17835). Armin s'est d'abord opposé à un départ de la Mährenie, avant de finalement accepter. Il compte désormais réorganiser son réseau d'espion pour l'élargir aux quatre coins du monde, et le mettre au service de l'Ordre. Armin a pour nouvelle mission de développer un réseau d'espionnage fort en Prima, mais qui soit dissimulé du Roi de Prima.

Leon Scholz est l'ancien "Gardien du Savoir" de l'Ordre, et était chargé de protéger les ouvrages, les artéfacts et le Trésor des Rosiques. Présent à Sankt Josef lors de l'assaut kah-tanais, il lui a été ordonné de fuire en camion avec les objets les plus importants de la Forteresse de Sankt Josef. Scholz avait aussi avec lui plusieurs disques durs avec de nombreuses données appartenant à l'Ordre. Mais il a été intercepté par les Kah-tanais, et son camion a explosé. Erudit passionné, Scholz est entré dans une dépression, dépourvu de l'objectif qui a rythmé toute sa vie jusqu'alors.

Ancien militant ultra-nationaliste (voire fasciste) kaulthe, Matthias a rejoint l'Ordre juste avant la guerre. Assez vite devenu Chevalier pour sa dévotion envers l'Ordre et sa capacité à mener et organiser les troupes rosiques, Matthias est cependant objet de méfiance au sein des Chevaliers, jugé trop politique.

Paul est le second diplomate de l'Ordre, après Elvis. Maitrisant parfaitement de nombreuses langues, Paul remplace souvent Elvis lorsque la situation est délicate et qu'il faut éviter d'utiliser un traducteur tiers. De plus, Paul suscite la confiance au sein de l'Ordre, auquel il a toujours été loyal. Paul est souvent neutre dans les conflits internes.

Augustin est un membre dévoué de l'Ordre, qui s'occupe souvent des missions d'évangélisations et de l'organisation des messes. Il est responsable de la communication avec les organismes dévotistes à travers le monde. Cependant, parallèlement à cela, Augustin a la réputation au sein de l'Ordre d'avoir une histoire romantique avec une Mährenienne de Sankt Josef. Augustin l'a toujours nié, et réaffirme souvent son voeux de célibat devant les autres membres.

Doyen de l'Ordre, Hubert a longtemps été le favori pour la succession de Lukas Meier. Cependant, depuis quelques années, Hubert affirme ne pas vouloir de la place de Grand Maître, étant trop vieux pour cela. Désormais, Hubert se concentre surtout sur le commandement des 100 frères d'armes qu'il dirige en tant que Chevalier, et qui sont connus pour constituer la meilleure "escouade" de l'Ordre.