24/06/2013
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POV Radio : la chaîne publique prodnovienne, maintenant à la radio.
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08/11/2012 - Point Of View
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Bonjour à tous nos éditeurs et auditrices, il est 9h et vous écoutez POV radio, la radio 100% Prodnov.

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Ce matin, nous vous amenons avec nous pour rendez-vous un peu particulier... Ensemble, nous partons à la découverte du siège de Staïglad. Après avoir été fouillés par les soldats, nous sommes accueillis par l’officier Kopeykin. Il a accepté de nous emmener en voiture visiter les positions de l’armée rouge qui encerclent Staïglad.

« Nous n’irons pas plus avant que la banlieue extérieure pour des raisons de sécurité. Toutefois j’ai l’autorisation de vous montrer un peu de notre logistique et de la vie quotidienne des soldats. Le GMDO a jugé utile que nos compatriotes soient tenus informés du déroulé des combats, avec le plus de transparence possible compte tenu des impératifs de confidentialités stratégiques qui nous sont imposés. »

Nous grimpons dans une voiture et remontons une allée de maison individuelles, aujourd’hui pour partie transformées en lieux de stockage. En chemin, d’autres véhicules militaires nous croisent, les hommes à bord se fendant d’un salut. L'officier plaisante sur ce va-et-vient.

« Le quartier n’a jamais été aussi animé. C’est un endroit tranquille, mais un peu moins depuis qu’on s’y est installé. La principale difficulté logistique que nous rencontrons c’est la densité urbaine, Staïglad est une grande ville, très étalée, ce qui élargi d’autant la ceinture du siège. Ca va que nous avons beaucoup d’hommes sans parler des volontaires Pharois, mais on ne peut pas garder toute la banlieue comme une forteresse. L’état-major a décidé de constituer des camps retranchés et de combler les espaces entre chaque avec des patrouilles. »

Nous demandons s’il n’existe pas par hasard d’autres camps non officiel pour prendre l’ONC par surprise, l’officier Kopeykin ne répond pas mais sourit. L’armée rouge tire avantage des infrastructures industrielles et commerciales qui ont été désertées très tôt et ont l’avantage de disposer de garages et de bâtiments opérationnels pour les militaires, ainsi que de sous-sols.

« Nous ignorons le détail du matériel de l’ONC, ces lieux ne sont pas adaptés pour essayer des tirs de roquettes ou pire, de missiles. De manière générale, notre meilleure sécurité reste l’anonymat de ces grandes surfaces. L’ennemi n’a pas assez de munitions pour se permettre de les gaspiller au hasard donc nous restons mobiles au maximum malgré notre position d’assiégeants. »

De ce que nous voyons, les activités du camp sont pour beaucoup occupées par de la logistique et du repos.

« Le gros de notre travail est un travail de patrouille. Les unités spécialisées dans la reconquête du terrain sont des commandos peu nombreux entraînés à frapper l’ennemi à l’improvise dans une logique de guérilla. Il y a tout un no man’s land entre l’ONC et nous où ont lieu la plupart des escarmouches, chaque camp sait qu’il serait suicidaire de tenter de prendre d’assaut les retranchements de l’autre.

Cette situation ne risque-t-elle pas de poser un risque d’enlisement ?

« Si mais c’est un siège, le temps est une arme à part entière, tout ne va pas se régler par une grosse bataille décisive en rase campagne. En soit ce n’est pas forcément dérangeant d’un point de vue tactique, contrairement à l’ONC nous ne risquons pas de mourir de faim ou de soif mais c’est pour les civils à l’intérieur que tout le monde s’inquiète. Les putschistes se sont déjà probablement arrogé les réserves de nourriture et d’eau. Ce qui est particulièrement cruel car dans le même temps ils refusent de laisser les habitants fuir la ville, ils savent que sans eux pour leur servir d’otage, nous les anéantirions en quelques jours. »

L’ONC est en effet connue et redoutée pour son attitude particulièrement barbare à l’encontre des populations civiles qu’elle asservie sans scrupules. Esclaves au service du capitalisme étranger dans la RLP sous occupation, chaire à canon et boucliers humains en temps de guerre. Une doctrine qui révulse profondément l’officier Kopeykin.

« Contrairement à la plupart des armées du monde, l’armée rouge est une armée révolutionnaire, c’est-à-dire que toute notre doctrine place en priorité absolue la sécurité des populations civiles. A quoi bon reprendre Staïglad en l’anéantissant ? Nous sommes ici pour libérer les Prodnoviens de l’assujettissement inique de l’ONC, pas pour conquérir un charnier. »

Les ordres du camarade Malyshev sont clairs en effets, dans son discours aux armées, ce-dernier rappelait que la guerre au Prodnov était une guerre de reconquête de souveraineté populaire, or pas de souveraineté sans peuple. Dès lors, sauver un maximum de civils a été dès le départ la raison d’être de l’armée rouge, quitte à retarder les offensives contre les positions de l’ONC.

« Nos soldats sont formés à agir toujours avec prudence, y compris dans des situations extrêmement tendues. Lorsque nous pensons qu’il existe un risque réel de blesser des civils ou de causer des victimes collatérales, nous préférons souvent prendre du recul ou attendre des unités spécialisées dans la reconnaissance ou pour contourner les forces ennemies. Je ne lance jamais mes hommes dans la mêlée si des concitoyens à nous pourraient s’y trouver pris entre deux feux. »

Une politique qui fait ses preuves au regard de la colonne de réfugiés passant chaque jour de Staïglad au couloir humanitaire supervisés par les Pharois.

