🌐 La culture funéraire au Jashuria⚰️ Cérémonies Funéraires :➥ Méthodes funéraires pratiquées selon la quantité d'individus attestée de 1900 à aujourd'hui (en %)
Une cérémonie/méthode funéraire est un rite qui implique le traitement VOLONTAIRE du corps d'un défunt.- ❌ Aucune/Abandon du défunt : 0% / L’abandon du défunt ou l’absence de traitement du corps sont des pratiques interdites au Jashuria. Les différents Codes Funéraires établis durant les différentes administrations jashuriennes sont formels sur ce point : l’absence de traitement des corps est punie par la loi. Selon les traditions jashuriennes, les corps doivent être brûlés pour permettre à l’âme de rejoindre les sphères supérieures. L’abandon d’un corps était donc réservé aux pires félons et aux individus frappés d’infâmie nationale et donc, réservé à un nombre infinitésimal de personne. Même les meurtriers ont le droit à la crémation. De manière générale, les corps abandonnés sont par la suite brûlés. Le Jashuria ayant déjà eu son lot d'épidémies, les corps sont brûlés par précaution.
- 🔥 Crémation : 90% / Les pratiquants de l’hindouisme s’efforcent de créer des conditions optimales permettant à l’âme du défunt d’être purifiée, afin de se préparer à sa nouvelle demeure, et ainsi parachever son cheminement à travers le cycle des incarnations. A ce titre, le rite funéraire de la crémation est le rite funéraire le plus commun au Jashuria car elle est réputée pour permettre l’élévation de l’âme en la détachant de son support matériel. Les bûchers funéraires ont été progressivement remplacés par des fours crématoires modernes, mais la pratique du bûcher funéraire reste encore présente dans les campagnes. Les Jashuriens, qu’ils soient Athées, Bouddhistes, Hindouistes ou même Musulmans respectent pour la quasi-totalité d’entre eux l’idée et la pratique de la crémation. Il n’y a que dans l’usage des cendres que les applications diffèrent. Les institutions jashuriennes sont prévues de telles sortes à ce que la crémation des défunts soit la norme et le Code Funéraire actuel est assez explicite à ce sujet. En l’absence d’une décision explicite de la famille, un corps sera brûlé.
- 🪦 Inhumation terrestre : 2% / L’inhumation terrestre est une pratique réservée à une très petite minorité de Jashuriens et ne constitue en aucun cas la norme des rites funéraires. Ayant plutôt le vent en poupe du côté des Chrétiens, l’inhumation terrestre reste peu pratiquée pour des raisons purement spatiales. Le Jashuria étant une terre densément peuplée, les cimetières prennent de la place et ne sont pas les bienvenus en ville : les corps sont par essence considérés comme impurs et donc relégués aux marges des villes. L’inhumation reste donc marginale et bien que des cimetières soient présents dans les mégalopoles, les campagnes n’en possèdent pas. Les rares cimetières présents restent cependant des bijoux d’architecture et d’urbanisme, car ils sont suffisamment atypiques pour être considérés comme des ouvrages d’art.
- 💧 Inhumation aquatique : 1% / L’inhumation aquatique est réservée à deux types de personnes au Jashuria : les ascètes et les gens de la mer. Les ascètes étant considérés comme purs par essence suite à leurs pratiques intensives de la méditation et de l’ascèse, leurs corps n’ont pas à être purifiés à leur mort et leurs corps sont laissés dans à flotter dans les fleuves, généralement dans des jonques que l’on laisse dériver vers l’océan. Les ascètes étant relativement rares, les rites funéraires qui les entourent sont suivis par la population, de sorte à ce que tout le monde puisse ne pas être surpris de voir une jonque enveloppée de fleurs dériver vers Azur ou Agartha. Les gens de la mer ont aussi droit à une inhumation dans une jonque, par tradition, bien que leur inhumation soit moins fêtée.
