Services secrets

Les Services Communaux Secrets [secret défense]

Les services secrets de la RCCMS, nommés Services Communaux Secrets, ont été créés lors d'un vote de type 5, c'est-à-dire un vote Secret Défense. Ils ont pour buts de mener des opérations spéciales à l'intérieur comme à l'extérieur. Les effectifs de 1000 agents sont en cours de formation, mais déjà 150 sont opérationnels. Une organisation méticuleuse est en place avec un système de cercle (comme utilisé dans le gouvernement). Le premier cercle intérieur terrestre est un cercle d'environ 85 km de rayon autours de la capitale, Ghaliya. Il est le premier cercle, car le plus important. La capitale est la ville la plus peuplée, un axe commercial important et est le centre du pouvoir, bien que décentralisé. Au fur à mesure des paliers intérieurs terrestres, le cercle de Ghaliya s'agrandit pour charrier les autres grandes villes. Ces cercles régissent donc les priorités territoriales intérieures.

Pour rester dans les sphères terrestres, le SCS a établi des sphères d'influences terrestres. Celles qui sont dans le premier cercle, sont des nations considérées comme trop proche du pays pour être ignorées et étant donc dans son espace vital. Les services secrets s'intéressent donc tout particulièrement à ces nations voisines. Ce sont les premières cibles de son réseau futur d'influence. Pour le moment, seules des sphères de priorités et d'influences territoriales sont en activité, car le réseau diplomatique de la RCCSM est bien trop petit.


Pour le moment, c'est l'organisation des grades qui est la plus complexe, ainsi que les procédures. Voici la hiérarchie :


1ᵉʳ- Assemblées Étatiques
(Populaire + Nationale)

2ᵉ- Grande Déléguée/Grand Délégué
(dirigeant)

3ᵉ- Maréchal d'Ombre
(chef des services secrets)

4ᵉ- Généraux du Secret
(premier cercle du commandement, dignitaires des services, les codirigeants des SCS)

5ᵉ- Diadoques
(officiers importants et superviseurs)

6ᵉ- Lieutenants
(hommes de mains, officiers de terrain)

7ᵉ- Capitaines
(officier de brigades, officiers de terrain + restreint)

8ᵉ- Auxiliaires
(bras droit des capitaines et des lieutenants, hommes de mains, aide de camps)

9ᵉ- Brigadiers
(agents de base)

La première base des SCS est l'ancienne unité 200, où la première République et la République Communiste ont mené leurs expériences sur des humains. Le site a été détruit... en partie. Les services secrets ont donc réinvesti les lieux en reconstruisant des bâtiments. Aujourd'hui, ont y trouve une prison de haute sécurité, des camps d'entrainement pour les services secrets, des blocs de laboratoires d'État et des zones désertes où ont lieu des essais militaires. Personne n'habite là, à moins de 40 km de cette base et celle-ci est totalement camouflée dans les montagnes. De plus, cette zone est couverte par les bois et les niches de montagnes, des canons anti-aériens y sont disposés et au nombre de 15.

Les services secrets, qui ne sont pas encore au complet, ont déjà une mission, qui est des plus capitales : la capture ou le meurtre d'Aoki Saburo. Les détails seront bientôt exposés...

Depuis de nombreuses semaines, les agentes Anka 3 et Macha 2 traque l'ennemi n°1 du pays : Aoki Saburo. Ils savaient qu'il était dans le campement communiste loduarien, mais il fallait le repérer et savoir comment les deux agents allaient le capturer. Durant trois semaines, elles ont répertorié ses habitudes, ses déplacements et l'on y était enfin. Le jour J était arrivé. Ce 31 décembre, Aoki Saburo avait décidé de rendre visite à un de ses soutiens en se déguisant avant de sortir du camp. Les agentes l'avaient vu et s'étaient positionner à quelques dizaines de mètres pour entamer une filature. Il pleuvait légèrement et il y avait du brouillard, cela était donc plus difficile pour les agentes de le suivre, mais ils réussirent à le suivre jusqu'à ce qu'il entre dans un bâtiment.



