10/06/2013
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Allocutions de Sa Majesté le Roy

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C'est la première fois qu'un souverain aquitagnois prend la parole lors d'une allocution télévisée, en direct, qui plus est.

Près de vingt millions de téléspectateurs voient apparaître un beau jeune homme, assis face à son bureau. Il porte une petite moustache brune, ce qui contribue a renforcer son air droit, fier, et résigné. Portant un uniforme militaire ceint de multiples cordons et décorations, c'est le nouveau Roy d'Aquitagne, Edouard Ier.

Il vent marquer le coup, signifier à chacun que le règne du bon Roy Philipe, son père, s'achève avec la disparition de celui-ci, et que l'interrégne est finit. Bien qu 'il n'ai pas encore reçu la légitimité divine donnée au monarque lors de son sacre, il est le Roy veut le faire savoir. C'est pourquoi il fait le choix d'innover, en étant le premier Roy, dans toute l'histoire de Royaume, à s'adresser à ses sujets par le biais de la télévision.

Le Roy Édouard Ier

Sa Majesté le Roy Édouard Ier


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Mes très chers et bien-aimés sujets.

Hier, 15 janvier de l'an 2011, Sa Majesté le Roy Philipe VII, mon père, nous a quitté pour le Royaume des Cieux. Il est partit, entouré de ses proches, rejoindre ses ancêtres auprès du Dieu Tout Puissant qui l'a rappelé à lui, soulageant ainsi l'enveloppe terrestre de notre souverain et maître, qui n'a que trop souffert de la maladie.

Je veux être le premier à lui rendre hommage. Évidemment, le Roy Philipe était mon père, et je l'ai connu sous un jour intime et personnel. Je suis fier de dire qu'il était un père et un époux aimant, soucieux de l'harmonie familiale. Mais il était aussi Roy, et à ce titre nous n'étions pas sa seul source de préoccupations. Il était également le père du Royaume et des Aquitagnois, à qui il consacrait la très grande majorité de son temps. Que n'a-t'il fait pour l'Aquitagne, ce Royaume que toute sa vie il a chéri et servit? Que n'a-t-il fait, pour faire rayonner le prestige et la gloire de la Couronne?

Le Roy Philipe a sut tout au long de son règne magnifier l'État, le rendre fort et lui donner une véritable place sur la scène internationale. Il a réouvert nos canaux diplomatiques, fermés depuis plusieurs siècles, permettant ainsi à la Couronne de lier des relations diplomatiques on ne peut plus bénéfiques et stables. Grâce à lui et au travail du Gouvernement qu'il a formé avec sagesse et qui l'a accompagné tout au long de son règne, le Royaume s'est doté d'un important réseaux d'ambassades, notamment au sein de pays alliés comme le Saint Empire Ambarois, le Royaume de Prima, la Clovanie, mais aussi au sein de nations que nous pouvons considérer et respecter, la Travie, la Youslèvie, le Naveces. L'Aquitagne a pris une place très importante sur le vieux continent Eurysien, elle est désormais un interlocuteur incontournable et redouté. Et puis, le Roy Philipe a doté le Royaume d'une alliance, l'Union Médiane des Traditionalistes, ce qui permet à la Couronne d'avoir un vrai poids diplomatique sur la scène internationale, car oui, désormais nous avons dernière nous les États de la Médiane, qui oeuvreront avec nous dans le combat du progressisme à outrance et de l'hérésie communiste. Il a doté le Royaume d'une véritable force de persuasion, en le militarisant. Notre défunt souverain et maître a, dans cette optique, lancé une véritable campagne de recherches technologiques, afin de fournir à l'Aquitagne une armée redoutable, équipées avec des armes de hautes technologies. Mais le Roy mon père était également un homme profondément croyant, avec une foi en Notre Seigneur Jésus Christ à toute épreuve. N'est ce pas lui qui signa le Concordat unissant le Royaume à l'État Pontifical de Volignon? Il a permis ainsi au peuple aquitagnois de continuer à adorer Le Dieu Tout Puissant, selon le rite tridentin, comme ses ancêtres avant lui. Il a rejeté les hérésies proférées par la prétendue Église catholique de Catholagne, laquelle est déchue et ne mérite ni fidélité des croyants, ni considération.

Nous pouvons, mes chers sujets, regretter un aussi grand homme que le fut le Roy mon père Lui qui fut si bon pour le Royaume nous a quitté, et je sais qu'il est, et sera encore longtemps pleuré. J'ai reçu depuis l'annonce de sa disparition, énormément de lettres exprimants des condoléances à mon intention et à celle de la Famille Royale. Je tiens à remercier tout ceux qui se sont exprimés en ce sens, nous sommes, avec ma mère la Reyne mère Catherine et mes frères et soeurs, très touchés par votre solicitude. Mon bien-aimé père rejoindra nos ancêtres dans sa dernière demeure, le troisième jour du mois de février 2011, lors de son inhumation en la nécropole royale, la cathédrale Saint-Georges. D'ici là, dans le respect des coutumes et traditions du Royaume, une période de deuil est décrétée. Comme il se doit, les trois jours suivant le décès royal seront chômés, et le corps de Sa Majesté le Roy Philipe sera exposé aux fidèles en la cathédrale Saint Baudoin, pour un dernier au revoir. Les tenues noires et violettes sont de mise, et bien évidemment, j'ai décidé l'annulation des festivités de la fête national, le 23 janvier.