- 🦅 Exposition des restes : 1% / L’exposition des restes est réservée à des moines particulièrement saints dont on expose les reliques et les restes momifiés dans les temples bouddhistes. C’est une pratique millénaire, qui n’est encore présente que par pure tradition religieuse. Les gens du commun ne procèdent pas à de tels rites et le pouvoir central l’interdit. Cette pratique d’exposition des reliques saintes et momifiées des moines n’est conservée que par les religieux et attire un public conséquent chaque année. Le bouddhisme pratique le culte des reliques depuis des millénaires, notamment les très nombreuses reliques attribuées au Bouddha Shakayamuni. A défaut d’avoir des cimetières conséquents pour y inhumer les corps complets, le Jashuria contient de très nombreux reliquaires institués depuis des centaines d’années. Ces sites sacrés n’ont que très peu bougé au fil des siècles et constituent des symboles et des repères dans l’espace urbain.
- 🌱 Humusation/Terramation : 6% / Le cycle des réincarnations et des renaissances est pris très au sérieux au Jashuria, mais la question du corps du défunt reste un sujet brûlant. Doit-on nécessairement brûler les corps pour les purifier ? Le processus de terramation est une pratique connue au Jashuria pour une raison très simple : les corps peuvent servir à alimenter la vie. Des sites sacrés sont connus pour accueillir les corps purifiés des morts, qui, une fois mis en bière, sont enterrés sous des arbres et commencent leur lente transformation en humus pour les arbres. Les bosquets sacrés du Jashuria forment aujourd'hui encore des espaces de recueillement inédits pour qui veut vouer un culte aux ancêtres. Si la pratique de la crémation et de la dispersion des cendres dans les bosquets sacrés est préférée, il arrive que certaines familles préfèrent mettre le corps directement en terre sous les arbres.
- 🧊 Promession/Cryomation : 0% / La promession est impossible au Jashuria en raison des conditions climatiques tropicales du pays. Le seul cas de cryomation répertorié fut celui d'un milliardaire jashurien, mais une panne de courant dans son sanctuaire liée au branchement d'une glacière et d'un grille-pain a fait capoter sa cryomation.
- Autre (précisez) :
Le Code Funéraire jashurien est suffisamment solide pour ne pas autoriser n'importe quoi en matière de rites funéraires. Les pratiques les plus barbares issues des millénaires passés ont été éradiquées durant la période faste de l'Empire Yahudharma et constituent aujourd'hui des sujets de recherches pour doctorants plutôt que des réalités vécues et des coutumes encore en vigueur.
❗Dans le cas d'une séparation de restes humains, vous pouvez dépasser les 100% pour signifier l'utilisation de plusieurs méthodes funéraires pour un même individu. Veuillez indiquer cette séparation des restes en accompagnant le pourcentage des lettres SÉP.➤
Existent-ils des coutumes et pratiques visant à altérer les restes du défunt ou sa sépulture ? Si oui, lesquelles ? Pour quelles méthodes ? À quels groupes sont-elles attachées ? À quelles confessions ou croyances renvoient-elles ? (Ex : excarnation, embaumement, disposition du corps, dépôt d'objets, etc.) Au Jashuria, les restes des défunts ne sont pratiquement pas altérés avant la crémation. On procède simplement à la restauration partielle des corps trop dégradés avant la mise en bière. La thanatopraxie, si elle est autorisée et effectuée dans certains cas, n’est pas la norme. Les corps des défunts étant considérés comme impurs, il n’est pas dans les habitudes des Jashuriens de mettre autant de soin dans la préservation des corps que d’autres cultures. La seule exception est le cas des ascètes qui seront momifiés et transformés en reliques chez les Bouddhistes. Chez les Jashuriens, le don d’organes est totalement accepté ainsi que le don du corps à la science.
