Nomination pour l’année 2012 : Le millésime 2012 de désignation des représentants des préfectures était très attendu et le moins que l’on puisse dire, c’est que Son Altesse Impériale Tadashi IV a été au rendez vous de toutes les espérances. Avec seulement 7 Rinyūaru sur 19, il s’agit de la 3e année en termes de renouvellement, après 1983 et 1984 faisant suite à la fin de la régence. En d’autres termes, il s’agit du plus important renouvellement de représentants en “temps normal”, signe supplémentaire que l’empereur souhaite accroître sa politique de réforme de l’empire. Autre signe des temps, le subtile équilibre de la “formule magique” a été rompu ; s'il reste toujours 5 représentants régionalistes, les nationalistes obtiennent un 10e représentant. Cela montre à quel point l’empereur est proche de son peuple, de plus en plus attentif aux idées “nationalistes” et en particulier à la réunification avec la Maronhi sous quelque manière que ce soit qui devient une idée populaire dans toutes les franges de la population et particulièrement dans les plus petites préfectures.
Dans le détails, peu de surprise dans les reconductions. Au Xinemane, Jun Cheng de Suwei est reconduit pour un 2e mandat et Chung Wang de Mizhong pour un 3e mandat. Ces 2 représentants sont populaires au sein de la population et ne se sont pas fait particulièrement remarquer. Les 3 représentants de la classe 2 de Cendane sont tous reconduits ; David Spradlin d’Ecatecas est bon pour un 4e mandat quand Margie Johnson peut espérer rester 15 ans à la tête d’Acalia. Les résultats de ces 2 anglophones sont particulièrement puisqu’ils ont su remettre ces 2 préfectures très pauvre dans la moyenne haute des préfectures de l’empire en termes de pouvoir d’achat ou de croissance économique et démographique.
En revanche, la plus grande surprise est à voir du côté de Julianne Derr ; alors que sa reconduction pour un 3e mandat à la direction de la 3e préfecture de l'Empire paraissait plus que compromise en raison d'une popularité en berne, d'un bilan économique en demi teinte avec la plus faible croissance des grandes préfectures, de nombreuses décisions contestées comme la préférence des transports collectifs sur la voiture…
Toutefois, le rapport de la présidente du Comité des Préfectures de Cendane aurait été particulièrement élogieux. Il souligne l’excellente gestion de la représentation dans “tous les domaines”, avec un endettement presque inexistant, 140 millions de dollars au 1er janvier 2012 contre 8,9 milliards de dollars au 1er janvier 2005. En parallèle, les recettes ont augmenté de près de 60% quand les dépenses n’ont augmenté que de 17%, ainsi JinCity est considérée comme la préfecture ayant la meilleure situation financière de l’empire. Même si la croissance économique est moins soutenue que dans le reste de Cendane, cette dernière ne se fait pas au détriment des finances publiques et le rapport souligne “les capacités financières de la représentation de Jin City particulièrement conséquente pourront permettre à la préfecture de surmonter une crise économique de manière bien plus aisée que les autres préfectures cendanoises. L’exposition aux risques, aussi divers soit-il, de la représentation de Jin City est la plus faible des 58 préfectures impériales et démontre d’une indéniable gestion rigoureuse, sincère et transparente de cette dernière. La gestion financière de la représentation est particulièrement exemplaire et pourrait être aisément reproduite dans tout l’empire.” Le rapport souligne également les qualités humaines de Julianne Derr, en particulier dans la gestion du personnel, le nombre de démissions ayant été réduit de près de 80% alors qu’elles étaient parmi les plus élevées des représentations et délégations. Il est également rappelé les “qualités humaines de Julianne Derr salué par l’ensemble de son personnel mais aussi des habitants de Jin City. Elle est souvent décrite comme joviale, amicale, chaleureuse, gentille, sympathique ou encore agréable, tant de compliments qu’on retrouve rarement pour qualifier un représentant préfectoral. Il est donc probable que par cette reconduction, sa majesté Tadashi IV ait envoyé un signal à tous les représentants, que certes les résultats sont importants, mais qu’il faut également faire très attention à la gestion des comptes publics, plus laxiste depuis le boom économique mais également sur les qualités humaines.
Enfin, en Ylma, seuls les honorables Shinpei Murai de Funatama et Taiki Matsunaga de Shimakuno, repartent tous les deux pour un 7e mandat.
Beaucoup de surprises et de profils particuliers du côté des entrants, avec tout d’abord l’arrivée de Ping Hsüeh à la préfecture de Qishan. Il s’agit logiquement d’une nationaliste pour cette préfecture très traditionelle ayant donné beaucoup de candidats aux expéditions coloniales. Madame Hsüeh devient la première femme représentante de Qishan et également la première à ne pas avoir été déléguée muncipale puisqu’elle était juste avant sa nomination vice-représentante aux finances. Elle est connue pour ses positions pro expansionnisme, en particulier sur la Maronhi ou le Tahoku, et affirme vouloir construire de puissantes relations avec les régions maronhiennes. Elle a rejoint le club des représentations arborant le drapeau aux 6 étoiles.
Au Vomogorod, l’extravagante Kristin Moench, secrétaire particulière de la présidente Bozena Yusupova, va diriger le Rehei, préfecture dont son mari est originaire mais devrait rester dans la droite lignée de son prédécesseur, son beau-père, Patrick Moench. A Vilmokoraïd, 2e préfecture de la région, c’est le vice-délégué communal à la police, le discret Masaya Nakahara, qui va prendre la direction de la représentation pour au moins 3 ans. Toutefois, bien que profondément impérialiste, il a été assez critique de l’action des préfectures vomogorous ; les relations risquent donc d’être assez difficiles, en particulier avec la présidente Yusupova, qu’on dit sur le départ, surtout par rapport à l’ancien délégué et très proche de la de Bozena, Stepan Bazarov. Il est à noter que ni Moench, ni Nakahara ne sont nés au Vomogorod et marquent ainsi un peu plus la disparition des vomogorous des affaires publiques, Moench étant originaire de Flatterel à Cendane et Nakahara de Karaimu.
