30/06/2013
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[RP] Activités de Kataclysmic

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Activités et Actions de l'organisation Kataclysmic

Rappel

Née dans l'agitation de l'ère post-impériale du Fujiwa, Kataclysmic a subi une évolution radicale, se métamorphosant d'une organisation hiérarchique en un réseau décentralisé de citoyens fervents et autonomes. Bien qu'elle conserve ses racines conservatrices et nationalistes, Kataclysmic s'est adaptée à un monde en perpétuel changement, tout en gardant son empreinte marquée sur le paysage sociopolitique fujiwan.

Initialement fondée en 1995 en réaction à la perte de pouvoir de la famille impériale, Kataclysmic s'est donnée pour mission de défendre et de promouvoir les valeurs traditionnelles du Fujiwa. Cependant, le Conseil des Sages, autrefois le cœur de la direction stratégique de l'organisation, a évolué pour devenir davantage un conseil consultatif, permettant aux différents groupes autonomes d'opérer librement mais en cohérence avec les valeurs centrales de Kataclysmic.

Malgré la controverse qui entoure souvent ses actions et ses idéaux, le réseau peut revendiquer la sympathie de milliers de membres à travers le Fujiwa, tous agissant indépendamment mais en harmonie avec les idéaux ultranationalistes et conservateurs du réseau.

Kataclysmic n'est plus un acteur caché mais un réseau d'influence dynamique et adaptable. Des figures politiques comme SATO Shinzō, président du parti Saenuri, et SAKAI Seihachi, président de la Diète, sont des preuves de l'impact considérable que ces groupes citoyens peuvent avoir lorsqu'ils agissent en synergie. En outre, le réseau continue de tisser des liens avec d'autres groupes et mouvements, comme Kaiju no Tamashii et Kourapa, ainsi qu'avec des familles mafieuses, ce qui étend encore davantage son influence.

Cette section vise à éclairer les différentes facettes de Kataclysmic dans sa forme actuelle. Nous explorerons les diverses initiatives, projets et actions qui constituent ce réseau complexe, ainsi que ses ambitions pour l'avenir du Fujiwa.


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17 Janvier 2011 - Kataclysmic: L'Ombre derrière le Pistolet


- Une journée ensoleillée couvre le pays ce 18 janvier, alors qu'une fine couche de neige tapisse les terres. Pourtant, ce n'est pas une journée ordinaire. La Police Nationale Fujiwane (PNF), en collaboration avec les services de renseignements et les informations spécifiques fournies par le Grand-Kah, prépare une embuscade méticuleusement orchestrée. Les informateurs kah-tanais sont formels : l'organisation Cataclysmic a commandé près de trois mille armes d'infanterie légère à des fins encore non déterminées. L'objectif principal est cependant clair : intercepter les contrebandiers aux abords du vaste port d'Asakura.

Une enclave discrète a été choisie pour la livraison des armes. Dans un deuxième temps, la saisie de ces armes est également à l'ordre du jour. Le Bureau du Premier Ministre, impliqué directement dans l'affaire, a émis des instructions précises : il faut tendre un piège efficace à Cataclysmic et accumuler toutes les charges possibles contre cette organisation afin de prévoir une sanction juridique sévère. L'influence grandissante de cette organisation révisionniste au sein de la société a atteint des proportions alarmantes. L'heure est venue de mettre un frein à cette progression néfaste.

À Miyako, dans l'un des quartiers sous l'emprise de Cataclysmic, Hiroshi Kazegami, l'aîné du Conseil des Sages, avait rassemblé une petite équipe atypique. En effet, il ne s'agissait pas de membres loyaux à l'organisation, mais plutôt d'éléments du Clan Ayakashi, une influente famille mafieuse de la province de Miyako. Reconnus pour leur implication dans le trafic de drogue, les agressions et les vols à moyenne échelle, de nombreux membres du clan Ayakashi avaient déjà eu à faire aux forces de justice fujiwanes. L'objectif de cette réunion était simple : une négociation devait être menée avec des Kyodai et des Shatei, soutenus par quelques nouvelles recrues. Hiroshi Kazegami avait une idée en tête, qu'il avait évidemment partagée en amont avec l'un des chefs d'Ayakashi. Il était crucial de détourner tous les soupçons qui pesaient sur Cataclysmic concernant cette livraison d'armes, livraison vouée à l'échec suite à la trahison du Grand-Kah. Il était essentiel de sauver les apparences, d'agir avec clairvoyance et rationalité. Les problèmes étaient déjà là : les services de renseignements étaient au courant que l'achat d'armes avait été effectué par des membres de Cataclysmic. Une enquête judiciaire pourrait être imminente, mais dans l'incertitude, il fallait jouer stratégiquement et semer le doute. Le bouc émissaire était déjà tout désigné.

La décision la plus difficile pour Hiroshi Kazegami était de choisir entre mentir aux jeunes recrues sur la nature de leur mission ou de leur révéler ses véritables intentions. Cependant, une chose dont il était sûr, c'est que les membres de Cataclysmic et d'Ayakashi vouaient une véritable dévotion à leur cause. Il n'y avait aucun doute qu'ils étaient prêts à tout pour sauver l'organisation et défendre les idéaux qui les unissaient. Ces hommes de main devaient se faire passer pour une faction indépendante, anciennement affiliée à Cataclysmic. Ils devraient avouer à la Division des enquêtes criminelles que l'achat auprès de Danger System était de leur propre initiative. Ils avaient simplement profité du statut de l'organisation pour apparaître crédibles aux yeux des vendeurs kah-tanais.

Le plan était complexe et délicat, mais si tout se déroulait comme prévu, cela pourrait protéger Cataclysmic et mettre les enquêteurs sur une fausse piste. Hiroshi Kazegami s'assit avec les chefs d'Ayakashi, expliquant les détails du plan avec une précision presque chirurgicale. Le silence se fit dans la pièce alors que chacun pesait les implications de ce qu'ils s'apprêtaient à faire. Les recrues sélectionnées pour cette mission furent convoquées à une réunion spéciale. Elles étaient anxieuses mais déterminées, prêtes à servir l'organisation qui avait donné un sens à leur vie. Kazegami, avec l'assistance de plusieurs leaders d'Ayakashi, leur exposa la situation. Ils ne cachèrent pas la gravité de la mission. Les recrues devaient accepter qu'ils risquaient non seulement leur liberté, mais aussi leur vie. Cependant, ils soulignèrent que c'était une chance d'assurer la survie de Cataclysmic et des idéaux pour lesquels ils s'étaient tous battus.


