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Journal le Patriote - Page 2

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20/07/2012


Débat sur le documentaire "Clandestins" réalisé par la réalisatrice Farzeena Lomi


Présentateur – Chers habitués de notre journal, aujourd’hui nous nous retrouvons pour une occasion spéciale. Il y a peu, un documentaire nommé "Clandestins" a été présenté au Festival international de cinéma de Villablanca. Ce documentaire réalisé par l’Althaljir Farzeena Lomi aborde le sujet du nucléaire, plus particulièrement les possibles dérives et conditions de travail horribles auxquelles seraient soumis les travailleurs.

Afin de débattre de ce sujet, nous avons fait appel à deux personnes : Madame Tamara Valentynivna ainsi que Monsieur Valerij Artemenko. Même si je pense que vous êtes connus, pourriez-vous vous présenter rapidement ?

Tamara Valentynivna – Bonjour, je suis Tamara Valentynivna, j’ai 36 ans, et je suis responsable de la branche nationale d’Apex Energy.

Valerij Artemenko – Bonjour, je suis Valerij Artemenko, j’ai 28 ans, et je suis président du collectif Stop-Nucléaire Rasken.

Présentateur – Bien, avant de parler de ce fameux documentaire, j’aimerais que vous me donniez votre avis sur le nucléaire. Monsieur Valerij, vous avez la parole.

Valerij Artemenko – Le nucléaire est une énergie dangereuse qui sème la mort partout où elle est utilisée. C’est une énergie qui ne devrait pas être utilisée, étant donné tous les morts qu'elle provoque.

Tamara Valentynivna – En une phrase, vous venez de démontrer votre méconnaissance du sujet. Le nucléaire n’est pas une énergie dangereuse. Savez-vous combien de personnes sont tuées chaque année par cette énergie ? À quantité d’énergie produite égale, le nucléaire tue beaucoup moins que les autres sources d'énergie. Par térawatt-heure d'électricité, le nombre de morts est estimé à 0,02, soit bien moins que le solaire, qui est 1,5 fois plus élevé, et l’éolien, qui est 2 fois plus élevé. Par comparaison, le charbon, qui est aujourd’hui la deuxième source de production du pays, tue en moyenne 21 personnes par térawatt-heure. En remplaçant nos vieilles centrales au charbon par des centrales nucléaires, nous pourrons diviser le nombre de morts par 1050.

Valerij Artemenko – Même si les chiffres que vous avancez sont vrais, ce qui n’est pas forcément le cas, vous dites que le nucléaire est une énergie sûre ? Et l’accident de la centrale de Doumarov n'a jamais existé peut-être ?


Tamara Valentynivna essaya de retenir son rire face aux affirmations de son interlocuteur, mais cela n’échappa pas à Valerij, qui répondit d'une voix agacée


Valerij Artemenko – Cela vous fait rire peut-être ? Des personnes sont mortes à cause de l’énergie que vous défendez, je vous signale. On pourrait vous qualifier de meurtrière.

Tamara Valentynivna – Ça ne me fait pas du tout rire, cher monsieur, je peux vous l’assurer. Mais vous savez, chaque personne a des problèmes avec certaines choses, et vous, je crois que vous avez un problème avec les statistiques qui ne vont pas dans votre sens. Mais passons, que vous m’accusiez de meurtrière ne me fait pas grand-chose, vous savez. Ça me passe au-dessus, tellement les arguments utilisés sont bidons.

Vous mentionnez la centrale de Doumarov qui a effectivement subi un grave accident nucléaire. Cependant, cette centrale est tellement différente des nôtres qu'elle est incomparable avec elles. La centrale de Doumarov est une centrale de type RBMK, alors que les réacteurs raskenois sont des RPR, ou "Réacteurs Pressurisés Raskenois". De plus, les normes et la sécurité de nos réacteurs sont notre priorité.

Valerij Artemenko – Cela ne change rien. Un réacteur reste un réacteur. Si celui de Doumarov a pu exploser, les réacteurs raskenois le peuvent aussi. De plus...


Valerij n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il fut interrompu par Tamara.


Tamara Valentynivna – Non, non, je suis désolée de vous couper, mais ce que vous dites est faux. Quand je vous dis que l’accident de la centrale de Doumarov ne peut pas se produire sur nos réacteurs, ce n’est pas parce que nous gérons mieux nos réacteurs. Si cet accident ne peut pas se reproduire, c’est pour des principes physiques. Les réacteurs de type RBMK ont du graphite dans leur cœur, tandis que nos réacteurs n’en ont pas, par exemple. Les barres de contrôle de ces types de réacteurs sont actionnées par des pistons, donc en cas de coupure de courant, les barres sont dans l’incapacité de remonter dans le cœur pour contrôler le réacteur, tandis que les nôtres sont contrôlées grâce au magnétisme, ce qui fait que, en cas de coupure de courant, les barres retombent directement dans le cœur.