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Existent-ils d'autres coutumes et pratiques spécifiques accompagnant ces cérémonies funéraires ? Si oui, lesquelles ? Pour quelles méthodes ? À quels groupes sont-elles attachées ? À quelles confessions ou croyances renvoient-elles ? (Ex : rituels, chants, danses, prières, etc.) Au Jashuria, la mort est considérée comme le passage de l’âme vers les sphères supérieures. L’âme doit être donc séparée du corps matériel afin qu’elle puisse rejoindre l’Au-Delà et être “pesée” pour ses actions. La coutume veut qu’à la mort d’une personne, une bougie soit allumée au-dessus de sa tête, afin de guider l’âme. Le corps, considéré comme impur et souillé par la mort, est alors lavé, désinfecté et mis en bière dans un linceul blanc. Dans les rites funéraires jashuriens, les corps trop abimés sont réparés pour présenter un état adéquat, mais sans aller dans l’idée de créer une image parfaite du défunt d’avant sa mort. Le corps mort étant impur, il n’est pas dans les traditions jashuriennes de mettre un effort particulier dans sa préservation. Les corps sont simplement enveloppés dans un linceul et veillés par les membres de la famille ou les autorités compétentes avant la crémation. La crémation est toujours précédée d'une procession du domicile de la victime jusqu'au lieu de crémation où son incinération est supervisée par un officier assermenté au rythme des chants funéraires destinés à accompagner l'élévation de l'âme. Au cours de la procession, des fleurs et de petites sucreries sont disposées autour du corps par les proches de la famille afin de rassurer l’âme du défunt. Les cendres sont par la suite récoltées puis mises en urne. Les cendres sont généralement dispersées dans les cours d'eau ou les bosquets sacrés après une période de 7 jours durant laquelle la famille procède à une période de deuil en veillant l'urne funéraire rapatriée à la maison. Durant cette période, la famille observe généralement un régime frugal fait de riz et de nourriture blanche afin de se purifier et de respecter le passage du défunt vers le cycle des réincarnations. Durant cette période, des rites sont effectués auprès des autels des dieux en signe de remerciement pour avoir accueilli l’âme dans les hautes sphères. Le nom de la personne décédée rejoint par la suite les archives ancestrales ou les archives de la mémoire publiques, d’immenses complexes où sont consignés la vie des Jashuriens.
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Des méthodes, coutumes et pratiques funéraires sont-elles réservées à des cas précis ? Si oui, lesquelles ? Pour qui ? Dans quelles circonstances ? (Ex: décès spécifiques, statuts sociaux particuliers, etc.)
Si les rites funéraires jashuriens sont privés, il arrive que les personnes publiques particulièrement appréciées soient célébrées publiquement lors des processions. Les cérémonies publiques ne sont pas des scènes de liesse, mais de recueillement, où les Jashuriens jettent des pétales de fleurs sur le passage du défunt, qui sera incinéré dans un lieu public par un officiel assermenté. La cérémonie de dispersion des cendres est effectuée dans les mêmes conditions, après une période de deuil de 7 jours.
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Des méthodes funéraires ont-elles disparu ou commencé à disparaître entre 1900 et aujourd'hui, voire antérieurement à cette date ? Si oui, lesquelles ? Pour quelles raisons ? (Ex: raisons religieuses, hygiéniques, financières, etc.) La pratique funéraire aujourd’hui disparue des satis a commencé à se résorber à l’apogée de l’Empire Yahudharma. La mort volontaire des veufs et des veuves sur le bûcher funéraire a été durant longtemps une pratique funéraire appartenant à l’Hindouisme jashurien des premiers siècles. Cette tragédie sociologique avait un sens dans la vie conjugale des époux, ces derniers se jurant fidélité par-delà le trépas. Le sati, aussi bien masculin que féminin, était celui ou celle qui “était vrai à sa parole”, incarnant dans son sacrifice crématoire la fidélité à ses vœux de mariage. Bien que le suicide soit fortement réprouvé dans la société hindoue, la crémation des veuves et des veufs était considérée comme une exception à la règle, au titre que les voeux prononcés et la parole donnée étaient plus forts qu’une règle sociétale tacite. Les veufs devenant des satis étaient considérés comme des parangons de vertu et célébrés en tant que tels. Mais l’envers de cette pratique était qu’il existait de véritables pressions sociales pour faire du conjoint restant un sati et l’amener progressivement à focaliser son deuil vers cette pratique auto-sacrificielle. Véritable extrémité de l’amour dans une société réglée par le Dharma, la pratique du sati s’est progressivement résorbée à mesure que les Jashuriens prenaient le chemin de la modernité et mettaient à distance la religion et ses archaïsmes. Autrefois vue comme la conjonction d’une forme de mort héroïque et orientée vers le salut de l’âme, la pratique de la crémation des veufs et des veuves a totalement disparu lors de la période de l’administration fortunéenne. Bien que extrêmement tragique et violente, la pratique des satis a eu ses heures de gloire dans la société jashurienne du premier millénaire et s’explique par l'extrême prégnance des rituels hindous, que cette même société a mis du temps à remettre en question. Aujourd’hui encore, les cas de satis sont extrêmement rares et les phénomènes de pression sociale sont si bien connus que les Jashuriens font très attention à ce que cette pratique reste de l’ordre du folklore local.
