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[Fujiwa - Milouxitania] Premiers Pas Diplomatiques

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01 Décembre 2010 - Premiers Pas Diplomatiques: Le Fujiwa et le Milouxitania Tissent des Liens à Sokcho

zeubi salut.

La capitale du pays s'apprêtait, une fois de plus, à accueillir des dignitaires étrangers en cette année 2010. Il était évident que la moitié du mandat du Premier Ministre était axée sur l'établissement de liens diplomatiques avec différentes nations. Ce jour-là, l'attention était portée sur l’accueil des représentants d'un pays lointain, le premier en provenance d'Eurysie depuis des siècles. La sécurité était renforcée dans la métropole, et sur le tarmac de l’aéroport international de Sokcho, les officiels attendaient avec impatience l'arrivée de la Présidente Fédérale Aurelia Culio et de la Ministre Fédérale des Affaires Étrangères, Pauline Pouzoles, de la République Laïque et Fédérale du Milouxitania. C’est grâce à l'initiative de ce dernier pays qu’une rencontre avait été organisée. Bien que les deux pays ne se connaissaient que très peu, de récentes ambassades avaient été ouvertes. Le Premier Ministre partageait par ailleurs de nombreuses valeurs sociales et morales avec la société milouxitane, rendant cette occasion parfaite pour tisser des liens.

À l'arrivée sur le tarmac, l'avion présidentiel milouxitan fut accueilli par un service de sécurité impeccable et eut l’honneur de recevoir la présence du Ministre des Affaires Étrangères, Yoshi Suzuki. Celui-ci accueillit chaleureusement ses deux invités et les invita, après les présentations d’usage, à rejoindre le convoi mis à leur disposition. Suite à un trajet de plusieurs minutes, la Présidente et sa Ministre furent reçues sur le perron du bâtiment du Bureau du Premier Ministre fujiwan. Toru SERA était présent, prêt à accueillir ses hôtes de marque. Conformément à la coutume nationale, il s'inclina légèrement avant de tendre la main pour saluer respectueusement chacune de ses invitées.

Une fois les salutations échangées, le Premier Ministre Toru SERA guida ses invités de marque à l’intérieur du bâtiment impressionnant qui abrite le Bureau du Premier Ministre. Les couloirs étaient ornés de tableaux et de sculptures reflétant l’histoire et la culture riches du Fujiwa. Alors qu'ils marchaient, M. SERA échangea quelques mots sur l’architecture du bâtiment avec la Présidente Culio, qui semblait admirative.

Ils arrivèrent finalement au bureau du Premier Ministre. C'était une pièce spacieuse avec de hauts plafonds, des boiseries sombres et des fenêtres donnant sur les jardins luxuriants du complexe. Une grande table de réunion en acajou se trouvait au centre, entourée de chaises confortables. Toru SERA invita la Présidente Culio et la Ministre Pouzoles à prendre place à la table. Des rafraîchissements, incluant du thé traditionnel fujiwan, furent servis, et le Premier Ministre fit un geste élégant envers ses invités pour commencer.


Toru SERA: « Je tiens à vous exprimer, Madame la Présidente et Madame la Ministre, combien nous sommes honorés de vous recevoir ici au Fujiwa. C’est un moment historique pour nos deux nations. Je crois que nous partageons de nombreuses valeurs communes et j’espère que cette rencontre sera le début d’une relation fructueuse entre le Fujiwa et le Milouxitania. »
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La Présidente avait eu l'occasion d'observer les paysages fujiwans depuis son arrivée. Aucun doute, on était bien au Nazum, avec cette architecture typique et cette flore pittoresque. Cela sortait du cadre milouxitan, mais Mme. Culio appréciait ça. De plus, les dignitaires fujiwans semblaient sympathiques et le dialogue s'annonçait déjà facile.