Dans nos réacteurs, la température est liée à la réactivité du cœur. Si la température monte trop, elle a tendance à étouffer les réactions, tandis que dans la centrale de Doumarov, il y a un cas où quand la température augmente, la réactivité du cœur augmente, ce qui fait monter la température, etc. Ce qui conduit fatalement à un accident.

Nos centrales disposent de dômes de protection qui empêchent la radioactivité de s’échapper dans l’environnement, tandis que Doumarov n'en avait pas. Nos centrales disposent de réservoirs sous la cuve pour récupérer le corium en cas de fusion du cœur, tandis que Doumarov non. Donc, quand je vous dis que nos centrales n’ont rien à voir avec celles de Doumarov, ce n’est pas pour rien.

Valerij Artemenko – Une centrale nucléaire reste une centrale nucléaire. Elle peut toujours exploser, ce que vous semblez nier.

Tamara Valentynivna – Je n’ai jamais nié ce risque. Je dis simplement que l’exemple que vous prenez en mentionnant la catastrophe de Doumarov ne vaut rien pour toutes les raisons que j’ai mentionnées. Oui, il y a un risque avec les centrales nucléaires, et avant que vous ne sortiez cette phrase de son contexte, laissez-moi finir.

Toute chose que l’humain fait représente un risque. Ce qu’il faut faire, ce n'est pas de nier en bloc comme vous le faites, mais de choisir les solutions qui représentent le moins de risques. Le nucléaire est la solution qui en représente le moins.

Oui, une centrale nucléaire peut exploser, mais quelles sont les chances ? Une sur 1 milliard, sur 10 milliards ? Si vous avez peur du risque que représente une centrale nucléaire, vous devez aussi avoir peur de prendre la voiture, non ?

Valerij Artemenko – Quel est le rapport ? Nous parlons du nucléaire, pas de l’automobile.

Tamara Valentynivna – Chaque année, on dénombre 1300 morts sur les routes raskenoises. Cela signifie que quand vous prenez la voiture, vous avez statistiquement environ 1 chance sur 17 000 de mourir. Pourtant, cela ne vous empêche pas de conduire, je présume. Si le risque vous fait si peur, pourquoi ne pas déconstruire tous les barrages, quand un barrage cède cela fait une immense vague qui rase tout sur son passage, alors pourquoi ne pas les déconstruire? Pourquoi ne pas déconstruire toutes les usines ? Enfin, pourquoi ne pas interdire tout ? Ah, et n'oubliez pas le petit gâteau qu’on m’a proposé dans la loge.

Valerij Artemenko – Soyez sérieuse, quand même. Vous ne pouvez pas mettre sur le même plan le nucléaire et un gâteau.

Tamara Valentynivna – Vous rigolez ? Vous savez combien de personnes meurent de l’obésité chaque année ?


Le présentateur, voyant que la discussion s’éloignait un peu trop du sujet de base, décida de passer au sujet suivant.


Présentateur – Bien, je pense que nous avons compris vos opinions. Nous allons à présent passer au sujet principal : ce documentaire choc. Pour ceux qui ne l’ont pas vu, ce documentaire sera présenté au Festival international de cinéma à Villablanca cette année. Ce documentaire promet des révélations choquantes sur cette industrie souvent décriée.

Quel est votre avis sur la question, monsieur Artemenko ?

Valerij Artemenko – Pour moi, ce documentaire ne fait que montrer la réalité de cette énergie qui ne fait que tuer. Elle se cache derrière de belles paroles, mais dans la réalité, elle est prête à commettre des atrocités pour prospérer.

Présentateur – D’accord, je vois. Quant à vous, madame Valentynivna, quel est votre avis ?

Tamara Valentynivna – Pour moi, ce documentaire reflète juste l’idéologie de sa réalisatrice, qui n’a pas fait un film pour prouver quelque chose, mais qui est partie de son aveuglement idéologique et a essayé de le faire coller avec la réalité. Même si je vais regarder ce documentaire avec la plus grande attention, je sais déjà que ce n’est qu’un tissu de mensonges.

Valerij Artemenko – Comment pouvez-vous dire de telles atrocités et être si sûre de vous ? Des gens ont témoigné. Quelles preuves avez-vous pour contredire ces témoignages ?

Tamara Valentynivna – Des témoignages, vous dites ? Vous parlez certainement de l'utilisation de clandestins ou de sans-abris, que nous utiliserions ? Il n’en est rien. Le nucléaire est une industrie de pointe, chaque action est planifiée des mois à l’avance. Comment pouvez-vous croire que nous engagerions des personnes sans formation ?

Valerij Artemenko – Vous les utilisez pour des tâches ingrates, comme le documentaire le stipule. Vous utilisez des clandestins et des sans-abris pour nettoyer des sections et des conduites de vos centrales nucléaires à Rasken, mais aussi à Sylva.