- Tôt le matin, alors que les lumières de la ville d’Asakura brillaient encore à l’horizon, un bateau discret émergea des eaux brumeuses du port. Sa présence était presque fantomatique, le moteur à peine audible au-dessus des vagues qui clapotaient contre les quais. Sur son pont, un homme silhouetté par les lumières lointaines observait attentivement la côte. C'était le passeur kah-tanais, un élément essentiel de ce jeu d'échecs complexe. Dans l'entre-deux des conteneurs d'expédition, un van sans marque attendait. Son moteur tournait doucement, une légère vapeur sortant de son échappement dans le froid matinal. À son bord, les recrues de Cataclysmic, le visage tendu dans l'expectative.

Pendant ce temps, perchés sur les toits environnants et nichés dans les véhicules à l'apparence ordinaire, les agents de la Division des enquêtes criminelles d’Asakura observaient silencieusement. Ils savaient que le moindre faux pas pouvait déclencher une situation potentiellement explosive. La tension était palpable, chaque agent conscient du poids de la mission. Le bateau accosta finalement, se mêlant habilement à une file de navires de pêche qui revenaient de leur nuit en mer. Avec une habileté née de nombreuses années de pratique, le passeur kah-tanais manœuvra son bateau jusqu'à un quai isolé où le van attendait. Des caisses en bois, marquées de symboles cryptiques, furent chargées à bord du van. Chaque caisse était lourde, pleine d'armes d'infanterie légères destinées à Cataclysmic.

Ce fut alors que l'ordre fut donné. Avec une précision millimétrique, les agents surgirent de leurs cachettes. Les véhicules blindés de la police firent irruption sur la zone, bloquant toutes les issues tandis que des agents en armure convergeaient vers le van et le quai. Un hélicoptère surgit du ciel nocturne, son projecteur illuminant la scène tandis que des tireurs d'élite prenaient position. Pourtant, dans cette mêlée, le passeur kah-tanais fut laissé tranquille, comme prévu. Il fut en mesure de redémarrer son bateau et de s'éloigner discrètement, laissant derrière lui le chaos de l'embuscade. Son rôle dans cette opération était fini. Sur le quai, les recrues de Cataclysmic furent rapidement maîtrisées et arrêtées, le van et son contenu dangereux sécurisés. Malgré le chaos, l'opération avait été un succès. Pourtant, la Division des enquêtes criminelles d’Asakura savait que cette embuscade n'était que le début. Le véritable travail, celui de dénouer les fils du réseau de Cataclysmic, ne faisait que commencer.


- Un homme, visiblement de la police, muni uniquement de son vieux pistolet semi-automatique, s’allume une cigarette en contemplant la fin de scène. Il s’agissait en réalité du commandant Takeshi Nomura en charge de l’opération. Cet homme de stature imposante, dont le visage était marqué par des années d'expérience et de lutte contre le crime, avait supervisé toute l'opération depuis un poste de commande non loin de là. Pourtant, malgré le succès apparent de l'opération, il n'était pas satisfait. Quelque chose le tracassait. Le regard fixé sur la scène encore chaotique devant lui, il fit rouler le tabac de sa cigarette entre ses doigts. Le goût âcre de la fumée lui rappelait de vieux souvenirs, des moments où les choses ne se passaient pas aussi facilement.

Il n'y avait eu que très peu de résistance. Les hommes qui étaient supposés protéger ces armes semblaient presque disposés à se rendre sans lutter. C’était beaucoup trop facile, les moyens avaient été mis pour si peu ? La question se posait... Il jeta un regard à son équipe qui s'affairait autour du van. Ses hommes étaient des professionnels, il avait confiance en eux. Mais il savait aussi que leur adversaire n'était pas à prendre à la légère. Les membres de Cataclysmic étaient connus pour leur détermination et leur ingéniosité. Cette facilité n'était pas dans leurs habitudes. Commandant Nomura écrasa sa cigarette sous sa botte et inspira profondément l'air frais de l'aube. Ce n'était pas la fin, il le savait. Ce n'était que le début d'un jeu de piste plus complexe. Mais pour l'instant, il ne pouvait que s'en tenir aux faits. Ils avaient réussi l'opération et devaient maintenant exploiter ce succès au maximum. Les énigmes et les doutes seraient résolus plus tard.

Alors que le soleil se levait lentement, illuminant le port d'une lumière dorée, le commandant Nomura se dirigea vers le van saisi. Les agents de la PNF étaient déjà en train de faire un inventaire détaillé de la cargaison. Des caisses remplies d'armes, soigneusement emballées, étaient alignées sur le quai. Il s'approcha de l'une d'elles et ouvrit le couvercle. Son regard se posa sur un fusil d'assaut, l'un des nombreux qui auraient été utilisés pour causer le chaos si cette livraison avait réussi. Les implications étaient effrayantes, et il sentit un frisson lui parcourir l'échine. La gravité de la situation n'échappait à personne sur les lieux.

Tout en observant les armes, son esprit continuait de revenir à la facilité de l'opération. Il ne pouvait s'empêcher de penser qu'ils avaient été guidés dans un piège. Mais à quoi cela servirait-il ? Les armes étaient bien réelles, et leur saisie était un coup dur porté à Cataclysmic. Que gagnerait l'organisation à faciliter une telle opération? En dépit de son inquiétude, le commandant Nomura savait qu'il ne pouvait pas se permettre de rester bloqué sur cette énigme. Il fallait aller de l'avant. Il se dirigea vers son équipe d'investigation, leur donnant des instructions pour examiner minutieusement chaque arme, chercher des indices, des empreintes, tout ce qui pourrait les aider à identifier les personnes impliquées dans ce commerce illicite. Au milieu du chaos de l'enquête, le commandant Nomura resta une figure de calme et de détermination. Il savait que les prochains jours seraient longs et difficiles, mais il était prêt à faire face à ce défi. Il ne se reposerait pas avant d'avoir découvert toute la vérité derrière cette opération, peu importe où cela pourrait le mener.