C'était une sorte de bordel lugubre avec probablement d'anciens criminels en gardes et une partie de la pègre mokhaïenne aux commendes. Le genre d'endroit où tu ne vas pas pour te détendre en temps normal ou quand tu es une personne "clean", malgré le nombre impressionnant de prostituées, avec certaine d'on pourrait se demander si elles ont bien majeures, Anka 3 se dit qu'il faudra signaler cet endroit pour que la police y fasse une décente un de ces quatre. Le genre d'endroit où l'on peut facilement trouver des gens assez grillés pour en tuer d'autres, mais pas encore assez pour ne continuer à obéir. Si Anka 3 en croyait son instinct, Aoki Saburo était là pour trouver de nouveaux mercenaires. Mais, pas question pour elle de le laisser faire. Elles entrèrent, certes à reculons, et en bafouillant légèrement devant le vigile, mais elles réussirent. Macha 2 eu juste le temps de voir Saburo tourner dans l'angle d'un mur avant qu'il ne disparaisse. Elles le suivirent en manoeuvrant difficilement entre les canapés abimés au sol, les personnes totalement défoncées à terre et les femmes de petites vertus, qui, sous la contrainte de l'oeil attentif de leurs superviseurs, proposaient leurs services aux visiteurs. Voilà un bel exemple des personnes qui se sont enrichie durant les années sombres du Mokhaï... elles le reconnaissaient : Miyoshi Nobusada, LE patron de la pègre dans la région. Un narcotrafiquant recherché de longue date par l'Empire, la République, et maintenant par la Confédération. Il était également un proxénète connu, un trafiquant d'armes et un esclavagiste. Ce qui l'avait sauvé à de nombreuses reprises, c'est sa milice personnelle composée d'une bonne brochette des pires criminels du pays. Curieusement, le régime de Saburo n'avait pas spécialement pris la peine de le rechercher, et chose encore plus "étrange", qui retrouve-t-on à fumer de l'opium à côté de lui, allongé sur un sofa comme un empereur rémien ? Aoki Saburo ! dans le mile.
Les deux agentes se posèrent à quelques mètres d'eux, mais un dilemme se posa, il vaut mieux les entendre, ou ne pas se faire repérer ? Elles choisirent la deuxième option. Une conversation de bien une demi-heure s'entama entre l'ancien dictateur et le criminel, les minutes semblaient des heures pour les deux femmes et les excuses commençaient à manquer pour justifier leurs non-consommation de produits (douteux et illicites) et leurs non-intérêts pour les femmes peu vêtues sur l'estrade du milieu. Alors quand Saburo se leva et salua Nobusada, les deux agentes poussèrent un soupir de soulagement.
Elles prirent tout de même la peine d'attendre un peu avant de se lever pour partir. Une chose est sûre, le personnel ne les laissera pas rentrer de si tôt vu leurs attitudes.
Ainsi, la filature reprit jusqu'à ce que le dictateur s'arrête devant une cabine téléphonique. Coup de chance, la cabine n'avait pas de fenêtre et Saburo ne pouvait pas les voir et signe du destin, une brèche en haut de la cabine permettait tout juste d'y faire passer un fumigène. Les agentes secrètes sautèrent sur l'occasion, mirent un fumigène à l'intérieur de la cabine et ouvrirent la porte pour mettre un sac sur la tête de Saburo. Celui-ci tira un coup de feux dans le vide, mais la balle ne toucha personne. Les deux femmes l'apportèrent dans une ruelle sombre à 7 mètres en le jetèrent dans une benne à ordure.

Anka 3 - Eikō, ici Anka 3, nous avons capturé Saburo, mais nous avons besoins d'une camionnette. Apportez-en une le plus vite possible à côté de la cabine téléphonique de la rue Gōmon dans le quartier sud-ouest de Yueyuan, à côté de Ghaliya.

Douze minutes et 36 secondes plus tard, une camionnette grise arriva, elles jetèrent Saburo à l'arrière avec deux agents armés et montèrent au milieu et à l'avant. Le corps de Saburo avait encore le sac en toile sur la tête et celui-ci n'arrêtait pas de se débattre. Après qu'il eut cogné le pied d'un des agents avec sa tête, ce-dernier l'assomma avec un coup de crosse. Pas le temps de se reposer, moins d'un quart d'heure plus tard, ils étaient arrivés à leur local. Ils le déchargèrent sur une civière et le transportèrent jusqu'à une salle en mauvaise, état avec une chaise au centre. Saburo fut installé sur celle-ci avec les chevilles et le poing liés. On lui retira le sac et on lui mit une lumière intense dans les yeux.

- Bon, il est l'heure de rendre des comptes Saburo. Dit une voix grave du fond de la pièce.

On apercevait tout juste sa silhouette et la couleur rouge du bout de sa cigarette. On aurait dit une scène clichée dans un film d'horreur, mais cette fois, c'était le méchant qui est attaché.

- Que me voulez-vous et qui êtes-vous, dit l'homme encore perturbé, attaché à la chaise qu'était Aoki Saburo.

- Nous sommes les héros de l'ombre, d'un peuple martyrisé et souffrant...

Fiche n°1

Nom : McCarty
Prénom : Tayler
Age : 34
Sexe : Masculin
Taille : 179 centimètres
Poids : 75 kilogrammes
Date de naissance : 04/09/1977
Nationalité : inconnue/retrait de nationalité suite à des actes terroristes
Famille : Père : Roland McCarty, 71 ans, nordiste, Mère : Maryline McCarty, 69 ans, nordiste, Autre : inconnu
Adresse : inconnue
Autre : pas d'empreintes digitales connues, celles-ci ayant été brulées et étant brulées de manière récurrente lors de la cicatrisation

Fiche :

Tayler McCarty est accusé de terrorisme, meurtre, incitation à la haine, à la haine raciale, port d'arme, de trafics illicites en tout genre, d'intimidations, entre autres. Celui-ci a été connu des services de polices pour la première fois sous L'Empire Démocratique et Parlementaire du nord. C'était en 1994 après avoir participé à une manifestation classifiée comme fasciste et violente. Il a été détenu durant

en cours d'écriture