Création de pays : GRISOLIA
Généralités :
Nom officiel : Principauté de Grisolia
Nom courant : Grisolia
Gentilé : Grisolien, Grisolienne
Inspirations culturelles : Italiennes
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Italien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Français
Drapeau :
Devise officielle : Fratelli di Grisolia, su qualsiasi isola !
Hymne officiel :
Capitale : Torri
Population : 35 000 000 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays : Grisolia est une nation composée de deux grands territoires et de trois petites autres provinces. Le peuple grisolien est né dans la péninsule montagneuse de Blonvilia, au Nord de l’Afarée. Il s'agit d'un peuple leucytaléen cultivateur de fruits, principalement d'oranges. La majorité de la population se groupe sur les côtes. Grisolia tire son nom de la dynastie qui est toujours au pouvoir aujourd'hui, initiée par le Prince Aurelio di Grisolia au VIIIe siècle. Très vite, la population a voulu s'étendre sur le continent eurysien, poussée par des motivations commerciales. De plus, la population grisolienne de base est de culture eurysienne. Les premiers colons grisoliens étaient issus du Sud de l’Eurysie et se sont installés sur les côtes peu peuplées de l’Afarée pour profiter des riches ressources qui les composaient.
Le territoire de base de Grisolia est la péninsule de Blonvilia, caractérisée par la présence d’une montagne surplombant la mer. La capitale Torri est construite sur le littoral, protégée par la montagne qui a longtemps permis aux Grisoliens de résister aux invasions. Ce territoire est de climat méditerranéen et s’est légèrement étendu au cours de l’histoire (il n’était initialement composé que de la province 31620).
Au Xe siècle, les Grisoliens ont soummi les tribus des Coltori, groupes infédérés et peu développés cultivateurs de vin du Sud de l’Eurysie. Le savoir-faire commercial des Grisoliens s'importe rapidement chez les Coltori et la vigne devient le second pilier de l'économie grisolienne, avec l'oranger. Une marine importante et efficace est nécessaire au commerce de ces produits agricoles. Beaucoup de chevaux y sont présents, constituant une part importante de l'activité nationale d'aujourd'hui (courses, dressage, etc). Même si Coltori était initialement peuplée de slaves, ces derniers ont subi une certaine acculturation sur le littoral. Toutefois, la culture slave reste importante dans le Nord de ce territoire aujourd'hui appelé Coltori, ce qui a été la base de nombreux conflits internes depuis des siècles.
Au cours du XVe siècle, la province du Ieri a été annexée au royaume de Grisolia, permettant de joindre deux océans et d'ouvrir la voie vers le Nazum. La construction d'un canal a été amorcée afin de concrétiser ces velléités pécuniaires, mais une sanglante guerre civile empêcha le projet de se finaliser. Il s'agit de la guerre des Sabres Blancs qui vit s'opposer la monarchie déclinante à des moines de la montagne Blonviliane. Une fois la guerre terminée et les moines vaincus par le Prince, celui-ci ne continua pas le projet de canal dans le Ieri qui s'était autonomisé le temps de la guerre. Des ports sont cependants présents des deux côtés de la province, permettant de commercer avec les peuples alentours. Le Ieri est très peu peuplé.
Les deux provinces de Prolinio (Aleucie de l'Est) et de Baudouinio (Afarée de l'Ouest) ont été conquise sous le règne de Olivio Ier. Prolinio a été conquise de manière très pacifique puisque peu de personnes y habitaient. Les liens commerciaux ont longtemps été entretenus, si bien que les habitants ont accueilli favorablement l'établissement d'une domination grisolienne sur les lieux. Quant à Baudouinio, elle fut conquise au prix d'un nombre de morts considérables. Les peuples arabes qui y vivaient ont longtemps combattu les autorités grisoliennes mais ont été matés dans le sang. Le peuple a été mis au pas et la plupart de la population est aujourd'hui d'origine grisolienne. Très peu de revendications identitaires sont présentes aujourd'hui.
Grisolia compte donc 5 régions : la péninsule de Blonvilia en Afarée du Nord, Coltori sur le continent eurysien, Ieri à la limite de l'Eurysie et de l'Afarée, Prolinio en Aleucie de l'Est, et Baudouinio en Afarée de l'Ouest.
