24/06/2013
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République Sociale du Prodnov |.wiki|

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Le Prodnov ou RSP, en forme longue la République Sociale du Prodnov, est un pays d'Eurysie orientale bordant l'océan du nord, frontalier de la Soynaria à l'est et à l'ouest, du Vogimska au sud est et de la république Libre du Prodnov ou république de Staïglad au sud ouest. La République Sociale succède au Prodnov en 2006, à la suite d'une guerre civile divisant le territoire en plusieurs parties.

Le pays, vaste plaine au climat principalement continental et océanique sur son front de mer est majoritairement couvert de landes (50%), de marécages (10%) et de forêts (40%), dont une forêt primaire. Les principales richesses du pays, au sous-sol pauvre, sont l'agriculture, le gaz et l'industrie, héritée de son passé communiste. Comme beaucoup de nation du socialisme réel, le Prodnov demeurera longtemps fermé au commerce avec les pays capitalistes et féodaux, bien qu'il ne s'interdise pas de faire des échanges avec les autres pays communistes, de manière régulée et planifiée. Le port de Peprolov, unique port industriel du pays, avait pour fonction de servir de sas commercial à la région en assurant la liaison avec Staïglad par le canal de Sever.

La République Sociale du Prodnov est peuplée de 5 373 273 habitants en 2010. Les Prodnoviens vivent majoritairement en milieu urbain ; les plus grandes villes du pays sont Peprolov-centre et Peprolov-port (la capitale), Bridjesko (où furent commis les massacres conduisant à la guerre civile) et Karabanovo (qui sert port militaire à la région de Galkovine).

Le pays fait partie du foyer d'origine des langues slaves. Son territoire est indépendant depuis plusieurs siècles, sans interruption entre la période tsokiste et la période communiste. Pendant cette dernière, le Prodnov participa à des alliances régionales fortes entre républiques populaires communistes, la Lutharovie et le Vogimska qui se disputent malgré tout l'hégémonie politique dans la région. Unis par leur slavité et grâce aux échanges commerciaux et humains, ces pays partagent une langue et une culture proche qui rend possible l'intercompréhension.

Le Prodnov est le premier pays de la région à opérer un tournant socialiste (fait notable : par le réformisme) et ce au XVIIIème siècle, ce qui en fait l'une des matrices potentielles de ce courant avec le Grand Kah. Il contribuera plus tard à soutenir les révolutions communistes de ses proches voisins lutharoviens et vogimskans au XIXème et XXème siècle. En 1864, sur les conseils des théoriciens communistes, Sergaireil Manachivré le Chef Suprême du Prodnov, rompt avec le socialisme démocratique pour adopter la doctrine marxiste-krupinisme alors en plein essor et transforme le Prodnov en un régime communiste autoritaire.

Ce régime tiendra jusqu'en 2006 et aux évènements de Bridjesko, menant à la destitution du Chef Suprême de l'époque, Lavrov Slava, par Viktor Kuklin. Celui-ci sera cependant à son tour renversé par un coup d'Etat qui mettra fin au communisme et à la fracturation du pays en quatre : Staïglad, Nazakraine, Galkovine et Peprolov suite à la guerre civile prodnovienne et les accords de Nevskigorod.
Staïglad deviendra ensuite la République Libre du Prodnov, Galkovine (sous mandat lutharovien) et Peprolov (sous mandat albien) s'uniront pour fonder la République Sociale du Prodnov.

Historiquement, le Prodnov a établi rapidement un système d'Etat providence et d'économie planifiée. Si le pays a toujours été plutôt pauvre en comparaison de ses voisins, il parvient au début du XXème siècle à éradiquer la misère grâce à des politiques sociales et redistributives généreuses. Le taux de sans abris tombe en dessous des 2% en 1920 et la mortalité infantile reste, encore aujourd'hui, l'une des plus faible du monde. Le pays n'en reste pas moins une dictature à parti unique où l’ascension sociale n'est permise qu'en adhérant au parti communiste du Prodnov. Jusqu'à la guerre civile, il y est littéralement impossible de s'enrichir individuellement et des dynasties de bureaucrates s'installent durablement au pouvoir.

Après 2006, les différentes régions du Prodnov suivent des destins différents grâce à des stratégies radicalement contradictoires. Sous mandat de l'ONC, la RLP financiarise massivement son économie et essaye d'attirer les investisseurs étrangers en démantelant les secteurs nationalisés sous le communisme. Le pays connait plusieurs poussées de croissance ponctuées de périodes de stagnation. Une part conséquente de la politique intérieure de la RLP se consacre à accompagner la transition du communisme vers une économie de marché et à sécuriser un territoire enclavé. La RSP adopte pour sa part une stratégie mixte : après une année de flottement électoral, elle choisit renouer avec un Etat social fort et une bureaucratie d'Etat omniprésente. Elle doit toutefois composer avec la constitution imposée par le mandat pharois et la libéralisation de certains secteurs d'activités nécessaire à la survie économique du pays. Soutenue à bras le corps par l'économie du Syndikaali en échange de monopoles accordés aux entreprises pharoises, le gouvernement Malyshev revendique l'héritage communiste du Prodnov et du régime précédent, tout en tentant d'opérer un syncrétisme politique entre république populaire et régime parlementaire.

Entre 2006 et 2009, la RSP et la RLP participent à une escalade de tensions dont la construction d'un mur à la frontière par le régime capitaliste et les revendications de la RSP sur l'espace maritime prodnovien débouchent, en 2009, à l'entrée en guerre des deux régimes, sous le nom de guerre de réunification du Prodnov.


Sommaire

  • Géographie
  • Géographie du Prodnov
  • Géologie du Prodnov
  • Faune du Prodnov
  • Flore du Prodnov
  • Histoire
  • Les premiers peuples
  • Influences albiennes et scandinaves
  • Le Prodnov tsokiste
  • Époque moderne
  • L'expérience du socialisme démocratique
  • Le Prodnov communiste
  • La tentative de coup d'Etat des Généraux et les réformes Peletcheko
  • L'ère des communismes slaves
  • La concurrence du modèle capitaliste
  • La période Gwepolosk Belleski et l'âge de la paix
  • La succession de Belleski
  • La guerre civile de 2006
  • La République Sociale du Prodnov
  • La guerre de réunification de 2009
  • Politique
  • Economie
  • Démographie
  • Culture
  • Religion
  • Gastronomie
  • Théâtre & cinéma
  • Catégorie:Liste de personnalités prodnoviennes
  • Membres du gouvernement du Prodnov
  • Groupement Militaire de Défense et d'Offense
  • Personnalités publiques notables du Prodnov
  • Anciens dirigeants du Prodnov
  • Artistes notables du Prodnov
  • Chercheurs et philosophes notables du Prodnov

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Le Prodnov est un vaste territoire situé dans une région boréale, caractérisé par un climat froid et des paysages dominés par la taïga, une vaste étendue de forêts boréales de conifères au nord, et de feuillues caducifoliées tempérées au sud. Cette région s'étend sur de vastes plaines et collines, présentant une topographie douce et ondulée. Au nord du Prodnov s'étend l'océan du nord, son unique accès à la mer.


Géographie de la région Prodnov :

Forêts de taïga : Le Prodnov est principalement couvert par d'immenses étendues de taïga, composées de conifères tels que le pin sylvestre et maritime, le bouleau du Prodnov et le sapin pectiné. Ces forêts denses et résineuses abritent une grande variété de plantes et d'animaux adaptés à ce climat spécifique. Au sud du pays, on trouve d'avantage de forêts feuillues caducifoliées.

Marécages et tourbières : Les marécages ponctuent le nord de la région du Prodnov Prodnov. Ils sont alimentés par les précipitations abondantes et la faible évaporation dans cette région. Les marécages du Prodnov abritent une végétation spécifique, telle que la sphaigne et le saule des marais, et servent d'habitats importants pour de nombreuses espèces animales et végétales adaptées à ces conditions humides.

Océan du nord : L'océan du nord borde le Prodnov au nord dont il constitue une frontière naturelle en même temps d'une fenêtre sur l'internationale grâce au commerce maritime. Bien qu'il partage les caractéristiques des océans gelés, l'eau ne gèle pas aussi bas et permet la création d'écosystèmes moins restreints que dans les zones polaires. Avec ses eaux froides et son littoral rocheux parsemé d'îlots, il arrive fréquemment que des restes d'icebergs dérivent vers les plages lors de la fonte des glaces au printemps. La côte prodnovienne qui forme comme une cuvette tend à retenir les courants marins qui descendent des glaciers septentrionaux et a un impact majeur sur la vie marine et les écosystèmes côtiers du Prodnov.


Géologie de la région Prodnov :

Relief doux : La topographie du Prodnov est généralement douce, caractérisée par des plaines et des collines de faible altitude. Ces formations géologiques ont été façonnées par l'érosion, les mouvements glaciaires et les dépôts sédimentaires au fil du temps.

Sol acide : Les sols du Prodnov sont généralement acides en raison de la décomposition lente des aiguilles de conifères et de l'accumulation de matière organique. Cela influence la végétation qui s'est adaptée à ces conditions spécifiques, telles que les espèces de mousses, de lichens et de conifères qui prospèrent dans les sols acides. Depuis le milieu du XIXème siècle, le Prodnov doit faire face au défi de la pollution de ses sols et cours d'eau dû à l'industrialisation rapide de la région et les faibles normes de protection environnementale. La moindre utilisation des pesticides et engrais chimiques dans l'agriculture, en raison de la réticence du Prodnov à importer des produits de l'étranger pour le fonctionnement de ses secteurs stratégiques, compense heureusement cette situation en bornant la pollution aux alentours des zones industrielles.

Plages de sable : Majoritairement, les parties du littoral du Prodnov sont composées de plages de sable, formées par l'action des vagues et des courants. Ces plages sont composées de sable fin et offrent des habitats pour diverses espèces marines, telles que les mollusques et les crustacés.

Plateau continental : L'océan du nord au large du Prodnov présente un plateau continental, une zone peu profonde située entre la côte et les eaux plus profondes de l'océan. Cette zone abrite une variété d'espèces marines, y compris des poissons, des crustacés et des algues.


Dans l'ensemble, le Prodnov présente un paysage caractéristique de la taïga, avec ses vastes forêts de conifères, ses marécages et ses tourbières. Cette combinaison d'écosystèmes crée une biodiversité unique, avec une adaptation particulière des espèces végétales et animales à la rigueur du climat et aux caractéristiques géologiques de la région.


Faune de la région Prodnov :

Loup du Prodnov : Prédateur emblématique des forêts du Prodnov, le loup est bien adapté à la chasse dans ces vastes étendues boisées. Il a à une époque été considéré comme une menace pour les communautés villageoises et, bien que son impact soit largement surestimé, il a fait l'objet de plusieurs campagnes d'extermination au XIX et XXème siècle. Aujourd'hui considéré comme une espèce en danger, le gouvernement Malyshev réfléchirait à le réintroduire progressivement dans certaines zones de forêts pour réguler la population de sangliers.

Élan du Prodnov : Le plus grand membre de la famille des cervidés, l'élan est un herbivore emblématique des forêts du Prodnov. Il se nourrit de feuilles, de pousses et d'écorce d'arbres. Bien que le commerce des peaux, des bois et de la viande ait été délaissé par le régime communiste précédent, l'élevage des élans a toujours permis aux communautés agricoles d'obtenir des compléments de revenu grâce au troque. Un marché noir toléré tacitement par l'administration précédente, et que le gouvernement Malyshev a annoncé vouloir remettre au goût du jour dans son plan de revitalisation culturelle régionale slave.

Ours brun : L'ours brun est le plus grand prédateur qui se trouve dans les forêts du Prodnov. Emblématique de la région, ul se nourrit principalement de végétation, de fruits, de noix et de baies, mais peut également chasser de petits animaux. L'ours brun joue un rôle important dans l'écosystème en tant que régulateur des populations de proies et en dispersant les graines à travers ses excréments. Espèce menacée, on dénombre un certain nombre d'accidents (quoique en baisse) chaque année. En 2009, les attaques d'ours avaient fait trois morts.

