25/07/2013
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Activités étrangères au Miridian

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Activités étrangères au Miridian

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Miridian. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Miridian, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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A quelques 120 miles marins au nord de la province, plusieurs navires de pêche tanskiens naviguaient dans ce qui constituait désormais la Zone économique exclusive de Miridian selon la législation miridianaise. A leur bord, d'importantes cargaisons de ressources halieutiques fraichement pêchées qui iraient embellir le Grand Marché couvert de Järvi ou de petites places de villages lors d'un rendez-vous hebdomadaire centenaire. La pêche, pour une partie certes faible de la population de la province ultramarine, c'était une activité essentielle. Economiquement de faible importance, elle avait pour autant pour elle un attachement culturel important d'une population qui avait en partie bâti l'alimentation autour des produits de la mer. La mer, c'était aussi la lointaine capitale, Norja, et les autres provinces fédérales ultramarine.

Mais pour cet ensemble de navires de pêches désinformés et tous aussi variés les uns que les autres, cette journée n'en était qu'une comme une autre. Une journée de pêche, désormais dans ce que la législation miridianne considérait comme sa zone économique propre, mais ce que le gouvernement régional de Järvi ou le gouvernement fédéral de Norja ne considérait que comme des eaux internationales libres de pêche et, qui plus est, riches en poisson en cette saison de l'année.

A quelques dizaines de miles plus à l'est, la Force de Projection Navale approchait. Passant par les mêmes eaux mais sans se rapprocher des côtes, elle agissait dans le cadre de l'exercice Rasmussen 2011 et du futur exercice amphibie non loin de Järvi. Rejointe par le patrouilleur TMS Skelfiskur, la Force était dirigée depuis le pont du Bâtiment de Projection et de Commandement TMS Kænugarður en voguant vers le sud.

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De Wierheid (La Vérité).


Installation de l'ambassade Zélandienne à Elysium.

Aujourd'hui, à six heure, l'Ambassadeur pour la Fédération de Zélandia au Miridian, Mlle. Jasmijn Van Noordkamp est arrivée à Elysium, la capitale de la République de Miridian afin d'y prendre au plus vite ses nouvelles fonctions. Suite à son arrivée, elle donna une conférence de presse dont voici un extrait :

Jasmijn Van Noordkamp a écrit :
Je tiens tout d'abord à remercier le gouvernement Miridian pour l'accueil et l'installation de notre ambassade. Concernant mon mandat d'Ambassadeur, je jure de tout faire afin de représenter au mieux notre Fédération ainsi que de venir en aide aux citoyens Zélandiens qui seraient amenés à s'installer en ce beau pays qu'est le Miridian.

Suite à cette déclaration, elle partit rejoindre son bureau afin de se mettre à son travail le plus rapidement possible.

En espérant vous revoir, cher lecteur, au prochain numéro.
Misko Kapa, correspondant au Miridian pour le De Wierheid.
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Mercredi 21 septembre, Elysium,

Au petit-matin, après un premier repas autant chargé en met raffiné qu'en travail, l'Ambassadeur monta finalement à l'arrière de sa voiture.

La veille, il avait reçu une lettre de son ministre, Mar Loftsson. Il avait signé les derniers papiers, transmis les dernières informations au personnel qui resterait sur place. Le départ avait été attendu sans avoir été souhaité, jusqu'à l'aéroport. Sur place, dans l'Aéroport d'Elysium, un petit avion gouvernemental l'attendrait en direction de Järvi, puis un autre vers Norja, la capitale tanskienne. Contrôle des documents embarqués, passage (presque obligatoire désormais) auprès du Parlement Provincial de Järvi, visite trop rapide auprès de quelques pêcheurs Järviens, puis l'avion de retour.

Deux jours, c'est tout ce qu'il avait fallu pour remballer le nécessaire, effectuer la visite sur laquelle le Gouvernement avait dûment insistée. Le rappel de l'ambassadeur était une chose rare, parfois surprenante, parfois prévisible, mais toujours porteuse d'un signe certain d'une détérioration de relations que sanctionnait le gouvernement qui ordonnait le plus ou moins long retour imprévu à la capitale. Il n'était pas rare que l'ambassadeur soit la raison même de ce rappel pour consultation, dans ce cas-ci, monsieur Svanbergsson n'était pas le fautif. Pire, il n'avait rien à se reprocher. Sentiment particulier que celui-ci d'un devoir bien fait pour lequel on sonnait le rappel.

Il était 16h27 lorsque l'Ambassadeur de Tanska, pour un période indéfinie, quitta la République de Miridian sur rappel pour consultation ordonné par le Gouvernement fédéral.
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14 décembre 2011 - Des instructeurs militaires alguarenos supervisent les entrainements des recrues de l'armée .


Recrues miridianes
Le gouvernement fédéral d'Alguarena a officialisé sa coopération militaire accrue avec la République de Miridian, notamment en encadrant le recrutement de plusieurs dizaines de milliers de soldats miridians.

L'axe Aserjuco/Elysium intensifie sa coopération militaire, la Fédération d'Alguarena allant même jusqu'à former plusieurs milliers de recrues miridianes sur son sol. "C'est un développement historique de la relation miridiano-alguarena" nous assure la politologue Felicity Edminston, après avoir relayé sur des chaînes alguarenas locales, la mise en place de ces aides militaires et initiation aux instructions de combat de la part de nos officiers et à destination des recrues miridianes. Portée sur le continent aleucien, aux heures les plus sombres, cette coopération exceptionnelle se veut un élément précurseur de la paix locale, par le développement de moyens militaires dissuasifs auprès des états partenaires à la Fédération d'Alguarena et une forme d’homogénéisation des formations militaires, pour développer la synergie des corps expéditionnaires en cas de déploiements conjoints.

Une analyse défendue par la présidence fédérale de Mazeri Abrogara qui, par la voix de son état-major, a rappelé le caractère impactant et dissuasif d'une institution militaire complète et opérationnelle au sein des pays partenaires.