« Les gens sont en confiance, ils savent que nous sommes là pour les aider. La plupart ont perdu beaucoup c’est vrai, obligés de quitter leurs foyers, certains ont des membres de leur famille qui ont été assassinés par l’ONC mais tout le monde se comporte avec beaucoup de dignité et d’humanité. Il y a beaucoup d’entraide, des personnes qui prises dans l’individualisme et l’égoïsme capitaliste ne se seraient pas parlé hier, aujourd’hui elles s’entraident. Le siège est un drame, mais dans on y voit aussi malgré tout de belles choses. Plus que jamais cela me fait aimer ce pays et son peuple, et cela nous renforce tous dans notre devoir de les protéger coûte que coûte. Pour les arracher à la mort et à la barbarie. »

Comme en écho aux paroles de l’officier Kopeykin, un bambin s’approche de notre voiture pour nous offrir des biscuits. L’officier refusera, la nourriture est précieuse et les enfants plus que tout autre ont le droit de manger à leur faim. Nous reprenons notre route, les yeux peut-être un peu plus humides.

« S’il arrive qu’on doive pilonner un bâtiment à distance, nous prévenons toujours à l’avance de nos tirs. Cela permet aux gens qui s’y seraient potentiellement réfugiés de le quitter. C’est donner un avantage à l’ONC bien sûr, mais cela vaut mieux que de tuer les nôtres. Même si cela m’en coûte, je préfère épargner la vie de dix de ces chiens si c’est le prix à payer pour sauver un Prodnovien. Ils ne peuvent de toute façon pas s’échapper éternellement, nous gagnons du terrain à chaque heure. »

Cette doctrine qui revient souvent à se priver de l’initiative ne présente-t-elle toutefois pas des risques, notamment pour la sécurité des soldats ?

« Bien sûr, mais un soldat Prodnovien doit être prêt à mourir pour protéger un innocent. Tous ceux qui s’engagent dans l’armée rouge savent qu’ils ne reviendront peut-être pas, mais s’ils venaient à tomber, ce serait au nom de la liberté contre les tyrans et de la fraternité du genre humain. Regardez ces visages à la fois graves et souriant : chaque militaire qui se trouve à Staïglad sait qu’il officie au service des plus humbles. Sauver un seul innocent, c’est déjà sauver toute l’humanité. »

On sait que l’ONC n’a pourtant pas de tels scrupules, cela ne risque-t-il pas de provoquer une asymétrie entre les deux camps ?

« Les putschistes continuent leur entreprise macabre à Staïglad, après avoir assassiné de nombreux civils lors du coup d’Etat, ils se servent maintenant des survivants comme boucliers humains contre nous, retenant en otage de nombreux innocents dans le but de nous empêcher d’assiéger leurs retranchements. J’ai vu de mes propres yeux des femmes et des enfants ligotés sur une barricade, des soldats de l’ONC tirant par-dessus leurs épaules pour nous empêcher de riposter. C’est effroyable de barbarie mais somme toute peu surprenant en vérité. Certes c’est une tragédie humaine et cela complique indiscutablement nos opérations, néanmoins en adoptant de telles méthodes, l’ONC se décrédibilise durablement aux yeux du reste du monde et aux yeux des Prodnoviens. Le soutien de la population civile pour notre cause grandit de jour en jour tandis que pour leur part, seule la force et la terreur leur permet de garder la main mise sur certains quartiers. Nous devons redoubler de prudence pour ne blesser aucun innocent, quitte parfois à céder du terrain, mais nos soldats sont compétents et courageux, ils remportent malgré tout des batailles stratégiques contre ces couards. »

Avez-vous des exemples d’éxactions ? pour que le peuple se rende compte de ce que nous combattons.

« Oui. Des images terribles. Nous savons de source sûre qu’un bâtiment du centre-ville sert de prison où des dizaines de jeunes enfants ont été enfermés pour servir de moyens de pression sur leurs familles. Des mères et des pères transformés en bombe humaine par désespoir, parce qu’on leur a dit que leurs fils et leurs filles seraient assassinés s’ils ne commettaient pas d’attaques suicide contre nos soldats. C’est ce genre d’abomination auxquelles nous sommes confrontés chaque jour. Nous soupçons par ailleurs d’autres sévices commis par les soldats sur les enfants mais… je n’élaborerai pas. »

Nous comprenons.

« Tout ce que les Prodnoviens ont besoin de savoir, c’est que nous combattons ces monstres avec une ténacité proportionnelle à leur barbarue. Le mal sera bientôt expurgé du Prodnov et nous libérons chaque jour de nouveaux compatriotes. Nous devons penser aux victimes, mais aussi célébrer nos victoires, toujours plus nombreuses. L’aube se lève sur le Prodnov. »

Nous concluons notre tour sur ces paroles prophétiques, convaincus d'une chose : l'armée rouge n'a pas usurpé sa réputation d'être l'armée la plus droite du monde.

