19/11/2010. A Ilios une fine pluie tombait, les températures tournaient aux alentours des 15 degrés. Mme. Culio, accompagnée du Chancelier Fédéral Bruno de Pezenas ainsi que du Ministre Fédéral des Transports Jared Alboukal, attendait patiemment sur le tarmac de l'aéroport d'Ilios, à deux kilomètres au nord de la capitale, sous un abri spécial.
La venue d'un membre du Liberalintern, la première, excitait beaucoup la présidente. Bien du mal en avait été dit dans les murs de l'Assemblée ainsi que dans les bouches des différents dirigeants nationalistes. Mais la Présidente avait pu faire la connaissance des dirigeants shuhs, et même si ceux-ci étaient à l'évidence bien différents sur les idéologies à adpoter, ils s'étaient révélés très attentifs, et respectueux, ainsi que prêt à faire des consensus, ce qui décidément n'était pas des valeurs universelles, on avait pu le voir dernièrement. Il y avait également eu la rencontre avec la Malévie, considérée désormais comme un membre à part entière du Liberalintern ou peu s'en faut, qui s'était merveilleusement passée. On ne peut pas dire autant des rencontres avec les membres de l'UMT ou des gouvernements de droite, ce qui eu sûrement un impact sur les revirements de la politique étrangère milouxitane.
Mais le Grand Kah était un pays qui semblait très différent. Pas forcément dans le mauvais sens, mais la Présidente avait un drôle de goût dans la bouche. Elle savait pertinemment qu'elle devrait constamment bien choisir ces mots pour ne pas offusquer les dirigeants kah-tanais. Dirigeant. A bannir. Ne pas parler de ministres évidemment, mais de citoyens. Somme toute, comme au Milouxitania : la Présidente est une citoyenne égale aux autres habitants. Mais voilà, la règle d'or sera de bien faire attention à ce qu'il se dira pour éviter le drame et faire en sorte que la rencontre se passe pour le mieux. Hors de question de reproduire la situation avec l'Aquitagne. Bon ceci dit, ceux-ci étaient beaucoup moins respectifs, si les Kah-Tanais étaient aussi susceptibles cela ferait qu'ils auraient boudé et déclarer la guerre au Milouxitania pour avoir dit le mot "ministre". Cette pensée fit sourire la Présidente.
Mais trêve de plaisanterie, l'avion qui transportait les diplomates kah-tanais arrivait et ceux-ci descendirent quelques minutes plus tard. La Présidente, toute sourire, s'avança pour serrer la main au premier qu'elle vit.
Bonjour, Monsieur, quel plaisir c'est pour nous de vous accueillir. Nous vous invitons à monter dans les voitures qui nous attendent et qui vont nous transporter jusqu'au Palais Présidentiel où se tiendra le dialogue.