"Le Miridian c'est 30 000 personnes formées aux armes et aux techniques de combat, pour plus de 26 millions d'habitants, c'est bien trop peu. On parle ici de 0,10% des personnes préparées au combat, si l'on tient compte de cette population nationale. Alors certes, la République de Miridian a fait le choix d'une armée professionnelle, mais considérant ses enjeux maritimes, avec une importante surface côtière, la République du Miridian va devoir investir dans une marine de guerre et en cela, les 30 000 actuels soldats du pays sont insuffisants pour simultanément combiner une armée de terre et de mer, étant donné l'importance des équipages à former et à mobiliser de façon permanente à bord.

C'est sous ce cadre que la Fédération d'Alguarena a demandé à son état-major de prendre place au sein de la politique de défense miridiane, en accompagnant la formation de plusieurs dizaines de milliers de soldats alliés, pour leur permettre la présence d'une importante force opérationnelle, déployable sous un schéma interarmes... La République du Miridian fait grand cas de ses possessions littorales et maritimes et l'accroissement de ses effectifs militaires est un préalable indéniable pour le développer d'une marine nationale à même de défendre la souveraineté de ses eaux territoriales, acquises ou revendiquées.

Des intérêts miridians manifestes mais qui ne laissent pas la Fédération d'Alguarena dépourvue des siens, car tout l'enjeu pour cette dernière est de développer le lien de confiance unissant les deux nations. Un lien de confiance à même de garantir une paix durable entre les deux pays. Par ailleurs, formés les soldats miridians aux techniques de combat alguarenas avait un intérêt commercial puisque les tactiques et les formations mises en œuvre, impliqueraient nécessairement l'emploi de matériels alguarenos. Former les troupes de l'allié aleucien devenait donc une opportunité de le faire apparaître parmi les débouchés commerciaux de son industrie de l'armement.

Une intention d'autant plus marquée que les donations envers l'état-major miridian se poursuivaient, après les intentions de transfert d'équipement pour plusieurs dizaines de véhicules de commandement, partagées entre les transmissions radios et la couverture radar. La présence de véhicules radar en quasi-partance pour le Miridian, est un fait d'autant plus notable qu'il vient offrir à ce dernier, des moyens concrets dans la réaffirmation de ses possessions maritimes, par l'emploi de moyens de détection de haute performance, ainsi que l'emploi de véhicules de radiocommunication en grand nombre, de sort à permettre une communication efficace et en toute circonstance, des unités miridianes réparties sur le territoire national et confrontées à un péril, détecté si besoin au moyen des radars terrestres mobiles.

Logisticien de l'armée fédérale d'Alguarena a écrit :
  • 30 véhicules de transmission lvl 7
  • 10 véhicules radar lvl 6
  • 30 000 soldats professionnels miridians formés au sein des infrastructures alguarenas
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5 juin 2012 - CONFIDENTIEL - La formation des militaires miridiens se poursuit et les manœuvres sur théâtres opérationnels figurent au programme.


Action de parachutage de matériel
Pour la conduite de ces manoeuvres militaires, l'emploi de différents aéronefs engagés sur du parachutage d'hommes et de matériel a été sollicité.

Confrontés à une simulation d’attaque terroriste sur un site officiel en territoire étranger, les soldats miridiens se forment à la libération d’otages avec des moyens réduits mais présents sur leur seul parc logistique.

La formation des trente milles soldats miridiens pour la défense de leur territoire est une chose, mais considérer qu’une partie d’entre eux, puisse être projetée au titre d’une opération spéciale en est une autre. C’est pourquoi conjointement aux manoeuvres de grandes ampleurs, destinés à former les soldats miridiens aux déploiements défensifs, les instructeurs militaires alguarenos accompagnent aussi des manoeuvres à échelle réduite pour éprouver la capacité de l’état-major miridien à opérer des interventions chirurgicales sur un théâtre d’opérations réputés hostiles ou simplement en territoire étranger.

C’est pourquoi il est ici question d’un scénario où un bâtiment institutionnel en territoire étranger et accueillant une représentation de plusieurs représentants officiels, fait l’objet d’une attaque de révolutionnaires, prenant en otage les hauts fonctionnaires pour monnayer leur libération en échange d’un statut politique spécifique pour une réigon de ce même pays. Les autorités miridiennes n’ayant pas la main sur la politique intérieur du pays allié, elles sont forcées de constater qu’elles n’ont pas de moyens de pression pour négocier la libération des otages, son allié et pays hôte refusant catégoriquement de concéder un statut d’autonomisation du territoire en contrepartie de la libération des otages. C’est pourquoi, dans ce contexte particulier, la conduite d’une opération spéciale à la charge des autorités miridiennes s’impose, pour forcer la libération des otages et dégeler une situation politique locale complexe.

carte iles fédérées noms d'îles
Terrain de manœuvre dédié aux simulations de libération d'otages en territoire étranger.

Pour simuler la manœuvre, la force interarmées a donc choisi un site touristique de la zone côtière Est du pays, puisque la taille du bâtiment et la configuration complexe de celui-ci offrait des similitudes avec les bâtiments officiels susceptibles d’abriter des réceptions interétatiques de cet acabit. L’entièreté du site offre une superficie de 15 hectares, considérant la présence d’une forêt domaniale en secteur D, d’une crique en secteur E, du principal axe routier donnant l’accès au site en zone B, du site en lui-même secteur C et de terres agricoles en secteur A.

Cet exercice s’inscrit dans la coconstruction d’un protocole admis dans le cas d’une attaque terroriste avec des VIP pour otages en territoire étranger, ce qui explique que les forces de police soient exclues des opérations. La manoeuvre militaire s'inscrit donc avec pour objectifs de préparer les forces spéciales miridiennes à l’infiltration d’un site en territoire étranger, sur lequel son opération n’est pas admise, pour défaire des éléments hostiles d’une troisième faction. Un scénario jugé complexe qui implique donc l’infiltration forces terrestres sans l’aval des forces souveraines locales et en opposition armée avec des éléments révolutionnaires à l’origine de la prise d’otage.