Grand sanglier : Le sanglier est un animal robuste et adaptable, souvent présent dans les forêts et les zones de landes du Prodnov. Il se nourrit d'une variété de matières végétales, y compris des racines, des tubercules, des glands et des insectes. Les sangliers jouent un rôle écologique en remuant le sol et en dispersant les graines grâce à leur comportement de fouissage. Sa prolifération dû à la baisse du nombre de ses prédateurs en fait une gêne pour l'agriculture de sorte que le gouvernement précédent a autorisé leur chasse sans quotas. Sa viande, bouillie ou faisandée, entre dans la composition de plusieurs plats traditionnels.

Renard (roux et boréal) : Bien adapté aux forêts et aux landes, le renard du Prodnov est un prédateur opportuniste se nourrissant de petits mammifères, d'oiseaux et de fruits. Deux espèces de renards cohabitent au Prodnov : le renard boréal, caractérisé par sa fourrure blanche, qu'on trouve au nord et dans les régions côtières où les courants de l'océan du nord favorisent les chutes de neige et le gel à certaines périodes de l'année. Le renard roux se trouve quant à lui d'avantage à l'intérieur des terres, dans les vastes zones de forêt. Sa fourrure est prisée pour les chapkas.

Cerf élaphe : Herbivore gracieux, le cerf élaphe est présent dans les forêts du Prodnov, où il se nourrit d'herbes, de feuilles et de bourgeons. Plus farouches que les élans, l'élevage des cerfs a toujours été marginale au Prodnov, d'autant que son existence est menacée par la déforestation. Comme une réinvention des anciennes traditions féodales, la chasse au cerf a longtemps été une activité privilégiée des hauts fonctionnaires communistes et utilisé comme une récompense pour services rendus.

Hibou grand-duc : Oiseau nocturne, le grand-duc du Prodnov se niche dans les forêts et les falaises rocheuses, chassant principalement des petits mammifères. C'est le plus grand prédateur ailé de la région. Bien inoffensif pour les êtres humains, ses hullulements lugubres en ont fait un sujet de légende depuis la nuit des temps.

Loutre du Prodnov : Cette espèce de loutre est bien adaptée aux rivières, aux marécages et aux lacs du Prodnov, où elle se nourrit de poissons et d'autres animaux aquatiques. Menacée par la pollution des cours d'eau, elle est aujourd'hui en danger en raison de la surutilisation des fleuves et rivières pour l'industrie. La pêche en eaux douces est également une menace pour son habitat, les humains empiétant régulièrement sur son espace vitale. Animal sympathique pour l'être humain, Gwepolosk Belleski en avait apprivoisé deux.

Chauve-souris noire : Les forêts du Prodnov abritent une diversité de chauves-souris, qui jouent un rôle essentiel dans la régulation des populations d'insectes. L'agriculture peu intensive du Prodnov a permis la préservation de son bocage et de ses haies qui sont l'habitat naturel privilégié de ces animaux. Les chauve-souris ont assez bonne réputation, notamment parce qu'elles chassent les moustiques que l'on trouve en quantité agaçante dans les zones marécageuses.

Grue : Les marécages et les landes du Prodnov sont des zones de nidification importantes pour cette espèce de grue, qui se nourrit de petits animaux et de végétation aquatique. Oiseaux élégant, elles participent à la régulation des populations de grenouilles ce qui leur a valu d'être chassées par les habitants de ces régions qui en faisaient commerce.

Castor du Prodnov : Les rivières et les marécages du Prodnov sont habités par des castors qui construisent des barrages pour créer des étangs et se nourrissent principalement d'écorce et de jeunes pousses d'arbres. Au Moyen-Âge, le commerce de leur fourrure a été l'un des secteurs économiques les plus rentables de la région et une tradition de trappeurs s'est implantée, laissant ici et là des traces dans les blasons historiques. La chasse au castor réapparait régulièrement dans l'histoire du Prodnov, y compris au cours des derniers siècles, lors des périodes de disettes. Elle est un apport de protéines carnées et de fourrures bienvenue pour les communautés paysannes, qui sont souvent le parent pauvre des politiques de redistribution socialistes, en raison de leur éloignement des centres urbains et des circuits de distribution.

Phoque commun : Présent dans l'océan du nord, le phoque du Prodnov est bien adapté aux eaux froides. Il se nourrit de poissons et utilise les îlots rocheux pour se reposer et se reproduire. Autrement plus chère et douce que la peau des castors, la fourrure de phoque sert depuis longtemps à la confection des chapkas et manteaux de fourrure de l’intelligentsia. Bien que sa chasse soit devenue bien moins intéressante avec l'apparition de politiques d'élevage industriel, elle peut permettre au commun, s'il a les compétences pour tanner le cuir, de s'habiller avec élégance.


Flore de la région du Prodnov :

Pin du Prodnov : Espèce de pin bien adaptée aux sols acides et sableux des landes du Prodnov, avec ses aiguilles persistantes et ses cônes résineux. On s'en sert depuis longtemps dans l'architecture, bien qu'il ait été remplacé par le béton depuis le début du XXème siècle.

Bouleau nain : Petite espèce de bouleau qui pousse dans les marécages et les tourbières du Prodnov, offrant un habitat important pour la biodiversité locale. Son bois constitue la majeure partie du bois de chauffe pour les communautés paysannes et les habitants des bordures de forêts.

Saule des marais : Ce saule nain pousse dans les marais et les bordures de cours d'eau du Prodnov, contribuant à stabiliser les sols et fournissant une couverture végétale dense. Traditionnellement, les amoureux vont s'embrasser dessous, il est courant d'y emmener sa fiancée pour se déclarer, ce qui participe d'une forme de travail initiatique.

Épilobe des marais : Cette plante herbacée vivace est courante dans les marécages du Prodnov, avec ses magnifiques fleurs roses qui attirent les pollinisateurs. Elle est utilisée en apiculture et donne un miel avec un parfum boisé discret.

Callune du Prodnov : Plante caractéristique des landes du Prodnov, la callune offre des touffes denses de feuillage vert persistant et de petites fleurs roses ou pourpres en été. Elle s'offre à l'occasion de la fête des mères, popularisée au XIXème siècle par le Chef Suprême Vasiliy Pribylov pour encourager la natalité (et la vente de fleurs).

Sphaigne du Prodnov : Les marécages du Prodnov abritent différentes espèces de sphaignes, des mousses formant des tapis qui contribuent à l'humidification des sols et à la conservation de l'eau. Elles sont un élément central des écosystèmes de la région, malheureusement menacées par la pollution des sols et des eaux.

Iris des marais : Cette plante aquatique se trouve dans les marais et les bords de cours d'eau du Prodnov, avec ses grandes fleurs jaunes et ses feuilles en forme d'épée. Elle apparait sur plusieurs blasons d'oblasts historiques, dont celui de la ville de Peprolov qui borde les marécages. Une légende locale voudrait qu'un chevalier ayant brisé son épée l'aurait remplacée par une iris. L'histoire ne dit pas si cela a été efficace.

Linaigrette du Prodnov : Espèce de linaigrette qui pousse dans les marais et les tourbières du Prodnov, avec ses touffes de tiges fines et ses inflorescences cotonneuses. Elle peut être utilisée dans le cadre de la médecine traditionnelle sous forme de cataplasmes.

Myrtille du Prodnov : Les forêts du Prodnov abritent des myrtilles adaptées aux sols acides, offrant des baies savoureuses et fournissant de la nourriture à de nombreux animaux. Cette baie entre dans la composition de nombreuses recettes traditionnelles régionales, étant l'un des rares fruits rouges à pousser dans la région, avec la fraise des bois et la framboise sauvage.

Pin maritime : Cette espèce de pin, bien adaptée aux côtes sableuses de l'océan du nord, joue un rôle important dans la fixation des dunes et fournit de l'ombre aux espèces végétales plus sensibles. Son abatage a été interdit par le gouvernement en 1992, bien qu'il continue d'être coupé de manière illégale.
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Les premiers peuples

Durant l'Antiquité, la région du Prodnov est occupée par les peuples proto-slaves organisés de manière clanique sur les côtes et dans le sud. Le territoire, qui ne compte guère d'obstacles naturels indépassables, devient rapidement un espace de circulation et de commerce depuis les montagnes de Lutharovie à l'ouest jusqu'aux régions de Karpokie à l'est, et au Grand Lac au sud. Ses plaines fertiles permettent rapidement l’émergence d'une agriculture prospère qui remplace les communautés pastorales, renvoyées vers l'ouest.
Les excursions mongoloïdes venues de l'est repousseront plusieurs peuples dans la région qui s'organisera autour de ces vagues de migrations successives pour former une multitude de micro-états dont on trouve des traces grâce aux fouilles. Leur évangélisation se produit entre le premier et le Xème siècle grâce à la venue de prêtres orthodoxes remontant des régions slaves leucytaléennes.


Influences albiennes et scandinaves

Entre le VIIIème et le XIème siècle la région subira, en parallèle de l'ouest de l'Eurysie, les raids vikings venus des régions scandinaves du nord. Si les montagnes lutharoviennes préviennent la région des invasions terrestres venues de l'ouest, la mer reste une porte d'accès. Les chefferies slaves du Prodnov chercheront à s'organiser pour contrer les descentes des attaquants vikings, venus en quêtes de richesses et d'esclaves.
Face à ce fléau, la Péninsule Albienne qui s'unifie définitivement à cette époque sert de rempart naturel grâce à son contrôle de la région du Détroit. N'étant pas naturellement des raideurs - à l'exception de quelques incursions pharoises d'avantages portées sur l'attaque des routes commerciales en pleine mer - le Royaume d'Albi noue des premiers liens avec les chefs du Prodnov. Les ALbiens sont cependant incapables de totalement retenir les raids vikings - qu'il est d'ailleurs plus stratégique de laisser passer puis de taxer - la relation entre les slaves de la région et les péninsulaires est complexe et des accords ponctuels sont noués, au cas par cas. Le rapprochement de ces deux peuples s'intensifie cependant grâce au commerce et les territoires s'influencent culturellement l'un l'autre.
La barrière religieuse (les Albiens sont tendanciellement catholiques) freine toutefois de plus amples rapprochements lors du grand schisme. L'ouest eurysien demeure malgré tout plus riche et attractif que les chefferies slaves à cette époque.


Le Prodnov tsokiste

Aux alentours du Xème siècle, en réponse aux attaques des vikings et confrontée à l’émergence de puissants royaumes voisins, la région du Prodnov s'unit pour former le Tsokat de Prodnovie, variation régionale du tsarat. On retrouve dans les archives les premières mentions de la ville de Tsokograd (future Staïglad ). A partir de cette époque, le Tsokat de Prodnovie restera indépendant et se renforcera progressivement autour du pouvoir tsokiste, faisant du ce pays l'un des plus centralisé de son époque. L'étroitesse du territoire qui compte alors moins de deux millions d'individus explique la faible délégation du pouvoir qui travaille à limiter l'influence des boyards.
Lors du grand schisme, en raison des influences slaves du sud, le Tsokat embrasse la branche orthodoxe du christianisme et reçoit désormais la bénédiction des patriarches locaux lors de son sacre.


Époque moderne

Entre le XVème et XVIIIème siècle, le Prodnov continue de ce centraliser et de renforcer le pouvoir des Tsoks au détriment des régions. En parallèle, la société s'embourgeoise grâce au commerce et aux premières industries. La position du Prodnov sur les côtes de l'océan du nord lui permet de profiter des routes commerciales de la région. L'influence de la sphère culturelle albienne et des grandes universités péninsulaires profite également à la région qui est doucement irriguée par les idées de la Renaissance et des Lumières.
Le pouvoir de plus en plus autoritaire des Tsoks vient à être contesté dans les bourgs qui s'autonomisent progressivement grâce à l’émergence de la bourgeoise d'affaire, des usuriers et des artisans. Ces derniers gagnent en influence, notamment grâce à la location de milices privées dans les villes et vivent de moins en moins confortablement les taxations du monarque, jugées excessives. Par ailleurs, plusieurs transformations agraires se mettent en place à cette période : d'une part les terres tendent à être privatisées progressivement, de l'autre les communautés paysannes s'organisent de façon à défendre les communs et la sphère villageoise traditionnelle.