Tamara Valentynivna – Ah, je l’attendais celle-là. Les fameuses centrales sylvoises exploitées par Apex. J'aurais aimé que vous fassiez vos recherches. Le contrat sur les centrales sylvoises exploitées par Apex a été signé il y a 1 mois. Ce contrat porte sur la construction d’une centrale avec 4 réacteurs de 1600MW, donc je ne vois pas vraiment comment nous aurions pu engager des clandestins et des sans-abris pour nettoyer des sections et des conduites de la centrale sachant qu'actuellement nous avons à peine commencé les fondations.


Suite aux déclarations de Tamara Valentynivna, Valerij Artemenko se sentit rapidement très bête, mais il tenta de répondre pour ne pas perdre la face.


Valerij Artemenko – La réalisatrice veut sûrement parler des réacteurs sylvois, étant donné que Sylva rejette massivement ses déchets dans l’océan.

Tamara Valentynivna – Non, la réalisatrice ne parle pas des réacteurs sylvois. Elle mentionne bien les réacteurs sylvois exploités par Apex. Quant aux rejets dans l’océan, je fais suffisamment confiance à Nicolas Lerouge sur le sujet. Je ne l’ai côtoyé que pendant 2 jours, mais cela m'a suffi pour voir qu’il est passionné et qu’il prend son travail très à cœur. De plus, réfléchissez 2 secondes. Pensez-vous vraiment que la première et la troisième puissance mondiale, que sont l’Alguarena et le Grand Kah, ne l’auraient pas remarqué ? Soyez sérieux un peu.


Valerij Artemenko fit semblant de ne pas entendre ce que Tamara disait et enchaîna directement sur autre chose.


Valerij Artemenko – Le documentaire ne parle pas uniquement de Sylva, que je sache. Parlons un peu de Rasken. Les centrales tournent depuis quelque temps, donc vous n’avez pas l’excuse que vous aviez pour Sylva.

Tamara Valentynivna – Une excuse ? Mais vous avez vraiment un problème avec le fait d’être contredit, ma parole. Ou alors, excusez-moi du terme, mais vous aimez passer pour un idiot. C’est pour cela que les anti-nucléaires sont minoritaires à Rasken. La majorité des habitants se renseigne avant de parler, mais il paraît que la méconnaissance d’un sujet permet de garder des groupes unis. C’est un conseil que je vous donne. Si vous ne voulez pas passer pour un imbécile, faites des recherches sur les sujets que vous défendez. Cependant, si vous commencez à faire des recherches, vous n’aurez plus d’arguments. Mais au moins, vous direz la vérité.

Concernant les centrales raskenoises, oui, elles fonctionnent. Cependant, ce n’est pas pour ça que le documentaire dit la vérité. Premièrement, pour que ceux qui nous regardent comprennent de quoi on parle, je vais donner quelques explications.

Le documentaire parle d’utiliser des clandestins et des SDF pour nettoyer des conduits, et que ces prétendus travailleurs auraient été irradiés.

Un réacteur nucléaire raskenois est composé de 3 circuits.

Le circuit primaire, c’est là où se trouve le cœur du réacteur et donc les radiations. Ensuite, la chaleur du circuit primaire est transmise au circuit secondaire, où la vapeur est générée. Puis la vapeur fait tourner les turbines, qui font tourner les alternateurs qui produisent notre électricité. Enfin, le circuit tertiaire est là pour refroidir la vapeur qui refait un tour pour se faire revaporiser, et ainsi de suite.

Si ces potentiels travailleurs ont été irradiés, cela veut dire qu'ils ont travaillé dans le circuit primaire, car c'est l'endroit où la radioactivité est concentrée. Or, la majorité des conduits du circuit primaire ne sont même pas de taille humaine. Donc, premier problème. Ensuite, l’eau du circuit primaire n’est pas une eau normale. Elle est traitée pour avoir le moins d’impureté et donc limiter l’apparition de calcaire dans le circuit. Mais j’ai bien dit limiter, pas empêcher. Donc, oui, du calcaire apparaît au bout d’un moment, mais cela se fait sur plusieurs années. Or, le plus vieux réacteur raskenois en service n'a même pas un an, donc les dépôts de calcaire n’ont pas encore eu le temps de se former.

De plus, quand nous nettoyons le circuit primaire, cela se fait par injection de vapeur avec des additifs. Ce n’est pas une personne qui rentre dans le circuit et qui nettoie le circuit avec une brosse à dents. Pour finir, j’ajouterais trois choses. Premièrement, travailler dans le nucléaire requiert des compétences particulières qui demandent des années d’études. Un SDF pris au hasard en serait incapable. On ne nettoie pas une centrale comme on ramone une cheminée. Deuxièmement, ce que vous dites me confirme que vous ne connaissez pas la mentalité raskenoise du travail. Et cette mentalité, nous l’avons à Apex. On ne peut pas concevoir de faire du mauvais travail. Engager un SDF sans compétence dans le nucléaire pour nettoyer des conduits, c’est inconcevable pour nous et troisièmement, je dirais juste qu’un cancer de la thyroide ne se déclenche pas en 6 mois, mais en plusieurs années.


Valerij Artemenko était furieux, tellement qu’il se leva et quitta la pièce sans dire un mot, ce qui surprit le présentateur et Tamara Valentynivna.