Le contexte connu, il appartient désormais le choix des moyens. L’opération étant réputée effectuée en territoire étranger, les moyens logistiques au déploiement de la force spéciale se limitent à l’envoi d’un aviation et non au déploiement d’une force navale (que le Miridian ne dispose pas de toute façon). L’aviation est en effet le moyen logistique le plus crédible pour permettre une gestion de la crise sur des critères temps et moyens suffisants, eu égard à la prise d’otages en cours et le possible éloignement du théâtre d’opération.

De façon plus concrète, il est ici question de l’emploi d’un avion tactique chargé d’effectuer des actions de parachutage d'hommes et de matériels de nuit, et dont l’approche serait facilitée par l’emploi d’un avion de brouillage électronique. Sur ce simple descriptif de matériel, il apparaît que l’état-major du Miridian soit entièrement autonome, limitant l’engagement des forces armées alguarenas à la présence d’instructeurs pour superviser les manœuvres. La conduite d’une opération spéciale sous l’égide des forces aériennes et non navales miridiennes est donc la résultante d’un arbitrage conditionné par la gestion du temps et celle des contraintes opérationnelles.

La force parachutée serait donc équivalente à un peloton des forces spéciales, engagé avec des véhicules tactiques, un tireur de précision et plusieurs plongeurs commandos.

Le tireur de précision est chargé d'opérer une couverture dans le cas où les révolutionnaires auraient positionné un lance-missile antichar susceptible de stopper la progression des commandos à bord des véhicules tactiques. Les plongeurs commandos ont eux été largués avec oxygers et des mini-sous-marins individuels au large, pour joindre la côte et neutraliser les embarcations rapides possiblement présentes dans la crique. Une embarcation doit également être placée sous leur contrôle, pour permettre l'embarquement des otages, des commandos et des véhicules tactiques et leur conduite au large où un hélicoptère de transport lourd allié est censé les récupérer.

Les deux véhicules tactiques et les deux sections affiliées, doivent donner l'assaut sur le bâtiment lorsque les plongeurs commandeurs auront réussi à oindre ses accès secondaires et à pénétrer le bâtiment. Ils doivent fixer les forces ennemies sur les toits pour permettre l'exfiltration sain et sauf et du commando de plongeurs et des otages libérés.
2031
CCIJP


De : Yann SIMONS
Président de la CCIJP
Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels
148, avenue de la Flotte
Bryngaerdinas Pil, 100 05
27/08/2012

A : M. Frédéric HELNER
"L'Indomptable"
2, Place Maxime Lefebvre
Elysium, République de Miridian

Objet : Retrait d'Accréditation Journalistique

Monsieur HELNER,

J'espère que ce message vous trouvera en bonne santé. La présente a pour objet de vous informer du retrait de votre accréditation journalistique au Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware émise par la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP). Cette décision a été prise suite à vos nombreuses infractions au code déontologique de la profession journalistique constatées dans un article de votre main paru dans le quotidien "L'Indomptable" le 21/08/2012 dernier.

Malgré la convention accordée aux journalistes étrangers, la Commission a jugée que votre démarche portait atteinte à l'éthique journalistique de fiabilité de l'information et de transparence. De ce fait, et en accord avec les lois caratradiennes, la Commission a engagé une procédure visant à examiner cette affaire. Après délibérations, il a été jugé que votre article manquait au règlement journalistique du 12 mars 1978, et ce dernier a été libellé "fausses nouvelles-désinformation-propagande".

Le retrait de votre accréditation prendra effet à partir du 27/09/2012, conformément aux procédures énoncées par la Commission.

Nous comprenons que cela peut être une situation difficile, mais la décision a été prise après une évaluation minutieuse des circonstances en question. Vous avez le droit de faire appel de cette décision en suivant la procédure d'appel stipulée dans les règles de la Commission. Les détails pour faire appel vous seront transmis si vous contactez la Commission.

Veuillez noter que le retrait de votre accréditation n'affecte pas vos droits en tant que membre de l'opinion, mais il vous empêchera d'accéder à certains privilèges réservés aux journalistes professionnels accrédités.

Si vous avez des questions ou si vous souhaitez discuter de cette décision, veuillez contacter notre office dans les plus brefs délais.

Nous vous remercions de votre compréhension et de votre coopération dans cette affaire.

Cordialement,

Signature du président de la commission
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sdf

Le Norjien International - ALEUCIE

La Conférence d'Elysium entre dans un moment charnière

Réunis depuis plusieurs semaines à Eurysium, capitale de Miridian, les Etats disposant d'une capitale en Aleucie ont entamés un vote crucial pour l'avenir de la Conférence

Par Oleana Järnefelt (Elysium), le 3 septembre 2012

sdf
Diplomates discutant dans le cadre de la Conférence d'Elysium


Ce ne fut pas de tout repos. Après d'âpres négociations ayant menés à des débats virulents en particulier entre l'Astérie et l'Empire du Nord et des critiques extérieures émanant entre autre de Tanska et de Caratrad, la Conférence d'Elysium semble entamer un tournant par le vote de plusieurs modifications du traité initiale pouvant paver la voie à des progrès nécessaires. Pour le moins que l'on puisse dire, la Conférence qui devait marquer la réussite de la diplomatie miridianne n'est pas passé loin de soldé son échec.