Le pouvoir central se trouve pris entre deux dynamiques concurrentes et tente alors de jouer la paysannerie contre la bourgeoisie pour enrayer l’ascension de cette dernière. La nomination de Georgiy Ulyanin puis de Prokhor Bukhalo en tant qu'intendants des finances du Tsok engage une politique d'augmentation des prérogatives paysannes et sacralise les communs au nom de la lutte religieuse contre les marchands. Le développement de l'artisanat est freiné au profit d'une agriculture rationalisée qui voit diminuer l'extrême pauvreté mais fait par ailleurs baisser les recettes de l'Etat, faute de rentrées d'argent substantielles via les taxes.

La bourgeoisie momentanément étouffée, le Tsokat se retrouve confronté à un manque de liquidités. Prokhor Bukhalo est renvoyé et remplacé par Vadim Krutoy qui revient sur les réformes de ses prédécesseurs. Par effet de rattrapage, ce revirement plonge cependant brutalement les communautés paysannes dans le dénuement, leurs terres sont rachetées à bas prix et le Prodnov voit l’émergence des premiers fermiers généraux qui s'accaparent de gigantesques terrains, forçant la migration des populations paysannes vers les villes et une augmentation générale de la pauvreté pour les communautés rurales.

La concentration de populations néo-ouvrières plongées dans une crise de subsistance et gagnées par la famine en raison de l'accaparement des terres agricoles par la bourgeoisie permet l’émergence d'une contestation organisée sur fond de luttes sociales. La philosophie des Lumières s'étant incarnée dans la bourgeoisie, les populations ouvrières entendent la dépasser et font leurs les thèses émergentes du socialisme et du communisme. Si le Prince se montre un dirigeant indigne, le peuple est alors en droit de le renverser. Plusieurs mouvements luddites voient le jour et des émeutes s'organisent périodiquement dans les bourgs, dirigés contre les usines. Face à une situation jugée de plus en plus incontrôlable, la bourgeoisie appelle le Tsok à l'aide qui envoie la troupe contre les ouvriers. Ces-derniers résistent toutefois farouchement et l'accès aux manufactures les fournit en armes et en canons. Sans compter qu'une part non négligeables des soldats du Tsok viennent eux aussi de la campagne et se sont engagés pour ne pas souffrir de la faim.

Le Tsok change alors son fusil d'épaule et concède à négocier. Vadim Krutoy est exécuté et Prokhor Bukhalo rappelé aux affaires. Mais celui-ci se fait vieux et meurt l'année suivante. Des rumeurs accusent le Tsok de l'avoir empoisonné. Leonid Krylov devient le nouvel intendant aux finances mais ne peut rétablir la situation sans procéder à l'expropriation des propriétaires terriens ce que la bourgeoisie refuse. La noblesse y voit un coup à jouer et prend partie pour les ouvriers en exigeant le rétablissement des anciens privilèges et un coup fort porté contre les marchands.

Un temps séduites, les populations néo-ouvrières s'engagent donc aux côtés des boyards, forçant le Tsok à céder. La bourgeoisie est exproprié, les manufactures sont saisies et plusieurs grands propriétaires sont exilés ou exécutés pour complot contre le Prince. La situation économique du pays en est toutefois grandement fragilisée ce qui n'aide pas à rétablir l'ordre. Faute de rentrées d'argent, le Tsokat ne peut importer de blé et la famine persiste. Pire : la noblesse ayant exigé le rétablissement de ses anciens privilèges, notamment celui de prélever l'impôt, exige des communautés paysannes que celles-ci rachètent leurs terres ou que se rétablisse le servage pour celles (majoritaires) qui ne peuvent payer.

La situation ne s'arrangeant pas, les ouvriers se saisissent des idées libérales et socialistes qui infusaient dans la société depuis quelques décennies et décident, au nom du peuple, d'imposer au Tsok leur propre intendant aux finances, élus au sein du Tiers État. Le souverain, dépassé par la situation, concède. Staï Monorojok est alors établit comme ministre du Bien Public, une nouvelle fonction non-révocable par la Couronne et regroupant le rôle d'intendant des finances et de maître de la monnaie. C'est le début d'une forme de cohabitation entre le pouvoir tsokiste et les réformateurs socialistes.

Dans un premier temps, Staï Monorojok retire aux boyards leurs privilèges. Ces derniers refusant, s'engage une répression rapide et sanglante contre la noblesse, écrasée par les corps socialistes qui assiègent les châteaux. Rapidement les boyards se rendront et, pour avoir résisté, se verront retiré l'ensemble de leurs pouvoirs et renvoyés à la citoyenneté, tous leurs biens confisqués.
On découvre à ce stade des documents dans l'un des château pris attestant du soutient du Tsok aux boyards, si ceux-ci mettaient fin à l'intendance de Staï Monorojok. Les corps socialistes se tournent alors contre le pouvoir royal. Le Tsok est capturé et comparait en procès où il confesse ses manœuvres pour renverser les partisans du socialisme. Accusé de trahison à son tour, il est forcé d'abdiquer en 1841, mettant fin au tsokisme au Prodnov. Staï Monorojok proclame la République socialiste utopique du Prodnov. Tsokograd est renommée Staïglad en son honneur.


L'expérience du socialisme utopique et démocratique

Débute alors en Eurysie la première (et courte) expérience de socialisme démocratique. Staï Monorojok en devient le Maître des Chambres, chargé de coordonner la chambre des grains (la production agricole), la chambre des roues (la production manufacturée) et la chambre des canons (l'armée). Bien que la République socialiste du Prodnov puisse s'appuyer sur un corpus de textes et de penseurs, le mouvement socialiste international est loin d'être structuré et la doctrine de l'Etat est un mélange d'idées des lumières, de fictions utopiques et de pragmatisme.

La région du Prodnov se sous-divise naturellement en communautés paysannes et en villes, chacune s'organisant politiquement localement. Elles envoient des représentants à Staïglad où ceux-ci sont chargés de réfléchir à l'organisation du pays et de trouver des compromis entre les besoins de chacun. Un Grenier Général est décrété en 1843, censé (virtuellement) regrouper l'ensemble de la production agricole du pays pour la redistribuer ensuite en fonction du nombre d'habitants de chaque région. Un appareil d’État se met en place pour procéder à des recensements ainsi qu'à la comptabilisation de la production de chaque communauté.
Dans la foulée, un "devoir de produire" est installé qui implique que chaque bourg soit responsable de l'approvisionnement en outils des communautés paysannes environnantes, en contrepartie de leur approvisionnement en nourriture.

Une foule de devoirs commencent à voir le jour, de façon à organiser, par la loi, le bon fonctionnement de l'économie et la redistribution de la production. Les "excès", les denrées superflues produites une fois les devoirs accomplis, sont libres d'utilisation par les uns et les autres, ouvrant la porte au commerce. La survivance n'est pas conditionnée au fait de remplir ses devoirs bien que des "représentants des chambres" soient bientôt envoyés pour constater lorsqu'une communauté ne parvient pas à atteindre ses objectifs, dans un premier temps pour aider à leur réalisation, dans un second temps pour vérifier que celles-ci ne procèdent pas au recel des biens produits.

Plusieurs projets inspirés de la littérature des utopies voient le jour, mais la plupart n'aboutiront pas. L'abolition du mariage et des structures familiales se heurte aux mentalités traditionnelles et baignées d'orthodoxie religieuse, de même que des projets de peuplement de certains régions peu exploitées, l'expérience de l'exode rural étant encore vif pour les Prodnoviens qui refusent toute politique de déplacement de population imposées par le haut.

C'est une période de fourmillement intellectuel très dense, où la radicalité est valorisée en tant que telle. Des plans sont élaborés sur plusieurs décennies, parfois plusieurs siècles et on se prend à rêver d'une révolution mondiale. C'est à cette période que certains concepts fondamentaux du socialisme seront théorisés, d'autres plus obscures mais non moins intéressants ont été oubliés depuis. La littérature sert pour beaucoup d'inspiration aux révolutionnaires qui tentent de reproduire, à échelle communale, des expériences de pensées, généralement sans grand succès (voir l'ouvrage Expérimenter l'utopie d'Anatoliy Vlacic).

Des problèmes de subsistance demeure malgré tout, notamment dans les premières années le temps de réorganiser l'industrie et les réseaux de distribution. Le commerce n'est pas abolit ce qui encourage la spéculation, qui est rapidement réprimée par les corps socialistes. L'effervescence révolutionnaire se construit donc partiellement sur l'épuration d'une partie de la société coupable de conserver des pratiques féodales ou capitalistes. Par ailleurs, la désorganisation des pouvoirs publics favorisent le brigandage qui lui aussi doit être brutalement mâté. Heureusement le Prodnov ne manque alors pas de miliciens.

Malgré les difficultés rencontrées par la République socialiste utopique, les deux décennies Monorojok resteront dans l'imaginaire historique prodnovien comme un moment de grâce. L'analyse des archives montrent cependant un certain nombre de tensions mais il semble qu'a posteriori, l'euphorie des possibles permis par la révolution et la fin du tsokisme ait véritablement enthousiasmé les gens. Le taux de natalité augmente fortement à cette période et la violence urbaine semble reculer en même temps que la misère.


Le Prodnov communiste (République Populaire du Prodnov)

A la mort de Staï Monojorok, le Prodnov voit se mettre en place une guerre de succession entre ses héritiers politiques. Sergaireil Manachivre, président de la chambre des canons et Tsezar Izyumov, président de la chambre des grains s'affrontent sur fond de querelle idéologique. Le premier considère que le Prodnov sera bientôt menacé par ses voisins et que la radicalité politique doit s'accompagner d'un renforcement du régime afin de protéger le territoire national. Le second en revanche estime que c'est en gardant des idéaux utopistes qu'il sera possible de convaincre les peuples voisins de se rallier à l'idéal prodnovien ce qui permettra la création d'une internationale socialiste. Grâce à divers manigances politiques et notamment la déstabilisation du processus de répartition des récoltes durant l'hiver 1863 qui provoquera une crise de subsistance pour les populations campagnarde, Sergaireil Manachivre parvient finalement à prendre l'ascendant sur son rival, contraint à s'exiler hors du pays. Le pouvoir de Manachivre ne cessera dès lors de se renforcer au cours de l'année 1864 jusqu'à provoquer un changement de régime par l'intérieur. Il fonde à cette occasion le Parti Communiste, sur le modèle des expériences eurysiennes desquelles il tire un certain nombre d'enseignement, notamment en terme d'organisation militante et de structuration de l'Etat. C'est ainsi la fin de l'expérience socialiste utopique et le début d'un durcissement du régime en faveur de théories économiques plus radicales, l'abandon d'un certain nombre de libertés publiques au profit d'une meilleure gestion des masses par l'Etat et le renforcement des forces militaires du pays. En 1866, Manachivre annonce un changement de nom du pays et l'abandon de l'utopisme, le Prodnov devient une république populaire.

La fonction de Maître des Chambres (qui n'est alors pas investie) est supprimée et remplacée par celle de Chef Suprême du Prodnov, actant le tournant autoritaire de l'Etat. En tant qu'ancien responsable de la chambre des canons, Manachivre donnera rapidement une place prépondérante à cette-dernière, bientôt renommée en GMDO (Groupement Militaire de Défense et d'Offense), une sorte de conseil d'officiers qui se réduira au fil du temps à un maximum de vingt membres, tous ayant atteint le grade de général. Une fois le GMDO intégré, les généraux ont un mandat maximum de dix ans, suite à quoi ils quittent le commandement pour servir de conseillers. Par cette manœuvre, Manachivre entend forcer un roulement régulier des forces armées afin d'éviter la stagnation de la doctrine militaire, empêcher une trop grande prise de pouvoir par les généraux et valoriser la jeunesse et les idées nouvelles. Beaucoup des réformes de politique intérieure prise à ce moment cherchent d'ailleurs à encourager l'élévation sociale de la jeunesse en libérant des places dans l'appareil hiérarchique. Une certaine forme de sacralisation des idées nouvelles s’institutionnalise, Manachivre étant persuadé que l'autorité ne va pas sans un roulement de l'appareil d'Etat et que les idées révolutionnaires, pour survivre, doivent être sans cesse à l'initiative.

