Nous retrouvons une fois de plus Leone Vaillancour et Hermione Aviles sur un perron à attendre un officiel étranger en visite diplomatique en Youslévie. Cependant, deux choses sont différentes de d'habitude.
Premièrement, les deux femmes ne sont pas au Palais de l'Union, demeure directoriale et symbole de l’exécutif youslève, dans la capitale sedjanaise mais bien à Kronaï. La troisième ville la plus peuplée du pays derrière Sedjan et Breuillet mais devant Baltos a en effet été retenue pour accueillir le très respectable Ajani Fortuin, Président du Southland. Ce choix n'a pas été fait au hasard, la capitale ayant un trop fort lien avec le passé colonial youslève, il aurait été de mauvais goût d'inviter l'illustre Fortuin dans une salle tapissée de reliques ancestrales volées aux autochtones afaréens durant la période coloniale youslève, pareil pour Baltos ou Bell-Vill, où certaines rues portent encore le nom d'esclavagistes tristement célèbres. Breuillet n'étant pas très attractive, on s'était donc tourné par défaut vers Kronaï qui, même si la ville était tout aussi peu attractive que Breuillet d'un point de vue touristique, avait le mérite d'être au bord du lac Tryposeidonas sans paraître trop pompeuse, au contraire.
Le second point de différence avec les rencontres diplomatiques précédentes étaient la présence d'Oedipo Abeyta, le leader du parti socialiste et actuel Secrétaire aux Affaires Intérieures de la République Fédératrice de Youslévie.
L'homme, originaire lui même du Southaland mais adopté lorsqu'il avait deux ans avait lui même insisté pour être présent lors de ce moment historique. Bien qu'ayant peu de racines avec son pays de naissance, le sexagénaire n'avait pas oublié d'où il venait et rien au monde n'auraient pu l'empêcher d'épauler des Libérales peu au fait des défis post-coloniaux que se devait de relever la Youslévie. Même le cancer du cerveau qui le rongeait depuis bien trois ans et qui gagnait du terrain, le rendant de plus en plus faible et ceux malgré une opération dans le Grand Hopital carnavalais, ne l'ont pas stoppé.
Oedipo Abeyta
C'est donc un homme faible, aux portes de la mort mais heureux qui se tenait aux côtés de la Directrice et de la Secrétaire aux Affaires Etrangères de la RFY, prêt à accueillir l'un des plus grands hommes du continent afaréen afin de tenter de remédier un temps soit peu à des années de colonisation et d'impérialisme youslève et pour faire naître une amitié basée sur l'entraide et la coopération et non sur la domination entre la Youslévie et le Southland.
Premièrement, les deux femmes ne sont pas au Palais de l'Union, demeure directoriale et symbole de l’exécutif youslève, dans la capitale sedjanaise mais bien à Kronaï. La troisième ville la plus peuplée du pays derrière Sedjan et Breuillet mais devant Baltos a en effet été retenue pour accueillir le très respectable Ajani Fortuin, Président du Southland. Ce choix n'a pas été fait au hasard, la capitale ayant un trop fort lien avec le passé colonial youslève, il aurait été de mauvais goût d'inviter l'illustre Fortuin dans une salle tapissée de reliques ancestrales volées aux autochtones afaréens durant la période coloniale youslève, pareil pour Baltos ou Bell-Vill, où certaines rues portent encore le nom d'esclavagistes tristement célèbres. Breuillet n'étant pas très attractive, on s'était donc tourné par défaut vers Kronaï qui, même si la ville était tout aussi peu attractive que Breuillet d'un point de vue touristique, avait le mérite d'être au bord du lac Tryposeidonas sans paraître trop pompeuse, au contraire.
Le second point de différence avec les rencontres diplomatiques précédentes étaient la présence d'Oedipo Abeyta, le leader du parti socialiste et actuel Secrétaire aux Affaires Intérieures de la République Fédératrice de Youslévie.
L'homme, originaire lui même du Southaland mais adopté lorsqu'il avait deux ans avait lui même insisté pour être présent lors de ce moment historique. Bien qu'ayant peu de racines avec son pays de naissance, le sexagénaire n'avait pas oublié d'où il venait et rien au monde n'auraient pu l'empêcher d'épauler des Libérales peu au fait des défis post-coloniaux que se devait de relever la Youslévie. Même le cancer du cerveau qui le rongeait depuis bien trois ans et qui gagnait du terrain, le rendant de plus en plus faible et ceux malgré une opération dans le Grand Hopital carnavalais, ne l'ont pas stoppé.
C'est donc un homme faible, aux portes de la mort mais heureux qui se tenait aux côtés de la Directrice et de la Secrétaire aux Affaires Etrangères de la RFY, prêt à accueillir l'un des plus grands hommes du continent afaréen afin de tenter de remédier un temps soit peu à des années de colonisation et d'impérialisme youslève et pour faire naître une amitié basée sur l'entraide et la coopération et non sur la domination entre la Youslévie et le Southland.