Le "Traité Aleucien de Coopération", préparé par les seuls services diplomatiques aleuciens sans concertation aucune avec les partenaires continentaux était arrivé de façon surprenante dans les chancelleries des capitales du continent. Le pari était important pour la jeune République et les moyens déployés particulièrement important. L'objectif du traité est simple : mettre en place une instance de discussion et de dialogue sur le continent afin de facilité l'instauration d'un cadre diplomatique multilatéral pouvant faciliter la paix. En ce sens, que ce soit par l'instauration de l'Organisation des Nations Démocratiques, de l'Espace Noordcroen et de la récente Union Economique Eurysienne, le Traité Aleucien de Coopération s'inscrit dans un mouvement mondial de constitution d'organisations plus ou moins régionales aux facettes variées. Moins engageant que la Charte Défensive de l'OND mais plus développé que l'Espace Noordcroen, le TAC, bien que préparé de façon isolé avait reçu, de la part des principaux intéressés, des réactions sceptiques. Le représentant Astérien avait dès sa prise de parole - la première de la conférence - expliquer clairement qu'"il y a encore beaucoup de choses à voir, effectivement.", le ton était donné.

Dans les chancelleries occidentales de Caratrad et de Tanska, l'annonce d'une conférence à laquelle les deux pays n'étaient pas conviées à jeter un froid sur les relations diplomatiques bilatérales avec le Miridian. Sans égaler la crise des poissons de l'automne 2011, l'annonce du TAC a surpris, mais à aussi déçu à Norja bien que le ministère estime désormais être "dans l'attente des évolutions de la Conférence" tout en ayant engagé des discussions avec les partenaires de l'OND, en particulier avec l'Empire du Nord.


L'article 9 en débat

Le vote qui se déroule actuellement dans l'enceinte de la conférence se concentre avant tout sur l'article 9 du TAC. Dans la proposition initiale, l'article 9 dispose que "Tout Pays, peut, à condition que sa capitale se situe en Aleucie, prétendre à l'adhésion à la Commission Aleucienne et au Conseil Aleucien. Le vote d'adhésion a lieu à la Commission Aleucienne et nécessite la majorité absolue. En cas de vote positif, alors les représentants du pays doivent signer le présent traité." Parmi les cinq propositions actuellement en débat on peut citer l'introduction d'un rôle de membre extérieur sans droit de vote, la conservation de la disposition initiale, l'ouverture aux pays disposant de territoires en Aleucie mais d'une capitale sur un autre continent, l'ouverture uniquement pour une représentation des régions dans le cas de pays ne disposant pas de leur capitale en Aleucie, une ouverture avec pondération du vote selon la distance envers l'Aleucie.

Ayant canalisé un grand nombre de débats, voir d'invective, les votes sur l'article 9 sont pour le moins indécis et laisse planer, encore pour un moment, les critiques et controverses entre pays membres tout en impliquant aussi les pays comme Caratrad ou Zélandia.


Trop avec pas assez

Ce qui ressort des négociations actuelles sur le TAC 'est qu'au-delà de son ambition initiale d'instaurer un cadre de discussion, de coopération, de négociations le traité n'a pas été assez préparé en amont. Certes, il veut mettre à une même table des pays nombreux aux intérêts généralement convergents et, pour la majorité, pouvant être qualifiés de régimes démocratiques ce qui uniformise un certain nombre de pratiques communes. Pour autant, l'hétérogénéité des pays (l'Astérie et ses territoires ultra-marins à l'opposée d'une République de Miridian uniquement Aleucienne), couplée à une préparation unilatérale amène nécessairement à des incompréhensions de la part d'Etats aux intérêts divergents. S'ajoute à cela les faibles relations bilatérales qu'entretiennent la majorité des pays entre eux. Le jeu d'équilibriste entrepris par la diplomatie miridiane, parfois qualifiée d'utopiste sinon de "naïve" d'après un diplomate anonyme est dès lors des plus complexes.

Il est indéniable que la Conférence se serait épargnée bien des péripéties si le traité avait été évoqué avec plusieurs pays, notamment les principaux sans qui le TAC perdrait de son importance à l'intsar du Lotofen dont la modération est saluée par plusieurs chancelleries. De plus, beaucoup de pays suivent actuellement des trajectoires et des perspectives politiques et économiques relativement indépendantes les unes par rapports aux autres. Le TAC peut dès lors apparaître comme trop ambitieux ou décorrélé des réalités politiques nationales. La consultation avec l'Astérie aurait permis de mieux prendre en compte le statuts des territoires ultra-marins pourtant centraux dans la politique de la fédération.

Il n'est pas impossible, compte-tenu de la bonne volonté générale des pays participants, que la Conférence d'Elysium aboutisse à un résultat positif sur le TAC. Est-ce que cela impliquera pour autant une réussite de l'instance qui suivra ? Personne ne le sait vraiment tant l'investissement des Etats membres parait difficile à percevoir. Selon un diplomate tanskien à l'ambassade en Miridian suivant la conférence, celleci peut aller "D'un traité sans effet à une réelle organisation régionale, elle peut prendre n'importe quelle voie, être une franche réussite ou un texte sans suite".

Article disponible en Tanskien, Français et Allemand
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10 septembre 2012 - Dernière ligne droite pour la division miridienne en formation auprès des instructeurs alguarenos.


Photo de cérémonie des remises de bérets
Des dizaines de milliers de soldats miridiens justifieront sous 2 mois, d'une intégration officielle aux forces armées miridiennes, motivant la mise en place d'une cérémonie portée par les deux dirigeants.


C’est, de l‘aveu même de l’état-major alguareno et de son plus haut gradé, le Général d’Armée Caïtano LOSSADA, la plus grande manœuvre de coopération militaire internationale entre l’Alguarena et un pays allié, considérant la formation de près de 30 000 soldats miridiens. Un chiffre record qui fait la fierté des officiers généraux de la Fédération et aussi de ses politiciens, assurés de fournir des gages solides aux autorités miridiennes, pour faire prospérer et développer la coopération militaire envisagée.

Il faut leur reconnaître que les moyens ont été accordés à l’opération, et que l’issue devrait conduire à la constitution d’une division miridienne opérationnelle et fonctionnelle.