Par ailleurs, le Prodnov passe de la démocratie directe à la démocratie représentative par scrutin universel et se dote d'une chambre des députés, l'Assemblée des Ballamisto, dont l'élection se fait sur des critères de mérite. Loin d'être uninominal, le scrutin se fait par points, chaque citoyen est invité à proposer des noms lui semblant appropriés pour réaliser différentes missions parfois très éloignées les unes des autres. Les Ballamisto se divisent donc en groupes de réflexion et de travail, aux fonctions cloisonnées, et n'interférant pas les unes avec les autres. Elles sont divisées comme suit : Intérieur, Extérieur, Economie, Social, Jeunesse et Justice. Le pouvoir exécutif et législatif se confond donc. Durant la gouvernance de Sergaireil Manachivre, les Ballamisto n'ont pas encore le pouvoir de révoquer le Chef Suprême, celui-ci leur sera accordé par le successeur de Manachivre, Erik Parshikov.

A cette période, le Prodnov s'industrialise rapidement et sort de l'agriculture de survivance qui dominait jusque-là dans les campagnes. De grands centres urbains se développe mais le manque de matières premières exploitable sur le territoire national force l'ouverture au commerce dans l'océan du nord. Commence alors les investissements dans l'extension de la ville de Peprolov et, dès les années 1870, l'ébauche de ce qui deviendra plus tard le canal de Sever. Celui-ci remplit deux fonctions, l'une officielle est l'autre officieuse. Censé rattacher Peprolov-centre à Peprolov-port en passant à travers les marécages de Vilka, il permet d'assurer le fret de marchandises à moindre frais, notamment en énergie ce dont manque alors le Prodnov, dépendant du charbon. Le canal de Sever sert également à expérimenter une nouvelle politique de maintien de l'ordre et notamment celle de la réintégration par le travail - une valeur au centre de l'idéologie socialiste. Les prisonniers politiques et tenants de l'utopisme sont alors envoyés travailler sur le chantier du canal, de façon à leur enseigner la matérialité de l'économie et à abandonner leurs positions idéalistes et anti-système. En 1884 le chantier commence vraiment et se terminera en 1886 après un an de travaux. Long de 50km, c'est une prouesse de rapidité qui aura malgré tout engloutit la vie à dix-mille ouvriers, la plupart contraints d'y travailler.

Sergaireil Manachivre meurt le 20 août 1889, Erik Parshikov prend la fonction de Chef Suprême mais subit, dès son accession au pouvoir, une fronde de la part des militaires et des Ballamisto. Il concède alors plusieurs changements constitutionnels dont la possibilité, pour l'Assemblée, de tenter de censurer le Chef Suprême, en provoquant un référendum. A condition de recueillir la majorité plus une voix de toute la population, le Chef Suprême est alors démis de ses fonctions. Etant donné que l'abstention est prise en compte dans le vote, une telle situation n'est jamais arrivée dans l'histoire du Prodnov. Le GMDO se voit par ailleurs accorder des privilèges supplémentaires, constituant l'armée comme une force quasi autonome du pouvoir civil.


La tentative de coup d'Etat des Généraux et les réformes Peletcheko

Erik Parshikov gouverne le Prodnov jusqu'en 1897, suivi par Vaniamin Ryakhin jusqu'en 1903 puis Yevdokim Pushkin qui décède brutalement en 1917 d'un accident de la route. L'accession au rang de Chef Suprême de son successeur, Rektovok Peletcheko, fait alors l'objet de contestations internes de la part du GMDO qui soutenait son concurrent, Tikhon Aksenchuk. Une tentative de putsch militaire voit alors le jour dans le but d'étendre encore les prérogatives de l'armée et de placer Aksenchuk à la tête du pays. Le projet s'évente toutefois ce qui conduit à la répression immédiate des généraux par l'administration. La plupart sont arrêtés en pleine nuit et le GMDO est provisoirement décapité. De grands procès sont organisés conduisant à une purge dans l'armée. Tikhon Aksenchuk est fusillé, ainsi qu'une dizaine d'officiers, ceux qui dénoncent leurs camarades peuvent profiter d'une grâce et partent en exil.

Grâce à une Assemblée des Ballamisto qui lui est acquis et la mise hors d'état de nuire du GMDO, Rektovok Peletcheko débute son mandat par une grande série de réformes militaires pendant six ans durant lesquels les hauts gradés se verront provisoirement retirer tous leurs pouvoirs, remplacés par des administrateurs civils. L'armée rouge est réorganisée de manière à ne plus obéir qu'au Chef Suprême et aux Ballamisto, les casernes sont réinstallées au cœur des villes pour limiter l'entre-soi des militaires et leurs fonctions sont élargies au maintien de la paix et au travail de police pour forcer le contact avec les élus locaux. Enfin, le recrutement des gradés est élargi et les écoles d'officiers sont fermées pour forcer ces-derniers à s'élever depuis les plus bas niveaux, ce qui favorise en quelques décennies l'arrivée au GMDO de généraux d'extraction populaire, fidèles au Parti Communiste.


L'ère des communismes slaves

Précurseur du communisme dans l'océan du nord, le Prodnov soutiendra, de 1917 à 1970 toutes les révolutions communistes de ses voisins. Lutharovie, Soynaria, Vogimska, Malévie et, dans une certaines mesure, les mouvements anarchistes de Priscyllia. Toutefois, faute d'alliés jusqu'à présent, le Prodnov reste un territoire pauvre et surtout largement moins peuplée que d'autres nations de la région. Il se fait rapidement éclipser par les initiatives de la République Socialiste Fédérative de Lutharovie qui refuse les projets d'union des communismes slaves et préfère opter pour un modèle isolationniste. L'extansion des possibilités commerciales permet cependant une hausse du niveau de vie au Prodnov et son enrichissement. Plusieurs grands projets voient le jour, dont celui de parvenir à loger l'ensemble de la population dans des appartements individuels, équipés de l'eau courante et de l'électricité, ce que le pays réussit à la fin des années 1960. La misère est également définitivement vaincue grâce à des politiques de redistribution et la généralisation des minimas sociaux à tous les citoyens, qu'ils soient ou non travailleurs.

Le Prodnov semble, à cette époque, sur un rythme de croisière. L'Empire Karpok demeure isolationniste, de même que la Péninsule albienne, pauvre et sous-développée. Quant aux autres pays de la région, ce sont des régimes communistes et socialistes alliés. Yevdokim Ostroverkhov, Chef Suprême entre 1943 et 1967 fonde une puissante police secrète dans le pays dont il se sert pour frapper les ennemis de l'intérieur mais également pour l'espionnage industriel. Le Prodnov commence à ébaucher une production tournée vers l'export, notamment en matière automobile et de fusils d'assauts. Plusieurs tentatives d'alliances voire de fédération communistes voient le jour mais la plupart sont abandonnées, en général pour des raisons d'inégalités de développement économique ou de démographie qui font craindre tour à tour aux pays d'être surclassés par leurs alliés et de subir leur concurrence directement ou indirectement.


La concurrence du modèle capitaliste

L'arrivée de la mondialisation dans l'océan du nord à partir du début des années 70 perturbe le développement tranquille des régimes communistes slaves. Malgré des mesures protectionnistes, le modèle de consommation des pays de la Manche Blanche ou de l'Eurysie du sud renvoie les théoriciens socialistes aux limites de leurs modèles, d'autant que des mouvements contre-culturels voient progressivement le jour, inspirés des revendications libérales et progressistes dans le reste du monde. Le manque de démocratie interne au Prodnov est de plus en plus reproché par les nouvelles générations qui désire la flexibilisation de l'autorité de l'Etat et dépoussiérer la vieille administration. Ces mouvements seront dans un premier temps combattus par le pouvoir en place mais, face à l'inflexibilité de la contestation, celui-ci consent finalement à engager des réformes.

Le culte du secret est dans un premier temps fragilisé et les règles d'accession à la propriété privée sont assouplies, de sorte à permettre aux élites un meilleur usage de leur salaire, y compris en important certains biens manufacturés à l'étranger. La stratégie d'industrialisation du Prodnov est également mise en pause au profit de plus d'investissements dans des logements de qualité, des banlieues pavillonnaires voient le jour et se distinguent des grands complexes en préfabriqué. C'est également le développement des routes et un plus grand accès à la voiture qui finit par devenir le premier moyen de déplacement, devant le train et les transports publics. La politique du parti unique reste de mise mais plus de pouvoirs sont progressivement accordés aux collectivités locales et l'armée prend une place de plus en plus grande dans la vie quotidienne en assurant des tâches de service public, ce qui permet aux Prodnoviens de gravir l'échelle sociale plus facilement.

Les frontières sont également d'avantage ouvertes avec la mise en place d'une politique d'accès au tourisme et la possibilité de faire ses études à l'étranger. Une politique de quotas voit le jour afin de donner accès au luxe à toute la population, à petites doses. Ainsi sont occasionnellement distribuées des boîtes de caviar ou proposé des semaines de vacances organisées par le Parti, tous frais payés, une fois tous les deux ou trois ans. Le Prodnov cherche alors à préserver son modèle égalitaire et autoritaire, tout en permettant à sa population de goûter, dans une moindre mesure, au niveau de vie et de consommation des pays riches. Une grande propagande se met également en place à cette période autour du narratif "au Prodnov, la richesse n'est pas réservée qu'aux riches". De fait, la faible population du pays permet, grâce à la montée en gamme de la production, de progresser également en niveau de vie.


La période Gwepolosk Belleski et la décennie de la paix

En 1996, Gwepolosk Belleski devient le nouveau Chef Suprême du Prodnov. Né en 1952, jeune homme issu de la paysannerie, il suit une formation militaire à l'université de Doumarinsk, au Vogmsika dont il sort diplomé. Il retourne ensuite au Prodnov faire son service militaire avant de s'engager contractuellement dans l'armée où il servira pendant plus de trente ans. Il s'illustre notamment en sauvant douze de ses camarades d'une attaque au camion bélier lors d'une mission de patrouille. Décoré de plusieurs médailles, il intègre le GMDO à l'âge de trente-cinq ans et y siège pendant dix ans avant de se présenter au poste de Chef Suprême du Prodnov à la mort de Kelsiko Marovo.

Élu avec plus des deux tiers des voix, il met en place une grande politique de redistribution de la production qui se tourne de plus en plus vers la consommation intérieure. Influencé par une conception nouvelle de la real politique, Belleski opère un changement de stratégie pour rivaliser avec les modèles capitalistes concurrents du Prdonov : il ne s'agit plus désormais de jouer sur la fibre patriotique et les grandes valeurs morales telles que l'égalité ou la libération du genre humain, mais bien d'acheter la loyauté des citoyens en mettant tout l'appareil productif au service d'un haut niveau de vie. Sachant qu'il ne peut rivaliser avec le luxe des grandes fortunes privées, le Prodnov mise sur la sécurité et la douceur de vivre grâce à une politique zéro criminalité et la construction de nombreux centres de loisirs et de divertissements. Des écoles de cinéma sont ouvertes, des conservatoires pour la musique et le théâtre. Objectif : former la prochaine génération à mettre en valeur l'art de vivre communiste. Beaucoup de travaux de voirie et d'aménagements urbains sont également réalisés, les barres d'immeubles sont en parties détruites pour dégager de la place pour des squares et jardins publics. Gwepolosk Belleski veut faire des Prodnoviens "le peuple le plus heureux du monde", déclare-t-il au moment de son intronisation.

Dans un premier temps la stratégie Belleski semble de fait bel et bien fonctionner. Malgré un léger temps d'adaptation où les grandes villes sont ensevelies sous les travaux, les bâtiments et espaces verts sont finalement ouverts au grand public qui profite alors pendant quelques années d'un Prodnov transfiguré. Toutefois, le bilan d'une telle politique commence rapidement à peser sur les finances publiques et le Prodnov, qui a augmenté ses importations, a par ailleurs vu sa production baisser en raison de l'abandon de plusieurs secteurs industriels et métiers pénibles. Le rapport Kuklin (alors bras droit de Belleski) et désormais désarchivé révèle l'état déplorable de l'économie. Il devient clair que le Prodnov vit désormais à crédit et faute d'intégration au système bancaire international, se dirige tout droit vers la banqueroute. Le rapport se termine en alertant sur les dangers pour la stabilité du pays en cas de non paiement des salaires des fonctionnaires et des soldes des militaires, sur les épaules desquels repose littéralement l'Etat.