🏛️ Infrastructures Funéraires :➥ Types de dépôts funéraires selon la quantité d'individus déposés de 1900 à aujourd'hui (en %)
Un dépôt funéraire (sépulture/tombe) est un lieu où des restes humains ont été VOLONTAIREMENT déposés.
⚠️ Sépulture primaire/ Sépulture secondaire : les sépultures primaires demeurent non altérées ou non volontairement altérées par des voies anthropiques après leur dépôt initial tandis que les sépultures secondaires ont été altérées volontairement par des voies anthropiques, par des voies humaines, une seconde fois après leur dépôt initial.- ❌ Aucune/Abandon du défunt : 0% / Le Code Funéraire jashurien interdit l’abandon des corps dans la nature. Tous les corps trouvés finissent incinérés et dispersés dans un cours d’eau ou dans un bosquet sacré.
- ♻️ Réemploi des restes (réef artificiel, décoration, terreau) : 25% / Les restes qui ne sont pas dispersés sont systématiquement réutilisés pour être utiles à la société jashurienne, notamment pour alimenter les bosquets sacrés. Le reste du temps, les restes sont dispersés dans l’eau des fleuves.
- 🦅 Terrain d'exposition (tour du silence, inhumation céleste, sépulture aérienne) : 0% / Il n’existe plus de sépulture aérienne au Jashuria depuis des millénaires. Les raisons sont multiples, mais on peut citer principalement le fait qu’au niveau hygiénique, il s’agit d’une véritable catastrophe.
- 🪦 Terrain d'inhumation terrestre aménagé (cimetière urbain ou rural) : 1% Les cimetières jashuriens sont rares, dans la mesure où l’inhumation terrestre n’est que très peu pratiquée. Les morts sont traditionnellement enterrés à la verticale, afin que l’âme, nichée dans le haut du corps, puisse s’élever, quand bien même le corps n’est pas incinéré. Les cimetières urbains du Jashuria sont petits et de plus en plus, ils sont placés dans les campagnes, dans des territoires plutôt éloignés. Les cimetières, bien que discrets, n’en restent pas moins particulièrement bien soignés et entretenus. Un soin particulier est porté à l’architecture funéraire et à l’aménagement paysager des cimetières.
- 💧 Terrain d'inhumation aquatique aménagé (caveau ou cimetière sous-marin) : 0% / La pratique de l’inhumation aquatique n’est pas pratiquée au Jashuria. Elle demande tellement d’aménagements qu’elle est contre-productive et incohérente avec la culture de disparition des corps.
- 🏞️ Terrain d'inhumation sauvage (cimetière sauvage, dans la nature) : 0% / L’inhumation sauvage reste insultante pour un Jashurien. Les corps, s’ils ne sont pas incinérés, doivent être placés en priorité dans des bosquets sacrés et servir à nourrir les arbres. En raison des normes sanitaires en vigueur, toute famille surprise à enterrer un corps dans un lieu non autorisé est passible d’une amende très lourde.
- 🚮 Dépôt commun ou collectif grossier (fosse commune, charnier) : 0% / Il reste des charniers au Jashuria, les restes des atrocités menées par le Ruban Rouge et les Seigneurs de Guerre au cours du XXe siècle. Ces charniers sont perçus comme de véritables insultes à la mémoire des morts et la Troisième République du Jashuria met un point d’honneur à incinérer les corps avec les honneurs et le respect qui leur sont dus dès qu’une fosse est découverte. Jeter un corps jashurien dans une fosse commune est l’une des pires insultes que l’on puisse faire à la famille d’un Jashurien, bien avant le fait d’abandonner son corps à l’air libre car il est dit que l’enterrement sans rites ne permet pas à l’âme de s’élever.