“Le fait que les trente-mille soldats miridiens aient été formés d’un même homme par les instructeurs alguarenos, nourrit des dynamiques interarmes qui profiteront grandement aux autorités miridiennes.

Dans ce contingent formé, on a pendant les périodes d’instruction, développé de véritables synergies entre des unités spécialisées, tantôt au combat, tantôt aux manoeuvres aéromobiles, ou de soutien aux forces combattantes. Et le fait qu’on parle de trente mille fantassins implique nécessairement une variété d'entraînements, pour offrir à chacun les moyens nécessaires au support de l’autre…” détaille le Général d’Armée alguareno. La formation bientôt achevée de ces 30 000 soldats miridiens, considérés comme alliés par l’état-major fédéral d’Alguarena, constitue un événement d’importance majeure au Miridian, pour la réaffirmation de sa souveraineté et les jalons à franchir pour constituer un interlocuteur d’importance dans la coordination des coopérations régionales en Aleucie, une ambition largement dévoilée par l’organisation du Congrès d’Elysium où la capacité de chacun à instaurer paix et dissuasion en Aleucie restait parmi les principales préoccupations justifiant la rencontre.

“Renforcé d’un recrutement aussi important et très impliqué sur la scène médiatique aleucienne, le développement militaire et diplomatique du Miridian, ne souffre plus d’aucun doute” explique la journaliste Elena Boreiro. “Le timing entre la fin de formation de plus de trente mille soldats miridiens, et le calendrier du Congrès d’Elysium où nombre d’états aleuciens souhaitent justifier des garanties de paix qu’ils nourrissent pour la région, peut être le bon…”

L’intégration de ces recrues, officielle et définitive, dans les rangs de l’armée régulière miridienne, sera à même de doubler le potentiel militaire actuel du Miridian. Une donnée notable que l’état-major alguareno promet d’accompagner par la fourniture d'équipements et d’armements opérationnels, sur lesquels ces recrues ont justement été formées, de sorte à leur permettre une disponibilité rapide pour les opérations sur le terrain. Une promesse, qui pour l’heure, ne jouit d’aucun détail supplémentaire. Selon toute vraisemblance ou devrions-nous dire, selon des sources à l’état-major, la fourniture de matériels accompagnant ces sorties de formation miridiennes sera principalement tournée vers la logistique et l’appui feu aux forces d’infanterie. Il ne serait pas prévu à ce stade, la fourniture d’équipements lourds portant notamment sur les chars d’assaut et l’aviation.

Transformées en soldats compétents, ces recrues inexpérimentées ont de quoi multiplier par cinq les possibilités opérationnelles. “La Fédération d’Alguarena et son état-major, ont les facultés de les former sur tout type d'entraînements, qui combinent les assauts aéroportés comme précédemment évoqués et pour lesquelles les forces miridiennes nouvellement formées justifient d’un entraînement… L’armée miridienne a, au contact de ses alliés, la possibilité logistique de former un maximum de soldats sur des théâtres d'opérations qui combinent simultanément la marine, l’air et la terre. En l’absence de moyens logistiques suffisants, l'état major miridien n’aurait pu justifier que de l’arrivée de forces d’infanterie puisque le nombre de soldats à former aurait privé le contingent de moyens aériens et navals s’il avait été éprouvé à l'international” conclut la journaliste.

Ces soldats miridiens en formation, dont certains ont pu être interviewés durant notre passage sur site, ont effectivement déclaré avoir suivi des exercices sous différents domaines, étalés entre le combat au sol, les tactiques de guérilla, la logistique militaire, la gestion des ressources, la communication sur le terrain, et d’autres aspects dont la technicité va pour l’heure nous échapper pour vous en avoir une restitution honnête et exhaustive…Le prestige de voir son armée se dédoubler et se préparer à une multitude de défis sur le champ de bataille est réel pour le Miridian, afin de pouvoir réaffirmer son rôle de leadership régional, pour temporiser ainsi que nourrir des coopérations de défense et de sécurisation en Aleucie, d’autant plus qu’ils ont été formés par des instructeurs étrangers, de quoi permettre le mélange des techniques et des tactiques en vue d’initier des manoeuvres interalliées.

Sur un plan intérieur et notamment auprès de la société civile, les autorités miridiennes peuvent faire valoir les gages d’une professionnalisation de ses forces armées, de vents favorables soufflés par des nations identifiées comme alliées et qui donnent maintenant les preuves matérielles de leur investissement pour l’indépendance du pays. Dans maintenant un peu moins de deux mois, les autorités miridiennes cocheront un accomplissement significatif, pour renforcer leurs rangs et donner un peu plus de consistance à sa quête de leadership pour le territoire régional.
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Les Provinces-Unies Lofoten soutiennent officiellement la candidature de la République de Miridian à l'ONC, suscitant enthousiasme et espoir des citoyens miridians


manifestations

Des milliers de citoyens Miridians descendent dans la rue pour marcher en faveur de l'intégration de leur République dans l'alliance économique de l'ONC

C'est officiel, au moins deux personnalités du Cabinet de la Chancellerie du Lofoten se sont déclarées soutenir activement la candidature de la république de Miridian, et de vouloir en accélérer le processus en vue d'une adhésion définitive au plus tôt. Il s'agit de Madame Mary-Alice Lockwood, la diplomate en charge de la représentation lofotène officielle au siège de l'ONC et Madame Catherine de Tocqueville-Masson, la Conseillère d'Etat Fédérale aux Affaires Etrangères, un poid lourd politique du gouvernement fédéral, du Parti Unionniste, membre de la coalition gouvernementale qui dirige le pays dans une difficile cohabitation avec les autres membres du Cabinet, ceux du mouvement du Køenig Halfgård et du Libertarian Party.

La Chancelière Fédérale Madame Gudrün Stefersøn n'a pas caché son désamour et son désintérêt pour l'ONC qu'elle juge faible, peu fiable, et peu préoccupée par les intérêts nationaux. mais la condition sin équanone pour obtenir les voix des députés nécessaires à son intronisation à la fonction suprême fut de renoncer publiquement au Lofotexit.