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10/11/2012 - POV POT
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Bonjour à tous nos éditeurs et auditrices, il est 10h et aujourd’hui avec POV POT on apprend une super recette de cuisine traditionnelle pour se régaler ce midi ! super facile, super bon, pour déjeuner comme un vrai Prodnovien !

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Mais d’abord, qu’est-ce qu’on prépare ? On va tester un plat traditionnelle prodnovien – ne dites pas ça à un Lutharovien, ça pourrait le vexer haha ! – le Borscht ! un soupe aux légumes et à la viande, ça se mange chaud quand les températures commencent à baisser dehors ; mais sachez qu’une version froide existe également pour l’été. Plat très courant, très apprécié en Eurysie du nord-est, c’est un vrai petit plaisir pour les papilles et surtout c’est délicieux. On part sur un temps de préparation d’une heure environ, un peu plus si vous cuisinez en famille, et environ une grosse heure de cuisson. Eh oui c’est ça la bonne cuisine : ça prend du temps !

Alors de quoi est-ce qu’on a besoin ? Prenez un papier et un crayon, c’est parti pour la liste de courses !

Pour quatre personnes, vous aurez besoin de trois poireaux, deux navets, un oignon. Trois poireaux deux navets un oignon. Une gousse d’ail, plus cinq carottes et une branche de célerie sans oublier clous de girofle, sel et poivre. On aura également besoin de deux betteraves, c’est comme ça que c’est bon, cinq tasses de haricots blancs, un chou blanc, du concentré de tomate et du jus de citron ! Pour le calcium des os : une tasse de crème fraiche et un yaourt nature pour épaissir. Pour les viandes on aura besoin de cent-clinquantes grammes de lard fumé, cent-clinquantes grammes de saucisses fumées, cinq-cents grammes de poitrine fumée et cinq-cents grammes de plat de côtes.

Eh bien ! sacré pot au feu hein ! Bien sûr toute la recette se trouve rédigée sur le site internet de POV, https://pov.pot.recettes.gouv.pv donc pas de panique si vous n’avez pas eu le temps de tout noter.

Pour commencer, versez deux litres d’eau froide dans une casserole avec le plat en côtes. Vous allez faire chauffer jusqu’à ébullition, à ce moment-là ajoutez le bœuf. Pendant ce temps, on coupe tous les poireaux, les oignons, les navets, l’ail, les carottes et le céleri et on va les ajouter au bouillon avec du sel, les clous de girofle et des aromates. Laissez mijoter trois heures environs.

Une demi-heure avant que tout ne soit cuit, commencez à râper le chou, les betteraves et les haricots. Coupez le lard fumé en petit morceaux et faites le revenir dans une poêle avec de l’huile d’olive. Ajoutez le dans le bouillon avec les légumes et le reste de la viande. Plus qu’à patienter encore une grosse demi-heure en laissant mijoter à feu moyen et, dans les cinq dernières minutes, ajoutez le jus de citron.

Et voilà, vos efforts ont payés ! Reste maintenant à servir comme un pot au feu en ajoutant par-dessus un soupçon de crème fraiche et de yaourt. Si vous aimez manger à la prodnovienne, vous pouvez également ajouter des pommes de terre cuites à la vapeur et quelques cornichons pour l’acidité ! Un vrai régal décidément.

On vous souhaite bien sûr un bon appétit parce que nous on va se régaler !

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17/11/2012 - Point Of View
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Grands froids : l'occasion pour les Prodnoviens de ressortir leurs luges !

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Misha et Anna
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L'hiver n'est pas encore arrivé au Prodnov mais les récentes et intenses chutes de neige qu'a connu le pays en ce début novembre ont vu fleurir dans les villages les raquettes, skis de fonds et surtout la très populaire luge pour dévaler les collines !

Au Prodnov, pays agraire connu pour ses vastes champs de blé, les premières neiges ne sont pas synonymes de vacances pour la paysannerie et les agriculteurs qui ont fort à faire pour se préparer à passer l'hiver. Mais pour leurs enfants, c'est une autre histoire ! Alors que les paysages prodnoviens blanchissent à vue d’œil, une petite promenade à la campagne suffira pour constater le charmant spectacle des bambins dévalant à toute allure les hauteurs vallonnées. Ici, il s'agit presque d'un sport national mais réservé aux enfants car les neiges d'automne ne permettent pas encore de supporter le poids d'un adulte.

Reconnaissable à son nez recourbé, la luge traditionnelle prodnovienne n'a jamais vraiment réussi à être produite à grande échelle et pour cause : solidement taillée en bois de pin, elle se fabrique, se répare et se lègue en famille. Héritage du siècle dernier, la fabrication de jouets en bois était l'une des manières, pour les prodnoviens vivant à la campagne, de s'occuper l'hiver faute d'accès à la télévision ou (encore moins) à internet. Le savoir faire s'est popularisé et transmis au fil des ans, si bien qu'on voit un peu partout ces luges aux formes caractéristiques de nos régions. Il faudra toutefois avoir l'oeil vif car elles ne sont pas pourvues de frein et malgré les recommandations des parents, il n'est pas rare de voir les mômes dévaler dessus à toute allure, quitte à parfois finir dans le fossé.