Gwepolosk Belleski semble tirer les leçons du rapport Kuklin puisque l'entrée dans le XXIème siècle sonne, six ans à peine après leur commencement, le ralentissement des grandes réformes et un retour aux emplois ouvriers. Les salaires des métiers "improductifs" sont progressivement revus à la baisse tandis que le Prodnov incite sa population à retourner aux usines. Malheureusement, ces messages contradictoires passent difficilement, les Prodnoviens ne comprennent pas pourquoi leur pays qui semble si riche et prospère doit continuer à miser sur des emplois difficiles et archaïques en comparaison des industries des nations développées. Renoncer à l'avant-goût de luxe qui avait été offert aux citoyens est également compliqué, décrédibilisant au passage une partie de la propagande communiste, que Gwepolosk Belleski avait par ailleurs ralentie pour miser sur l'amélioration concrète du cadre de vie des Prodnoviens. A peine ouverts, certains cinémas et théâtres doivent fermer faute d'employés ou de financements.

Malgré ce contexte, Gwepolosk Belleski reste extrêmement populaire et incarne encore aujourd'hui les succès du modèle égalitaire communiste au Prodnov. Le revirement rapide de cette politique ne se fait pas en un jour et le gouvernement tentera de couper progressivement certains flux de financement qu'il avait lui-même ouvert et des arrangements comptables ainsi que le traficotage des chiffres du PIB permet de maintenir le navire à flot pendant quelques années encore. La popularité encore actuelle de Belleski s'explique par ailleurs sans doute en raison des circonstances de sa mort. Le 13 juin 2006, plusieurs émeutes et coups de forces anti-régime sont déclanchés au Prodnov. L'un d'eux aboutit à l'assassinat de Belleski, abattu de quatre tirs de fusil dans la poitrine lors d'un déplacement officiel. Il décède le lendemain matin à l'hôpital, entouré de sa famille.
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La succession de Belleski

Immédiatement après la mort de Belleski, des troubles se déclenchent à plusieurs endroits du Prodnov. Une série d'attaques terroristes sont perpétrées dans un premier temps, rapidement suivies de mouvements de contestation citoyenne dans plusieurs grandes villes. Leurs revendications sont principalement anti-communistes et le gouvernement de l'époque déclare soupçonner une ingérence étrangère au vu du profil atypique des manifestants. La plupart semblent en effet être de petits délinquants ou appartenir à des gangs locaux. Si la plupart des manifestations se mènent dans le calme, quelques unes se finissent en échange de coups de feux avec l'armée lorsque celle-ci est menacée. Le gouvernement dénonce alors une stratégie de déstabilisation de l'Etat au service de groupes mafieux et d'intérêts privés capitalistes.

En parallèle, Lavrov Slava est nommé à la tête de l'Etat le temps d'organiser les élections du prochain Chef Suprême du Prodnov. Confronté à la nécessité de ramener l'ordre au sein du pays, le gouvernement annonce avoir localisé plusieurs groupes terroristes dans la ville de Bridjesko, un foyer de tensions particulièrement violentes. Des escalades ont alors lieu entre soldats et manifestants, obligeant l'armée à faire appel à des troupes de réserve pour repousser les rebelles qui tentent de s'emparer de plusieurs quartiers de la ville. L'affrontement tourne rapidement au massacre punitif : on déplore tout juste un militaire blessé pour près de deux-cents morts civils la première journée. Malgré l'asymétrie des combats, les manifestants ne faiblissent pas, obligeant les militaires à avoir recours à un déploiement d'hélicoptères au dessus de la ville. Les combats s'intensifient alors tandis qu'il devient clair que les rebelles reçoivent des livraisons d'armes de la part d'alliés situés dans le reste du pays. Considérant le risque de voir Bridjesko devenir un foyer de rébellion, Lavrov Slava fait le choix de bloquer les accès à la ville et d'envoyer un message clair : le troisième jour, le bombardement de plusieurs quartiers rebelles est décrété.

On dénombre environ vingt-mille victimes civiles dans l'opération. Un véritable massacre en raison de la forte densité de population des quartiers visés. Les chiffres indignent la communauté internationale qui dénonce des crimes de guerre.

La rébellion provisoirement écrasée, Lavrov Slava annonce la tenue d'élections qui voient s'opposer trois candidats dont un, Khmelnov Sergei, farouchement anti-communiste. Immédiatement, plusieurs ONG internationale dénonce Khmelnov comme un pantin au service du gouvernement, afin d'étouffer la contestation.

Le lendemain de cette annonce, un attentat à l'usine chimique de Staïglad fait une trentaine de mort. Comme Bridjesko avant elle, la capitale semble alors se soulever : plusieurs groupes rebelles tentent de s'emparer, dans la nuit, des lieux de pouvoir. Pour ne pas réitérer le massacre de Bridjesko, Lavrov Slava est écarté par le GMDO qui choisit d'opérer un changement radical de stratégie en privilégiant le recours à des milices populaires. L'armée procède également à des frappes chirurgicales au sein des manifestants et s'empare de plusieurs leaders. Les rebelles, assez désorganisés, s'éparpillent rapidement dès lors qu'ils se trouvent face à face avec l'armée. Bien que celle-ci ait ordre de ne pas tirer, les exactions commises dans l'ouest du pays semblent avoir servi d'avertissement et la situation ne s'embrase miraculeusement pas.

Une semaine après l'annonce des élections, le premier tour du scrutin a lieu dans un contexte de très grandes tensions. Plusieurs bureaux de vote sont pris pour cible par des rebelles qui dénoncent un scrutin fantoche et des observateurs indépendants pointent du doigt de nombreuses irrégularités. Viktor Kuklin arrive en tête (46% des voix) face à Sergei Khmelnov (42%) candidat anti-communiste. C'est une onde de choc pour le pays qui voit s'affronter au coude à coude deux candidats aux programmes radicalement opposés.

En parallèle des élections, le GMDO procède à l'arrestation du chef de l'Etat Slava Lavrov. Celui-ci est accusé d'avoir volontairement fait le choix de massacrer les civils à Bridjesko sans aucune nécessité stratégique et d'avoir ignoré plusieurs alarmes lancées par l'armée au sujet des conséquences dramatiques d'un bombardement des quartiers résidentiels de la ville.

C'est finalement Viktor Kuklin, l'ancien bras droit de Belleski qui est élu avec 74% des voix le 20 juillet 2007. Sergei Khmelnov réalise un score beaucoup plus faible qu'au premier tour laissant penser que l'opposition s'est peu mobilisée autour de lui. Le scrutin est marqué par une faible abstention. A l'annonce des résultats, Kuklin donnera un discours devant une foule de partisans mais sera ciblé par une nouvelle attaque, heureusement déjouée par les forces spéciales. Six morts sont toutefois à déplorer parmi les militaires chargés de sa sécurité.
L'une des premières initiatives de Kuklin sera d'engager plusieurs opérations anti-terroristes visant à démanteler les cellules rebelles présentent dans le pays, ainsi que l'annonce de réformes sociales cherchant à apaiser les tensions au sein de la population.

Dans le même temps, Viktor Kuklin déclare couper tout liens diplomatiques avec les autres nations du monde, le temps que soit résolue la crise intérieure qui secoue le Prodnov.


La guerre civile de 2007

La victoire électorale de Viktor Kuklin et ses réformes immédiates à l'encontre de son prédécesseurs ne parviennent pas à enrayer une machine d'ores et déjà en marche. Trois semaines avant les élections, le 15 août 2007 la coalition albienne dénonçait officiellement les massacres de Bridjesko et accuse le gouvernement prodnovien d'avoir laisser commettre des crimes contre l'humanité. Elle appelle à considérer les critiques portées par la faction démocrate et à mettre fin aux répressions.

Dans l'urgence et à l'initiative du Pharois, plusieurs pays se réunissent en un Conseil de Défense de l'Océan du Nord Eurysien composé de plusieurs pays Albiens, de la Lutharovie et du Vogimska, les deux voisins du Prodnov. Leur objectif déclaré est de maintenir la paix dans la région et de protéger les populations civiles au Prodnov.
Au large, la marine pharoise se déploie avec pour objectif de reproduire le scénario de sécurisation vogimskan, pays qui, deux ans plus tôt, avait également été secoué par des troubles graves anti-communistes. La coalition des pays de la Péninsule albienne suit l'initiative pharoise en apportant un soutien militaire aérien.

La Loduarie Communiste annonce envoyer une aide humanitaire au Prodnov afin d'aider au retour au calme, que le gouvernement Kuklin accepte. Un accord est signé avec le Pharois Syndikaali (aujourd'hui Merirosvo) pour la création d'un couloir humanitaire à partir du 25 septembre 2007 afin de protéger les ONG Loduariennes et accompagner le débarquement du matériel humanitaire.

Dans le même temps, des troubles imputés au camp anti-socialiste éclatent de nouveau à Staïglad ainsi qu'à Peprolov centre dans le nord-est du pays. Il est aujourd'hui à peu près admis que la période post-élection de Viktor Kuklin fit l'objet de rapprochement politiques entre diverses services secrets et les groupuscules contestataires prodnoviens, du côté de l'ONC comme de celui des agences de renseignement albiennes. Dans ce contexte, acculé par les troubles intérieures et la présence militaire albienne à ses frontières, le gouvernement Kuklin renforce la sécurité à Staïglad et place la ville sous une chape de plomb de contrôle et de surveillance.

Le 27 septembre, les humanitaires Loduariens débarquent au Prodnov sous surveillance des militaires Pharois et Prodnoviens qui se font face à face. Dans des circonstances encore floues à l'heure actuelle, les Pharois accusent les Prodnoviens d'avoir ouvert le feu sur les humanitaires Loduariens, les forçant à répliquer. Une brève escarmouche s'engage sur la plage faisant une trentaine de victimes de chaque côté.

Le lendemain, le Conseil de Défense de l'Océan du Nord condamne l'agression prodnovienne, accuse le régime de plusieurs crimes et adresse un ultimatum au gouvernement Kuklin : l'armée rouge est jugée défaillante dans ses missions et suspectée de crimes contre sa propre population elle doit accepter de collaborer avec les armées du CDON afin de garantir la sécurité des populations civiles prodnoviennes, ce qu'elle ne peut faire seule. La proposition de résolution du conflit consiste à placer sous trois mandats de sécurité le territoire prodnovien (Lutharovien à l'ouest, Albien à l'est et Vogimskan au sud). La proposition portée par des pays se revendiquant de trois idéologies politiques concurrentes est censée garantir la neutralité de l'action du CDON et l'indivisibilité du Prodnov. En cas de refus du gouvernement Kuklin et de l'armée rouge de collaborer avec le CDON, ce-dernier s'arroge le droit de pénétrer au sein du territoire pour y rétablir la paix.
La réponse du gouvernement Kuklin ne se fait pas attendre, celui-ci refuse l'ensemble des termes proposés par le CDON en mettant en avant sa légitimité démocratique et les premiers résultats positifs de sa nouvelle politique de retour au calme. Viktor Kuklin se fait fort de démontrer, par les actes, que l'armée rouge et son régime sont capables par eux mêmes de mettre fin aux troubles civiles de la capitale.

Dans le même temps des rumeurs entourant le décès soudain de Kuklin se répandent à Staïglad et ses environs. Ces dernières sèment la confusion au sein du jeu diplomatique et des institutions internationales, plongeant la situation régionale dans l'incertitude.

Le 2 octobre 2007, un groupe militaire armée s'empare des principaux lieux de pouvoir de la capitale, décapitant par la même occasion une partie de son administration d'Etat. L'armée rouge, déjà confuse, ne parvient pas à empêcher Staïglad de tomber entre les mains des groupes rebelles. L'engouement populaire, bien que difficile à mesurer, est réel et les forces vives pro-démocrates prennent spontanément les armes. Des combats sporadiques opposants la société civile à l'armée rouge se déclenchent, cette dernière préférant finalement battre en retraite plutôt que d'ouvrir à nouveau le feu sur des civils.
Le soir même, Aleksa Poliakov, leadeuse des Jeunesses Démocratiques Révolutionnaires, donnait un discours à la radio, actant officiellement la chute de la ville et la capture de Viktor Kuklin.
Au même moment, un convoi aérien novigradien décolle en direction du Prodnov et atterrit à l'aéroport de Staïglad où sont débarquées des forces militaires conséquentes en soutient aux putschistes (chiffres manquant). Il faudra attendre une dizaine de jours pour que la presse novigradienne confirme la présence de militaires du Novigrad au Prodnov dès le lendemain du putsch.