- 🏛️ Dépôt commun ou collectif primaire (tombeau familial, mausolée) : 1% Les tombeaux familiaux et les mausolées n’accueillent pas de corps à proprement parler, mais les noms des disparus, assortis de leurs effets personnels. Il s’agit principalement de lieux bien définis dans la ville, généralement des temples ou des lieux publics, qui répertorient l’ensemble des décès et des naissances au sein du Jashuria et tiennent les arbres généalogiques. Ces lieux de mémoire ont pour mission de consigner la vie des Jashuriens et leur généalogie au travers des âges. Ils conservent des archives et des éléments détaillés sur la vie des membres qui y sont répertoriés. Lorsqu’une personne meurt, son nom est apporté dans ces lieux de mémoire et inscrit dans la généalogie familiale. Il est d’usage d’y déposer une photo ou des objets ayant appartenu à la personne et tout ce qui pourrait rendre compte de sa vie. Ces immenses archives forment la prunelle des yeux des Jashuriens car elles entretiennent leur rapport à l’histoire et à la mémoire. Si les familles les plus riches disposent de leurs propres reliquaire de mémoire entretenus par des officiers assermentés, les gens du commun envoient généralement les effets de leurs proches et leur histoire dans les lieux de mémoire publics. Il en résulte que le peuple jashurien peut se targuer d’avoir la mémoire longue et un individu est capable de remonter son histoire sur plusieurs siècles. Si les Jashuriens accordent peu d’importance au corps, considéré comme impur, ils attachent une grande importance à l’entretien du souvenir et à la consignation de l’histoire. Il est dit qu’une âme réincarnée peut ainsi en apprendre plus sur ses vies passées … mais les scientifiques s’en servent surtout pour leur valeur scientifique inégalée.
- ⛏️ Dépôt commun ou collectif secondaire (ossuaire, dépôt nomade) : 0% / Les ossuaires ont été utilisés par les civilisations pré-jashuriennes il y a de celà des millénaires, mais cette pratique n’a pas été conservée. L’incinération reste la technique par excellence avec la dispersion des cendres.
- 👑 Sépulture individuelle ou commune/collective monumentale (tombe princière, tumulus, pyramide) : 0% Les tombes princières, les tumulus et les pyramides à degrés ne sont plus construites depuis des centaines d’années au Jashuria. Si cette pratique avait lieu dans les temps anciens, il était de notoriété commune qu’il s’agissait surtout de monuments aux morts, mais qui ne contenaient pas les restes de la dépouille - outre les éventuelles reliques religieuses, qui elles, étaient exposées dans les temples. Ces caveaux forment aujourd’hui des architectures grandioses au Jashuria, mais servent surtout de mémoriaux du souvenir. Elles ne contiennent pas de restes à proprement parler. Aujourd’hui, la pratique du monument aux morts perdure, mais celle d’enterrer les corps dans ces caveaux n’est plus pratiquées.
- ⚱️ Zone close de dépôt des restes (colombarium, cavurne, urne) : 1% / Les urnes funéraires sont conservées dans les demeures familiales jusqu’à ce qu’elles soient vidées dans les fleuves ou dispersées aux quatre vents. Si les colombariums ont pu exister dans les temps anciens, il ne s’agit pas d’une pratique courante chez les Jashuriens, qui préfèrent faire totalement disparaître les corps plutôt que de les entreposer. Quelques colombariums existent encore au Jashuria, généralement dans les mêmes enceintes que les cimetières publics. Ils présentent les mêmes qualités architecturales et paysagères que les cimetières.
- 🥀 Zone particulière de dépôt des restes à l'air libre (jardin du souvenir) : 25% / Les bosquets sacrés du Jashuria sont des zones boisées situées dans des endroits stratégiques des villes. On y disperse les cendres des individus et on y entretient des espèces végétales parfois plusieurs fois centenaires. Les jardins du souvenir sont des lieux prisés au Jashuria parce qu’ils sont de véritables respiration dans les villes. Leur protection est assurée directement par l’Etat et les autorités locales, qui ont sanctuarisé des territoires entiers pour laisser aux Jashuriens la possibilité de communier avec la nature.
- 🌊 Dispersion des restes (mer, vent) : 47% / La dispersion des restes est la pratique la plus courante chez les Jashuriens. Réalisée après l’incinération, la dispersion des cendres se fait essentiellement dans les cours d’eau, là où les restes pourront être purifiés par le caractère sacré de l’eau.
- Autre (précisez) :
Il est préférable que vous remplaciez les exemples ici donnés entre parenthèses par des exemples ayant cours dans votre pays.