Des gadins sans gravité la plupart du temps, heureusement, grâce à la neige épaisse qui amorti les chocs. Les chutes ne semblent toutefois pas donner froid aux yeux à deux de nos aventurier du jour : Misha et Anna !

- Bonjour Misha, bonjour Anna.

« Bonjour Nikolaï Yakovitch ! »

- Eh, appelez-moi Kolya ! Alors vous êtes sortis faire de la luge aujourd’hui !

« Oui ! »
« On a le droit l’après midi après manger. »

- Oh ça c’est gentil de la part de vos parents de vous laisser sortir comme ça. Et vous habitez loin d’ici ?

La petite Anna nous désigne les fumées du village de Bogoroditsk, visibles depuis l’autre côté de la colline.

« Là-bas. »

- Et votre maman ça ne lui fait pas peur de vous voir aller à toute allure comme ça ?

Le garçon hausse les épaules.

- D’accord Misha et alors est-ce que vous allez vite là-dessus ?

« Super vite ! »

- Super vite comment ?

La petite hésite, c’est son frère qui s’empresse de nous répondre :

« Comme un renard ! »

- Comme un renard ?

« Comme une renard ! »

- Alors ça ! Et dites voir Misha et Anna, vous me la prêtez votre luge que je puisse allez aussi vite que vous moi aussi ?

Ils rient.

« Nooooon ! »

- Oh allez !

En riant :

« Mais c’est pas pour les adultes ! »

- Ah non ?

« C’est pour les enfants ! »

- Je suis un enfant moi aussi ?

En riant toujours :

« Noooon ! »

- Bon c’est vrai j’ai menti, vous me montrez comment vous allez vite ?

On verra effectivement Misha, debout à l’arrière de la luge, et sa petite sœur Anna cramponné devant descendre à toute vitesse. Une fois arrivés en bas, ils nous font signe avant de rejoindre d’autres enfants affairés plus loin, eux aussi à descendre la colline.

Depuis quelques années, la luge fait son grand retour en force au sein de la société prodnovienne mais pour des raisons quelques peu inattendue. Dans un territoire encore aujourd'hui très centralisé, l'ex régime communiste prodnovien avait mis en avant la figure du fonctionnaire et de l'ouvrier, toujours idéalisé dans un environnement moderne et urbain. Une politique qui mena à délaisser légèrement la paysannerie et les campagnes, considérées comme relativement arriérées et moins susceptibles de développer une forte conscience de classe. Cette dichotomie demeure encore aujourd'hui avec parfois un certain mépris des citadins pour leurs compatriotes habitants des villages, souvent plus pauvres et vivant dans un quotidien moins confortable, plus éloigné des infrastructures publiques, fer de lance de la modernité communiste. La luge, parce qu'elle n'est praticable que dans les champs enneigé, est devenue le symbole d'une forme de revanche du modèle de vie campagnard, par rapport au mode de vie urbain.

Une fracture qui pourrait toutefois fondre comme neiges au printemps avec le développement progressif du tourisme vert et d'un désir perceptible et grandissant des habitants des grandes villes de profiter de congés et week-ends à la campagne. Une transformation du paysage prodnovien retardée par la guerre, mais qui progresse néanmoins à mesure que certains oblasts autrefois délaissés font l'objet d'une politique d'investissements privés de la part d'une classe moyenne désireuse de dépenser son épargne.

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01/01/2013 - POV Histoire
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Nouvelle année, l'occasion de prendre plein de bonnes résolutions avec la chaîne POV ! En apprendre un peu plus sur l'histoire, ça vous dit ? Aujourd'hui on se plonge dans la biographie de l'un des hommes qui a fait le Prodnov moderne : Staï Monorojok et la prise de pouvoir du socialisme à la cour des Tsoks.

Terre du socialisme réel et utopique, berceau des communismes slaves, le Prodnov rayonne à l’internationale pour ses contributions à l’avancée de la cause des droits humains et sa recherche intransigeante de liberté et d’égalité à travers le monde. Mais ce Prodnov que nous connaissons bien n’a pas toujours arboré le drapeau rouge, la faucille et le marteau. Ces emblèmes, nous les devons au fondateur de notre nation, Staï Monorojok, d’où la ville de Staïglad tire son nom. Un homme entré dans la légende par la grande porte pour avoir été le premier à instaurer le socialisme utopique alors que tout, pourtant, lui était hostile.

Retour sur une vie passionnante et héroïque, un reportage de la chaîne POV Histoire.

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Né à Tsokograd, l’actuelle Staïglad, en 1805, Staï Monojorok grandit dans une famille de la petite bourgeoisie commerçante. Son père, horloger, tient boutique rue royale (actuelle rue rouge) où il reçoit les grandes fortunes de la noblesse et de la bourgeoisie d’affaire. Le Prodnov est alors un Tsokat, variante régionale du tsarat, et est en plein bouleversement économique. La révolution industrielle pointe timidement le bout de son nez et le Tsok Vladimir XI, désireux de faire de son petit pays une grande puissance du monde slave, se lance dans de grandes réformes mercantilistes. Le commerce de la route du nord prend son essor et le Tsok désire produire au Prodnov des biens manufacturés de haute valeur pour limiter les importations de la noblesse, qui tendent à faire sortir l’or du pays.