Présentateur – Eh bien, c’était pour le moins inattendu. Je m’excuse, madame Tamara, pour ce qui vient de se passer.

Tamara Valentynivna – Ne vous excusez pas, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même.

Présentateur – Voulez-vous dire autre chose avant de finir ?

Tamara Valentynivna – Eh bien, je dirais juste que l’équipe derrière le film a payé des frais d'hôpitaux à des arnaqueurs qui se font passer pour des victimes. De plus, j’aimerais dire quelques mots sur la réalisatrice de ce film. La liberté de la presse est quelque chose de formidable, pouvoir débattre avec quelqu’un qui n’a pas les mêmes idées que nous. C’est quelque chose que je chéris particulièrement. Mais utiliser cette liberté pour faire ouvertement de la propagande pour faire passer son idéologie m’énerve au plus haut point, car cela revient à dire : vous pouvez mentir, cela n’a pas d’importance.


C’est sur cette phrase que se termina le débat. Bien qu’un peu mouvementé sur la fin, celui-ci fut apprécié par les téléspectateurs et eut aussi l’effet de faire pencher Rasken encore plus dans le camp des pro-nucléaires.
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27/07/2012


Anti nucléaire Sylvois VS Pro Nucléaire Raskenois


Présentateur – Cher spectateur, nous nous retrouvons aujourd’hui pour un deuxième round sur le sujet du nucléaire. La semaine dernière, nous avons tenté de débattre du sujet en nous appuyant sur le documentaire "Clandestin". Ce qui en est ressorti n'était pas glorieux pour ce fameux documentaire. Arguments fallacieux, mensonges éhontés ou simple propagande anti-nucléaire, rien de concret n'en est ressorti.

Suite à cette émission, un journal sylvois a décidé d'intervenir à la télévision sur la question du nucléaire en apportant en apparence des questionnements. Aujourd’hui, suite à vos demandes incessantes, nous allons commenter cette intervention en présence de Madame Tamara Valentynivna.

Comment allez-vous, Tamara ?

Tamara Valentynivna – Très bien, et vous ?

Présentateur – Je vais bien, merci. Alors, cette intervention, vous l'avez regardée, qu'en avez-vous pensé ? Je remarque que vous avez encore des cheveux sur la tête, donc ça ne devait pas être si terrible que ça, non ?

Tamara Valentynivna – Oui, il m'en reste, même si j'en ai beaucoup arraché. Non, blague à part, cette intervention était très intéressante. C'est d'un tout autre niveau si on le compare au documentaire "Clandestin". Elle a le mérite de poser de vraies questions et de mettre en avant de vrais problèmes.

Présentateur – Je vois, nous allons donc commencer. Bien, l'une des premières questions est celle sur les rejets d'eau chaude d'une centrale, qu'avez-vous à dire ?

Tamara Valentynivna – Haha, vous n'y allez pas de main morte dès le début, on commence avec ce genre de question.

Pour bien comprendre cette question, il faut avoir une idée du fonctionnement d'une centrale nucléaire. Une centrale nucléaire est composée de trois circuits : le circuit primaire, le secondaire et le tertiaire.
Le circuit primaire est composé de deux éléments : le cœur du réacteur, où se produisent les réactions nucléaires produisant de la chaleur, et un échangeur de chaleur, appelé générateur de vapeur dans le milieu nucléaire.

Le circuit secondaire est composé du générateur de vapeur et des turbines. Le circuit primaire transporte la chaleur dégagée dans le cœur jusqu'au générateur de vapeur. Le générateur de vapeur produit de la vapeur, qui est ensuite acheminée jusqu'aux turbines. C'est là que le problème se pose : une fois que j'ai de la vapeur, que puis-je en faire ? Je ne peux pas la réutiliser, il faut la transformer à nouveau en eau pour qu'elle refasse un cycle. Bien que cela ne respecterait pas les normes environnementales, on pourrait très bien relâcher cette vapeur dans l'atmosphère et pomper de l'eau depuis le fleuve ou la rivière. Cependant, relâcher de la vapeur à 200°C directement dans l'atmosphère n'est pas une bonne idée.

Donc, nous la retransformons en eau, la condensons, et pour ce faire, nous utilisons une source froide, généralement un fleuve ou la mer directement. Même s'il existe d'autres pistes de recherche, certains de nos ingénieurs pensent que l'on pourrait utiliser l'eau usée produite par les habitants pour refroidir des réacteurs.

Présentateur – Utiliser l'eau usée, vous dites ?

Tamara Valentynivna – Exactement. Les villes suffisamment grandes pourraient produire suffisamment d'eau usée pour refroidir des réacteurs avant que cette eau ne finisse dans une station d'épuration.

Présentateur – Je vois, on n'arrête jamais le progrès, comme on dit. Continuez.

Tamara Valentynivna – Donc, nous devons condenser la vapeur pour la réutiliser, et pour cela, nous utilisons une source froide. Pour l'instant, les quatre réacteurs nucléaires raskenois utilisent l'Engels comme source froide.