- Satisfait du déroulement des opérations, Hiroshi Kazegami décida qu'il était temps d'informer le président de Cataclysmic. Ce dernier, un homme de stature solide et d'une intelligence redoutable, était toujours le dernier à être informé de chaque mouvement, une précaution nécessaire pour assurer sa sécurité et celle de l'organisation. Il prit son téléphone portable et composa rapidement le numéro crypté qui était directement lié à la ligne sécurisée du président. Il y avait une certaine tension dans l'air, comme chaque fois qu'il faisait ce geste. Malgré la confiance qu'il avait en la solidité de leurs protocoles de sécurité, chaque communication représentait un risque. Après quelques tonalités, la voix du président retentit à l'autre bout de la ligne, une voix calme et assurée qui tranchait avec l'agitation de l'opération qui venait de se dérouler.

- « Hiroshi, c'est toi? » demanda le président, un ton suggérant qu'il était à l'attente de nouvelles de l'opération.

- « Oui, c'est moi. » répondit Kazegami, sa voix calme et posée contrastant avec l'intensité des évènements récents. « L'opération au port s'est déroulée comme prévu. Nos recrues ont été arrêtées, mais la police n'a pas encore lié directement l'incident à Cataclysmic. »

- « Ils croient que ce sont des dissidents indépendants ? » demanda le président, captant immédiatement l'implication dans les paroles de Kazegami.

- « C'est ce que nous avons planifié. »expliqua Hiroshi. « Nous avons préparé nos recrues à jouer ce rôle. Avec un peu de chance, la police va mordre à l'hameçon. »

Il y eut un silence de l'autre côté de la ligne, avant que le président ne réponde, sa voix empreinte d'un mélange de satisfaction et d'inquiétude. « Très bien, Hiroshi. Garde-moi informé. Nous devons rester vigilants. »

Après avoir raccroché, Hiroshi resta un instant immobile, son esprit analysant les conséquences potentielles de chaque événement possible. Ils avaient réussi à détourner l'attention de leur organisation, mais pour combien de temps? L'avenir restait incertain, et chaque mouvement devait être réfléchi avec soin. Pour le moment, il ne pouvait que se satisfaire de leur plan qui avait fonctionné à merveille. La partie d'échecs ne faisait que commencer...
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16 Mars 2011 - Un Sanctuaire Troublant sous l'Emprise de la Aso Company et ses Liens Secrets avec Kataclysmic


La Asō Company, anciennement connue sous le nom d'Asō Industry Ltd, vient de réaliser une acquisition qui pourrait être d'une grande importance pour les activités du président de Kataclysmic, Okada Asō. En effet, le conglomérat fujiwan, qui exerce ses activités dans divers secteurs tels que la construction, la finance, les médias et les transports, a acquis un précieux terrain sur l'île de Kajiwa, située dans la province de Ringo, sur l'île de Wano.
La Asō Company, qui compte plus de 200 000 employés et génère un chiffre d'affaires annuel considérable, est l'une des plus grandes entreprises fujiwanes. Cependant, elle a été éclaboussée par des accusations de corruption, de népotisme et de collusion avec le gouvernement.
Malgré ces controverses, la société s'engage maintenant dans l'acquisition d'un magnifique complexe de temple, ainsi que les terrains environnants, comprenant le temple lui-même, un monastère, de splendides jardins et d'autres bâtiments aux activités encore mystérieuses.
Cette acquisition suscite des interrogations quant aux intentions réelles de la Asō Company et de son président Okada Asō. Certains s'interrogent sur le lien potentiel entre cette acquisition et les activités du président au sein de Cataclysmic. Les spéculations vont bon train, car la réputation controversée de la société laisse place à de multiples interprétations.

Les autorités fujiwanes sont fortement convaincues que l'île de Kajiwa servira aux intérêts de l'organisation énigmatique, Kataclysmic. Malheureusement, il est difficile d'entreprendre une manœuvre pour contrer cette affaire, car selon les lois juridiques et les enquêtes menées depuis le 17 janvier 2011, aucune preuve concrète de liens avec le lobby de Kataclysmic n'a encore été trouvée. Kajiwa, une île délaissée, se trouve dominée par un temple shintoïste entouré de pierres ancestrales disposées en cercle, suggérant une présence humaine dès l'époque néolithique. Aujourd'hui, le Président Asō et le Conseil des Sages ont un dessein sinistre pour cette île pittoresque. Ils envisagent d'en faire un complexe secret où des manœuvres pourront être organisées en toute discrétion. Le caractère rustique et la superficie isolée de l'île la rendent parfaitement inadaptée à la vie quotidienne des habitants fujiwans et à la présence d'infrastructures civiles.

De ce fait, l'île de Kajiwa est désormais une propriété privée, interdisant à quiconque d'y poser les pieds sans autorisation, y compris ses eaux alentours. Son ancien propriétaire, descendant du prestigieux clan Sakaï de l'histoire du Fujiwa, est décédé il y a plusieurs années. Malheureusement, aucune descendance n'a souhaité reprendre la terre de Kajiwa, conduisant à son attribution à un promoteur immobilier pour une vente rapide. Ainsi, la Asō Company devient l'heureuse propriétaire de cette île située dans la province de Ringo, où elle pourra développer ses activités avec le soutien de Kataclysmic.

Map Kajiwa

Carte de l'île de Wano, emplacement de Kajiwa
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naoto.ishida@pesar-surat.ns a écrit :

[CRYPTÉ] Communication sécurisée

contact@kataclysmic.fj
Maître Isamu,

Je commence par accuser bonne réception de votre message. Pour sécuriser notre conversation, je suivrai la même méthode que vous avez employés. Si besoin est, je reste évidemment à votre entière disposition.


MESSAGE CRYPTE
Maître Isamu, c’est avec une immense reconnaissance que je reçois votre lettre. Ainsi, c’est avec grand respect que je vous réponds ici. Je suis Naoto Ishida, fujiwan de Strana, et membre fier de Renaisans. Bien que traqué par l’illégitime gouvernement stranéen, notre organisation continue d’exercer son activité et nous sommes tous fier de voir que notre travail activiste trouve écho dans nos luttes convergentes.

Le nom de Kataclysm ne m’est pas inconnu et je ne peux que respecter le travail que vous effectuez pour rendre gloire à notre Empire. De plus, il est indéniable que cette pensée est partagée par bon nombre de nos concitoyens, bien qu’ils soient cachés. Ce gouvernement socialiste oppressent les sujets de l’Empire, fidèles de la famille impériale Kuzuki que ce soit pour leur appartenance politique ou bien religieuse. Effectivement, comme vous l’avez bien souligné, le shintoïsme est souvent réprimé par le pouvoir malgré la soit disant “liberté de culte”. Les Fujiwans de Strana n’oublient pas comment ils ont été lésés par cette guerre fratricide qui a opéré il y a désormais près de 50 ans de cela.