À Tairopototo, il était de notoriété publique que le délégué / représentant Sitiveni Rabuka était sur le départ, et ce pour raisons personnelles ; c’est dorénavant chose faite avec la nomination de l’insulaire Lau’lu Moninu’u à la tête de Kulanakauhale. Lau’lu est une pure enfant de l’île, elle est née en 1958 à la clinique préfectorale de Tairopototo et a grandi dans les quartiers populaires de la capitale préfectorale avant de rentrer à l’université préfectorale et d’obtenir un CICC+5 en 1983 en statistiques en travaillant en parallèle de ses études et de travailler pour le bureau de la démographie de l’île. En 1996, elle intègre le bureau des statistiques du département impérial de l’économie à Karaimu dont elle prend la tête en 2005 puis en 2008 elle rejoint l'Agence Impériale des Statistiques et études, en qualité de vice directrice chargée des études locales, poste qu’elle occupait jusqu’à sa nomination. Ce qui fait maintenant d’elle la première déléguée d’une grande ville à n'avoir jamais eu d’expérience publique, restant jusqu’alors dans les hautes sphères de la fonction publique locale, puis centrale. Elle récupère toutefois une ville / préfecture parmi les plus riches et prospère de l’Empire et aux défis modérés.
En Jinu, le représentant de CongYeong est remplacé sans trop de surprise par Lee Jayang-Gu, vice-représentant de CongYeong chargé de la santé. Médecin de formation, Lee Jayang-Gu est évident régionaliste mais d’un profil beaucoup plus modéré que son illustre prédécesseur, Lee Moon-Jang, Jayang voulant avant tout la fin de l’unique région Ylma-Jinu et sa division en plusieurs petites régions, similaires aux régions ultramarines : Karaimu, Engan, Jinu, Morii, Tochi. Son principal objectif devra être d’apaiser les relations de son territoire avec BongDang et en particulier avec Nagisa Oohara, ultra populaire représentante spéciale connue pour ses positions très virulentes vis-à-vis des régionalistes. Ce sera même sa principale tâche, sa majesté ayant souligné le “besoin impératif d’une meilleure entente des dirigeants de la Minigapôle de BongDang”.
Dans le reste de l’Ylma Jinu, quelques surprises mais beaucoup de continuité malgré les changements. Dans plusieurs préfectures, il s’agit plus d’un remplacement d’un départ pour départ à la retraite qu’un véritable débauchage comme à CongYeong ou Qishan. Tout d’abord avec la nomination de Motoharu Hagiwara dans la préfecture de Yokosaki, le vice-délégué de la capitale préfectorale à la police remplace donc Akinobu Ishikuno, après 11 mandats. Il en est de même dans la préfecture de Kiyogata, avec le remplacement du vénérable Kazuyasu Saitou en fonction depuis 39 ans et remplacé par son vice-délégué à l’instruction, Yoshihiko Kasahara. Enfin, dans la préfecture de Kiyohama, c’est tout simplement le délégué de la todofuken, Kenichirou Yajima, qui prend la tête de la préfecture en remplacement de Futoshi Kumatani, 45 ans de mandat, et ancien doyen des représentants.
Les femmes ne sont pas en reste puisqu’elles représentent la moitié de la promotion ylmasienne. Tout d’abord, la préfecture d’Okukonai reste gouvernée par une femme, Kim Myeong-Jii, qui est également la première jinuienne à gouverner la grande préfecture du Morii. La vice-déléguée aux incendies et catastrophes d’Okukonai remplace ainsi Arisa Sugimoto après “seulement” 2 mandats. Une seconde grande préfecture sera dirigée par une jinuienne, en la personne de Kim Sang-Yool à Sokseong, en remplacement du controversé Kishin Akita qui avait pourtant réfuté tout départ il y a tout juste 2 mois à l’issue de la visite impériale. Mais les controverses autour des projets préfectoraux, en particulier l’île artificiel au large d’Indiga En choisissant le profil consensuel de la déléguée de Sagamihara, 3e ville de la préfecture, l’empereur souhaite inévitablement apporter de la sérénité dans cette préfecture stratégique de l’Engan. Toujours dans l’Engan, la préfecture d’Ikyeong sera dirigée par une femme, dans la personne de Sadayo Davidson, une ylmasienne de naissance mais cendanoise d’acsendance. Madame Davidson remplacera Junsuke Uenohara, 7 mandats, et devient par là même une des représentantes les plus atypiques d’Ylma. Contrairement à la majorité de ses collègues, Sadayo n’était pas vice-représentante ou vice-déléguée mais greffière en cheffe du tribunal régional de l’Engan, à Ikyeong, les fonctionnaires du département de la Justice étant ceux les moins promus au sein des entités locales. Elle devient également la première cendanoise à devenir représentante d’une préfecture ylmasienne. Enfin, dans la préfecture de Gyersu, la plus petite de l’Empire, c’est la représentante de la todofunken, Tomoe Yokoi, nationaliste notoire qui remplace Taiga Aoki, après 8 mandats. Gyersu devient ainsi la 10e préfecture à être dirigée par une personne ouvertement nationaliste. Cette casse de la “formule magique” est concomitante à la poussée des idées colonialistes dans les plus petites préfectures de l’Empire.