Mais, comme le dit le proverbe, "Le Roy est mort, Vive le Roy!". La continuité de l'État doit être établit par l'héritier du monarque défunt. C'est pourquoi, en tant que fils ainé et successeur désigné par le Roy Philipe VII, j'ai été intronisé et introduit hier devant le Parlement réuni en Congrès, Roy d'Aquitagne. C'est en ayant conscience de l'importance de la charge qui est la mienne, et avec le sentiment de la primauté du devoir que je ceindrait, lors de mon couronnement, la Couronne de mes ancêtres. Je le ferais pour honorer la volonté de mon défunt père, pour suivre la voie que Le Dieu Tout Puissant a choisi pour moi, et enfin pour servir le peuple d'Aquitagne, que j'aime et que je chéris. Je prendrais donc les rênes de l'État, afin de faire toujours triompher l'amour du peuple aquitagnois, le bon sens, et l'interêt supérieur du Royaume.

En tant que Chef de l'État, je garderais le Gouvernement de mon père dans sa totalité, pour le mettre au service de la politique que je veux imposer au Royaume. Cette politique se veut établit dans la continuité de celle du Roy Philipe, qui était principalement axée sur le Royaume, sa grandeur à travers le globe, et la défense des principes monarchiques et vieux-catholiques, mais une politique qui se souciera désormais beaucoup plus du peuple aquitagnois. Notre peuple est glorieux, et sans lui le Royaume ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui. Il a tant et tant donné pour la Couronne, que la Couronne et notamment celui qui la ceint doit s'inquiéter de lui.

Je l'annonce donc aujourd'hui: mon Gouvernement entreprendra de réaliser des réformes que l'on pourra qualifier de sociales. Celles-ci seront la preuve qu'un pays régis par une monarchie peut engager des réformes sociales, sans pour autant instaurer une dictature communiste. Je ferais construire des hôpitaux, afin de rendre les services de santé accessibles à chacun, et subventionnerai nos entreprises aquitagnoises, qui font notre fierté. Je développerais le réseaux de transports du Royaume, et débloquerais des aides financières pour nos paysans. Je serais toujours soucieux de défendre nos intérêts sur la scène internationale, et développerais notre influence et notre armée, pour notre protection et celle de notre territoire.

Mais je doit, mon devoir de souverain l'exige, assurer la continuité dynastique du Royaume, en prenant femme. C'est pourquoi je me marierais d'ici à un ou deux ans, avec une femme de haut lignage, très certainement une étrangère. C'est avec le sens de responsabilités que je prends cette décision, afin de donner au Royaume un héritier.

Je vous demande mes bien-aimés sujets, de prier pour le salut de l'âme du bon Roy Philipe, ainsi que de prier pour moi, qui m'apprête à monter sur le trône d'Aquitagne. Je vous donne ma bénédiction de souverain bien-aimant. "



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Ce jour, le Roy avait décidé de se livrer à nouveau à un exercice qui représente une innovation apportée par son règne, car pour la deuxième fois, il s'apprête à s'adresser à ces fidèles et loyaux sujets par le biais d'une allocution télévisée en direct, rendue possible par la démocratisation de la télévision effectuée par feu son père le Roy Philipe.

" Mes biens aimés sujets,

On compare souvent à défaut notre beau Royaume à celui non moins glorieux de nos alliés de Prima. Bien que j'estime grandement la société primaire, qui a fait le choix de sauvegarder une organisation composée de corporations et est incontestablement le pays qui respecte le plus son histoire et ses traditions au monde, il faut admettre que l'Aquitagne n'est pas construite sur le même modèle et ne doit pas l'être.

Il y a un modèle Aquitagnois, et un modèle Primaire. Celui de l'Aquitagne se base sur le respect de chacun quant à l'organisation hiérarchique suivante: les nobles nommés par Le Roy lui doivent respect et obéissance, mais surtout doivent protéger les sujets qui leur sont confiés et faire appliquer les lois du Royaume sur leurs terres. En retour, les sujets de la Couronne doivent respecter leurs suzerains et effectuer la corvée. Ceux qui ne jouent pas le jeu doivent être sanctionné, et c'est le rôle de la Couronne.

Le Comte de Garofe, Gilles de Rioup, a depuis trop longtemps abusé de ses privilèges, et les récentes révélations faites au Grand-Duc Jean de Sibertet étaient de trop. J'ai moi-même auditionné les deux personnages concernés, et j'ai décidé la chose suivante. Je reconnais le Comte de Garofe coupable de viol. Je lui confisque ses terres et son titre de Comte de Garofe. J'engage les procédures adminitratives qui permettront de retirer la particule de son nom de famille. Et ce pour lui et sa descendance.