Réagissant à l'annonce du coup d'Etat, le CDON renouvelle son ultimatum à l'armée rouge pour endiguer la guerre civile en passe de se déclencher. Ne reconnaissant pas le nouveau gouvernement comme une entité distincte du gouvernement Kuklin mais bien comme sa continuité, le CDON adresse le même ultimatum aux forces putschistes de Staïglad.
L'armée rouge refuse de nouveau l'ultimatum et se déclare indépendante du gouvernement (quel qu'il soit) et annonce vouloir régler la situation par elle-même. Le CDON met ses menaces à exécution et déclare la guerre au Prodnov. L'armée rouge rend alors les armes face à la coalition de l'océan du nord et accepte ses exigences.

Le 20 octobre 2007, les putschistes de Staïglad se constituent en gouvernement sous le nom de Gouvernement démocratique de Staïglad. Ils refusent alors l'ultimatum du CDON et lance un appel au soulèvement dans tout le Prodnov et réclame le soutien militaire de ses alliés.

Fort de la reddition de l'armée rouge et prenant acte du refus des putschistes de déposer les armes, le CDON entreprend de débarquer ses troupes à Peprolov-port avec le soutien de la marine pharoise. L'armée lutharovienne se fait également transporter par celle-ci et débarque sur la côte galkovienne. Dans le sud du pays, le Vogimska passe la frontières prodnovienne. L'entrée du CDON au Prodnov s'accompagne également d'un effort logistique humanitaire avec des livraisons de nourriture et de matériel médical. Dans la banlieue de Peprolov cette aide humanitaire prend la forme d'un camp de réfugiés géant en mesure d'accueillir les populations fuyant les combats. Tandis que les forces albiennes progressent, les soldats de l'armée rouge qui se rendent sont placés sous surveillance dans des espaces spécifique du camp de Peprolov dont ils ont interdictions de sortir, mais ne sont pas inquiétés.

Soutenu par les forces novigradiennes et par un intérêt croissant de la part de l'Organisation des Nations Commerçantes, l'autoproclamé gouvernement démocratique de Staïglad appelle à défendre le pays contre ce qu'il qualifie désormais d'invasion. Dans un fameux discours Alexsa Poliakov accuse les pays albiens, le Vogimska et la Lutharovie de crime contre la paix, de fascisme et d'impérialisme. Une guerre de l'information tend alors à se mettre en place de part et d'autre de chaque camp.
Le 23 octobre, The Pemberton Post révèle l'existence de livraison d'armes lofotenoises à Staïglad, par le biais du pont aérien mis en place par le Novigrad.

En réplique à la création d'un gouvernement staïgladien, les forces albiennes qui occupent à présent Peprolov et le nord est du pays proclament un gouvernement de transition sous forme d'une République Provinciale du Prodnov Albien (R.P.P.A) avec à sa tête Volodimyr Kouchensky. Elle promet par ailleurs d'organiser à court termes des élections nationales et entérine l'abandon de la symbolique communiste.

Le 24 octobre 2007, l'Organisation des Nations Commerçantes officialise son intervention militaire et humanitaire au Prodnov en tant que coalition*. Les nations de l'ONC conviennent d'une répartition des rôles : le Yuhanaca et la République de Saint-Marquise envoient des vivres et des médicaments tandis que les forces armées Alguarenos débarquent à Staïglad. Ne comptant plus sur le soulèvement spontané de l'arrière pays, elles entreprennent de déployer des forces d'infanterie en dehors de la capitale pour occuper ses environs et se diriger vers le sud à la rencontre des forces du Vogimska. Le Novigrad annonce par ailleurs renforcer sa présence militaire sur le sol prodnovien. Les forces jashuriennes, quant à elles, remontent rapidement vers le nord où elles s'emparent du port de pêche de Nevskigorod pour couper la route à une potentielle jonction des forces albiennes au nord-est et lutharoviennes au nord-ouest. Des opérations de reconnaissance menées des deux côtés du front assurent aux armes concurrentes de ne pas se rencontrer frontalement.
*Le philosophe Fortunéen Bernardo Ricardo Lévérini se rend par ailleurs sur place, dans le cadre de la présence fortunéenne à Staïglad.
L'ONC déclare par ailleurs, conjointement au déploiement de ses forces terrestres, une zone d'exclusion aérienne autour de la capitale. Sa flotte pénètre également l'océan du nord, se rapprochant du blocus opéré par la marine pharoise.

Le 27 octobre, alors que les forces de l'ONC et celles du Vogimska s'apprêtent à se rencontrer, ce dernier annonce finalement reconnaitre le gouvernement démocratique de Staïglad, et s'alignant de facto sur les positions diplomatiques de l'ONC.
La situation se tend immédiatement dans le nord. Pour répondre au retournement de veste du Vogimska, les armées albiennes annoncent déployer des renforts par Peprolov-port. Le Pharois Syndikaali dont les troupes sont demeurées en retrait à Peprolov pour assurer l'humanitaire, accélère ses livraisons d'armes à ses alliés Albiens et Lutharoviens qui progressent à la rencontre des forces de l'ONC.

En réponse à la progression des armées capitalistes, la Loduarie entreprend de mettre en place un réseau d'accueil de réfugiés communistes Prodnoviens, à l'instar de celui déployé par le Pharois Syndikaali lors de la révolution bleue vogimskane. Le régime lorenziste prend la décision de mobiliser massivement son aviation civile pour s'en aller récupérer les réfugiés politiques prodnoviens menacés pour leurs idées. En pénétrant l'espace aérien contrôlé par l'ONC, l'aviation lofotenoise intercepte toutefois les avions loduariens, les forçant à se poser avoir d'avoir pu remplir leur mission, les passeports loduariens sont détruits par les autorités de Staïglad.

Alors que plusieurs armées marchent dans le Prodnov, de grands mouvements de populations ont lieu, fuyant la progression des militaires. Encouragés par les promesses d'aide humanitaire et par la propagande de guerre qui se met en place des deux côtés du front, les civils craignent des envahisseurs dépeints comme barbares et sanglants. Le camp pharois de réfugiés de Peprolov s’agrandit de jour en jour, ramassant des centaines de milliers de paysans fuyant les campagnes. Le Pharois axe sa communication autour d'images du camp, des distributions de médicament et de nourriture, et de la menace que ferait peser sur lui la présence de l'aviation de l'ONC dans le ciel. Alors que la situation humanitaire est catastrophique, Alexander Johansen, leader albien, prononce cette phrase désormais célèbre "я продновец" "je suis un Prodnovien" en solidarité au peuple martyrisé. Les pays albiens accueillent massivement les réfugiés Prodnoviens.

Bien que les faits soient restés secrets à l'époque, on sait aujourd'hui que le 4 novembre 2007 plusieurs milliers de soldats et du matériel kronien étaient déployés à Galkovine, en vue d'un affrontement avec les forces de l'ONC.

5 novembre 2007 : alors que les armées lutharo-albiennes et celles de l'ONC ne sont plus qu'à quelques kilomètres de distance et menacent de se rentrer dedans, les deux camps annoncent conjointement engager des pourparlers devant avoir lieu à Nevskigorod, alors sous contrôle jashurien. Les frontières se gèlent provisoirement, des checkpoints se mettent en place sur les routes reliant Staïglad à Bridjesko et Peprolov, les deux principales agglomérations sous contrôle du CDON.

En amont de la réunion de Nevskigorod, les forces albiennes et celles de l'armée rouge organisent un sommet officiel dans le but de mettre en place une collaboration militaire en cas d'échec diplomatique. Les soldats de l'armée rouge sont massivement réintégrés dans leurs fonctions et réarmés en vue de défendre le territoire contre l'ONC.

Toujours en vue de trouver un accord de paix, plusieurs personnalités prennent position en faveur d'une résolution pacifique du conflit. Les enjeux sont importants, la présence de l'ONC d'une part et du Pharois Syndikaali d'autre part pourrait, par levier d'alliances, entrainer le monde dans une guerre mondiale.

Le blocus pharois barre la route à plusieurs navires yuhanac au large du Prodnov, qui font demi tour sans échanger de tirs.

Le 10 novembre 2007, les principaux représentants des factions en conflit se réunissaient à Nevskigorod où étaient signés les accords du même nom officialisant la partition du Prodnov sous quatre mandats régionaux et la fin de la guerre. Ces accords sont à l'époque perçus comme une réussite, ayant réussi à éviter un conflit militaire majeur par la diplomatie.
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La République Sociale du Prodnov se caractérise elle-même comme une république populaire parlementaire, sorte de mixte entre les régimes communistes dictatoriaux et le parlementarisme libéral. Ce mixe, à ce jour unique au monde, est hérité de son histoire récente complexe et des compromis constitutionnels et institutionnels qu'a été obligé de faire le gouvernement Malyshev au cours des dernières années. Nous nous attacherons à décrire ci-dessous ses caractéristiques et son fonctionnement, tout en renvoyant à la partie Histoire du Prodnov ci-dessus pour de plus amples explications sur le contexte politique ayant mené à cette situation.


Caractéristiques nationales

Pour comprendre correctement la situation en République Sociale du Prodnov, il faut rappeler que l'oblast de Peprolov (toujours sous mandat Pharois) et l'oblast de Galkovine (anciennement sous mandat Lutharovien) n'ont pas hérité du même corpus législatif. Là où l'oblast de Peprolov est toujours soumis à la constitution de 2007 de l'ex-République de Peprolov, l'oblast de Galkovine a été libéré par la Lutharovie en échange de garanties d'un non abandon du communisme. Les règles économiques mais également démocratiques ne s'y appliquent donc pas de la même manière.

La partie qui suit décrit les règles générales à la République Sociale du Prodnov, telles qu'harmonisées lors de la réunification des deux oblasts par le gouvernement Malyshev 1, les parties suivantes détailleront le corpus législatif différencié des deux oblasts.

La République Sociale du Prodnov est un Etat de droit, parlementaire. Le gouvernement obéit à la constitution et l'opposition possède des leviers de sanction s'il y déroge.

La République Sociale du Prodnov possède un parlement, une unique chambre législative appelée la Sborka. Elle accueillait cent députés au moment de l'établissement de la République de Peprolov en 2007 et s'est étendue en 2008 à deux-cents députés lorsque l'oblast de Galkovine y a été intégré pour former la République Sociale du Prodnov.
Cette chambre est le centre du pouvoir législatif et ses membres sont protégés par la loi contre le pouvoir exécutif. Le suffrage universel s'applique pour l'élection des députés qui se fait à la proportionnelle, chaque parti soumet ses listes et voit un nombre de députés élus en fonction de ses scores électoraux. Le bon déroulement des élections est garanti par le Pharois Syndikaali et la Commune d'Albigärk, conformément aux accords passés en 2007 avec l'ex-République de Peprolov. Celles-ci sont organisées de manière régulière tous les quatre ans à compté de la date de la dernière élection.

Le pouvoir exécutif compose le Gouvernement Prodnovien, nommé par la coalition majoritaire à la Sborka. Le premier ministre est le chef du gouvernement et peut choisir de convoquer de nouvelles élections législatives en dissolvant la Sborka (une fois par an maximum).

L'indépendance du pouvoir judiciaire fait pour sa part l'objet d'un certain flou. Les tribunaux populaires s'occupent pour le moment des peines délits, ils sont composés de citoyens élus localement et encadrés par des professionnels du droit qui ne peuvent cependant aller contre le verdict populaire. Un juge indépendant décide cependant de la nature de la peine. Le pénal fait pour sa part appel à un jury mixte composé pour partie d'élus du peuples et pour autre partie de "technocrates", certains spécialistes en sciences humaines et d'autres en dialectique matérialiste. Le verdict est rendu par le jury mais c'est là aussi au juge de statuer sur la nature de la peine.
Les juges sont cependant nommés par le ministère de la justice, l'indépendance de la justice étant dès lors théoriquement garantie par la composition des jurys populaires. Ce fonctionnement est sujet à controverses et fait régulièrement l'objet de critiques de la part de l'opposition.