Nous vous remercions de nous avoir accueilli avec les honneurs. Et moi qui n'est pas une adoratrice de thé et qui est plutôt l'habitude de me repaitre de vin, je vais sûrement me laisser emporter par le goût unique de celui-ci !
Je vous propose d'entamer sans plus tarder ce pourquoi nous sommes venus, à savoir échanger. Et la première chose que nous aimerions évoquer avec vous, c'est la culture. Nous avons beaucoup d'influences culturelles en Milouxitania depuis que celui-ci s'est ouvert, mais il est vrai que les cultures nazuméennes, et donc fujiwanes, sont peu prégnantes sur notre territoire. Nous concernant, nous avons un institut national, l'Institut de la Langue et de la Culture Ouxitane, présent déjà sur de nombreux territoires, et qui permet aux différents habitans d'apprendre la langue occitane, sa culture, ses valeurs, ainsi que d'organiser des voyages organisés en Milouxitania. Nous pourrons en implanter quelques-uns en Fujiwa afin de faire découvrir notre culture et notre langues toutes deux assez isolées dans le fatras eurysien... Et si vous possédez un institut du même genre, nous serions ravis de l'accueillir en Milouxitania et sommes certains qu'ils feront le bonheur de beaucoup.
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Toru SERA: « La culture est un élément essentiel de la cohésion sociale dans un pays, et depuis notre ouverture, je me suis efforcé d’intégrer progressivement des influences culturelles étrangères afin d’ouvrir les esprits de mes concitoyens. Nous ne sommes pas seuls dans ce monde, et ce serait une erreur de perpétuer un esprit fermé en cultivant le rejet des autres. Cependant, je me dois de vous mettre en garde : le Fujiwa n'est pas un pays ordinaire. Je perçois diverses formes de mécontentement concernant ma politique. J'ai peut-être fait preuve d'un excès d'enthousiasme face à l'idée de cette mondialisation, et beaucoup me le reprochent. Cependant, je ne suis pas ici pour subtilement décliner votre proposition, bien au contraire; je ne veux pas renier entièrement ce pour quoi j'ai été élu. Je souhaite simplement agir désormais avec plus de prudence et de recul. »

Il s'interrompt quelques secondes pour une gorgée de thé.

Toru SERA: « e vous propose donc l'ouverture d'un unique institut de langue au sein de Sokcho, notre capitale. Étant la métropole la plus ouverte de notre pays, il y aura très peu d'obstacles à une intégration réussie. Si cela vous convient, nous pourrions envisager de faire de même avec la langue fujiwane, ainsi qu'établir des programmes d'échanges linguistiques. Qu'en pensez-vous? »
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Nous comprenons parfaitement vos réticences. Je sais de quoi je parle quand il s'agit d'ouverture trop rapide au monde. Un institut unique dans votre capitale nous suffit amplement, et il est évident que nous accueillerons avec plaisir le vôtre à Ilios. Voulez-vous discuter d'autres choses ?
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Il va sans dire que le Premier Ministre souhaitait aborder d'autres sujets. Si le Milouxitania avait pris l'initiative d'organiser cette rencontre et fait le déplacement, je suppose qu'il ne s'agissait pas uniquement de discuter de l'installation d'un institut. Du moins, c'est ce que j'ose espérer.

Toru SERA: « Nous ne pouvons tout de même pas en rester là. Bien que vous soyez notre invité aujourd'hui, j'aimerais comprendre davantage les raisons qui vous ont poussé à organiser cette rencontre. Je suppose que vous avez quelques idées en tête ? Je suis tout ouïe pour écouter toutes propositions que vous auriez à avancer. »
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Evidemment que nous voulons discuter d'autres choses. Je vous laissiez la parole uniquement dans le cas où vous auriez quelque chose à nous demander. Mais du coup, nous aimerions parler commerce.