❗Dans le cas d'une séparation de restes humains, vous pouvez dépasser les 100% pour signifier l'utilisation de plusieurs types de dépôts funéraires pour un même individu. Veuillez indiquer cette séparation des restes en accompagnant le pourcentage des lettres SÉP.➤
Sur quel(s) financement(s) se reposent ces différents types de dépôts/infrastructures funéraires ? (Ex : État, collectivités locales, organisations religieuses, privées, etc.) Les infrastructures funéraires jashuriennes sont pilotées par l’Etat et les collectivités territoriales. Si les rites peuvent être religieux, les archives de la mémoire dans lesquelles sont consignées le souvenir des Jashuriens disparus sont contrôlées par l’Etat. Il en résulte que si les rites peuvent être religieux ou non, en définitive, les infrastructures funéraires sont gérées par la puissance publique. Etant donné que les Jashuriens n’usent que peu de l’inhumation terrestre, l’investissement monétaire se situe surtout dans la création de monuments pour les grandes funérailles, l’entretien des jardins du souvenir, et l’entretien des archives de la mémoire.
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Des types de dépôts sont-ils réservés à des cas précis ? Si oui, lesquels ? Pour qui ? Dans quelles circonstances ? (Ex: décès spécifiques, statuts sociaux particuliers, etc.) Il n’existe plus de dépôt spécialisés mis à part le cas des ascètes hindous et bouddhistes, dont les corps sont transformés en relique. Les funérailles publiques pour les personnalités de grande importance ne donnent pas lieu à un enterrement dans un lieu particulier. Tout le monde voit son nom terminer dans les archives de la mémoire.
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Des types de dépôts ont-ils disparu ou commencé à disparaître des habitudes funéraires entre 1900 et aujourd'hui, voire antérieurement à cette date ? Si oui, lesquels ? Pour quelles raisons ? (Ex: raisons religieuses, hygiéniques, financières, etc.) Fort heureusement pour les Jashuriens et leurs familles, les charniers du Ruban Rouge ont totalement disparu. Il ne reste aujourd’hui que des corps enterrés dans des fosses communes dans les forêts jashuriennes. Des récompenses sont offertes à ceux qui trouveront un charnier et permettront d’offrir le repos aux morts, dont les esprits sont réputés hanter les forêts jashuriennes.
⚖️ Législation Funéraire :➤
Existe-t-il au moins un code funéraire ? OUI. Le Code a été inventé durant l’époque de l’Empire Yahudharma à la suite de la compilation des pratiques usuelles. Il a par la suite été conservé sous l’administration fortunéenne et a longuement évolué au fil des siècles jusqu’à être entièrement relu, purgé et réécrit à l’occasion de la promulgation de la Constitution du Nouveau Millénaire.
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Si oui, à quelle échelle s’applique ce ou ces code(s) ? (Nationale, fédérale, communale, autres.) Le Code Funéraire est un texte de loi dont la portée est nationale. Il est appliqué de la même manière partout sur le territoire, sans exception.
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Que contient ou contiennent ce(s) code(s) ? (Gestion des cimetières, règlements sur la crémation, etc.) Le Code Funéraire contient les réglementations nécessaires à la gestion des crémations, des inhumations, mais aussi légifère sur la tenue des cimetières ainsi que sur le fonctionnement des archives de la mémoire. Il légifère aussi sur les procédures à entamer en cas de découverte d’un corps non enterré. Il définit aussi les peines pour ceux qui n’auraient pas respecté le Code en question.
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Existe-t-il d’autres législations spécifiques ? (Traitements post-mortem, transport des corps, etc.) Les règles professionnelles de l’Ordre Funéraire s’appliquent à toute personne qui désire faire profession dans les pompes funèbres. L’Ordre définit avec les organismes étatiques les règles professionnelles et les bonnes pratiques dans le traitement des corps, leur transport, leur prise en charge et leur inhumation.
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L'activité d'opérateur funéraire est-elle encadrée (même dans un cadre privé) et si oui, dans quelles conditions ? (Si nécessaire, conditions d'obtention d'une autorisation de pratiquer.) L’activité d’opérateur funéraire est encadrée par des règles professionnelles assorties d’un Ordre Funéraire qui définit les bonnes pratiques ainsi que les codes de déontologie de ses adhérents. Sans la carte de membre de l’Ordre Funéraire, il n’est pas possible d’exercer dans les pompes funèbres au Jashuria. Pour y entrer, il convient de présenter les diplômes nécessaires ainsi que de prêter serment. Une contribution monétaire est demandée pour gérer les activités de l’Ordre.