Des manufactures royales fleurissent à Tsokograd et à Vladograd (actuelle Bridjesko), poumons économiques du Prodnov. Sous son règne, la bourgeoisie commerçante connaît un fort essor grâce à des politiques généreuses d’exemptions de taxes et la sélection rigoureuse des bourgeois autorisés à ouvrir des entreprises, Vladmiri XI permet la création de puissants oligopoles manufacturiers. En parallèle de cela, le Tsok entreprend de concentrer son pouvoir dans la capitale et entre les mains d’une petite cour fidèle. La société, alors encore majoritairement agraire, est bouleversée par l’apparition rapide d’une classe bourgeoise fortunée qui entreprend de racheter des terres agricoles pour se constituer de vastes domaines fonciers.

En 1825, Vladimir XI décède d’un accident de cheval, c’est son fils Vladimir XII qui devient tsok à sa place. Ce-dernier poursuit les politiques de son père mais, inquiet de la montée en puissance des propriétaires fonciers issus du tiers états, il entreprend de relever les taxes pour les bourgs. A cette époque, certains bourgeois les plus fortunés étaient devenus tout ou plus riches que des petits boyards. Cela n’est pas sans provoquer mécontentement et le jeune Tsok, alors âgé de vingt-trois ans, doit faire face à une fronde des grandes fortunes commerçantes. Pour les mâter il peut toutefois compter sur le soutient de sa noblesse qui lui demeure fidèle. Estimant que cette trop grande concentration de terres entre les mains d’une minorité de bourgeois pose problème, Vladimir XII entreprend de récréer des « communs », ces terres collectives appartenant à des communautés paysannes, plutôt qu’un des propriétaires particuliers.

A la même époque, Staï Monorojok, désormais un jeune homme, reçoit une éducation classique à l'Université de Tsokograd. Il apprend le nécessaire pour reprendre le commerce de son père, lire et compter, ainsi qu’un enseignement religieux et se spécialise dans le droit des affaires. Rapidement, il est fasciné par l’émulsion intellectuelle qui règne au sein de la petite et moyenne bourgeoisie de la capitale. Cette dernière a pour habitude de se réunir dans les cafés pour débattre et lire. On est alors très friands des écrits venus de l’Eurysie de l’ouest où les idées des Lumières sont en plein essor, portées par plusieurs révolutions libérales. En comparaison, les royautés slaves de l’est semblent clairement archaïques et ici aussi on se prend à rêver de droits civiques pour le peuple et de doter le Prodnov d'une constitution. La Révolution Albienne qui a lieu en 1831, inspire fortement Monorojok qui se prend de passion pour ces débats dont il revient un participant assidu et reconnu.

Tout à ses grandes réformes, Vladimir XII peut pour ses projets s’appuyer sur deux personnages fameux : Georgiy Ulyanin puis Prokhor Bukhalo, intendants des finances, qui engagent une politique agressive de démantèlement des grands domaines fonciers de la bourgeoisie, sur fond de piété orthodoxe. De 1825 à 1829, le Tsok prodnovien enchaîne les réformes agricoles, persuadé que dans leur contrôle se trouve la clef du pouvoir politique. Si cette politique participe bien à l’affaiblissement des grands propriétaires fonciers, elle entraîne également mécaniquement un appauvrissement de la classe bourgeoise ce qui freine le développement manufacturier du pays. Dans les campagnes, l’augmentation du nombre de communs permet de diminuer la pauvreté et réduit l’effet des famines périodiques qui frappent le pays tous les hivers, mais les taxes peinent désormais à rentrer, vidant lentement le trésor de l’Etat.

Face à ce constat de plus en plus alarmant qui met en péril l’autorité central, Vladimir XII prend la décision en 1830 de renvoyer Prokhor Bukhalo et installe Vadim Krutoy au poste d’intendant des finances. Ce dernier, un drapier d’influence ayant marié la cousine d’un boyard, est acquis aux nouvelles théories économiques et farouche défenseur d'une libéralisation du marché. Le nouvel intendant opère un brutal demi-tour économique en autorisant de nouveau le libre rachat des terres agricoles par des particuliers. Plusieurs communs sont démantelés par décrets et mis à la vente pour renflouer rapidement les caisses de l’Etat. Cette politique provoque certes l’enrichissement rapide d’une partie de la population mais jette la paysannerie dans la pauvreté. Cette dernière migre vers les villes en quête de travail, provoquant des attroupements de nécessiteux. La bourgeoisie commerçante et industrielle dispose désormais d’une main d’œuvre abondante et bon marché, ce qui favorise l'essor rapide d'ateliers et de manufactures dans les grandes villes. L'exode rural est massif, on estime à plus de cinq-cents mille paysans qui quittent leurs terres pour devenir ouvriers au cour de cette décennie.