Caractéristiques régionales : oblast de Peprolov

L'oblast de Peprolov est toujours sous constitution de 2007, imposée par le mandat pharois qui reste en vigueur sur ce territoire. La constitution de 2007 impose le respect des droits de l'homme, de l'Etat de droit, du parlementarisme, de la propriété privée (pas d'expropriation ou de nationalisation sans rachat), l'indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs, la liberté de la presse, la liberté d'expression, d'opinion et de rassemblement, la liberté d'association, le respect de la vie privée et la liberté de circulation.
C'est dans ce cadre que le gouvernement prodnovien est autorisé à piloter la politique du pays. Par ailleurs un dialogue avec le gouvernement pharois est régulièrement encouragé, ce-dernier ayant droit de regard sur certaines affaires en termes de politique intérieure et militaire, et d'effectuer des contrôles pour vérifier que la loi est respectée.

Hormis certaines spécificités, notamment au niveau du fonctionnement de la justice, le territoire de Peprolov fonctionne comme une démocratie libérale traditionnelle, portée sur le protectionnisme, un état social et centralisé fort, un exécutif puissant et des dérives autoritaires marginales constatées par plusieurs ONG indépendantes, notamment sur les questions de financement de la presse et de la surreprésentation du pouvoir militaire dans l'appareil d’État. L'oblast de Peprolov n'a pas l'obligation d'avoir recours à des appels d'offre pour ses marchés publics et l'attribution de certains contrats à des proches du pouvoir et des sympathisants communistes fait soupçonner des cas de corruption. Aucune enquête n'a à ce jour été réellement réalisée pour corroborer ces accusations, principalement portées par la presse d'opposition et des organismes indépendants obédience capitaliste et libérale.


Caractéristiques régionales : oblast de Galkovine

Le retrait des troupes lutharoviennes et la rétrocession de l'oblast de Galkovine à la République de Peprolov, fusionné dans la foulée pour former la République Sociale du Prodnov s'est fait à la condition que l'oblast de Galkovine préserverait une économie communiste, sur le modèle lutharovien et ex-prodnovien. A ce jour, un flou constitutionnel entourant la République Sociale du Prodnov est donc toujours d'actualité : la RSP se revendique de la constitution de 2007 de Peprolov, mais Galkovine possède des lois d'exceptions. Faute de présence militaire pharoise dans la région, le gouvernement Malyshev y est beaucoup plus libre d'appliquer une politique d'Etat contraire aux règles des démocraties libérales.

La propriété privée des moyens de production y est toujours abolie, l'industrie est aux mains de l'Etat qui planifie la production et la redistribue à la population. Par ailleurs la liberté de circulation et d'installation est d'avantage contrôlée, sans forcer la main aux travailleurs, il existe de fortes incitations à suivre les programmes mis en place par le gouvernement et à l'inverse des malus sévères pour ceux qui s'en éloignent. L'accès au logement, aux crèches, à un certain nombre de service publique ou à la progression de la grille salariale est pour partie conditionnée au fait d'intégrer les professions et institutions en demande et fléchées par le gouvernement.
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Le système économique prodnovien post-guerre civile est caractérisé par une économie mixte, partie pilotée par l'Etat, partie ouverte à l'économie de marché (bien que marquée par un fort protectionnisme). Elle est partagée entre des secteurs de production fortement voire totalement étatisés et des secteurs ouverts aux acteurs étrangers, majoritairement Albiens. Soucieuse de maintenir un niveau de vie correcte pour faire concurrence à sa voisine la RLP, la République Sociale du Prodnov a cherché le compromis, de 2007 à 2009, entre la recherche d'une certaine forme d'autonomie nationale dans les domaines où cela était possible, et un recours assumé aux importations et aux entreprises étrangères (principalement pharoises) dans les secteurs où elle ne pouvait être autosuffisante

L'amputation d'une grande partie de son territoire et de sa capitale a forcé la RSP à engager de grandes réformes territoriales et industrielles, majoritairement financées par des prêts pharois, de façon à reconstituer un tissu économique viable en urgence. Cette politique de réformation a semble-t-il payé puisque l'économie de la RSP est multipliée par trois en deux ans, passant de cent milliards de PIB à plus de trois cents.

En 2010, le système économique prodnovien est toujours partiellement l'héritier de la période communiste précédente. Il se caractérise par un Etat social puissant, une économie partiellement planifiée et dirigée, ainsi que des contraintes fortes pesant sur les acteurs économiques et une grand poids du secteur public dans la part de la production nationale. Certains secteurs sont d'ailleurs totalement nationalisés, tels que la santé et l'énergie. Le ministère de l'Economie et de la Planification joue un rôle important dans la politique économique du pays qu'il a pour charge de piloter. La situation post-guerre civile ayant mené la République Sociale à se trouver sous mandat albien, les entreprises pharoises ont obtenu divers avantages en échange d'aides et de prêts à la reconstruction de la région. Marqué par le protectionnisme, la République Sociale est très regardante sur les entreprises souhaitant s'installer sur son sol, bien qu'elle n'y soit pas complètement fermée, mais taxe fortement les produits d'importation, exception faite à nouveau des produits pharois qui bénéficient d'un accès privilégier au marché intérieur.

L'éducation prodnovienne est gratuite, grâce aux partenariats signés entre la Commune d'Albigärk et la République Sociale. Les Prodnoviens ont le choix de suivre un cursus libre, ou de choisir un cursus d'Etat, selon les besoins anticipés par le ministère, qui leur offre plusieurs avantages tant qu'ils continuent de travailler dans leur branche : grille de salaire plus haute, accès prioritaire à certains services sociaux (HLM, bourses, etc.), réductions sur certains offres d'Etat, accès à des prêts à taux préférentiels, progression plus rapide dans la hiérarchie des métiers et surtout exemption de service militaire. Ils ont cependant un moindre choix d'installation et sont tenus, s'ils souhaitent sortir du circuit, de rembourser les aides financières obtenues.
Ce système à l'avantage de permettre de lutter efficacement contre la désertification des régions rurales et des petites agglomérations.

Les entreprises publiques rassemblent 60 % des salariés et sont à l'origine de 50 % de la production nationale, en partie grâce à la collectivisation des terres (qui n'a pas été abolie en 2007) et la grande part du secteur bancaire au main de l'Etat qui dégage la plus haute valeur ajoutée. Les inégalités sont assez faibles au regard des autres pays eurysiens et si 6 % de la population du pays vivent sous le seuil de pauvreté, ce taux reste largement inférieur à celui de la Lutharovie voisine ou du Vogimska. Grâce à sa politique d'endettement et d'investissement massif pendant la période 2007-2010, ainsi qu'une faible population, la République Sociale a pu rapidement offrir à ses cadres et élites des conditions de vie matérielles confortables et aux standards des niveaux eurysiens. Un succès que le gouvernement Malyshev a annoncé souhaiter étendre aux populations rurales du territoire depuis longtemps oubliées par les grandes politiques d'urbanisation et d'industrialisation du précédent régime prodnovien.

Le secteur agricole représente que 15 % du PIB (en 2010), une part qui tend à décroitre avec la réindustrialisation et l'investissement dans certains secteurs à forte valeur ajoutée. Il procure une certaine autonomie alimentaire au pays qui en a fait son objectif principal durant l'année 2008, afin de ne plus dépendre de l'aide alimentaire pharoise. Aujourd'hui, moins de 10 % des produits agricoles sont importés en République Sociale, cette dernière a même conclu plusieurs accords avec le Pharois pour fournir la péninsule albienne en blé, une fois sa pleine capacité de production retrouvée. Le gouvernement d'Alexei Malyshev a choisi de maintenir un système agricole collectivisé, préservant ainsi la tradition communiste. Ce modèle économique s'accompagne d'un modèle social populaire, avec le développement d'un important service public de proximité.

Monnaie : Rouble prodnovien (RPO), taux de change (flottant) : environ 12 roubles prodnovien (RPO) pour 1 écaille pharoise (2010)
PIB : 318 milliards équivalent or (2010)
PIB par habitant (en parité de pouvoir d'achat) : 59 114 or (2010)
Taux de croissance (%) : 15 (2010)
Part du secteur privé dans le PIB (%) : 30 (2010)
Taux de chômage officiel (en % des actifs) : 1,9 (2010)
Salaire moyen mensuel : 1 939 roubles prodnovien (2010)
Taux d'inflation : 3 % (2004)
Exportations (en millions d'or) : 21 920 (2010)
Importations (en millions d'or) : 1 751 627 (2010)
Investissements étrangers (en millions d'or) : 102 655 016 (2007–2010)
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La démographie de la République Sociale du Prodnov se démarque des ses voisins, la Lutharov et le Vogimska, autant en termes de croissance que de composition de la population. Depuis la période post-guerre civile, le pays a connu une croissance démographique modérée mais stable, avec un taux de croissance annuel moyen d'environ 3%. Ce taux a pu s'élever d'avantage grâce aux politiques d'incitation à l'émigration mises en place par le gouvernement Malyshev.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette croissance démographique. Tout d'abord, l'existence d'un Etat social fort et d'une bureaucratie puissante offre des conditions de vie stables qui favorisent le mariage et la reproduction. Par ailleurs, les politiques gouvernementales visant à promouvoir la natalité et à soutenir les familles ont joué un rôle essentiel dans le maintien d'un taux de natalité relativement élevé. Des programmes de soutien familial, tels que des allocations familiales et des incitations fiscales, ont contribué à encourager les couples à avoir des enfants. La croissance rapide du pays est également un facteur encourageant la démographie, cependant contrebalancé par la situation de guerre larvée avec les puissances de l'ONC et la République de Staïglad.

Par ailleurs, les progrès dans les soins de santé et l'amélioration des conditions de vie ont entraîné une baisse de la mortalité infantile et une augmentation de l'espérance de vie. L'accès aux services de santé de base et aux infrastructures médicales, d'abord compliqué dans la période après-guerre civile, a pu être généralisé grâce à l'aide de médecins venus de la Damanie et le soutien des progrès médicaux Pharois et Albiens. Le gouvernement a concédé de faire appel à des entreprises étrangères afin de fournir ses hôpitaux en matériel tout en engageant par ailleurs une politique de recrutement et de formation de médecins Prodnoviens. Ces mesures ont permis, fin 2009, de réduire les taux de décès prématurés et d'améliorer la santé globale de la population.

En ce qui concerne la composition démographique, la République Sociale du Prodnov est principalement habitée par la population prodnovienne, qui constitue le groupe ethnique majoritaire. Cependant, en raison de sa position géographique et de sa proximité avec d'autres pays d'Eurysie, on peut également trouver une certaine diversité ethnique avec des minorités présentes dans le pays, en particulier slaves et ex ou actuels pays communistes. Par ailleurs, une grande diaspora tahokaise est présente en République Sociale depuis 2009.

Toujours sur le plan démographie, Galkovine et Peprolov n'ont pas des dynamiques exactement similaires en raison de leur histoire et de leur séparation géographique. Il faut d'abord rappeler que le gouvernement du Prodnov Communiste avait parié sur l'hyper spécialisation de ses différents oblasts, créant de facto des dynamiques locales très différentes avec une forte concentration de richesses dans certains endroits et des métiers d'avantage éprouvants et populaires dans d'autres. Sous mandat Lutharovien, l'oblast de Galkovine a bénéficié des mêmes politiques natalistes qui font aujourd'hui de la Lutharovie l'un si ce n'est le pays le plus peuplé du monde. Peprolov en revanche, en raison de sa connexion historique avec la mer grâce à son port commercial a subi, dans les premiers temps du mandat pharois, une forte émigration vers les pays développés de la région. Par ailleurs, Galkovine a une population d'avantage rurale et agricole que Peprolov, dédiée à l'industrie navale et au commerce, où la population se concentre principalement dans les zones urbaines.


Politique migratoire

En début d'année 2009, la République Sociale du Prodnov participait aux côté du Pharois Syndikaali (désormais Merirosvo) à un grand plan d'accueil de réfugiés politiques provenant pour leur plus grande partie de l'Empire du Tahoku, situé dans l'ouest nazuméen. Environ cinq cent milles Tahokais vivent aujourd'hui au Prodnov. Le pays a promis d'ouvrir une session de naturalisation en 2014 pour les citoyens ayant fait preuves de leur intégration. D'ici là les Tahokais ont le statut de réfugiés politiques qui les protège de l'expulsion du territoire et leur ouvre l'accès à l'emploi.