Nous ne passerons pas par trente-six chemins : nous cherchons de nouveaux débouchés pour notre uranium et notre gaz naturel que nous avons en surplus. Le contrat avec la Loduarie étant plus que jamais sur la sellette, nous avons d'énormes surplus. Cela n'est pas catastrophique en soit, mais cela signifierait pour vous une opportunité d'en obtenir à moindre coût.
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Toru SERA: « Votre proposition est très intéressante pour un pays comme le Fujiwa. Étant un débutant dans le domaine de l'énergie nucléaire, nous avons besoin d'importer des quantités significatives d'uranium et cela en toute sécurité. Si vous, Madame la Présidente, pouvez nous garantir une relation commerciale solide concernant l'uranium, nous serions ravis de considérer le Milouxitania comme notre partenaire principal pour cette ressource. Votre excédent pourrait être vendu à des prix plus abordables à l'Agence Fujiwane de l'Énergie Nucléaire. Je ne connais pas, bien entendu, les détails de votre contrat avec la Loduarie, mais si le Fujiwa fait partie de vos plans pour un nouvel accord lucratif, je suis très attentif et intéressé, à condition, bien sûr, que cela s'accompagne des garanties appropriées. »
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Nous sommes ravis que vous puissiez accepter. Nous vous fourniront donc de l'uranium à compter du 1er janvier prochain. Les prix seront évidemment réduits.

Information HRP
Je faisais payer la Loduarie pour que ce soit rentable vu la situation, mais pour toi ça ne te coûtera aucun point de développement.
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Toru SERA: « C'est une excellente nouvelle, Madame Culio. Le Fujiwa apprécie grandement votre volonté de coopération et le soutien que vous apportez à notre développement dans le domaine de l'énergie nucléaire. Votre proposition de réduction de prix sera d'une grande aide pour notre économie, et nous sommes impatients d'établir une relation commerciale fructueuse avec le Milouxitania. Nous nous engageons également à assurer toutes les conditions nécessaires pour une importation sécurisée de l'uranium. Selon la date qui convient, nous nous tenons prêts à recevoir nos premières livraisons et nous assurerons la mise en œuvre de toutes les mesures de sécurité nécessaires. Encore une fois, merci pour votre soutien. Y a-t-il d'autres points sur votre feuille de route que vous souhaiteriez aborder? »
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Et bien, si ce n'est vous parler rapidement de l'UNIL. L'organisation est officiellement créée, et il est vrai que la candidature quasi-immédiate de la Gallouèse a décrédibiliser quelque peu les tentatives, si j'ose de dire, de décrédibilisation de certains pays, vos voisins jashuriens ne faisant pas exception à la règle.
Je ne vous fis pas une proposition en bonne et due forme pour adhérer à l'UNIL, mais voilà, je tiens à ce que vous sachiez que nous en serions ravis.
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Toru Sera se saisit distraitement de la tasse de thé vert qui se trouve à sa droite, la portant à ses lèvres tout en maintenant le silence. Après avoir pris une petite gorgée, il repose délicatement la tasse sur la table, ses yeux se refermant brièvement tandis qu'il savoure le goût et la chaleur du liquide. Puis, son regard revient vers ses interlocuteurs, signifiant qu'il est prêt à reprendre la conversation.

Toru SERA: « Si vous envisagiez de me présenter l'UNIL comme une organisation exceptionnelle et que le Fujiwa devrait y adhérer, il me faudrait plus qu'une simple et subtile invitation, Madame la Présidente. Mon mandat a déjà dépassé sa moitié et je n'envisage pas de perturber les Fujiwans ainsi que notre représentation nationale avec des propositions d'adhésion à des organisations politiques internationales. Actuellement, l'État du Fujiwa n'a pas l'intention de rejoindre une quelconque organisation internationale, à moins que celle-ci soit uniquement tournée vers le Nazum. En ce qui concerne mes voisins jashuriens, il ne me semble pas avoir entendu une position officielle du Jashuria discréditant l'UNIL. Et je suis bien informé. La diplomatie jashurienne est transparente et ouverte avec la nôtre. Je pense que vous faites erreur et il ne faudrait pas succomber aux mauvais préjugés et aux déclarations fictives. »
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Et bien, je comprends parfaitement, mea culpa, j'aurais du me renseigner un peu plus. Je vous souhaite bien du courage cela dit ! Concernant les Jashuriens, je ne sais jamais ce qu'ils veulent et je ne cherchent plus à le savoir somme toute avec le temps. Sinon c'est tout bon pour moi, ce séjour au Fujiwa m'a beaucoup plus cela dit !
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