Dans les grandes villes, la colère de ces nouvelles populations appauvries venues des campagnes se tourne contre les manufactures. On accuse les grands bourgeois et la modernisation économique du pays d’avoir provoqué la ruine de la paysannerie et chassé les populations de leurs terres pour se les accaparer. La classe paysanne, devenue pour partie classe ouvrière, se retrouve en l'espace de quelques années déracinée et dépendante du bon vouloir de ses nouveaux patrons. Un mouvement luddite se met en place au cour de l’année 1839 où plusieurs manufactures sont prises pour cible et saccagées. Des émeutes voient le jour dans les grandes villes qui concentrent le plus de nouveaux ouvriers réduits à la misère. La grande bourgeoisie, craignant pour sa sécurité et celle de ses propriétés, en appelle au Tsok pour rétablir l’ordre. Celui-ci enverra la troupe mater plusieurs insurrections puis, afin d’apaiser le peuple, désignera Vadim Krutoy comme seul et unique responsable de l’échec de ces réformes économiques et le fera exécuter. Dans l'espoir d’apaiser définitivement les émeutiers, Prokhor Bukhalo, âgé de 71 ans, est rappelé aux finances en mars 1840. Il meurt cependant à peine un mois après son retour, la rumeur cour que Vladimir XII l’aurait fait empoisonner.

Leonid Krylov, cousin du Tsok, devient le nouvel intendant aux finances. Sur ses épaules pèsent la responsabilité de rétablir une situation politique extrêmement tendue. Malheureusement pour lui, la plupart de ses tentatives de réformes se heurtent au blocage de Vladimir XII et de ses proches qui refusent de s’en prendre aux grands propriétaires fonciers et manufacturiers, principaux contributeurs du trésor royal. Plusieurs boyards, sentant la faiblesse du Tsok, excitent les foules dans les campagnes pour s’emparer de certaines terres agricoles détenues par les grands propriétaires fonciers. Plusieurs domaines sont pris d'assaut par la paysannerie, avec la bénédiction des nobles locaux, trop heureux d'intervenir pour rétablir le calme une fois les grands bourgeois chassés de leurs terres. Face à cette fronde de la noblesse et de la paysannerie, Vladimir XII se voit contraint d’abandonner le camp des bourgeois et autorise des expropriations massives. Les boyards obtiennent le rétablissement de certains de leurs privilèges et plusieurs familles nobles s’imposent toutes puissantes au sein du Prodnov.

L’effet à court termes est dramatique, de grandes manufactures sont fermées, laissant leurs ouvriers dans la misère la plus totale. Les boyards s’emparent des terres et, pour les entretenir, proposent au Tsok de rétablir massivement le servage. D'autres cherchent tout simplement à revendre les terres aux travailleurs des villes. Quelques groupes d’anciens ouvriers parviennent à s’unir pour racheter des champs, mais appauvris, la plupart n’y parviennent pas. Sur ces entrefaites survient l’hiver 1840, où les boyards, faute demain d’œuvre suffisante pour exploiter pleinement les terres agricoles reprises aux bourgeois, laissent mourir les cultures. Dans les villes la misère des ouvriers se fait de plus en plus dramatique.

Dans ce contexte, Staï Monorojok participe à fonder le club rouge au cour de l'année 1839. Un espace de débats et de réflexions politiques qui relaie les théories proto-socialistes esquissées au Grand-Kah et en Eurysie de l’ouest. Contrairement à des mouvements paysans plus réactionnaires, le club rouge promeut l’égalité réelle entre les hommes par la redistribution de la richesse, des manufactures et des terres agricoles à ceux qui en ont l’usage pour sortir le Prodnov de la crise politique et économique. Monorojok propose également la mise en commun de tous les excédents de production, réinvestis par le peuple et pour le peuple dans le développement industriel de la nation. L’idée d’un régime constitutionnel voit le jour et en réaction aux pouvoirs étendus de la noblesse, on prône la souveraineté populaire face à la tyrannie des bien-nés.

Ces idées proto-socialistes, qui peuvent s’appuyer sur l’expérience réactivée des communs agricoles, trouvent dans ce contexte de crise un grand succès. Les travailleurs ouvriers privés d’emplois et la paysannerie en voie d’assujettissement par les boyards commencent à s’organiser autour de plusieurs figures fédératrices issues de la petite bourgeoisie. Le 14 décembre 1840, au cœur de l'hiver, des émeutes violentes éclatent à Tsokograd. Le palais des tsoks est pris d’assaut par la population affamée. L’armée ouvre le feu mais est débordée et la tête de plusieurs officiers finie promenée au bout de piques. Incrédule, Vladimir XII est contraint à parlementer avec la plèbe à qui il concède la création d’un nouveau ministère : celui du Bien Public. C’est un titre non révocable et qui regroupe les finances et la monnaie. Staï Monorojok, porte-parole des insurgés, est désigné pour ce poste.

En dehors de la capitale, c’est la stupéfaction : une liesse populaire s’empare des bourgs et des campagnes tandis que les boyards sont horrifiés par ce coup de force qui remet en cause l’intouchabilité du Tsok et de la noblesse. Autour de Tsokograd, plusieurs seigneurs mobilisent leurs forces pour marcher sur la ville, écraser l’insurrection et faire un exemple de Monojorok. Ce-dernier, qui sait que les prochains jours seront décisifs, décide de jouer le tout pour le tout. Il proclame, au nom du Tsok, la révocation de la plupart des privilèges des boyards. Ces-derniers se soulèvent en masse mais sans réussir à se coordonner. Convaincus que les premiers à écraser la jaquerie seront en position de force pour négocier avec le Tsok, les boyards les plus proches de la capitales s’y précipitent… où ils sont pris en étaux par la population de la capitale, révoltée et organisée par des leaders socialistes acquis à Monojorok. L’alliance entre les ouvriers et les bourgeois rancuniers suite au vol de leurs terres soulève les villes qui repoussent les armées seigneuriales désunies. Plusieurs cas de désertion au sein de ces armées sont d’ailleurs recensées, ainsi à Markhiv, les militaires refusent d’engager le combat contre les insurgés et jettent en l’air leurs chapeaux aux cris de « vive le peuple, vive le socialisme », contraignant leurs officiers à se rendre ou s’enfuir.