Comme vous le savez, on ne peut pas détruire la chaleur, on ne peut que la diluer ou la transférer ailleurs. Les fleuves sont là pour ça, ils servent à diluer la chaleur du circuit tertiaire, qui condense la vapeur du circuit secondaire.

Présentateur – Mais quelle est la quantité de chaleur rejetée ? On ne rejette pas de l'eau à 500°C, quand même.


Tamara Valentynivna – Rassurez-vous, notre pays a une petite particularité, mais j'y reviendrai plus tard. Les normes imposent que l'eau rejetée par les centrales ne dépasse pas 3°C par rapport à la température de l'eau en entrée.

Présentateur – D'accord, mais quelles sont les quantités d'eau rejetées ? Car même si elle est à peine plus chaude, si on rejette un volume énorme, cela affecte quand même l'environnement.

Tamara Valentynivna – En moyenne, un réacteur nucléaire demande environ 160 litres pour produire un mégawattheure. Cela signifie que nos réacteurs de 1200 MW consommeraient 1 345 536 m³ par an, ce qui... ne représente absolument rien. Chaque seconde, un réacteur a besoin de 39 litres. L'Engels a un débit de 1 400 000 litres par seconde, donc vous voyez que les rejets représentent une goutte d'eau dans un océan.

Tout à l'heure, je vous ai dit que notre pays avait une particularité.

Présentateur – Ah oui, c'est vrai, quelle est-elle ?

Tamara Valentynivna – En fait, ce que je viens de vous expliquer n'existe pas à Rasken, car nos réacteurs sont tous à circuit fermé, alors que ce que je viens de vous décrire représente un circuit ouvert.

Présentateur – Mais alors, si ce que vous venez de dire n'existe pas à Rasken, comment refroidissons-nous la vapeur du circuit secondaire ?

Tamara Valentynivna – Eh bien, vous avez sûrement remarqué que nos centrales disposent de grandes tours en béton, parfois de plus de 100 mètres.

Présentateur – Vous parlez de ces grandes tours qui semblent produire des nuages ?

Tamara Valentynivna – Exactement, ce sont des tours aéroréfrigérantes. Les tours aéroréfrigérantes des centrales nucléaires sont utilisées pour refroidir l'eau qui a été chauffée dans le processus de génération d'électricité. Je vais essayer de vous expliquer son fonctionnement simplement.

Circulation de l'eau chaude : Après avoir condensé la vapeur du circuit secondaire, l'eau est chauffée à des températures élevées par la chaleur produite par la fission nucléaire. Cette eau chaude est ensuite dirigée vers les tours aéroréfrigérantes.

Échange thermique : À l'intérieur des tours aéroréfrigérantes, l'eau chaude est répartie sur des plateaux ou des gicleurs, où elle est exposée à de l'air extérieur qui circule à contre-courant. L'air absorbe la chaleur de l'eau, ce qui la refroidit.

Évaporation : Pendant ce processus, une partie de l'eau s'évapore dans l'air. L'évaporation contribue à extraire davantage de chaleur de l'eau, abaissant ainsi sa température.

Rejet de l'air chaud : L'air chaud, chargé d'humidité, monte à travers la tour aéroréfrigérante et est rejeté dans l'atmosphère par le haut de la tour.

Collecte de l'eau refroidie : L'eau refroidie est recueillie dans un bassin au bas de la tour aéroréfrigérante.

Recirculation de l'eau : L'eau refroidie est ensuite pompée de nouveau vers l'échangeur de chaleur après la turbine pour être réutilisée dans le processus de production d'électricité.

L'avantage de cette méthode, bien que plus coûteuse en raison de la construction des tours, est que l'eau n'est jamais reversée dans la rivière et ne la réchauffe donc pas.

Présentateur – Je vois, c'est astucieux comme technique, mais là nous avons un autre problème, n'est-ce pas ? Avant, l'eau n'était que prélevée, donc elle était rendue au fleuve juste après, alors que là, l'eau est prélevée mais pas rendue.

Tamara Valentynivna – Oui, c'est vrai, mais l'eau pompée n'est pas entièrement évaporée. Sur un circuit fermé, l'eau prélevée du fleuve ne représente plus que 3 litres par mégawattheure, au lieu de 39 litres par seconde dans le fleuve.

Présentateur – On peut donc dire que cela est négligeable.

Tamara Valentynivna – Tout à fait.

Présentateur – Bon, maintenant que nous avons répondu à la question de l'eau chaude, enchaînons avec la prochaine question. Dans cette intervention, il est fait mention des rejets de tritium, quel est votre avis sur la question ?

Tamara Valentynivna – Pour comprendre, il faut savoir ce qu'est le tritium. C'est un isotope de l'hydrogène faiblement radioactif. Les rayonnements qu'il émet ne traversent pas la peau, mais s'il est ingéré en quantité excessive, il peut affecter l'organisme. Mais avec ce que je vous ai expliqué précédemment, je pense que vous comprenez. Étant donné que nos centrales sont à circuit fermé et ne rejettent absolument rien, elles ne rejettent donc pas d'eau et donc pas de tritium.

