22/06/2013
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[ECONOMIE] Aperçu économique du Banairah

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Aperçu économique du Banairah

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Balance commerciale banairaise

Comme la majeure partie des pays possédant des technologies et des modes de vie complexes, le Banairah ne produit pas toutes les matières premières ou produits transformés qu'il utilise. Le pays est donc amené à importer une partie de sa consommation depuis l'étranger, et doit donc contrebalancer ses importations grâce à des exportations lui donnant la possibilité de se constituer des réserves de monnaies étrangères utilisées durant ses achats sur les marchés internationaux. Il existe bien-sûr de nombreuses manières de pallier aux manques et de répondre aux besoins du marché intérieur, mais dans le cas du Banairah, la politique économique est plutôt mercantile : de grandes entreprises publiques ou para-publiques, détenues par les régions, les assemblées locales ou l'Etat, s'enrichissent grâce au commerce mondial de matières premières en engrangeant des surplus de valeur, que ce soit en achetant et revendant sur d'autres marchés, ou en transformant en des produits à plus haute valeur ajoutée mais nécessitant une grande expertise ainsi que des moyens matériels et infrastructurels conséquents. Dans le cas des métaux (aluminium, fer, acier...), les acteurs économiques banairais auront tendance à acheter en grandes quantités des métaux bruts qu'ils transformeront au sein de leurs métallurgies, alimentant ainsi l'industrie des transports, de l'outillage, du BTP, ... Le pétrole est également concerné par cette logique : au Banairah, on évite de vendre exclusivement du pétrole brut, on l'affine d'abord selon les besoins, voire on produit les objets correspondant à la demande, ce qui permet d'engranger plus de bénéfices. Il faut également se rappeler qu'au Banairah, l'économie est destinée à alimenter en priorité les services publiques et à donner accès à un niveau de vie honnête à l'ensemble des citoyens devant travailler pour la protection des intérêts du pays. En effet, dans un pays de culture nomadique, il est fréquent de passer une partie de sa vie à arpenter le désert et à se contenter d'une vie plus simple, au plus proche de la terre mère. Assurer un mode de vie confortable et épanouissant est la compensation pour avoir choisi le mode de vie sédentaire qui n'est pas vu par tous comme étant un mode de vie exhaltant. Au Banairah donc, l'économie n'est pas destinée à grandir infiniment ou à produire 15 téléviseurs par personne, mais plutôt à fournir l'armée en matériel de défense, à financer la recherche théorique (une vraie passion nationale) et à donner une sécurité supplémentaire au pays en cas de mauvaise récolte ou de crise. Cette orientation générale explique la tendance nationale à préférer la pérennité des systèmes économiques et à s'inquiéter des surconsommations. Le Banairah n'a jamais été très peuplé, on y connait donc la valeur du travail et le poids que chacun pèse sur la communauté en termes de besoins, surtout lorsque ceux-ci sont élevés, par exemple lorsqu'on habite en ville (électricité, eau courante, consommation de nourriture sans production de même type, occupation des sols). Les ressources ayant des limites physiques, comme le pétrole, sont donc régulièrement les sujets de débats publiques passionnés, voire envenimés. Dans un pays constitué en majeure partie de déserts et dont la principale ressource reste le pétrole, la question de la pérennité de l'économie devient chaque année plus épineuse, certains craignant le temps, même dans le scénario où celui-ci serait fort éloigné, où le Banairah deviendra totalement dépendant de l'étranger, et donc à la merci des puissances extérieures.
En l'attente, en ce début d'année 2010, le commerce va bon train, s'appuyant sur les accords commerciaux négociés avec divers pays ainsi que les liens privilégiés avec les membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, un grand marché d'exportation et d'importation pour le pays.

IMPORTATIONS :

-Minerais et métaux : fer, aluminium, cuivre, or, métaux rares
-Nourriture : céréales, viande blanche, viande rouge (pas de porc pour des raisons culturelles et religieuses), légumineuses, cacao, sucre
-Produits chimiques
-Bois, papier
-lin, soie, textiles


EXPORTATIONS :

-Pétrole raffiné, carburants, goudrons, plastiques tous types, autres débouchés du secteur
-Automobiles, trains, pièces détachées
-Robots de production
-Matériel de précision pour la recherche et pour la santé
-Médicaments
-"Nourriture de luxe" : thé banairais, chocolat, confiseries
-Produits de l'industrie culturelle : livres, documentaires écrits, audio et audiovisuels

Ces listes ne sont ni exhaustives, ni figées dans le temps, et peuvent donc évoluer au fil des mises à jour. Dernière mise à jour RP : 05/11/2010
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Bases de compréhension de l'économie banairaise


POST EN CONSTRUCTION
N'y connaissant absolument rien en économie, si vous voyez des incohérences, des impossibilités, je veux bien que vous me les pointiez en mp ou sur le serv discord (et pas en activités étrangères en post d'influence vu qu'après ça va m'obliger à justifier un truc illogique pour respecter le rp, et je ne pense pas en avoir les moyens ni même l'envie).