Dans ce contexte, nous saisissons cette main grande ouverte que vous nous tendez. La situation est tendue à Strana, les différentes forces politiques émergent dans cette État usurpateur s’étant adonné aux morales eurysiennes de la “démocratie”. Nous pensons qu’il y a un coup à jouer pour Renaisans. Sans problème, notre organisation peut devenir une antenne de Kataclysm en Strana, à commencer par Pradipta où bon nombre de Fujiwan vivent. Nous avons un objectif commun, nous devons travailler ensemble pour un lendemain meilleur de l’empire. Votre aide nous sera bénéfique sans aucun doute et nous sommes très reconnaissant à ce que vous nous l’accordiez.

En outre, nous avons également conscience des risques que nous encourons. Nous savons déjà que certains d’entre nous peuvent être suivis. Ainsi, je vous rassure personnellement quant à la qualité de nos alliés dans cette entreprise. Nous serons d’autant plus vigilant en connaissance de l’aide octroyée par votre organisation.


En définitive, je vous remercie et accepte votre offre. N’hésitez pas à me contacter pour tout renseignement et pour coordonner de prochaines potentielles actions. Ainsi, je représenterai Renaisans, nouvelle branche de Kataclysm en Strana et à Pradipta.

Que l'Empereur vive ! Que le Fujiwa prospère !

Respectueusement,

Naoto Ishida.
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22 Juin 2011 - Communiqué Présidence


Communiqué Officiel de la Présidence de Kataclysmic et du Conseil des Sages

Suite à l'allocution remarquable de Sa Majesté Impériale, l'Empereur Oden, qui a galvanisé notre cher Fujiwa tout entier et engendré des débats d'une vivacité inédite, nous, le Président Okada Aso et le Conseil des Sages de Kataclysmic, émettons le présent communiqué pour annoncer une transformation significative au sein de notre mouvement.

Le message de notre vénérable Empereur, raffiné dans sa subtilité et percutant dans son essence, nous exhorte à adopter une réflexion introspective, un dialogue inclusif et une évolution pragmatique, tout en respectant scrupuleusement les préceptes constitutionnels. Sa discrétion n'est pas à considérer comme une faiblesse, mais comme un appel à la prudence, à la perspicacité et à l'adaptabilité face aux complexités du monde moderne. À cet égard, il est opportun d'annoncer que Kataclysmic cessera d'exister en tant qu'organisation formelle. Cette dissolution n'est pas un acte d'abdication mais un pas audacieux vers une métamorphose transcendante. Nous soutenons que la vitalité de notre mouvement excède toute structure institutionnelle et mérite une expression plus organique.

Dès lors, le Conseil des Sages se dispersera dans les divers secteurs de la société civile, continuant à exercer une influence positive sur la conduite des affaires publiques et privées. L'adhésion formelle n'est plus de mise, toutefois, les valeurs fondamentales qui ont animé notre mouvement perdurent. Chaque citoyen est désormais libre et encouragé à devenir un ambassadeur de nos idéaux impériaux, nationalistes et traditionnels. Cette nouvelle architecture offre à chacun la possibilité de se déployer en tant qu'influenceur de ces valeurs, tout en esquivant les risques associés à une structure formelle identifiable par les autorités. Nous opérerons, en conséquence, en tant qu'entité ubiquiste, imprégnant chaque strate de la société tout en restant insaisissable.

Nous nous alignons ainsi sur l'esprit dans lequel notre auguste Empereur s'est exprimé et répondons à son appel à un Fujiwa respectueux de ses racines ancestrales et aptes à naviguer dans la complexité du monde contemporain, ce que nous cherchons à faire depuis la création de Kataclysmic.

Nous vous remercions de votre attention et vous invitons à embrasser cette nouvelle phase de notre existence collective avec ferveur et détermination. Cordialement,

Okada Aso, Président de Kataclysmic & Le Conseil des Sages de Kataclysmic.
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05 Août 2011 - Maître Isamu & Maître Ishida posent leurs pieds sur Kajiwa

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- Au port de Yukigawa, dans la province de Ringo, l'aurore éclaire de ses rayons d'or le village qui s'éveille, chassant la douce fraîcheur de la nuit et annonçant un matin d'été déjà chaud. Dans ce faubourg paisible, des figures vêtues de kimonos et de robes traditionnelles fujiwanes se dessinent, évoquant la beauté intemporelle du Fujiwa d'antan. Sous leurs pas, le gravier encore humide d’une nuit fraîche chuchote des histoires d'antan, alors qu'ils s'apprêtent à prendre la mer, apaisée ce matin, en direction de l'île de Kajiwa au nord. La traversée ne serait guère longue. Yukigawa, niché sur la côte septentrionale de Wano, n'était qu'à un battement de cœur marin de leur destination. Ce port, quoique modeste, offrait le luxe de la discrétion. La pêche y avait presque disparu, ne laissant qu'un vestige nommé Ashi. Cet ancien, à la limite de la sénilité, passait ses journées à contempler l'horizon depuis l'un des pontons. À le voir, on se demandait si son esprit errait encore parmi les vivants ou s'il avait déjà entamé un autre voyage. Son regard perdu n'accrochait que celui d'un chat sauvage, son unique compagnon. Au loin, un bateau d'apparence modeste attendait. Malgré son allure humble, il était connu pour sa rapidité insoupçonnée. Alors que les premiers ronronnements du moteur se mêlaient au murmure des vagues, les six silhouettes embarquèrent. Le port retrouva son silence coutumier, tandis que le bateau, guidé par les premières lueurs de l'aube, filait vers le nord.

À l'assaut des frêles vagues, le bateau fendait le paysage marin fujiwan de Wano avec une assurance tranquille. En ce mois d'août, la mer avait choisi de se montrer clémente, déroulant devant eux un tapis d'azur idéal pour la pêche et la navigation. Le seul adversaire de la journée serait sans doute l'astre solaire, dont les rayons implacables commençaient à mordre la peau. Pourtant, rien ne semblait pouvoir entraver la progression du groupe de six hommes. Les courants leur étaient favorables, leur permettant de voguer avec aisance. Leur traversée ne dura guère plus d'une heure et demie. À l'approche de leur destination, un homme en kimono, son katana fièrement fixé à sa hanche, s'accorda un moment de contemplation. Ses yeux se perdirent dans la majesté de l'île de Kajiwa, et un temple aux dorures scintillantes situé en son cœur attira tout particulièrement son attention. Bien que Kajiwa n'était point de petite envergure – elle s'étalait en effet sur une dizaine de kilomètres carrés – ce temple semblait régner sur elle comme un monarque bienveillant.