Malgré tout la première rencontre diplomatique officielle dans un pays étranger du nouvel exécutif fut la république de Miridian, tout en symbole, et il est fort à parier que ce choix fut négocié en coulisses, et qu'il n'est pas dû au hasard. Les socio-démocrates et l'aile gauche du parti de l'Union ont démultiplié récemment les interventions médiatiques à l'endroit de leurs partenaires miridians plaisant en faveur d'un rapprochement et d'une intégration pan-aleucienne, au travers de la Conférence d'Elysium dans un premier temps, puis par l'intermédiaire de traités bilatéraux, comme ceux conclus avec l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord, un autre allié de la République Miridian, permettant ainsi de boucler la boucle, et de consolider une alliance tacite entre trois grandes démocraties aleuciennes.


Mary Alice Lockwood
Mary-Alice Lockwood à l'ONC lors d'un conseil général :
"La République de Miridian porte des gages et des garanties en matière d'économie, de respect des droits fondamentaux et humains, des droits civiques et de libertés individuelles, qu'il convient de souligner. Des critères primordiaux qui selon la grille de lecture lofotène, en font des candidats légitimes et sérieux pour intégrer en tant que membre de plein droit l'alliance commerciale que constitue l'organisation de l'ONC, nous demandons à nos estimés collègues que soit examinée au plus tôt la mise n place du processus d'adhésion que les provinces-Unies soutiennent pleinement."

catherine de tocqueville masson
Catherine de Tocqueville-Masson : La République de Miridian est un Etat stable, un partenaire économique de premier plan et culturel sérieux, à l'heure actuelle de nombreux accords universitaires sont sur le point d'être signés, et nous envisageons sérieusement un accroissement des échanges et des relations bilatérales avec cette démocratie aleucienne, qui constitue également un rempart contre l'obscurantisme et la contagion épidémique des mouvements et guérillas marxistes révolutionnaires qui empoisonnent certains pays et territoires aleuciens et paltoterrans. Nous pensons bien évidemment dans un premier temps à l'ultra agressivité du Communatera, mais pas seulement. Nous sommes confiants que les relations mutuelles lofoteno-miridiannes prennent une orientation positive.

A l'issue de ces déclarations pleines de ferveur, ces dernière suscitèrent une vague d'espoir et d'enthousiasme parmi la population miridiane, plutôt acquise aux idées et valeurs humanistes et libérales des Provinces-Unies, qui se sont spontanément organisés en marches pacifiques et joyeuses dans les rues de la capitale Elysium pour soutenir et demander l'adhésion de Miridian à l'ONC.
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24 octobre 2012 - La présidence fédérale juge la candidature miridienne à l’ONC mature pour son intégration.


Mazeri Abrogara
La présidence Abrogara, qui avait précédemment soutenu la candidature miridienne pour son intégration à l’ONC, invite ses pairs à préciser leur position lors d'une allocution faite en tant qu'invitée à l'Organisation des Nations Commerçantes.


Engagée sur le projet de coopération aleucienne qu’elle a su dynamiser auprès de plusieurs États régionaux, la République du Miridian a démontré sa capacité à nourrir le dialogue et à porter des projets coopératifs qui lui valent une reconnaissance parmi ses pairs. Précédemment candidate à l’Organisation des Nations Commerçantes, la République du Miridian s’est depuis faite un élément moteur de la diplomatie régionale en Aleucie et le garant de sa stabilité, par le développement de canaux de communication à destination des principales nations susceptibles d’influencer le contexte économico-politique local. Destinée à faire fleurir le commerce sur toute la façade orientale d’Aleucie et même au-delà, par son engagement quotidien dans la diplomatie régionale, la République du Miridian est un partenaire commerciale qui ne pourra que gagner en importance dans les mois et années à venir.

Une lecture qui n’échappait pas à la Fédération d’Alguarena, mais dont le constat en passe de confirmation, l’invite à soutenir avec plus d’entrain encore, la précédente candidature miridienne à l'Organisation des Nations Commerçantes. “A l’époque, la gouvernance miridienne faisait des promesses quant à sa volonté la plus sincère, d’oeuvrer dans le sens de la coopération internationale et de la densification des flux commerciaux qui garantissent paix et prospérité. Aujourd’hui elle fait des bilans et tout le monde doit les considérer avec bienveillance, eu égard aux projets entrepris par cette République” soulignait bien volontiers Martha Fulton, conseillère fédérale aux affaires étrangères alguarenas.

Et quels projets ! Quand l’on sait que le continent aleucien avait déjà caressé l’espoir de nourrir des coopérations régionales, par l'intermédiaire du Forum Économique et Commercial d'Aleucie (F.E.C.A). Ce nouveau forum, manifestement plus abouti que le premier, permet d’assister à la signature et à la ratification de plusieurs engagements articulés autour de la coopération culturelle pour restaurer l’histoire d’un continent riche de ses peuples, ainsi qu’économique pour instaurer des épicentres économiques qui seront à même de relancer l’industrie de ce continent “clairement pas des plus riches ni des plus productives” avait confié une économiste lucide en la personne de Felicity Edminston. “La République du Miridian a abattu un certain lot de cartes qui, si elles trouvent l’adhésion des partenaires régionaux, a l’opportunité de façonner le continent aleucien après l’avoir installé sur une piste favorable” tient à nous préciser une nouvelle fois la conseillère fédérale Fulton.

Des propos et une analyse qui reçoivent bien entendu l’approbation de la présidence fédérale, déterminée à soutenir l’intégration miridienne au sein de l’ONC, pour structurer des flux commerciaux croissants au départ de la région Palto-aleucienne.

