28/06/2013
00:13:57
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Un vent chaud-frois de paix et de liberté

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RENCONTRE FJØLLSKOT - MILOUXITANIA


L'avion qui venait de décoller il y a cinq heures d'Ilios en partance pour le Fjøllskot était d'un confort inimitable, presque honteux pour la Présidente Fédérale. A quoi bon tant de coussins et de rembourrages en tout genre pour un trajet de cinq heures et demie ? Cela passait pour le vin qui coulait à flot. La Présidente Fédérale buvait du vin depuis son plus jeune âge et le goût inimitable du millésime milouxitan enchantait toujours autant les papilles présidentielles.
La Présidente Fédérale n'était pas accompagnée, pour la première fois depuis son investiture, de Mme. Pouzoles. Sa fidèle alliée était restée au pays, et pour causes les nombreux troubles que vivait le Milouxitania ces derniers temps. Les sujets de travail étaient nombreux, et elle travaillait d'arrache-pied avec Mr. De Pezenas.
Le copilote annonça l'arrivée imminente de l'avion. En ce mois de septembre où les températures atteignaient encore régulièrement les 30 degrés, les températures s'annonçaient beaucoup plus fraîches, dans ce pays situé si au nord que la Présidente, par simple tranquillité d'esprit, avait emporté un manteau rembourré. Jamais la Présidente n'avait mise les pieds en Aleucie, et jamais aussi au nord. Ce voyage l'excitait beaucoup, car les représentants fjøllskotiens se montraient particulièrement réceptifs.
l'avion entama une longue descente jusqu'à atterrir sur le tarmac de l'aéroport de Trøniebourg. Les portes s'ouvrirent, et la Présidente constata que les températures n'étaient pas aussi froides qu'elle le craignait, même si le manteau était de mise.
Les Fjøllskotiens étaient décidément des gens très accueillants, la preuve était devant elle. La Première Ministre et le Ministre des Affaires Etrangères avec qui elle s'était beaucoup plu à écrirez. D'autant plus que son intelligence n'avait d'égal que son charme. La Présidente cligna trois fois des yeux pour se ressaisir, et s'avança jusqu'aux deux représentants en leur adressant ces mots :

Madame, Monsieur, quel plaisir pour moi de venir ici. J'attendais avec impatience cette rencontre !
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Lisa Andys, la première ministre ainsi que son ministre des affaires étrangères, Elias Osland s'approchaient de la porte de l'avion qui venait de s'ouvrir. La présidente fédérale descendait de son avion. La foule était tellement excitée par cette rencontre qu'ils durent d'approcher pour s'entendre.

"Bienvenue en Aleucie !"

Dit la première ministre.

"C'est le jour le plus chaud du mois, l'hiver arrive plus vite que l'on ne le pense, il semble que vous nous apportiez le soleil depuis votre pays !"

Ajouta Elias Osland.

Ils invitèrent ensuite Aurelia Culio à monter dans la voiture qui les mèneront au Lovhus.
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Le Fjøllskot tenait sa réputation de pays moderne et chaleureux. La voiture, dont le confort n'était même plus comparable à l'avion privée de la Présidente Fédérale, avançait dans des avenues aussi belles que différentes de celles d'Ilios, avec des bâtiments si colorés que le sourire venait naturellement aux lèvres de la Présidente.
Alors qu'ils arrivèrent devant le Lorhus, splendide bâtiment éléphantesque, la Présidente sortit du véhicule en adressant ces mots :

Et bien, mon cher, ma chère, quelle ville splendide ! Je reviendrai sans doute visiter un jour. Ceci dit, je vous suit.
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Un sourire s'esquissa sur les lèvres des représentants fjøllskotiens. La femme Milouxitane était émerveillée de la beauté du Lovhus et par la ville. Une fine bruine vint recouvrir d'eau le sol et les bâtiments, découvrant ainsi de magnifiques reflets lumineux. Ils rentrèrent dans le Lovhus. Les grandes portes de l'hémicycle étaient ouvertes, et c'est par là que le reste du gouvernement Fjøllskotien sortit. Ils allèrent s'installer dans la grande salle et commencèrent à discuter.

"Bon, nous devons parler du projet UNIL, quand l'annoncer, où signer la charte etc..."
Questionna la première ministre.
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La Première Ministre ne tournait pas autour du pot. Cela se voyait qu'elle s'impatientait à parler du projet UNIL. Mme. Culio appréciais ça, et répondit à son interlocutrice :

Très chère, en ce qui concerne l'UNIL, nous voudrions d'abord discuter des enjeux d'une telle organisation. Tout est en bonne voie, plusieurs pays ont répondu à l'appel, de tous les continents. Ce dernier point est très bénéfique.
Je pense qu'en ce qui concerne la rédaction de la charte, une autre rencontre avec tous les états disposés sera de mise. Je vous propose de faire cette même rencontre chez nous. En plus d'avoir l'occasion de découvrir notre beau pays, vous pourrez enfin vous aventurer dans cette partie de l'Eurysie. Votre sécurité sera, bien évidemment, assurée. Mais commençons par discuter des principales choses concernant le projet UNIL. Pour commencer, nous avons une condition irremplaçable : aucun pays membre de l'ONC, de l'UNCS ou de l'UMT ne sera autorisé à être membre de l'UNIL. Nous pourrons possiblement créer à l'avenir un statut de partenaire, nous y viendrons en temps voulu.
Concernant le reste, je pense que nous devons mettre l'accent sur des thèmes importants tels que la paix, le commerce, la diplomatie, la liberté, la démocratie. Tout pays et toute organisation a ses termes qui lui sont raccrochés, cela permet aux gens de se faire une idée plus rapidement. Par exemple, en ce qui concerne votre pays, je le raccroche tout de suite aux termes de froid, de démocratie, d'écologie. C'est un peu comme une publicité !
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Le gouvernement discuta durant quelques heures avec Mme Culio afin de définir le pour et le contre de chaque propositions. Ses idées étaient parfaitement conformes à ce que les ministres fjøllskotiens attendaient. Lorsque tout fut finit, les larges portes s'ouvrirent pour laisser les individus passer. Lorsque la première ministre, le ministre des affaires étrangères et Mme Culio sortirent ils furent éblouis par le dernier grand soleil de l'année avant le long et rigoureux hiver. Ils prirent la voiture pour aller à l'aéroport de Trøniebourg, Frȩdåðe (havre de paix en Fjøllskit, ancienne langue parlée ici). A leur sortie, des civils agitaient des drapeaux milouxitans en guise de signe d'amitié avec le pays, ce qui eut le don de faire sourire la Présidente Fédérale. Elle est montée dans son avion, et on aurait pu voir s'esquisser une expression triste, comme si elle aurait voulu rester un peu plus longtemps dans ce pays. Elle s'installa à son siège et l'avion ne tarda pas à partir.
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