Alors que le navire jetait l'ancre avec habileté près de l'un des ports disponibles, la nature de l'île se dévoilait plus amplement. Ses rivages rocheux se dressaient tels des gardiens intemporels, défiants les audacieux qui oseraient l'approcher. Ces rocs, façonnés par le temps, protégeaient Kajiwa depuis des siècles, et il était clair qu'ils n'accordaient passage qu'aux âmes vaillantes. Le premier port, visible dès l'arrivée par le sud, trônait avec une fierté certaine, le fruit d'une rénovation récente sans doute, prêt à accueillir des navires d'envergure respectable. Les entrepôts, tout aussi neufs, témoignaient de la capacité de l'île à recevoir et stocker d'importantes cargaisons.


L'île, quoique déserte, porte encore l'empreinte indélébile des maçons et architectes qui y ont œuvré. Ils y ont harmonieusement fusionné architecture traditionnelle, nature sauvage, et techniques modernes. À première vue, le lieu semble avoir suspendu le temps, un souhait manifeste d'Okada Asō, le propriétaire. Il avait toujours insisté sur l'importance historique de Kajiwa, rejetant l'idée d'y bâtir un vaste complexe industriel. Lorsque le groupe de six hommes posa le pied sur cette terre, ils s'engagèrent sur un sentier de sable et gravier, bordé de statues anciennes, témoins silencieuses de l'histoire de l'île. Sous la voûte formée par une forêt dense, de multiples sentiers s'entrelacent, invitant l'inexpérimenté à s'égarer. Pourtant, en tête du groupe, deux figures semblaient connaître chaque recoin de l'île. Les rares rayons du soleil qui filtraient à travers le feuillage estival révélaient des visages graves: ceux de Maître Isamu et Maître Ishida, deux Sages au tempérament bien affirmé. Bien qu'ils ne soient plus officiellement reconnus en tant que tels, rappelons que Kataclysmic n'est plus une organisation formelle. Sur cette étendue non négligeable de dix kilomètres², les deux Sages, bien que flanqués d'une modeste garde rapprochée, demeurent prudents. Car, même sur une île apparemment déserte, leur statut imposant au sein de la société requiert vigilance. En effet bien que Kajiwa fût reculée, en l'absence d'une pleine opérationnalité, elle demeurait relativement libre d'accès. Au cœur d'une clairière baignée de soleil, une esplanade s'était naturellement transformée en parking. Une variété de véhicules s'y trouvait, des SUV aux camionnettes. Malgré le gravier qui formait l'essentiel des voies, la circulation y était fluide. Les hommes embarquèrent dans une camionnette sombre en direction du cœur de l'île. Une fois sur place, il était difficile de détourner le regard de la splendeur qui se dressait majestueusement devant eux. Le Pavillon d'Or, une structure dominante, tirait son nom des toits recouverts de fines feuilles d'or qui scintillaient sous l'ardent soleil. Tapi au cœur de l’île de Kajiwa, le Pavillon d’Or se dressait comme une énigme sculptée par les dieux eux-mêmes. La première vision de cette merveille était une expérience presque irréelle, comme si l’on se trouvait face à un mirage. Ses toits, recouverts de fines feuilles d'or, s'étiraient vers le ciel telle une prière silencieuse. Chaque rayon de soleil qui effleurait sa surface le transformait en une cascade d’éclats lumineux, faisant miroiter l'édifice dans un ballet de reflets dorés. Le bois sombre qui formait la charpente du temple contrastait avec l'éclat de l'or, rappelant la dualité de la nature humaine – entre lumière et ombre, sacré et profane. Les jardins alentour, luxuriants, semblaient caresser doucement la base du temple, le berçant dans un écrin de verdure. Le murmure des feuilles susurrant des secrets antiques ajoutait à la mélodie du lieu. Chaque détail, chaque courbe et chaque gravure sur le Pavillon d’Or semblait raconter une histoire, un fragment de l'âme de l’île. La vision de cet édifice était si intense qu'elle provoquait un vertige presque spirituel, rappelant aux visiteurs la puissance éphémère et pourtant éternelle de la beauté.


À l'approche du Pavillon d’Or, la majesté du lieu imposa un silence respectueux parmi les hommes. Le son de leurs pas sur les pavés de pierre résonnait en écho avec le chant des oiseaux qui nichaient dans les arbres centenaires du temple. La fraîcheur du lieu contrastait avec la chaleur extérieure, comme si le temple lui-même avait le pouvoir d'apaiser les éléments. Maître Isamu, d’un pas décidé mais lent, fut le premier à pénétrer dans l'enceinte du temple, suivi de près par Maître Ishida. Leur stature imposait le respect, et bien que l'organisation Kataclysmic n'eût plus officiellement cours, ces deux figures emblématiques commandaient toujours une attention particulière. Les gardes qui les accompagnaient, bien qu’armés, semblaient presque superflus face à la sérénité dégagée par les deux Sages. À l'intérieur du Pavillon, l'air était empreint d'un parfum doux d'encens qui enveloppait chaque recoin, flottant au gré des courants d’air. De délicates lanternes en papier, suspendues au plafond, projetaient des ombres dansantes sur les murs ornés de fresques anciennes, retraçant l'histoire du Fujiwa et du Pavillon d’Or. Les hommes se sont avancés plus profondément dans le temple, passant d'une salle à l'autre, découvrant des trésors d'art et d'artisanat préservés à travers les siècles. Chaque pièce semblait raconter une histoire, et chaque recoin révélait un secret. Les Sages, guidant le groupe, murmurèrent des prières silencieuses devant les autels, leur dévotion palpable dans l'air. Après ce voyage dans le temps et l'histoire, le groupe se retrouva dans la salle principale du Pavillon d’Or. Devant eux, une immense statue dorée de Bouddha semblait les accueillir, ses yeux bienveillants fixés sur eux. Le lieu dégageait une telle puissance que même les plus aguerris parmi eux sentirent un frisson les parcourir. Ce moment, hors du temps et de l'espace, marqua le début d'une nouvelle aventure pour ces hommes, sous le regard protecteur du Pavillon d’Or.