Une partie conséquente de la préparation de l'accueil des Tahokais a été réfléchie et co-organisée avec le Pharois Syndikaali (Merirosvo aujourd'hui). La tradition planificatrice de l'Etat central du Prodnov a facilité la mise en place rapide de dispositifs d'accueils, pour partie financés sur fonds pharois, afin de venir rapidement pourvoir l'économie de la RSP en main d’œuvre. Le pays sortant coupé en quatre de la première guerre civile, les oblasts de Galkovine et Peprolov se sont vues privées d'une masse conséquente de travailleurs et en particuliers de cadres administratifs. Les Tahokais ont donc servi à pourvoir les emplois manuels dans l'industrie et, plus anecdotiquement, l'agriculture, permettant à une génération de Prodnoviens d'accéder à des postes d'encadrement.

L'instrumentalisation des croyances religieuses tahokaises à des fins de mise au travail et de contrôle sociale ainsi que les insuffisantes politiques d'intégration mises en places par le Prodnov ont soulevé plusieurs vives critiques auprès des associations de défense des droits mais également dans la presse communiste radicale, qui critique un "deux poids deux mesures" entre le discours de fraternité du gouvernement et ses actes réels. La presse de droite et d'extrême droite a, quant-à-elle, critiqué vent debout la décision d'accueillir autant de réfugiés d'un seul coup.

En dehors des grandes agglomérations et particulièrement des ports (sous l'impulsion du modèle cosmopolite pharois) le Prodnov est assez homogène culturellement et ethniquement. L'isolement du pays pendant la période communiste a favorisé l'absence de brassage de la population. Seule exception faite de ses voisins slaves avec qui des échanges ont toujours existé. L'histoire commune de la région et l'absence de véritables obstacles naturelles pour empêcher les migrations ont mises en contact les peuples depuis des siècles et participé à homogénéiser la culture, bien que des spécificités locales existent.
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Les danses

  • Hopak

La danse hopak est une danse particulièrement énergique. Elle met en scène un mélange de vitalité et de grâce dans la plus pure tradition folklorique prodnovienne. Souvent exécutée lors de célébrations et de festivals, elle se démarque par des mouvements acrobatiques spectaculaires comme des sauts, grand écarts, pirouettes et vrilles. Les danseurs de hopak portent des costumes traditionnels appelés gopak, ornés de broderies aux couleurs vives et chatoyantes et dans des matières qui reflètent la lumière. Ces costumes ajoutent une dimension visuelle à la performance, renforçant le caractère festif de la danse. La musique accompagnant le hopak est entraînante, rapide, souvent interprétée par des instruments traditionnels tels que la bandoura, le violon et l'accordéon. Cette musique crée une atmosphère joyeuse qui anime la performance et invite les spectateurs à rejoindre les danseurs. Bien qu'elle semble accessible et populaire, la danse hopak est particulièrement difficile à réaliser sans étirements et assouplissements préalables.

Plus qu'une simple expression artistique, le hopak est un symbole célèbre de l'identité culturelle prodnovienne. Les mouvements, les rythmes et les costumes sont en continuité de l'histoire et des traditions du pays qui n'a cessé de les modifier selon les modes et inspirations de l'époque. La danse hopak est souvent exécutée en groupe, ce qui a été interprété comme un marqueur de l'importance de la communauté villageoise dans la culture prodnovienne. Elle est un élément culturel rassembleur et captivant du patrimoine national prodnovien, occasionnellement utilisée par les autorités pour symboliser la fierté, la vitalité et la résilience du peuple.

  • Kazachok

La Kazachok est une danse dynamique et enjouée, souvent caractérisée par des mouvements acrobatiques tels que des sauts jambes écartés, une démarche au centre de gravité bas avec les genoux levés et des pas de danse saccadés et énergiques. Les danseurs portent généralement des costumes traditionnels, tels que des uniformes de cosaques ornés de broderies et de patchworks de textiles colorés. La musique qui accompagne la Kazachok est rapide, entraînante et interprétée par des instruments traditionnels prodnovien, l'accordéon, la balalaïka et parfois des percussions artisanales, souvent tirées des arsenaux militaires des armées en campagne. Les mouvements de la danse sont censés refléter l'esprit libre et la joie de vivre associés à la culture slave et tataro-cosaque de l'est-eurysien. Ses origines sont militaires mais ont progressivement infusées dans la société toute entière. La Kazachok peut être exécutée individuellement, en couple ou en groupe. Elle est toutefois généralement réservée à des danseurs masculins. On la danse surtout à l’occasion de célébrations festives, lors de victoires, de mariages ou d'enterrements. Cette danse est devenue un symbole de l'héritage commun de la sphère slave eurysienne, diffusée progressivement au cours des derniers siècles au gré des migrations de populations, elle témoigne de l'influence mutuelles des populations de la région.

  • Barynya

La Barynya est une danse folklorique slave particulièrement élégante et gracieuse. Son exécution repose sur une distinction strictement genrée des danseurs, elle est exécutée en portant des costumes traditionnels tels que des robes richement brodées pour les femmes et des costumes formels pour les hommes. Les mouvements de la Barynya consistent en des pas de danse complexes, nécessitant une grande précision rythmique. Les gestes harmonieux des mains et des expressions faciales expressives se font écho de part et d'autres des hommes et des femmes qui dansent en miroir. Ces derniers opèrent des variations rythmiques imprévisibles, ralentissant leurs gestes ou les accélérant ce qui leur donne parfois l'air de léviter ou d'être suspendu dans les airs. Compte tenu de la nécessité de tenir certaines postures plusieurs secondes en gainage, une grande force musculaire est nécessaire pour danser la Barynya.
La musique qui l'accompagne peut être minimaliste ou mobiliser un véritable orchestre mais la mélodie reste simple. On utilise en général la flute et l'accordéon accompagnés d'autres instruments à cordes traditionnels de la région. La mélodie accompagne les danseurs tout au long de la performance et leur impulse les changements de rythmes, créant une atmosphère envoûtante et onirique.

La Barynya est généralement interprétée lors d'occasions formelles ou célébrations festives, des mariages et des événements culturels. Elle représente l'élégance et le raffinement de la tradition folklorique prodnovienne et a souvent été utilisée dans des cadres officiels comme des rencontres diplomatiques ou des événements culturels d'importance. Bien que certains aspects puissent varier selon les régions de l'est-eurysien, la Barynya est assez largement partagée dans toute la zone slave et des rencontres en compagnies de danseurs ont été organisées dans le temps.
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Infrastructures :

  • Lignes de téléphone : 4,37 millions (en 2010)
  • Téléphones portables : 4,4 millions (en 2010) (soit une moyenne de 0,9 téléphone par habitant)
  • Postes de radio : 1,5 millions (en 2010)
  • Postes de télévision : 98,4% de familles (en 2010)
  • Utilisateurs d'Internet : 4,9 millions (en 2010)
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 1 (en 2010)
  • Routes : 8 325 km (dont 1 127 km goudronnés) (en 2010)
  • Voies ferrées : 300 km (en 2010)
  • Voies navigables : 2
  • Nombre d'aéroports : 2 (en 2010)
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Liste des membres du gouvernement du Prodnov

Voir la section dédiée à la composition du gouvernement prodnovien actuel.

Liste des membres du Groupement Militaire de Défense et d'Offense

Voir la section dédiée à la composition du GMDO actuel.

Liste des personnalités publiques notables du Prodnov

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Hommes politiques

Fonctionnaires

Journalistes politiques

Journalistes

Penseurs politiques
  • Kvetoslav Entsky (Économiste, historien et philosophe marxiste ; Chef du Parti Socialiste Peprovite)

Influenceurs politiques

Activistes
  • Varvara Rozanova (Avocate ; présidente de l'ONG Défense & Justice)
  • Timofey Shurygin (Co-fondateur du journal La Pensée Nouvelle ; président de la section Transparence, dialogue et critique d'Aministie Mondiale)

Liste des anciens dirigeants du Prodnov

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Prodnov Tsokiste (dynastie des Medvenov)
  • (911-932) Ludomir I
  • (932-955) Milomir I
  • (955-958) Ludomir II
  • (958-973) Ludomir III
  • (973-1011) Milomir II
  • (1011-1012) Ivan I
  • (1012-1076) Ludomir IV
  • (1076-1102) Ludomir V
  • (1102-1120) Milorad I
  • (1120-1143) Milomir III
  • (1143-1199) Ludomir VI
  • (1199-1209) Ivan II
  • (1209-1227) Ludomir VII

Prodnov Tsokiste (dynastie des Traktirnikov)
  • (1227-1236) Anatoliy I
  • (1236-1289) Milorad I
  • (1289-1294) Ivan III
  • (1294-1310) Milorad II

Prodnov Tsokiste (dynastie des Ungern)
  • (1310-1390) Roman I
  • (1390) Roman II

Prodnov Tsokiste (dynastie des Sheremetyev)
  • (1392-1415) Vassili I
  • (1415-1416) Ludomir VII
  • (1416-1420) Roman III
  • (1420-1422) Demian I
  • (1422-1430) Aleksandr I
  • (1430) Aleksandr II

Prodnov Tsokiste (dynastie des Dementyev)
  • (1430-1459) Vladimir I
  • (1459-1510) Vladimir II
  • (1510-1526) Vladimir III
  • (1526-1532) Vladimir IV
  • (1532-1589) Vladimir V
  • (1589-1621) Vladimir VI
  • (1621-1673) Vladimir VII
  • (1673-1699) Vladimir VIII
  • (1699-1800) Vladimir IX
  • (1800-1812) Vladimir X
  • (1812-1835) Vladimir XI
  • (1835-1941) Vladimir XII

République Socialiste Utopique du Prodnov
  • (1841-1862) Staï Monorojok
  • (1862-1864) Sergaireil Manachivre & Tsezar Izyumov
  • (1864-1866) Sergaireil Manachivre

République communiste autoritaire de la région du Prodnov
  • (1866-1889) Sergaireil Manachivre
  • (1889-1897) Erik Parshikov
  • (1897-1903) Vaniamin Ryakhin
  • (1903-1917) Yevdokim Pushkin
  • (1917-1943) Rektovok Peletcheko
  • (1943-1967) Yevdokim Ostroverkhov
  • (1967-1970) Fyodor Khromov
  • (1970-1985) Isaak Gushchin
  • (1985-1991) Nil Polichev
  • (1991-1996) Yegor Serebryakov
  • (1996-2006) Gwepolosk Belleski
  • (2006-2007) Lavrov Slava
  • (2007) Viktor Kuklin

République de Peprolov
  • (2007-2009) Dominique Andrejew (président de la République) / pas de premier ministre
  • (2008-2009) Alexei Malyshev

République Sociale du Prodnov
  • (2009-) Alexei Malyshev

Liste des artistes notables du Prodnov

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Danseurs

Tagueurs

Liste des chercheurs et philosophes notables du Prodnov

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Historiens
  • Anatoliy Vlacic (Expérimenter l'utopie ; Histoire du Prodnov tsokiste du XIVème au XVIIème siècle ; Comment le Prodnov est devenu socialiste ; Chants et danses sous la révolution ; La chute des Tsok, analyse politico-historique des causes de la révolution)
  • Feodor Guskov (Le moyen-âge prodnovien ; Slavité : diffusion d'une culture ; Atlas historique des migrations en Eurysie de l'est ; Les montagnes lutharoviennes ou les frontières civilisationnelles des slaves)
  • Yelisey Medvenov (Le XIXème siècle prodnovien : laboratoire d'invention de la modernité socialiste ; Du Tsokat à au socialisme : entre rupture et continuité)
  • Anatoli Medvedkov (Faire la guerre au XXIème siècle ; Prodnov, Kronos, Mokhai : les communistes en guerre ; Le dernier champ de bataille : analyse du combat urbain ; Repenser la dissuasion ; Impérialisme au XXIème siècle : limites et perspectives ; Le siège de Staïglad [à paraitre])

Politistes
  • Lavrentiy Shulichenko (Directeur de l'OILP ; directeur de recherche à l’Université d’Etat de Sciences Politiques du Prodnov ; Le journalisme en temps de guerre ; Peut-on être neutre en sciences politiques ?)
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