💀 Statistiques globales et décès particuliers :➤
Décès à l'étranger (en %) : 0.2% des décès de Jashuriens surviennent à l’étranger
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Règles pour rapatrier un corps : OUI / Les corps des Jashuriens morts sur un sol étranger doivent être rapatriés tels quel au pays pour pouvoir y être incinéré selon les rites familiaux en place. Des mesures doivent être prises pour faire en sorte que le corps ne soit pas trop dégradé. Dans le cas où la conservation du corps ne pourrait être assurée, la crémation peut être réalisée en territoire étranger, mais les cendres doivent obligatoirement revenir à la famille du défunt ainsi que ses effets personnels.
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Décès inexpliqués (en %) : (Selon la capacité de la science dans votre pays.) Insignifiant / Les Jashuriens ont une connaissance poussée de la médecine. Mis à part quelques rares cas, les décès sont tous explicables.
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Procédures spéciales pour les cas de disparitions ou décès inexpliqués : OUI / Si un décès est inexpliqué, le corps est placé dans une cellule d’observation jusqu’à ce que la lumière soit faite sur les causes de sa mort. Un consensus doit se dégager entre au moins trois médecins et le corps devra avoir passé une batterie de tests, notamment épidémiologiques, afin d’être assuré qu’il ne présente pas un risque pour la santé publique.
➥ Établissez une liste des dix principales causes de décès des dix dernières années dans votre pays :
Afin de vous guider, voici les 10 principales causes de mortalité dans le monde selon l'OMS.- 1ère : Cardiopathies ischémiques
- 2ème : Alzheimer et autres démences
- 3ème : AVC
- 4ème : Cancer de la trachée, cancer bronchique et cancer du poumon
- 5ème : Bronchopneumopathie chronique obstructive
- 6ème : Infections des voies respiratoires basses
- 7ème : Cancer du côlon et du rectum
- 8ème : Maladies rénales
- 9ème : Cardiopathie hypertensive
- 10ème : Diabète sucré
➥ Taux bruts de mortalité (en ‰ - pour mille) pour les années suivantes :
- 2010 : 5 ‰
- 2000 : 6.5 ‰
- 1990 : 7 ‰
- 1980 : 6 ‰
- 1970 : 10 ‰
- 1960 : 12 ‰
- 1950 : 20 ‰
La mortalité de la population jashurienne était élevée dans les années 50, mais le décollage économique du pays, allié à un système de santé de plus en plus performant a permis la diminution progressive du taux de mortalité, qui est aujourd’hui à un tiers de ce qu’il était auparavant. L’explosion démographique de ces dernières années et plus particulièrement depuis l’entrée du pays dans le XXIe siècle fait que l’accroissement naturel est particulièrement élevé au Jashuria.
🪦 Monuments Funéraires Remarquables :Accompagner les présentations de monuments funéraires d'une photographie ou illustration pourrait être la bienvenue.➤
Cimetière(s) célèbre(s) : Le cimetière le plus célèbre du Jashuria se trouve dans la Région des Lacs. Il s’agit du cimetière du Kojuno, situé sur le mont Komachikri. Il s’agit d’un des rares cimetières à inhumation terrestre jashurien ayant survécu au passage du temps. Les tombes, disposées le long de la montagne, forment un lieu quasi-onirique au milieu des cèdres centenaires. Avec ses nombreux autels qui parsèment le paysage, le site est à la fois un bosquet sacré et un lieu d’inhumation particulièrement prisé. Il est dit que l’on peut entendre les dieux et les esprits murmurer entre les branches des cèdres. Les lumières nocturnes y sont du plus bel effet et constituent un spectacle des plus étranges. Le site est considéré comme sacré par les Bouddhistes et les Hindous, ainsi que les Shintoïstes.
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Monument(s) commémoratif(s) célèbre(s) : (Ex : statues, plaques commémoratives, etc.) Le Jashuria est parsemé de nombreuses pagodes de bois et de pierre qui servent à commémorer des évènements symboliques ou réels qui tissent l’histoire du pays. Ces pagodes sont des monuments historiques particulièrement bien entretenus qui attirent souvent des touristes et des célébrations variées.