Les rayons de lumière qui perçaient le réseau dense de feuillage à l’extérieur semblaient s'incliner devant la figure qui apparut derrière Bouddha. Un homme, Le Prieur, s'avança avec une dignité et une sérénité qui se mariaient à l'aura du lieu. Vêtu d’une robe monastique aux teintes terreuses, son visage était marqué par les années mais ses yeux brillaient d'une sagesse intemporelle.

Le Prieur s’inclina profondément, ses mains jointes en un geste de respect. « Sois le bienvenu, Maître Isamu, Maître Ishida. Il est d’une grande joie de recevoir des âmes si vénérables dans ces lieux sacrés. »

Maître Isamu, le dos droit, rendit le salut, « Ta bonté nous réchauffe, noble Prieur. Nous venons quérir sagesse et guidance dans les tréfonds de cet illustre sanctuaire. »

Le Prieur, les mains toujours jointes, s’effaça légèrement, les invitant à avancer. « Que la lumière de ce havre de paix vous apporte les réponses que vos cœurs cherchent. Les échos de cette noble structure résonnent de vérités éternelles. »

Maître Ishida, dont les yeux balayaient le lieu avec une admiration silencieuse, prit la parole, sa voix éraillée mais claire. « Les éons semblent avoir tissé leurs secrets dans chaque pierre, chaque mur de ce temple. Peut-être leurs murmures dévoileront ils les fils du destin que nous cherchons à démêler. »

Avec un hochement de tête empreint de respect, Le Prieur guida les Sages à travers les couloirs sacrés, où chaque pas semblait réveiller les anciennes légendes endormies dans les murs dorés. Ils s’installèrent dans une pièce aux coussins de soie, l’air alourdi par les volutes d’encens.

Le Prieur, sa voix une mélodie douce et basse, débuta. « Que cherchent donc les grands Sages dans l’antique sanctuaire de nos ancêtres ? Quel mystère, quelle quête pousse vos pas dans l’ombre de ces murs sacrés ? »

Les visages des deux Sages, éclairés par la lueur vacillante des lampes à huile, se penchèrent légèrement vers l’avant, et le dialogue avec Le Prieur s’entama.

Maître Isamu, son regard devenant plus intense, parla avec une conviction solennelle, « Vénérable Prieur, le destin de ce lieu sacré, et de nous-mêmes, est intrinsèquement lié à une vision plus large, une illumination partagée. Il est temps de diffuser les enseignements de Kataclysmic, d’ouvrir les portes de la sagesse et de l’envie à ceux qui cherchent la voie. »

Le Prieur, une lumière d'interrogation dans ses yeux, attendait la continuation, silencieux.

« Kajiwa, ce lieu sacré, sera le berceau d’une nouvelle communauté, un refuge pour les âmes qui résonnent avec les échos de Kataclysmic. Ici, ils trouveront la foi, l’harmonie et la compréhension. Ils seront éduqués dans les voies de la connaissance et des traditions, et leur esprit s’élèvera à de nouveaux sommets, » déclara Maître Isamu, chaque mot résonnant avec une force tranquille.

Le Prieur, absorbant chaque mot, ressentit un mélange de révérence et d’appréhension, « C’est une vision noble, un rêve d’unité. Mais un tel dessein… demandera une guidance sage et une main ferme. »

Les yeux de Maître Isamu étincelaient d’une flamme, « Et c’est pour cela que ta présence est d’une importance capitale. Tu seras l’ancrage spirituel, le gardien des principes sacrés, guidant chaque âme sur le chemin de l'éveil. Les sympathisants de Kataclysmic seront les piliers de cette communauté nouvelle, vivant et respirant les enseignements sacrés, trouvant la voie dans l’obscurité. »

Le Prieur, après un moment de réflexion profonde, hocha la tête en signe de compréhension, « Ma vie est dédiée au service de la lumière et de la vérité. Si telle est la voie destinée, je l’accueillerai avec humilité et dévouement. »

Maître Isamu, un léger sourire aux lèvres, conclut, « Ensemble, nous bâtirons un nouveau Fujiwa de lumière et de sagesse, un sanctuaire pour l’esprit, un havre pour l’âme. La renaissance de ce lieu sacré n’est que le commencement de l'odyssée spirituelle qui nous attend. »

Maître Ishida, un homme d'une présence souvent silencieuse, se leva lentement, ses yeux, deux abysses obscurs, fixaient le Prieur. Sa voix, un murmure presque enroué par le silence prolongé, rompit l'atmosphère paisible. Le ton de Maître Ishida était grave, chaque mot un écho sombre, « Okada Aso est la main qui a préservé ces murs, ce jardin, cette âme. Sans lui, le Pavillon d'Or serait une relique oubliée, un écho sans voix dans les annales de l’histoire. »

Il fit un pas en avant, la menace subtile, main sur le manche de son katana, « Okada Asō détient le destin de ces terres sacrées dans ses mains, et son verbe est la loi incontestée. La transformation et la renaissance de ce lieu sacré sont le prix de ta présence, le pacte qui scelle ton rôle en ces murs dorés. »

Son regard ne flanchait pas, scrutant les profondeurs de l'âme du Prieur, « N’oublie jamais, le souffle de Kataclysmic est le vent qui traverse ces jardins, et son désir, la pluie qui nourrit ces terres. Accepter sa volonté, c’est embrasser la lumière; le défier, c’est s’égarer dans l’obscurité. Tu es le Prieur de ce sanctuaire par sa grâce. Reflète bien sur le privilège et la responsabilité que cela implique. » Maître Ishida se rassit, le silence retombant autour d’eux, lourd de mots non dits et de vérités enfouies.