Donc, cette question est légitime, mais ne s'applique pas aux réacteurs de Rasken, de même que ceux de la centrale en construction par Apex au duché de Sylva, qui sera à circuit fermé.

Présentateur – Eh bien, ce point a été rapidement traité. Un autre point abordé dans le documentaire est l'état de la tuyauterie ainsi que son usure. Quelles sont les normes ou les dispositions prises ?

Tamara Valentynivna – Pour commencer, la manière dont il est présenté semble suggérer que l'usure est un vice inhérent aux centrales nucléaires, ce qui n'est pas le cas. En revanche, elle est bien plus prononcée sur les centrales nucléaires, les conditions d'exploitation étant bien plus rudes dans le cœur du réacteur qu'au-dessus du brûleur d'une centrale à gaz. C'est justement pour cette raison que l'entretien requis pour un réacteur est beaucoup plus important que pour une centrale thermique classique.

Comme mentionné pendant l'intervention télévisée, une fuite sur le réseau primaire serait bien plus grave que sur le secondaire, car le circuit primaire concentre toute la radioactivité de la centrale. C'est pourquoi les tuyaux du circuit primaire sont renforcés par rapport aux autres circuits, qui sont d'ailleurs surdimensionnés par rapport aux besoins, mais ce surdimensionnement ajoute de la sécurité. Par exemple, pour les normes antisismiques, au lieu de standardiser pour toutes les centrales, le dimensionnement se fait en prenant en compte le séisme le plus fort mentionné dans la région.

Présentateur – Bien, et si nous parlions un peu d'argent et de durée de vie, voulez-vous ? Dans l'intervention, il est fait mention du coût exorbitant d'une centrale nucléaire ainsi que de sa durée de vie limitée.

Tamara Valentynivna – Il est vrai qu'une centrale nucléaire représente un investissement conséquent. Nos RPR de 1200 MW ont un coût de 4 milliards d'euros, et un peu plus pour le modèle de 1600 MW. Par comparaison, une centrale à gaz de 1000 MW ne coûte que 745 millions d'euros, soit plus de cinq fois moins. Donc, à première vue, on peut se dire qu'une centrale à gaz est plus intéressante. Cependant, une centrale à gaz de 1200 MW vous engloutit 1,7 million de m³ par jour, ce qui signifie qu'en deux ans de fonctionnement continu, vous avez dépensé l'équivalent du coût de la centrale en achat de gaz. Alors que pour une centrale nucléaire, le prix de l'uranium ne représente rien. Un réacteur de 1200 MW n'a besoin que de 220 tonnes d'uranium naturel par an, ce qui représente 66 millions d'euros, alors qu'une centrale au gaz en aura pour près de 775 millions d'euros.

Quant à la durée de vie, oui, une centrale ne sera pas exploitée pendant 10 millénaires, mais quelle installation le ferait ? La différence entre le nucléaire et les autres centrales est que la cuve n'est pas remplaçable, contrairement à tous les autres composants. La cuve détermine en fait la durée de vie du réacteur. Pour l'instant, nous garantissons 50 ans de fonctionnement, ce qui ne signifie pas qu'une centrale nucléaire a une durée de vie de 50 ans. Elle pourra très certainement fonctionner plus longtemps. En fait, cette garantie est similaire à celle des télévisions, par exemple : elle est garantie deux ans, mais vous les gardez généralement bien plus. Certains de nos spécialistes estiment qu'avec un entretien minutieux, il est possible qu'un jour nous voyions des réacteurs centenaires.

Présentateur – Je vois, c'est rassurant de voir que nous avons du temps devant nous. Le dernier point abordé concerne la planification de cette industrie.

Tamara Valentynivna – Il est vrai que l'industrie nucléaire demande énormément de planification. C'est pourquoi quand on dit "qu'on part du principe que tout va bien se passer", c'est faux. Au contraire, on part de la pire situation possible pour être paré à toute éventualité, on part constamment du pire scénario possible et on élabore des solutions.

Pour l'aspect financier qu'ils mentionnent, nous avons une réserve de fonds entièrement dédiée au nucléaire et utilisable uniquement pour l'industrie nucléaire en cas d'urgence.

À un moment, ils disent : "Est-ce que le nucléaire peut-il raisonnablement tourner même en cas de pénurie d'ingénieurs expérimentés ?" Moi, je leur dirais que pour éviter ce scénario, il faudrait arrêter de criminaliser cette énergie, car en disant à tort et à travers que c'est une énergie dangereuse, nous ne faisons que rendre la filière nucléaire moins attractive sur le marché de l'emploi, ce qui pourrait finalement causer notre propre perte.

Présentateur – Une dernière question, car nous n'avons plus beaucoup de temps. Quelle est la solution pour les déchets nucléaires ?