En déroute, une armée boyard parvient malgré tout à se regrouper au sud de Tsokograd et pénètre la capitale. Monojorok est contraint de quitter la ville mais rejoint une armée d’insurgés et de soldats réfractaires venue de Markhiv et de Vladograd qui convergent à Nevskigorod. Le Tsok apporte son soutien à la révolte des boyards qui peinent cependant à tenir la ville, la population de cette dernière étant acquise aux idéaux socialistes. Monojorok entre dans Tsokograd par le nord une semaine après sa fuite, à la tête de l'armée révolutionnaire. Les boyards sont défaits dans les rues et le Tsok arrêté, abandonné par la majorité de ses gardes. Vladimir XII est placé en détention dans la tour du Tsok, la prison politique de la capitale, et forcé d’abdiquer. Il y demeurera enfermé jusqu’à sa mort, en 1847, six ans plus tard.

En 1841, le Prodnov vient d’abolir le tsokat et pour la première fois de son histoire, plaçait à sa tête un chef choisi par le peuple. Tsokograd est renommée Staïglad en l’honneur de Staï Monorojok et les boyards restant sont contraint d’abandonner leurs privilèges, ou de s’exiler hors du pays en abandonnant leurs richesses et leurs possessions.

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Staï Monorojok, portrait officiel (1860)

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Allez, on se retrouve la semaine prochaine pour la suite de ce biopique en deux parties sur la vie fascinante de Staï Monorojok sur la chaîne POV ! POV Histoire : apprendre n'a jamais été aussi fascinant.
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09/01/2013 - POV revue de presse
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Chers auditeurs de tous les pays, unissez-vous ! Unissez vous sur POV la première chaîne internationale prodnovienne. Il est 14h et nous avons le plaisir de vous retrouver et de retrouver Amaliya Galerkina, comment allez-vous ?

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- Bien et vous Osip Yeleshev ? C’est un plaisir d’être avec vous.

- Amaliya Antonovna vous animez comme chaque mercredi sur POV la revue de presse internationale, un regard partiel – et partial ? – sur l’actualité géopolitique ?

- Partiel et partial c’est vrai, mais c’est aussi ça qui fait le sel de l’émission n’est-ce pas Osip Zakharovich ?

- Tout à fait Amaliya Antonovna et je crois que vous commencez par nous amener dans l’Empire du Nord c’est bien ça ?

- Oui Osip Zakharovich, l’Empire du Nord dont la presse a relayé récemment un scandale de « corruption » touchant la candidate gauche de Élisabeth Spanghero à quelques semaines des élections. Cette-dernière est accusée d’avoir, dans le cadre d’un appel d’offre public, favorisé une entreprise dont elle était détentrice d’actions.

- On ne comprend pas bien où est le problème ?

- Et bien dans les pays libéraux, le gouvernement se doit de systématiquement faire une étude de marché avant d’embaucher une entreprise pour une mission et de choisir de manière, je cite, "impartiale et désintéressée" celle qui lui offre les meilleurs prix. Une manière un peu arbitraire de sélectionner ses prestataires puisqu'elle s'en remet entièrement aux lois du marché. Ce qui coince en Empire du nord, c’est justement la partialité de celle qui était à l’époque conseillère du conseil du marquisat de Chelriden.

- Mais c’est idiot. Au-delà du prix il y a d’autres choses à prendre en considération ? Si Élisabeth Spanghero avait des parts dans cette entreprise, elle était la mieux placée pour savoir que c’était un bon choix vous ne croyez pas ? Sans parler du fait que ce système empêche de développer les savoirs faire et de fidéliser ses fournisseurs ? c'est toute la stabilité de la chaîne de production qui est remise en question à chaque nouveau contrat.

- Tout à fait Osip Zakharovich, le problème c’est encore une fois que ces pays se sont dotés de lois et de règles tout à fait idéalistes, qui ne marchent au fond que dans une théorie très abstraite. Une façon de se tirer une balle dans le pied qui donne des indignations morales assez comiques à voir de notre côté de l’océan…


- Et bien c’était très intéressant et quel est l’article suivant que vous avez choisi de commenter Amaliya Antonovna ?

- On reste en Aleucie avec un sujet beaucoup moins drôle j’en ai peur Osip Yeleshev puisque nous allons cette fois voir du côté du Lofoten, cette terre de liberté et de démocratie caractérisée par sa richesse, sa douceur de vivre et sa presse de propagande ?

- Que voulez-vous dire par là ?

- Et bien que non content d’avoir contribué à l’invasion du Prodnov, le gouvernement Lofotenois – passé à l’extrême droite depuis ses dernières élections – a mis sa presse en ordre de bataille pour calomnier la République Sociale qui a eu l’affront de résister à sa tentative d’imposer un gouvernement fantoche en RLP. En effet on pouvait lire dans les colonnes l’Herzveitin Magazine, un journal spécialisé dans l’actualité militaire, la mise à l’eau d’un superbe nouveau sous-marin lanceur d’engins de 5ème génération.