La Fédération d’Alguarena fournit déjà actuellement des garanties réelles aux autorités miridiennes, par des politiques douanières à même de faire fluctuer positivement le coût de certains flux commerciaux entre les deux états, sujets aux variations permanentes des cours de matières premières. “La Fédération d’Alguarena a une politique douanière favorable à la République du Miridian, lui permettant de facilement faire chuter certaines taxes à l’importation et à l’exportation, en fonction de la situation du marché des matières premières, de sorte à ce que le Miridian puisse faire l’acquisition de certaines marchandises et fournitures chères à son industrie, sur des montants presque fixes et estimables d’une année sur l’autre… La République du Miridian est en effet un partenaire de proximité auprès duquel le commerce ne saurait être interrompu. Si notre gouvernement peut, par l'instauration d'une taxe variable avant même la fin de l'année, maintenir les échanges commerciaux indispensables à nos industries soumises aux fluctuations de matières premières, il est de notre devoir d'y adhérer sans concession.”

C’est une coopération commerciale non négligeable qui trouve la réciprocité miridienne et invite la Fédération d’Alguarena à identifier les routes commerciales vers ce partenaire, comme une donnée intégrée aux enjeux de sécurité maritime.

“La proximité du Miridian nous invite à penser cet acteur facile d’intégration aux routes commerciales de l’Organisation des Nations Commerçantes. De ce fait, il serait aisé d’identifier avec lui des opportunités commerciales avantageuses et sécurisées, s’il intégrait notre organisation…” Côté alguareno, la candidature miridienne pour son intégration à l'Organisation des Nations Commerçantes souffre de peu de débats tant cette république s’est faite un partenaire naturel de la Fédération. Une lecture certe locale, qui implique le soutien alguareno à l’adhésion miridienne, mais qui par chance peut également s’appuyer sur d’autres soutiens de l’Organisation, à l’instar des Provinces-Unies du Lofoten qui, après un relatif mutisme dommageable à l’enthousiasme miridien, a officiellement décrété son soutien le plus formel et complet à la République aleucienne, inscrite dans ce processus d’adhésion depuis maintenant bientôt deux ans !
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LA COOPÉRATION ALEUCIENNE DES NATIONS ÉCHOUERA LA OU LES NATIONS RÉUSSIRONT !


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Le Manticorien

Ecrit par : Honor Harrington et Pierre Lacombe, posté le 09/04/2013.


Pierre Lacombe, ex-Premier ministre du Royaume de Teyla dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, propose dans cette tribune une vision de la nouvelle organisation continentale, la Coopération Aleucienne des Nations. Le Premier ministre y développe son argumentaire et une vision pessimiste quant aux capacités réelles de l'organisation, qui selon lui est défaillante dans ses institutions et son fonctionnement.

Des débuts chaotiques :

Nous avons été nombreux à chercher une traduction en direct des débats de la conférence d'Elysium, que ce soit à la télévision ou sur internet. La République de Miridian, organisatrice principale de cette conférence, a décidé que celle-ci serait publique et filmée par les caméras de télévision. Visiblement peu inspirée, aucune opposition, a cette idée, n'a été soulevée au sein des conseillers ministériels ou auprès du Kaiser, bien que cette idée puisse causer des problèmes à l'issue de la conférence.

L'accueil des délégations étrangères, des chefs d'états et de gouvernements étrangers a suscité des interrogations à Teyla et auprès de plusieurs diplomates étrangers, qui ont été médusés de voir des chars et des soldats aux alentours du lieu de la conférence. Le choix du lieu interroge tout autant, puisqu'il s'agit du bâtiment accueillant le Parlement de la République de Miridian.

La conférence, qui se voulait une copie améliorée de la conférence de Manticore, s'est finalement avérée être une conférence qui laisse perplexe les acteurs diplomatiques du Royaume et de l'Astérie. Ces derniers n'hésitent pas à dénoncer en pleine conférence les "manquements de bienséance" d'accueil diplomatique en accueillant l'Astérie avec des chars aux abords du Parlement national. Les optimistes y verront une maladresse de la diplomatie miridienne, d'autres y verront clairement une faute. Personnellement, dans les images, j'y perçois un siège des délégations étrangères et du Parlement national. La nation miridienne à ce jour a commis plus qu'une faute, elle a donné une image désastreuse de sa démocratie. Le pays n'étant pas en guerre, ni en état d'alerte attentat élevé, n'a aucun argument à fournir pour expliquer la présence de chars d'assaut aux abords d'un Parlement national. L'événement qui devait être unitaire est devenu par cet acte un moment de débat et surtout de clash. Qui aurait pu imaginer que la parade de chars susciterait des tensions au sein des délégations étrangères, aussi professionnelles soient-elles ?

Les premiers débats de la conférence ont donné une bien meilleure image de la conférence d'Elysium. Les débats étaient apaisés et pertinents à mon sens. En effet, ceux-ci portaient très rapidement sur la nature de l'organisation et la portée de celle-ci. La coopération aleucienne des nations, encore en construction à l'époque, devait-elle accepter les régions sur son continent faisant partie de nations dont la capitale et la métropole sont sur un continent autre que l'Aleucie ? La coopération aleucienne des nations devait-elle être dans son organisation démocratique ? La réponse sera unanime de la part des acteurs de la conférence, oui l'organisation doit être démocratique dans son fonctionnement. Ce débat sera étendu à la nature des régimes acceptés dans l'organisation. Mais la question de la nature de l'organisation n'est pas réglée pour autant, qu'entendent les acteurs par démocratie ? Des premiers éléments de réponse sont apportés par l'Empire Parlementaire et Démocratique du Nord, co-organisateur de la conférence.