Tamara Valentynivna – La solution ? Nous creusons un trou à 600 mètres de profondeur dans des couches géologiquement stables, nous y mettons tous nos déchets, puis nous rebouchons.


C'est sur cette phrase que se termine cette analyse.
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18/08/2012


Renaissance de la marine Raskenoise


L’histoire de la marine raskenoise est riche en rebondissements. De troisième puissance maritime en 1917 et contre-poids sérieux à l’hégémonie de la Pax Caratradica, elle fut presque inexistante pendant près de 50 ans, de 1965 à aujourd’hui. Cependant, cela pourrait sérieusement changer à l’avenir. Ensemble, revenons sur l’histoire de la marine raskenoise.

1900 → 1931

L’histoire de la Marine Impériale Raskenoise (MIR), ou FlorMarine comme on l’appelait jusqu’en 1956, commence réellement au début du 20ème siècle, lorsque les tensions entre la République de Brod Flor et le Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware augmentèrent de manière exponentielle. Le début du siècle dernier est marqué par l’adoption de nombreuses lois de programmation militaire. Cependant, celle liée à la marine n’arrive qu’en 1906 avec l’adoption de l’APCN 1906 (Amélioration de la Production des Chantiers Navals 1906). Cette loi fut suivie en 1910 par l’adoption de l’APCN 1910.

Une fois l’APCN 1910 finalisée, la capacité de production des chantiers navals avait été multipliée par 9 par rapport à 1906. De même, la limite de tonnage pour la construction des nouveaux bâtiments de guerre avait été portée à 25 000 tonnes. Ces deux lois de programmation militaire furent suivies par deux autres, avec l’ATF 1915 et l’ATF 1920 (Augmentation du Tonnage de la FlorMarine). Ces différentes lois, couplées à l’accélération de la montée des tensions entre Brod Flor et le Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware, ont eu pour conséquence l’explosion du tonnage de la FlorMarine. Elle est passée de 320 000 tonnes en 1900 à près de 1,72 million pour 650 navires à son apogée en 1928.

La FlorMarine comptait :
• 16 cuirassés avec un tonnage moyen de 33 000 tonnes, soit 528 000 tonnes
• 2 porte-avions avec un tonnage moyen de 15 000 tonnes, soit 30 000 tonnes
• 22 croiseurs lourds avec un tonnage moyen de 12 000 tonnes, soit 264 000 tonnes
• 30 croiseurs légers avec un tonnage moyen de 8 000 tonnes, soit 240 000 tonnes
• 50 sous-marins avec un tonnage moyen de 2 000 tonnes, soit 100 000 tonnes
• 80 destroyers avec un tonnage moyen de 1 500 tonnes, soit 120 000 tonnes
• 150 frégates avec un tonnage moyen de 1 100 tonnes, soit 165 000 tonnes
• 300 corvettes avec un tonnage moyen de 900 tonnes, soit 270 000 tonnes

L’augmentation de la taille de la FlorMarine s’est vue stoppée nette en 1928 à la bataille du détroit de Langholt, qui a vu la destruction de 25 % de la flotte. À partir de cette date, la FlorMarine sortit de moins en moins de ses ports jusqu’à la fin de la guerre en 1931. De cette époque, n'a survécu qu’un seul navire, le tout dernier cuirassé mis à l’eau par la République de Brod Flor. Ce cuirassé, nommé le Brod Flor de la classe du même nom, devait être le premier d’une longue série se voulant être la solution contre la marine du Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware. D’une masse de 45 000 tonnes, il est le dernier survivant de cette époque. Officiellement, celui-ci continue à être entretenu à des fins de mémoire, comme pour garder un vestige du passé. Cependant, nous savons que celui-ci continue à faire des sorties pour faire fonctionner ses vieux moteurs et nous ne savons pas s'il a été désarmé.

1931 → 1976

Après la défaite contre le Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware, la République fut obligée de payer des indemnités de guerre. Pour réussir à payer cette somme le plus rapidement possible, elle utilisa divers moyens comme la réduction des dépenses publiques, mais aussi la vente d’armement. En effet, la République avait accumulé une grande quantité de navires de guerre du fait de la précédente guerre, navires qui n'étaient d’aucune utilité en temps de paix. Sur les quelque 350 navires encore en sa possession, Brod Flor en vendit près de 250, ne gardant que 60 navires pour la défense de ses eaux :

• 4 cuirassés avec un tonnage moyen de 33 000 tonnes, soit 132 000 tonnes
• 1 porte-avions avec un tonnage moyen de 15 000 tonnes, soit 15 000 tonnes
• 7 croiseurs lourds avec un tonnage moyen de 12 000 tonnes, soit 84 000 tonnes
• 10 croiseurs légers avec un tonnage moyen de 8 000 tonnes, soit 80 000 tonnes
• 15 sous-marins avec un tonnage moyen de 2 000 tonnes, soit 30 000 tonnes
• 10 destroyers avec un tonnage moyen de 1 500 tonnes, soit 30 000 tonnes
• 15 frégates avec un tonnage moyen de 1 100 tonnes, soit 27 500 tonnes
• 8 corvettes avec un tonnage moyen de 900 tonnes, soit 16 200 tonnes

Ces 60 navires furent conservés tant bien que mal afin d’assurer une présence minimale dans ses eaux. Cependant, en raison des coupes budgétaires, l’entretien était parfois quasiment inexistant. Au fur et à mesure que les années passèrent, la flotte fut petit à petit oubliée, ne sortant presque plus des bases navales. Cependant, la flotte eut un petit regain d’intérêt dans le camp raskenois à partir de l’année 1952.