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Architecture funéraire remarquable : (Ex : mausolées, tombeaux célèbres, etc.) Les immenses archives de la mémoire du Jashuria constituent des architectures funéraires remarquables les plus identifiables dans le paysage jashurien. Véritables complexes de la taille d’un quartier pour les plus vastes, les archives de la mémoire accueillent les souvenirs des Jashuriens depuis des générations. Y sont consignés les noms et les généalogies, ainsi que les histoires des citoyens morts au cours des siècles passés. Ces palais de la mémoire sont des architectures sacrées qui ont grandement profité de la numérisation des données pour cesser de s’étendre. Des officiers assermentés compilent nuit et jour les immenses banques de données et trient, épurent et consolident les archives avec un soin peu commun.
Cette architecture funéraire remarquable peut aussi bien être une construction récente ou ancienne, un ensemble commun/collectif ou une sépulture individuelle.🚻 Perspectives Anthropologiques :➤
Quel(s) rôle(s) culturel(s) les funérailles jouent-elles dans les diverses traditions funéraires et pour les groupes qui les pratiquent ? (Ex : impact sur la société, importance rituelle, relation avec le divin/ avec la nature, conservation de la mémoire, etc.) Qu’ils soient athées ou croyants, les traditions funéraires sont particulièrement importantes aux yeux des Jashuriens car elles les ancrent dans la société. Elles sont considérées comme faisant partie de la vie de l’individu et de son passage vers le cycle des réincarnations. Offrir à son prochain une “belle mort” est un honneur pour un Jashurien et une attention de tous les instants, si bien que les aînés sont bien traités jusqu’à leur disparition. L’importance des traditions funéraires fait que les Jashuriens sont habitués à la mort et composent avec durant toute leur existence. Il n’y a pas de tabou autour de celle-ci et elle permet aux citoyens d’entretenir le souvenir des disparus au travers d’un réseau bien institué d’archives de la mémoire, qui maille tout le territoire.
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Quelle place tient actuellement la mort dans la représentation artistique ?Un bref historique de cette place de la mort dans la représentation artistique peut aider à faire comprendre la situation actuelle.🔮 Futur des Funérailles :➤
Les rites et pratiques funéraires de votre pays connaissent-elles des évolutions récentes ? Si oui, lesquelles ? Sont-elles issues d'influences spécifiques ou globales ? (Ex : mondialisation, influence culturelle particulière, etc.) Les rites funéraires jashuriens n’ont connu que très peu d’évolution depuis ce dernier siècle et conservent une remarquable stabilité. Les Jashuriens se contentent de perfectionner les processus de crémation et d’archivage de la vie du défunt.
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Quelle place l'innovation technologique joue-t-elle actuellement sur la culture funéraire ?L’innovation technologique se réalise surtout au niveau architectural dans le design des cimetières et des colombariums. Elle se réalise aussi dans les banques de données numériques des archives de mémoire des Jashuriens. La numérisation de centaines de générations de Jashuriens prend du temps et de l’énergie, mais constitue un ouvrage de première importance aux yeux de l’Etat. C’est dans le domaine de la sauvegarde de la mémoire du peuple jashurien que les choses ont le plus évolué. La technologie de la crémation, quant à elle, a été perfectionné pour éviter les bûchers traditionnels.
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Existent-ils des discussions éthiques en cours concernant le statut du défunt au sein de la société ? (Ex : questions liées à la conservation des restes, disposition des organes, clonage post-mortem, etc.) Au Jashuria, c’est l’âme du défunt et la conservation de sa mémoire que l’on vise en priorité. Le sujet du corps est un troisième domaine qui est traité par l’incinération pure et simple. Il n’y a pas de discussions éthiques à ce sujet.
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Plus généralement, existent-ils des discussions visant à reconsidérer l’approche de la société sur la mort ? (Ex : euthanasie, etc.) L’euthanasie est totalement acceptée au Jashuria. Il n’y a pas de discussions visant à reconsidérer l’approche de la mort dans le pays.
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Enfin, existent-ils des tendances funéraires émergentes et quelles sont-elles ? (Ex : nouveaux rites funéraires, pratiques alternatives, etc.) La transformation des restes des défunts en diamants de crémation est de plus en plus populaire au Jashuria dans la tranche la plus riche de la population.