Maître Isamu reprît la parole une dernière fois: « Actuellement, un dialogue profond et stratégique s'orchestre entre Okada Asō et l'État du Fujiwa. Son regard est posé sur les horizons lointains où l'autonomie de cette île pourrait permettre à l'essence de Kataclysmic de s'épanouir, de fleurir loin des ombres intrusives de la gouvernance extérieure. L'éloignement subtil des autorités n'est pas un acte de rébellion, c’est un acte de préservation. Préserver la pureté de nos aspirations, la sanctité de nos convictions. Il est impératif que tu comprennes, vénérable Prieur, que l’ombre du changement plane au-dessus de ces terres. Les activités futures de cette île seront le reflet de la vision d'Okada, une vision qui transcende les limites de l'autorité et émancipe l'esprit de l’oppression. »

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Décembre 2011 - Destinées Entrelacées

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L'histoire de "Oni" Watanabe est forgée dans les mêmes flammes ardentes que celles qui ont trempé les daisho sacrés hérités de ses ancêtres. Il descend d'une longue lignée de samouraïs, une famille qui a vécu la dissolution de leur classe en 1841 pendant l'ère Haku comme une tragédie, soudainement plongée dans une pauvreté dévorante et un désespoir sombre. Avec la naissance de Oni, le clan Watanabe avait pratiquement abandonné son grand héritage et renoncé à son nom de famille, s'étant joint aux rangs sordides d'une organisation criminelle pour survivre. Oni, enfant, ne voit que rarement son père, Akira, qui, s'étant élevé au rang d'Oyabun (chef absolu) de sa propre organisation criminelle, est une ombre fugace dans sa vie. Sa mère, disparue en lui donnant la vie, laisse Oni être principalement élevé par son grand-père, Tatsuki, qui se tient volontairement à distance des activités criminelles de leur famille. Tatsuki est un homme pragmatique, qui, malgré les temps changeants, croit fermement à l'ancien code des samouraïs, celui auquel ses ancêtres étaient autrefois dévoués. C'est au creuset de ces histoires héroïques que le jeune Oni développe un code d'honneur inébranlable et la détermination de redorer le blason terni de sa famille.

Quand Oni atteint l'âge de 17 ans, son père Akira commence déjà à le préparer à rejoindre les rangs de son organisation criminelle. Cependant, Oni, aspirant à une vie différente, rejette le chemin tout tracé devant lui, fuyant dans l'obscurité de la nuit avec pour seuls biens les vêtements sur son dos et les daisho sacrés de ses ancêtres. Sans famille ni foyer où retourner, Oni, sous une identité d'emprunt, intègre les forces armées du Fujiwa, déjouant ainsi les contraintes d'âge, mais également échappant à la portée de son père et de son organisation criminelle. L'entraînement et les enseignements de Tatsuki lui permettent de grimper rapidement les échelons de l'armée et d'attirer l'attention de ses supérieurs, qui cherchent des recrues prometteuses pour les affecter à une nouvelle unité d'élite des forces spéciales, le Groupe d'Opérations Spéciales 909 (GOS-909), une faction qui, en hommage aux samouraïs, réintroduit l'art du katana pour fournir au Fujiwa des guerriers d'élite adaptés à toute éventualité.

Oni, véritable guerrier dans l'âme, surpasse ses camarades du programme et prend rapidement le commandement de sa propre unité. Après avoir accompli d'innombrables missions avec distinction, prouvant sa valeur et son courage sur des terrains étrangers en assistance à des forces étrangères, Oni ressent le besoin de retourner au Fujiwa pour continuer à défendre et à protéger son pays des menaces intérieures, tout comme ses ancêtres l'ont fait par le passé. Chez lui, l'invitation à rejoindre l'unité nationale d'élite anti-terrorisme, la SAT (Special Assault Team), lui est proposée, mais il la refuse, préférant suivre ses propres desseins. Il se retrouve alors en opposition directe avec son père, qui, ayant gravi les échelons de la pègre fujiwane, déploie son pouvoir et son influence pour s'opposer à son fils. Désormais, Oni se forge une réputation en tant que tueur à gages, déterminé à poursuivre son combat contre son père et contre tous ceux qui transgressent le code des samouraïs. Il porte en lui l'espoir qu'un jour, il pourra restaurer l'honneur de sa famille et redonner au nom de Watanabe la gloire de ses jours anciens.


Oni Watanabe, pour une mission qu'il a choisie d'accepter en solo, se dirige vers l'île privée de Kajiwa, un havre appartenant à l'oligarque fujiwan Okada Aso. Là, il rencontre une figure clé de la montante idéologie impérialiste au Fujiwa, le Maître Ishida. Leurs regards se croisent et une étincelle de reconnaissance brille: en effet, ils avaient croisé le fer et partagé le poids de l'armure lors d'entraînements dans une caserne reculée de la province de Sanuki, à l'époque où tous deux servaient les forces armées fujiwanes.

Oni, toujours maître de sa destinée, s'apprête à agir selon son seul dessein. Cependant, il semble que Maître Ishida soit disposé à lui prêter main-forte, car l'assister pourrait avantageusement servir les desseins de la secte Kataclysmic. Avec un aplomb qui n'appartient qu'aux grands stratèges, Ishida fait miroiter devant Oni un financement opulent et un arsenal technologique avancé pour monter une milice privée sous sa coupe. Ce faisant, Oni pourrait frapper là où cela ferait le plus mal à son père, Akira, et par là même, restaurer le prestige ancestral de sa famille.

Mais la vision d'Ishida ne s'arrête pas à cette alliance opportune. La mission qu'il ébauche pour Oni a une portée plus vaste, une ambition qui transcende les querelles familiales pour toucher les fondations mêmes du Fujiwa. En devenant l'engrenage d'une machinerie sophistiquée, Oni pourrait influer de manière indélébile sur le tissu politique de sa nation, ébranlant les assises démocratiques pour agir au nom et pour le compte de l'Empereur. Ishida tisse un avenir où les samouraïs, ces guerriers d'antan, reviendraient hanter la société avec des prérogatives nouvelles, marchant aux côtés de la famille impériale. C'est une promesse séduisante, une vision qui fait écho aux aspirations les plus profondes d'Oni.


Porté par la promesse d'Ishida de raviver l'ère des samouraïs, Oni Watanabe sent une résolution nouvelle pulser dans ses veines. Sur l'île de Kajiwa, le ciel semble lui-même complice, sa voûte étoilée jetant un regard curieux sur les deux hommes qui trament l'avenir d'une nation. Le lendemain, le soleil se lève sur une mer apaisée, reflétant la détermination qui brûle dans les yeux d'Oni.