Celui-ci répond que oui, l'organisation est démocratique, cela fait court, mais soit, plus intéressant encore. Selon le représentant du pays, les nations n'ayant pas leur capitale sur le continent Aleucien ne sont pas pleinement aleucienne et ne doivent, par conséquent, pas être acceptées au sein de l'organisation. Ce débat sera crucial pour l'avenir de l'organisation et de son fonctionnement, les nations l'ont bien compris. Si une nation continentale refuse les régions étant sur son propre continent, alors, il me semble, que cette organisation se dirige elle-même vers sa fin. Le débat est tellement crucial que les premiers clashs apparaissent, le représentant de la délégation de l'Empire du Nord dénonce une répétition de la délégation astérienne. Les clashs seront tels, que la représentante de l'Astérie sera remerciée après la conférence.

L'incapacité à maîtriser les débats est une erreur de la part de l'organisateur principal et du co-organisateur de la conférence d'Elysium. Bien que les limites aient parfois été dépassées, l'Astérie a soulevé de véritables débats qui, en fonction des choix, détermineront le fonctionnement de l'organisation. Or, aucun des débats importants n'a été pleinement et définitivement tranchés lors de cette conférence, alors pourquoi cette conférence ? La conférence de Manticore, qui a servi de modèle, a eu le mérite de trancher des questions importantes, telles que la lutte anti-piraterie. Cependant, les débats ont semblé déclencher une rivalité diplomatique entre le Lofoten et l'Astérie au sein de l'organisation. Si les états-membres veulent instaurer une organisation crédible, alors les acteurs doivent mettre en place des actions permettant de détendre les relations diplomatiques entre le Lofoten et l'Astérie. Toutefois, cela ne sera pas chose aisée, étant donné la nature différente des régimes et des gouvernements.

Les relations bilatérales entre les nations sont parfois fondatrices d'une dynamique continentale. La dynamique en Eurysie de l'Ouest est en partie celle du Royaume de Teyla, de la République Fédérale de Tanska et de la Fédération de Zélandia. Les trois nations ayant des relations bilatérales régulières. Si la conférence ne tranche pas prochainement sur les grands sujets, alors cette organisation aura signé sa propre mort, au grand dam des populations locales. Le risque est que les relations bilatérales supplantent l'organisation. Si l'organisation est bloquée pour diverse raisons, alors celle-ci sera supplantée, obligatoirement, par les relations bilatérales pour débloquer les points de blocage qui risquent d'être majeurs, tant la conférence d'Elysium a créé plus de questions qu'elle n'a résolu de problèmes et répondu aux interrogations.

La question des institutions est une question importante. Par leur nature, celles-ci dictent la nature de l'organisation. Celle-ci sera-t-elle démocratique, libérale, anarchiste, libertarienne ou autre ? L'Astérie semble être la seule nation qui est favorable à des institutions plus socialistes et moins libérales, mais les institutions sont une copie simple des organes de l'Organisation des Nations Démocratiques, une organisation qui, par ses organes, répond à la vision libérale. La question des pays non libéraux sera importante. ceux-ci joueront-ils le jeu ? A quelle point l'organisation sera réformée dans ses organes si des gouvernements non-libéraux arrivent aux pouvoirs dans diverses états-membres ?

Une organisation floue ?

Cette question est intentionnellement provocatrice. J'ai déjà mentionné que l'acceptation de nations ayant des territoires sur différents continents, y compris en Aleucie, pose un problème pour certaines nations. Cependant, l'objectif d'une organisation continentale est de permettre aux nations du continent d'adhérer à l'organisation, ou au moins aux régions concernées, tout en laissant aux pays la responsabilité de gérer leur problème interne conformément à leur propre droit. Le fait de ne pas avoir invité les régions concernées à la conférence d'Elysium crée une confusion et remet en question la position de la nation organisatrice vis-à-vis des étrangers. Les régions étrangères ont toute la légitimité pour siéger au sein de l'organisation continentale. Il est regrettable qu'une organisation dont le nom même implique la coopération n'ait pas invité tous les acteurs régionaux à participer à cette coopération. Les nations étrangères passeront par les États concernés plutôt que par l'organisation pour développer des relations avec les régions des nations dont la métropole se trouve sur un autre continent. Les nations réussiront là où l'organisation a échoué.

Le repli économique, selon la présentation du Forum Économique, promet l'appauvrissement du continent entier et des conflits sociaux à venir. La favorisation des produits locaux ne fera qu'engranger une guerre commerciale avec les nations des autres continents, qui en réponse augmenteront les tarifs douaniers des produits des états-membres du Forum Économique. La commission des affaires extérieures de l'Assemblée nationale travaille actuellement à un rapport sur les conséquences du Forum Économique et du repli économique. Il ne faut pas oublier que le Royaume de Teyla et la République de Miridian entretiennent des liens économiques sur des sujets cruciaux. Pour ce faire, le Royaume de Teyla a proposé l'envoi d'un représentant, afin que soient traités au sein de l'organisation les sujets importants selon le Royaume de Teyla. Les intérêts économiques étant l'un de ces sujets importants, je présume en tant qu'ex-Premier ministre. Nous ne savons pas l'état de la réponse de l'organisation à cette demande, mais si la demande est refusée, cela montrera l'amateurisme de l'organisation qui ne voit pas la main offerte par le gouvernement actuel. Si cette main tendue est refusée, il est clair que le Royaume de Teyla, de mon point de vue, cherchera à régler les questions économiques de manière bilatérale. Les nations réussiront là où l'organisation a échoué.

Le rapport vis-à-vis des nations non-membres sera important. Je ne vois aucun but à l'organisation actuellement et les chancelleries doivent penser pareil. Alors que pourront discuter les états non-membres avec l'organisation ? C'est une question que l'organisation doit traiter au plus vite, pour permettre un dialogue clair avec les états non-membres. Les nations adorent la clarté et des cadres fixes permettant l'organisation d'un dialogue commun. L'Organisation des Nations Démocratiques institue officiellement et officieusement des cadres de dialogues internes et externes, mais qu'en est-il de la Coopération Aleucienne des Nations ?


HRP : Ceci représentant uniquement les opinions de Pierre Lacombe, ce n'est pas la position officielle du Royaume de Teyla.
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