Le Banairah est un pays en grande partie désertique : tout le sud est composé de paysages semi-arides à arides, avec des points d'eau régulier permettant l'agriculture et la subsistance des populations nomades. Néanmoins, le développement de villes du fait de la possibilité d'importer de la nourriture depuis l'étranger déséquilibre quelque peu la balance entre agriculture et démographie, et les conflits d'intérêt touchant les territoires où exploitation minière et pétrolière font concurrence aux cultures ont participé à une baisse en quantité et en qualité de la production agricole banairaise du fait de son manque de gains vis-à-vis des productions chimiques et pétro-chimiques plus rentables. La situation évolue avec la montée de mesures protectionnistes et incitatives de la part des assemblées locales et des ministères du fait de l'instabilité sur la scène internationale qui se répercute de plus en plus sur les prix ou les voies commerciales. Ces mesures s'intègrent dans une volonté d'autonomisation du pays vis-à-vis de l'extérieur, une volonté portée par les mouvements protectionnistes, nationalistes, pan-afaréens ou alter-mondialistes tous confondus, et qui traduit un retour à la réalité suite aux premiers chocs de la capitalisation puis la libéralisation de l'économie banairaise durant le XXème siècle.
Ces changements s'opèrent néanmoins, en général, sur des années du fait de l'immobilisme inhérent au système direct du Banairah qui impose un rythme légal relativement lent, laissant court à de multiples obstructions et recours de la part de lobbys. Cette situation politique explique la méfiance des Banairais pour les groupes d'intérêts et parfois les groupes régionaux, vus comme des obstacles au bien commun. Néanmoins, le système de l'Al Dayha reste stable du fait de la culture de l'engagement politique et la mise au même niveau de chacun des intervenants qui rend les rapports de force déjà plus gérables. Les résultats des débats démocratiques sont également plus satisfaisants, car ils obligent le respect de chacune des personnes concernées par les débats, poussent à la coopération et au consensus et participent à la paix sociale. Ainsi, plus le système fonctionne, plus la paix sociale est préservée et plus les intervenants de la société civile (dont politique, chaque citoyen participant à la politique nationale) peuvent investir leur temps et compétences dans des projets productifs.

Une autre information à bien prendre en compte est, comme sous-entendu plus haut, l'importance de l'industrie pétro-chimique et de l'industrie chimique (médicaments par ex) dans l'économie banairaise. Celle-ci s'appuie sur les réserves importantes de pétrole que l'on trouve au sein du pays et qui permettent de lever des fonds importants pour l'Etat et les collectivités. Ce point est important car au Banairah, l'économie n'est pas une fin en soi, à part peut-être pour certains investisseurs égoïstes, mais cette attitude est relativement peu présente pour des raisons culturelles.

Cela nous amène au point suivant qui est l'importance de "l'économie du savoir" au Banairah. Le Banairah est un pays passionné par les sciences, que celles-ci soient théoriques, pratiques, techniques ou même humaines. Dans l'esprit d'un Banairais, connaître, comprendre et chercher est une fin en soi, une activité louable à la fois utile économiquement qu'humainement (formation intellectuelle, divertissement ludique, ...) et est rapidement devenu une question de prestige. Si dans certains pays, l'accumulation de richesses est synonyme de réussite sociale, au Banairah c'est plutôt la renommée et le prestige qui compte. Cela peut se concrétiser par une excellence dans les métiers manuels, un engagement exemplaire dans des ONG reconnues pour leur utilité publique, ou dans le dépôt de brevets scientifiques et l'invention de nouveaux modèles et théories. Il est donc courant de trouver des familles et citoyens riches investissant dans des centres de recherche ou dans des associations caritatives non pas pour les retombées économiques qu'elles auraient ou pourraient avoir, mais simplement pour une question d'image sociale et d'enthousiasme pour les sujets abordés. Les Banairais voient en général très mal la profusion et l'accumulation de biens personnels, mais cette humeur dispendieuse qu'on trouve parfois chez les humains se retrouve au final dans les projets communs : embellissement des quartiers résidentiels, grands projets de rénovation,...