Les premiers rayons matinaux trouvent Oni sur le pont, fixant l'horizon, tandis que ses pensées se tournent vers le dojo de son enfance. Il y voit son grand-père, Tatsuki, un spectre du passé lui rappelant les valeurs ancestrales des Watanabe. Les enseignements de cet homme façonnent toujours sa vie, le poussant à rechercher l'honneur non pas dans la gloire personnelle, mais dans la force que l'on peut offrir aux autres. Avec le soutien des grands de Kataclysmic, Oni entreprend de recruter des hommes et des femmes partageant son idéal, des esprits farouches épris de justice, prêts à embrasser la discipline du samouraï pour une cause plus grande qu'eux-mêmes. Ensemble, ils commencent un entraînement rigoureux, fusionnant l'ancien avec le nouveau, le katana avec les tactiques modernes de guerre asymétrique. La rumeur de leur préparation se répand comme un murmure à travers les souterrains du Fujiwa. Des murmures qui arrivent aux oreilles de son père qui voit dans les actions de son fils à la fois une menace et une énigme. Akira, dont le pouvoir est enraciné dans les ténèbres de la criminalité, ne peut ignorer le défi silencieux que lance Oni à son empire.

Tandis que l'élection au Fujiwa approche, le pays se retrouve dans une phase de doutes, ignorant que le combat pour son âme a déjà commencé. Oni, avec son regard tourné vers l'intérieur et l'extérieur, se prépare à dévoiler sa milice, non pas comme une force de subversion, mais comme un phare d'intégrité dans une époque troublée. Au cœur de cet affrontement imminent, Oni Watanabe ne cherche pas seulement à restaurer l'honneur de sa famille ; il aspire à éveiller dans le cœur de chaque Fujiwans un nouvel âge de bravoure, où le code du samouraï n'est pas un souvenir poussiéreux, mais un flambeau éclairant le chemin vers l'avenir.
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Juin 2012 - L'Éveil de Kajiwa

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Après des mois de négociations judiciaires et administratives acharnées avec les institutions de Fujiwa, l'île de Kajiwa est devenue, enfin, une propriété intégrale et privée du groupe Aso, dirigé par l'homme d'affaires Okada Aso. Cette acquisition représente une victoire éclatante pour l'ex-politicien et fervent sympathisant du mouvement Kataclysmic. Okada Aso nourrit l'ambition de transformer le Fujiwa en un bastion où les idéaux d'autrefois régiraient la société. En réalité, sa présence sur l'île remonte à mars 2011, date à laquelle il l'a acquise de l'État. Depuis lors, Kajiwa est devenue le sanctuaire secret d'Okada Aso, où il mène ses affaires personnelles à l'abri des regards. La seule condition posée par l'État lors de la cession était la restauration et l'entretien du Pavillon d'Or, un ancien temple situé sur l'île, qui hébergeait toujours un Prieur. Sur Kajiwa, la Aso Company envisage de transformer les lieux en un refuge discret, propice aux activités clandestines du groupe et des partisans de Kataclysmic, organisées de manière structurée. L'île est devenue un carrefour névralgique pour la contrebande d'armes et de drogues, finançant ainsi les opérations secrètes du groupe.

L'empire financier d'Okada Aso lui permet de réaliser des investissements ciblés et dissimulés, échappant ainsi à l'attention des autorités. Disposer de moyens conséquents rend la discrétion plus aisée. Ainsi, Kajiwa a pu se doter d'un port fonctionnel, officiellement destiné à assurer le ravitaillement général de l'île, mais en réalité utilisé pour des allers-retours chargés de cargaisons bien moins innocentes en allant vers Wano.

Des Sages et Maîtres du mouvement Kataclysmic se sont établis de manière permanente sur les terres de Kajiwa, principalement pour superviser les opérations, diriger la communication à destination des sympathisants disséminés à travers le pays, rédiger des écrits de propagande et rechercher la tranquillité. Certains individus, sélectionnés pour leur dévouement à la cause impérialiste et ayant délibérément commis des actes répréhensibles contre l'ordre public, se voient offrir le privilège de séjourner sur l'île pour une période déterminée, via une invitation spéciale. Kajiwa est fréquemment le refuge de plusieurs individus coupables d'attaques, de sabotages et de vols, cherchant à échapper aux autorités. Parfois, dans un effort pour détourner l'attention des autorités, les Sages de l'île vont jusqu'à dénoncer certains de leurs propres sympathisants, feignant ainsi la coopération. Naturellement, ceux qui sont ainsi sacrifiés sont tellement imprégnés des idéaux et des discours de propagande qu'ils suivent aveuglément les directives de leurs éminents supérieurs, sans se douter de la trahison.

À leur arrivée sur Kajiwa, hommes et femmes sont confrontés à une nouvelle réalité: on leur assigne une mission impérative. Ils doivent s'entraîner pour intégrer les rangs de la milice paramilitaire de Oni Watanabe, sobrement nommée « Milice Watanabe ». Ce groupe de mercenaires, récemment formé, est financé par les revenus de la contrebande kajiwane. Maître Isamu, ancien militaire et figure éminente de Kataclysmic, dispense des leçons d'une expertise remarquable. Il enseigne le maniement du katana et des armes à feu avec une précision et un savoir-faire impressionnants. Les tactiques de combat, notamment celles adaptées aux guérillas urbaines, sont inculquées à de nombreux membres du mouvement. Le recrutement est diversifié: il inclut des professionnels aguerris, d'anciens militaires, mais aussi des citoyens ordinaires qui apprennent les rudiments du combat. Tous, malgré leurs origines et compétences variées, se retrouvent unis par les idéaux partagés et l'objectif ultime de leur cause. Pour y parvenir, plusieurs villages, établis depuis des décennies, voire des siècles, ont été rénovés pour accueillir certaines familles des membres de la milice. Ainsi, Kajiwa est devenue une sorte de communauté indépendante au sein du Fujiwa.

Dans l'atmosphère isolée de Kajiwa, une dynamique complexe se met en place au sein de la Milice Watanabe. Les nouveaux arrivants, maintenant immergés dans un environnement intensif et exigeant, commencent à subir une transformation radicale. Sous la tutelle rigoureuse de Maître Isamu, ils se muent en combattants aguerris, adoptant non seulement les compétences physiques mais aussi encore plus de l'idéologie fervente de Kataclysmic. Chaque soir, après des heures d'exercices physiques et tactiques, les membres de la milice se rassemblent autour de feux de camp sur les plages de l'île. Ces moments deviennent des occasions pour partager des histoires personnelles, des rêves et des craintes. Des liens d'amitié et de camaraderie se tissent, renforçant la cohésion du groupe.

Pendant ce temps, Oni Watanabe, le leader charismatique de la milice, planifie discrètement les premières opérations. Ces missions restent encore floues pour la plupart des membres, mais l'air est chargé d'une anticipation anxieuse. Oni préfère garder les détails secrets, ne divulguant que les informations nécessaires à quelques lieutenants de confiance...
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