À partir de 1951, la guerre civile faisait rage. Cependant, les combats ayant lieu à l’intérieur des terres, celle-ci n’était d’aucune utilité. En revanche, tout changea un an plus tard. La ligne de front ayant bougé, Rasken avait maintenant accès à la mer. Qui plus est, ils avaient capturé la plus grande base navale du pays, abritant près de la moitié de la flotte. Cette flotte sera utilisée plus tard en 1959 pour opérer un débarquement sur les côtes contrôlées par les forces de la République. Au-delà de ce débarquement, la flotte sera aussi utilisée pour opérer des bombardements navals.

1976 → Aujourd’hui

Une fois la guerre civile terminée, la flotte est de nouveau tombée dans l’oubli. Trop chère à entretenir pour un pays qui sort d’une guerre civile, trop vieille pour être utilisée dans un conflit moderne en raison de l’ancienneté des navires (certains avaient plus de 60 ans à la sortie de la guerre civile), pour toutes ces raisons, le gouvernement raskenois décida de démanteler le reste de sa flotte.

Après 1978, Rasken ne possédait plus de marine (excepté le Brod Flor qui est gardé comme musée). Cependant, nous arrivons à un moment de l’histoire où il semble que la marine raskenoise s’apprête à renaître de ses cendres.

En effet, une loi de programmation maritime fut votée en 2009, cependant celle-ci fut largement éclipsée par les tensions grandissantes dans le pays. Cette loi avait pour but de remettre en état de fonctionnement et de moderniser les vieux chantiers navals du pays. Plus tard, en 2011, Rasken commanda pour la première fois depuis près de 80 ans des navires de guerre aux chantiers navals. Plus incroyable que la commande de navires de guerre fut que ceux-ci étaient de conception nationale. Plus tard, on apprit que le gouvernement avait pour projet dès 2005 de reconstruire une flotte raskenoise. En conséquence, il avait demandé aux ingénieurs de chez Schibame de se remettre au travail afin de proposer des designs de navires cohérents avec l’époque.

Tout ceci a mené à l’année 2011. Contre toute attente, le gouvernement fit la commande de 3 corvettes et d’un croiseur lourd. Et en cette année 2013, la marine raskenoise a fait savoir qu'elle venait de recevoir sa première corvette. De plus, avec les récents événements en Okaristan et l’intervention de la flotte Loduarienne, le gouvernement a fait savoir que cette commande ne serait que la première d’une longue liste visant à doter Rasken d’une flotte pouvant assurer la sécurité de la nation.
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01/04/2012


Une nouvel course d’ampleur en préparation ?

À Rasken, le sport automobile est très présent, ce n’est pas pour rien que c’est le sport le plus suivi du pays. Cependant, il y a une discipline qui domine toutes les autres, une discipline pour les dominer toutes : le Rallye. Cette discipline existe depuis quasiment aussi longtemps que l’industrie automobile raskenoise existe, le plus ancien rallye du pays, celui d’Eufox, ayant plus de 100 ans. Dès ses débuts, le rallye a passionné les foules, en témoigne le nombre conséquent de spectateurs pour chaque rallye.

Dernièrement, celui que l’on nomme affectueusement le roi du rallye a fait parler de lui. Markus Albrecht (le roi du rallye) est un pilote raskenois de 39 ans qui a commencé à piloter à ses 19 ans dans l’écurie de la marque Eisenberg Motors et depuis maintenant 15 ans, il domine la scène nationale. Cependant, ce qui nous intéresse aujourd’hui, ce n’est pas sa carrière à Rasken, mais plutôt celle à l'étranger. Car oui, Markus Albrecht n’est pas seulement un champion dans son pays, mais aussi à l’étranger. C’est notamment dans la Grande République de Velsna qu’il a eu le plus de succès de ses 19 à 24 ans, remportant un nombre important de rallyes au volant de sa Steiner Veber face aux constructeurs et pilotes locaux.

Drapeau

Depuis cette époque, il est resté très attaché à ce pays, ce qui nous amène au titre de cet article. Depuis quelque temps maintenant, des rumeurs courent sur le fait qu’une possible super course de Rallye voie le jour. Rien n’est encore officiel, mais d’après les informations dont nous disposons, l’organisation d’un rallye annuel serait en préparation à l’initiative de Markus Albrecht. Celui-ci aurait la particularité de s’étaler sur plusieurs pays, étant donné que le départ s’effectuerait à Rasken et que l’arrivée serait à la capitale Velsnienne.
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