La Principauté s'attache à l'implantation du sentiment national dans tous ses territoires, aussi éloignés soient-ils.
Torri, située sur la côte de la péninsule de Blonvilia, est la capitale de Grisolia, mais il ne s'agit pas de la ville la plus peuplée (environ 3 millions d'habitants). Orta, sur la côte de Coltori, occuppe cette place avec près de 7 millions d'habitants.
Mentalité de la population : Les Grisoliens sont de nature très aventureuse, aimant commercer avec le monde entier, ce qui se perçoit dans la construction du pays au fil des découvertes des marins.
Le peuple grisolien est aussi doté d'un sens de la famille très poussé, incarné par la famille royale. Traditionnellement, les villes sont organisées en clans familiaux. Les entreprises sont la plupart du temps possédées par une seule famille. Les membres d'une même famille sont très proches et s'entraident toujours. Un certain équilibre existe entre les quelques familles importantes de la nation, qui se partagent l'économie.
Même si la famille est placée avant toute chose, les Grisoliens ne sont pas dénués de patriotisme. Ils sont très attachés à la figure du Prince.
La population est très attachée à son patrimoine naturel d'une rare beauté.
Place de la religion dans l'État et la société :
La majorité de la population est catholique, rattachée à la Papauté de Catholagne. Le Prince l'est aussi mais la religion est radicalement dissociée du pouvoir politique bien que le catholicisme soit omniprésent dans les valeurs du peuple, l'art ou encore l'architecture. La pratique de la religion, le catéchisme ou le scoutisme ne sont plus obligatoires depuis XXe siècle, ce qui laisse une certaine liberté de culte à la population.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Le Prince dispose de la majorité du pouvoir exécutif, législatif, et judiciaire, mais il est secondé par le Conseil des Marquis. Ce dernier est composé de 20 personnes élues au suffrage universel direct tous les trois ans. Tous les citoyens peuvent se présenter à ces élections, mais les candidats sont le plus souvent issus de partis politiques formés, organisés, et très implantés dans les différentes villes du pays. Le Conseil des Marquis se réunit après une décision du Prince et votent pour l'approuver ou la rejeter. Si la décision princière est rejetée, le Prince peut la modifier et la reproposer au Conseil jusqu'à deux fois. Si la deuxième proposition est rejetée, le Prince utilise la Domanda Principesca, référundum auquel toute la population se doit de répondre par oui ou par non.
La succession se fait par hérédité, et les femmes peuvent régner. À la mort du Prince actuel, son enfant le plus âgé prend le trône.
Il n'y a pas de ministres et la diplomatie est gérée par le Prince.
Principaux personnages :
Ludovico XIV : Prince de Grisolia depuis 2001, 42 ans
Camelia di Grisolia : Princesse de Grisolia, femme du Prince
Alfonso di Grisolia : Fils aîné du Prince, 18 ans
Silvana di Grisolia : Fille du Prince, 15 ans
Carolina di Grisolia : Fille du Prince, 8 ans
Agabio Fabri : Chef du Parti Conservateur
Penelope Favia : Cheffe du Parti Centriste
Manilio Turi : Chef du Parti des Travailleurs
Vladimiro Latini : Chef de la famille des Latini, spécialisée dans la culture d'oranges sur l'île de Blonvilia
Romero Visco : Chef de la famille des Visco, spécialisée dans la production de vin sur Coltori
Giulio Vilardo : Chef de la famille des Vilardo, spécialisée dans le commerce maritime
Leopardo Marano : Chef de la famille des Marano, spécialisée dans l'élevage de chevaux
Politique internationale :
Grisolia est très ouverte commercialement et peut échanger avec toutes les nations du monde. Cependant, la politique migratoire de Grisolia est assez fermée actuellement, afin d'éviter la surpopulation et l'étalement urbain, dans un but de préservation de la nature grisolienne. Malgré un passé colonialiste intense, la Principauté est aujourd'hui très pacifiste et attachée à la conservation de la paix dans ses territoires éloignés.