Un autre point intéressant du Banairah se situe dans son domaine médical particulièrement actif. Bénéficiant des dernières avancées de la recherche banairaise, des savoirs et du prestige de la médecine traditionnelle banairaise et arabe en général, le secteur est en parfaite synergie avec le domaine de la recherche, du développement, de la pharmaceutique et du tourisme. S'apportant un bénéfice réputationnel réciproque indéniable, pharmaceutique, médecine générale, dont la célèbre الصحة العامة (saha al-ama, littéralement santé globale, ou one health comme on l'entend parfois), et médecine spécialisée, y compris l'ophtalmologie, discipline fort bien maîtrisée, et ce depuis le Moyen-Âge, avec évidemment les soubresauts historiques endiguant la transmission parfaitement linéaire du savoir. La proximité avec le Nazum et les échanges entre les expéditions banairaises et les pouvoirs locaux ont également permis l'extension des savoirs des deux cultures, savoirs dont le Banairah profite encore, et ce grâce à des compétences et savoirs en botanique mais également en médecine nazumi dont l'approche complémentaire améliore la vision globale de la santé du patient.) augmentent drastiquement leur compétitivité sur le marché mondial en plus de détenir un monopole de fait dans le pays. L'industrie médicale est également aux anges avec cette situation, produisant en masse des équipements de pointe pouvant se vendre à plusieurs milliers de bilats d'or, avec un prix variant selon le type de matériel, sa spécialité, ...
Quant au tourisme, pourquoi un tel lien, à premier abord saugrenu ? Tout simplement parce que pour beaucoup de personnes à travers le monde, le Banairah est un pays qui leur permet de se faire soigner d'une maladie rare ou complexe à gérer et qui nécessite donc une expertise sans faille, une expertise qui peut manquer chez eux ou auxquels ils ne font pas confiance. Si Grand Hôpital (Carnavale) est assurément le premier hôpital au monde en termes de savoirs, de compétences et de maladies et opérations traitées, il n'est pas forcément celui possédant du plus grand capital confiance/sympathie. En effet, le caractère anxiogène de la Principauté rebute beaucoup de patients qui préfèrent se faire soigner dans un endroit moins propice au stress et à l'insécurité, un cadre que fournit aisément le Banairah. Il existe des facilitations d'acquisition de visa très courte durée, des réservations automatiques de chambre en hôtel au plus près du cabinet ou de l'hôpital si besoin, ou encore d'autres avantages d'organisation ou économiques. Cette astuce d'agrandissement de la clientèle permet de rentabiliser les études des praticiens et de les fidéliser, au lieu que ceux-ci partent s'établir à l'étranger, une pratique qui peut s'avérer gênante si celle-ci se répand trop, par exemple du fait d'un manque de recrutement (fort peu probable du fait d'une régulation des places en études selon le besoin et de la valeur sociale de ces métiers) ou d'une fuite de la clientèle vers des établissements locaux (chose tolérable tant qu'ils restent limités, mais qui poseraient réellement problème en cas de généralisation. Néanmoins, les établissements nationaux ont l'avantage de la mise à jour de la recherche et des secteurs liés comme l'industrie pharmaceutique et du matériel médical).
Un point intéressant à aborder quant au sujet de la santé au Banairah est son approche bien distincte de celle prônée en Eurysie : si dans ce continent, on a tendance à appeler -et à payer- le médecin lorsqu'on est malade, au Banairah on le consulte régulièrement moyennant salaire, mais on ne le paye pas spécifiquement pour les soins qu'il apporte en cas de problème. Parfois même, un manquement au diagnostic implique un manquement au salaire, tant et si bien que le système favorise la bonne santé globale et sur la durée du patient. Les spécialistes sont évidemment sujets à des exceptions, mais ils ont également une patientèle régulière dans l'objectif de prévenir les opérations lourdes. Economiquement parlant, la situation est tout à fait enviable : certes, les opérations coûteuses sont moins nombreuses, mais le revenu est bien plus stable et la patientèle, du fait de ses économies de facto en frais de santé, est élargie. Du point de vue de l'attractivité des professions concernées, elle est d'autant plus importante : comme dit plus haut, la renommée et le sentiment de bien faire prévaut face à l'accumulation de richesses, un fait qui par ailleurs, réduit largement l'émigration économique. En effet, comment bénéficier de renommée auprès des siens lorsqu'on en est séparé ?
[REDACTION EN COURS]
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