- On est content pour eux mais où est le soucis Amaliya Antonovna ?

- Et bien outre qu’il y a toujours quelque chose d’inquiétant à voir des nations bellicistes et impérialistes s’armer jusqu’aux dents, c’est le discours autour, littéralement mensonger, qui nous a fait tiquer. l’Herzveitin Magazine écrit ainsi à propos de l'usage des missiles balistiques :

Herzveitin Magazine a écrit :
Contrairement à d’autres, la doctrine d’emploi de telles armes est strictement contrôlé et encadré. La stratégie offensive d’états comme la Loduarie ou la RSP mettent l’accent sur les utilisations coercitives et massives de telles armes, alors que le premier usage effectif de nos missiles embarqués sur SMLE sert d’abord à désamorcer un conflit à des conditions qui seraient favorables.

- Balle perdue pour la RSP vous voulez dire ?

- En effet, la RSP n’a jamais tiré de missiles balistiques sur ses ennemis pour la simple et bonne raison que nous sommes impliqués dans une guerre de libération nationale. Hors de question pour l’état-major de cibler ses propres villes – et ses propres citoyens – avec des armes de destruction massive. Par ailleurs, ni la RSP ni ses alliés n’ont utilisé de telles armes pour cibler des pays ennemis, contrairement à l’ONC qui est coutumière de ce genre de tactique ?

- On se souvient c’est vrai du missile Alguarenos qui avait été tiré sur un aéroport civile en Damanie, un scandale à l’époque.

- Absolument, tout comme Carnavale qui avait ciblé des populations de l’Empire Latin Francisquien en tirant plusieurs missiles balistiques en répercussion d’impayés. Autant dire qu’avant d’accuser la RSP et de tirer des généralités mensongères, l’Herzveitin Magazine serait bien inspiré de regarder un peu plus du côté des grandes nations capitalistes.

- La paille et la poutre, pourrait-on dire.

- C’est exactement ça Osip Zakharovich.


- Alors Amaliya Antonovna nous arrivons déjà la fin de cette revue de presse mais vous avez encore un article à décortiquer pour nous ?

- Oui et une fois n’est pas coutume nous descendons jusqu’en Afarée où pour le nouvel an, the outright, le célèbre journal althaljir nous a offert une superbe infographie précise et détaillée de l’état des arsenaux militaires du monde entier. Des statistiques très précises qui témoignent d’un travail d’investigation de longue haleine qu’il faut saluer.

- Saluons saluons. Mais pourquoi avoir choisi de nous en parler Amaliya Antonovna ?

- Et bien, non pas pour questionner la pertinence des chiffres qui ont été recueillis très minutieusement, mais plutôt sur la coloration résolument pacifiste de the outright qui l’empêche malheureusement de saisir les enjeux militaires internationaux en dehors d’une simple course à ‘l’échalotte, si vous me pardonnez l’expression, une bataille de capitaliste se disputant un marché autrement dit. The outright conclue ainsi son papier :

The outright a écrit :
Cette course à l'armement n'est pas celle de la défense nationale ou d'idéaux géopolitiques propres.
Cette course à l'armement est un marché juteux qui continue de faire fulminer l'irresponsable pour ses desseins égoïstes glorifiés.
Cette course à l'armement est plus utile aux économies des grandes puissances qu'à régler les problèmes internationaux.
Cette course à l'armement est LE marché du riche et le restera tant que les industries disponibles resteront à leur niveau, tant que les "petits" pays achèteront des armes plutôt que d'investir dans leur industrie civile et les besoins de leurs populations.

- Un peu moralisateur…

- Et un peu idéaliste malheureusement car l’Althalj a beau jeu de se prétendre pacifiste, seule puissance d’envergure en Afarée de l’ouest elle n’a guère à craindre pour ses intérêts vitaux et son peuple. Un privilège que n’a pas eu le Prodnov, envahi par les forces de l’ONC et dont la faiblesse militaire a conduit aux tristement célèbres purges de Staïglad par les putschistes de la RLP. The outright pêche ici par idéalisme en ne voyant pas dans cette course à l’armement autre chose qu’un marché. Or la vérité est qu’il s’agit ici d’un équilibre des puissances entre le monde libre et les forces impérialistes et conquérantes qui cherchent à l’asservir. En envahissant le Prodnov et le Kronos, l’ONC a fait entrer le monde dans une nouvelle ère : elle se place en position d’écraser et de renverser tout régime qui lui déplairait, sans mandat ni légitimité, au nom de la protection de ses intérêts économiques.

- Autrement dit le pacifisme n’est pas une option ?

- Si vous êtes capitalistes, cela peut l’être. Mais tous les pays socialistes et libertaires se savent intrinsèquement menacés par les grandes coalitions militaires menées par les démocraties morales. Pour the outright, le pacifisme est une solution mais pour le Prodnov, c’est la mort.

- Une leçon que nous retiendrons. Merci Amaliya Galerkina.

- Merci Osip Yeleshev.


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- C’était POV la revue de presse internationale, on se dit à la semaine prochaine ?

- A la semaine prochaine !
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