Que l'exemple de Gilles Rioup fasse réfléchir les nobles d'Aquitagne avant d'enfreindre la loi, qu'il soit un signal envoyant le message suivant: Le Roy ne gouverne pas une élite aristocratique oppressant ses sujets. Il gouverne pour le bien de tous ses sujets, grands et petits. "
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La soudaine prise de parole du Roy Édouard Ier surprit plus d’un sujet Aquitagnois. Il fut annoncé le matin même que le souverain s’exprimerait pour la troisième fois en prononçant un discours diffusé sur toutes les chaînes du pays, sans que le sujet de cette intervention ne soit évoqué. Les spéculations des journalistes de tous bords allèrent bon train, et toute la journée, ceux-ci n’eurent de cesse de palabrer en direct sur les chaînes d’information en continue sur les probables raisons de cette décision royale. Mais ils étaient très loin de s’attendre à ce qui arriva. L’heure tant attendue de la prise de parole arriva, et le jeune monarque, comme à l’habitude habillé avec une élégance rare et toute aquitagnoise, apparu sur tous les écrans allumés du Royaume, assis devant le bureau de son cabinet de travail. Il avait un air qui se voulait à la fois sévère et rassurant, et qui témoignait d’une volonté ferme, et d’une grande confiance en l’avenir.

« Mes biens aimés sujets,

Mon père, le bien-aimé, très sage et clairvoyant Roy Philippe VII, a fait au cours de son règne l’adhésion du Royaume à ce qui lui semblait l’alliance la plus fiable et la plus proche des convictions du Royaume, l’Union Médiane des Traditionalistes. L’UMT était pour lui la promesse d’un combat mené main dans la main avec des Nations alliées qui partagent notre attachement à nos cultures, à nos traditions, un combat mené contre l’hérésie socialiste et le progressisme à outrance. Elle constituait la troisième Organisation internationale mondiale, que ce soit en terme de puissance économique, militaire ou diplomatique, derrière l’ONC et le Liberalintern. Ainsi, non seulement elle permettait au Royaume de jouer son rôle de défenseurs de l’héritage de nos ancêtres, mais elle lui donnait également une voix et un poids plus important sur la scène internationale, ce qui fut bénéfique dans la défense des intérêts aquitagnois. Elle nous permit également de tisser des liens forts avec des Nations qui sont et doivent demeurer des interlocuteurs privilégies, et j’irais même jusqu’à dire, des amis.

Seulement, il est de notre devoir de se rendre à l’évidence. La Médiane n’est plus en mesure d’assurer le rôle qu’elle s’est fixé. Au contraire, le nombre désormais assez réduit de ses membres, et la radicalité de son message la décrédibilise aux yeux des autres Nations. Le message et la réputation du Royaume s’en trouvent entachée, ce qui n’est pas admissible. L’Aquitagne ne peut être relégué au second plan de la scène internationale. L’UMT connaît également une chute dans le classement des Organisations internationales, du fait de son impuissance devant les réalités de notre monde.

Nous ne pouvons demeurer plus longtemps membres d’une organisation qui se trouve à son point mort. L’UMT devient pour l’Aquitagne un poids qui la ralentie dans sa croissance et dans son chemin vers la position de puissance internationale. Aussi ai-je pris la décision d’engager les procédures nécessaires au désengagement et à la sortie du Royaume de l’Union Médiane des Traditionalistes. J’ai la conviction que nous partons au bon moment, et que retarder cette décision reviendrait à alourdir les conséquences sur l’ensemble de la politique nationale. Rester au sein de l’Union, c’est accepter que l’Aquitagne soit reléguée au rang de puissance moyenâgeuse et recluse sur elle-même, une puissance qui refuse de voir la réalité des choses et s’obstine face à l’irrémédiable. Nous ne pouvons nous y résoudre, du moins je ne le peux, et ce pour le bien de mon peuple et du Royaume dont Le Vrai Dieu m’a confié la garde et la gouvernance.

Seulement nous ne pouvons renier notre passé au sein de l’UMT, dans le sens où nous ne devons pas tourner le dos aux puissances qui sont nos alliées depuis notre adhésion. Ces Nations resteront des amies de la Couronne, et des interlocuteurs privilégiés par la diplomatie du Royaume. L’honneur nous commande de conserver, autant que faire se peu, les relations admirables que nous avons avec les membres de la Médiane.

Désormais, l’Aquitagne se voudra être la voix de la raison sur la scène internationale. Le Royaume se fera porte étendard du bon-sens diplomatique, tout en faisant de la défense des intérêts aquitagnois une priorité. Qui d’autre que l’Aquitagne, Nation expérimentée, à l’histoire riche et se développant un des premiers réseaux d’ambassades au monde, pourrait mieux jouer ce rôle ? Nous devons continuer à emprunter la voie de la diplomatie et du débat, pour aboutir vers un monde fiers de ses ancêtres, et œuvrant à l’unisson pour le bien de ses enfants.

Mes bien-aimés sujets, voici la voie que j’ai choisi pour l’Aquitagne et pour vous. Que Dieu vous bénisse, et qu’Il place le Royaume sous Sa protection. Que vive l’Aquitagne. »
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